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Bureau de dépôtBruxel<strong>le</strong>s Xn o 48 • septembre, octobre, novembre 2000SYMBIOSESLe magazine de l’Éducation relative à l’EnvironnementDossier : Mesurons<strong>le</strong>s pollutionsBelgique-BelgïeP.P.Bruxel<strong>le</strong>s–X1/2241Sur <strong>le</strong> cheminde l’éco<strong>le</strong>ou du travail,je me déplaceautrement… p.4Campagneset appelsà projets p.5Fait-il polluéen Belgique p.16Se former encommunicationet conseil enenvironnementp . 1 9S YMBIOSES est <strong>le</strong> bul<strong>le</strong>tin trimestriel de liaison de l’asbl réseau IDée


ÉditorialLes discourset<strong>le</strong>s actesCES DERNIERS JOURS, nous avonstous vécu <strong>le</strong>s inconvénients inhérentsà la réaction des transporteurs routiers etdes autres professionnels du secteur, face à la hausse duprix des carburants. Par ail<strong>le</strong>urs, bon nombre d’entre nousont pu mesurer, déjà, <strong>le</strong>s effets de l’augmentation du coût dumazout de chauffage sur l’équili- bre de <strong>le</strong>ur budget domestique.Voilà bien des faits sociaux ressortis- sant à la problématique environnementa<strong>le</strong>et qui, comme tels, doi- vent être pris en compte dans lapratique de l’éducation relative à l’envi- ronnement.Un artic<strong>le</strong> paru dans <strong>le</strong> journal « Le <strong>Mo</strong>nde » du 5 septembre, met en évidence l’ambiguïtéet l’ambiva<strong>le</strong>nce des positions sur cette question, cel<strong>le</strong>s des « politiques » comme cel<strong>le</strong>s descitoyens. Nous nous comportons en effet pour la plupart d’entre nous, comme si nous vivions à lafois dans deux mondes dissociés, nous référant simultanément à deux logiques antinomiques.D’une part, nous déclarons (voir <strong>le</strong>s conférences internationa<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s protoco<strong>le</strong>s comme celui de Kyoto, <strong>le</strong>s planspour un développement durab<strong>le</strong>…) convaincus de la nécessité de réduire fortement la consommation énergétique, enraison des menaces dues au réchauffement climatique, des contraintes de mobilité sur nos routes, des effets dévastateurset très coûteux de la pollution atmosphérique sur la nature, <strong>le</strong> patrimoine, la santé humaine.D’autre part, nous continuons allégrement à privilégier <strong>le</strong>s transports individuels, à mettre entre parenthèses nos velléitésd’économie d’énergie conventionnel<strong>le</strong>, à minimiser <strong>le</strong> développement des énergies renouvelab<strong>le</strong>s.Les récents événements ont d’ail<strong>le</strong>urs montré <strong>le</strong>s réticences à l’idée que la hausse des prix pétroliers peut s’avérer bénéfique,dans une perspective globa<strong>le</strong> à plus long terme, pour autant que <strong>le</strong>s difficultés de certaines catégories socia<strong>le</strong>s en situationprécaire soient rencontrées.Cela pourrait se faire grâce à une redistribution plus équitab<strong>le</strong> des bénéfices engrangés en la circonstance, notamment par<strong>le</strong>s États et <strong>le</strong>s Compagnies pétrolières.De toute évidence, cette problématique de l’énergie est indissociab<strong>le</strong> des apprentissages prévus en ErE. El<strong>le</strong> s’inscrit parfaitementdans <strong>le</strong> schéma pédagogique que nous préconisons. Pour rappel, celui-ci est illustré par 4 verbes servant d’objectifsméthodologiques, c’est-à-dire apprendre à 1. s’informer 2. comprendre3. juger 4. agirEn conclusion, nous espérons en l’occurrence que chaque éducateur en ErE estime comment il peut agir lui-même, à la foispar l’exemp<strong>le</strong> de ses actes et pour <strong>le</strong> type d’activités qu’il organise, soucieux de promouvoir un agir solidaire et responsab<strong>le</strong>.Prof Louis GoffinPrésident du Réseau IDéeSYMBIOSES n o 46 – Printemps 20003


Infos en brefSur <strong>le</strong> chemin de l’éco<strong>le</strong> ou du travail, je me déplace autrement…J’utilise ma voiturede manière rationnel<strong>le</strong>5 Je délaisse ma voiture et circu<strong>le</strong> à pied,à vélo ou en train.5 Je choisis une voiture économique etrespectueuse de l’environnement.5 Je veil<strong>le</strong> à l’entretien régulier de mavoiture.5 Je rou<strong>le</strong> calmement : j’évite <strong>le</strong>s accélérationsbrusques.D’après <strong>le</strong>s Conseils du Ministère fédéraldes Affaires socia<strong>le</strong>s, de la Santé publiqueet de l’Environnement. Brochure sur lapollution par l’ozone disponib<strong>le</strong> gratuitementpar fax ou e-mail (F : 02/210 48 52– environment@health.fgov.be).www.environment.fgov.beÀ vélo au travail,je suis indemniséDepuis 1997, <strong>le</strong>s employeurs et la plupartdes services publics peuvent attribuer unecompensation à <strong>le</strong>ur personnel qui sedéplace à vélo. L’employeur peut déciderlibrement du montant de l’indemnité. Uneexonération fisca<strong>le</strong> de 6 FB par kilomètreest prévue pour <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs-cyclistes.Brochure du Gracq.Amener <strong>le</strong>s enfantsà vélo jusqu’à l’éco<strong>le</strong> ?Des pros peuvent m’y aider !Désormais un guide est destiné auxparents qui souhaitent mettre sur piedune « vélo-caravane ». Ils y trouvent tous<strong>le</strong>s renseignements concernant la sécurité,<strong>le</strong>s assurances, <strong>le</strong>s obligationsdes enfants… Envoyé gratuitementPromouvoir la santéLa santé est unfacteur important du pouvoir agir etdu pouvoir devenir tant au niveaudu développement individuel quecol<strong>le</strong>ctif.Pour répondre à cette demande porteusede changement vers une citoyenneté active,l’asbl Cultures et Santé développe desanimations santé auprès des publics fragiliséssur <strong>le</strong> plan socio-culturel. Il s’agit derencontres « entre participants » et un ouplusieurs acteurs en Promotion de la Santévisant à échanger des informations sur lasanté et <strong>le</strong> bien-être. La méthode repose surla participation de chacun et l’utilisationd’outils didactiques variés et appropriés.Cultures et Santé, Gisè<strong>le</strong> Jacub, ÎlotBosch, 130 chée de <strong>Mo</strong>ns, 1070Bruxel<strong>le</strong>s (T : 02/558 88 10 – F :02/520 51 04).dans toutes <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s wallonnes et disponib<strong>le</strong>chez Pro Vélo. Les parents peuventéventuel<strong>le</strong>ment obtenir l’aide d’unanimateur pour accompagner <strong>le</strong>urs premierstours de roues!Pro Vélo, Maison des Cyclistes, 15 rue deLondres, 1050 Bruxel<strong>le</strong>s (T : 02/502 73 55– F : 02/502 86 41 – provelo@skynet.be).En famil<strong>le</strong>,je m’initie au deux-rouesDepuis <strong>le</strong> 22 septembre 2000 et avec <strong>le</strong>soutien du Ministre wallon de la <strong>Mo</strong>bilitéet des Transports <strong>le</strong>s sections loca<strong>le</strong>s dela ligue des Famil<strong>le</strong>s organisent des véloséco<strong>le</strong>avec l’aide d’un moniteur de l’Éco<strong>le</strong>wallonne.Nine Muret (02/507 72 57 –n.muret@liguedesfamil<strong>le</strong>s.be).On m’a volé mon vélo,je peux <strong>le</strong> retrouverÉnormément de vélos sont volés dans <strong>le</strong>svil<strong>le</strong>s et beaucoup d’entre eux sont retrouvés…sans qu’on puisse en déterminer <strong>le</strong>propriétaire. Alors que faire? Al<strong>le</strong>z à lacommune, où on enregistrera <strong>le</strong> vélo àl’aide d’un numéro de registre national.Cela permettra à la police de retrouver <strong>le</strong>propriétaire du vélo.« Espace réservé auxpiétons et aux cyclistes dans laLes acteurs Santé… quelques nouvel<strong>le</strong>sPromouvoir la santé à l’éco<strong>le</strong>, c’est renforcerla capacité des élèves à faire des choixplus favorab<strong>le</strong>s à la santé individuel<strong>le</strong> etcol<strong>le</strong>ctive. Tel est depuis quatre ans maintenant<strong>le</strong> <strong>le</strong>itmotiv du programme « Midisà l’éco<strong>le</strong> : en par<strong>le</strong>r pour changer! » coordonnépar Coordination Éducation/Santéavec <strong>le</strong> soutien de la Communauté française.Des centaines d’éco<strong>le</strong>s ont participéau programme, cherchant àimpliquer <strong>le</strong>urs élèves dumaternel et du primaire danstoutes <strong>le</strong>s décisions relativesà l’amélioration des repas etdes récréations de midi, àintégrer <strong>le</strong> travail dans <strong>le</strong>s activitésd’apprentissage desélèves, à s’ouvrir sur <strong>le</strong>ur communautéenvironnante et àtravail<strong>le</strong>r en partenariat aveccirculation » Jan Peeters, Secrétaire d’Étatà la Sécurité, l’Intégration socia<strong>le</strong> etl’Environnement (1998).Je suis piéton,j’ai la priorité !Les piétons ont la priorité absolue lorsqu’ilsse trouvent sur <strong>le</strong>s passages pourpiétons (ou s’ils sont prêts à s’y engager).Pour un chauffeur, c’est donc une infractiongrave de ne pas respecter cette priorité.Infraction qui pourrait mener à unretrait de permis… Qu’on se <strong>le</strong> dise!Les jeunes participent à unprojet sur la sécurité à véloDu 3 au 6 février prochain se tiendra<strong>le</strong> Salon « Expo Vélo » au Heysel. Dansce cadre, Expo Vélo organise unconcours afin de promouvoir <strong>le</strong> vélocomme moyen de transport entre l’éco<strong>le</strong>et <strong>le</strong> domici<strong>le</strong>. Ils font appel auxclasses de 5 e et 6 e primaires pour élaborerun projet sur <strong>le</strong> thème de la sécuritépour <strong>le</strong>s élèves-cyclistes. Les projetsdoivent <strong>le</strong>ur parvenir pour la findécembre au plus tard.Expo Vélo (02/778 62 00).Sur <strong>le</strong> Web,j’explore <strong>le</strong> thème dela mobilité avec <strong>le</strong>senfantsRendez-vous sur <strong>le</strong> Web Explorado :des histoires à lire, des idées d’activitéet des informations vous y attendent !Visitez <strong>le</strong> parc, dirigez-vous vers <strong>le</strong> centreet cliquez sur <strong>le</strong>s vélos! www.explorado.orgIllu : «Journal de la <strong>Mo</strong>bilité» – IEW, sept. 2000) Ministre dela <strong>Mo</strong>bilité et des Transports et Direction Généra<strong>le</strong> desTransports du MET.Les Midis à l’éco<strong>le</strong><strong>le</strong>s parents, <strong>le</strong>s professionnels de la santé,<strong>le</strong>s commerçants, <strong>le</strong> personnel cuisinier,<strong>le</strong>s associations, <strong>le</strong>s éducateurs…Ceux et cel<strong>le</strong>s qui auraient envie de selancer peuvent prendre contact avec laCoordination pour un premier échanged’idées. Cel<strong>le</strong>-ci ne propose pas des recettesmais des outils et accompagne <strong>le</strong>s classestout au long du projet selon <strong>le</strong>urs besoins.CoordinationÉducation/Santé asbl, 19 ruede la Rhétorique, 1060Bruxel<strong>le</strong>s (T/F/Rép. :02/538 23 73 –midis.eco<strong>le</strong>s@beon.be).Pour une exploitation pédagogiquedu thème Santé etEnvironnement, demandez <strong>le</strong>SYMBIOSES n o 45 – Déc. 99.(Voir p. 23)4SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000


Campagnes et Appels à projetsInfos en brefAction SourcesUne appellation qui nous rappel<strong>le</strong>quelque chose… pour un appel à projetlancé cette année par <strong>le</strong> WWF auprès des10-14 ans dans <strong>le</strong> cadre de son programme« Vivre de Bon’Ere ». L’idée principa<strong>le</strong>est d’inciter <strong>le</strong>s jeunes à mettre enplace des projets sur <strong>le</strong> thème de l’eau enfavorisant des méthodes de concertationsloca<strong>le</strong>s. Chaque année une trentaine declasses sont sé<strong>le</strong>ctionnées et reçoivent unsoutien pédagogique, technique et financierpour réaliser des actions. Mais surtoutpour mettre en place la DémarcheScénario d’Action Source, c’est-à-dire laprésentation sous forme d’histoire, auprèsdes personnes pouvant contribuer à larésolution d’une problématique, d’unmonde meil<strong>le</strong>ur et des obstac<strong>le</strong>s à surmonterpour l’atteindre!WWF-Belgium, Kristel <strong>Mo</strong>inet, 608chée de Waterloo, 1050 Bruxel<strong>le</strong>s (T :02/340 09 62 – F : 02/040 09 33 –educ@wwf.be) www.panda.orgArbres et PalabresÉtudier l’écosystème forestier, comprendrel’évolution des forêts et de <strong>le</strong>ur région,réfléchir sur <strong>le</strong>ur rô<strong>le</strong> écologique, social etéconomique, rencontrer et interroger <strong>le</strong>spersonnes liées au milieu forestier, imaginerdes pistes d’actions, mettre en placedes actions durab<strong>le</strong>s avec des partenaireslocaux… Voilà un programme bien remplipour <strong>le</strong>s classes qui participent à lacampagne « Arbres & Palabres » lancéecette année par <strong>le</strong> WWF sur <strong>le</strong> thème desbois et forêts. Les enseignants reçoiventavec ça un soutien tout au long de l’annéesous forme d’un dossier pédagogique,d’un kit de matériel, de journées de formation,de cartes de résultats, d’artic<strong>le</strong>sdans la revue « Courant d’Ere » et d’uneoreil<strong>le</strong> attentive. Pour <strong>le</strong>s 10-14 ans.WWF-Belgium, Florence Buseyne, 608chée de Waterloo, 1050 Bruxel<strong>le</strong>s (T :02/340 09 65 – F : 02/040 09 33 –educ@wwf.be) www.panda.orgL’eau ou <strong>le</strong>s déchets !Dans <strong>le</strong> cadre de la campagne « Gestes auQuotidien », la Région wallonne financeraune cinquantaine de projets de classeapprochant <strong>le</strong>s problématiques environnementa<strong>le</strong>sliées à l’eau ou aux déchets.Les projets seront mis en œuvre sur basedes mal<strong>le</strong>s pédagogiques « Ricochets » et« Rou<strong>le</strong>tabou<strong>le</strong> ». Ils s’éta<strong>le</strong>ront sur unedurée minima<strong>le</strong> de trois mois. Chaqueéco<strong>le</strong> bénéficiera de l’intervention, auprèsdes enfants, d’un animateur spécialisédurant un minimum de 5 demi-journées.Il garantira éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> suivi du projetde classe en tant que personne-ressource.Le présent appel couvre l’entièreté de laWallonie. Différents centres, membre duréseau « Gestes au Quotidien », assureront<strong>le</strong> suivi des projets de classe sur l’ensemb<strong>le</strong>du territoire wallon. Inscrivez-vous rapidement!CRIE de Mariemont (T : 064/23 80 10)S’investir, c’est être solidaireC’est <strong>le</strong> thème choisi pour la troisièmeédition de l’opération « Retrousse tesidées » lancée par <strong>le</strong> Réseau FinancementAlternatif et ses partenaires, la Confédérationdes Organisations de Jeunesse,l’Université de Paix, Démocratie ouBarbarie. Des projets solidaires originauxréalisés par des groupes de jeunesde 16 à 25 ans seront récompensés d’unebourse de 50000 FB maximum. Ces projetspourront prendre la forme d’uneaction concrète de solidarité ou d’uneaction conduisant à une réf<strong>le</strong>xion surce thème (action d’information, de sensibilisation…).Les inscriptions serontclôturées au 31 décembre 2000.Réseau financement alternatif, SophieSal<strong>le</strong> (081/71 15 72 – ssal<strong>le</strong>.rfa@skynet.be).www.reseau-alterfinance.orgUn choixde dossiers pédagogiquesAux 20 premiers <strong>le</strong>cteurs qui en font la demandeAvec la collaboration des Magasins du <strong>Mo</strong>nde Oxfam,<strong>le</strong> Réseau IDée vous propose gratuitement un dossier pédagogique parmi <strong>le</strong>s trois suivants :5 L’eau de notre planète b<strong>le</strong>ue : <strong>le</strong>s problèmes de l’eau au nord comme au sud, cel<strong>le</strong> que nous consommons,gaspillons, polluons. 70 p., avec activités pratiques. Dès 11 ans. Prix de vente : 200 FB5 L’énergie de notre planète : la consommation d’énergie, <strong>le</strong>s diverses sources d’énergie, <strong>le</strong>s disparités entre<strong>le</strong> Nord et <strong>le</strong> Sud. 130 p., avec activités pédagogiques. Dès 8 ans. Prix de vente : 200 FB5 Objectif planète : éveil général aux problèmes de notre planète, diversité biologique, ressources côtières,population, développement durab<strong>le</strong> et forêts tropica<strong>le</strong>s. 90 p., avec fiches d’activités pour <strong>le</strong>s élèves.Dès 10 ans. Prix de vente : 200 FBOffre valab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s <strong>le</strong>cteurs en règ<strong>le</strong> de cotisationRéseau IDée : 02/286 95 70À savoir : ces trois dossiers sont vendus ensemb<strong>le</strong> au prix promotionnel de 495 FBMagasins du <strong>Mo</strong>nde Oxfam (02/332 01 10)GratuitSYMBIOSES n o 48 – Automne 20005


DossierDes petites bêtes, des végétaux… qui nous par<strong>le</strong>nt dites-vous? Quel<strong>le</strong> drô<strong>le</strong>d’idée!Des organismes vivants qui réagissent à la pollution et nous donnent desindices sur la qualité de l’air, de l’eau et du sol? Faut voir…Lichens, vers de terre, plantes, petites bestio<strong>le</strong>s des rivières, poissons d’eaudouces, mammifères marins… Sûrement qu’on en trouve près de chez nous!À nos épuisettes, nos paniers et nos bocaux? À nos loupes et à nos microscopes?À nos calques, nos crayons et nos cahiers? Mais pour quoi faire?Sortir? Rechercher? Découvrir? Scruter? Récolter? Observer? Compter?Comparer? Calcu<strong>le</strong>r? Dessiner? Ça promet du plaisir!Comprendre qui sont ces petits organismes? S’informer? Lancer des hypothèses?Laisser al<strong>le</strong>r notre imagination? Ne tardons plus! Mais…Et s’ils nous disent que notre eau, notre air et notre sol sont pollués?En profiter pour essayer de comprendre, de réfléchir et d’agiren faveur de comportements… moins polluants, suggérez-vous?En voilà tout un projet! Mais comment faire?Un dossier comp<strong>le</strong>t,truffé de pistes pédagogiques? « SYMBIOSES »!Quel<strong>le</strong> aubaine!Allons-y voir…Photo ; CRIE de Comblain7Mesurons <strong>le</strong>s pollutions


ExpériencePeut-on respirersans risques à Habay ?Apprendre aux enfants à jong<strong>le</strong>r avec <strong>le</strong>s lichens, partir ensuite pour de vrais re<strong>le</strong>vés sur <strong>le</strong> terrainet interpréter la qualité de l’air dans <strong>le</strong> village.8Mesurons <strong>le</strong>s pollutionsC’est avec la collaboration deVinciane Schockert etDominique Renoy, animateursdu CRIE de Habay que Mme Rauschet ses élèves de 5 et 6 e primaire de l’éco<strong>le</strong>de la Communauté française deHabay mènent depuis l’année dernièreun projet de sensibilisation à l’environnementsur <strong>le</strong> thème de l’utilisation deslichens comme indicateurs de pollutionatmosphérique. « Nous <strong>le</strong>ur avons proposéce thème parce que <strong>le</strong>s enfants souhaitaienttravail<strong>le</strong>r sur la qualité de l’air mais nesavaient pas vraiment de quel<strong>le</strong> façon aborder<strong>le</strong> problème. C’était une grande expériencecar nous n’avions jamais traité des lichensavec des enfants et nous craignions vraimentque ce thème <strong>le</strong>s dépasse », confie Vinciane.Le jeu de l’observationAprès avoir scruté quelquestroncs d’arbres dans <strong>le</strong>s pelousesde <strong>le</strong>ur éco<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s enfants observenten classe, une dizained’espèces de lichens à utiliserpour déterminerla qualité de l’air.Vus de tout près,c’est vrai qu’ilssont très différents<strong>le</strong>s unsdes autres !Par groupeet en travaillant<strong>le</strong>ursens del’observation,<strong>le</strong>senfantsapprennentà différencier<strong>le</strong>slichens enréalisant euxmêmesune cléd’identification àpartir de la forme,la cou<strong>le</strong>ur, la tail<strong>le</strong>, <strong>le</strong>saspérités, l’épaisseur…Cette étape apparaît capita<strong>le</strong>pour la suite du projet car sur <strong>le</strong>terrain ils devront être capab<strong>le</strong>s de différencier<strong>le</strong>s espèces. D’autre part, cettedémarche <strong>le</strong>s incite à être vraimentactifs dans la découverte et l’appropriationde la matière.Bien sûr, il existe bien plus de lichensdans la réalité ! Mais comment faireSYMBIOSES n o 48 – Automne 2000pour reconnaître 300 espèces enquelques mois et avec quel intérêt vuque tous <strong>le</strong>s lichens ne sont pas de bonsindicateurs de la qualité de l’air? Évidemment,avec 10 espèces supplémentaires,<strong>le</strong>s résultats que nous obtiendrionsseraient peut-être plus fins, plusprécis mais ce que nous voulons avanttout, c’est développer une sensibilisationà la qualité de l’environnement, etplus précisément, à la qualité de l’air.L’album de famil<strong>le</strong>Après quelques notions sur labiologie des lichens, <strong>le</strong>s enfantsconnaissent déjà pas mal dechoses sur cette symbiose 1 . Encore fautilêtre sûr qu’ils ne se tromperont pasdans l’identification sur <strong>le</strong> terrain. C’estpourquoi <strong>le</strong>s enfants réalisent un carnet« photos » et la carte d’identité denos lichens, ce qui <strong>le</strong>ur permet de faire<strong>le</strong> point sur <strong>le</strong>s caractéristiques dechaque lichen. Aussi, pour êtresûr de ne pas s’emmê<strong>le</strong>r <strong>le</strong>spinceaux avec desnoms latins, l’équipedu CRIE fait<strong>le</strong> choix d’utiliser<strong>le</strong>s nomsde code enfonction de<strong>le</strong>urs caractéristiques.P a rexemp<strong>le</strong>,« la saladefrisée » aulieu dePlastimatiaglauca,« <strong>le</strong> lichenorangé » àla place deXanthoria parietina.Aprèss’être entraînés àla reconnaissancedes lichens dans <strong>le</strong>urjardin, <strong>le</strong>s enfants sontamenés en forêt, histoire devérifier l’efficacité du carnet photos etde <strong>le</strong>urs identifications. « Et là, quel<strong>le</strong>surprise! Nos jeunes lichénologues jong<strong>le</strong>ntavec <strong>le</strong>s noms latins comme des vrais “pro”!Nous <strong>le</strong>s avions vraiment sous-estimés. Quel<strong>le</strong><strong>le</strong>çon ! Nous continuons à “latiniser” jusqu’àla fin du projet », s’enthousiasmeVinciane.Enfin des mesures !Les enfants réalisent ensuite desre<strong>le</strong>vés par petits groupes suivantdes itinéraires définis en forêt, àla périphérie du village, dans celui-ci et<strong>le</strong> long de l’autoroute. Les cartes derépartition des lichens, élaborées à partirdes données récoltées par <strong>le</strong>s enfants,permettent de déterminer <strong>le</strong> degré depollution de l’air dans <strong>le</strong>s zones étudiées.Ces résultats sont d’ail<strong>le</strong>urs présentésaux adultes (élus communaux,famil<strong>le</strong>s, naturalistes, membres du PlanCommunal de Développement de laNature) avec beaucoup de sérieux. Lesjeunes sont fiers de faire pénétrer <strong>le</strong>sgrands dans un monde qu’aucun d’euxne connaissait : celui des lichens, avec<strong>le</strong>urs noms latins et <strong>le</strong>urs mystères.Et des résultats…Les re<strong>le</strong>vés étant plutôt rassurants,<strong>le</strong>s enfants concluent que l’air deHabay est respirab<strong>le</strong>. Davantagedans la forêt que <strong>le</strong> long de l’autorouteoù ils déconseil<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s balades desanté. En classe ils recherchent ensemb<strong>le</strong>des solutions au problème des pollutions.On par<strong>le</strong> de co-voiturage etc. Lesenfants décident de se déplacer à piedou à vélo plutôt qu’en voiture notammentpour se rendre à l’éco<strong>le</strong>. Et pourassurer la pérennité du projet, <strong>le</strong>s élèvesplantent des fruitiers haute-tige dans <strong>le</strong>jardin de l’éco<strong>le</strong> qui serviront de supportà la colonisation des lichens dans<strong>le</strong>s années à venir.Aujourd’hui, <strong>le</strong>s enfants ne regardentplus <strong>le</strong>s lichens de la même façon : ils<strong>le</strong>s scrutent en vacances chez <strong>le</strong>ur grandmère,en attendant <strong>le</strong> bus,… Ils ontappris à observer et à comprendre l’intérêtde l’observation. Ils ont éga<strong>le</strong>mentcompris l’al<strong>le</strong>rgie de certains lichens àla pollution atmosphérique et l’importancede préserver l’environnement pardes actions à <strong>le</strong>ur niveau.Vinciane Schockertresponsab<strong>le</strong> du CRIE de HabayCRIE de Habay-la-Neuve36 rue de la Comtesse Adè<strong>le</strong>6721 Anlier (T/F : 063/42 47 27)1 Le lichen est une association entre un champignonet une algue.


ExpérienceÉvaluer la pollution des cours d’eaupar « <strong>le</strong>s petites bêtes »Comment mener une animation qui allie à la fois rigueur scientifique, va<strong>le</strong>urs éducatives et qui soitattrayante pour <strong>le</strong>s enfants ?Il y a quelques années déjà, NicolasKling<strong>le</strong>r se faisait engager par <strong>le</strong>Contrat Rivière Hoëgne et Wayai avecpour bagage six ans d’expériencecomme animateur louveteaux, une passiondébordante pour la nature, unelicence en environnement et un brinde témérité. Sa mission : mettre sur piedune animation de sensibilisation auxproblèmes de pollution des cours d’eau.« De par mes études scientifiques, j’ai étéformé aux principes rigoureux et parfois fastidieuxd’évaluation de la qualité des coursd’eau par la méthode de l’Indice BiotiqueGlobal Normalisé (IBGN) basée sur l’identificationde macroinvertébrés sensib<strong>le</strong>s auxpollutions. Après avoir expérimenté cetteméthode durant plusieurs années je suis arrivéà deux constats. D’une part, l’IBGNexprime plus la sensibilité des macroinvertébrésaux concentrations en oxygène qu’auxpollutions organiques et de ce fait ne s’appliqueLors pas des toujours tris. bien aux rivières tumultueusesardennaises. De plus, souvent acides,ces rivières éloignent un certain nombre d’espècessensib<strong>le</strong>s alors que la rivière n’est peutêtrepas polluée pour autant. D’autre part,l’exigence de cette méthode anéantit souventla motivation des enfants qui aiment jouer,découvrir, être plongé dans du “concret”. J’aidonc réfléchi à un bon compromis. »Avec l’aide du coordinateur duContrat de Rivière, expert dans <strong>le</strong>domaine, Nicolas met sur pied uneméthode simplifiée adaptée pour <strong>le</strong>senfants où l’IBGN est pondéré parla présence d’espèces résistantes auxpollutions.Des maths au bord del’eau !En fonction de l’affinité avecla pollution organique, certainsmacroinvertébrés se voient attribuerune cote. Pour <strong>le</strong>s per<strong>le</strong>s, trèssensib<strong>le</strong>s aux pollutions : 10/10. Pour<strong>le</strong>s éphémères, ancy<strong>le</strong>s, planaires, etc. :8/10; <strong>le</strong>s sangsues : 5/10. Les diptères(chironomes, simulies, etc.) : très résistantsaux pollutions : 3/10; etc. Etl’évaluation fina<strong>le</strong> de la qualité? Unsimp<strong>le</strong> calcul de moyenne ! Parexemp<strong>le</strong>, si <strong>le</strong>s enfants capturent une« sorte » de diptères (3/10), trois« sortes » d’éphémères (8/10), une« sorte » de per<strong>le</strong>s (10/10), cinq« sortes » de trichoptères (8/10), deux« sortes » de sangsues (5/10), lamoyenne pondérée attribue une cote de7.2/10 pour cette rivière. Pas trop mal!Fiab<strong>le</strong> la méthode? Comparé à d’autresétudes d’IBGN réalisées par des scientifiquessur <strong>le</strong>s mêmes ruisseaux auxmêmes périodes, Nicolas obtient, defaçon généra<strong>le</strong>, une cote de plus oumoins 0,5 point plus sévère. Logiquedans la mesure où la méthode tientcompte des « polluorésistants ».Une méthodologie activeMunis d’un pinceau et d’uneépuisette, par groupe de 2, <strong>le</strong>senfants partent à la découvertede la rivière pendant plus ou moins 30minutes. L’un soulève <strong>le</strong>s cailloux,l’autre rac<strong>le</strong> <strong>le</strong> fond avec l’épuisette.Quant aux cailloux, à l’aide du pinceau,ils sont délicatement balayés de tous<strong>le</strong>urs occupants. Ensuite ils observent,tripotent, regardent, comparent, pourarriver à trier <strong>le</strong>s bestio<strong>le</strong>s, souvent defaçon autonome, dans une quinzainede seaux. Sur chacun d’eux une illustrationprécise <strong>le</strong> type de macroinvertébréqu’il accueil<strong>le</strong>ra. Le temps de lapêche écoulée, par groupe de deux toujours,devant chacun des seaux, <strong>le</strong>senfants procèdent au comptage dunombre de « sortes » d’individus danschacun des seaux.M’sieur, v’là une troisqueues « !JE NE VEUX PAS en faire des scientifiquesen 3 heures! Pour <strong>le</strong>s enfants, <strong>le</strong>s nomsscientifiques n’ont pas de sens en soi.Mes objectifs prioritaires sont de faire découvrirla diversité des formes de vie dans larivière et de philosopher sur <strong>le</strong>s conséquencesde la pollution de nos cours d’eau notammentpar <strong>le</strong>s rejets des eaux usées domestiques,première cause de pollution de nos ruisseauxet rivières. »« Responsabiliser et faireconfianceL’animateur est là pour aider,pour favoriser une observation plussubti<strong>le</strong> : « regarde bien, certains éphémèresnagent comme des dauphins, d’autresont une grosse tête tandis que cel<strong>le</strong>s-là rampentau fond du seau… ». Une vérificationsévère et systématique de <strong>le</strong>urcomptage risquerait d’anéantir <strong>le</strong>s objectifséducatifs tels qu’autonomie,confiance, respect… « Je considère que dans<strong>le</strong> cadre d’animation Éducation relative àl’Environnement, l’aspect éducatif prévautsur la rigueur scientifique. Dans une certainemesure, sans inculquer de bêtises, ilfaut accepter une marge d’erreur dans l’appréciationdes enfants. Si l’animateur connaîtbien <strong>le</strong>s caractéristiques de la rivière, il pourraresponsabiliser <strong>le</strong>s enfants au niveau destris, des comptages… Et n’intervenir que lorsd’erreurs trop criantes. »Du sérieux !MÊME SI JE CONSIDÈRE qu’une animationmenée de la sorte donne uneva<strong>le</strong>ur indicatrice de la qualité del’eau, <strong>le</strong>s résultats obtenus par <strong>le</strong>s enfantspeuvent être pris au sérieux. On peut <strong>le</strong>urfaire confiance, en général meil<strong>le</strong>urs “fouineurs”que <strong>le</strong>s adultes, <strong>le</strong>s enfants ont scrutétous <strong>le</strong>s habitats de la rivière et <strong>le</strong>ur pêcherévè<strong>le</strong> une bonne représentativité de la populationdes macroinvertébtés de la rivière. »Marie-Françoise DucarmeNicolas Kling<strong>le</strong>r, CRIE deComblain, 25 rue Grand Pré, 4170Comblain-au-Pont (T : 04/369 99 74– F : 087/53 06 10).Le CRIE dispose d’un fascicu<strong>le</strong> explicatif de la méthodeMesurons <strong>le</strong>s pollutionsSYMBIOSES n o 48 – Automne 2000 9


Mesurons <strong>le</strong>s pollutionsExpérienceDe bonne ou de mauvaise qualité ton sol ?Vérifions avec quelques plantes !Une expérience de comparaison faci<strong>le</strong> à réaliser avec de jeunes enfants, à la maison comme àl’éco<strong>le</strong> : « Je pousse, <strong>le</strong> sol est bon ; je ne pousse pas, il y a des doutes ».On compare la croissance desplantes sur un « bon » sol (sol deréférence) et sur un sol dont onsouhaite tester la qualité.5 Choisis <strong>le</strong> sol dont tu veux vérifier« l’état de santé» : ton jardin, unchancre industriel, la cour de l’éco<strong>le</strong>,un terrain agrico<strong>le</strong> par exemp<strong>le</strong>.5 Choisis au moins une espèce deplantes dans chacune des catégoriessuivantes :1. Avoine, Blé tendre, Orge, Raygrassd’Italie ;2. Colza, <strong>Mo</strong>utarde blanche, Navet,Radis;3. Haricot, Trèf<strong>le</strong> vio<strong>le</strong>t, Tomate,Concombre, Lentil<strong>le</strong>, Vesce,Luzerne, Laitue.Remarque :5 tu trouveras ces graines dans <strong>le</strong> commerce(grandes surfaces, graineries…),chez <strong>le</strong>s Amis de la Terre(081/40 14 78), ou encore auprès deNature et Progrès (081/30 36 90);Au sommet, ou presque, de la chaînetrophique, la présence d’unpoisson traduit un grand nombrede caractéristiques de son habitat : présencede macroinvertébrés ou de petitspoissons, zone de courant rapide, substratenherbé, taux d’oxygène dissous,etc. Sur base de l’écologie de chacunedes espèces, l’IBIP (Indice Biotiqued’Intégrité Piscico<strong>le</strong>) 1 , un indice complémentaireaux autres, prend <strong>le</strong> poissoncomme témoin.L’IBIP en 12 critèresAprès une pêche é<strong>le</strong>ctrique, parlaquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s poissons sont temporairementanesthésiés suite à unchoc é<strong>le</strong>ctrique de faib<strong>le</strong> intensité, lapopulation piscico<strong>le</strong> peut être sortie del’eau afin de procéder à une identificationdes différentes espèces. Sur base dela présence ou l’absence de certainesespèces, 12 critères sont analysés, afin dedéterminer la qualité de l’habitat, la qualitéchimique des eaux ainsi que la structurede la population piscico<strong>le</strong>. En guised’exemp<strong>le</strong> : nombre d’espèces qui aiment<strong>le</strong> courant, nombre d’espèces natives,5 avant de faire ton expérience, vérifieque tes graines sont de bonne qualitépar un test de germination. Si aumoins 80 % des graines ont germé,on considère que l’expérience peutse faire;5 prépare un sol de référence qui serat on témoin.Décide d’un sol supposé « sain » : duterreau ou la terre d’un potager bio, parexemp<strong>le</strong>. Sèche-<strong>le</strong> à l’air ambiant enl’étalant sur une faib<strong>le</strong> épaisseur pendantun jour.Tamise <strong>le</strong> à l’aide d’un tamis de 5 mmde mail<strong>le</strong>.Dispose <strong>le</strong> sol de référence dans un potau fond percé de 250 cm 3 .5 Réalise la même chose avec une partiede ton sol.5 Mets une étiquette sur chacun despots.5 Arrose chacun des pots avec de l’eaujusqu’à saturation.5 Dispose au minimum 10 grainesnombre d’espèces intolérantes à certainsparamètres physico-chimiques, pourcentagede poissons qui ont besoin d’unhabitat spécifique pour pondre, pourcentagede poissons omnivores, piscivoresou détritivores, présence d’a<strong>le</strong>vins, etc.Pour chacun d’eux, en regard de graphiquesspécifiques relatifs à la longueuret à la largeur de la rivière, par exemp<strong>le</strong>,une cote de 1, 3 ou 5 sera attribuée. Ainsiune station non dégradée pourrait totaliserun maximum de 60 points.Vers une méthodestandardisée pour tout <strong>le</strong>bassin versantde la MeuseSur base de l’IBIP applicab<strong>le</strong> uniquementpour <strong>le</strong>s petites rivières, un projetdes Communautés européennes prévoitde standardiser l’indice poisson pourparmi <strong>le</strong>s trois espèces choisies en<strong>le</strong>s recouvrant d’une fine couche desol. Veil<strong>le</strong> à ne pas laisser <strong>le</strong>s grainesà nu et n’oublie pas d’arroser régulièrement.5 Après 14 jours, note <strong>le</strong> pourcentagede germination dans chacun des pots,coupe <strong>le</strong>s plantes au ras du sol et pèseta récolte pour chacun des pots.Compare tes résultats pour <strong>le</strong>splantes semées sur ton sol et sur <strong>le</strong>sol de référence.5 Quel<strong>le</strong> est ta conclusion?Tu peux recommencer l’expérience encomparant ton sol témoin à un sol arroséà l’eau de <strong>le</strong>ssive, l’eau de vaissel<strong>le</strong>,l’eau de javel ou à un sol trop enrichiaux engrais. Bon amusement!Marie-Françoise DucarmeAdaptation des normes officiel<strong>le</strong>s françaises(AFNOR, 1986) pour la caractérisation dessubstrats.Un « indice poisson»pour évaluer la qualité des cours d’eauParticiper à une pêche é<strong>le</strong>ctrique, identifier <strong>le</strong>s poissons, rechercher <strong>le</strong>s exigences spécifiques àchacun des poissons, analyser des graphiques… voilà une autre façon d’aborder l’écologie avec<strong>le</strong>s élèves du secondaire.la Haute Meuse afin de disposer d’uneméthode commune pour évaluer l’étatdes populations piscico<strong>le</strong>s et de réaliserune vaste banque de données relativesà la Meuse et tous ses affluents 2 .Bref, voici un outil pédagogique originalconcret et ouvert à de nombreusesexploitations.Marie-Françoise DucarmeDelphine Goffaux FUNDP, 61 ruede Bruxel<strong>le</strong>s, 5000 Namur (T : 081/7243 61 – F : 081/72 43 62 – E-mail :Delphine. goffaux@fundp. ac. be)1 Méthode mise au point dans <strong>le</strong> cadre d’une thèsede doctorat : Indice Biotique d’Intégrité Piscico<strong>le</strong>pour évaluer la qualité écologique des écosystèmeslotiques, Jacques Didier, 1997, FacultésUniversitaires Notre-Dame de la Paix. Disponib<strong>le</strong> àla Bibliothèque des FUNDP, rue Grandgagnage,5000 Namur.2 Projet coordonné par <strong>le</strong>s Facultés Notre Dame de laPaix.Référence : Entretenir <strong>le</strong>s cours d’eau etl’habitat des poissons, Dr Dupont,Centre de recherche sur la Nature, laforêt et <strong>le</strong> bois, 1998, DGRNE,Division de l’Eau et Direction des10SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000Illu : « La rivière m’a dit »FRAPNA, 1996.


Matière à réf<strong>le</strong>xionUn projet d’évaluation de laMesurons <strong>le</strong>s pollutions12HistoriquePhilippe Delfosse, aujourd’hui inspecteurde sciences pour l’enseignementsecondaire, fut un des pionnierset des plus ardents partisans de la bioindicationlichénique. Depuis 1986 divers projetsvirent <strong>le</strong> jour dont celui d’un réseau desurveillance scolaire de la qualité de l’airdans la région d’Ath.Mais ce projet ne prit pas l’élan escompté.Trop peu d’enseignants répondirent à l’appel.Les raisons étaient nombreuses et diffici<strong>le</strong>sà vaincre : manque de motivation,manque de connaissance du monde deslichens, peur de sortir des s<strong>entier</strong>s battus…À la fin des années nonantes, Philippe relançaitson projet auprès de l’équipe pédagogiquede la Roseraie. Sous son impulsionune nouvel<strong>le</strong> idée naquit : un réseau de diagnosticà l’échel<strong>le</strong> de la Communauté françaisegéré par Internet.Objectifs5 Adapter des méthodes scientifiques debioindication afin de créer un outil utilisab<strong>le</strong>par un large public (tranche d’âgespécia<strong>le</strong>ment ciblée : 10-14 ans).5 Créer une pa<strong>le</strong>tte de savoir-faire en rapportdirect avec <strong>le</strong>s soc<strong>le</strong>s de compétences.5 Présenter un projet impliquant plusieursdisciplines : biologie, géographie et informatique5 Avoir une démarche environnementaliste: favoriser <strong>le</strong> contact direct avec <strong>le</strong>milieu naturel, saisir <strong>le</strong>s occasionsqu’offre l’actualité, approcher globa<strong>le</strong>mentla réalité environnementa<strong>le</strong>, favoriserdes comportements quotidiens.Organigramme du projetVoir schémaPour mieux comprendrenotre démarche…À propos des objectifsNotre projet se veut essentiel<strong>le</strong>ment pédagogique.Il permet aux élèves de s’initier àune technique scientifique (la bioindication)et de s’exercer à de nombreux savoir-fairequi font partie des compétences de base deshuit premières années de l’enseignementobligatoire.La méthode que nous proposons, amalgameet simplification de diverses méthodesexistantes, présente <strong>le</strong>s risques que comportetoute vulgarisation.Nos résultats ne sont probab<strong>le</strong>ment pasexempts de toute critique, nous en sommesconscients.SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000Phase d’expression :essentiel<strong>le</strong> mais sous estiméeSouvent ignorée ou négligée, la récolte desreprésentations menta<strong>le</strong>s des élèves est unoutil indispensab<strong>le</strong> à la construction dessavoirs.Mettre en place <strong>le</strong> projetpar un problèmePlusieurs possibilités s’offrent à nous :5 l’air que nos respirons est-il de bonnequalité? (énigme scientifique);5 choisir, si <strong>le</strong> cas se présente, un problèmeenvironnemental dans l’actualitéloca<strong>le</strong> (situation problème).Présentation de l’outilUne méthode d’évaluation de la qualité de l’air :la bioindication lichénique.Travail de terrainPratiquer des savoir-faire scientifiques et géographiques:5 adopter une procédure expérimenta<strong>le</strong>,rechercher des indices, récolter des informationspar l’observation…;5 utiliser une représentation spatia<strong>le</strong> (carteIGN) pour se déplacer, pour se situer…Éduquer n’est-ce pas donner aux jeunes <strong>le</strong>smoyens pour arriver à une nouvel<strong>le</strong> représentation,plus efficace que <strong>le</strong>s précédentes,pour expliquer <strong>le</strong> réel ou résoudre un problème?Travail préparatoire :tout est dans l’observationOn débute l’étude des lichens par l’observationde ceux-ci.La loupe binoculaire et <strong>le</strong> croquis (un savoirfairede base) s’avèrent beaucoup plus uti<strong>le</strong>sque des planches décrivant la morphologiedes lichens, ils préservent l’attrait de ladécouverte.Chacun peut présenter ses découvertes lorsd’un tour de tab<strong>le</strong>, on compare, on discute,on améliore…Lors de ce tour de tab<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s élèves baptisent<strong>le</strong>s structures qu’ils ont découvertes par <strong>le</strong>biais du « ça me fait penser à… ». Aumoment de la synthèse apparaîtront enfin<strong>le</strong>s mots spécifiques non comme quelquePhase d’expUn atelier d’écriture est utilisé cprojet, il permet :5 aux élèves d’entrer en con5 aux enseignants d’estimertion menta<strong>le</strong> qu’il faudraTravaiQu’est-ce qu’un lApprocher, parservation de licl’anatomie et lasiologie des lichNotion de symbÉmettre dequant à l’originAppréhender une réalitéou des facteurs capab<strong>le</strong>s(démarche scientifique).Vérificades hypotInvestiguer <strong>le</strong>s pistes retete d’informations etdocumentaire (démarch


Matière à réf<strong>le</strong>xionqualité de l’air en Belgiquehose d’imposé mais comme une nécessitéla communication. Cette méthodologiepermet, à notre sens, de promouvoir, auniveau de la mémorisation, l’image d’unetructure plutôt qu’un nom sous <strong>le</strong>quel neepose aucune réalité.Pour l’identification des lichens nous nesommes pas partisans de clé « préfabriquée ».Notre méthodologie repose essentiel<strong>le</strong>mentsur l’observation et sur une compétence spécifique: trier, classer.Les élèves structurent <strong>le</strong>urs nouvel<strong>le</strong>sconnaissances, ils sont amenés à trier, en<strong>le</strong>s manipulant, la douzaine de lichens nécessaireà notre méthode de bioindication.L’usage du vocabulaire scientifique prendsa réel<strong>le</strong> va<strong>le</strong>ur, il permet l’expression et lacompréhension généra<strong>le</strong> des critères et descaractéristiques nécessaires au tri et au classementdes lichens.L’utilisation d’une carte sur <strong>le</strong> terrain etdans <strong>le</strong> cadre d’un projet n’est pas chosecourante dans l’enseignement traditionnel.La carte devient l’outil indispensab<strong>le</strong>à l’accomplissement d’une mission d’explorationmais aussi <strong>le</strong> support grâceauquel on peut communiquer <strong>le</strong>s résultatsde son enquête.Durant <strong>le</strong> travail, <strong>le</strong> respect des consignesest essentiel à la validité des résultats. Il s’agitbien là d’un savoir-faire nécessaire à la miseen œuvre d’une démarche scientifique :adopter une procédure expérimenta<strong>le</strong>.ressionmme point de départ auct avec <strong>le</strong> sujet;niveau de représentaorrigerou améliorer.préparatoire à la phase de terrainen?obens,phys.seSynthèseet cartographie des résultatsRassemb<strong>le</strong>r et organiser <strong>le</strong>s résultats pour :<strong>le</strong>s analyserionhèsesues par la récolrla recherchescientifique).Pourquoi <strong>le</strong>s lichenssont-ils de bons bioindicateurs?hypothèsese des pollutionsmp<strong>le</strong>xe en proposant unnfluencer une situation<strong>le</strong>s communiquerTravail de terrain :exercer des compétences à l’airlibreTravail en groupe et savoir-faire transversauxou spécifiques sont au menu, deuxpoints méritent néanmoins d’être détaillés.Comment identifier <strong>le</strong>slichens bioindicateurs?Découvrir la diversitéet <strong>le</strong>s particularités deslichens par la pratiquede savoir-faire.Utiliser l’outilinformatique(Internet) pour :5 participer à un travail col<strong>le</strong>ctif;5 communiquer des informationsrechercher desinformations.Phase d’engagementS’engager dans <strong>le</strong> sens que L. Sauvé lui donne :« avant de tenter de résoudre des problèmes environnementauxà l’échel<strong>le</strong> planétaire, favorisons <strong>le</strong>s petits gestes qui ontun sens pour nos jeunes et qu’ils peuvent poser dans <strong>le</strong>urpropre milieu ».Analyse des résultats :démarche scientifique et ErEPourquoi tel<strong>le</strong> zone est-el<strong>le</strong> très polluée ?Comment expliquer une grande qualité del’air dans la région?Nos élèves sont invités à rechercher desindices susceptib<strong>le</strong>s d’influencer la situationqu’ils ont concrètement découverte. Cesindices servent éga<strong>le</strong>ment à élaborer l’uneou l’autre hypothèse, véritab<strong>le</strong> piste deréf<strong>le</strong>xion. L’imagination et la créativité desélèves peuvent s’exprimer à ce moment.Suivant la logique de la démarche scientifique,<strong>le</strong>s élèves investiguent <strong>le</strong>s pistes retenues.La recherche expérimenta<strong>le</strong> étant impossib<strong>le</strong>dans <strong>le</strong> cadre de ce projet, on se tourne versla récolte des informations par la recherchedocumentaire (toujours un savoir-faire debase)À côté des sources classiques de documentation,notre projet Internet prend toute sadimension. On peut consulter, via notresite, <strong>le</strong>s travaux réalisés par <strong>le</strong>s autres équipes.On peut donc rechercher des situations analoguesà la nôtre (<strong>le</strong> passage d’une autoroutepar exemp<strong>le</strong>). Cette simp<strong>le</strong> consultationpermet déjà de confirmer ou d’infirmer lapiste retenue.Ne craignons pas de ne pas savoir, l’environnementest un champ de connaissancesrelativement nouveau.Pour un jeune scientifique l’essentiel n’estilpas d’apprendre à se poser des questions?Et nous, éducateurs, de <strong>le</strong>ur fournir des techniques<strong>le</strong>ur permettant de <strong>le</strong>s élucider?Alain DelporteLa Roseraie, 58 Bd Léopold III, 7600Péruwelz (069/77 19 35).http://users.skynet.be/laroseraie/lichens/iMesurons <strong>le</strong>s pollutionsSYMBIOSES n o 48 – Automne 2000 13


Institutions et acteursL’air en BelgiqueLa Cellu<strong>le</strong> Inter régiona<strong>le</strong>de l’Environnementest chargéede structurer <strong>le</strong>sdonnées belgesen matière depollutions atmosphériquesà destinationdeIllu : IBGE – « La Qualité l’Agence européennedede l’Air à Bruxel<strong>le</strong>s ».l’Environnement. De façon quotidienne, el<strong>le</strong>diffuse par téléphone et via Internet, <strong>le</strong>sconcentrations en ozone dans toute laBelgique et <strong>le</strong>s 10 concentrations <strong>le</strong>s plus é<strong>le</strong>véesdes principaux polluants météorologiques(SO 2 , CO, NO, O 3 , hydrocarbures, particu<strong>le</strong>sen suspension, etc.). Le site Web présente ungrand nombre d’informations ainsi que descartes et des graphiques illustrant la qualitéde l’air en Belgique.CELINE-IRCEL, 10 – 11 av. des Arts, 1210Bruxel<strong>le</strong>s (T : 02/227 57 02 – F :02/227 56 99 – celinair@irceline.be).www.irceline.beL’air en Région bruxelloiseAu sein de l’Institut Bruxellois pour laGestion de l’Environnement, <strong>le</strong> laboratoireFait-il polluE ’ aujourd’hui ?de Recherche en environnement (LRE) surveil<strong>le</strong>de manière permanente la qualité del’air en Région de Bruxel<strong>le</strong>s-Capita<strong>le</strong>. Surbase d’un réseau de stations de mesures, ilpeut déterminer la situation généra<strong>le</strong> maisaussi <strong>le</strong>s points particulièrement exposés(tunnels, grands axes, industries…).Ainsi il établit un bul<strong>le</strong>tin journalier de laqualité de l’air à Bruxel<strong>le</strong>s, une informationrendue accessib<strong>le</strong> au public sous la formed’indices journaliers de qualité enregistrés surun répondeur téléphonique au 02/775 75 99– Service info-environnement :02/775 75 75.L’air en WallonieLe service « air » de l’Institut Scientifique deService Public mesure quotidiennement endifférentes stations la qualité de l’air pour différentsparamètres. Mesures journalières, statistiquesmensuel<strong>le</strong>s, annuel<strong>le</strong>s, graphiquesd’évolution temporel<strong>le</strong> sont accessib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>site « qualité de l’air » de la Région wallonne :mrw.wallonie.be/dgrneLes eaux de surfacesen WallonieAquapol est un outil de gestion et de surveillancedu réseau d’analyses en continu dela qualité des eaux de surface. Dix stationsd’échantillonnage et huit stations d’analyses(O 2 , température, conductivité, polluants,etc.) se situent sur la Sambre, la Meuse,l’Escaut, la Vesdre, la Semois et l’Ourthe. Ceréseau permet de disposer de données entemps réel sur tous ces cours d’eau. Toutes cesdonnées sont accessib<strong>le</strong>s en données brutesou sous forme graphique sur <strong>le</strong> site Aquapolde la DGRNE.La biodiversité en WallonieUn réseau de surveillance de l’état de l’environnementwallon assure un suivi permanentdes bioindicateurs tels que : chauvessouris,oiseaux, repti<strong>le</strong>s, batraciens, papillonsde jour, libellu<strong>le</strong>s, orchidées et un suivipériodique pour d’autres espèces. Cette vasteévaluation de la biodiversité en Walloniepar <strong>le</strong> calcul d’indices biologiques notammentest réalisée grâce au concours des associationsde naturalistes (Aves, CNB,RNOB…) et des Universités de Belgique. Lesite Internet « biodiversité » de la DGRNEprésente par thème et de façon très didactiquetoutes <strong>le</strong>s données des réseaux ainsiqu’une fou<strong>le</strong> d’informations (législations,habitat, espèces protégées…) : http://mrw.wallonie.be/sibw/DGRNE, Catherine Hal<strong>le</strong>t (081/33 51 32).Mesurons <strong>le</strong>s pollutionsAir, eau, déchets, bruit…De par ses activités d’essais, de contrô<strong>le</strong>s,d’inspections, d’expertises et de recherchespour <strong>le</strong> secteur privé et public, l’ISSePconstitue une autorité technique et scientifiquepour la Région wallonne. La sectionEnvironnement comprend quatre services: air, eau, déchets et sites à risques,prélèvements, bruit et vibrations. L’ISSePdispose d’un service d’information et dedocumentation scientifique et techniqueouvert à toute personne en recherche dansce domaine.Institut Scientifique de Service Public –Section Environnement, 200 rue duChéra, 4000 Liège (T : 042/29 83 11 –F : 04/252 46 65) www.issep.beOiseaux et mammifères marinsLa Belgique dispose d’un excel<strong>le</strong>nt réseaude récolte et d’étude de cadavres d’oiseauxet mammifères marins, permettant d’obtenirune vue aussi large que possib<strong>le</strong> desproblèmes pathologiques et de contaminationpar <strong>le</strong>s polluants stab<strong>le</strong>s, et donc,en particulier, de rechercher <strong>le</strong>s liens entrepollution et effets pathologiques.Soutenu financièrement par <strong>le</strong> service desRecherche, expertise et étudeAffaires Scientifiques dépendant duPremier Ministre, <strong>le</strong> réseau regroupe différentsorganismes : l’Institut flamandpour la Conservation de la Nature etl’Institut royal des Sciences naturel<strong>le</strong>s,pour <strong>le</strong>s comptages sur <strong>le</strong>s plages, <strong>le</strong>srécoltes des cadavres en bon état de fraîcheurainsi que l’envoi des animauxvivants vers <strong>le</strong>s asi<strong>le</strong>s de réhabilitation(avec la participation de nombreux amateurs!) – L’Institut Vétérinaire de Liègepour <strong>le</strong>s autopsies et l’étude pathologiqueapprofondie – Et <strong>le</strong> Service d’Océanologiede l’Université de Liège (pour <strong>le</strong>s métauxlourds) ainsi que la VUB (pour <strong>le</strong>s résidusorganiques) qui étudient <strong>le</strong>s polluantsstab<strong>le</strong>s ainsi que de <strong>le</strong>urs mécanismes dedétoxification.Laboratoire d’Écotoxicologie de la VUB,Prof. Claude Joiris, 7F406, 2 av. de laPlaine, 1050 Bruxel<strong>le</strong>s (T : 02/629 34 14– cjoiris@vub.ac.be).Les plantesDepuis la recherche jusqu’à l’expertise, celaboratoire réalise des tests dans <strong>le</strong>sdomaines suivants : écotoxicité sur <strong>le</strong>splantes supérieures, évaluations biologiquesde la contamination des sites et des matièresorganiques recyclées en agriculture, réseauxde bioindication de la qualité de l’air par <strong>le</strong>svégétaux supérieurs, suivi radio-isotopiquedes polluants organiques dans <strong>le</strong> systèmesol-plante-atmosphère. Bref une fou<strong>le</strong> dedonnées et de certaines techniques accessib<strong>le</strong>spour mener des expériences en classe.Unité de Biologie végéta<strong>le</strong>, Laboratoirede Toxicologie environnementa<strong>le</strong>, RogerPaul, 2 Passages des Déportés, 5030Gembloux. (T : 081/62 24 59 – F :081/61 41 20).L’environnement en généralLe centre environnement tente d’offrir uneréponse cohérente et coordonnée aux problèmesd’environnement. Regroupant cinquanteservices scientifiques, et muni d’uneéquipe pluridisciplinaire, il est un point decontact pour <strong>le</strong>s questions adressées àl’Université en matière d’environnementainsi que de coordination de travaux derecherche, d’études et d’expertises demandésà l’Université, tant de la part des industriesque des pouvoirs publics (études d’incidences,expertises, audit…).Centre Environnement de l’Universitéde Liège, D. Lange, Sart Tilman B5,4000 Liège (04/366 23 53 – F : 04/36623 55 – cenv@ulg.ac.be).14SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000


En Région bruxelloiseSuite à une pollution (bruit, sol, eau…)signalée par <strong>le</strong>s communes ou <strong>le</strong>s particuliers– dont on aura, dans la mesuredu possib<strong>le</strong>, déjà identifié la source– la division inspection de l’IBGE peutse rendre sur place et verbaliser dansl’immédiat s’il y a lieu.N o central : 02/775 75 11 – Serviceinfo-environnement : 02/775 75 75.En matière de déchets (dépôts clandestins…)on s’adressera plutôt àBruxel<strong>le</strong>s Propreté : 0800 981 81.En Région wallonneSous la direction de la DirectionGénéra<strong>le</strong> des Ressources Naturel<strong>le</strong>s et deInstitutions et acteursAllôôôô police ? Ici pollution !Rivière cordon b<strong>le</strong>uDepuis 1991, (voir <strong>Symbioses</strong> 12 et 34)<strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s implantées dans la vallée dela <strong>Mo</strong>lignée, un affluent de la HauteMeuse, se lancent à la découverte de<strong>le</strong>ur environnement et plus particulièrementde <strong>le</strong>ur rivière pour, un jourpeut-être, former un réseau de surveillancecontinue des petits coursd’eau.Rivière-Cordon b<strong>le</strong>u, MarianneBodson, 34 rue Albert Jacob, 5170Bois-de-Vil<strong>le</strong>rs (T : 081/43 42 16).l’Environnement (DGRNE), la DPE apour mission quasi exclusive <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>des pollutions en Région wallonne. Lesagents de la DPE constituant la « Policede l’Environnement » sont chargés derechercher et constater <strong>le</strong>s infractionsenvironnementa<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>sdomaines suivants :bruit, pollutiondes eaux, pollutionatmosphérique,déchets,etbientôt de laprotection dusol.Illu : IBGE – « La Qualitéde l’Air à Bruxel<strong>le</strong>s ».Le fil conducteur, c’est l’eau et l’objectifest de constituer une sorte de centre dedocumentation global concernant larégion mosane alimenté par <strong>le</strong>s observations,<strong>le</strong>s recherches des élèves du secondairetant d’un point de vue scientifiqueque littéraire ou artistique. Le logicielAquakit, télé-chargeab<strong>le</strong> gratuitement, rassemb<strong>le</strong>une fou<strong>le</strong> d’informations concernantla qualité de l’eau : données physico-chimiques,indices biotiques, protoco<strong>le</strong>de terrain, etc. N’importe quel<strong>le</strong> éco<strong>le</strong>désireuse de participer à ce projet peutDPE, Service Central, 15 av. Princede Liège, 5100 Jambes. (T :081/33 60 07 – F : 081/33 60 22 –DPE.DGRNE@mrw.wallonie.be)http://mrw.wallonie.be/dgrneDirections extérieures : <strong>Mo</strong>ns(065/32 04 40), Char<strong>le</strong>roi (071/27 71 50),Namur (081/24 34 11), Liège(04/224 54 11).SOS pollutions est <strong>le</strong> service d’urgencede la Police de l’Environnement prêtà intervenir 24 heures sur 24. Il cherchela cause de la pollution (prélèvements,analyses sommaires, auditions) et proposedes mesures de nature à limiterautant que possib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s conséquencesdu phénomène. SOS Pollutions(070/23 30 01).Campagnes éducativesUne occasion de participer à un réseau de mesures !Vivre avec la Meuse un projet de collaboration inter-éco<strong>le</strong>scontribuer à son alimentation. Inforef secharge d’incorporer toutes <strong>le</strong>s données. Ilsuffit d’organiser à son gré une sortie sur<strong>le</strong> terrain au cours de laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s élèveseffectueront des observations et des analyses.Le site d’Inforef présente éga<strong>le</strong>mentun carnet d’adresses Web concernant l’environnementainsi que du matériel didactiquetéléchargeab<strong>le</strong> (Voir p. 16-17).Inforef, 61 rue Hors Château, 4000Liège (T : 04/221 04 65 – F :04/237 09 97).Aves : Les plantes qui par <strong>le</strong>urs exigencesécologiques peuvent traduire dans unecertaine mesure <strong>le</strong>s composantes du sol.Observer <strong>le</strong>s oiseaux pour déterminerla qualité du paysage (04/222 20 25).Association Theutoise pour l’Environnement: sensibilisation à l’écologie dela rivière et méthode d’indice biotiquemodifié. Secondaire et enseignants(087/54 22 15).Animations et formationsCentre Écolo Marin : classes de mer etactivités de découverte d’un milieu menacépar la pollution; Henri Mil<strong>le</strong>, 99 rueLongue, 8400 Ostende (T : 059/80 67 66– 059/70 64 24).Centre d’Initiation à l’Écologie etd’Étude à l’Environnement : en séjourrésidentiel des activités sur <strong>le</strong> thème despollutions à travers l’étude de bioindicateursque sont <strong>le</strong>s lichens et <strong>le</strong>smacroinvertébrés.Secondaire inférieuret supérieur.Domaine desMasures à Han-sur-Lesse (T/F :084/37 07 03).CRIE de Comblain :du cyc<strong>le</strong> de l’eau àl’écologie de la rivière.Primaire etsecondaire inférieur(voir artic<strong>le</strong> p. 9). À Comblain-au-Pont(04/369 99 74).CRIE de Habay : Étude des lichens…pour mat, prim. et sec. À proximité del’éco<strong>le</strong>. Portes ouvertes trimestriel<strong>le</strong>s.(T/F : 063/42 47 27). Voir p. 8.Laboratoire d’Écotoxicologie : animationsen laboratoire pour secondairesupérieur. À Bruxel<strong>le</strong>s (02/629 34 14).La Roseraie à Perulwez : classes verteslichens (069/77 19 35). Voir p. 12-13Station Scientifique des Hautes Fagnes,Université de Liège : laboratoire d’expertiseshydrobiologiques et centre de formationpour <strong>le</strong>s enseignants, guide natureet étudiants (T : 080/44 72 20 – F :080/44 60 10). Voir page 18.Tournesol : indices biotiques et chimiquespour évaluer la qualité des eaux.Secondaire. À Bruxel<strong>le</strong>s (02/675 37 30).Mesurons <strong>le</strong>s pollutionsPhoto : Centre Écolo MarinSYMBIOSES n o 48 – Automne 2000 15


Mesurons <strong>le</strong>s pollutions16Quelques idéesq Évaluation biologique de la qualitédes eaux : clés de détermination desinvertébrés des eaux courantes (méthodesimplifiée), nouvel<strong>le</strong> version 2000,90 p. 9 Et Écologie des eaux courantes.410 FB. Pour <strong>le</strong> sec. sup.9 Allons pêcher dans un ruisseau :caractéristiques essentiel<strong>le</strong>s permettantde reconnaître <strong>le</strong>s principaux invertébrésdes cours d’eau et d’avoir quelquesprécisions sur <strong>le</strong>ur mode de vie. 12-15ans. 1985. 12p. 35 FB.Centre Technique de la Communautéfrançaise, 2 route de Bavay, 7080Frameries (065/66 73 22).q Indice Biologique GlobalNormalisé, guide technique. Ce cahiertechnique destiné aux opérateurs enhydrobiologie intéressant par ces aspectspratiques. Agences de l’eau, 21 rue MarxDormoy, 38000 Grenob<strong>le</strong>(04/76 96 38 10).q Évaluation de la pollution des coursd’eau par <strong>le</strong>s « petites bêtes ». Dossierreprenant pas à pas la méthode simplifiéed’indice biotique pour mener uneanimation de sensibilisation à la qualitédes eaux avec <strong>le</strong>s enfants de 4 à 15ans. CRIE de Comblain (04/369 99 74).Voir p. 9q Hydrobiologie, éco-diagnostic descours d’eau. Ouvrage très comp<strong>le</strong>t destinéà l’initiation des opérateurs de terrain.Il propose une étude globa<strong>le</strong> et intégréedu cours d’eau basée sur troisbilans : une appréciation du coefficientmorpho-dynamique, l’indice biologiqueglobal et un bilan physico-chimique. Trèsdidactique, il reprend <strong>le</strong>s notions de baseet propose des fiches de terrain. 1997.170p. Association Alsace Écologie, 49 av.des Vosges, 67000 Strasbourgq http ://users. swing. be/chapp/ :Global water study, présente son programmede classe virtuel<strong>le</strong> à travers unevaste campagne d’analyse d’eau à laquel<strong>le</strong>une centaine d’éco<strong>le</strong>s du monde <strong>entier</strong>participent.qwww.inrp.fr/Acces/Biogeo/cooper/eau/html/ibgnsom.htm : concernantl’indice biologique global normalisé(IBGN), <strong>le</strong> visiteur trouvera une idée àson interprétation, une aide techniquepour <strong>le</strong>s re<strong>le</strong>vés sur <strong>le</strong> terrain, une clé dedétermination des invertébrés d’eaudouce… Et un exemp<strong>le</strong> de démarchepédagogique utilisant la déterminationde l’IBGN, ainsi que d’autres utilisationsSYMBIOSES n o 48 – Automne 2000L’eau(03/88 32 05 03).q Je parraine ma rivière. Mettreen œuvre une pédagogie de projet autourde l’étude pluridisciplinaire de l’écosystème« rivière » et impliquer l’élève dansune démarche de recherche, tel<strong>le</strong> est l’ambitionde cet outil qui permet d’associer,dans un même projet, <strong>le</strong>s établissementsd’un même bassin versant. Classeur pourl’enseignant, mal<strong>le</strong> « biologie », mal<strong>le</strong>documentation, 4 musettes. De 8 à13 ans. OCCE 03/88 27 00 42.q L’eau, sa qualité.Particulièrementsophistiquée, cettemal<strong>le</strong> pédagogique présentel’avantage de faire manipu<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s élèves. El<strong>le</strong> contient de quoipermettre <strong>le</strong>s analyses physico-chimiqueset bactériologiques de l’eau. 1991. Équiva<strong>le</strong>ntlycée. Ariena.q À l’éco<strong>le</strong> de l’eau. Cinq musettestransportab<strong>le</strong>s permettent de conduirede façon ludique 4 animations sur desthèmes liés à l’eau : approche sensoriel<strong>le</strong>(3500 FF), écosystème (5200 FF), qualitéde l’eau (7500 FF) et jeu de l’eau (4800FF). Une musette documentation, riched’éléments complémentaires, contient <strong>le</strong>superbe livre d’H. Bosco, « L’enfant etla rivière ». 1995. De 8 à 12 ans. Ariena.q Les boîtes à indices biologiques.Tout désigné pour trier <strong>le</strong>s espèces d’invertébrésprésentes dans <strong>le</strong>s cours d’eau :3 boîtes à compartiments illustrés et untab<strong>le</strong>au à doub<strong>le</strong> entrée se prêtent à l’interprétationdes résultats d’une pêche parla détermination de l’indice biologique.De 8 à 12 ans. 190 FF + 30 FF de port.Ariena – Association Régiona<strong>le</strong> pourl’Initiation à l’Environnement et à laSur <strong>le</strong> Webpédagogiques des échantillons récoltés.q http://www.ulg.ac. be/cifen/inforef/swi/aquakit.htm : Inforef proposeq Indicateurs naturels ou bioindicateurs: 23 panneaux (plus unaquarium) présentant différentestechniques d’évaluation de la qualité del’eau, de l’air et du sol, utilisées enRégion bruxelloise : macroinvertébrés,microorganismes, lichens…q Les lichens et la qualité de l’air :montage diapositives, et brochureExpositionsIllu : « La rivière m’a dit » – FRAPNA, 1996.Nature en Alsace (T : 03/88 85 11 30 –ariena@wanadoo.fr).www.educ-envir.com/arienaq La Rivière m’a dit. Coffret pourdécouvrir <strong>le</strong> cours d’eau à travers desmesures, des enquêtes, des observations.Livret sur la rivière (96p.), carnetde terrain et carnet d’enquête,accessoires de mesure simp<strong>le</strong>s, d’observationet d’appréciation de la qualitédes eaux. Fédération Rhône-Alpesde Protection de la Nature. 1996. 10-14ans. Prix : 220 FF + port.FRAPNA à Vil<strong>le</strong>urbanne – France (T :04/78 85 98 98 – F : 04/78 03 88 88 –frapnadiffusion@free.fr)q L’autre regard sur l’eau. Ce dossiervise à sensibiliser <strong>le</strong>s jeunes à la qualitédes eaux souterraines et aux ressourcesen eau de façon généra<strong>le</strong>. Outre <strong>le</strong>smesures de nitrates sur <strong>le</strong> terrain, il pro-entre autres <strong>le</strong> logiciel Aquakit (téléchargementgratuit), un logiciel didactiquede gestion d’une base de données pour lasurveillance de la qualité des eaux de sur-explicative relative à la méthoded’évaluation de la qualité de l’air et auxeffets de la pollution de l’air ambiant.Expositions bilingues. Secondaire.500 FB/semaine, 1000 FB pour un mois– VUB, Servie APNA, 2 Avenue de laPlaine, 1050 Bruxel<strong>le</strong>s (02/629 34 11)www.vub.ac.be/APNA/ICZO/Aperçu/BIO.htmlPédago


giqueq L’air c’est la vie. Pas moins de 15expériences à réaliser en classe ou à lamaison (effet de serre, smog…). Fichesbien illustrées, utilisab<strong>le</strong>s par <strong>le</strong>s enfants.Farde A5 – 15 fiches. 1995. 10-14 ans.Gratuit. WWF Belgique (02/340 09 92).q Ozone – Troposphérique et Stratosphérique.19 activités sur l’ozone debasse atmosphère et de haute altitude.De la <strong>le</strong>cture de graphiques à la constitutionde dossier de presse; de la <strong>le</strong>çond’histoire aux jeux de rô<strong>le</strong>. Une répartitionéquilibrée entre <strong>le</strong>s objectifs cognitifset de savoir-être. 39p. 1994. Dès 12ans. WWF (02/340 09 92). Prix : 350FB.q Lichens et pollution atmosphérique.À côté des informations de basesur<strong>le</strong>slichens, l’enseignant trouvera de nombreusesexpériences et observations delichens, ainsi que la description détailléeq Le sol un monde vivant à protégeret à découvrir. Ce livret guide reprendintégra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s textes et diaporamasde l’exposition du musée de la Maisonde la Forêt qui illustrent la faune et lavie du sol sans oublier <strong>le</strong>spollutions de différentstypes. La Maison de laForêt à Bon Secours(069/77 20 45).q À la recherche dela diversité édaphique.En une dizainede pages cet artic<strong>le</strong> présentede façon très structurée la biologiecomp<strong>le</strong>xe d’un sol, <strong>le</strong>s techniquesd’échantillonnage, des illustrationsq Réserve naturel<strong>le</strong> de Sclaigneaux(Seil<strong>le</strong>s) : site à vocation pédagogique,aménagé de panneaux didactiques abordantentre autres <strong>le</strong>s conséquences desUn très grand choix de documents sur<strong>le</strong> thème de la pollution atmosphérique,chimique, sonore, des eaux desurfaces, des eaux souterraines, desmers, du sol… dans <strong>le</strong> Catalogue-guideÉducation à l’environnement de laMédiathèque.VidéosL’airet adaptée selon l’âge des enfants, desméthodes utilisant <strong>le</strong>s lichens commebioindicateurs. Un dossier très comp<strong>le</strong>t,invitant à la collaboration interdisciplinaire.30 fiches. 1993. De 10 à 16 ans.FRAPNA (04/78 85 98 98). Prix 69 FF+ port.q La pollution de l’air. Expériencesd’écologie végéta<strong>le</strong>. Une introductionà la problématique des pollutions suiviede 11 expériences simp<strong>le</strong>s à faire enlaboratoire de sciences. 18p. 30FB. 1975.Éducation-Environnement(04/366 38 57).q Les lichens et la bioindication de laqualité de l’air. Ce guide technique àl’usage des professeurs du secondaire rappel<strong>le</strong>la biologie des lichens et présenteun protoco<strong>le</strong> expérimental permettantd’évaluer la qualité de l’air en SO 2 selonl’échel<strong>le</strong> Van Haluwyn-Lerond. Un guideLe sold’identification ainsi que <strong>le</strong>s espècesbioindicatrices et menacées.Enseignants.1997. Probio n o 20, pp17 -28.q Aperçu de l’écologie du sol : ouvragetrès comp<strong>le</strong>t et didactique, reprendl’étude du sol et traite des techniquesde récolte, de la systématique et de labiologie de la pédofaune en lien avecla qualité de l’humus. 128p. Secondaire.150FB. 9 Et Le sol, milieu vivant :conçu pour faciliter la détermination, cedossier donne une vue généra<strong>le</strong> de labiologie des animaux du sol de nosforêts. 21p. 1985. Secondaire. 50 FB.Centre technique de l’enseignement dela Communauté française, 2 route deactivités humaines : pluies acides, intoxicationdu sol en plomb et en zinc. Guidedidactique très comp<strong>le</strong>t pour enseignants.Visites guidées tous <strong>le</strong>s derniers Di,Et pour <strong>le</strong>s 6-9 ans, la série SOS Polluardspropose 52 dessins animés fantaisistessur <strong>le</strong>s problèmes de pollution. Livretd’accompagnement. 250 FBMédiathèque de la Communauté françaisede Belgique, 6 place de l’Amitié,1160 Bruxel<strong>le</strong>s (02/737 18 11).Quelques idéesVisites sur <strong>le</strong> terrainRéserves naturel<strong>le</strong>s de haut intérêt biologique et témoin de pollutions par <strong>le</strong>s métaux lourds.photographiquepermet l’identificationdes différentesespèces delichens foliacés etfruticu<strong>le</strong>ux. 1996. 52p. Centre Régional deDocumentation Pédagogique de l’académied’Amiens (03/22 71 41 60).q Les lichens bio-indicateurs. Lesreconnaître, évaluer la qualité de l’air.Comment effectuer une estimation finede la pollution dans une région.Bienvenu pour <strong>le</strong> débutant commepour l’amateur averti. Maniement aisé!Éd. Ulmer, 1997. 128 p. 99 FFq Quand la terre a <strong>le</strong> mal de l’air.Pour tout savoir sur <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>scauses de la pollution atmosphérique.Revue Panda n o 55, 1993. Aux frontièresBavay, 7080 Frameries (065/66 73 22).q En suivant Topi la Taupe dans <strong>le</strong>monde mystérieux du sol : plus detrente activités passant en revue <strong>le</strong> fonctionnementdu sol, <strong>le</strong>s milieux naturels,<strong>le</strong>s paysages, <strong>le</strong>s menaces, la prévention.Expériences et jeux, pour développerchez l’enfant la capacité de l’observationet de déduction. 7 à 14 ans. 37fiches. 550FB + port. 9 Un sol vivant…c’est notre affaire : des informationsdétaillées introduisent <strong>le</strong> « test de labêche » et l’observation des vers de terreen tant que bioindicateurs. Suivent desexplications sur <strong>le</strong>s dangers qui menacent<strong>le</strong> sol. 10 fiches à photocopier pourd’avril à septembre ou sur demande.Étienne Delooz, 29 rue Grandgagnage,5000 Namur (081/22 35 41).q Réserve Naturel<strong>le</strong> du Sart-Tilman– la colline de Streupas : un parcoursidéal pour appréhender un cours d’écologiesur <strong>le</strong> terrain et mettre en évidencel’adaptation des végétaux aux pressionsde l’homme. Excursions à lademande. Françoise Loret, Éducation– Environnement (04/366 38 57).Mesurons <strong>le</strong>s pollutionsSYMBIOSES n o 48 – Automne 200017


ActivitéÉvaluation de la qualité des eaux courantespar l’analyse des algues diatoméesObjectifs5 Découvrir un monde insoupçonnéde végétaux microscopiques5 Aborder la chimie des eaux, fairecomprendre <strong>le</strong> concept de bio-indicateuret la notion de spectre écologiquedécrivant <strong>le</strong>s exigences deLa récolte est très aisée et rapide (5-10 minutes). On nettoie en brossantvigoureusement uniquement<strong>le</strong>s faces supérieures de quelques pierresimmergées (surface tota<strong>le</strong> : 200 à400 cm2) dans <strong>le</strong>s zones peu profondesà courant fort. Puis on rince <strong>le</strong>s pierresavec de l’eau et on récolte dans <strong>le</strong> flaconsurmonté de l’entonnoir. On fixe immédiatementau formol (quantité nécessaire: 10 % du volume de l’échantillon)Au laboratoire, on laisse décanter (ou oncentrifuge à 3 000 tours pendant 10minutes) puis on élimine <strong>le</strong> surnageant.On reprend <strong>le</strong> dépôt dans un berlin enpyrex et on ajoute prudemment de l’acidenitrique concentré (40° Baumé) : ilse produit une oxydation de la matièrechaque espèce5 Établir, à partir de ces notions, unindice de qualité des eauxMatériel5 Une brosse à gros poils de plastique(brosse à cheveux)PrincipeLes algues sont de très bons indicateursdes pollutions. La raisonprincipa<strong>le</strong> est <strong>le</strong>ur position, en tantque végétaux, de producteurs primairesdans l’écosystème : ils sont donc directementinfluencés par la chimie del’eau, que ce soient <strong>le</strong>s éléments naturels(pH, calcium, bicarbonates, chlorures)ou <strong>le</strong>s éléments apportés parl’homme (surtout <strong>le</strong>s formes du phosphoreet de l’azote et <strong>le</strong>s chlorures). Lemoindre changement se marquera dansla composition des peup<strong>le</strong>ments de diatomées.Alors que jusqu’à présent, ona surtout prôné l’utilisation des macroinvertébrés(insectes, vers, mollusques…)Dérou<strong>le</strong>mentorganique que l’on active en plaçant,après quelques minutes, <strong>le</strong> berlin surune plaque chauffante (sous hotte ou àl’extérieur!). Quand <strong>le</strong> dégagement defumée brune d’acide nitreux cesse, <strong>le</strong>nettoyage est terminé et on laisse refroidiret décanter. On élimine <strong>le</strong> surnageantacide et on rince 2 ou 3 fois avecde l’eau distillée après décantation naturel<strong>le</strong>ou centrifugation.Reste à monter l’échantillon entre lameet lamel<strong>le</strong> dans une résine adéquate(baume de Canada ou autre). On observeau microscope avec un objectif 40xminimum, idéa<strong>le</strong>ment 100x à immersionhui<strong>le</strong>.Suivant <strong>le</strong> niveau du groupe et <strong>le</strong> tempsdisponib<strong>le</strong>, on procède à un examen de5 Flacons hermétiques de 250 ml en plastique,entonnoir en plastique de 10 cm5 Formol à 10 %5 Un laboratoire équipéPublic cib<strong>le</strong>5 À partir de 15 ans.pour estimer la qualité des eaux, <strong>le</strong>urapproche pouvant paraître plus faci<strong>le</strong>,ces derniers sont bien moins influencéspar la chimie que par la tail<strong>le</strong> dessédiments, la vitesse du courant, la disponibilitéen nourriture. La fiabilité desindices invertébrés est ainsi compromisedans de nombreux cas.comp<strong>le</strong>xité croissante :Niveau Découverte : Observationsmicroscopiques, dessins scientifiques;Niveau Botanique : Essais d’identificationdes genres avec une clé simplifiéeet illustrée ou des principa<strong>le</strong>s espècesavec une clé scientifique 1 ;Niveau Chimie : analyse de différentséléments dissous, d’origine naturel<strong>le</strong>et anthropique, calcul d’un indice dequalité ;Niveau Écologie : Calcul de l’abondancerelative de chaque espèce et d’un indicede qualité d’eau (indice de type« saprobique »), interprétation des résultats(distinction des types et niveaux depollution) 2 .Mesurons <strong>le</strong>s pollutionsDomaine d’applicationLa méthode est applicab<strong>le</strong> à tous <strong>le</strong>scours d’eau pour autant que despierres mobi<strong>le</strong>s soient accessib<strong>le</strong>s. Pour<strong>le</strong>s ruisseaux à fonds sab<strong>le</strong>ux ouvaseux, il faut poser des substrats artificielsneutres (p. ex. des plaques deverre de 5 mm d’épaisseur) pendantenviron 1 mois puis récolter <strong>le</strong> recouvrementd’algues et procéder au nettoyagede l’échantillon comme expliquéci-dessus.Cette approche écologique est encadréesur demande et adaptée à chaqueniveau (secondaire supérieur, supérieuruniversitaire ou non universitaire,guide-nature ou tout public d’adultes).El<strong>le</strong> est proposée, en un ou plusieursjours (logement sur place) à la Stationscientifique des Hautes-Fagnes. Des activitéssur <strong>le</strong>s invertébrés aquatiques sontaussi possib<strong>le</strong>s. Un poster peut êtreobtenu comme support de l’activité.Louis Lec<strong>le</strong>rcqDirecteur de la Station scientifiquedes Hautes FagnesStation Scientifique des Hautes-Fagnes,137 rue de Botrange, 4950 Robertvil<strong>le</strong>(T : 80-44 72 20 – F : 80/44 60 10)http://www.ulg.ac.be/sshf/1 Clé simplifiée des genres de diatomées, RUMEAU A. &COSTE M., 1988. – Initiation à la systématique desdiatomées d’eau douce. Bull. Fr. Pêche Piscic., 309 :1-69. Centre du Parac<strong>le</strong>t, B.P. 5, F-80440 Boves,France. Prix : 42 FF2 Indice de qualité chimique et indice saprobiquemodifié, LECLERCQ L. & MAQUET B., 1987. – Deuxnouveaux indices chimique et diatomique de qualitéd’eau courante. Application au Samson et à sesaffluents (bassin de la Meuse belge). Comparaisonavec d’autres indices chimiques, biocénotiques etdiatomiques. Inst. roy. Sc. nat. Belg., Document detravail 38 : 113 p. IRSNB, 29 rue Vautier, 1000Bruxel<strong>le</strong>s (02/627 42 34).18SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000


Professionnel d’une gestionconcertée de l’environnementet du développementdurab<strong>le</strong> : l’éco-conseil<strong>le</strong>rDepuis dix ans, l’InstitutÉco-Conseil propose uneformation de un an pour<strong>le</strong>s demandeurs d’emploiayant au minimum ungraduat ou un régendat. Formés dans <strong>le</strong>but de favoriser une gestion des questionsd’environnement et de développementdurab<strong>le</strong> qui intègre des logiques préventives,participatives et novatrices.Six mois de modu<strong>le</strong>s théoriques et sixmois de stage pratique. Se renseigner àl’IEC en ce qui concerne la session2000/2001.L’IEC propose régulièrement des activitésde formation continue aux éco-conseil<strong>le</strong>rs,conseil<strong>le</strong>rs en environnement (et autresprofessionnels de l’environnement).Institut Éco-Conseil – 7 Bd deMerckem, 5000 Namur (T : 081/74 45 46– F : 081/73 99 74 – econseil@skypro.be).http://www.eco-conseil.beGérer positivement<strong>le</strong>s conflitsL’Université de Paix quicette année fête ses 40 ans,veut permettre aux jeunes etaux personnes en contactavec eux de développer <strong>le</strong>urcapacité d’être acteur créatif et responsab<strong>le</strong>dans la société actuel<strong>le</strong>. Dans ce cadre,apprendre à gérer positivement <strong>le</strong>s conflitsdemande <strong>le</strong> développement d’attitudesconstructives, imaginatives, autonomesintégrant particulièrement <strong>le</strong>s processusd’écoute et d’affirmation de soi.Cinq axes de formation sont proposésaux adultes et jeunes. : <strong>le</strong> développementpersonnel, la prévention des conflits, lacommunication, la gestion effective desconflits et un spécial enfants.Formations ponctuel<strong>le</strong>s, interventions àla demande et attribution d’un certificaten gestion positive des conflits interpersonnels.D’Octobre à Juil<strong>le</strong>t, sessions dedeux journées de 9 h 30 à 17 h. Prix :4 200 FB. Ca<strong>le</strong>ndrier disponib<strong>le</strong> surdemande ou en consultant <strong>le</strong> site Web.Université de Paix – Christine Cuvelier,4 bd du Nord, 5000 Namur (T :081/22 61 02 – F : 081/23 18 82 – universite.de.paix@skynet.be).http://www.universitedepaix.org/formationsConseil<strong>le</strong>r en communicationpour la santé et pourl’environnementSe formerMédiation, Communication& Conseil en EnvironnementInstitut Roger GuilbertFormation Accessib<strong>le</strong> aux diplômés del’enseignement supérieur de type courtau moins. Un an <strong>le</strong> Me soir et <strong>le</strong> Sa.Débute en septembre.Marcel Gailly, Campus CERIA –Bâtiment 4c – 2 e étage, 1 av. E. Gryson,1070 Ander<strong>le</strong>cht (T : 02/5<strong>26</strong> 75 40 – F :02/5<strong>26</strong> 75 42).Centre Universitaire de Char<strong>le</strong>roi –Institut des Affaires Publiques5 Hautes Études en Gestion de l’Environnementà l’intention des agents desservices publics, des représentants d’associationsou de comités de protectionde l’environnement, des policiers,En bref quelques formations de conseil<strong>le</strong>r en environnementchefs de sécurité, mandataires, enseignants…<strong>Mo</strong>du<strong>le</strong>s thématiques (eau,air, déchets…), sur deux ans, <strong>le</strong> Maaprès-midi.5 Formation similaire pour <strong>le</strong>s demandeursd’emploi habitant <strong>le</strong> Hainaut.Temps p<strong>le</strong>in, 3 mois de cours théoriqueset 3 mois de stages. Début desdeux formations : novembre 2000.CUNIC – IAP, Sylvie Absil, 1B av.G. Michel, 6000 Char<strong>le</strong>roi (T :071/31 63 75 – F : 071/32 86 76).Cours de promotion Socia<strong>le</strong>de HesbayePost-graduat en un ou deux ans <strong>le</strong>s Lu,Me, Je soirs et <strong>le</strong> Sa matin (visites sur <strong>le</strong>Des cyc<strong>le</strong>s de formation biannuels :CAPS et ECOCOMLe Ceres organise gratuitementpour <strong>le</strong>s demandeursd’emploi des formations encommunication pour lasanté et des formations encommunication pour l’environnement.Ces formations ont pour objectif l’utilisationefficace de techniques d’informationet de communication tel<strong>le</strong>s que laréalisation de supports de communication,la maîtrise de techniques spécifiquesà la communication en groupe, à la communicationinterpersonnel<strong>le</strong>, à la communicationora<strong>le</strong>, à l’animation… dans <strong>le</strong>but de favoriser, d’améliorer voire de renforcerla promotion de la santé et/ou lapromotion de l’environnement.D’une durée de 18 semaines de cours àtemps p<strong>le</strong>in dont 5 semaines de stage pratique,ces cyc<strong>le</strong>s de formation s’organisentdeux fois par an, de février à juin etde septembre à décembre.Des formations à la carte : FICSEPour <strong>le</strong>s professionnels de l’environnementet de la santé, <strong>le</strong> CERES organisesept modu<strong>le</strong>s de formation en communication: stratégies et méthodes de communicationsocia<strong>le</strong>, communication engroupe, communication interpersonnel<strong>le</strong>,communication ora<strong>le</strong>, communicationécrite, techniques d’animation et informatiqueet communication. D’autresmodu<strong>le</strong>s peuvent éga<strong>le</strong>ment être organiséssur demande.<strong>Mo</strong>du<strong>le</strong>s de 5 à 6 jours. Prix :150 FB/heure.Centre d’Enseignement et de Rechercheen Éducation pour la Santé (CERES) –Anne Riffon, 2 rue A. Stévart, 4000Liège (T : 04/366 90 66 – F : 04/366 90 62– Anne.Riffon@ulg.ac.be).http://www.ste.fapse.ulg.ac.be/STE/Ceres/ceres.htmCommunication et médiationen environnementGrâce à son équipe pluridisciplinaire,Espace Environnement informe, sensibilise,conseil<strong>le</strong> citoyens et décideurs et favorisela concertation et la participationactive pour un développement harmonieuxet durab<strong>le</strong> du cadre de vie. Des formationsd’une demi-journée sont disponib<strong>le</strong>sà la demande. 2000 FB/hEspace Environnement – Gil<strong>le</strong>s Meus,29 rue de <strong>Mo</strong>ntigny, 6000 Char<strong>le</strong>roi (T :071/300 300 – F : 071/300 254 – espace@skynet.be).terrain). 120 heures de stages. Débute enseptembre.CPSH – Isabel<strong>le</strong> Delvaux, 1 rue deCrehen, 4280 Hannut (T :019/51 48 47 – F : 019/51 48 47).Institut Provincial Supérieurde Promotion Socia<strong>le</strong>Post-graduat.5 À Verviers : IPEPS, 3 rue de laStation, 4800 Verviers (T :087/35 36 80 – F : 087/35 15 55).5 À Seraing : IPEPS, 48 rue CollardTrouil<strong>le</strong>t, 4100 Seraing (T :04/330 72 91 – F : 04/330 72 89)http://www.prov-liege.beSYMBIOSES n o 48 – Automne 2000 19


ExpérienceDes repas durab<strong>le</strong>sp<strong>le</strong>in l’éco<strong>le</strong>À l’heure où <strong>le</strong>s Ministres de l’Enseignement et de la Santé se penchent sur la qualité des repas dans<strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s de Communauté française, un projet participatif, initié par des parents d’élèves ennovembre 1999, bat son p<strong>le</strong>in à l’éco<strong>le</strong> fondamenta<strong>le</strong> des Trois Pommiers de Court-St-Etienne.Participer n’est pas un vain motdans la petite éco<strong>le</strong> Freinet, composéede deux classes maternel<strong>le</strong>s et detrois classes primaires : chaque jour, <strong>le</strong>sparents y préparent <strong>le</strong>s collations de 10 h.et <strong>le</strong>s repas du midi col<strong>le</strong>ctifs. Préparerun repas pour 90 enfants à raison de troisou quatre fois par an, suscite cependantbien des questions : Que préparer ?Comment? Comment « bien » préparer?Céci<strong>le</strong> Hermand, gardienne d’enfants etresponsab<strong>le</strong> Alimentation au sein duconseil d’administration de l’éco<strong>le</strong> etIsabel<strong>le</strong> Graulich, médecin, voient dans<strong>le</strong> questionnement, voire l’inquiétude desparents, une opportunité de repenser fondamenta<strong>le</strong>mentet globa<strong>le</strong>ment l’assiette.El<strong>le</strong>s souhaitent préciser, un « bien » cuisinerqui ail<strong>le</strong> au-delà du simp<strong>le</strong> fait que <strong>le</strong>senfants apprécient, que c’est bon pour <strong>le</strong>ursanté ou qu’ils obtiennent une « bonnecote » de la part des autres parents.Les enfants au cœur de ladémarcheUne équipe de base se réunit pourréfléchir et réalise très vite que laquestion est plus comp<strong>le</strong>xe queprévu, tant el<strong>le</strong> touche à la santé desenfants, de la terre, des gens qui la travail<strong>le</strong>ntmais aussi à nos références, noshabitudes… Isabel<strong>le</strong> G. se tourne alors sanshésiter vers <strong>le</strong> Céréa, une association qu’el<strong>le</strong>connaît déjà bien sous son ancienneappellation « Écoumène » et qui a pourobjet de soutenir ce genre de démarches 1 .Ensemb<strong>le</strong> ils jugent fondamental pour laréussite du projet, de mettre <strong>le</strong>s enfantsau cœur de la démarche.C’est avec un sens de l’animation, un artde faire vivre <strong>le</strong>s choses et de faire passer<strong>le</strong>s émotions aux enfants, que Jean-PolBriquemont propose à chaque classe unatelier deux fois sur l’année. Les tout petitsjouent sur <strong>le</strong>s sens et <strong>le</strong> développementdes goûts. L’autre classe de maternel<strong>le</strong>,s’initie au chemin des aliments dans <strong>le</strong>corps, ce qui donnera lieu à la constructiond’une grande maquette <strong>le</strong> long delaquel<strong>le</strong>, en guise d’aliment, une pommedéva<strong>le</strong> <strong>le</strong> chemin de la digestion. Les plusgrands s’intéressent quant à eux à l’originedes aliments pour se lancer avecenthousiasme dans <strong>le</strong>s recherches personnel<strong>le</strong>stouchant aussi bien à l’histoire,la géographie, <strong>le</strong>s cultures…L’alimentation sur tous <strong>le</strong>stonset dans tous <strong>le</strong>s sensChaqueclasse développe ainsi sa spécialitéet parallè<strong>le</strong>ment aborde enclasse des questions vécues au quotidienpar <strong>le</strong>s enfants : <strong>le</strong>s al<strong>le</strong>rgies au lait,sources d’inégalité dans <strong>le</strong>s repas, sont <strong>le</strong>point de départ d’un travail de différenciationet de classement des aliments avecou sans lait… Le cas d’un parent souffrantde diabète motive <strong>le</strong>s 3 et 4 es primaires àtravail<strong>le</strong>r plutôt sur <strong>le</strong> sucre, etc. Et chaqueclasse participe à l’élaboration d’un repaspour toute l’éco<strong>le</strong>, depuis <strong>le</strong> choix desproduits jusqu’au compostage des déchets.L’une cuisine chinois, l’autre grec… Jean-Pol B. en profite pour <strong>le</strong>s faire réfléchirsur ce que l’acte de manger implique àtous <strong>le</strong>s niveaux.De <strong>le</strong>ur côté tous <strong>le</strong>s parents sont invitésà participer à des soirées-débat animéespar Daniel Cauchy. Ensemb<strong>le</strong>, ils s’ouvrentà une vision plus globa<strong>le</strong> et plus systémiquede l’assiette. Des ingrédientscomme, la culture, <strong>le</strong>s rapports nord-sud,<strong>le</strong> bio, l’hygiène, la diététique, <strong>le</strong> choix desproduits… ouvrent <strong>le</strong>s horizons. Leur souciest d’être cohérent, et d’arriver à des choixpas trop exigeants : privilégier la productionloca<strong>le</strong> par rapport au « tout bio »…concevoir des recettes qui n’excluent pascertains enfants al<strong>le</strong>rgiques… renoncer auxproduits exotiques non respectueux desconditions de travail au sud. Petit à petitils comprennent que quand il s’agit de« bien » cuisiner, au sens du Céréa, il n’ya pas que <strong>le</strong> palais qui compte!Une contagion à entretenirL’ADHÉSION DES ENFANTS est <strong>le</strong> moteur duprojet – confie Céci<strong>le</strong> H. Leur enthousiasmea des répercussions inattendues sur<strong>le</strong>s autres enfants, et sur <strong>le</strong>urs parents. C’estfou tout ce que raconte un enfant qui cuisine!Et croyez-moi, un “Houmous” raconté par uncamarade est bien plus alléchant et suscite bienplus de curiosité qu’un Houmous vendu dans<strong>le</strong> commerce. Les parents viennent à l’éco<strong>le</strong>pour chercher <strong>le</strong>s recettes, en savoir davantagesur certains plats que <strong>le</strong>s enfants ont préparés…et la bal<strong>le</strong> rebondit un peu partout. »Aujourd’hui <strong>le</strong>s répercussions du projetse font encore sentir, bien qu’une enseignante,arrivée à l’éco<strong>le</strong> cette année, a dumal à gérer l’apport massif de bonbons.Céci<strong>le</strong> H. ne se fait pas d’illusions, il s’agitd’un travail continu de sensibilisation.El<strong>le</strong> espère un jour répandre la démarchedans toutes <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s de la commune.Patricia BernaertRencontre avec Céci<strong>le</strong> HERMAND, parent d’élèveÉco<strong>le</strong> des Trois Pommiers, 63 rueHenrico, 1490 Court-St-Etienne(010/61 13 82).E-mail : philippe.hermand@compaq20SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000


Sur <strong>le</strong> terrainImmersion dans la natureC’est à l’entrée du site de la réserve naturel<strong>le</strong> de Furfooz, sur <strong>le</strong>s hauteurs de Dinant, que je rencontre<strong>le</strong> groupe pris en charge par Robert, animateur responsab<strong>le</strong> de Fouine et Nature, Centre Régionald’Initiation à l’Environnement (CRIE) de Dinant, situé dans l’ancien presbytère d’Anseremme…C’est une classe d’ados d’une éco<strong>le</strong>d’Andenne qui participe aujourd’huià la sortie nature organisée par <strong>le</strong>CRIE. À <strong>le</strong>s voir, je ne suis pas sûr, a priori,qu’ils soient motivés pour <strong>le</strong>s chosesde la nature! Attendons voir…Le cadre, tout comme <strong>le</strong> temps, est exceptionnel: à l’assaut d’une colline recouverted’une végétation calcico<strong>le</strong> – noussommes sur <strong>le</strong>s crêtes calcaires de la valléede la Lesse –, surgissent d’anciens vestigesde fortifications datant de la fin del’empire romain. Ici <strong>le</strong>s termes, là <strong>le</strong> murde soutènement des remparts de fortifications,plus loin l’enceinte d’une maisonforte, ancêtre du château fort, dominantd’une bonne centaine de mètres <strong>le</strong> litargenté de la Lesse.Pelouse calcaire, nerpruns, primevères coucou…autant de curiosités pour des jeunessans doute peu accoutumés à porter unregard curieux sur <strong>le</strong>ur environnement.Alors qu’ils sont invités à descendre unescalier sinueux dans <strong>le</strong> tréfonds d’un lacisde rochers – <strong>le</strong> trou du grand duc -, <strong>le</strong>slangues se délient : « qu’est-ce que c’était icimonsieur avant? » « Y avait-il une cascade? »« Pourquoi ça s’appel<strong>le</strong> <strong>le</strong> trou du grand duc? ».Même <strong>le</strong> prof de géo, qui est de la partie,inspiré sans doute par la beauté dusite, s’autorise à compléter son cours pardes explications géologiques. Seu<strong>le</strong> uneélève, entorse oblige, attend à la surface<strong>le</strong>s explications de ses copines : « C’étaitchouette? » « Oui la vue était géne et <strong>le</strong> guidea bégayé, c’était supercool! »Initiation sur et dans la natureExplications sur l’interface homme/environnement,repères géologiques,historiques, mélange permanentd’informations suscitent peu à peul’intérêt des jeunes. Du plateau calcaire,la vue est infiniment bel<strong>le</strong>. Nous empruntonsmaintenant un s<strong>entier</strong> étroit, raide,qui longe d’impressionnantes falaises dans<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s niche une colonie de choucas.Un escalier taillé à même la roche nousconduit au « trou qui fume ». Il s’agitd’une cavité creusée par l’érosion physiqueet chimique de l’eau dans laquel<strong>le</strong> setrouve un lac souterrain à quarante mètresde profondeur.D’autres partagentquelques œufs en chocolatVoici à présent une immense caverneentourée d’une végétationpresque luxuriante. L’humidité esttrès forte. Certains prennent des photos.Tous respirent l’odeur prenante del’alliaire que plusieurs, faute d’avoirbénéficié d’un morceau de chocolat sansdoute, se risquent à goûter. « Eh mais çagoûte l’ail ! On peut manger ces plantes ? »demande une élève assez stupéfaite. L’aildes ours, oui, <strong>le</strong> gouet maculé, omniprésent,non ! On distingue ainsi <strong>le</strong>splantes comestib<strong>le</strong>s de cel<strong>le</strong>s, très voisines,qui ne <strong>le</strong> sont pas !Passeur d’eauUne fois <strong>le</strong> casse-croûte terminé,j’attends un autre groupe en bavardantavec <strong>le</strong> passeur d’eau, unhomme visib<strong>le</strong>ment heureux d’être aucontact de la nature 7 jours sur 7. Sonembarcation est la dernière en fonctionnementen Wallonie. Une fois tout <strong>le</strong>monde à bord, c’est au moyen d’un étonnantbout de bois cranté, que <strong>le</strong> passeurhâ<strong>le</strong> l’embarcation <strong>le</strong> long d’un filind’acier qui court à travers la Meuse.Débarqués nous devons nous hisser surla crête et ça monte ferme. Plus un mot,la cha<strong>le</strong>ur étouffe et <strong>le</strong> souff<strong>le</strong> manque.Arrêt respiratoire. Arrêt curiosité, séquenceinformation : « Pourquoi trouvons-nousautant de ga<strong>le</strong>ts sous nos pieds? » demandeNadine, l’autre animatrice. La voilà partiedans une explication, ma foi trèsconvaincante, sur l’existence ici, il y a decela… très longtemps, d’un cours d’eautempétueux. Quelques mots d’explicationssur <strong>le</strong>s facteurs abiotiques de la rivière etnous voici repartis <strong>le</strong> souff<strong>le</strong> récupéré.Séquence sensation : voici une plantebizarre en forme de parasol : « qui veutgoûter? » demande notre guide. Pas question!Il s’agit d’une euphorbe dont la sève,un lait blanchâtre comme celui du latex,entraîne des convulsions…Plus loin, nous retrouvons des orchidéesmauves… Nous découvrons, parvenus surun éperon rocheux, une vue sp<strong>le</strong>ndidesur la vallée de la Haute Meuse. Tout aulong du f<strong>le</strong>uve, enchâssé dans un écrinde verdure, surgissent des aff<strong>le</strong>urementscalcaires à la verticalité parfaite. C’est iciplus loin que, pour la seconde annéeconsécutive, niche <strong>le</strong> seul coup<strong>le</strong> de fauconspè<strong>le</strong>rins de Belgique en milieu naturel.On ne sait pas s’ils ont eu une portéecette année.La journée se termine par la découvertedes ruines d’un ancien château fort quidomine un méandre de la Meuse. Desorpins rouges colonisent <strong>le</strong>s murail<strong>le</strong>s et<strong>le</strong> site est, lui aussi, de toute beauté. Ladescente s’effectue comme on peut :séquence émotion!Merci Nadine merci Robert, continuezcomme ça, même si l’avenir de Fouine &Nature est rempli d’incertitudes. Des guidescomme vous, je ne <strong>le</strong>s oublierai pas!Patrick KeldersCRIE Fouine et Nature, 1 pl. BaudouinI er , 5500 Anseremme – Dinant(T : 082/22 91 00 – F : 082/22 91 01).SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000 21


Lu et vu pour vousSouveraineté alimentaireL’affaire de tousFichier de jeux, CNCD, 2000La campagne d’éducation au développementsur la souveraineté alimentaire lancéeen 1999 par <strong>le</strong> CNCD – Opération11 11 11 veut mettre l’accent cette annéesur la nécessité d’une solidarité Nord-Sud« en vue de la suppression des inégalités et lagarantie d’une alimentation pour tous ».Un nouveau dossier pédagogique rassemb<strong>le</strong>une dizaine de jeux destinés auxjeunes à partir de 7 ans. Il a pour but de<strong>le</strong>s associer à cet effort, notamment en<strong>le</strong>s aidant à faire un lien entre <strong>le</strong> contenude <strong>le</strong>ur assiette et <strong>le</strong> reste du monde, touten jouant!Les jeux sont divers – jeu de simulation,sketch, jeu de rô<strong>le</strong>, jeu de l’oie, atelierpédagogique – à jouer <strong>le</strong> plus souvent engroupes (5, 10, 20…) accompagnés d’unanimateur/enseignant, ou quelquefois àjouer en famil<strong>le</strong>.Ce dossier est accompagné de référencesuti<strong>le</strong>s, de pistes pour agir, ainsi que duset de tab<strong>le</strong> « Le monde dans son assiette ».Il peut être obtenu gratuitement, indépendammentdu dossier, par <strong>le</strong>s animateurs,enseignants ou toutes personnesdésireuses de pratiquer des animationséducatives. Il a pour objectif d’être unpremier contact avec <strong>le</strong> thème de la souverainetéalimentaire. Ce set est insérédans ce numéro de <strong>Symbioses</strong>.CNCD, Centre National de Coopérationau Développement – Opération11 11 11, 9 Quai du Commerce, 1000Bruxel<strong>le</strong>s (T : 02/250 12 30 – F :02/250 12 63).Éco-ConsommationDossier pédagogique, éd. Région wallonne, 2000Voici une réédition, améliorée, d’un dossierpédagogique réalisé par <strong>le</strong> CentreRégional d’Initiation à l’Environnementde Mariemont, publié anciennement dansla série « l’Environnement c’est l’oxygènede la vie ». Le dossier s’adresse au dernierdegré de l’enseignement primaire etau premier degré du secondaire. Il est subdiviséen différentes thématiques : alimentation,eau, air, déchets, étiquetage,énergie, publicité… Pour chacune d’el<strong>le</strong>s,une fiche pédagogique synthétique, agrémentéede jeux, activités, actions est destinéeà l’élève. Une autre fiche s’adresseà l’enseignant, approfondissant <strong>le</strong> sujet,suggérant des méthodes de travail et despistes complémentaires.Un site Internet lié au dossier proposeune bibliographie relative aux sujets traités,des adresses d’associations et des lienshypertextes. Il prévoit des mises à jour :http ://mrw. wallonie. be/dgrne/education/dossiers_pedagogiquesD’autres rééditions de dossiers sont prévues: arbre, état de l’environnement wallon,milieu rural, milieu urbain, « éco<strong>le</strong>norma<strong>le</strong> ».Publication gratuite de la DirectionGénéra<strong>le</strong> des Ressources Naturel<strong>le</strong>s etde l’Environnement, 15 avenue Princede Liège, 5100 Jambes (081/33 50 50).N o vert : 0800/11901Citoyenneté,un guide pratiqueCentre régional d’IntégrationFoyer de Bruxel<strong>le</strong>sEn vue des é<strong>le</strong>ctions communa<strong>le</strong>s, voilàun document clair et didactique pourl’apprentissage de la démocratie à l’attentiondes enfants du troisième degré duprimaire, des adultes en formation (alphabétisation,etc.). Une introduction théorique,des fiches d’activités qui proposentun choix soup<strong>le</strong> de pistes de travail etenfin, une documentation pour servir desupport aux activités proposées. Bilingue!CrI Foyer Bruxel<strong>le</strong>s, 25 rue des Ateliers,1080 Bruxel<strong>le</strong>s (T : 02/411 74 95 – F :02/411 04 39).L’art du potager en carrésÉric PREDINE, Jean-Paul COLLAERT, éd. Les Nouveaux Jardiniers, 1999Si d’emblée ce superbe ouvrage n’a pas lavocation d’un guide pédagogique, sachezque certains enseignants ont découvertavec cette méthode – scrupu<strong>le</strong>usementdétaillée – une manière de réaliser unpotager en tous lieux, et en impliquantchaque élève. Le résultat est original,alliant plaisir de l’assiette, plaisir des yeuxet sensualité de la terre…Le potager en carrés est un potager version« mouchoir de poche » dont chaquecarré mesure 1,2 m sur 1,2 m, sur unevingtaine de centimètres de haut. En disposantun fond, il peut être installé surun balcon, une cour… à la hauteur voulue,empêchant <strong>le</strong> piétinement, <strong>le</strong>s bondsd’une bal<strong>le</strong>… A l’intérieur, 16 variétésdifférentes de plantes seront cultivéesdans des cases de 30 cm de côté. Cetteméthode, inspirée d’un jardiner américain,permet de satisfaire avec seu<strong>le</strong>ment3 à 6 grands carrés <strong>le</strong>s besoins enlégumes frais d’une famil<strong>le</strong>, selon sesgoûts et sa tail<strong>le</strong>.Divisé en 4 parties – un manuel, un ca<strong>le</strong>ndrier,un carnet de bord et un catalogue– cet ouvrage aborde tous <strong>le</strong>s aspects pratiques,<strong>le</strong> choix des espèces – légumes ouaromatiques – de manière à s’adapter auxbesoins, aux contraintes et au plaisir desjardiniers, sans oublier de multip<strong>le</strong>sconseils pour pratiquer <strong>le</strong> potager avecdes enfants, pour l’entretien lors dedéparts en vacances…Enfin, un potager à la portée de tous !Nous vous en repar<strong>le</strong>rons… Et par<strong>le</strong>z-nousen si vous tentez l’expérience!En librairie, prix indicatif : 595 FB.Dans la même col<strong>le</strong>ction : « L’art du tapisde f<strong>le</strong>urs ».22SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000


Lu et vu pour vousGuide d’aide à la constructiond’un outil didactiqued’Éducation relativeà l’Environnement (ErE)Emmanuel LEGRAND et Sylvie-Anne PIETTE(FUL), éd. Région wallonne, 1999« Pour vous qui travail<strong>le</strong>z à la sensibilisation,l’information, la formation ou l’éducationrelative à l’environnement (ErE) et qui désirez: mener à bien la construction d’un outilpédagogique tel que jeu, exposition, fichier d’activités;auto-évaluer votre projet d’outil (vousavez une impression généra<strong>le</strong>, des critères d’évaluationimplicites et vous souhaitez <strong>le</strong>s confronter,<strong>le</strong>s nuancer, <strong>le</strong>s enrichir…). Si vous vou<strong>le</strong>zaussi : trouver des idées nouvel<strong>le</strong>s ou améliorerun outil didactique; rédiger une descriptionsuffisamment complète de votre outil ou devotre projet ; évaluer des outils didactiquesconstruits par d’autres, pour <strong>le</strong>s choisir ou <strong>le</strong>saméliorer; rafraîchir votre mémoire sur l’ErE,ses objectifs, ses méthodes; consulter quelquesexemp<strong>le</strong>s. Ce document est un guide. Il se veutconcret et fonctionnel. Il conseil<strong>le</strong> mais n’imposepas une méthode de travail. Libre à vousde choisir, lors des différentes phases de constructionde votre outil, <strong>le</strong>s éléments qui vous serontuti<strong>le</strong>s! »Basé notamment sur l’interview deconcepteurs d’outils pédagogiques en ErEet <strong>le</strong>ur collaboration lors de la rédaction,ce guide fait un lien enrichissant entre<strong>le</strong>s réalités de terrain et <strong>le</strong> domaine de larecherche en ErE.Travail réalisé pour <strong>le</strong> Ministère de laRégion wallonne (DGRNE) par laFondation Universitaire Luxembourgeoise.Diffusion gratuite à la DGRNE(081/33 50 50).La Clé des BoisRecueil de fiches d’animations,Société Roya<strong>le</strong> Forestière de Belgique asbl,Forêt wallonne asbl, éd. DGRNE, 1999Après plus de 500 journées d’animationavec des enfants, Forêt wallonne et laSociété Roya<strong>le</strong> Forestière ont choisi departager <strong>le</strong>ur expérience dans l’objectif defournir des pistes pratiques de sensibilisationau milieu forestier avec de simp<strong>le</strong>snotions de base. Le dossier se présentesous forme de 18 fiches, proposant chacune<strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment type d’une activitéet <strong>le</strong>s éléments d’informations uti<strong>le</strong>s, schémas,dessins à photocopier… Comment vitun arbre?; De la graine à la scierie; Fabriqueton nid et trouve ta nourriture; Je te mange,il me mangera; Classification, détermination,enquête… sont autant de sujets pour appréhenderl’éco-système « forêt » et ses multip<strong>le</strong>srô<strong>le</strong>s.Le tout dans un classeur de bel<strong>le</strong> tenue,dont <strong>le</strong>s feuil<strong>le</strong>s volantes s’utilisent au grédes besoins sur <strong>le</strong> terrain. Cet outil estdestiné aux animateurs, enseignants, éducateurs,parents et vise <strong>le</strong>s 6 à 13 ans.Le dossier a été envoyé aux guides-nature,mouvements scouts et forestiers. Il est disponib<strong>le</strong>gratuitement à la demande desenseignants (maximum un par classe).DGRNE (081/33 50 50).❏ n o 11 : Déchets (copies 60 FB) ❏ n o 12 :Eau (80 FB) ❏ n o 13 : Classes de découverts/cartab<strong>le</strong>vert (60 FB) ❏ n o 14 :Environnement et développement (80 FB)❏ n o 15 : Milieu urbain (copies 60 FB)❏ n o 16 : Milieu rural (copies 60 FB) ❏ n o 17 :Éco-consommation (copies 60 FB) ❏ n o 18 :Découverte de la nature (copies 60 FB)❏ n o 19 : Rencontres européennes (80 FB)❏ n o 20 : Formations et métiers (copies60 FB) ❏ n o 21 : Pollution (copies 60 FB)❏ n o 22 : Eau (80 FB) ❏ n o 23 : Littoral(80 FB) ❏ n o 24 : Vélo (80 FB) ❏ n o 25 :Nature en cage (80 FB) ❏ n o <strong>26</strong> : Alimentation(80 FB) ❏ n o 27 : Publicité verte, Pub à l’éco<strong>le</strong>(80 FB) ❏ n o 28 : Énergie (80 FB) ❏ n o 29 :Art et Environnement (80 FB) ❏ n o 30 : Écotourisme(80 FB) ❏ n o 31 : Patrimoine (80 FB)❏ n o 32 : Propreté publique (80 FB) ❏ n o 33 :Internet (80 FB) ❏ n o 34 : Opération Sources(100 FB) ❏ n o 35 : Audit environnemental(100 FB) ❏ n o 36 : <strong>Mo</strong>bilité (100 FB) ❏ n o 37 :Forêt (100 FB) ❏ n o 38 : Animation (100 FB)❏ n o 39 : Agriculture et Alimentation(100 FB) ❏ n o 40 : Développement durab<strong>le</strong>(100 FB) ❏ n o 41 : Prévention des déchets(100 FB) ❏ n o 42 : Parcs et Jardins (100 FB)❏ n o 43 : Patrimoine (100 FB) ❏ n o 44 :Cadre de vie et participation (100 FB)❏ n o 45 : Environnement et Santé (100 FB)❏ n o 46 : Habitat écologique (100 FB)❏ n o 47 : Migrations (100 FB) ❏ n o 48 :Mesurons <strong>le</strong>s pollutions (100 FB).À paraître – n o 49 : Musées; n o 50 : Paysages.❏ Abonnement, 4 numéros l’an (400 FB).❏ Guide 50 outils pour l’éducation à l’environnementà l’éco<strong>le</strong> primaire (150 FB+ port).Déjà 38 thématiquesparues dans SYMBIOSES !Pour vous procurer un numéro de SYMBIOSES, un abonnement ou un guide 50outils, deux possibilités :Ú Verser directement <strong>le</strong> montant sur notre compte avec <strong>le</strong>s mentions uti<strong>le</strong>s :numéros choisis de « SYMBIOSES » et/ou « Guide 50 outils ». Pour recevoir régulièrement SYMBIOSES(trimestriel, un an) : verser 400 FB avec la mention « Cotisation SYMBIOSES ».Ú Renvoyer ce bon par courrier ou par fax en cochant <strong>le</strong>s mentions uti<strong>le</strong>set en indiquant :Nom et prénom :Fonction :Éco<strong>le</strong>/organisation :Adresse :Localité :Code postal : Téléphone :E-mail :____________________________________________________________________Je verse à ce jour la somme de FB sur notre compte du réseau IDéeJe souhaite une facture ❏ oui ❏ nonDate Signature :Compte n o 001-2124123-93La commande sera expédiée dès réception du paiement.Bon de commande éga<strong>le</strong>ment disponib<strong>le</strong> séparément au Réseau IDée, 47 rue des Deux Églises,1000 Bruxel<strong>le</strong>s (Tél. : 02/286 95 70 – Fax : 02/286 95 79 – symbioses@reseau-idee.be).Commandez SYMBIOSES depuis notre site Web : www.reseau-idee.beSYMBIOSES SYMBIOSES n o 48 n – o Automne 47 – Été 2000 23


AgendaAnimations – AteliersStages pour enfantsNature et Vélo… sur la ligne 38. Stage pour <strong>le</strong>s8-12 ans, du Lu 30/10 au Ve3/11, de 9 à 16h. 2500 FB.Centre Nature de Fayembois asb<strong>le</strong>t Éducation-Environnement asbl(04/366 38 57).Au BaluchonLégendes, pour <strong>le</strong>s 4-6 et <strong>le</strong>s 7-11ans du Lu 30/10 au Ve 3/11. Sitout se joue, pour <strong>le</strong>s 2,5-3 ans, etL’hiver… lumières, pour <strong>le</strong>s 4-6 ans,du Lu <strong>26</strong> au Ve 29/12. Animauxd’ail<strong>le</strong>urs… pour <strong>le</strong>s 4-6 ans et <strong>le</strong>s 7-11 ans, du Lu 2 au Ve 5/01/2001.Tous dans l’armoire, pour <strong>le</strong>sfamil<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> Di 19/11. Nuit, pour<strong>le</strong>s enfants, <strong>le</strong> Ve 1/12. LeBaluchon, 29 rue de <strong>Mo</strong>ntigny,6000 Char<strong>le</strong>roi (071/300 300).Ma planète idéa<strong>le</strong>Imaginer et construire son mondeidéal. Pour <strong>le</strong>s 5-8 ans et <strong>le</strong>s 9-12ans, <strong>le</strong> Di 10/12, de 9h30 à 17h, àl’Athénée F. Blum, 61 av. deRoodebeek, 1030 Bxl. 850 FB. Liguede l’Enseignement et de l’Éducationpermanente (02/511 25 87).Contes, natureet gourmandisesPour <strong>le</strong>s 6-12 ans. Du Ma <strong>26</strong> auVe 29/12, de 9 à 16h. 2 200 FB.Centre Nature de Fayembois asb<strong>le</strong>t Éducation-Environnement asbl(04/366 38 57).Récup’CréationBouger, imaginer, s’amuser, créer.Pour <strong>le</strong>s 6-12 ans, <strong>le</strong>s Me de 13h30à15h30 jusqu’au 16/5/2001 (saufcongés scolaires). 9 000 FB. Desstages auront lieu au Carnaval età Pâques. Grenier de la Maison del’Écologie, <strong>26</strong> rue Basse Marcel<strong>le</strong>,5000 Namur (081/22 76 47).Formationspour jeunes et adultesAnimateur jeunesseCertificat d’aptitude à la fonctiond’animateur de jeunesse valab<strong>le</strong> 3ans. Du Sa 28/10 au Me 1/11 etdu Ma <strong>26</strong> au Sa 30/12.Résidentiel. 7 550 FB.Cemea – Centre régionalwallon (04/253 08 40 –wallonie@cemea.be).Cuisine écologiqueAllier saveur et santé, relier plaisiret citoyenneté. Initiation à l’assietteécologique, <strong>le</strong>s Sa 28/10, 11/11 et16/12. Dès 15 ans. Le pain danstous ses états, <strong>le</strong> Sa 28/04/2001. Lacuisine des plantes sauvages, <strong>le</strong> Sa2/06/2001. Dès 10 ans. De 9h30 à17h. 1000 FB/journée. Classes deForêt de Chevetogne (083/68 72 13– classes.foret@province.namur.be).Fabriquer des jouetsApprentissage des gestes de fabrication,manipulation des matériauxde récup’. Les Ma 14, 21 et28/11 de 18 à 20h30 à la HauteEco<strong>le</strong> Fransisco Ferrer, 110 Bd.Lemonier, 1000 Bxl. Prix : 1950 FBà verser sur <strong>le</strong> cpte 000-0127664-12avec la mention « Jouets ». Liguede l’Enseignement et de l’Éducationpermanente (02/511 25 87).Les légumes d’hiverApprendre à préparer choux, potirons,courges et carottes… pourmanger « local » et « saison ». LeMa 21/11 de 19 à 22h30, à laFerme de Vévy Wéron à Wépion(Namur). 800 FB. Maison del’Écologie (081/22 76 47).Sécurité et préventionen animation naturePour toute personnneintéressée à l’animationnature.Brevet de secouristed’entreprise adapté à l’animationnature <strong>le</strong>s Lu 4, Ma 5, Me 6 et Lu18/12. 2000 FB. Formation sur lasécurité en animation nature, <strong>le</strong>Ma 19 ou <strong>le</strong> Me 20/12. 500 FB.Au CRIE d’Harchies(069/58 11 72). Inscriptions avant<strong>le</strong> 24/11 auprès des RéservesNaturel<strong>le</strong>s – RNOB (02/245 55 00– rnob.bxl@skynet.be).Gestion positive des conflitsIntroduction à la gestion desconflits : définir <strong>le</strong> conflit, identifierses réactions face au conflit,découvrir d’autres attitudes. Le w-e du 8 et 9/12. 3800 FB à versersur <strong>le</strong> cpte n o 001-0419703-60 avecla réf. 2056. Université de Paix, 4Bd. du Nord, 5000 Namur(081/22 61 02 – universite.de.paix@skynet.be).Pédagogie du projetPédagogie par <strong>le</strong> projet : un outilde développement. I re partie :expérimentation d’une méthodologie– II e partie : conception d’unprojet pédagogique. Formationcontinuée, du Ve 19 au Di 21/01et du Ve 2 au Di 4/02/2001.Résidentiel. 4200 FB. Centre d’entraînementaux Méthodes d’Éducationactive – Centre régionalwallon et de Liège (04/253 08 40– wallonie@cemea.be)CERESJournée « Portes ouvertes » duCentre d’Enseignement et de laRecherche en Éducationpour laSanté, <strong>le</strong> mercredi21/12 à 14h.Ceres, 2 rue A.Stévart, 4000 Liège(04/366 90 66).Activités en famil<strong>le</strong>Gestion de Réserves Naturel<strong>le</strong>sRéserve des Vallées de l’Est, <strong>le</strong> Di5/11. L’étang de Virel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> Di5/11. Parc Naturel des Plaines del’Escaut, <strong>le</strong> Je 9/11. Programmedisponib<strong>le</strong> aux Réserves Naturel<strong>le</strong>s– RNOB (02/245 55 00 – rnob.bxl@skynet.be).Un dimanche à la fermePréparer l’hivernage des oiseauxde nos régions. Le Di 5/11 auFagotin asbl, Ferme d’Animation,10 Roua, 4987 Stoumont (T/F :080/78 63 46).Séance Cigogne noireEn avant première, la projectiondu film de G. Jadoul et Ph. Caro.Présentation du livre de G. Jadoul.Le 7/11 à 19h30 à l’Institut deZoologie, 22 quai van Beneden àLiège (125 FB) et <strong>le</strong> 14/11 à 20h àl’Hôtel communal de Woluwé-St-Lambert, 2 av. P. Hymans à Bxl(150 FB). Aves (04/222 20 25).Week-end natureExpos diverses, promenades guidées,démonstration de compostage,animations nature, s<strong>entier</strong>didactique, jeux thématiques, bricolages…Du Lu20 au Di<strong>26</strong>/11 à laFerme desCastors, 16-18 rue Faubourg,6250Aiseau-Pres<strong>le</strong>s(071/76 03 22).Animationsscolaires gratuitesdu Luau Ve, journéetout public <strong>le</strong> Di.Jardin des oiseauxDonner aux oiseaux de quoi semettre sous <strong>le</strong> bec pendant l’hiver,tel<strong>le</strong> est l’idée des RNOB, qui<strong>le</strong> Di <strong>26</strong>/11, offrira gratuitementprès de 600 mangeoires accompagnésd’un dépliant d’informationset de conseils. De 10h30 à15h30, au parc de Scherdemael àAnder<strong>le</strong>cht (Bruxel<strong>le</strong>s). RéservesNaturel<strong>le</strong>s RNOB – BénédicteCharlier (02/245 55 00 – rnob.bxl@skynet.be).Fête de l’arbreAssociations, expos, distributiongratuite de plants, ateliers pourenfants… Le Di <strong>26</strong>/11. Spécialéco<strong>le</strong>s du Lu 27 au Me 29/11.Sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte à Andenne.Mieux Vivre asbl, Mr Abraham(085/82 61 66).Balades – ExcursionsObserver <strong>le</strong>s oiseauxMarais d’Harchies, <strong>le</strong> Sa 4/11(069/58 11 72). Jambes, <strong>le</strong> Di 5/11(081/30 02 18). Plateaux desHoulpaix, <strong>le</strong> Sa 11/11(04/362 25 67). Programme desexcursions disponib<strong>le</strong> chez Aves(04/222 20 25).Journées pédestresLa forêt de St-Amand-<strong>le</strong>s-Eaux, <strong>le</strong>Di 5/11. La vallée de la Samme, <strong>le</strong>Di 19/11. Balade condruzienne,<strong>le</strong> Di 19/11. Binche et sa région,<strong>le</strong> Di <strong>26</strong>/11. Ega<strong>le</strong>ment des séjourspédestres et des journées nature.Programme disponib<strong>le</strong> auprès desAccompagnateurs de l’Ardenne,2 rue Ste-barbe, 7000 <strong>Mo</strong>ns.Les Amis de la FagneExcursions à but didactique, travauxde gestion… Programmed’activités à consulter sur <strong>le</strong> Web :http://home2.planetinternet.be/jean17/af/af.htmExpositionsJardins de plumesExpo interactive sur <strong>le</strong>soiseaux des parcs et jardins.Espaces Découverte,Espace Vidéo,Espace Jardins. Sept/Oct/Nov de 12 à 18h. 1 er étage de laFerme de Dry Hamptay à Han.Réserves Naturel<strong>le</strong>s – RNOB(02/245 55 00).Les plantes médicina<strong>le</strong>sJusqu’au 30/06/2001 à l’Observatoiredu <strong>Mo</strong>nde des Plantes,Université de Liège, Sart TilmanB77, 4000 Liège (04/366 42 70 –OMP@ULg.ac.be). Prix de groupeétudiant : 75 FB – Visite guidée: 1200 FB – Gratuit pour <strong>le</strong>senseignants.L’éco-consommationsur tous <strong>le</strong>s tonsCinq panneaux didactiques sousforme de posters. Carnet pédagogiqueavec activités, jeux etenquêtes. Gratuit. Service de documentationde la DGRNE(081/33 51 49). www.ecoconso.org/Conférences – ColloquesSéminairesÉducation àla consommation responsab<strong>le</strong>Le Me 22/11 dès 10h à l’IrSnB,29 rue Vautier, 1000 Bxl. UAE –Walter Hecq (02/650 33 77 –whecq@ulb.ac.be).Aves 2000Journée d’Étude <strong>le</strong> Di <strong>26</strong>/11 auxFacultés UniversitairesNotre-Damede la Paix àNamur. Douzeinterventions auxthèmes variés :atlas des oiseauxnicheurs, migrationsd’automneen Famenne…Aves asbl (04/222 20 25 –avescoa@infonie.be).RencontresForums – SalonsGestion de conflitsGestion de conflits et médiationdans <strong>le</strong> quotidien des jeunes.Forum international, au Centreculturel Marcel Hicter (LaMarlagne) à Namur, du Di 29/10au Sa 4/11. Université de Paix(081/22 61 02).Forumd’outils pédagogiques de l’ErEPour enseignants, normaliens, formateurs,animateurs, parents, écoconseil<strong>le</strong>rs.Dossiers pédagogiques,jeux, vidéos, CD-rom… Rencontreavec une trentaine d’associationsactives dans larégion de Liège.Stands et ateliers. LeMe 8/11 à la Hal<strong>le</strong>du Nord, en face dela Cité administrative à Liège.Entrée gratuite. Éco<strong>le</strong>s norma<strong>le</strong>ssur réservation. Réseau IDée (T :02/286 95 70 – F : 02/286 95 79).Premier Forumde l’Économie socia<strong>le</strong>Finalité de profit, économie socia<strong>le</strong>et initiative publique : vers uneéconomie résolument pluriel<strong>le</strong>.Entre autres : l’agriculture biologique,<strong>le</strong> recyclage et la réutilisation,<strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong>,l’écofiscalité. Le Je 9/11 àBruxel<strong>le</strong>s. Programme disponib<strong>le</strong>sur www.alter.be/workshop.html24SYMBIOSES n o 48 – Automne 2000

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