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Matière à réflexionqualité de l’air en Belgiquehose d’imposé mais comme une nécessitéla communication. Cette méthodologiepermet, à notre sens, de promouvoir, auniveau de la mémorisation, l’image d’unetructure plutôt qu’un nom sous lequel neepose aucune réalité.Pour l’identification des lichens nous nesommes pas partisans de clé « préfabriquée ».Notre méthodologie repose essentiellementsur l’observation et sur une compétence spécifique: trier, classer.Les élèves structurent leurs nouvellesconnaissances, ils sont amenés à trier, enles manipulant, la douzaine de lichens nécessaireà notre méthode de bioindication.L’usage du vocabulaire scientifique prendsa réelle valeur, il permet l’expression et lacompréhension générale des critères et descaractéristiques nécessaires au tri et au classementdes lichens.L’utilisation d’une carte sur le terrain etdans le cadre d’un projet n’est pas chosecourante dans l’enseignement traditionnel.La carte devient l’outil indispensableà l’accomplissement d’une mission d’explorationmais aussi le support grâceauquel on peut communiquer les résultatsde son enquête.Durant le travail, le respect des consignesest essentiel à la validité des résultats. Il s’agitbien là d’un savoir-faire nécessaire à la miseen œuvre d’une démarche scientifique :adopter une procédure expérimentale.ressionmme point de départ auct avec le sujet;niveau de représentaorrigerou améliorer.préparatoire à la phase de terrainen?obens,phys.seSynthèseet cartographie des résultatsRassembler et organiser les résultats pour :les analyserionhèsesues par la récolrla recherchescientifique).Pourquoi les lichenssont-ils de bons bioindicateurs?hypothèsese des pollutionsmplexe en proposant unnfluencer une situationles communiquerTravail de terrain :exercer des compétences à l’airlibreTravail en groupe et savoir-faire transversauxou spécifiques sont au menu, deuxpoints méritent néanmoins d’être détaillés.Comment identifier leslichens bioindicateurs?Découvrir la diversitéet les particularités deslichens par la pratiquede savoir-faire.Utiliser l’outilinformatique(Internet) pour :5 participer à un travail collectif;5 communiquer des informationsrechercher desinformations.Phase d’engagementS’engager dans le sens que L. Sauvé lui donne :« avant de tenter de résoudre des problèmes environnementauxà l’échelle planétaire, favorisons les petits gestes qui ontun sens pour nos jeunes et qu’ils peuvent poser dans leurpropre milieu ».Analyse des résultats :démarche scientifique et ErEPourquoi telle zone est-elle très polluée ?Comment expliquer une grande qualité del’air dans la région?Nos élèves sont invités à rechercher desindices susceptibles d’influencer la situationqu’ils ont concrètement découverte. Cesindices servent également à élaborer l’uneou l’autre hypothèse, véritable piste deréflexion. L’imagination et la créativité desélèves peuvent s’exprimer à ce moment.Suivant la logique de la démarche scientifique,les élèves investiguent les pistes retenues.La recherche expérimentale étant impossibledans le cadre de ce projet, on se tourne versla récolte des informations par la recherchedocumentaire (toujours un savoir-faire debase)À côté des sources classiques de documentation,notre projet Internet prend toute sadimension. On peut consulter, via notresite, les travaux réalisés par les autres équipes.On peut donc rechercher des situations analoguesà la nôtre (le passage d’une autoroutepar exemple). Cette simple consultationpermet déjà de confirmer ou d’infirmer lapiste retenue.Ne craignons pas de ne pas savoir, l’environnementest un champ de connaissancesrelativement nouveau.Pour un jeune scientifique l’essentiel n’estilpas d’apprendre à se poser des questions?Et nous, éducateurs, de leur fournir des techniquesleur permettant de les élucider?Alain DelporteLa Roseraie, 58 Bd Léopold III, 7600Péruwelz (069/77 19 35).http://users.skynet.be/laroseraie/lichens/iMesurons les pollutionsSYMBIOSES n o 48 – Automne 2000 13