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Masse solide du rein de l'adulte : démarche diagnostique

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<strong>Masse</strong> <strong>soli<strong>de</strong></strong> <strong>du</strong> <strong>rein</strong> <strong>de</strong>l’a<strong>du</strong>lte : démarche d<strong>diagnostique</strong>D. EISS, S. POIREE,E. DEKEYSER, S. MERRAN, JM. CORREAS, O. HELENONService <strong>de</strong> Radiologie A<strong>du</strong>ltes,Hôpital Necker - Enfants Mala<strong>de</strong>s, Paris.


Intro<strong>du</strong>ction Nous proposons une classification pratique <strong>de</strong>smasses <strong>soli<strong>de</strong></strong>s <strong>du</strong> <strong>rein</strong> <strong>de</strong> l’a<strong>du</strong>lte afin d’i<strong>de</strong>ntifier les pseudomasses (non tumorales) <strong>de</strong> poser le diagnostic <strong>de</strong> tumeurs typiquementmalignes ou bénignes <strong>de</strong> poser l’indication <strong>de</strong> biopsies permettant d’éviterune chirurgie dans le cas <strong>de</strong> lésions bénignes maisindéterminées en imagerie <strong>de</strong> poser l’indication <strong>de</strong> biopsies dans le cas <strong>de</strong>lésions malignes nécessitant un traitementspécifique


• Nous proposons une classification pratique, en 4 types,<strong>de</strong>s masses <strong>soli<strong>de</strong></strong>s <strong>du</strong> <strong>rein</strong>.• S’inspirant <strong>de</strong> la classification <strong>de</strong>s masses kystiques <strong>du</strong><strong>rein</strong> <strong>de</strong> M. BosniakIIIIIFIIIIVClassification <strong>de</strong>s masses kystiques <strong>du</strong> <strong>rein</strong> <strong>de</strong> M. Bosniak


Proposition <strong>de</strong> classification<strong>de</strong>s masses <strong>soli<strong>de</strong></strong>s <strong>du</strong> <strong>rein</strong>Pseudotumeurs = Type 1Tumeurs typiquement bénignes b= Type 2Tumeurs indéterminterminées es = Type 3Carcinome à cellules rénales rtypique = Type 4


Type 1Les pseudotumeurs


Type 1 : Les pseudotumeurs Images pseudo-tumorales mimant uneauthentique tumeur Lésions constituées <strong>de</strong> tissu rénal normal oubénin Classement en plusieurs catégories Anomalie développement Infection Lésion granulomateuse


Type 1 : Les pseudotumeursAnomalies <strong>de</strong> développementd Hypertrophie d’une colonne <strong>de</strong> Bertin(dysmorphie inter lobaire) Dysmorphie lobaire ou lobe jonctionnel Hypertrophie rénale compensatrice localiséeNe nécessitent ni traitement, ni surveillance


Type 1 : Les pseudotumeursAnomalies <strong>de</strong> développementd Hypertrophie d’une colonne <strong>de</strong> Bertin(dysmorphie inter lobaire)• Hypertrophie <strong>du</strong> cortex entre 2 pyrami<strong>de</strong>set se projetant vers le sinus• Aspect d’encoche ou d’effet <strong>de</strong> massesur le sinus ou les calices


Hypertrophie d’une colonne <strong>de</strong> Bertin• Échographie : isoéchogène au cortex• TDM avec injection, rehaussement i<strong>de</strong>ntiqueau cortex, observé à tous les temps• Pas <strong>de</strong> modification anatomiquevasculaire


Type 1 : Les pseudotumeursAnomalies <strong>de</strong> développementd Dysmorphie lobaire ou lobe jonctionnel Hypertrophie rénale (compensatrice) localisée• Composé <strong>de</strong> parenchyme rénal normal etfonctionnel• TDM : <strong>de</strong>nsité et prise <strong>de</strong> contraste i<strong>de</strong>ntiquesà tous les temps par rapport au parenchymerénal sain• Remarque : dans l’hypertrophie compensatrice localisée, onobserve fréquemment <strong>de</strong>s zones séquellaires <strong>de</strong> néphritedonnant un aspect dysharmonieux au <strong>rein</strong>


Hypertrophie rénale localisée• Densité spontanée et prise <strong>de</strong> contraste i<strong>de</strong>ntique àtous les temps par rapport au parenchyme rénal sain(cortex et mé<strong>du</strong>llaire) (→)• Kyste simple associé (→)


Type 1 : Les pseudotumeursInfectionPyélonéphrite focale pseudo-tumoralePyélonéphrite focale abcédéePyélonéphrite xanthogranulomateusesegmentaire


Type 1 : Les pseudotumeursInfection Pyélonéphrite focale pseudo-tumorale Contexte clinique Signes <strong>de</strong> pyélonéphrite associés


Type 1 : Les pseudotumeursInfection Pyélonéphrite focale abcédée Contexte clinique Rehaussement progressif <strong>de</strong> la pseudo-masse Signes <strong>de</strong> pyélonéphrite associés


Type 1 : Les pseudotumeursInfection Pyélonéphrite xanthogranulomateusesegmentaire Contexte clinique ± obstacle (calcul) ± collection périrénale


Type 2Tumeurs typiquement bénignes b


Type 2 - Les tumeurs rénales rbénignes: bl’angiomyolipome Tumeur bénigne 3 composants :- Graisse-Vasculaire- Muscle Prévalence : 0,3% dans la population générale Multiple : Sclérose tubéreuse <strong>de</strong> Bourneville Ratio H/F : 1/4


AngiomyolipomeEchographie : Echogénicité marquée(≥ sinus rénal) Suggestive, pas <strong>diagnostique</strong> Pas <strong>de</strong> corrélation avec le tissugraisseuxDeux no<strong>du</strong>les hyperéchogènes correspondant l’un à un AML sanscomposante graisseuse ()et l’autre un AML à composante graisseuse exclusive ()


AngiomyolipomeEchographie :!Une masse hyperéchogène <strong>du</strong> <strong>rein</strong> n’est pasforcément un angiomyolipomeNo<strong>du</strong>le hyperéchogène correspondant à un carcinome rénalExploration par scanner systématique <strong>de</strong>vanttoute masse hyperéchogène <strong>du</strong> <strong>rein</strong>


AngiomyolipomeScanner Graisse dans la tumeur Densité ≤ -20 UH Coupes fines Sans injection ROI adaptée (Zoom) Absence <strong>de</strong> calcification


!Angiomyolipome = présence <strong>de</strong> graissemacroscopique + pas <strong>de</strong> calcificationCas exceptionnel d’un angiomyolipome associé à unecalcification. Le traitement chirurgical est recommandé.Renal angiomyolipoma with calcification: CT–pathology correlation. S Merran & coll, British Journal of Radiology (2004) 77, 782-783


Angiomyolipome Sans FS Avec FSIRM : Intérêt <strong>de</strong>s séquences enpondération T1 sans injectionsans et avec saturation <strong>de</strong>la graisse (FS) Hypersignal T1 avec chute <strong>du</strong>signal en saturation <strong>de</strong>graisse-25 UH


Remarque•Pas d’intérêt <strong>de</strong>s séquences en opposition <strong>de</strong> phasedans le diagnostic <strong>de</strong>s AML à composante graisseuse macroscopique•Car la chute <strong>de</strong> signal a été observée dans certains cancersIn PhaseOut of PhaseCet exemple montre une chute <strong>du</strong> signalen opposition <strong>de</strong> phase d’un AML dont la composante graisseusea bien été i<strong>de</strong>ntifiée sur le scanner-25 UH


Risque hémorragique Dépendant <strong>de</strong> : vascularisation+++ Présence d’anévrisme Nombre et taille <strong>de</strong> la tumeur (> 4 cm) AML < 4cm : surveillance Une échographie annuelle Un scanner en cas <strong>de</strong> modification AML ≥ 4 cm : traitement Embolisation sélective Chirurgie partielleVolumineux anévrismedans le cadre d’une sclérosetubéreuse <strong>de</strong> BournevilleRenal Angiomyolipoma: relationships between tumor size, aneurysm formation, and rupture.Koichiro Y, Naoshi T Radiology 2002 225: 78-82.


Complication hémorragique d’un AML <strong>du</strong> <strong>rein</strong> gauche.Hématome rétropéritonéal ( )Noter la présence d’un pseudo anévrisme () qui nécessite une prise en charge urgente.


Type 3Tumeurs indéterminterminées es


Type 3 : Tumeurs indéterminterminéeses Nous proposons une revue non exhaustive <strong>de</strong>sprincipales tumeurs rénales indéterminées dont lasémiologie est en faveur d’une tumeur bénigne. Ces lésions nécessitent une confirmation par biopsierénale. Nous évoquerons dans un second temps les autreslésions indéterminées pour lesquelles la biopsie rénalerevêt un intérêt.


Type 3 : Tumeurs indéterminterminées esMicrolésions indéterminterminéesesLes no<strong>du</strong>les dont la taille est inférieure à 7-8 mm ne sontgénéralement pas caractérisables en TDM. Ceci s’expliquepar <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> volume partiel qui altère les mesures <strong>de</strong><strong>de</strong>nsité contaminées par la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> tissu rénal saincontigu à la lésion. Il faut donc distinguer <strong>de</strong>ux cas :Microkystes confirmés par l’IRM• Population générale = trèsprobablement un microkyste stopTDM• Population à risque = indéterminée IRM T2IRM T2 FS


Type 3 : Tumeurs in<strong>de</strong>terminéesesOncocytome rénal Tumeur bénigne traitée comme un carcinome rénal <strong>de</strong> tailleéquivalente. Jusqu’à 10 % <strong>de</strong>s tumeurs <strong>soli<strong>de</strong></strong>s <strong>du</strong> <strong>rein</strong> Formes multifocales, synchrones ou non, dans 5 à 10% <strong>de</strong>s cas («oncocytomatose ») Pas <strong>de</strong> remaniements nécrotico-hémorragiques Calcifications très rares Cicatrice fibro-hyaline (35 à 55%; 60% si >3cm) Remaniements œdémateux et myxoï<strong>de</strong>s très caractéristiques <strong>du</strong>stroma Principal diagnostic différentiel en histologie : carcinome à celluleschromophobes


Adénome oncocytaire ≥ 3cm en TDM Plage hypo<strong>de</strong>nse par rapport au reste <strong>du</strong> tissu tumoral (tempsnéphrographique tubulaire) Homogénéité <strong>du</strong> tissu « péri-cicatriciel » Forme stellaire ou polygonale Cicatrice excentrée ou non• Absence <strong>de</strong> calcification dans la tumeur, hémorragie ou signes <strong>de</strong>malignité (extension)


GRAND ONCOCYTOME TYPIQUE (TDM)La cicatrice visualisée en TDMcorrespond à une cicatricefibreuse en histologie.


Cancers avec « cicatrice »Noter la présence <strong>de</strong> nécrose à distance <strong>de</strong> lazone centrale hypo<strong>de</strong>nse (cercles rouges) et laprésence d’une calcification ( ).Ces <strong>de</strong>ux signes ne permettent pas <strong>de</strong> poser lediagnostic d’oncocytome rénal.


Adénome oncocytaire ≥ 3cm en IRM• Tumeur bien limitée, non infiltrante• Cicatrise fibreuse en hyposignal (T1) et hypersignal (T2)par rapport au reste <strong>du</strong> tissu tumoral• Tumeur vascularisée, homogénéité <strong>du</strong> tissu péri-cicatriciel• Absence <strong>de</strong> signes <strong>de</strong> malignité (adénopathie, pédiculevasculaire)


T2T1 dynamiquePatient <strong>de</strong> 60 ans ayant un <strong>rein</strong> uniquedroit. L’IRM montre une cicatrice et untissu peri cicatriciel homogène.Le remplissage tardif <strong>de</strong> la cicatricen’est pas spécifique puisque celui-ci sevoit également dans <strong>de</strong>s cancers avecnécrose ischémique centrale (cfdiapositive suivante).Le patient a été biopsié. Le diagnosticd’oncocytome a été confirmé. Il a étédécidé <strong>de</strong> le surveiller.1h


30’’3’5’30’Le remplissage tardif <strong>de</strong> la cicatrice <strong>de</strong> l’oncocytome n’est pas spécifique .Il est ici présent dansun cancer avec nécrose ischémique centrale (carcinome à cellules claires).


Adénome oncocytaire < 3cm en TDM etIRM• Tumeur bien limitée.• Homogène en hyposignal (T1) et hypersignal (T2) si pas<strong>de</strong> cicatrice• Tumeur vascularisée, homogène.• Absence <strong>de</strong> signes <strong>de</strong> malignité (adénopathie, pédicule vasculaire)• Intérêt <strong>du</strong> diagnostic plus limité.


PETIT OR HOMOGENE (TDM et IRM)Petit OR homogène, hypervasculaire en hypersignal T2,<strong>du</strong> au stroma oedémateux


Notre expérience récenteDeux cas d’oncocytomes biopsiés, d’aspect typique en imagerie.


Type 3 : AML sans graisse macroscopique4 % <strong>de</strong>s AMLComposantes vasculaires et musculairesTDM non contributiveDg différentiel : carcinome conventionnelContexte d’AML : Sclérose tubéreuse <strong>de</strong> Bourneville (STB)No<strong>du</strong>le hypoéchogène,homogène en TDM dans lecadre d’une STB.La biopsie réalisée aconfirmé le Dg d’AML sanscontingent graisseux.


In:T:588R:687Out:T:290R:670In<strong>de</strong>x:51%Ratio:-49%Histo:AMLIn:T:310R:410Out:T:305R:398In<strong>de</strong>x:2%Ratio:1%Histo:CCCAngiomyolipome sans graisse macroscopique•Etu<strong>de</strong> prospective•Double aveugle•Quantitative•Pas <strong>de</strong> volume partiel (12 mm)In<strong>de</strong>x d’intensité <strong>de</strong> signal et ratio signaltumeur / rate sur les séquences <strong>de</strong>déplacement chimique.Chute <strong>de</strong> signal <strong>de</strong>certains cancers (cerclerouge)Intérêt <strong>de</strong> la biopsieIS In<strong>de</strong>x > 25%Se : 96% Sp : 93%VPP : 93% VPN : 96%T/R ratio < -32%Se : 88% Sp : 97%VPP : 96% VPN : 90%Renal angiomyolipoma with minimal fat: differentiationfrom other neoplasms at double-echo chemical shift FLASH MR imaging.Kim JK, Radiology 2006.


Clichés Pr N. GrenierExemple d’un carcinome à cellules claires dont le signal chute en opposition <strong>de</strong> phase.!La chute <strong>de</strong> signal en opposition <strong>de</strong> phase ne permet pas d’exclureun éventuel cancer.Il est donc nécessaire <strong>de</strong> réaliser une biopsie pour confirmer le dgd’AML pauvre en graisse.


-25UH<strong>Masse</strong> rénale polaire supérieuregauche chez une patienteporteuse d’AML typiques. Chute<strong>du</strong> signal en opposition <strong>de</strong> phaseen faveur <strong>du</strong> dg d’AML pauvre engraisse, confirmé par biopsierénale dans un second temps.


Type 3 : Tumeurs multiples <strong>du</strong> <strong>rein</strong>En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s angiomyolipomes multiples et bilatéraux et <strong>de</strong> la maladie <strong>de</strong>Von Hippel Lindau, les tumeurs primitives ou secondaires multiples sont <strong>de</strong>diagnostic difficile sur les simples données <strong>de</strong> l’imagerie. Certains critèrespermettent néanmoins <strong>de</strong> suspecter certaines lésions primitives. C’est le cas<strong>de</strong>s formes multiples <strong>de</strong> carcinomes à cellules rénales associant souvent unetumeur principale d’aspect caractéristique à <strong>de</strong>s tumeurs satellites etcontrolatérales <strong>de</strong> petite taille <strong>de</strong> siège sous capsulaire.Les oncocytomes multiples sont plus rares mais non exceptionnels ; ils serontsuspectés sur les mêmes critères que ceux utilisés dans le cas d’une tumeurunique <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille.L’atteinte rénale lymphomateuse se tra<strong>du</strong>it le plus souvent par <strong>de</strong>s no<strong>du</strong>lesmultiples bilatéraux, hypoéchogènes et peu vascularisés, augmentant la taille<strong>de</strong>s <strong>rein</strong>s en déformant la capsule. Seront parfois associés une infiltration <strong>du</strong>péri<strong>rein</strong> et la présence d’adénomégalies lombo-aortiques.Une fois encore, c’est la biopsie rénale qui permettra d’appréhen<strong>de</strong>r lacon<strong>du</strong>ite à tenir <strong>de</strong>vant la découverte <strong>de</strong> tumeurs multiples bilatérales.


Type 3 : Lymphome rénalr3 cas <strong>de</strong> lymphomes <strong>du</strong> <strong>rein</strong>. Noter lapossible hétérogeneité <strong>de</strong>s lésions quipeuvent apparaître nécrotiques (flèche).La biopsie est ici essentielle pouradapter le traitement médical.


Type 3 : Carcinome tubulopapillaireMeilleur pronostic que le CCC(survie à 5 ans : 90%)Faible vascularisation en TDMRehaussement sensibilisé par lesséquences dynamiques en IRMCaractère hypointense en T2multipleVi<strong>de</strong>o; T2.Forme familiale <strong>de</strong> CTPmultiple.


Type 3 : Oncocytomes – Carcinomeschromophobes multiplesSyndrome <strong>de</strong> Birt-Hogg-Dube.Maladie autosomique dominante rare avec atteintecutanée, pneumothorax spontanés et néoplasiesrénales d’histologie variable : Oncocytomes,carcinomes à cellules claires, carcinome à celluleschromophobes et carcinomes tubulopapillaires.


Cas rare : Hémangiomes HmultiplesPlusieurs hémangiomes chez un patient <strong>de</strong> 35 ans suivi pour un Lupus. La tumorerctomie <strong>de</strong>la plus volumineuse lésion a permis <strong>de</strong> faire le diagnostic <strong>de</strong> cette entité rare.


Type 3 : Cas particulier <strong>de</strong> l’ l a<strong>du</strong>lteJeuneDeux volumineuses tumeurs chez <strong>de</strong>ux jeunes a<strong>du</strong>ltes (19 et 30 ans).Les biopsies réalisées permettent <strong>de</strong> faire le dg <strong>de</strong> néphroblastome <strong>de</strong> l’a<strong>du</strong>lte.La CAT thérapeutique s’en trouve modifiée (chimiothérapie néoadjuvante).


Type 4Le carcinome à cellules rénales(conventionnel) typique


Type 4 : Carcinome rénal rconventionnel Terrain 60-65ans, ratio H/F : 2/1 80% <strong>de</strong>s carcinomes rénaux <strong>Masse</strong>s bien limitées (encapsulées) De petite taille : homogène > 4 cm : hétérogène (kystisation, nécrose) ± infiltration périrénale et signes d’extension


Type 4 : Carcinome rénal rconventionnelSémiologie TDM caractéristiqueristique Gran<strong>de</strong> taille (≥ 4 cm) Hétérogène Composante tissulaire richement vascularisée (>100 UH autemps corticome<strong>du</strong>llaire / Se : 98.3 % Sp 92 % *) Composante kystique nécrotico-hémorragique Bien limité Calcification intra-tumorale (30%) Envahissement veine rénale (23%) et veine cave inférieure (7%)* Differentiation of Renal Clear Cell Carcinoma and Renal Papillary Carcinoma Using Quantitative CT Enhancement ParametersAndrea J. Ruppert-Kohlmayr . AJR 2004.


Type 4 : Carcinome rénal rconventionnelSémiologie TDM caractéristiqueristique!<strong>Masse</strong> <strong>soli<strong>de</strong></strong> + calcification(s) intra-tumorale(s)=Carcinome jusqu’à preuve <strong>du</strong> contraire


Type 4 : Carcinome rénal rconventionnelSémiologie TDM <strong>Masse</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille, hétérogène Bien limitée (encapsulée)


Type 4 : Carcinome rénal rconventionnelSémiologie TDM Envahissement veineux Veine rénale (→) Veine cave inférieure (→)


Place <strong>de</strong> la biopsie


Technique 152 biopsies 18 G (76 par TDM; 76 par écho) ≥ 50 000 plaquettes INR ≤ 1.5 Anesthésie locale Aiguille 18 G Jusqu’à 4 fragments par tumeur 1.3% d’hématomes post biopsiques 0.7% (1 patient) : hémorragie rétro péritonéal surpseudoanevrismeRenal Mass Core Biopsy: Accuracy and Impact on Clinical ManagementKatherine E. Maturen & coll, AJR 2007


Résultats (1/2)4%40%56%CancersBéninsIndéterminésSe 97.7%, Sp 100% dans la détection<strong>de</strong>s cancers <strong>du</strong> <strong>rein</strong>Renal Mass Core Biopsy: Accuracy and Impact on Clinical ManagementKatherine E. Maturen & coll, AJR 2007


Résultats (2/2) : impact sur la prise enchargeImpact chez92/152 (60.5%) patients: Impact sur la prise en chargeRenal Mass Core Biopsy: Accuracy and Impact on Clinical ManagementKatherine E. Maturen & coll, AJR 2007


Conclusion (1/2) Nous proposons une démarche <strong>diagnostique</strong>pratique <strong>de</strong>vant une masse <strong>soli<strong>de</strong></strong> <strong>du</strong> <strong>rein</strong> <strong>de</strong>l’a<strong>du</strong>lte sous la forme d’un algorithme inspiré <strong>de</strong>la classification <strong>de</strong>s kystes <strong>du</strong> <strong>rein</strong> <strong>de</strong> M. Bosniak,partant <strong>de</strong> situations couramment rencontrées enradiologie. Nous insistons sur l’intérêt croissant <strong>de</strong> la biopsierénale.


Type 1Pseudo-tumeurPas <strong>de</strong> traitement chirurgical2a : AML< 4cmSurveillanceType 2Tumeur bénigne2b : AML ≥ 4 cmEmbolisationChirurgieType 3Indéterminée3a :•Cicatrice + tissu homogène•Contexte d’AML•Tumeurs multiples•A<strong>du</strong>lte jeuneBiopsie3b : Autres casChirurgieType 4CCR typiqueChirurgieConclusion (2/2)

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