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Rapport de présentation - Joinville-le-Pont

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VILLE DEJOINVILLE-LE-PONTPLAN LOCAL D’URBANISMERAPPORT DE PRESENTATIONProjet <strong>de</strong> PLU arrêté par délibérationdu Conseil Municipal en date du 15 février 2007


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PREAMBULE 4INTRODUCTION 91. PRESENTATION ADMINISTRATIVE 92. ELEMENTS D’HISTOIRE 113. CONTEXTE INTERCOMMUNAL 154. DEMARCHES SUPRA COMMUNALES 164.1. Le Schéma Directeur <strong>de</strong> la Région Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France (SDRIF)4.2. Le Plan <strong>de</strong> Déplacements Urbains (PDU) <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France4.3. Le Schéma Départemental d'AménagementPARTIE 1 : DIAGNOSTIC TERRITORIAL 191. AMENAGEMENT DE L’ESPACE 191.1. Un territoire fragmenté en plusieurs unités géographiques outerritoria<strong>le</strong>s1.2. Un centre vil<strong>le</strong> ou plusieurs centralités1.3.- Les principaux sites qui nécessitent un effort <strong>de</strong> requalification1.4. Les secteurs à préserver ou à conforter2. ARMATURE DU TERRITOIRE JOINVILLAIS 262.1. Organisation spatia<strong>le</strong> : une vil<strong>le</strong> bi-polaire et 7 quartiers2.2. Les déplacements : état <strong>de</strong>s lieux2.3. Les déplacements : perpectives2.4. Les équipementsPARTIE 2 : DIAGNOSTIC SOCIO ECONOMIQUE 541. LA POPULATION 541.1. Evolution démographique1.2. Densité <strong>de</strong> population1.3. Structure par âge1.4. Les hommes et <strong>le</strong>s femmes1.5. La population active2. L’HABITAT 612.1. Evolution du nombre <strong>de</strong> logements2.2. La composition du parc <strong>de</strong> logements2.3. Etat et hauteur du bâti2.4. La composition <strong>de</strong>s ménages2.5. Perspectives d’évolution3. LES ACTIVITES ECONOMIQUES 693.1. Les activités et <strong>le</strong>s entreprises3.2. L’emploi3.3. Mobilité <strong>de</strong>s actifs3.4. La structure commercia<strong>le</strong> et artisana<strong>le</strong>3.5. Perspectives d’évolutionPARTIE 3 : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DEL’ENVIRONNEMENT 791. GEOGRAPHIE PHYSIQUE 791.1. Le relief1.2. Hydrologie1.3. Le climat1.4. Caractéristiques géologiques1.5. Potentialités archéologiques2. ELEMENTS HISTORIQUES - MEMOIRE POPULAIRE 852.1. Les quartiers2.2. Les représentations emblématiques : canotage, sport, et cinéma3. SITES ET PAYSAGES 943.1. Les paysages joinvillais3.2. Les espaces vertsSODEX INGENIERIE – Février 2007 2


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>4. LES ELEMENTS REMARQUABLES DU PATRIMOINEBATI 984.1. Les monuments historiques4.2. Le patrimoine remarquab<strong>le</strong>5. LES RISQUES NATURELS MAJEURS 1015.1. Les inondations5.2. Les mouvements <strong>de</strong> terrain : <strong>le</strong>s anciennes carrières <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>6. HYGIENE, SALUBRITE, GESTION DES RESSOURCESET NUISANCES 1106.1. Gestion <strong>de</strong> la ressource en eau6.2. L’assainissement6.3. Gestion <strong>de</strong>s déchets6.4. Les nuisancesPARTIE 4: LES DISPOSITIONS DU PROJET 1151. EXPOSE DES CHOIX RETENUS DANS LE PROJETD’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE(PADD) 1151.1. La place <strong>de</strong> la concertation1.2. Porté juridique du PADD et <strong>de</strong>s orientations d’aménagement1.3. Préambu<strong>le</strong>1.4. Introduction1.5. Les orientations généra<strong>le</strong>s2. LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT 1362.1. La requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>2.2. Les liaisons douces3. LA DELIMITATION DES ZONES 1404. LE REGLEMENT 1594.1. Les principa<strong>le</strong>s dispositions par zone4.2. Les espaces boisés classés, <strong>le</strong>s servitu<strong>de</strong>s, <strong>le</strong>s emplacementsréservés et <strong>le</strong>s secteurs <strong>de</strong> constructibilité limitéePARTIE 5 : L’EVALUATION DES INCIDENCES DU PLUSUR L’ENVIRONNEMENT 1651. LES INCIDENCES SUR LA TOPOGRAPHIE, LAGEOLOGIE, ET L’HYDROGEOLOGIE 1661.1. La topographie1.2. Le sous-sol et l’hydrogéologie2. LES INCIDENCES SUR LA RESSOURCE EN EAU 1683. LES INCIDENCES SUR LE MILIEU NATUREL (ESPACESNATURELS/FAUNE ET FLORE) 1684. LES INCIDENCES SUR LE PATRIMOINEARCHITECTURAL, URBAIN ET VEGETAL 1704.1. L’espace bâti : <strong>le</strong> patrimoine architectural4.2. L’espace public4.3. Les espaces paysagers5. LES INCIDENCES SUR LES RISQUES SANITAIRES 1725.1. La pollution <strong>de</strong> l’air5.2. Le bruit6. EVALUATION DE L’INCIDENCE DES ORIENTATIONSD’AMENAGEMENT SUR L’ENVIRONNEMENT 1756.1. Requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>6.2. Les liaisons doucesGLOSSAIRE 179SODEX INGENIERIE – Février 2007 3


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PREAMBULE1. Les motivations <strong>de</strong> la mise en œuvre du PLUPour assurer son évolution et répondre à ses besoins, lamunicipalité <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> a mis en révision, <strong>le</strong> 24 juin2004, son Plan d’Occupation <strong>de</strong>s Sols (POS) soumis aurégime juridique <strong>de</strong>s Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)conformément à la loi Solidarité Renouvel<strong>le</strong>ment Urbain (SRU)et à la loi Urbanisme et Habitat (UH).Les principaux objectifs énoncés dans la délibération duConseil Municipal prescrivant la révision sont :- Favoriser et maîtriser la requalification <strong>de</strong> sites <strong>de</strong>stinés àévoluer dans l’avenir. Il s’agit, en priorité, <strong>de</strong> renforcer <strong>le</strong>centre vil<strong>le</strong> par réhabilitation <strong>de</strong>s « Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ».- Organiser <strong>le</strong>s déplacements au sein <strong>de</strong> la commune et vis-àvis<strong>de</strong>s territoires périphériques en cohérence avec <strong>le</strong> Plan <strong>de</strong>Déplacements Urbains <strong>de</strong> la Région Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France. Il s’agitaussi <strong>de</strong> l’amélioration du fonctionnement urbain endéveloppant <strong>le</strong>s liens physiques entre quartiers.- Maintenir l’équilibre entre habitat, activités et commerces. Ils’agit <strong>de</strong> préserver <strong>le</strong>s secteurs <strong>de</strong> la commune qui n’ont pasvocation à connaître d’évolutions importantes, <strong>de</strong> poursuivre <strong>le</strong>développement économique et la création d’emplois, <strong>de</strong>mettre en place <strong>de</strong>s actions d’amélioration <strong>de</strong> l’habitat et <strong>de</strong>favoriser une politique <strong>de</strong> logement structurante.- Mieux prendre en compte <strong>le</strong>s risques et nuisances au traversd’actions <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> l’environnement, du paysage, <strong>de</strong>l’architecture et plus largement du cadre <strong>de</strong> vie.- Clarifier et simplifier <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s d’urbanisme.- Pour chacun <strong>de</strong>s objectifs évoqués, dans la mesure dupossib<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s resituer dans un contexte intercommunal2. La prise en compte du concept <strong>de</strong>« développement durab<strong>le</strong> »La loi du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et auRenouvel<strong>le</strong>ment Urbain et la loi du 2 juil<strong>le</strong>t 2003 Urbanisme etHabitat ont profondément rénové <strong>le</strong> cadre juridique <strong>de</strong>spolitiques d’aménagement <strong>de</strong> l’espace, tant au niveaucommunal qu’intercommunal. Le contenu <strong>de</strong>s documentsd’urbanisme, ainsi que <strong>le</strong>urs procédures d’élaboration, ont étémodifiés à travers une refonte du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme.La loi a introduit la prise en compte du concept <strong>de</strong>« développement durab<strong>le</strong> ».Le concept <strong>de</strong> développement durab<strong>le</strong> a été initié par <strong>le</strong>rapport Notre avenir à tous <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong>s NationsUnies sur l'environnement et <strong>le</strong> développement (<strong>Rapport</strong>Brundtland) en 1987 : « Un développement qui répond auxbesoins du présent sans compromettre la capacité <strong>de</strong>sgénérations futures <strong>de</strong> répondre aux <strong>le</strong>urs. ». Cette formu<strong>le</strong>,vise à réconcilier <strong>le</strong> développement économique et social, laprotection <strong>de</strong> l'environnement et la conservation <strong>de</strong>sressources naturel<strong>le</strong>s.SODEX INGENIERIE – Février 2007 4


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La notion <strong>de</strong> développement durab<strong>le</strong> a émergé graduel<strong>le</strong>mententre 1970 et 1987 pour être révélée au grand public lors duSommet <strong>de</strong> la Terre à Rio <strong>de</strong> Janeiro en 1992. Quel<strong>le</strong> que soitla définition utilisée pour ce concept et la façon <strong>de</strong> <strong>le</strong> mettre enapplication, l’objectif d’équilibre <strong>de</strong>s dimensions socia<strong>le</strong>s,économiques et environnementa<strong>le</strong>s d’un projet reste toujours<strong>le</strong> fon<strong>de</strong>ment pour l'atteinte d'un développement qui est alorsqualifié <strong>de</strong> « durab<strong>le</strong> ».La loi SRU a défini précisément, au travers <strong>de</strong> l’artic<strong>le</strong> L. 121-1du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme, la prise en compte par <strong>le</strong>s PLU duconcept d’aménagement et <strong>de</strong> développement durab<strong>le</strong> suivantquelques principes fondamentaux.« Les Plans Locaux d’Urbanisme déterminent <strong>le</strong>s conditionspermettant d’assurer :Le principe d’équilibre1° « L’équilibre entre <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment urbain, undéveloppement urbain maîtrisé, <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> l’espacerural d’une part et la préservation <strong>de</strong>s espaces affectés auxactivités agrico<strong>le</strong>s et forestières et la protection <strong>de</strong>s espacesnaturels et <strong>de</strong>s paysages d’autre part, en respectant <strong>le</strong>sobjectifs du développement durab<strong>le</strong> ; »Le principe <strong>de</strong> diversité <strong>de</strong>s fonctions urbaines et <strong>de</strong> mixitésocia<strong>le</strong>2° « La diversité <strong>de</strong>s fonctions urbaines et la mixité socia<strong>le</strong>dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural, en prévoyant <strong>de</strong>scapacités <strong>de</strong> construction et <strong>de</strong> réhabilitation suffisantes pourla satisfaction, sans discrimination, <strong>de</strong>s besoins présents etfuturs en matière d’habitat, d’activités économiques,notamment commercia<strong>le</strong>s, d’activités sportives ou culturel<strong>le</strong>set d’intérêt général ainsi que d’équipements publics, en tenantcompte en particulier <strong>de</strong> l’équilibre entre emploi et habitat ainsique <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s eaux ; »Le principe <strong>de</strong> respect <strong>de</strong> l’environnement3° « Une utilisation économe et équilibrée <strong>de</strong>s espacesnaturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise <strong>de</strong>sbesoins <strong>de</strong> déplacements et <strong>de</strong> la circulation automobi<strong>le</strong>, lapréservation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air, <strong>de</strong> l’eau, du sol, du soussol,<strong>de</strong>sécosystèmes, <strong>de</strong>s espaces verts, <strong>de</strong>s milieux, <strong>de</strong>ssites et paysages naturels ou urbains, la réduction <strong>de</strong>snuisances sonores, la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s ensemb<strong>le</strong>s urbainsremarquab<strong>le</strong>s et du patrimoine bâti, la prévention <strong>de</strong>s risquesnaturels prévisib<strong>le</strong>s, <strong>de</strong>s risques technologiques, <strong>de</strong>spollutions et <strong>de</strong>s nuisances <strong>de</strong> toute nature ».L’artic<strong>le</strong> L 123-1 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme indique par ail<strong>le</strong>ursque :«Les plans locaux d'urbanisme exposent <strong>le</strong> diagnostic établiau regard <strong>de</strong>s prévisions économiques et démographiques etprécisent <strong>le</strong>s besoins répertoriés en matière <strong>de</strong>développement économique, d'aménagement <strong>de</strong> l'espace,d'environnement, d'équilibre social <strong>de</strong> l'habitat, <strong>de</strong> transports,d'équipements et <strong>de</strong> services.- Ils comportent un projet d'aménagement et <strong>de</strong>développement durab<strong>le</strong> qui définit <strong>le</strong>s orientations généra<strong>le</strong>sSODEX INGENIERIE – Février 2007 5


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>d'aménagement et d'urbanisme retenues pour l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>la commune.- Ils peuvent, en outre, comporter <strong>de</strong>s orientationsd'aménagement relatives à <strong>de</strong>s quartiers ou à <strong>de</strong>s secteurs àmettre en va<strong>le</strong>ur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Cesorientations peuvent, en cohérence avec <strong>le</strong> projetd'aménagement et <strong>de</strong> développement durab<strong>le</strong>, prévoir <strong>le</strong>sactions et opérations d'aménagement à mettre en oeuvre,notamment pour mettre en va<strong>le</strong>ur l'environnement, <strong>le</strong>spaysages, <strong>le</strong>s entrées <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> patrimoine, lutter contrel'insalubrité, permettre <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment urbain et assurer <strong>le</strong>développement <strong>de</strong> la commune. El<strong>le</strong>s peuvent prendre laforme <strong>de</strong> schémas d'aménagement et préciser <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>scaractéristiques <strong>de</strong>s voies et espaces publics. »Le Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong>(PADD) est un document essentiel, puisqu’il a pour vocation<strong>de</strong> présenter, <strong>de</strong> manière intelligib<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s choix politiques <strong>de</strong> lacommune en matière d’urbanisme et <strong>de</strong> permettre un débat,au sein du conseil municipal, sur <strong>le</strong>s principaux objectifsd’aménagement. Il s’agit donc d’un document simp<strong>le</strong>,relativement bref qui permet <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong> façon nontechnique <strong>le</strong>s projets retenus par la commune pour sonaménagement et donc <strong>de</strong> renforcer la démocratie <strong>de</strong>proximité. Le Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme prévoit d’exprimer <strong>le</strong> projet<strong>de</strong> la commune en matière d’aménagement et d’urbanismesous la forme <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s orientations généra<strong>le</strong>s. Pourrenforcer, lors <strong>de</strong> son élaboration, son caractère concerté avecla population et <strong>le</strong>s représentants élus, la loi a prévu qu’undébat préalab<strong>le</strong> en Conseil municipal doit avoir lieu sur <strong>le</strong>sorientations généra<strong>le</strong>s du PADD.La loi permet aussi <strong>de</strong> définir plus précisément <strong>le</strong>s conditionsfutures <strong>de</strong> certaines actions d’aménagement sur certainsquartiers ou secteur. Il s’agit <strong>de</strong>s orientationsd’aménagement. Les opérations <strong>de</strong> construction oud’aménagement décidées dans ces secteurs <strong>de</strong>vront êtrecompatib<strong>le</strong>s avec ces orientations d’aménagement.3. L’élaboration du PLU et <strong>le</strong>s outils <strong>de</strong> laconcertationLa Municipalité a défini dans la délibération du 24 juin 2004 <strong>le</strong>smodalités <strong>de</strong> la concertation :« Conformément aux dispositions <strong>de</strong> l’artic<strong>le</strong> L. 300-2 du Co<strong>de</strong><strong>de</strong> l’Urbanisme, une concertation associera, pendant toute ladurée <strong>de</strong> la révision, <strong>le</strong>s habitants, <strong>le</strong>s associations loca<strong>le</strong>s et<strong>le</strong>s autres personnes concernées. Une commission extramunicipa<strong>le</strong> sera mis en place à cet effet.Cette concertation consistera à soumettre <strong>le</strong>s étu<strong>de</strong>s réaliséespendant toute la durée <strong>de</strong> l’élaboration du projet etparticulièrement aux sta<strong>de</strong>s importants <strong>de</strong> la procédure selon<strong>le</strong>s modalités suivantes :- Information par voie <strong>de</strong> bul<strong>le</strong>tins municipaux et site Internet<strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>, réunion(s) publique(s), mise à disposition d’unregistre pendant toute la durée <strong>de</strong> la révision.- Les objectifs <strong>de</strong> cette concertation sont <strong>de</strong> recueillir <strong>le</strong>sobservations, remarques, avis, propositions <strong>de</strong> la population etd’engager <strong>de</strong>s échanges avec cel<strong>le</strong>-ci quant au <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> savil<strong>le</strong> en terme d’aménagement. Toute personne intéressée doitpouvoir exprimer ses souhaits, son avis ou ses propositions ».SODEX INGENIERIE – Février 2007 6


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La commune a ainsi mis en place plusieurs outils et instances<strong>de</strong> concertation qui ont permis l’élaboration d’un documentpartagé :3.1. Une information accessib<strong>le</strong> et interactiveLa commune a souhaité que chaque Joinvillais puisses’informer sur la démarche en cour et sur <strong>le</strong>s tenants etaboutissants du PLU. Ainsi el<strong>le</strong> a ainsi mis en place :- Une réunion publique <strong>de</strong> lancement <strong>le</strong> 16 mars 2005. El<strong>le</strong> apermis d’expliquer la démarche pour impliquer l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>sJoinvillais.- Un site Internet dédié à l’élaboration du PLU qui propose <strong>de</strong>sartic<strong>le</strong>s divers portant sur la forme (contenu, procédure,acteurs impliqués, actualité, etc.), sur <strong>le</strong>s débats <strong>de</strong> fond (la<strong>de</strong>nsité, <strong>le</strong>s transports, <strong>le</strong> commerce, etc.) mais aussi pluslargement sur <strong>le</strong>s thèmes liés à l’aménagement (vil<strong>le</strong> durab<strong>le</strong>,énergies alternatives, révision du SDRIF, etc.). L’interactivitédu site permet aux Joinvillais <strong>de</strong> déposer <strong>de</strong>s messages ou<strong>de</strong>s commentaires (plus <strong>de</strong> 20 000 connexions).- Un bul<strong>le</strong>tin intitulé « P.L.U. Bel<strong>le</strong> la Vil<strong>le</strong> » expose <strong>le</strong>savancées réalisées et <strong>le</strong>s éléments <strong>de</strong> réf<strong>le</strong>xions principauxissus <strong>de</strong> la concertation.- Des artic<strong>le</strong>s fréquents dans <strong>le</strong> Magazine Municipal alimententla concertation.- Chaque réunion/atelier <strong>de</strong> concertation a donné lieu àl’élaboration d’un document support <strong>de</strong> présentation et d’uncompte-rendu <strong>de</strong> réunion détaillé qui ont été diffusés à chaqueparticipant et plus généra<strong>le</strong>ment en téléchargement sur <strong>le</strong> siteInternet <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>.- Les courriers divers et courriels <strong>de</strong>s Joinvillais ont trouvé uneréponse.3.2. Une concertation au plus près <strong>de</strong>s JoinvillaisLa commune a mis en place <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> travail dans <strong>le</strong>squartiers (découpage en 7 quartiers) pour rester au plus près<strong>de</strong>s problématiques loca<strong>le</strong>s et aussi pour permettre à chacun,dans <strong>de</strong>s réunions plus restreintes, <strong>de</strong> s’exprimer. A chaquephase <strong>de</strong> travail ces ateliers ont permis d’affiner <strong>le</strong>s élémentsdu PLU : atelier relatif aux premiers éléments du diagnostic,atelier relatif au PADD, atelier relatif au règ<strong>le</strong>ment et au plan<strong>de</strong> zonage.3.3. Prendre du recul pour abor<strong>de</strong>r <strong>le</strong>s thématiques généra<strong>le</strong>sUne étape particulière a été menée après l’élaboration duPADD pour préparer la phase d’élaboration du règ<strong>le</strong>ment. Letravail a consisté à quitter temporairement <strong>le</strong>s quartiers pourorganiser <strong>de</strong>s ateliers publics thématiques. Ainsi, 6 thèmes ontété abordés :- la <strong>de</strong>nsité à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> : état <strong>de</strong>s lieux et perspectives ;- la Marne : lieux <strong>de</strong> rencontre <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s Joinvillais ;- la mobilité à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> : la question <strong>de</strong>s déplacements ;- la place <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong> l’emploi ;- <strong>le</strong> projet <strong>de</strong> requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ;- orientations d’aménagement, projet <strong>de</strong> zonage et règ<strong>le</strong>ment.SODEX INGENIERIE – Février 2007 7


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>3.4. Une concertation équilibrée et participativeUne Commission extra Municipa<strong>le</strong> réunissant <strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> lamajorité et <strong>de</strong> l’opposition, <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s diversesassociations, <strong>de</strong>s Joinvillais intervenant professionnel<strong>le</strong>mentdans l’aménagement, se réunit à chaque étape clé <strong>de</strong>l’élaboration du PLU pour faire la synthèse du travail réalisédans <strong>le</strong>s quartiers, pour débattre <strong>de</strong>s actions à mener et duprojet <strong>de</strong> PLU.Les services extérieurs ont été associés à la concertation par<strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> travail. Les services qui portent un projetparticulier sur <strong>le</strong> territoire communal comme VNF ou laPréfecture <strong>de</strong> Police <strong>de</strong> Paris ont été invités à participer à cesréunions.SODEX INGENIERIE – Février 2007 8


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>INTRODUCTION1. Présentation administrativeLa commune <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> estsituée à l’Est <strong>de</strong> lapériphérie <strong>de</strong> Paris,sur la bouc<strong>le</strong> <strong>de</strong> laMarne et à 9,5 Km <strong>de</strong>la Cathédra<strong>le</strong> Notre-Dame. El<strong>le</strong> est situéeau nord dudépartement du Val<strong>de</strong>-Marneet dépendadministrativement<strong>de</strong> l’arrondissement<strong>de</strong> Nogent-sur-Marne. El<strong>le</strong> est <strong>le</strong> chef-lieu du canton.Avec une superficie <strong>de</strong> 230 hectares, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est une<strong>de</strong>s plus petites communes du département. Sa population est<strong>de</strong> 17 117 habitants au recensement 1999.La commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> jouxte cinq communes dudépartement du Val-<strong>de</strong>-Marne : Maisons-Alfort et Saint-Maurice à l’Ouest, Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés au Sud, Nogentsur-Marneet Champigny-sur-Marne à l’Est. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est aussilimitrophe avec Paris par <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Vincennes au Nord.La vil<strong>le</strong> est composée <strong>de</strong> 7 quartiers : Polangis, Palissy,Marne, Fanac, Vautier/Lec<strong>le</strong>rc, Paris et Europe.Source : Carte IGN – BD Topo ®<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est <strong>de</strong>sservie par plusieurs infrastructuresroutières :- L’autoroute A4 à l’ouest <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> Bou<strong>le</strong>vard Périphérique(porte <strong>de</strong> Bercy) puis la nationa<strong>le</strong> 4 (avenue <strong>de</strong>s Canadiens).- L’autoroute A4 au nord (sortie <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>) puis par laRN 186 (avenue Jean Jaurès).- L’autoroute A86 (sortie <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> Nogent/Marne) puis par lanationa<strong>le</strong> 4 (avenue Gallieni) à l’est.SODEX INGENIERIE – Février 2007 9


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Plusieurs voies permettent ensuite <strong>de</strong> rejoindre Maisons-Alfort à l’est (Avenue P. Mendés France), Saint Maur <strong>de</strong>sFossés et Créteil au sud (RN 186).<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est coupée par la Marne qui traverse <strong>de</strong>ux fois sonterritoire dans <strong>de</strong>ux sens différents. De part et d’autre <strong>de</strong> laMarne <strong>de</strong>ux entités se font face : <strong>le</strong> « haut <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » situérive droite sur la fin du coteau <strong>de</strong> Vincennes et <strong>le</strong> « bas <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » situé rive gauche sur <strong>le</strong> méandre <strong>de</strong> la rivière.De gran<strong>de</strong>s infrastructures routières et ferroviaires segmententla vil<strong>le</strong> : l’A4/A86, la RN4, la RN186, la ligne A du RER, etc.Plan <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et vue aérienne(Source : commune)SODEX INGENIERIE – Février 2007 10


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>2. Eléments d’histoire2.1. Au Moyen-Âge jusqu’au 18 e sièc<strong>le</strong> : <strong>le</strong> <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>La commune faisait partie <strong>de</strong>s terres appartenant au couvent<strong>de</strong> Saint Pierre <strong>de</strong>s Fossés, qui avait accueilli <strong>le</strong> 13 novembre868, <strong>le</strong>s reliques <strong>de</strong> Saint-Maur et était donc <strong>de</strong>venue l’abbaye<strong>de</strong> Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés.C’est en 1830, que <strong>le</strong> Conseil municipal déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> changer <strong>de</strong>nom d’origine « Branche du pont <strong>de</strong> Saint-Maur » en« <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> ». Mais la commune naît officiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> 29août 1831 par une ordonnance <strong>de</strong> Louis-Philippe et comptait àpeine 580 habitants principa<strong>le</strong>ment regroupés autour <strong>de</strong> la ruedu <strong>Pont</strong> (actuel<strong>le</strong>ment rue Jean Mermoz sur la rive droite) et<strong>de</strong>s vestiges <strong>de</strong> la chapel<strong>le</strong> Saint-Léonard.En 1205 l’archevêque Eu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Sully dote l’abbaye d’un pontsur la Marne dénommé « Pons Olini », « <strong>Pont</strong> Olin », puis« <strong>Pont</strong> au lin ». Sur <strong>le</strong>s rives s’instal<strong>le</strong>nt <strong>de</strong>s auberges pour <strong>le</strong>sbateliers <strong>de</strong> la Marne et se constitue vers 1259 <strong>le</strong> hameau <strong>de</strong>« <strong>Pont</strong> <strong>de</strong>s Fossés », puis « <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> Saint-Maur » et enfin« Branche du <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> Saint-Maur ». Une chapel<strong>le</strong> dédiée àSaint-Léonard est édifiée pour <strong>le</strong>s bateliers.Le pont est construit en bois et abrite <strong>de</strong>ux moulins en plusd’une gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> 120 soldats. En 1590, la garnison qui tient têteaux troupes du roi <strong>de</strong> Navarre Henri IV vaut à la vil<strong>le</strong> et aupont d’être démolis. En 1716-1718 il sera reconstruit en pierreet en 1943 il laissera la place au pont actuel.Il <strong>de</strong>vient rapi<strong>de</strong>ment un passage très emprunté. En 1731, <strong>le</strong>parc <strong>de</strong> Vincennes est clos <strong>de</strong> murs. C’est un coup sensib<strong>le</strong>pour <strong>le</strong>s commerces du village, <strong>le</strong>s charrois délaissent <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>pour traverser la Marne au pont <strong>de</strong> Charenton. Vers 1790, <strong>le</strong>hameau dépasse <strong>le</strong>s 150 habitants2.2. L’essor du XIX ème sièc<strong>le</strong> : l’arrivée du chemin <strong>de</strong> fer et lamo<strong>de</strong> du canotageExtrait d’une Carte d’Etat Major - 1849SODEX INGENIERIE – Février 2007 11


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Sous <strong>le</strong> Second Empire, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> gagne ses <strong>le</strong>ttres <strong>de</strong>nob<strong>le</strong>sse et connaît un succès croissant. En 1855,l’Impératrice Eugénie fait construire à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> la ferme <strong>de</strong> lafaisan<strong>de</strong>rie à l’extrémité du plateau <strong>de</strong> Gravel<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> se situenon loin <strong>de</strong> l’éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> gymnastique et d’escrime chargée <strong>de</strong>former <strong>le</strong>s maîtres <strong>de</strong> gymnastique pour l’armée établie en1852. En 1855 débutent aussi <strong>le</strong>s travaux <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong>la ligne Bastil<strong>le</strong>-La Varenne. Le maître d’ouvrage est laCompagnie <strong>de</strong> l’Est qui s’est vue concédée la ligne 2 ans plustôt (convention <strong>de</strong>s 17 août 1853 et 11 juil<strong>le</strong>t 1868).dimanche, surtout à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. La mo<strong>de</strong> du canotage,venue d'Ang<strong>le</strong>terre, fait entrer <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> dans un véritab<strong>le</strong> âged'or : guinguettes, passeurs, loueurs et constructeurs <strong>de</strong>canots s'instal<strong>le</strong>nt un peu partout.Le 22 septembre un premier train circu<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s 17km <strong>de</strong> trajeten courbe qui passe par Saint-Mandé, Vincennes, Fontenaysous-Bois(entre Vincennes et cette localité), <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>,Saint-Maur, <strong>le</strong> Parc et Champigny.Chose rare sous <strong>le</strong> Second Empire (1852-1870), cette ligneest principa<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>stinée aux transports <strong>de</strong> voyageurs etnon pour l'industrie et <strong>le</strong> commerce. El<strong>le</strong> a été conçue pourrelier Paris au Bois <strong>de</strong> Vincennes et aux guinguettes <strong>de</strong>sbords <strong>de</strong> Marne. On présume qu’el<strong>le</strong> sera, pour <strong>le</strong>s villages<strong>de</strong>sservis, un puissant stimulant apportant aux populations <strong>le</strong>savantages d’une « locomotion rapi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> départs multip<strong>le</strong>s ».Le site dispose tout <strong>de</strong> même à l’arrière <strong>de</strong> la station d’unecour <strong>de</strong> marchandise.Un chroniqueur <strong>de</strong> l’époque explique cette vocation: " L'est <strong>de</strong>Paris vient d'être doté d'un chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> banlieue [...] onn'ignorera plus que Vincennes comme Boulogne a ses lacs etses cha<strong>le</strong>ts, que la Marne comme la Seine a <strong>de</strong>s bordscharmants où <strong>le</strong>s touristes pourront jouir <strong>de</strong>s plus ravissantspoints <strong>de</strong> vue ". La plus forte fréquentation était enregistrée <strong>le</strong>D’après la carte <strong>de</strong>s bouc<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Marne, extraite du livre Le Tour <strong>de</strong> Marne par Emi<strong>le</strong> DE LABEDOLLIÈRE et Hil<strong>de</strong>fonse ROUSSET – Col<strong>le</strong>ction Michel Riousset<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>de</strong>vient rapi<strong>de</strong>ment un lieu <strong>de</strong> villégiature pour <strong>le</strong>sparisiens qui recherchent <strong>le</strong> calme <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> marne.Cette arrivée massive <strong>de</strong> nouveaux habitants permet aucentre historique <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> se développerconsidérab<strong>le</strong>ment, particulièrement autour <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris.Au début du sièc<strong>le</strong> la rue <strong>de</strong> Paris est élargie et pavée. El<strong>le</strong>accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong> tramway.SODEX INGENIERIE – Février 2007 12


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La guerre <strong>de</strong> 1870 interrompt cette liesse populaire, mais lafête reprend <strong>de</strong> plus bel<strong>le</strong> jusqu'en 1914.L’arrivée <strong>de</strong> l’automobi<strong>le</strong> participe au déclin <strong>de</strong> cette popularitéliée à la Marne. C'est en 1956 qu'une chanson fait à nouveauconnaître <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> dans la France entière : "ChezGégène", interprétée par Roger Pierre et Jean-Marc Thibault.L'hippodrome <strong>de</strong> Vincennes qui ouvre en 1863 et <strong>le</strong>sgymnastes <strong>de</strong> la célèbre éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> contribuent à larenommée <strong>de</strong> la commune. Ces équipements étaient sur <strong>le</strong>territoire Joinvillais. Une loi votée en 1919, déclasse toute lazone militaire du Bois pour l’annexer à la Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris. CetteLoi ne fut appliquée que <strong>le</strong> 19 Avril 1929, date à laquel<strong>le</strong> lacommune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> fut amputée <strong>de</strong> ses 103 hectares duBois <strong>de</strong> Vincennes.Le sport a toujours été roi à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, avec sa célèbre éco<strong>le</strong>,<strong>de</strong>venue <strong>le</strong> Bataillon <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, <strong>le</strong> raid automobi<strong>le</strong> Paris-Pékin en 1907, <strong>le</strong>s plus nombreuses et <strong>le</strong>s plus anciennessociétés d'aviron (SN Marne, 1876, SN En Douce, 1886 etClub Nautique <strong>de</strong> Paris, 1891, US Métro et ASPP, plusrécentes), <strong>le</strong> canoë-kayak, l'athlétisme et <strong>le</strong> football.A la fin du XIX ème sièc<strong>le</strong> et au début du XX ème sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong>squartiers <strong>de</strong> Palissy puis <strong>de</strong> Polangis (sur <strong>le</strong> domaine <strong>de</strong>l’ancien Château) sont lotis.2.3. Le début du XX ème sièc<strong>le</strong> marqué par <strong>le</strong>s industriescinématographiquesChar<strong>le</strong>s Pathé et Léon Gaumont se disputaient <strong>le</strong> marché ducinéma.Char<strong>le</strong>s Pathé, par peur <strong>de</strong>s incendies, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> diversifierses lieux <strong>de</strong> production. Il trouve à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> un vaste terrainvi<strong>de</strong> près du pont, proche <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong> Vincennes. Dès 1906,l’usine <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est chargée <strong>de</strong> perforer <strong>le</strong>s ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> filmsvierges, <strong>de</strong> <strong>le</strong>s impressionner avec <strong>le</strong>s négatifs réalisés àVincennes, <strong>de</strong> <strong>le</strong>s développer, fixer, laver et sécher et enfin <strong>de</strong><strong>le</strong>s expédier. L’usine <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> (dont certains bâtiments sont<strong>de</strong>s constructions Eiffel) englobera <strong>le</strong>s ateliers <strong>de</strong> traitement et<strong>le</strong>s ateliers <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>s appareils Pathé-Baby et Pathé-Rural.En 1920 Char<strong>le</strong>s Pathé vend ses studios (Vincennes etMontreuil) ainsi que son appareil <strong>de</strong> production (l’usine <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et la fabrication <strong>de</strong>s projecteurs Pathé Rural) à lanouvel<strong>le</strong> Société Pathé Consortium Cinéma.La fusion <strong>de</strong>s laboratoires Pathé et Gaumont a lieu en 1947.Ensemb<strong>le</strong>, ils forment la GTC (Société Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong> TravauxCinématographiques). El<strong>le</strong> développe <strong>le</strong>s rushes négatifstournés dans <strong>le</strong>s studios voisins ou à l’extérieur. Chaquesemaine, GTC tire <strong>le</strong>s quelques 350 copies <strong>de</strong>s « ActualitésPathé ». Chaque mois, ce sont 1 million et <strong>de</strong>mi <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong>pellicu<strong>le</strong>s qui sont produits par l’usine GTC soit 20 000 Km <strong>de</strong>films par an, un <strong>de</strong>mi tour <strong>de</strong> la terre ! GTC assure éga<strong>le</strong>ment<strong>de</strong>s trucages <strong>de</strong> laboratoire et la réalisation <strong>de</strong>s « effetsspéciaux » (textes <strong>de</strong>s génériques et ban<strong>de</strong>s annonce.)SODEX INGENIERIE – Février 2007 13


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>L’histoire durera jusqu’en 1987 lorsque la SFP quitteradéfinitivement <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> pour Bry-sur-Marne.Aujourd’hui <strong>le</strong> site regroupe <strong>de</strong> nombreuses sociétésspécialisées dans la post-production et <strong>le</strong> numérique ettravaillant en collaboration avec <strong>le</strong>s studios <strong>de</strong> production <strong>de</strong>Bry-sur-Marne, autrefois implantés à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.2.4. Jusqu’à nos joursAprès la première Guerre Mondia<strong>le</strong>, qui marqua une rupturedans <strong>le</strong> rythme d’accroissement <strong>de</strong> la banlieue, la crise dulogement prit une tournure aiguë. On assiste alors entre 1919et 1930 à un véritab<strong>le</strong> raz <strong>de</strong> marée <strong>de</strong> lotissementsnotamment dans <strong>le</strong> « bas »La guerre 1939-1945 eut pour conséquence d’arrêterl’extension pavillonnaire. Les décennies <strong>de</strong> l’après guerrefurent marquées par une architecture d’un genre nouveauinspiré du fonctionnalisme qui donna à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>de</strong>simmeub<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifs importants sur la partie haute <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> etun nouvel hôtel <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>.La construction <strong>de</strong> l’autoroute A4 en viaduc au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> laMarne, en 1975, bou<strong>le</strong>versa <strong>le</strong> paysage <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne.Cette partie <strong>de</strong> l’infrastructure est un tronçon commun avecl’A86 créant ainsi <strong>le</strong> plus important bouchon automobi<strong>le</strong>d’Europe. Les projets <strong>de</strong> doub<strong>le</strong>ment ont tous étéabandonnés. La question <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong>s nuisances est<strong>de</strong>venue une priorité.Les rues <strong>de</strong> Paris/rue du <strong>Pont</strong> au milieu du XX èmesièc<strong>le</strong>Vue du viaduc A4/A86 (Source : Etat)SODEX INGENIERIE – Février 2007 14


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>2.5. Les vagues d’urbanisationLes vagues d’urbanisation <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> débutentréel<strong>le</strong>ment avec <strong>le</strong> XIX ème sièc<strong>le</strong>.- De 1810 à 1859 (arrivée du chemin <strong>de</strong> fer) la vil<strong>le</strong> n’a pasencore évoluée.- La pério<strong>de</strong> 1859-1874 voit apparaître quelques constructionssporadiques <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris en face <strong>de</strong> la mairie, sur<strong>le</strong> quai du Barrage, sur l’î<strong>le</strong> Fanac et dans <strong>le</strong> quartier Palissy.- De 1874 à 1900 survient une expansion importante sur <strong>le</strong>srives <strong>de</strong> la Marne qui regagnent <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong>Nogent-sur-Marne liée aux activités nautiques, sur l’î<strong>le</strong> Fanac,surtout dans <strong>le</strong> quartier Palissy et dans <strong>le</strong> quartier Polangis <strong>le</strong>long <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> artère (avenue du Général Gallieni).- Les années 1900 à 1930 sont marquées par <strong>le</strong> lotissementdu quartier Polangis.- Ces <strong>de</strong>rnières années, <strong>de</strong>ux quartiers <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> ont connusd’importantes mutations. Il s’agit tout d’abord du quartier <strong>de</strong>sCanadiens voué jusqu’en 1987 aux activités hippiques. Ledéclin <strong>de</strong> ces activités a motivé un réaménagement du quartieren logements/activités. Puis <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Studios <strong>de</strong>Cinéma, <strong>de</strong>venu une friche industriel<strong>le</strong> <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> départ <strong>de</strong>sindustries. La zone <strong>de</strong>vait tout d’abord accueillir une Cité duCinéma et <strong>de</strong>s logements. Le retournement du marché <strong>de</strong>l’immobilier dans <strong>le</strong>s années 85/95 n’a pas permis laréalisation du projet. Fina<strong>le</strong>ment c’est un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>logements/commerces/équipements publics qui est réalisé.Ainsi c’est une urbanisation inéga<strong>le</strong> et tardive qui caractérise<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.3. Le contexte intercommunal<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> ne fait pas partie d’une intercommunalité.3.1. L’ACTEP : une démarche <strong>de</strong> projet <strong>de</strong> territoireCréée en 2000, l’Association <strong>de</strong>s Col<strong>le</strong>ctivités Territoria<strong>le</strong>s <strong>de</strong>l’Est Parisien (ACTEP) regroupe 23 col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s :21 communes (10 en Seine-Saint-Denis et 11 en Val-<strong>de</strong>-Marne) et <strong>le</strong>s conseils généraux <strong>de</strong> la Seine-Saint-Denis et duVal-<strong>de</strong>-Marne.Les élus <strong>de</strong> l'ACTEP souhaitent un rééquilibrage Est / Ouest<strong>de</strong> la politique d’aménagement francilienne pour renforcerl’attractivité <strong>de</strong> l’Est parisien. La forme associative "loi 1901"offre à l'ACTEP <strong>le</strong>s moyens <strong>de</strong> simplifier son fonctionnement(Prési<strong>de</strong>nt, Délégué Général, conseil d'administration, équipe),<strong>de</strong> créer <strong>le</strong>s conditions d’une plus gran<strong>de</strong> synergie entre <strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctivités et <strong>de</strong> faire avancer <strong>de</strong> manière cohérente etefficace son projet <strong>de</strong> territoire.L’ACTEP travail<strong>le</strong> autour <strong>de</strong> huit thématiques, regroupantl’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s col<strong>le</strong>ctivités, et pilotées chacunes par un éluréférent. Il s’agit <strong>de</strong> travail<strong>le</strong>r ensemb<strong>le</strong> à la mise en cohérence<strong>de</strong> projets et d’actions en <strong>le</strong>s valorisant afin d’en fairebénéficier l’ensemb<strong>le</strong> du territoire, dans un objectif <strong>de</strong>solidarité et <strong>de</strong> cohésion territoria<strong>le</strong> et socia<strong>le</strong>.Les huit thématiques sont :SODEX INGENIERIE – Février 2007 15


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>• <strong>le</strong>s transports et déplacements• <strong>le</strong> développement économique• la formation• l'environnement• <strong>le</strong>s technologies <strong>de</strong> l'information et <strong>de</strong> la communication• la culture et <strong>le</strong> tourisme• <strong>le</strong> logement• l'emploi3.2. Les autres structuresLa commune participe par ail<strong>le</strong>urs à <strong>de</strong>s structuresintercommuna<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s sont :- SEDIF (Syndicat <strong>de</strong>s Eaux d’I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France) : gestion <strong>de</strong>l’eau <strong>de</strong> 30 communes dans <strong>le</strong> Val-<strong>de</strong>-Marne- SIPPEREC : gestion <strong>de</strong> l’é<strong>le</strong>ctricité et <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>communication dans 29 communes- Mission Loca<strong>le</strong> : mission <strong>de</strong> formation et insertionprofessionnel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s jeunes dans 6 communes- Syndicat Marne Vive : étu<strong>de</strong>s et conseils liés à lagestion <strong>de</strong> la Marne pour 15 communes.La commune a par ail<strong>le</strong>urs développé un protoco<strong>le</strong> <strong>de</strong>coopération avec la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris et Voies Navigab<strong>le</strong>s <strong>de</strong>France.El<strong>le</strong> participe aussi à la Conférence Métropolitaine, structurenon institutionnel<strong>le</strong>, <strong>de</strong> débats pour <strong>le</strong>s communes <strong>de</strong>l’agglomération <strong>de</strong>nse parisienne.4. Démarches supra communa<strong>le</strong>s4.1. Le Schéma Directeur <strong>de</strong> la Région Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France (SDRIF)Le Schéma Directeur <strong>de</strong> l'I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France (SDRIF), approuvé en1994, comprend <strong>de</strong>s orientations et une carte <strong>de</strong> <strong>de</strong>stinationgénéra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s sols.Le territoire <strong>de</strong> l’ACTEP (Source : ACTEP)<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> se situe à la croisée <strong>de</strong>s pô<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Créteil,Marne la Vallée, Paris et Seine Amont. Pour cette raison, laSODEX INGENIERIE – Février 2007 16


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>cartographie du Schéma Directeur, approuvée <strong>le</strong> 26 avril1994, fait apparaître sur <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> un nœudd’infrastructures à conforter ou développer, qu’el<strong>le</strong>s soientroutières, ferrées ou par voie d’eau. Dans ce cadre<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est concerné par <strong>le</strong> projet <strong>de</strong> doub<strong>le</strong>ment dutronc « commun » A4/A86, dont la Deman<strong>de</strong> d’Utilité Publiquea été prorogée fin 2003. Le centre <strong>de</strong> production d’eau figureéga<strong>le</strong>ment dans la cartographie.Au niveau <strong>de</strong> l’occupation <strong>de</strong> l’espace, un espace dit urbanisé(orange) couvre la quasi totalité <strong>de</strong> la commune, à l’exception<strong>de</strong>s espaces vert clair paysagers en continuité du parc duTremblay, du Bois <strong>de</strong> Vincennes et <strong>de</strong>s berges <strong>de</strong> la Marne.Dans <strong>le</strong> rapport qui accompagne <strong>le</strong> Schéma Directeur, <strong>le</strong>sbouc<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Marne et ses î<strong>le</strong>s constituent <strong>de</strong>s patrimoinessur <strong>le</strong>squels doivent s’appuyer la trame verte d’agglomérationavec la mise en va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong>s berges et la protection <strong>de</strong>s î<strong>le</strong>s.Il propose aussi, en terme <strong>de</strong> développement économique, <strong>de</strong>s’appuyer sur <strong>le</strong>s grands pô<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’Est. Il envisage d’ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>démarrage <strong>de</strong> pô<strong>le</strong>s tertiaires dans <strong>le</strong> secteur Confluent/Val<strong>de</strong>-Marnenord et notamment à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>–<strong>Pont</strong>.Le Schéma Directeur est en révision <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> 30 août 2005(décret en Conseil d’Etat).4.2. Le Plan <strong>de</strong> Déplacements Urbains (PDU) <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong><strong>de</strong> FranceLe PDU a été approuvé <strong>le</strong> 15 décembre 2000 par arrêté interpréfectoral. Son application sur <strong>le</strong> territoire joinvillais s’articu<strong>le</strong>autour <strong>de</strong>s projets suivants :- Un Comité d’Axe RN 4 entre <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> et <strong>Pont</strong>aultCombault- Un Comité <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong> RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les Comités d’Axe et <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong> sont <strong>de</strong>s instances partenaria<strong>le</strong>set <strong>de</strong> projet mis en place dans <strong>le</strong> cadre du PDU I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France.Le PDU a pour objectif un usage coordonné <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>smo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacement, notamment par une affectationappropriée <strong>de</strong> la voirie, ainsi que la promotion <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>transport <strong>le</strong>s moins polluants et <strong>le</strong>s moins consommateursd’énergie.Extrait <strong>de</strong> la carte <strong>de</strong> zonage du SDRIF 1994Pour <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, cette réf<strong>le</strong>xion s’est traduite par la création enjuin 2001 d’un Comité d’Axe qui présente <strong>de</strong>s scenariid’aménagement <strong>de</strong> la RN 4 entre <strong>le</strong> pont <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et laFourchette <strong>de</strong> Champigny. Il est piloté par Monsieur <strong>le</strong> Souspréfet<strong>de</strong> Nogent-sur-Marne. La concertation préalab<strong>le</strong> a euSODEX INGENIERIE – Février 2007 17


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>lieu. Un contrat d’Axe a été présenté en Préfecture du Val-<strong>de</strong>-Marne.Le Comité <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong> RER a été installé en 2002. Il s’articu<strong>le</strong>autour <strong>de</strong> quatre thèmes majeurs : circulation <strong>de</strong>s bus(amélioration <strong>de</strong> l’offre commercia<strong>le</strong>), amélioration <strong>de</strong> la gareroutière, accueil voyageur, accessibilité PMR, etc.),déplacement <strong>de</strong>s piétons et cyc<strong>le</strong>s, stationnement. Il a aboutià un contrat <strong>de</strong> pô<strong>le</strong> signé au milieu <strong>de</strong> l’année 2005.4.3. Le Schéma Départemental d'Aménagement dudépartement du Val <strong>de</strong> MarneLe département du Val <strong>de</strong> Marne a adopté son SchémaDépartemental d'Aménagement (SDA) lors <strong>de</strong> sa séance du24 avril 2006.Ce document qui n'entraîne pas d'opposabilité ou <strong>de</strong> mise encompatibilité du PLU annonce néanmoins <strong>le</strong> cadre stratégiquevoulu par <strong>le</strong> Département.5. Développer <strong>le</strong>s transports, décloisonner <strong>le</strong> territoire etrenforcer son ouverture vers l’I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France et vers <strong>le</strong>mon<strong>de</strong>.6. Réussir <strong>le</strong> renouveau <strong>de</strong>s pô<strong>le</strong>s d’Orly-Rungis et <strong>de</strong> Seine-Amont pour <strong>le</strong> développement du Sud-Est Francilien.Le SDA comprend éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s orientations et <strong>de</strong>s projetscoopératifs et fédératifs au service <strong>de</strong> l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>sterritoires. Pour <strong>le</strong> "Nord-Est du Val <strong>de</strong> Marne et l'ACTEP", <strong>le</strong>sprincipa<strong>le</strong>s orientations partagées et <strong>le</strong>s projets sont :• Se rapprocher <strong>de</strong> l'équilibre habitat – emploi.• Renforcer l'offre <strong>de</strong> transports.• Conforter une offre diversifiée <strong>de</strong> logements.• Améliorer <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> vie et réduire <strong>le</strong>s nuisances.Extrait <strong>de</strong> la cartographie du SDA 94 (Source : CG94)6 grands défis sont envisagés à l'horizon 2020 :1. Répondre au besoin d’épanouissement dans un territoire<strong>de</strong> solidarité.2. Assurer <strong>le</strong> droit au logement partout dans <strong>le</strong> Val <strong>de</strong> Marne.3. Ouvrir <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s perspectives pour un développementéconomique au service <strong>de</strong> l’emploi.4. Valoriser la diversité et <strong>le</strong>s équilibres <strong>de</strong>s espaces urbainset naturels du Val <strong>de</strong> Marne.SODEX INGENIERIE – Février 2007 18


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PARTIE 1 : DIAGNOSTICTERRITORIAL1. Aménagement <strong>de</strong> l’espace1.1. Un territoire fragmenté en plusieurs unités géographiquesou territoria<strong>le</strong>sLa rupture <strong>de</strong> la Marne<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est traversé par la Marne. Il en résulte <strong>de</strong>uxunités géographiques qui ont un fonctionnement, uneorganisation et une i<strong>de</strong>ntité distincte. Les habitants par<strong>le</strong>ntd’un « <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> Haut » pour désigner la partie Ouest <strong>de</strong> lavil<strong>le</strong> établie sur <strong>le</strong>s coteaux et <strong>le</strong> rebord du plateau <strong>de</strong>Vincennes. La plaine située à l’Est dans la partie convexe <strong>de</strong>la bouc<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Marne est el<strong>le</strong> dénommée « <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> Bas ».Un seul pont réunit ces <strong>de</strong>ux entités distinctes. La largeur <strong>de</strong>la Marne étant très importante, il franchit <strong>le</strong> f<strong>le</strong>uve en prenantappui sur l’î<strong>le</strong> Fanac. Ce pont historique, récemmentreconstruit avec une hauteur importante pour prendre encompte <strong>le</strong>s gabarits <strong>de</strong>s transports fluviaux, supporteprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> passage <strong>de</strong> transit <strong>de</strong> la RN 4. Il n’est pasréel<strong>le</strong>ment conçu comme un élément <strong>de</strong> « liaison urbaine ».Le viaduc <strong>de</strong> l’autoroute A4 franchit aussi la Marne. Il neconstitue pas une liaison loca<strong>le</strong> mais bien une rupturesupplémentaire. On trouve aussi <strong>le</strong> <strong>Pont</strong> du Petit Parc qui lieSaint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et Champigny.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> souffre donc du manque <strong>de</strong> liaison Est/Ouestpar-<strong>de</strong>ssus la Marne.Les ruptures liées aux infrastructuresDu fait <strong>de</strong> sa situation géographique et historique particulière,<strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est traversé par différentsréseaux <strong>de</strong> communication.La RN 4, voirie historique qui relie Paris à Strasbourg, traversela vil<strong>le</strong> d’Ouest en Est. Cette voie, qui supporte <strong>de</strong>s traficsroutiers très importants en voitures particulières, poids lourdset transports en commun, correspond à l’axe urbain avenue<strong>de</strong>s canadiens, rue Jean Mermoz et avenue Gallieni. Laprédominance <strong>de</strong> la circulation sur <strong>le</strong>s autres mo<strong>de</strong>sd’utilisation <strong>de</strong> l’espace induit une coupure Nord/Sud entre <strong>le</strong>squartiers <strong>de</strong> Paris et Marne, et <strong>de</strong> Palissy et Polangis.Deux autres coupures Nord/Sud affectent l’occupation <strong>de</strong>l’espace : <strong>le</strong> passage <strong>de</strong> la RN 186 qui correspond à l’avenueJean Jaurès, rue <strong>de</strong> Paris et bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc,et <strong>le</strong> réseau ferré du RER A qui traverse la vil<strong>le</strong> surd’imposants ouvrages d’art en viaduc ou en tranchée à cielouvert. A cela il faut ajouter <strong>le</strong>s coupures urbaines dubou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe et <strong>de</strong> l’avenue du Prési<strong>de</strong>nt JohnFitzgerald KennedyCes infrastructures <strong>de</strong> déplacements qui constituent <strong>de</strong>slimites, voire <strong>de</strong>s barrières ont fortement contribué à laséparation <strong>de</strong>s quartiers entre eux.Certaines parties <strong>de</strong> ces infrastructures sont bien intégrées à<strong>le</strong>ur environnement. Il s’agit du canal « sous la route » et <strong>de</strong>sSODEX INGENIERIE – Février 2007 19


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>arches <strong>de</strong>s voies ferrées lorsqu’el<strong>le</strong>s passent <strong>de</strong> façon trèsaérienne. D’autres établissent <strong>de</strong> véritab<strong>le</strong>s fossés entre <strong>le</strong>squartiers. C’est <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> la RN 4 qui passe en tranchée auniveau <strong>de</strong> l’intersection avec la rue <strong>de</strong> Paris. D’une manièregénéra<strong>le</strong>, une meil<strong>le</strong>ure intégration <strong>de</strong> ces infrastructures estun enjeu futur ainsi que <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> <strong>le</strong>ursfranchissements par <strong>de</strong>s liaisons nouvel<strong>le</strong>s.La rupture particulière <strong>de</strong> l’autoroute A4Cet ouvrage, qui traverse la vil<strong>le</strong> dans sa partie Nord enviaduc au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s quartiers Marne et Polangis est un <strong>de</strong>saxes <strong>de</strong> transits routiers <strong>le</strong>s plus importants <strong>de</strong> France etd’Europe. Il ne comprend aucun aménagement phoniquecapab<strong>le</strong> <strong>de</strong> diminuer son impact sonore. Son intégrationpaysagère et <strong>le</strong> traitement <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissel<strong>le</strong>ment n’ont pasnon plus été traités lors <strong>de</strong> sa réalisation. Les évolutions dutraitement <strong>de</strong> cet ouvrage constituent indiscutab<strong>le</strong>ment unenjeu très important au niveau <strong>de</strong> la requalification <strong>de</strong>s sites.1.2. Un centre vil<strong>le</strong> ou plusieurs centralités : <strong>le</strong> constat d’unevil<strong>le</strong> fragmentéeLes éléments <strong>de</strong> ruptures évoqués ont contribué àl’émergence d’une vil<strong>le</strong> que l’on peut qualifier <strong>de</strong> « bipolaire ».<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est constitué <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux unités géographiques : d’uncôté sur la rive gauche <strong>de</strong> la Marne, <strong>le</strong>s quartiers OuestPolangis et Palissy s’organisent à partir <strong>de</strong> l’axe urbain queconstitue l’avenue Gallieni. Sur la rive droite, <strong>le</strong>s quartiersParis, Vautier, Europe et Marne ont un fonctionnementorganisé à partir <strong>de</strong> l’axe urbain <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris.Par ail<strong>le</strong>urs, ces <strong>de</strong>ux pô<strong>le</strong>s sont eux-mêmes fractionnés enunités plus ou moins indépendantes par <strong>le</strong> passage <strong>de</strong>sinfrastructures, ce qui entraîne un repli <strong>de</strong>s quartiers sur <strong>le</strong>urterritoire.Du point <strong>de</strong> vue i<strong>de</strong>ntitaire, cette situation conduit àl’affirmation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux centralités principa<strong>le</strong>s plutôt qu’à uncentre vil<strong>le</strong> unique. Cette situation fait l’objet d’un débat auniveau <strong>de</strong> l’affirmation <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> : doit-ondévelopper un centre vil<strong>le</strong> pour rassemb<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s quartiers oulaisser faire la tendance engagée avec <strong>le</strong> renforcement <strong>de</strong> labipolarité. Ce débat, d’une ou <strong>de</strong> plusieurs centralités, resterad’actualité du fait du contexte géographique et historique <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Il n’est pas non plus nécessairement tranché. Laconcertation menée sur <strong>le</strong> PLU a clairement démontré que <strong>le</strong>respect <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> chaque quartier n’était pasincompatib<strong>le</strong> avec <strong>le</strong> tissage <strong>de</strong> liens entre eux.Ainsi, <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s quartiers à partir<strong>de</strong> <strong>le</strong>urs potentialités et <strong>le</strong>urs spécificités, ainsi quel’amélioration <strong>de</strong>s liaisons, est un objectif garant <strong>de</strong> l’unitégénéra<strong>le</strong> et socia<strong>le</strong> du développement <strong>de</strong> la cité joinvillaise.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> compte 7 quartiers :Quartier PolangisQuartier PalissyQuartier FanacQuartier MarneQuartier ParisQuartier Vautier/Lec<strong>le</strong>rcQuartier EuropeSODEX INGENIERIE – Février 2007 20


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>mai 1945 et <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Réservoirs au quai PierreBrosso<strong>le</strong>tte.1.3. Les principaux sites qui nécessitent un effort <strong>de</strong>requalificationLes Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> : une centralité retrouvéLe terme « Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » ne correspond pas réel<strong>le</strong>mentà un quartier bien i<strong>de</strong>ntifié. Il signifie <strong>le</strong> cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> lapartie haute <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Il s’étend du pô<strong>le</strong> RER à la place du 8Périmètre <strong>de</strong>s « Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » (Source : commune)Il couvre principa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> quartier Paris, et <strong>de</strong> manière trèsponctuel<strong>le</strong> <strong>le</strong> quartier Europe (place du 8 mai 1945) et <strong>le</strong>quartier Vautier (carrefour en fin <strong>de</strong> rue <strong>de</strong> Paris et rue <strong>de</strong>Paris dites prolongée).Les « Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » dispose <strong>de</strong> nombreux atouts pour<strong>de</strong>venir un pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> centralité fort : une position géographiqueen cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong> à proximité immédiate <strong>de</strong> la Marne et du BoisSODEX INGENIERIE – Février 2007 21


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong><strong>de</strong> Vincennes, la rue <strong>de</strong> Paris est un axe commercialimportant, la gare RER, principal pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> déplacements <strong>de</strong> lacommune, à la place du 8 mai 1945 qui accueil<strong>le</strong> un marchéforain. De nombreux équipements sont déjà implantés : hôtel<strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, gymnase P. François, poste, etc.Pourtant, <strong>le</strong> quartier connaît <strong>de</strong>s faib<strong>le</strong>sses importantes :- Un patrimoine bâti vieillissant, hétérogène, peustructuré. Une faib<strong>le</strong> qualité architectura<strong>le</strong> d’unemanière généra<strong>le</strong>.- Une circulation désorganisée et un stationnement quin’est pas rationalisé en fonction <strong>de</strong>s besoins.- Des emprises foncières privées et publiques sousutilisées.- Un linéaire commercial déstructuré, sans massecritique, qui connaît un renouvel<strong>le</strong>ment diffici<strong>le</strong>.- Une ambiance urbaine dégradée accentuée par lacoupure constituée par la rue <strong>de</strong> Paris. Un manqued’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> « cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong> »- Une mixité peu assurée (prédominance <strong>de</strong>s logementssociaux) et <strong>de</strong>s équipements désuets.- Un risque « mouvements <strong>de</strong> terrains » important.Une réf<strong>le</strong>xion d’ensemb<strong>le</strong> est déjà engagée sur ce quartier quiconduit, du fait <strong>de</strong> la comp<strong>le</strong>xité <strong>de</strong>s tissus existants et <strong>de</strong>senjeux, à la définition d’un secteur « d’orientationsd’aménagements ».Vue <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> (Source : commune)L’avenue Gallieni (RN4) : un axe ou un bou<strong>le</strong>vard urbain ?Cette avenue constitue <strong>le</strong> second pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> centralité <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. El<strong>le</strong> s’étend sur près d’1 Km entre <strong>le</strong> pont sur laMarne et <strong>le</strong>s abords <strong>de</strong> la Fourchette à Champigny-sur-Marne.Cet espace très linéaire présente un front bâti parfois déjà très<strong>de</strong>nse et très diversifié. L’avenue est ponctuée par la place <strong>de</strong>Verdun qui donne accès aux quartiers rési<strong>de</strong>ntiels <strong>de</strong> Palissyet <strong>de</strong> Polangis, et éga<strong>le</strong>ment aux anciens Studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>implantés en bordure <strong>de</strong> Marne.La circulation <strong>de</strong> la RN 4 passe par l’avenue Gallieni et génèreactuel<strong>le</strong>ment une coupure entre <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux quartiers avec <strong>de</strong>nombreux impacts négatifs : difficulté <strong>de</strong> franchissement,pollution et contrainte au niveau du cadre <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité<strong>de</strong>s lieux. Néanmoins, l’activité commercia<strong>le</strong> y est dynamique,l’implantation dissymétrique <strong>de</strong> la chaussée permet la tenued’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux marchés <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.SODEX INGENIERIE – Février 2007 22


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le renforcement du caractère « bou<strong>le</strong>vard urbain » <strong>de</strong> cetteavenue constitue un enjeu certain pour <strong>le</strong> rassemb<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>squartiers <strong>de</strong> Polangis et Palissy. Celui-ci est engagé via laréf<strong>le</strong>xion sur l’axe RN4.l’attention est portée sur son importance en terme d’emplois.Un effort sur la qualité extérieur <strong>de</strong>s espaces et du bâti <strong>de</strong>vraêtre fournit.Les entrées <strong>de</strong> vil<strong>le</strong> : marquer une i<strong>de</strong>ntitéLes bou<strong>le</strong>vards du MaréchalLec<strong>le</strong>rc, Barbusse et Europejouent éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>d’axes structurants. Leursfaça<strong>de</strong>s subissent <strong>le</strong> choc <strong>de</strong>la juxtaposition <strong>de</strong> formesurbaines différentes. Lesnuisances liées au trafic sontimportantes. Ils sontpourtant <strong>de</strong>s « entrées <strong>de</strong> vil<strong>le</strong> » qu’il convient <strong>de</strong> valoriser.C’est aussi <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> l’entrée <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> par <strong>le</strong> carrefour <strong>de</strong>Beauté qui fait l’objet actuel<strong>le</strong>ment, par la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris, d’unprojet <strong>de</strong> requalification et <strong>de</strong> l’entrée par Champigny (Lafourchette), traitée dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> l’Axe RN4 et du projetEst-TVM.Le site occupé par <strong>le</strong>s industries <strong>de</strong> lunetterie est par contreun enjeu <strong>de</strong> requalification. Le bâti est ancien et peu propiceaux activités présentes.Les sites économiques : péréniser et conforterLe quartier <strong>de</strong>s anciens Studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a subi un certaindéclin <strong>de</strong> ses activités avec <strong>le</strong> départ <strong>de</strong> la SFP à Bry-sur-Marne et fait face à la pression foncière liée à l’immobilier dulogement. Il représente une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières gran<strong>de</strong>s emprisesaffectées à <strong>de</strong>s activités économiques. Sans qu’unerequalification lour<strong>de</strong> du site soit réel<strong>le</strong>ment nécessaire,Source : photographie aérienne : DDE 94SODEX INGENIERIE – Février 2007 23


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les friches autoroutièresCes délaissés constituent plus <strong>de</strong> 2ha acquis par l’Etatlorsqu’il comptait mettre en œuvre un projet <strong>de</strong> doub<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>d’autoroute A4/A86. Le projet n’a pas vu <strong>le</strong> jour et un nouveauprojet centré sur <strong>le</strong>s questions environnementa<strong>le</strong>s (bruit,pollution <strong>de</strong> l’eau, etc.) est en cours <strong>de</strong> concertation.Ces terrains sont utilisés pour certains comme <strong>de</strong>s terrainsmunicipaux (stockages <strong>de</strong> matériel technique), comme parkingpublic pour <strong>le</strong>s guinguettes, et en gran<strong>de</strong> majorité ils sont <strong>de</strong>véritab<strong>le</strong>s friches non entretenues, souvent squattés. Lasituation est peu valorisante.L’enjeu est la reconquête <strong>de</strong> ces espaces pour la réalisationd’espaces verts et d’équipements publics.1.4. Les secteurs à préserver ou à conforterLes quartiers ou l’habitat individuel est majoritaireLes secteurs pavillonaires <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> sont pour la plupartissus <strong>de</strong> lotissements <strong>de</strong> la fin du XIXe sièc<strong>le</strong>/début du XXesièc<strong>le</strong>. La gran<strong>de</strong> majorité est liée à la Marne. Leur patrimoinearchitectural et urbain est certain.Les quartiers concernés sont : Polangis, Palissy, Marne,Vautier, <strong>le</strong>s Bagau<strong>de</strong>s, rue A. Briand/rue <strong>de</strong> la Paix, rue <strong>de</strong> laRépublique, Villa Rousseau, la partie habitée <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong> Fanac.La structure parcellaire n’est pas parfaitement i<strong>de</strong>ntique danstous <strong>le</strong>s quartiers mais <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s caractéristiques peuventêtre tirées :- <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> bâti en moyenne entre 0,4 et 0,6 selon <strong>le</strong>squartiers- Recul du bâti <strong>de</strong> 4m par rapport à l’alignement- Fond <strong>de</strong> parcel<strong>le</strong> (cœur d’îlot) aéré comprenant unjardin.Exemp<strong>le</strong> d’îlot àPolangisBien entendu <strong>le</strong>sdivisions foncières ontparfois <strong>de</strong>structuré <strong>le</strong>tissu traditionnel. Pourautant, <strong>le</strong> parcellairemoyen atteint 250 m².Certains d’entre eux connaissent une mixité avec du petitcol<strong>le</strong>ctif satisfaisant (Marne, Palissy). L’équilibre atteint est àpréserver. D’autres ont <strong>de</strong>s franges avec <strong>de</strong>s quartiersd’habitat plus vertical (République, A Briand/Paix).SODEX INGENIERIE – Février 2007 24


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les grands ensemb<strong>le</strong>s<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> compte <strong>de</strong> nombreuses rési<strong>de</strong>nces d’habitat col<strong>le</strong>ctif<strong>de</strong> gran<strong>de</strong> tail<strong>le</strong>. Les plus nombreuses sont situées dans <strong>le</strong>quartier Europe et sont majoritairement <strong>de</strong> l’habitat social(rési<strong>de</strong>nce Espérance, Voisin, Viaduc, Sévigné, Lec<strong>le</strong>rc, etc.)mais aussi à Palissy (Rési<strong>de</strong>nce Rond-Point, Egalité)Caractérisés par une gran<strong>de</strong> hauteur sous <strong>le</strong>s formestraditionnel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong>s années 70 (barres/tours),ces ensemb<strong>le</strong>s font l’objet <strong>de</strong> requalifications et <strong>de</strong>rési<strong>de</strong>ntialisations <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> l’OPHLM ou <strong>de</strong>s bail<strong>le</strong>urs.Une <strong>de</strong>s trois tours <strong>de</strong>la Rési<strong>de</strong>nce H.Pinson(Source : commune)Les anciens faubourgsIl existe aussi une zone qui se concentre sur un petit secteurdélimité par <strong>le</strong> début <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris prolongée, la rueMo<strong>le</strong>tte et <strong>le</strong> début du Bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc. C’estun ancien faubourg, où <strong>le</strong>s constructions sont à l’alignement,en ordre continu à une hauteur variant <strong>de</strong> 12 à 15 m,relativement <strong>de</strong>nse, une emprise au sol importante, peu oupas d’espaces verts, <strong>de</strong>s îlots avec une cour intérieure réduite.Sur <strong>de</strong>s plans du début du 20 ème sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s constructions <strong>de</strong>ce secteur forment déjà ce tissu urbain.Les espaces vertsLes <strong>de</strong>ux espaces verts principaux <strong>de</strong> la commune sont l’î<strong>le</strong>Fanac et <strong>le</strong> Parc du Parangon. Ces <strong>de</strong>ux espaces sontindispensab<strong>le</strong>s à la qualité urbaine <strong>de</strong> la commune.Les grands équipementsQu’il s’agisse du pô<strong>le</strong> RER, <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong>s eaux avenue PierreMendès France, <strong>le</strong>s installations <strong>de</strong> Voies Navigab<strong>le</strong>s <strong>de</strong>France sur l’î<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Saint-Pères ou tout simp<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>sprincipaux équipementspublics <strong>de</strong> la commune(éco<strong>le</strong> nottament), ilconvient <strong>de</strong> <strong>le</strong>s conforter.Insérés dans <strong>de</strong>senvironnements <strong>de</strong> qualité<strong>le</strong>ur insertion doit êtreharmonieuse.I<strong>le</strong> <strong>de</strong>s saint Pères(Source : commune)SODEX INGENIERIE – Février 2007 25


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>2. Armature du territoire joinvillais : quartiers,déplacements, équipements, sites et paysages2.1. Organisation spatia<strong>le</strong> : une vil<strong>le</strong> bi-polaire et 7 quartiersSeu<strong>le</strong> commune du département à être coupée par la Marne, i<strong>le</strong>n résulte <strong>de</strong>ux unités géographiques dont l’indépendance etl’iso<strong>le</strong>ment ont une répercussion importante sur l’organisationet <strong>le</strong> fonctionnement <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> : d’un côté, sur la rive gauche<strong>de</strong> la Marne, <strong>le</strong>s quartiers ouest Polangis et Palissy, sur la rivedroite <strong>le</strong>s quartiers Marne, Vautier, Paris et Europe. L’î<strong>le</strong>Fanac est quant à el<strong>le</strong> un espace dont la particularité estévi<strong>de</strong>nte.Cette doub<strong>le</strong> polarité est accentuée par la topographieparticulière <strong>de</strong> la commune : la rive droite se situe à l’extrémitédu plateau <strong>de</strong> Vincennes, donc suré<strong>le</strong>vée par rapport à laMarne, alors que la rive gauche occupe <strong>le</strong> versant plat <strong>de</strong> laMarne avant <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong> Champigny et donc à une altitu<strong>de</strong>plus basse. Voilà pourquoi on par<strong>le</strong> communément à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>du « haut <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » et du « bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ».Parallè<strong>le</strong>ment à cette « barrière » naturel<strong>le</strong>, quiparadoxa<strong>le</strong>ment procure à la vil<strong>le</strong> un charme et une i<strong>de</strong>ntitéimportante, <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s infrastructures routières et ferroviairessegmentent la vil<strong>le</strong> : l’A4/A86, la RN4 (avenue Gallieni), laRN186 (rue <strong>de</strong> Paris), la ligne A du RER, etc.Les 7 quartiers <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> sont porteurs d’une i<strong>de</strong>ntité propre.Leur histoire, <strong>le</strong>ur typologie urbaine, <strong>le</strong>ur relativeindépendance physique due à la Marne et aux infrastructures(routières et ferrées) sont autant <strong>de</strong> facteurs qui ont façonné la<strong>de</strong>stinée <strong>de</strong> ces quartiers.Le travail <strong>de</strong> concertation et d’analyse lors <strong>de</strong> l’élaboration duPLU a mis en évi<strong>de</strong>nce ces différences. Il a aussi fait émerger<strong>de</strong>s attentes qui fédèrent certains quartiers autour d’enjeuxpartagés : préservation d’un tissu urbain traditionnel,protection du patrimoine, renforcement <strong>de</strong> la centralité, etc.Le quartier Paris : une centralité retrouvéeQuartier central situé sur <strong>le</strong> versant nord-est <strong>de</strong> la commune. I<strong>le</strong>st occupé par <strong>le</strong>s « Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> », centre vil<strong>le</strong> etberceau <strong>de</strong> l’urbanisation <strong>de</strong> la commune. Il est axé sur la RN186 (rue <strong>de</strong> Paris), qui offre <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s commerçantes et une<strong>de</strong>nsité importante d’équipements publics. Il comporteéga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> quartier plus récent <strong>de</strong>s Canadiens coupé <strong>de</strong> lavil<strong>le</strong> par la voie ferrée en bordure <strong>de</strong> la Nationa<strong>le</strong> 4 (Avenue<strong>de</strong>s Canadiens).• Les facteurs <strong>de</strong> centralité…Le quartier Paris est un centre vil<strong>le</strong>. Outre sa positiongéographique d’exception à proximité immédiate <strong>de</strong> la Marneet du Bois <strong>de</strong> Vincennes, il présente <strong>de</strong>s caractéristiquespropres à une centralité forte : une <strong>de</strong>nsité commercia<strong>le</strong>importante en pied d’immeub<strong>le</strong>, un marché forain <strong>de</strong>ux fois parsemaine, un alignement urbain sur rue qui a conservé sacohérence, <strong>de</strong> nombreux équipements publics, servicespublics ou équipements col<strong>le</strong>ctifs d’intérêt général (Hôtel <strong>de</strong>Vil<strong>le</strong>, Gymnase P. François, Poste, caserne <strong>de</strong> la BSPP,ANPE, CPAM, Lycée ITG, rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> personnes âgées,SODEX INGENIERIE – Février 2007 26


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>etc.), une <strong>de</strong>sserte en transport en commun exemplaire avec<strong>le</strong> RER.• …Qui souffrent d’un manque <strong>de</strong> qualification et <strong>de</strong> lisibilitéLe quartier connaît <strong>de</strong>s faib<strong>le</strong>sses importantes qui sont parail<strong>le</strong>urs traités dans <strong>le</strong> cadre d’un projet <strong>de</strong> requalification (cf.orientation d’aménagement).Vue aérienne duquartier Paris<strong>de</strong>puis la gareRER.(Source : commune)Tout d’abord, l’ambiance urbaine est relativement dégradéesurtout du fait d’une circulation désorganisée, intense et d’unstationnement qui n’est pas rationalisé en fonction <strong>de</strong>sbesoins. Par ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> patrimoine bâti vieillissant, hétérogène,peu structuré est d’une faib<strong>le</strong> qualité architectura<strong>le</strong> d’unemanière généra<strong>le</strong>. Le linéaire commercial manque <strong>de</strong> lisibilitéet d’accessibilité, sans masse critique, il connaît unrenouvel<strong>le</strong>ment diffici<strong>le</strong>.De nombreuses emprises foncières privées et publiques sousutilisées: <strong>le</strong>s <strong>de</strong>nts creuses sont nombreuses. En termed’habitat, <strong>le</strong> quartier compte plus <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong> logementssociaux (très majoritairement OPHLM), 25% d’ancienslogements sociaux passés en accession, et 25% d’habitatancien.Enfin certains équipements sont désuets (gymnase, caserne<strong>de</strong> la BSPP, garage municipal), ou mal exploités commecertains services à la population présents au sein <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong>vil<strong>le</strong> qui mériterait d’être mieux valorisés.Les Canadiens,coupés du centrevil<strong>le</strong> par la voieferrée.(Source : commune)L’enclavement du quartier <strong>de</strong>s Canadiens constitue aussi unenjeu fort.SODEX INGENIERIE – Février 2007 27


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Favoriser une meil<strong>le</strong>ure cohérence entre <strong>le</strong>s différentssecteurs et catégories <strong>de</strong> bâti.- Qualifier et mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s espaces publics notammentautour d’une place centra<strong>le</strong>.- Favoriser <strong>le</strong>s liaisons douces entre la Marne et <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong>Vincennes ainsi que vers <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Canadiens.- Promouvoir la relocalisation du centre <strong>de</strong> secours surl’avenue Pierre Mendès France.- Proposer <strong>de</strong>s équipements publics en cohérence avec <strong>le</strong>sbesoins du quartier et <strong>de</strong> la commune : gymnase, équipementculturel et associatif, équipement mixte « services à lapopulation).• Les besoinsLes besoins sont intimement liés à la requalification globa<strong>le</strong> duquartier pour retrouver une réel<strong>le</strong> centralité. Les principauxsont :- Consoli<strong>de</strong>r, dynamiser et restructurer l’appareil commercial <strong>le</strong>long <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris.- Assurer une augmentation <strong>de</strong> l’offre en logements <strong>de</strong> qualité.- Améliorer <strong>le</strong>s conditions <strong>de</strong> stationnement public et privé.- Pacifier la circulation sur la rue <strong>de</strong> Paris (réduction <strong>de</strong> voies<strong>de</strong> circulation, piste cyclab<strong>le</strong>, élargissement <strong>de</strong>s trottoirs)SODEX INGENIERIE – Février 2007 28


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le quartier Vautier/Lec<strong>le</strong>rcC’est un quartier situé sur la rive droite <strong>de</strong> la Marne, au sud,entre <strong>le</strong> centre vil<strong>le</strong> et Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés, entre la Marneet la RN186 (Bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc). Il est occupépar <strong>de</strong> l’habitat individuel en bords <strong>de</strong> Marne etmajoritairement par <strong>de</strong> l’habitat col<strong>le</strong>ctif sur <strong>le</strong> flanc <strong>de</strong> coteauainsi que <strong>le</strong> plateau. On y trouve <strong>de</strong>s installations industriel<strong>le</strong>set <strong>le</strong> plus grand espace vert <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> (<strong>le</strong> Parc duParangon).• Trois secteurs : trois typologies urbainesLe tissu majoritairement pavillonnaireSitué en bords <strong>de</strong> Marne et <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rue Vautier, ce tissuest caractéristique d’une urbanisation <strong>de</strong> type lotissement <strong>de</strong>la fin du XIX ème sièc<strong>le</strong>. L’habitat individuel avec jardin estprédominant même si on constate quelques immeub<strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctifs <strong>le</strong> long du quai du Barrage. Parmi <strong>le</strong>s constructionsprésentes, quelques bel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>meures <strong>de</strong> villégiaturesubsistent.Mo<strong>le</strong>tte et <strong>le</strong> début du Bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc. C’estun ancien faubourg, ou <strong>le</strong>s constructions sont à l’alignement,en ordre continu à une hauteur variant <strong>de</strong> 12 à 15 m,relativement <strong>de</strong>nse, une emprise au sol importante, peu oupas d’espaces verts, <strong>de</strong>s îlots avec une cour intérieure réduite.Il est d’ail<strong>le</strong>urs intéressant <strong>de</strong> constater que sur <strong>de</strong>s plans dudébut du 20 ème sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s constructions <strong>de</strong> ce secteur formentdéjà ce tissu urbain.Une zone économiqueEntre la rue <strong>de</strong> la Liberté, la rue <strong>de</strong> Paris et <strong>le</strong> Bou<strong>le</strong>vard duMaréchal Lec<strong>le</strong>rc, c’est un secteur ou <strong>le</strong>s activitésdéveloppées sont liées à la fabrication <strong>de</strong> montures <strong>de</strong>lunettes <strong>de</strong> luxe. Le bâti, ancien, n’est plus adapté auxcontraintes <strong>de</strong>s processus mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> production.Le tissu <strong>de</strong> petits col<strong>le</strong>ctifs et <strong>le</strong>s faubourgsCôté pair <strong>de</strong> la rue Vautier puis sur <strong>le</strong> haut du coteau, rue <strong>de</strong>Paris prolongé et Bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc, <strong>de</strong>simmeub<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifs souvent d’une tail<strong>le</strong> mo<strong>de</strong>ste sontprédominants.Il existe aussi une zone qui se concentre sur un petit secteurdélimité par <strong>le</strong> début <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris prolongée, la rueSODEX INGENIERIE – Février 2007 29


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>• Les besoinsPour la partie pavillonnaire du quartier, <strong>le</strong>s besoins sontcentrés sur la préservation <strong>de</strong> ce type d’urbanisme traditionnellié à la Marne. Ils s’articu<strong>le</strong>nt autour <strong>de</strong> la sauvegar<strong>de</strong> dupatrimoine bâti remarquab<strong>le</strong>s et du maintien <strong>de</strong> l’habitatindividuel avec jardin en cœur d’îlot. Bien entendu, <strong>le</strong>séquipements du quartier notamment <strong>le</strong> Parc du Parangon(traité spécifiquement plus loin dans <strong>le</strong> rapport) doivent êtrepréservés.Pour <strong>le</strong> secteur <strong>de</strong> faubourgs et <strong>de</strong> petits col<strong>le</strong>ctifs, il s’agit <strong>de</strong>conforter ce tissu particulier.Enfin, <strong>le</strong> secteur industriel du quartier doit pouvoir serestructurer. Il s’agit donc d’orienter spécifiquement <strong>le</strong> site vers<strong>le</strong>s activités économiques tout en permettant une réhabilitationlour<strong>de</strong> du bâti ancien existant.Le quartier EuropeIl est bordé au Sud-ouest par la Marne, limité au Nord-est parla RN186 et constitue la limite communa<strong>le</strong> avec Saint-Maur<strong>de</strong>s Fossés au Sud-est et Saint Maurice au Nord-Ouest. Leversant Sud-ouest, dominé par <strong>le</strong> bâti vertical <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nceEspérance, a un caractère fortement marqué par l’entrée ducanal, l’écluse et <strong>le</strong>s divers bassins qui l’accompagnent.L’usine <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> Paris lui donne aussi un caractèreindustriel.• Trois secteurs : trois typologies urbainesLe tissu majoritairement pavillonnaireLes Bagau<strong>de</strong>s et l’îlot structuré autour <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> laRépublique sont majoritairement composés d’habitationsbasses avec jardins. La qualité architectura<strong>le</strong> <strong>de</strong>sconstructions est moins riche que dans <strong>le</strong>s autres tissuspavillonnaires. La rupture avec <strong>le</strong>s tissus d’habitat col<strong>le</strong>ctif <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> hauteur est parfois abrupte.Les immeub<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifsLe quartier Europe comprend une gran<strong>de</strong> part <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>ncesd’habitat social (rési<strong>de</strong>nce Espérance, Voisin, Viaduc,Sévigné, Lec<strong>le</strong>rc, etc.). Caractérisées par une gran<strong>de</strong> hauteursous <strong>le</strong>s formes traditionnel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong>s annéesSODEX INGENIERIE – Février 2007 30


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>70, ces ensemb<strong>le</strong>s font l’objet <strong>de</strong> requalifications et <strong>de</strong>rési<strong>de</strong>ntialisations <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> l’OPHLM.L’usine <strong>de</strong>s eaux et l’î<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Saint PèresL’usine <strong>de</strong>s eaux (SAGEP) est un secteur industriel important<strong>de</strong> la commune. Composée <strong>de</strong> bâtiments d’exploitation maissurtout <strong>de</strong> bassins, el<strong>le</strong> a vocation à pérenniser ses actionssur <strong>le</strong> territoire communal. Une nouvel<strong>le</strong> caserne <strong>de</strong> la BSPPdoit aussi être construite à proximité <strong>le</strong> long <strong>de</strong> l’avenue PierreMendès France.L’î<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Saint Pères accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s services <strong>de</strong> VoiesNavigab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> France et du Service <strong>de</strong> Navigation autour <strong>de</strong>l’écluse et <strong>de</strong> la vanne secteur. Les bâtiments implantés sontd’une hauteur limitée. Site particulièrement intéressant pourses paysages, il a vocation à rester peu <strong>de</strong>nse.• Les besoinsLa partie pavillonnaire du quartier doit être préservée dans saforme traditionnel<strong>le</strong> d’autant plus qu’el<strong>le</strong> forme <strong>de</strong>s îlots plusisolés, moins cohérents mais qui participent p<strong>le</strong>inement à laqualité du quartier.Les rési<strong>de</strong>nces d’habitat col<strong>le</strong>ctif n’ont pas vocation à muter àmoyen terme. Par contre <strong>de</strong>s projets d’amélioration <strong>de</strong> <strong>le</strong>urenvironnement ou du bâti en lui même sont menés. Le besoinest donc <strong>de</strong> permettre à ces îlots d’évoluer sans modifier <strong>le</strong>urmorphologie urbaine.Pour <strong>le</strong>s activités industriel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s activités <strong>de</strong> VNF il faut<strong>le</strong>ur laisser la f<strong>le</strong>xibilité nécessaire pour se développer tout enmaîtrisant <strong>le</strong> caractère paysager <strong>de</strong>s sites sur <strong>le</strong>squels el<strong>le</strong>ssont implantées.SODEX INGENIERIE – Février 2007 31


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le quartier Marne• Un quartier mixte et très hétérogèneLe quartier Marne est situé sur la rive droite <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> surune ban<strong>de</strong> relativement étroite comprise entre <strong>le</strong> haut ducoteau ou se situe la voie ferrée et la rue Chapsal et la Marne.Il s’étend <strong>de</strong> la limite avec Nogent-sur-Marne jusqu’au pont <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. On associe aussi au quartier Marne l’ensemb<strong>le</strong>urbain compris entre la rue Chapsal et l’avenue Jean Jaurès.Le long <strong>de</strong> l’avenue Jean Jaurès/Chapsal (RN 186) face auRER on trouve <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s <strong>de</strong> bureaux/activités (moyennesurface) et <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s d’habitat col<strong>le</strong>ctif <strong>de</strong>nse. Ilsstructurent un front urbain mixte. A noter la présence dutemp<strong>le</strong> bouddhiste Linh Son.• Les besoinsPrès du pont <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> prédominent <strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s d’habitatcol<strong>le</strong>ctif construits à l’emplacement d’industries commeE<strong>le</strong>ctrofil. Certaines propriétés bourgeoises ont étéconservées ainsi que d’anciennes guinguettes ou garage àbateaux. Ce tissu comporte aussi <strong>de</strong>s équipements col<strong>le</strong>ctifsd’intérêt général comme <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> retraite.A partir <strong>de</strong> la pointe <strong>de</strong> l’I<strong>le</strong> Fanac jusqu’à la limite avecNogent, <strong>le</strong> tissu pavillonnaire avec jardins reste intact et <strong>le</strong>svestiges <strong>de</strong> l’époque du canotage, <strong>de</strong>s constructions souventfragi<strong>le</strong>s, subsistent. Ce patrimoine constitue <strong>de</strong>s bâtisremarquab<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong> cha<strong>le</strong>t <strong>de</strong>s canotiers, l’Horloge ou <strong>le</strong>site <strong>de</strong> l’Aviron. C’est aussi <strong>le</strong> cas du secteur A.Briand/Rue <strong>de</strong>la Paix. Quelques activités économiques sont encoreprésentes dans un tissu diffus.Les délaissés d’autoroute <strong>de</strong> part et d’autre du viaduc quicoupe la partie nord du quartier vers Nogent-sur-Marneconstituent <strong>de</strong>s espaces peu entretenus (exceptés ceux enbordure <strong>de</strong> la rue Nouvel<strong>le</strong> entretenus par une associationloca<strong>le</strong>) et peu valorisants.Le tissu mixte pavillonnaire/col<strong>le</strong>ctif du quai <strong>de</strong> la Marne aatteint un équilibre satisfaisant. Il s’agit dorénavant <strong>de</strong>maintenir cet équilibre en orientant <strong>le</strong> quartier vers laprotection du tissu pavillonnaire qui subit une pressionSODEX INGENIERIE – Février 2007 32


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>foncière forte. L’îlot A. Briand/rue <strong>de</strong> la Paix connaît <strong>le</strong> mêmebesoin.Les délaissés d’autoroute sont, bien entendu, <strong>de</strong>s territoires àreconquérir. Leur mutation vers une valorisation paysagère oud’équipements publics est nécessaire pour la qualité duquartier.Le dynamisme économique <strong>le</strong> long <strong>de</strong> l’avenue JeanJaurès/Chapsal doit être favorisé vu la proximité stratégiqueau RER.L’î<strong>le</strong> FanacL'î<strong>le</strong> Fanac est un site protégé par un arrêté préfectoral du 3septembre 1965 sur la base <strong>de</strong> la loi du 2 mai 1930.- pour une partie (0,57 ha) inscrite sur l’inventaire <strong>de</strong>s sitespittoresques : la pointe (espace public) et <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>scorrespondant au bâtiment <strong>de</strong> l’Aviron Marne et <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.- pour une partie classée parmi <strong>le</strong>s sites pittoresques (3,3 ha)pour <strong>le</strong> reste <strong>de</strong> l'î<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> a été en partie urbanisée dès la fin du XIX ème sièc<strong>le</strong>, aprèsavoir été longtemps réservée à l'agriculture, mais el<strong>le</strong>conserve encore un caractère naturel remarquab<strong>le</strong> du fait <strong>de</strong>son iso<strong>le</strong>ment. La quarantaine d'édifices qui s'y trouveactuel<strong>le</strong>ment est en gran<strong>de</strong> partie liée aux activités nautiques.La moitié septentriona<strong>le</strong> <strong>de</strong> l'î<strong>le</strong> est un espace vert public peuconstruit. Les édifices, qui occupent en majorité la partie sud,sont <strong>de</strong> facture "architecture <strong>de</strong> fin XIX ème sièc<strong>le</strong> et architecturebalnéaire". Ils ont subi peu <strong>de</strong> modifications. Le patrimoinearboré est régulièrement entretenu que ce soit sur <strong>le</strong> domainepublic ou privé.Malheureusement <strong>le</strong> bâtiment centenaire <strong>de</strong> l’Aviron Marne et<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a été victime d’un incendie il y a un an. Sareconstruction est en cours. A noter aussi <strong>le</strong> bâtiment <strong>de</strong>l’éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> musique (ancien site <strong>de</strong> la célèbre guinguette« chez Julien » décrite par Zola).L’î<strong>le</strong> est particulièrement touchée par <strong>le</strong> risque inondation qui,via <strong>le</strong> PPRI du Val-<strong>de</strong>-Marne, limite la constructibilité <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong>.SODEX INGENIERIE – Février 2007 33


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>• Les besoinsLes besoins sont principa<strong>le</strong>ment orientés vers la protection ducaractère naturel <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong> tout en affirmant son i<strong>de</strong>ntité d’î<strong>le</strong>habitée :- La sauvegar<strong>de</strong> du patrimoine bâti remarquab<strong>le</strong>. Il s’agit <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r à la conservation d’un certain nombre <strong>de</strong> bâtimentsjugés intéressant d’un point <strong>de</strong> vue architectural.- La protection du patrimoine végétal.- Permettre aux îliens <strong>de</strong> faire vivre et évoluer <strong>le</strong>ur patrimoinedans <strong>le</strong> respect <strong>de</strong> la prévention <strong>de</strong>s risques d’inondation.- Le maintien <strong>de</strong>s espaces verts et <strong>de</strong>s équipementspublics/associatifsLe quartier PolangisSitué à l’est <strong>de</strong> la commune, sur la rive gauche <strong>de</strong> la Marne, i<strong>le</strong>st limité au sud par la RN4, à l’ouest par la Marne et par lalimite communa<strong>le</strong> avec Champigny à l’est. L’altitu<strong>de</strong> variantentre 35 et 41 m NGF. L’autoroute a isolé la partie la plusproche <strong>de</strong> la Marne au nord où se trouvent <strong>le</strong>s guinguettes.Par ail<strong>le</strong>urs il est constitué d’un tissu pavillonnaire trèshomogène, si l’on excepte <strong>le</strong>s faça<strong>de</strong>s qui bor<strong>de</strong>nt l’avenueGallieni, une rési<strong>de</strong>nce et quelques immeub<strong>le</strong>s.Nous pouvons considérer trois grands secteurs au sein duquartier Polangis qui ont <strong>de</strong>s typologies très différentes et <strong>de</strong>senjeux distincts. Pour plus <strong>de</strong> lisibilité, l’avenue Gallieni,partagée entre Polangis et Palissy, a été traitée comme unquartier à part entière• Pavillons, guinguettes et délaissésLe tissu majoritairement pavillonnaireL’urbanisation traditionnel<strong>le</strong> homogène du lotissement <strong>de</strong> la findu XIX ème sièc<strong>le</strong>/début du XX ème sièc<strong>le</strong> a subsisté. L’habitat estprédominant sous forme <strong>de</strong> pavillon individuel avec jardin. Lasurface <strong>de</strong>s parcel<strong>le</strong>s est en moyenne <strong>de</strong> 250m² et el<strong>le</strong>s sontquasiment toutes bâties. On trouve aussi, dans <strong>le</strong> quartier,quelques îlots d’habitat col<strong>le</strong>ctif : une rési<strong>de</strong>nce relativementrécente (Tour <strong>de</strong> Marne) et quelques immeub<strong>le</strong>s plus isolésdatant <strong>de</strong> la première moitié du XX ème sièc<strong>le</strong>.Le patrimoine architectural montre quelques bel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>meuresbourgeoises <strong>de</strong> villégiatures <strong>de</strong>s ensemb<strong>le</strong>s caractéristiques<strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne (club d’avirons et anciennes guinguettes)mais aussi une architecture plus ordinaire caractéristique <strong>de</strong>smaisons plus mo<strong>de</strong>stes type « loi Loucheur » (1928).Le patrimoine végétal est important. Outre <strong>le</strong>s arbresd’alignement qui sont la règ<strong>le</strong> dans l’aménagement <strong>de</strong>s rues,<strong>le</strong>s très nombreux espaces verts privés constitue un atout pour<strong>le</strong> quartier aérant <strong>le</strong>s cœurs d’îlot. Les berges du canal <strong>de</strong>Polangis, relativement préservées, contribuent aussi à larichesse du quartier.En terme d’équipements publics, ils sont avant tout scolaires :collège, éco<strong>le</strong> primaire et maternel<strong>le</strong>. On compte aussi <strong>de</strong> trèsnombreux clubs sportifs d’aviron et <strong>de</strong> kayack.Le tissu économique est relativement sain. Composéessentiel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> professions libéra<strong>le</strong>s, <strong>de</strong> PME/PMI et <strong>de</strong>quelques commerçants dont il faut avouer que <strong>le</strong>SODEX INGENIERIE – Février 2007 34


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>renouvel<strong>le</strong>ment est diffici<strong>le</strong>. Un marché biologique a lieu unefois par semaine sur la place Mozart.Les guinguettesLa zone ludique <strong>de</strong>s guinguettes située au nord du quartier <strong>de</strong>Polangis, en bord <strong>de</strong> Marne, est importante pour <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Lieu<strong>de</strong> mémoire, el<strong>le</strong> est composée <strong>de</strong> trois établissements qui ontmarqué la mémoire populaire (Chez Gégène, Le PetitRobinson, Bowling Max), el<strong>le</strong> assure un pô<strong>le</strong> touristiquecertain.Le bâti en lui-même n’est pas d’une gran<strong>de</strong> qualitéarchitectura<strong>le</strong>. Il s’agit principa<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> volumes à R/R+1 àtoiture terrasse, la faça<strong>de</strong> sur la rue fait l’objet d’un soin plusmarqué.Les délaissés d’autorouteCes délaissés constituent <strong>de</strong>s surfaces acquises par l’Etatlorsqu’il comptait mettre en œuvre un projet <strong>de</strong> doub<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>d’autoroute A4/A86. Le projet n’a pas vu <strong>le</strong> jour et un nouveauprojet centré sur <strong>le</strong>s questions environnementa<strong>le</strong>s (bruit,pollution <strong>de</strong> l’eau, etc.) est en cours <strong>de</strong> concertation.Ces terrains sont utilisés pour certains comme <strong>de</strong>s terrainsmunicipaux (stockages <strong>de</strong> matériel technique), comme parkingpublic pour <strong>le</strong>s guinguettes, et en gran<strong>de</strong> majorité ils sont <strong>de</strong>véritab<strong>le</strong>s friches non entretenues, souvent squattés. Lasituation est peu valorisante.• Les besoinsLe principal besoin i<strong>de</strong>ntifié pour <strong>le</strong> quartier est la protection <strong>de</strong>l’i<strong>de</strong>ntité pavillonnaire du quartier pavillonnaire :- La sauvegar<strong>de</strong> du patrimoine bâti remarquab<strong>le</strong>. Il s’agit <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r à la conservation d’un certain nombre <strong>de</strong> bâtimentsjugés intéressant d’un point <strong>de</strong> vue architectural.- La préservation <strong>de</strong>s berges du canal <strong>de</strong> Polangis : <strong>le</strong>urcaractère naturel est une richesse pour <strong>le</strong> quartier. Chaquepropriétaire doit profiter <strong>de</strong> sa berge mais il est nécessaire queSODEX INGENIERIE – Février 2007 35


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>seuls <strong>le</strong>s pontons ou terrasses soient autorisés. Lapréservation du couvert végétal doit aussi être assuré.- Le maintien <strong>de</strong> la forme urbaine traditionnel<strong>le</strong> : habitatindividuel avec jardin en cœur d’îlot. Ce qui fait l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> cequartier doit être affirmé au travers <strong>de</strong> la préservation <strong>de</strong> latrame urbaine existante qui privilégie <strong>le</strong> tissu pavillonnaire à la<strong>de</strong>nsité modérée, la constitution <strong>de</strong> jardins avec plantations etterre végéta<strong>le</strong>, mais aussi <strong>le</strong>s éléments traditionnels <strong>de</strong> clôtureet d’architecture (toiture). Au-<strong>de</strong>là il s’agit <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vieet donc la limitation <strong>de</strong>s nuisances.Pour <strong>le</strong>s guinguettes, comme dans <strong>le</strong> POS actuel, <strong>le</strong> besoinest <strong>de</strong> conserver cette zone comme ludique et vouée à <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> loisirs liés à la Marne : spectac<strong>le</strong>, restauration,activités sportives (non mécaniques).La majeure partie <strong>de</strong>s délaissés sont à Polangis. Ilsconstituent un enjeu fort <strong>de</strong> reconquête.Le quartier PalissySitué au sud <strong>de</strong> l’avenue Gallieni, sur la rive gauche <strong>de</strong> laMarne, <strong>le</strong> tissu rési<strong>de</strong>ntiel a évolué <strong>de</strong> façon plus disparateque celui du quartier précé<strong>de</strong>nt, puisque quelques rési<strong>de</strong>ncesse sont implantées notamment en bord <strong>de</strong> Marne et àl’intérieur du tissu urbain. Ce quartier est situé sur la rivegauche <strong>de</strong> la Marne à l’est <strong>de</strong> la commune. L’altitu<strong>de</strong> varieentre 35 et 41 m NGF. La ZAC <strong>de</strong>s Studios, en bordure <strong>de</strong>l’avenue Gallieni forme un ensemb<strong>le</strong> d’habitat col<strong>le</strong>ctifconséquent.On l’aura compris, Palissy et Polangis ont <strong>de</strong>s trajectoires trèscomparab<strong>le</strong>s.• Une mixité assuréeLe tissu majoritairement pavillonnaireA Palissy la mixité pavillon/habitat col<strong>le</strong>ctif est plus importante.Les différents règ<strong>le</strong>ments d’urbanisme qui ont précédé <strong>le</strong> PLUont permis une certaine mixité par l’introduction <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>sfavorab<strong>le</strong>s aux petits col<strong>le</strong>ctifs (<strong>de</strong>nsité/hauteur). De fait <strong>le</strong>quartier a atteint un équilibre.SODEX INGENIERIE – Février 2007 36


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Bien entendu on retrouve à Palissy <strong>le</strong>s caractéristiquesarchitectura<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s lotissements du XIX ème sièc<strong>le</strong>. De gran<strong>de</strong>s<strong>de</strong>meures bourgeoises ou <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> villégiature ontsubsisté. On trouvera aussi bien entendu <strong>de</strong>s pavillons plusordinaires mais <strong>de</strong> bonne facture. Les immeub<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifsn’ont pas <strong>de</strong> caractéristiques architectura<strong>le</strong>s particulières.Il faut souligner, <strong>le</strong> long du quai Gabriel Péri, beaucoup plusqu’à Polangis une diversité <strong>de</strong> bâtis représentatifs <strong>de</strong>smouvements architecturaux du sièc<strong>le</strong> <strong>de</strong>rnier. Des maisonspaquebot, contemporaines, néo-norman<strong>de</strong>, néo-moyenâgeuse(ancien « Bibelots du Diab<strong>le</strong> »), etc. Le quai est par ail<strong>le</strong>ursdédié à la promena<strong>de</strong> (fermé à la circulation généra<strong>le</strong>).sièc<strong>le</strong> (1903/1904), <strong>le</strong> plan masse d’origine a été conservé.Derrière <strong>de</strong>s murs d’époque, sont aujourd’hui abrités <strong>de</strong>sbureaux et <strong>de</strong>s ateliers spacieux, mo<strong>de</strong>rnes, tournés vers <strong>le</strong>seffets spéciaux, la post-synchronisation, <strong>le</strong>s auditoriums, etc.Quant à la célèbre cheminée, el<strong>le</strong> se dresse encore dans <strong>le</strong>ciel joinvillais.Autour du port <strong>de</strong> plaisance <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> qui se situe à Palissy,<strong>de</strong>ux guinguettes sont encore en activité : la Mascotte et laGoulue. Cette <strong>de</strong>rnière a conservé une faça<strong>de</strong> inspirée <strong>de</strong> l’artnouveau.De même qu’à Polangis on trouve quelques activitéséconomiques centrées sur <strong>de</strong>s professions libéra<strong>le</strong>s, <strong>de</strong>sPME/PMI et quelques commerces.Le quartier intègre aussi <strong>le</strong> cimetière <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et <strong>le</strong>gymnase Lecuirot.Les industries cinématographiquesLorsque <strong>le</strong>s studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ont fermé définitivement en1989, une activité cinématographique a perduré sur un siteplus restreint entre la place <strong>de</strong> Verdun et <strong>le</strong> quai Gabriel Péri.Composés <strong>de</strong> bâtiments industriels Eiffel du début du XX ème• BesoinsLa mixité du quartier Palissy est assurée : habitat individuel,habitat col<strong>le</strong>ctif (dont une part <strong>de</strong> logements sociaux),équipements publics, un tissu d’entreprises. Cette mixité estéquilibrée. Pour maintenir cette équilibre, vue la pressionSODEX INGENIERIE – Février 2007 37


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>foncière, il convient <strong>de</strong> protéger l’habitat pavillonnaire quisubsiste dans <strong>le</strong> quartier et dont <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s caractéristiquessont très similaires aux autres tissus pavillonnaires <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.Bien entendu <strong>le</strong>s équipements <strong>de</strong> loisir comme <strong>le</strong> Port <strong>de</strong>plaisance sont confortés ainsi que <strong>le</strong>s équipements publicsprésents.L’enjeu principal pour <strong>le</strong> site <strong>de</strong>s activités du Cinéma est <strong>de</strong>concilier la promotion d’un secteur économique tout enpréservant un site patrimonial remarquab<strong>le</strong> : conserver <strong>le</strong>sbâtiments existants, permettre <strong>le</strong>ur rénovation, <strong>le</strong>ur extensiondans <strong>le</strong> respect <strong>de</strong> l’ordonnancement du site.L’avenue Gallieni : entre Polangis et PalissyL’avenue Gallieni est rattachée, côté nord, à Polangis, et côtésud à Palissy. Pour autant, el<strong>le</strong> forme une structure propre auxenjeux distincts <strong>de</strong>s quartiers principa<strong>le</strong>ment pavillonnairesqu’el<strong>le</strong> bor<strong>de</strong>.L’avenue Gallieni est <strong>le</strong> centre du « Bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ». Sonrô<strong>le</strong> <strong>de</strong> centralité s’affirme autour d’une <strong>de</strong>nsité commercia<strong>le</strong>forte en rez-<strong>de</strong>-chaussée et d’habitat col<strong>le</strong>ctif sous la formed’immeub<strong>le</strong>s en front continu à l’alignement.Quelques services publics et administratifs (Poste, mairieannexe) ponctuent <strong>le</strong> linéaire.Le tissu bâti est relativement dégradé, sans harmonie <strong>de</strong>shauteurs, et la qualité architectura<strong>le</strong> est pauvre. Le quartier<strong>de</strong>s studios qui a succédé aux studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est la seu<strong>le</strong>opération d’urbanisme récente sur l’avenue.La place <strong>de</strong> Verdun qui doit son nom aux Taxis <strong>de</strong> la Marnequi empruntèrent <strong>le</strong> pont <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> 7 Septembre 1914, estun rond point percé. El<strong>le</strong> est bordée soit d’immeub<strong>le</strong>s du débutdu sièc<strong>le</strong> <strong>de</strong>rnier en brique donnant sa véritab<strong>le</strong> structure à laplace soit <strong>de</strong> bel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>meures <strong>de</strong> villégiatures. Seul l’ang<strong>le</strong>avec la rue du Port qui abrite une PMI n’est pas valorisé.• Les besoinsLes besoins sont principa<strong>le</strong>ment orientés vers <strong>le</strong>développement d’une centralité retrouvée : <strong>de</strong>nsité maîtrisée,mixité assurée, dynamisme économique.SODEX INGENIERIE – Février 2007 38


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- La constitution d’un front urbain cohérent en termed’alignement et <strong>de</strong> hauteur mais aussi respectueux <strong>de</strong>s tissuspavillonnaires qu’il bor<strong>de</strong>.- Promouvoir <strong>le</strong> développement économique en favorisant <strong>le</strong>scommerces en rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s.- Favoriser un travail architectural sur <strong>le</strong> bâti pour améliorerl’esthétique <strong>de</strong> ce linéaire structurant.- Redéfinir l’avenue Gallieni comme un bou<strong>le</strong>vard urbain dansune ambiance urbaine apaisée qui permette <strong>le</strong>s liaisons entrePolangis et Palissy.2.2. Les déplacements : état <strong>de</strong>s lieuxLa commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est bien <strong>de</strong>sservie. Quelqueschiffres préliminaires dans <strong>le</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacement (1999) :% utilisation <strong>de</strong>s TC seuls dans <strong>le</strong>s trajets domici<strong>le</strong>-travail :- domici<strong>le</strong> à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>: 36.4%- travail à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>: 24.5%% utilisation <strong>de</strong> la marche seu<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s trajets domici<strong>le</strong>travail:- domici<strong>le</strong> à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>: 6.6%- travail à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>: 10.8%% utilisation <strong>de</strong> la voiture seu<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s trajets domici<strong>le</strong>travail:- domici<strong>le</strong> à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>: 40.1%- travail à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>: 45.3%Taux <strong>de</strong> motorisation <strong>de</strong>s ménages : 72.4%Le réseau <strong>de</strong> transport en commun ferroviaire (RéseauExpress Régional) et <strong>le</strong> réseau busLa ligne A du RER Saint-Germain-en-Laye/Poissy/Cergy etBoissy-Saint-Léger/Chessy <strong>de</strong>ssert la gare <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>sur la branche A2 (Boissy-Saint-Léger). Cette ligne, etnotamment la gare RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>, accueil<strong>le</strong>nt unimportant flux <strong>de</strong> passagers venant <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>(environ 12 500 entrants journaliers en 2000), mais éga<strong>le</strong>ment<strong>de</strong>s communes <strong>de</strong>sservies par <strong>le</strong>s lignes d’autobus. La voieferrée RER constitue une coupure sensib<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> tissuurbain <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>, malgré <strong>le</strong>s aménagementspiétonniers.L’emplacement <strong>de</strong> l’actuel<strong>le</strong>gare RER se situe à lacroisée d’axes importants(RN 186 et rampes d’accès àla RN 4/A4), constituant unpassage délicat pour <strong>le</strong> traficaux heures <strong>de</strong> pointes(accentué par <strong>le</strong>s traversées<strong>de</strong>s voyageurs sortant <strong>de</strong> lagare).La <strong>de</strong>sserte par <strong>le</strong>stransports en commun : zone<strong>de</strong>sservie par rapport à la<strong>de</strong>nsité cumulée <strong>de</strong>population et d’emploissalariés(Source : APUR)SODEX INGENIERIE – Février 2007 39


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La gare RER et l’avenue Jean Jaurès vont faire l’objet d’unréaménagement prévu par <strong>le</strong> Contrat <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong>.Ligne APTR : Rozay-en-Brie/Château <strong>de</strong> Vincennes avec 3arrêts sur la vil<strong>le</strong>.Plusieurs lignes d’autobus quadril<strong>le</strong>nt la vil<strong>le</strong> :N° 101 : Gare RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>/Camping <strong>de</strong>Champigny-sur-Marne avec 5 arrêts à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.N° 106 : Gare RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> /Gare <strong>de</strong>Villiers-sur-Marne avec 3 arrêts à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.N° 108 : Gare RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> /Champigny-sur-Marne Jeanne Vacher avec 3 arrêts dans lavil<strong>le</strong>.N° 110 : Gare RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> /Gare <strong>de</strong>Villiers-sur-Marne avec 3 arrêts à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>N° 201 : Gare RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> /Champigny-sur-Marne /Di<strong>de</strong>rot – La Plage avec 3 arrêts dansla vil<strong>le</strong>.N° 281 : Gare RER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> /Créteil Europarc-Créteil La Source avec 1 arrêt au niveau <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.N° 112 : Château <strong>de</strong> Vincennes/La Varenne – Chennevièresavec 5 arrêts au niveau <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.N° 317 : Hôtel <strong>de</strong> Vil<strong>le</strong> Créteil/Gare Nogent <strong>le</strong> PerreuxNoctambus H : Paris Châte<strong>le</strong>t/ Gare Nogent <strong>le</strong> PerreuxRéseau Bus <strong>de</strong> la RATP sur <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, source communa<strong>le</strong>SODEX INGENIERIE – Février 2007 40


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Par ail<strong>le</strong>urs, la ligne 108 est susceptib<strong>le</strong> <strong>de</strong> figurer au réseauprincipal autobus en cours <strong>de</strong> définition par la DDE, <strong>le</strong> ConseilGénéral du Val <strong>de</strong> Marne et la RATP, dans <strong>le</strong> cadre du Plan<strong>de</strong> Déplacements Urbains.Des étu<strong>de</strong>s en vue <strong>de</strong> la requalification en bou<strong>le</strong>vard urbain <strong>de</strong>la RN 4 entre la gare <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> etChampigny-sur-Marne sont en cours dans <strong>le</strong> cadre du Plan <strong>de</strong>Déplacements Urbains et du Contrat <strong>de</strong> Plan. Le Comité <strong>de</strong>Pilotage <strong>de</strong> l’axe RN 4 a élaboré un projet <strong>de</strong> « Contrat d’axeRN 4 » dont <strong>le</strong> contenu pour <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est décrit au chapitresuivant.Selon l'étu<strong>de</strong> réalisée par l'APUR pour l'I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France, la part<strong>de</strong>s transports en commun pour <strong>le</strong>s Joinvillais est compriseentre 36 et 43%Un axe autoroutierL’autoroute A4/A86 traverse la Marne en aérien au Nord <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> et supporte un trafic journalier <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>280 000 véhicu<strong>le</strong>s. Cette autoroute est saturée en heure <strong>de</strong>pointe en direction <strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>puis l’entrée <strong>de</strong> Collégien (77),mais éga<strong>le</strong>ment en direction <strong>de</strong> la province jusqu’à hauteur <strong>de</strong>Nogent-sur-Marne parfois jusqu’à Gagny.L’autoroute A4 affecte directement la partie haute <strong>de</strong> lacommune pour <strong>le</strong> trafic qui vient <strong>de</strong> la province, etindirectement la commune dans sa partie basse pour <strong>le</strong> traficvenant <strong>de</strong> Paris par la sortie Nogent-sur-Marne/Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés.Source : EtatSODEX INGENIERIE – Février 2007 41


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>L’axe autoroutier, dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> la dynamisation du tronccommun A4/A86, fait l’objet en 2004-2005 d’unetransformation « in situ » <strong>de</strong>stinée à fluidifier la circulation sansextension d’emprise en utilisant <strong>le</strong>s ban<strong>de</strong>s d’arrêt d’urgence.Le projet <strong>de</strong> « doub<strong>le</strong>ment » <strong>de</strong> l’axe est abandonné au profitd’un projet visant prioritairement <strong>le</strong>s questionsenvironnementa<strong>le</strong>s.Les axes routiersLes axes principaux <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte routière <strong>de</strong> la commune sont<strong>le</strong>s suivants :La RD 40b-RD 123 (bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe, rue HenriBarbusse) supportant un trafic journalier <strong>de</strong> 21 670 véhicu<strong>le</strong>sen 2003.La RD 45a (quai du Barrage) : 11 731 véhicu<strong>le</strong>s par jour.La R 123 (avenue Kennedy) : 10 930 véhicu<strong>le</strong>s par jour.La R 45 (rue Char<strong>le</strong>s Floquet).Signalons que la configuration actuel<strong>le</strong> du réseau ne permetpas <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s itinéraires <strong>de</strong> substitution corrects quipourraient déporter une partie <strong>de</strong>s véhicu<strong>le</strong>s (surtout pour laRN 4 et la RN 186).- La RN 4 issue <strong>de</strong> l’A4 (avenue <strong>de</strong>s Canadiens, rue JeanMermoz, carrefour <strong>de</strong> la résistance, pont <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, Place <strong>de</strong>Verdun, avenue du Général Gallieni) relie Paris et <strong>le</strong> centre <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> en radia<strong>le</strong> vers l’Est avec un trafic moyen <strong>de</strong>37 000 véhicu<strong>le</strong>s/jour en 2006 et <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong> poids lourds aupont <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.- La RN 186 (rue Jean Jaurès, rue <strong>de</strong> Paris, bou<strong>le</strong>vard duMaréchal Lec<strong>le</strong>rc, rue Chapsal) <strong>de</strong> Nogent-sur-Marne,s’écou<strong>le</strong> ensuite vers Créteil via Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés. El<strong>le</strong>constitue ainsi une roca<strong>de</strong> pour Paris (<strong>le</strong> trafic suivant la lisièredu bois <strong>de</strong> Vincennes <strong>de</strong>puis la porte <strong>de</strong> Vincennes). LaRN 186 <strong>de</strong>ssert <strong>le</strong>s quartiers centraux <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris,passant à quatre voies : rue Jean Jaurès et <strong>de</strong> Paris (où sesitue l’Hôtel <strong>de</strong> Vil<strong>le</strong>) (15 000 véhicu<strong>le</strong>s / jour) et bou<strong>le</strong>vard duMaréchal Lec<strong>le</strong>rc (12 810 véhicu<strong>le</strong>s / jour en 2003).- Les axes secondaires ont éga<strong>le</strong>ment une importance nonnégligeab<strong>le</strong>, notamment :Source : CODRA pour lacommuneSODEX INGENIERIE – Février 2007 42


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le stationnementEn 1999, pour l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>,ont été recensées plus <strong>de</strong> 6 100 voitures. A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, <strong>le</strong>problème du stationnement dans <strong>le</strong>s secteurs à forte <strong>de</strong>nsité<strong>de</strong> commerces et d’équipements s’avère d’autant plus délicatqu’il se conjugue avec <strong>le</strong>s axes à fort trafic <strong>de</strong> transit.Dans <strong>le</strong>s secteurs pavillonnaires, outre <strong>le</strong> stationnementgénéré par <strong>le</strong>s rési<strong>de</strong>nts, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> doit éga<strong>le</strong>mentsupporter <strong>le</strong> stationnement occasionné par :- la présence <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> la Marne et ses lieux <strong>de</strong> plaisance,- <strong>le</strong>s habitants <strong>de</strong> communes plus éloignées <strong>de</strong> Paris quiprennent <strong>le</strong>s transports en commun à partir <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.On peut distinguer différents mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> stationnement à<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> :- Sur la voirie : Le long <strong>de</strong>s voies où <strong>le</strong> stationnement est enpartie gratuit et en partie autorisé en Zone B<strong>le</strong>ue dans <strong>le</strong>centre vil<strong>le</strong>.- Dans <strong>le</strong>s parcs <strong>de</strong> stationnement : treize parcs <strong>de</strong>stationnement publics peuvent être recensés sur la vil<strong>le</strong> :- Place du 8 Mai 1945 150 places- 26 rue <strong>de</strong> Paris, face à l’Hôtel <strong>de</strong> Vil<strong>le</strong> 60 places- Parking communal, sous l’Hôtel <strong>de</strong> Vil<strong>le</strong> 52 places- Parking « <strong>de</strong>s Guinguettes » 300 places- Parking avenue <strong>de</strong>s Platanes 25 places- Parking ang<strong>le</strong> 42e <strong>de</strong> ligne/Char<strong>le</strong>s Floquet 12 places- Parking Brosso<strong>le</strong>tte 10 places- Parking <strong>de</strong>s « Canadiens » (îlots B+C) 123 places- Parking du RER 217 places- Commerces <strong>de</strong> l’îlot Wilson 86 places- Quai <strong>de</strong> la Marne 20 places- Quai du Barrage 11 places- Parking Floquet 25 placesSoit au total près <strong>de</strong> 1 074 places <strong>de</strong> stationnement publiqueset gratuites (sauf pour la gare RER) concentréesessentiel<strong>le</strong>ment près <strong>de</strong>s noyaux commerciaux.- Dans <strong>le</strong>s parcs <strong>de</strong> stationnement privés d’immeub<strong>le</strong>s : <strong>le</strong>srèg<strong>le</strong>s <strong>de</strong> stationnement <strong>de</strong> l’artic<strong>le</strong> 12 précisent actuel<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong> POS en vigueur <strong>le</strong>s normes <strong>de</strong> stationnementsuivantes : 1 à 2 places <strong>de</strong> parking par logement, 15% <strong>de</strong> laSHON pour l’industrie, 40% <strong>de</strong> la SHON pour <strong>le</strong>s bureaux.Les circulations douces<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a peu d’aménagements permettant aux déplacementsdoux (cyc<strong>le</strong> et piétons) d’emprunter <strong>de</strong>s itinéraires maillés. Lesprincipaux aménagements concernent <strong>le</strong> quai Gabriel Péri etquelques rues traitées en zone 30.Le Quai <strong>de</strong> Polangis est fermé à la circulation généra<strong>le</strong> <strong>le</strong>ssamedi, dimanche et jours fériés.SODEX INGENIERIE – Février 2007 43


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Une solution aérienne assurant la continuité <strong>de</strong> l’autorouteA86 (doub<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s viaducs <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>) a fait l’objetd’une Déclaration d’Utilité Publique en 1989. L’opposition <strong>de</strong>sriverains et <strong>de</strong>s élus locaux a amené l’Etat à envisager unnouveau projet.- La solution souterraineUne solution souterraine, par <strong>le</strong> biais <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tranchéescouvertes d’environ 1,5 Km passant sous la Marne à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong><strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>,a ainsi été proposée. La Déclaration d’Utilité Publique,prononcée <strong>le</strong> 20 novembre 1998, a été prorogée jusqu’en2008.2.3. Les déplacements: perpectives d’évolutionLe tronc commun A4/A86Plusieurs solutions avaient été envisagées pour améliorer <strong>le</strong>sconditions <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong>s véhicu<strong>le</strong>s qui empruntentquotidiennement <strong>le</strong> tronc commun aux autoroutes A4 et A86 :- La prévision d’aménagements dès l’origineDès la construction <strong>de</strong> l’autoroute A4 au début <strong>de</strong>s années 70,un projet <strong>de</strong> route à 2x3 voies encadrant l'autoroute A4 étaitprévu.- La solution aérienneUne évaluation positive <strong>de</strong>s conditions actuel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> circulation(suite à la mise en place du projet «5 ème voie » dynamique surla ban<strong>de</strong> d’arrêt d’urgence) a conduit l’Etat à mettre en œuvreun nouvel aménagement du tronc commun aux autoroutes A4et A86. La priorité est donnée à la protection <strong>de</strong>s riverainscontre <strong>le</strong> bruit et à l’intégration environnementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> cettesection d’autoroute. La concertation préalab<strong>le</strong> s’est dérouléejusqu’au 20 décembre 2006.Les aménagements qui seraient ainsi envisagés dans <strong>le</strong> cadredu nouveau projet portent sur <strong>le</strong>s points suivants :• L'opportunité <strong>de</strong> rétablir une ban<strong>de</strong> d'arrêt d'urgence ? Laquestion <strong>de</strong> l'opportunité du rétablissement <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong>d'arrêt d'urgence qui permettrait un fonctionnement dutronc commun à 2 x 5 voies en permanence est posée. Lacommune, <strong>le</strong> Comité <strong>de</strong> défense et <strong>le</strong>s riverains s’yopposent fermement.SODEX INGENIERIE – Février 2007 44


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>• Les protections phoniques. Le projet prévoit la mise enplace d'écrans acoustiques sur <strong>le</strong>s zones sensib<strong>le</strong>s dutronc commun :- Sur <strong>le</strong> côté Est <strong>de</strong> l’autoroute dans la section au droit du bois<strong>de</strong> Vincennes, pour protéger en particulier <strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctifs <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> hauteur situés sur <strong>le</strong>s communes <strong>de</strong>Saint-Maurice et <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>,-Au niveau <strong>de</strong> la traversée <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> où seraientinstallés, sur <strong>de</strong>s structures accolées aux viaducs existants,<strong>de</strong>s écrans à casquettes <strong>de</strong>stinés à protéger <strong>le</strong> quartierpavillonnaire <strong>de</strong> Polangis à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, ainsi que <strong>le</strong>s habitations<strong>de</strong>s coteaux <strong>de</strong> Nogent.• Les aménagements paysagers. Des propositions serontétudiées dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> cette concertation :-L’aménagement <strong>de</strong>s talus et <strong>de</strong>s emprises autoroutières prèsdu Bois <strong>de</strong> Vincennes-L’aménagement <strong>de</strong>s délaissés situés sur <strong>le</strong>s communes <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> (quartier <strong>de</strong> Polangis) et <strong>de</strong> Champigny• La prise en compte <strong>de</strong>s circulations douces : l’opportunité<strong>de</strong> créer une nouvel<strong>le</strong> liaison douce entre <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux pô<strong>le</strong>s<strong>de</strong> loisirs importants que sont <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> Vincennes et <strong>le</strong>Parc du Tremblay sera étudiée.• Le traitement <strong>de</strong>s eaux. Le traitement <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong>ruissel<strong>le</strong>ment actuel<strong>le</strong>ment rejetées par l'autoroutedirectement dans la Marne sera éga<strong>le</strong>ment un <strong>de</strong>s aspectsdu projet soumis à la cette concertation. Trois stations <strong>de</strong>stockage et <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s eaux seront proposéesLe projet Est TVMLe prolongement <strong>de</strong> la ligne du TRANSVAL <strong>de</strong> Marne versNoisy-<strong>le</strong>-Grand Mont-d’Est, permettant <strong>de</strong> relier banlieues Estet Sud, évitant ainsi à <strong>de</strong> nombreux actifs <strong>de</strong> passer par Paris,est actuel<strong>le</strong>ment en phase d’étu<strong>de</strong> sur son extension à l’Est.Cette étu<strong>de</strong> porte sur la nature du tracé à adopter et comporte<strong>de</strong>s hypothèses <strong>de</strong> travail. La commune souhaite que <strong>le</strong> tracéretenu rue Char<strong>le</strong>s Floquet (RD 45) sur <strong>le</strong>s réserves foncièresqui ont été prévues à cet égard par <strong>le</strong> Département ne seréalise pas au détriment du tissu urbain existant et <strong>de</strong>sriverains. I<strong>le</strong>st doncnécessaired'étudier unprojet sanssite propresur <strong>le</strong> petitpont et surl'avenueChar<strong>le</strong>sFloquet touten favorisant<strong>le</strong>saménagements pour <strong>le</strong>spiétons et <strong>le</strong>scyc<strong>le</strong>s. Lesbus amenésà circu<strong>le</strong>r surl'itinéraireSODEX INGENIERIE – Février 2007 45


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>doivent être <strong>de</strong>s bus standard en site banalisé. La communes’est aussi opposée à toute expropriation.Un nouveau projet est soumis à concertation préalab<strong>le</strong> :« Dans l’avenue Char<strong>le</strong>s Floquet, à la limite entre <strong>le</strong>scommunes <strong>de</strong> Champigny-sur-Marne et <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>, <strong>de</strong>saménagements localisés <strong>de</strong> couloirs d’approche avec prioritéaux feux permettront <strong>de</strong> contribuer aux performances globa<strong>le</strong>s<strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> transport. » (Source : STIF)Orbival ou métrophériqueLe Conseil Général du Val-<strong>de</strong>-Marne soutient <strong>le</strong> projet <strong>de</strong> ligne<strong>de</strong> métro ORBIVAL pour traverser <strong>le</strong> Val-<strong>de</strong>-Marne en 30minutes et permettre <strong>de</strong> se déplacer dans la zone <strong>de</strong>nse sansrepasser par Paris.Ce métro d’environ 21 kilomètres relierait Cachan à Fontenaysous-Boisen passant par Vil<strong>le</strong>juif, Vitry-sur-Seine, Alfortvil<strong>le</strong>,Maison-Alfort, Créteil, Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés, Champignysur-Marne,Nogent-sur-Marne, Le Perreux. Il permettrait <strong>de</strong>croiser <strong>le</strong>s lignes du RER B, C et D et <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux branches <strong>de</strong> laA et la E. Il permet éga<strong>le</strong>ment une correspondance avec <strong>le</strong>slignes 7 et 8 du métro et avec <strong>le</strong>s TCSP actuels ou futurs <strong>de</strong> laRN 7, <strong>de</strong> la RN 305, <strong>de</strong> la RN 19 et <strong>de</strong> la RN 303.Selon <strong>le</strong>s étu<strong>de</strong>s conduites par la RATP, cette ligne pourraitaccueillir plus <strong>de</strong> 250 000 voyageurs par jour. 20% <strong>de</strong> lapopulation pourrait dès lors préférer ce transport en commun àla voiture soit 40 000 voitures en moins.Le Plan <strong>de</strong> Déplacement Urbains : axe et pô<strong>le</strong>- Le projet du Contrat d’axe RN 4Les actions d’investissement « PDU » en faveur <strong>de</strong> l’axe RN 4sont programmées sur l’ensemb<strong>le</strong> du parcours reliant <strong>le</strong>spô<strong>le</strong>s <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> à <strong>Pont</strong>ault-Combault. L’axe RN 4 estdécomposé en <strong>de</strong>ux sections. Pour la partie Ouest <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> à Champigny-sur-Marne, <strong>le</strong> programmeprévoit une amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s services au seind’une offre <strong>de</strong> transport considérée comme importante.Le projet se distingue sur <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> en <strong>de</strong>ux tronçons :Le pont <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, pour <strong>le</strong>quel il est proposé <strong>de</strong> créer un sitepropre pour <strong>le</strong> bus en direction <strong>de</strong> Paris, et <strong>de</strong> conserver<strong>de</strong>ux fois <strong>de</strong>ux voies <strong>de</strong> circulation généra<strong>le</strong>.Le secteur entre la place <strong>de</strong> Verdun et la Fourchette <strong>de</strong>Champigny, pour <strong>le</strong>quel <strong>de</strong>s propositions ont été élaborées,s’articulant toutes autour d’un site propre bus axial en direction<strong>de</strong> Paris.- Le comité <strong>de</strong> pô<strong>le</strong> RERLe diagnostic a mis en évi<strong>de</strong>nce une ca<strong>de</strong>nce é<strong>le</strong>vée <strong>de</strong> la<strong>de</strong>sserte RER, une offre <strong>de</strong> bus en rabattement conséquente,<strong>de</strong> fortes coupures autour du pô<strong>le</strong> et un trafic routier important.L'aire d'influence loca<strong>le</strong> est très importante avec 86% <strong>de</strong>sentrants en provenance <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Ce pô<strong>le</strong> d'échangemultimodal est caractérisé par un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> déplacement parmarche à pied qui représente 46% <strong>de</strong>s rabattements. Le véloreste néanmoins marginal et l'accessibilité aux PMR estdiffici<strong>le</strong>. Des actions précises ont été définies envisagés :SODEX INGENIERIE – Février 2007 46


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Réserver une bretel<strong>le</strong> d'accès à la RN4 aux bus.- Réaménager <strong>le</strong>s carrefours "Canadiens", "Pyrami<strong>de</strong>","Résistance".- Rénover <strong>le</strong> cheminement sous la voie ferrée.- Développer l'offre <strong>de</strong> stationnement vélo.- Requalifier la passerel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s "Canadiens".- Aménager <strong>le</strong>s abords <strong>de</strong> la gare.Les Circulations doucesLa commune élabore un projet <strong>de</strong> « Schéma Communal <strong>de</strong>Liaisons Douces ». Une orientation d’aménagement estproposée.Source : AM Environnement pour la communeSource : CODRA pour <strong>le</strong> Comité <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong> RERLes objectifs <strong>de</strong> la commune sont <strong>de</strong> proposer un programmed’actions pour notamment relier <strong>le</strong>s quartiers entre eux; lier <strong>le</strong>Bois <strong>de</strong> Vincennes avec <strong>le</strong>s bords <strong>de</strong> Marne et <strong>le</strong> Parc duTremblay ; rejoindre <strong>le</strong>s itinéraires <strong>de</strong>s communes voisines.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est un nœud <strong>de</strong> communication. C’est donc unearticulation indispensab<strong>le</strong> aux différents itinéraires. Lacommune se confronte par contre à <strong>de</strong>ux difficultésSODEX INGENIERIE – Février 2007 47


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>techniques : <strong>le</strong> dénivelé et l’étroitesse <strong>de</strong> certaines rues quipose <strong>le</strong> débat stationnement contre liaison douce.Le stationnementDans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> l’élaboration d’un plan <strong>de</strong> circulation, lacommune définit sa politique <strong>de</strong> stationnement. Lestationnement est un outil primordial <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong>déplacements dans une commune. C’est un <strong>le</strong>vierincontournab<strong>le</strong> pour gérer <strong>le</strong>s déplacements <strong>de</strong>s différentescatégories d’usager : migrants ou pendulaires (<strong>le</strong>s actifs),rési<strong>de</strong>nts et <strong>le</strong>s chalands/visiteurs. La question dustationnement est d’autant plus délicate qu’el<strong>le</strong> se pose enpremière couronne parisienne où <strong>le</strong>s besoins sont exacerbéset parfois contradictoires. Il s’agit en effet <strong>de</strong> concilier <strong>le</strong> reportmodal <strong>de</strong>s actifs, la vitalité du centre vil<strong>le</strong> (« no parking, nobusiness ? »), et <strong>de</strong> répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>ntsmotorisés.Force est <strong>de</strong> constater qu’à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>, <strong>le</strong>s défis enmatière <strong>de</strong> stationnement sont nombreux. Les étu<strong>de</strong>s menéesnotamment dans <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> mais aussi <strong>le</strong> ressentis<strong>de</strong>s Joinvillais lors <strong>de</strong> la concertation sur <strong>le</strong> PLU montrent que<strong>le</strong>s outils mis en place sont peu lisib<strong>le</strong>s.Le Plan <strong>de</strong> Déplacement Urbain <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong> Franceassigne 5 objectifs à la politique <strong>de</strong> stationnement public :- Dissua<strong>de</strong>r <strong>le</strong> stationnement <strong>de</strong>s pendulaires en centre-vil<strong>le</strong>notamment en zone <strong>de</strong>nse pour privilégier un rabattementalternatif- Encourager <strong>le</strong>s usagers moyenne durée à se reporter sur <strong>le</strong>sparcs en ouvrage- Faire respecter la rég<strong>le</strong>mentationQuelques exemp<strong>le</strong>s d’actions :- Pour <strong>le</strong>s migrants, contraindre <strong>le</strong> stationnement à la gareRER <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> par une diminution <strong>de</strong> l’offre (action<strong>de</strong>mandée dans <strong>le</strong> cadre du Comité <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong> RER).- Pour <strong>le</strong>s chalands : mieux dimensionner la zone b<strong>le</strong>ue etpermettre un taux <strong>de</strong> rotation important.- Pour <strong>le</strong>s rési<strong>de</strong>nts : assurer une offre <strong>de</strong> stationnementrési<strong>de</strong>ntiel cohérent notamment via <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s d’urbanisme(artic<strong>le</strong> 12 du règ<strong>le</strong>ment) mais aussi la construction d’unparking public dans <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.2.4. Les équipementsLes équipements scolairesLa commune accueil<strong>le</strong> sur son territoire 4 éco<strong>le</strong>s maternel<strong>le</strong>s,4 éco<strong>le</strong>s primaires et 2 collèges. Il n’y a pas <strong>de</strong> lycée publicmais un lycée technique (ITG Val-<strong>de</strong>-Beauté), un institutconfessionnel (éco<strong>le</strong> APMR) et une éco<strong>le</strong> Montessori.- Privilégier <strong>le</strong> stationnement <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts (jour, nuit)- Assurer <strong>le</strong> stationnement <strong>de</strong>s visiteursSODEX INGENIERIE – Février 2007 48


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Classes Effectifs2006Nb moyenenfant/ClasseMaternel<strong>le</strong>Jean <strong>de</strong> la 4 102 25,5FontaineCentre 7 195 27,9P’tit Gibus 6 169 28,2Jougla 7 203 29TOTAL 24 669 27,7PrimairesOudinot 15 402 26,8Parangon 7 177 25,3B Palissy 9 223 24,7E. Voisin 8 212 26,5TOTAL 39 1014 25,8CollègesJ. Charcot 11 265 24,1Centre 18 430 23,9TOTAL 29 695 24Nombre <strong>de</strong> 1985 1996 2006classes enprimaireBas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> 19 21 24Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> 25 16 15Vil<strong>le</strong> 44 37 39disparité conduit à équilibrer <strong>le</strong>s effectifs entre <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux parties<strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>. Sur <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s maternel<strong>le</strong>s on constate que <strong>le</strong>sclasses sont plus chargées dans <strong>le</strong> Bas et <strong>le</strong>s effectifs ducollège du bas sont plus importants que ceux du Hauts.Cette tendance s’explique notamment par l’apport massif <strong>de</strong>nouveaux logements dans <strong>le</strong> Bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> avec laréalisation du quartier <strong>de</strong>s Studios. Le renouvel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> lapopulation dans <strong>le</strong>s quartiers pavillonnaires est aussi unfacteur à prendre en compte.• Les besoinsLa structure éducative joinvillaise possè<strong>de</strong> une capacité assezimportante même si <strong>le</strong>s établissements du Bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>saturent. Les classes <strong>de</strong>s éco<strong>le</strong>s primaires sont assez peuchargées (autour <strong>de</strong> 26/27 élèves en moyenne); alors qu’unemajorité <strong>de</strong> classes d’autres établissements scolaires posent<strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> sureffectif dans d’autres communes (30 à35 élèves par classe).Il n’y a donc pas <strong>de</strong> besoins en terme <strong>de</strong> nouveauxéquipements. Il s’agira d’optimiser <strong>le</strong>s équipements du bas <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> pour tendre à une capacité maxima<strong>le</strong> et répartirgéographiquement la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour profiter <strong>de</strong> la capacitéofferte par <strong>le</strong>s équipements du haut.En 20 ans, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a perdu 5 classes <strong>de</strong> primaires, mais <strong>le</strong>différentiel est frappant. On en compte 5 <strong>de</strong> plus dans <strong>le</strong> bas<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> (Polangis et Palissy), tandis qu’on en dénombre 10<strong>de</strong> moins dans <strong>le</strong>s quartiers du haut <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. CetteSODEX INGENIERIE – Février 2007 49


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La petite enfanceLes équipements dédiés à la petite enfance sur la communesont (chiffres au 31/12/2005) :Nombre Gestionnaires Nb. <strong>de</strong> placesCrèchesCol<strong>le</strong>ctive 3 CCAS 56Familia<strong>le</strong> 1 CCAS 30 à 32Parenta<strong>le</strong> 1 Association 15Halte gar<strong>de</strong>rieCol<strong>le</strong>ctive 1 CCAS 20Multi accueilCol<strong>le</strong>ctif 1 CG 94 60Par ail<strong>le</strong>urs 82 assistantes maternel<strong>le</strong>s agréées travail<strong>le</strong>nt surla commune soit 191 enfants accueillis.Nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> places en structure d’accueilCF MCC MCS CEO HGT CCG CP Total2003 132 20 15 45 199 143 9 5632004 140 11 17 58 193 142 12 5732005 162 12 11 61 207 171 19 643Nombre d’admissionCF MCC MCS CEO HGT CCG CP Total2003 30 0 0 13 138 45 8 2342004 31 2 0 13 136 32 5 2192005 31 2 1 7 141 32 6 220CF : crèche familia<strong>le</strong>/MCC : Mini crèche <strong>de</strong>s Canadiens/MCS : Mini crèche<strong>de</strong>s Studios/CEO : Crèche Estienne d’Orves/HGT : Halte Gar<strong>de</strong>rie <strong>de</strong>sTrampolines/CCG : Crèche Conseil Général 94/CP : Crèche Parenta<strong>le</strong>L’offre d’accueil <strong>de</strong>s jeunes enfants est répartie <strong>de</strong> façonhomogène sur <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> la commune. Ainsi 3 structures(crèche départementa<strong>le</strong>, mini crèche <strong>de</strong>s Canadiens et crècheparenta<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Petits Pinsons) sont établies dans <strong>le</strong> haut <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ainsi que 4 assistantes maternel<strong>le</strong> municipa<strong>le</strong>s, et 3structures (Crèche Estiennes d’Orves, halte gar<strong>de</strong>rieTrampoline et crèche familia<strong>le</strong>) sur <strong>le</strong> bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> avec 11assistantes maternel<strong>le</strong>s municipa<strong>le</strong>s.La commune a aussi une PMI (Protection Maternel<strong>le</strong> etInfanti<strong>le</strong>) qui proposent aux jeunes parents une assistance etun accompagnement médical pour <strong>le</strong>s tout petits.• Les besoinsMalgré une offre structurante la commune doit re<strong>le</strong>ver <strong>de</strong>nouveaux défis.L’augmentation progressive du nombre <strong>de</strong> naissances (217 en2001, 235 en 2002, 247 en 2003 et 255 en 2004, 263 en2005), une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> importante et la restructuration <strong>de</strong>sHauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ont pour conséquence un besoin important.La construction d’une nouvel<strong>le</strong> offre dans <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Hauts<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est nécessaire.La jeunesseLa commune compte plusieurs centres <strong>de</strong> loisirs (CL) :- 2 CLSH primaire (Vacances d’été, petites vacances etmercredis) gérés par la commune. Le premier, CL Egalité, estsitué dans la rési<strong>de</strong>nce Egalité. Il accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s 8/12 ans. D’unecapacité <strong>de</strong> 16 enfants, il ouvre 120 jours par an. LeSODEX INGENIERIE – Février 2007 50


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong><strong>de</strong>uxième, CL Les Lutins, est situé bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe.D’une capacité <strong>de</strong> 24 enfants, il ouvre lui aussi 120 jours/an.- 1 CLHS Ados, Le cha<strong>le</strong>t, situé au même endroit que <strong>le</strong> CLLes Lutins. D’une même capacité, il accueil<strong>le</strong> prioritairement latranche 12/18 ans.- Chaque éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> à ensuite un centre <strong>de</strong> loisirs d’oùune répartition adaptée au territoire joinvillais.On compte aussi un Point Information Jeunesse (PIJ).• Les besoinsPour <strong>le</strong>s ado<strong>le</strong>scents, un service accueil excentré est ouvert. I<strong>le</strong>xiste une faib<strong>le</strong>sse sur <strong>le</strong>s équipements jeunesse. Desprojets dans <strong>le</strong> cadre d’un Contrat Temps Libre sont prévus.Les équipements sportifsLa commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> possè<strong>de</strong> 2 gymnases (Emi<strong>le</strong>Lecuirot et Pierre François), <strong>le</strong> sta<strong>de</strong> J.P. Garcheryappartenant à la Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris et concédé à la commune parun bail en location (jusqu’en 2016). Les <strong>de</strong>ux collègesdisposent, dans <strong>le</strong>urs locaux, d’un gymnase chacun (gymnaseChapou et gymnase Charcot).Ces équipements fonctionnent à p<strong>le</strong>in régime, toutes <strong>le</strong>splages horaires sont occupées par diverses activités sportivesscolaires ou associatives.Il faut éga<strong>le</strong>ment mentionner l’importance <strong>de</strong>s installations<strong>de</strong>stinées à la pratique <strong>de</strong> l’aviron qui possè<strong>de</strong>nt un caractèrepatrimonial à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. A ce titre il faut citer <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>Eau Vive et l’Aviron Marne et <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> qui forment <strong>de</strong>srameurs <strong>de</strong> haut niveau.La danse est une activité qui connaît une croissanceimportante ces <strong>de</strong>rnières années (400 inscriptions).A proximité immédiate <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> on trouve <strong>le</strong> Parcinterdépartemental du Tremblay situé sur la commune <strong>de</strong>Champigny-sur-Marne qui regroupe <strong>de</strong> très nombreusesinstallations : parcours <strong>de</strong> golf, 17 cours <strong>de</strong> tennis, 9 terrains<strong>de</strong> football, etc.• Les besoinsLe gymnase P. François connaît <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong>fonctionnement. Sa configuration ne permet pas unepolyva<strong>le</strong>nce importante et il ne permet pas l’organisation <strong>de</strong>compétitions. Il conviendrait <strong>de</strong> doter <strong>le</strong> Haut <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> d’ungymnase plus comp<strong>le</strong>t. Dans <strong>le</strong> même temps, il faut noterl’absence <strong>de</strong> terrain d’évolution extérieur.Les équipements dédiés à la danse ne sont pas adéquats etne répon<strong>de</strong>nt pas aux besoins exprimés par la population.Le Lycée ITG Val-<strong>de</strong>-Beauté a exprimé son besoin <strong>de</strong>disposer d’un équipement sportif propre.SODEX INGENIERIE – Février 2007 51


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les équipements associatifs et culturelsLa commune est dotée <strong>de</strong> plusieurs équipements structurants.- Une bibliothèque Louis Aragon (située en rez-<strong>de</strong>-chaussée etsous-sol <strong>de</strong> la mairie) comprenant une section adultes et unesection enfants- Une sal<strong>le</strong> <strong>de</strong>s congrès servant <strong>de</strong> sal<strong>le</strong> <strong>de</strong> spectac<strong>le</strong> d’unecapacité <strong>de</strong> 350 places : “sal<strong>le</strong> Pierre et Jacques Prévert”(Théâtre, Cinéma, Expositions). Cette sal<strong>le</strong> se situe au sein <strong>de</strong>l’hôtel <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>. Vite saturée dans <strong>le</strong> cadre d’évènements <strong>de</strong>rassemb<strong>le</strong>ment, el<strong>le</strong> n’est pas aujourd’hui adaptée auxactivités théâtra<strong>le</strong>s ni à la danse. Cette sal<strong>le</strong> sera occupée 188fois en 2006 hors séances <strong>de</strong> cinéma. C’est 66% fois plus que<strong>le</strong> taux d’occupation d’il y a 4 ans. El<strong>le</strong> n’est pas non plusaccessib<strong>le</strong> aux personnes à mobilité réduite.- Au sein <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Vil<strong>le</strong> se trouvent éga<strong>le</strong>ment une sal<strong>le</strong><strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> 530 m² et <strong>de</strong>ux halls d’exposition (RDC et 1 erétage) ainsi qu’un espace multimédia. Parallè<strong>le</strong>ment à cela,d’autre sal<strong>le</strong>s sont disponib<strong>le</strong>s tel<strong>le</strong>s que « <strong>le</strong> Hall <strong>de</strong> l’Horloge» au 1 er étage et « La Paillote » au 2 e étage.- L’Eco<strong>le</strong> <strong>de</strong> Musique Danse et Art Dramatique d’une capacité<strong>de</strong> 95 personnes accueil<strong>le</strong>nt actuel<strong>le</strong>ment près <strong>de</strong> 600 élèves(sur <strong>de</strong>s plages horaires décalées), la sal<strong>le</strong> Julien situéeéga<strong>le</strong>ment sur l’î<strong>le</strong> Fanac, d’une capacité <strong>de</strong> 30 personnes, estutilisée comme sal<strong>le</strong> <strong>de</strong> réunion. Le « Club Fanac » implantésur l’Î<strong>le</strong> dispense éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s activités créatives etrécréatives (poterie, peinture, couture) et peut accueillir 33personnes.En outre, il faut signa<strong>le</strong>r que <strong>de</strong>s structures d’animation <strong>de</strong>quartiers existent au sein <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce Espérance ou <strong>de</strong> laCité EgalitéPour <strong>le</strong>s associations, <strong>de</strong> nombreux sites éclatés sur <strong>le</strong>territoire joinvillais ou à l’hôtel <strong>de</strong> vil<strong>le</strong> sont à disposition.• Les besoinsLa commune souhaite se doter d’un équipement associatif etculturel structuré autour d’une sal<strong>le</strong> <strong>de</strong> spectac<strong>le</strong> (500 à 700places) et <strong>de</strong> sal<strong>le</strong>s associatives. La modularité doit êtrerecherchée ainsi que la synergie avec l’hôtel <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>.Par ail<strong>le</strong>urs une réhabilitation/mise aux normes <strong>de</strong> la sal<strong>le</strong> <strong>de</strong>scongrès et <strong>de</strong> la sal<strong>le</strong> <strong>de</strong>s fêtes est prévue.Les équipements <strong>de</strong> santéIl existe sur la commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> <strong>de</strong> trèsnombreuses spécialités médica<strong>le</strong>s (en libéra<strong>le</strong>) et <strong>de</strong>slaboratoires d’analyse.La vil<strong>le</strong> accueil<strong>le</strong> aussi un CAT et un centre <strong>de</strong>s paralysés <strong>de</strong>France.Les équipements cultuelsLe territoire Joinvillais comprend <strong>de</strong>ux églises, un temp<strong>le</strong>protestant, une synagogue, un temp<strong>le</strong> bouddhiste.SODEX INGENIERIE – Février 2007 52


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les équipements à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s personnes âgéesConcernant l’hébergement <strong>de</strong>s personnes âgées on peutrecenser sur la commune :- 3 rési<strong>de</strong>nces pour personnes âgées (J. Jaurès, Wilson,Dagoty) qui accueil<strong>le</strong>nt 130 rési<strong>de</strong>nts environ,- 2 maisons <strong>de</strong> retraite privées accueil<strong>le</strong>nt près <strong>de</strong> 200rési<strong>de</strong>nts (49 et 51/53 quai <strong>de</strong> la Marne).public. NC Numéricab<strong>le</strong> offre aujourd’hui principa<strong>le</strong>ment uneoffre télévision.• Les besoinsAccélérer <strong>le</strong> câblage <strong>de</strong>s parties <strong>de</strong> territoire restantes qui sontprioritairement <strong>le</strong>s quartiers pavillonnaires.Développer <strong>le</strong> télétravail.La vil<strong>le</strong> permet un niveau d’accueil <strong>de</strong>s personnes âgéessatisfaisant puisqu’el<strong>le</strong> compte, domaine public et privéconfondus, plus <strong>de</strong> 300 places pour <strong>le</strong>s rési<strong>de</strong>nts. Par ail<strong>le</strong>ursla vil<strong>le</strong> a une convention avec la rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’Abbaye situéeà Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés.Le réseau câbléLa commune est traversée du sud au nord et d’est en ouestpar IRISE qui est l’infrastructure métropolitaine <strong>de</strong>télécommunications du SIPPEREC. C’est un réseau <strong>de</strong> fibreoptique qui permet <strong>le</strong> développement du très haut débit. Lafibre optique permet un débit <strong>de</strong> données beaucoup plusimportant que <strong>le</strong> réseau <strong>de</strong> cuivre classique <strong>de</strong>s lignestéléphoniques (technologie haut débit du type ADSL).L’opérateur à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est NC Numéricab<strong>le</strong>. La commune abeaucoup travaillé sur <strong>le</strong> développement du câblage <strong>de</strong> lacommune.El<strong>le</strong> prépare d’ail<strong>le</strong>urs l’avenir en posant systématiquement<strong>de</strong>s fourreaux pour ces câb<strong>le</strong>s lors <strong>de</strong>s opérations d’éclairageSODEX INGENIERIE – Février 2007 53


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PARTIE 2 : DIAGNOSTIC SOCIOECONOMIQUECe diagnostic est en majeure partie basée sur <strong>le</strong> recensementINSEE 1999. Les résultats, même partiels, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniersrecensements ne sont pas disponib<strong>le</strong>s à la date <strong>de</strong> rédaction<strong>de</strong> ce rapport. Ils seront disponib<strong>le</strong>s en 2008 puis tous <strong>le</strong>s ans.1. La population1.1. Evolution démographiqueAprès avoir connu une augmentation dans la pério<strong>de</strong> d’aprèsguerre,<strong>le</strong>s années 1960 marquent <strong>le</strong> début <strong>de</strong> la décroissance<strong>de</strong> la population à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> qui va durer jusqu’en 1990où el<strong>le</strong> se stabilise pour connaître une légère augmentationdans la pério<strong>de</strong> intercensitaire 1990-1999.La baisse <strong>de</strong> la population observée pendant <strong>le</strong>s pério<strong>de</strong>sprécé<strong>de</strong>ntes semb<strong>le</strong> donc enrayée. En effet, après avoir perdu674 habitants dans la pério<strong>de</strong> 1975-1982 et 277 habitantsentre 1982 et 1990, la <strong>de</strong>rnière pério<strong>de</strong> connaît uneaugmentation <strong>de</strong> 460 habitants, soit un taux d’accroissement<strong>de</strong> 2,76% sur la pério<strong>de</strong> ou un taux d’évolution global enmoyenne annuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> 0,30%.L’évolution <strong>de</strong> la population, ou composante du taux <strong>de</strong>variation, est liée aux <strong>de</strong>ux importants mouvements suivants :- Le mouvement naturel <strong>de</strong> la population, qui correspond aumouvement <strong>de</strong>s naissances et <strong>de</strong>s décès.- Le sol<strong>de</strong> migratoire, qui correspond aux mouvements <strong>de</strong>shabitants qui arrivent et ceux qui partent <strong>de</strong> la commune dansla pério<strong>de</strong> considérée.L’analyse <strong>de</strong>s composantes du taux <strong>de</strong> variation montre que <strong>le</strong>sol<strong>de</strong> naturel, excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s naissances vis-à-vis <strong>de</strong>s décès,est toujours positif <strong>de</strong>puis 1982 avecune légère baisse dans <strong>le</strong>s pério<strong>de</strong>s Population joinvillaise1975 à 1990 pour remonter dans la1936 14 151pério<strong>de</strong> récente et franchementaugmenter en 2004/2005 (sol<strong>de</strong> 1954 15 657naturel <strong>de</strong> 76 en 1999 contre 139 en2005).1962196817 79717 467Le sol<strong>de</strong> migratoire est toujours négatifsur l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s, ce quiveut dire que <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong>s départsexcè<strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s arrivées. Néanmoins,un ra<strong>le</strong>ntissement <strong>de</strong>s départs amorcé18 00017 50017 00016 50016 00015 50015 00014 50014 0001975 17 6081982 16 9341990 16 6571999 17 1171936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999Evolution du nombre d’habitants entre 1936 et 1999SODEX INGENIERIE – Février 2007 54


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>dans la pério<strong>de</strong> 82-90 se confirme dans la pério<strong>de</strong> récente. Ilcorrespond à la mise en chantier <strong>de</strong> logements neufs <strong>de</strong>s ZAC<strong>de</strong>s « Canadiens » et <strong>de</strong>s « Studios » qui ont permis <strong>de</strong>compenser l’excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s départs <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> lacommune.Evolution démographique1962-19681968-19751975-19821982-19901990-199999-2005Naissances 1 602 1 968 1 670 1 759 2 217 1 692Décès 1 038 1 169 1 230 1 368 1 464 967Sol<strong>de</strong> naturel 564 799 440 391 753 725Sol<strong>de</strong> migratoire -894 -658 -1 114 -668 -293 -Variation tota<strong>le</strong> -330 141 -674 -277 460 -Evolution <strong>de</strong> la population1954 1990 Evolution en %Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés 64387 77104 19,8Nogent-sur-Marne 23581 25258 7,1Saint-Maurice 11134 11253 1,1Champigny-sur-Marne 36903 79462 115,3Créteil 13793 82110 495,3Maisons Alfort 40358 53377 32,3<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> 15657 16647 6,3Val-<strong>de</strong>-Marne 77435 1215398 58,4Ce tab<strong>le</strong>au met en évi<strong>de</strong>nce <strong>le</strong>s évolutions <strong>de</strong> la population<strong>de</strong>s communes limitrophes du Val-<strong>de</strong>-Marne, <strong>de</strong> 1954 à 1990.La population <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> a augmenté <strong>de</strong> 6,3% aucours <strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong>. Cette évolution apparaît comme l’une<strong>de</strong>s plus faib<strong>le</strong>s vis-à-vis <strong>de</strong>s communes voisines.En effet, seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s communes <strong>de</strong> Nogent-sur-Marne et Saint-Maurice fortement urbanisées ont obtenu <strong>de</strong>s évolutionscomparab<strong>le</strong>s. Les autres communes au tissu urbain similaire(Maisons-Alfort et Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés) ont connu uneévolution plus marquée. Les communes disposant dans <strong>le</strong>sannées 50-60 d’un foncier important ont vu <strong>le</strong>ur populationdoub<strong>le</strong>r, voire quintup<strong>le</strong>r grâce à la construction massive <strong>de</strong>HLM permettant l’éradication <strong>de</strong>s logements insalubres(bidonvil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Champigny-sur-Marne) et <strong>le</strong> relogement <strong>de</strong>parisiens.1.2. Densité <strong>de</strong> populationDensité <strong>de</strong> population <strong>de</strong>s communes du Val-<strong>de</strong>-MarneUnité : nombre d’habitants au km 21990 1999Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés 6 863 6 495Nogent-sur-Marne 9 017 10 068Saint-Maurice 7 802 8 915Champigny-sur-Marne 7 034 6 570Créteil 7 182 7 188Maisons-Alfort 9 921 9 499<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> 7 351 7 442Val-<strong>de</strong>-Marne 4 961 5 009Paris 20 421 20 125SODEX INGENIERIE – Février 2007 55


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>En 1999, avec 17 117 habitants pour 230 hectares, la <strong>de</strong>nsitéest <strong>de</strong> 7 442 habitants/Km². En terme <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>population, on distingue nettement <strong>le</strong>s communes limitrophes<strong>de</strong> Paris qui subissent une pression plus importante <strong>de</strong>scommunes plus éloignées qui ont une <strong>de</strong>nsité plus faib<strong>le</strong>. Pourune commune directement voisine <strong>de</strong> la capita<strong>le</strong>,<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> a une <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> population relativementmo<strong>de</strong>ste vis-à-vis <strong>de</strong> Nogent ou Saint-Maurice. El<strong>le</strong> représentepar contre 1,5 fois la <strong>de</strong>nsité du département.Densité <strong>de</strong> population par quartier (INSEE 1990/1999)Quartier Pop. 90 Pop. 99 SuperficieDensité90Densité99Différentiel(%)Fanac 119 98 0,036 3306 2722 -17,6Paris 1903 2296 0,135 14096 17007 20,7Vautier 1891 1836 0,171 11058 10737 -2,9Marne 1637 1466 0,185 8849 7924 -10,4Europe 3362 3032 0,432 7782 7019 -9,8Palissy 3696 4266 0,422 8758 10109 15,4Polangis 4302 4354 0,697 6172 6247 1,2Total 16910 17348 2,1 8052 8261 2,6La superficie tota<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> indiquée est cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s îlots (hors Marne) et lapopulation tota<strong>le</strong> avec doub<strong>le</strong> compte.L'augmentation <strong>de</strong> la population du quartier Paris s'expliquepar l'arrivée au début <strong>de</strong>s années 1990 <strong>de</strong>s habitants duquartier <strong>de</strong>s Canadiens. Sur ce quartier <strong>le</strong>s Canadienscomptent 660 habitants en 1999 et <strong>le</strong>s habitants <strong>de</strong>srési<strong>de</strong>nces Pinson et Paris sont environ 920. L'augmentation<strong>de</strong> la population du quartier Palissy s'explique par l'arrivéedans la pério<strong>de</strong> intersencitaire <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>s premièrestranches <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong>s Studios.La diminution sensib<strong>le</strong> du nombre d'habitants du quartierMarne ne peut s'expliquer par <strong>le</strong>s démolitions opérées parl'Etat dans <strong>le</strong> cadre du projet <strong>de</strong> Tronc Commun A4/A86. Cettediminution du nombre d'habitants, comme sur l'î<strong>le</strong> Fanac et sur<strong>le</strong> quartier Europe, est certainement liée à la composition <strong>de</strong>sménages.Le Bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> compte 8620 habitants en 1999 (contre7998 en 1990) et <strong>le</strong> Haut 8728 habitants (contre 8912 en1990). Le rééquilibrage entre <strong>le</strong> Haut et <strong>le</strong> Bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>s'accentue pour tendre vers un partage égal <strong>de</strong> la population.SODEX INGENIERIE – Février 2007 56


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>1.3. Structure par âge% <strong>de</strong> la population tota<strong>le</strong>30%25%20%15%10%5%0%0-14 ans 15-29ans30-44ans45-59anstranches d'âge60-75ansEvolution <strong>de</strong> la répartition par âge (INSEE 99)75 ans etplus197519901999Ces données mettent en évi<strong>de</strong>nce plusieurs caractéristiques<strong>de</strong> la population joinvillaise.Tout d’abord, On retrouve <strong>le</strong>s déficits <strong>de</strong> naissances dus aux<strong>de</strong>ux guerres mondia<strong>le</strong>s puis <strong>le</strong> “baby-boom” qui estrelativement important : la variation du nombre <strong>de</strong> personnesnées entre 1946 et 1960 est très prononcée ayant pourconséquence une forte représentativité <strong>de</strong>s classes d’âges <strong>de</strong>35 à 50 ans (baby-boom).Si <strong>le</strong>s effectifs étaient relativement équilibrés en 1975 entre <strong>le</strong>sjeunes et <strong>le</strong>s moins jeunes, la situation change avec <strong>le</strong>srecensements <strong>de</strong> 1990 et 1999.On peut retenir pour cette pério<strong>de</strong> :- une baisse sensib<strong>le</strong> <strong>de</strong> la population jeune- une augmentation <strong>de</strong> la population <strong>de</strong>s années du “babyboom” soutenue- et enfin, une augmentation assez importante <strong>de</strong> la populationâgée (et notamment très âgée), avec une exception pour laclasse (70-74) due aux déficits <strong>de</strong> la 1 ère guerre mondia<strong>le</strong>.Evolution <strong>de</strong> la population par tranche d’âge (INSEE)Tranched’âge1975 1990 1999 Evol. 90-99 en %0 à 19 ans 4508 3856 3715 - 3,6520 à 39 ans 5377 5043 4994 - 0,9740 à 59 ans 4510 4168 4767 + 14,3760 à 74 ans 2270 2260 2201 - 2,6175 ans et 947 1320 1434 + 8,63plusTotal 17612 16 647 17 111 + 2,78La pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s âges semb<strong>le</strong> vieillir d’un seul coup <strong>de</strong> 10 anspour se concentrer dans la tranche d’âge 25-53 ans. Le creuxdéjà apparent dans <strong>le</strong>s tranches d’âges jeunes <strong>de</strong> 0 à 25 anss’accentue.Cette tendance atteste d’un certain vieillissement <strong>de</strong> lapopulation. El<strong>le</strong> est commune au Val-<strong>de</strong>-Marne, el<strong>le</strong> est parcontre contraire à cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France.SODEX INGENIERIE – Février 2007 57


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>L’évolution favorab<strong>le</strong> du sol<strong>de</strong> naturel tend à unrenouvel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s générations.1.4. Les hommes et <strong>le</strong>s femmesLa pyrami<strong>de</strong> <strong>de</strong>s âges Homme/Femme 1999 fait apparaître laprédominance <strong>de</strong>s tranches d’âges comprises entre 25 et53 ans. Le nombre <strong>de</strong>s femmes est plus important <strong>de</strong> 869 visà-vis<strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s hommes. Cette différence hommes/femmesapparaît à partir <strong>de</strong> 25 ans.La proportion <strong>de</strong>s jeunes et <strong>de</strong>s seniors jusqu’à 80 ans est àpeu près équiva<strong>le</strong>nte sauf chez <strong>le</strong>s seniors hommes qui sontmoins nombreux. Parmi <strong>le</strong>s 75 ans ou plus, <strong>le</strong>s femmesreprésentent 65,7 % <strong>de</strong> la population.1.5. La population activeLa population active comprend : <strong>le</strong>s actifs ayant un emploi, <strong>le</strong>schômeurs (au sens du recensement) et, <strong>de</strong>puis 1990, <strong>le</strong>smilitaires du contingent. Les actifs ayant un emploi sont <strong>le</strong>spersonnes qui ont une profession et qui l'exercent au momentdu recensement.Population active tota<strong>le</strong>1999 Evolution <strong>de</strong> 1990 à 1999Ensemb<strong>le</strong>Ayant unAyant unChômeurs Ensemb<strong>le</strong>emploiemploiChômeursEnsemb<strong>le</strong> 8 661 89,5% 10,3% 4,6% 1,5% 50,7%15 à 24 ans 524 82,3% 14,7% -43,9% -44,2% -29,4%25 à 49 ans 6 102 90,1% 9,8% 8,8% 4,7% 68,0%50 ans ou + 2 035 89,3% 10,7% 17,1% 12,8% 70,9%Hommes 4 414 89,5% 10,0% 1,4% -1,9% 62,5%Femmes 4 247 89,4% 10,6% 8,2% 5,3% 40,6%L’évolution <strong>de</strong> la population active <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> a connu<strong>de</strong>puis <strong>le</strong>s années 1975 <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> régression et <strong>de</strong>progression similaires à l’évolution <strong>de</strong> sa population tota<strong>le</strong>.Après une baisse importante dans la pério<strong>de</strong> 1975-1982,stabilisée dans la décennie suivante, <strong>le</strong> nombre d’actifsaugmente à nouveau dans la pério<strong>de</strong> 1990-1999 <strong>de</strong> 4,6%.SODEX INGENIERIE – Février 2007 58


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Cette croissance est due en partie à l’augmentation <strong>de</strong>s actifsdans la tranche 40-59 ans, liée à l’augmentation du parc <strong>de</strong>slogements qui a permis l’accueil <strong>de</strong> nouveaux habitants sur lacommune.Cette tendance est observéeéga<strong>le</strong>ment sur l’Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France, mais<strong>de</strong> façon moins prononcée (2% surl’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s actifs <strong>de</strong> la RégionÎ<strong>le</strong> <strong>de</strong> France). La tendance dudépartement du Val-<strong>de</strong>-Marne estpar contre inverse avec une baissesur la pério<strong>de</strong> 1990-1999 <strong>de</strong> 0,1%.Le taux d’activité, qui représente <strong>le</strong>rapport entre <strong>le</strong> nombre d’actifsrésidant sur la commune et lapopulation tota<strong>le</strong>, a donc augmentélégèrement <strong>de</strong> 0,49 en 1982 à 0,50en 1999.Population active ayant un emploi1999Evolution <strong>de</strong>1990 à 1999 1982 à 1990Ensemb<strong>le</strong> 7 748 1,5% -0,7%Hommes 3 952 -1,9% -4,0%Femmes 3 796 5,3% 3,3%Les actifs ayant un emploi ont progressé en nombre sur lapério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1,5%. Cette augmentation suit l’augmentation <strong>de</strong> lapopulation, sans néanmoins atteindre son taux qui est <strong>de</strong>4,6%. Cel<strong>le</strong>-ci, même légère, a permis d’enrayer la baissealarmante constatée dans <strong>le</strong>s pério<strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes 1975,1982, 1990.La commune dénombrait lors du <strong>de</strong>rnier recensement <strong>de</strong>1990, 599 chômeurs (en catégorie 1, s’appliquant auxchômeurs sans aucune ressource, à la recherche d’un emploià p<strong>le</strong>in temps), soit 7,2% <strong>de</strong> la population active d’alors, ce quiconstituait une performance par rapport à 1982 où ce tauxétait <strong>de</strong> 7,5%, taux qui était alors largement en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>staux régionaux (8,5%) et nationaux (10,8%).Cependant, selon <strong>le</strong>s chiffres fournis par l’ANPE, <strong>de</strong>puis <strong>le</strong>début <strong>de</strong>s années 90 on constatait une hausse du chômagequi s’établissait en 1996 à 9,54% <strong>de</strong> la population active avec790 chômeurs (en catégorie 1), ce qui restait inférieur au tauxnational.Ainsi, <strong>le</strong> chômage a augmenté graduel<strong>le</strong>ment avec un pic en1993, après être passé par <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> régression en1989. Le pic <strong>de</strong> 1993 coïnci<strong>de</strong> fortement avec la profon<strong>de</strong>chute du marché immobilier. Depuis 1993, on constate unetendance régulière à la baisse (-12,53% entre 1993 et 1996)s’inscrivant dans une stabilisation.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> comptait éga<strong>le</strong>ment en 1996, près <strong>de</strong> 234bénéficiaires du Revenu Minimum d’Insertion (1,3% <strong>de</strong> lapopulation joinvillaise), un chiffre qui marque une progression<strong>de</strong> +119% <strong>de</strong>puis 1989 (date <strong>de</strong> la mise en place du système -Source CCAS <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>).En 1999, la proportion <strong>de</strong>s actifs ayant un emploi représente89,5% pour 10,3% <strong>de</strong> chômeurs. Cette proportion <strong>de</strong>schômeurs qui représente 892 personnes, soit 1/10 <strong>de</strong> laSODEX INGENIERIE – Février 2007 59


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>populationactive,aaugmPopulation active ayant un emploi par statut1999Evolution <strong>de</strong>1990 à 1999Salariés 6 859 -0,6%Non salariés 889 20,8%dont :- Indépendants* 426 49,5%- Employeurs* 423- Ai<strong>de</strong>s familiaux 40 -76,2%Val-<strong>de</strong>-Marne où el<strong>le</strong> représente 11,8%, pour 11,6% pour laRégion et 12% pour Paris.enté sur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 50,7%, ce qui donne 300chômeurs <strong>de</strong> plus environ. En 2005 on comptait 835 chômeurssoit une légère baisse.Force est <strong>de</strong> constater que la progression <strong>de</strong> la populationactive joinvillaise est pour partie alimentée par <strong>de</strong>s actifs sansemploi. La proportion <strong>de</strong>s chômeurs reste inférieure à cel<strong>le</strong> duLe tab<strong>le</strong>au ci-contre fait apparaître une prédominance <strong>de</strong>sactifs salariés sur <strong>le</strong>s non salariés, avec une légère baisse <strong>de</strong>0,6% du nombre <strong>de</strong>s salariés sur la pério<strong>de</strong>.SODEX INGENIERIE – Février 2007 60


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Nous pouvons constater une augmentation très significativesur la pério<strong>de</strong> 1990-1999 <strong>de</strong>s cadres et professionsintel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>s +22,5%, professions intermédiaires +35,8%, etune baisse non moins significative <strong>de</strong> -32% <strong>de</strong>s ouvriers. Cestendances étaient déjà présentes dans la pério<strong>de</strong>intercensitaire précé<strong>de</strong>nte. El<strong>le</strong>s sont liées pour partiesûrement à l’évolution du parc du logement intervenue sur lapério<strong>de</strong>, « Canadiens ».La part <strong>de</strong>s ouvriers, qui restait dominante sur la pério<strong>de</strong>précé<strong>de</strong>nte, a désormais fait place aux cadres et professionsintermédiaires. La part <strong>de</strong>s retraités la plus importante ennombre a éga<strong>le</strong>ment connu une augmentation importante <strong>de</strong>8,4% sur la pério<strong>de</strong>.On observe éga<strong>le</strong>ment dans la commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>un changement <strong>de</strong> structure <strong>de</strong>s actifs vers <strong>de</strong>s emplois quirequièrent une main-d’œuvre plus qualifiée. Ce phénomènegénéral conduit à une tertiairisation <strong>de</strong>s actifs employés dansla proche couronne.2. L’habitat2.1. Evolution du nombre <strong>de</strong> logementsLa commune comprend 8 306 logements en 1999, dont 7 597rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s, 129 rési<strong>de</strong>nces secondaires et 580logements déclarés vacants.8 0006 0004 0002 0000Ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s logements 6672 7384 7376 7853 8317Augmentation 712 -8 477 464% accroissement moyenramené à l'année1968 1975 1982 1990 19991,6 -0,01 0,8 0,7Le tab<strong>le</strong>au d’évolution du nombre <strong>de</strong> logements à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> faitapparaître une reprise <strong>de</strong> l’augmentation du nombre <strong>de</strong>logements dans la pério<strong>de</strong> intercensitaire 1982-1990, qui a faitsuite à une évolution <strong>de</strong>venue négative dans la pério<strong>de</strong>précé<strong>de</strong>nte. Cette augmentation est due particulièrement àl’opération Canadiens.Dans la pério<strong>de</strong> 1990-1999, 464 logements ont été mis enchantier (et 826 achevés), soit une moyenne annuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> 50logements équiva<strong>le</strong>nte à la pério<strong>de</strong> intercensitaire précé<strong>de</strong>nte.Depuis 1999, seu<strong>le</strong> la <strong>de</strong>rnière tranche <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong>s Studiosa apporté un réel apport <strong>de</strong> nouveaux logements.Date d’achèvement21,510,50SODEX INGENIERIE – Février 2007 61


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le parc du logement est dans son ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> constructionrécente, avec plus <strong>de</strong> 62% <strong>de</strong>s logements qui ont étéconstruits après 1948. Les logements construits avant 1915 nereprésentent plus que 14,5% du parc pour 22,9% construitsdans l’entre-<strong>de</strong>ux guerres. La part <strong>de</strong>s logements construitsaprès 1990, avec 9,9%, est <strong>de</strong>ux fois plus importante que <strong>le</strong>s<strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes. Enfin, <strong>le</strong>s logements construitsentre 1968 et 1973 sont en nombre/pério<strong>de</strong> <strong>le</strong>s plusimportants avec 23,2% du parc.Vacance du logementLe tab<strong>le</strong>au montre que <strong>le</strong> parc est occupé majoritairement par<strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s, peu <strong>de</strong> logements occasionnels et<strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces secondaires. Les logements vacants, soit 594ou 7,1%, sont par contre en nombre important.Le taux <strong>de</strong> vacance <strong>de</strong>s logements a connu une forteprogression <strong>de</strong> 1975 à 1990 où il est passé <strong>de</strong> 4,6% à 8,9%.Avec un taux <strong>de</strong> 7,1% en 1999, la vacance amorce unebaisse. Néanmoins <strong>le</strong>s 594 logements vacants continuent <strong>de</strong>constituer un enjeu pour la vil<strong>le</strong>. Cette vacance concerneparticulièrement <strong>le</strong>s logements construits avant 1949 et après1999.Epoque d'achèvement <strong>de</strong> la constructionCatégorielogementAvant 1915 à 1949 à 1968 à 1975 à 1982 à 1990 ou1915 1948 1967 1974 1981 1989 aprèsRési<strong>de</strong>ncesprincipa<strong>le</strong>s1 052 1 722 1 550 1 846 361 399 666Logementsoccasionnels21 13 15 13 5 3 9Rési<strong>de</strong>ncessecondaires7 11 12 15 0 1 2Logementsvacants129 155 66 59 13 23 149Total 1 209 1 901 1 643 1 933 379 426 826Total en % 14,5% 22,9% 19,8% 23,2% 4,6% 5,1% 9,9%2.2. La composition du parc <strong>de</strong> logementLes types <strong>de</strong> logementsLe parc <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s se présente pour 26,6%sous la forme d’habitat individuel pavillonnaire (contre 23,70 %dans <strong>le</strong> département), et 70,2% sous la forme d’habitatcol<strong>le</strong>ctif (contre 73,75 % dans <strong>le</strong> département), soit uneproportion, qui approche 1/3 individuel pour 2/3 col<strong>le</strong>ctif. Cetterépartition 1/3-2/3 ne se retrouve pas au niveau <strong>de</strong> la tail<strong>le</strong> <strong>de</strong>srési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s. Les maisons concentrent <strong>le</strong>s grandslogements <strong>de</strong> 3 à 6 pièces, <strong>le</strong>s logements col<strong>le</strong>ctifs <strong>le</strong>s studiosaux 4 pièces.La répartition <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s selon <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong>pièces en 1990 et 1999 montre qu’en proportion <strong>le</strong> nombreSODEX INGENIERIE – Février 2007 62


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong><strong>de</strong>s studios a augmenté, <strong>le</strong>s 2 et 3 pièces ont diminué et <strong>le</strong>s4 pièces sont constants. L’offre s’adapte au marché <strong>de</strong>sfamil<strong>le</strong>s monoparenta<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s jeunes décohabitant.46,6%.Le logement social5 327131114 2 024Statut d’occupation <strong>de</strong>s logementsMaison individuel<strong>le</strong>, fermeLogt dans immeub<strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctifLogt foyer personnes âgéesAutresLa vil<strong>le</strong> compte en 2005, 2143 logements sociaux ce quicorrespond à environ 26% du parc <strong>de</strong> logements. Ce taux estbien plus é<strong>le</strong>vé que <strong>le</strong>s communes limitrophes exceptéChampigny-sur-Marne (38%): 6% à Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés,7% au Perreux sur Marne, 10% à Bry-sur-Marne.La commune répond aux exigences <strong>de</strong> la loi SRU qui imposeaux communes <strong>de</strong> disposer d’un parc d’au moins 20% <strong>de</strong>logements sociaux. A noter que <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est composé à plus <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong> logements sociaux.La répartition <strong>de</strong>s bail<strong>le</strong>urs sociaux montre clairement laprédominance <strong>de</strong> l’OPHLM mais aussi <strong>de</strong> France Habitation.Le tab<strong>le</strong>au d’occupation <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s confirme latendance déjà évoquée pour la pério<strong>de</strong> intercensitaire1982-1990 qui est cel<strong>le</strong> d’un rééquilibrage entre propriétaireset locataires. En effet, en 1982 <strong>le</strong>s locataires représentaientplus <strong>de</strong> 53,6% pour 40,10% <strong>de</strong> propriétaires. En 1990, <strong>le</strong>spropriétaires représentaient 45,6% et en 1999 ils représentent18,50%2,90%5,20%0,70% 4,40%1,70%66,50%Rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s selon <strong>le</strong> statut d'occupationOPAC <strong>de</strong> paris OGIF OPHLMLogements NombreCoopération et Famil<strong>le</strong> France Habitation 3F1999 Evol. <strong>de</strong> <strong>de</strong>1990 à personnesAutreNombre %1999 1999Ensemb<strong>le</strong> 7 596 100,0% 8,9% 16 954Propriétaires 3 542 46,6% 11,2% 8 406 L’accueil <strong>de</strong>s gens du voyageLocataires 3 748 49,3% 8,3% 7 902dont :- Logement non HLM 1 690 22,2% 17,4% 3 353SODEX INGENIERIE – Février 2007- Logement HLM 1 985 26,1% 1,8% 4 42063- Meublé, chambre d'hôtel 73 1,0% 1,4% 129Logés gratuitement 306 4,0% -8,1% 646


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le Schéma Départemental d’Accueil <strong>de</strong>s Gens du Voyages aété adopté <strong>le</strong> 24 mars 2003. Ce Schéma prévoit 6 placesd’accueil pour la commune. La réalisation <strong>de</strong> ces places doitnécessairement être réalisée dans une démarcheintercommuna<strong>le</strong> pour garantir un espace d’accueil cohérent.Le “haut” <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, dont l’état du bâti est plus dégradé, estcomposé <strong>de</strong> 1/3 <strong>de</strong> bâtiments bien entretenus, 1/3 d’entretienmoyen et quelques bâtiments sont dégradés.Impasse du 26 rue <strong>de</strong>Paris – immeub<strong>le</strong>insalubre2.3. Etat et hauteur du bâtiLa qualité du bâti joinvillais se révè<strong>le</strong> être en général bonne,bien que <strong>de</strong>s différences notab<strong>le</strong>s puissent apparaître au sein<strong>de</strong>s quartiers. Dans <strong>le</strong> “bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>”, la qualité du bâti estbonne dans <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux quartiers Palissy et Polangis.Le quartier <strong>de</strong> Polangis est composé d’un tissu pavillonnaireen bon état. Il faut remarquer qu’au sein <strong>de</strong> ce quartier <strong>le</strong>sconstructions neuves sont relativement peu nombreuses.Dans <strong>le</strong> quartier Palissy par contre, <strong>le</strong> bâti est nettement plushétérogène, faisant se côtoyer <strong>de</strong> nombreuses constructionsindividuel<strong>le</strong>s (avenue Gil<strong>le</strong>s et quai <strong>de</strong> la Marne) et col<strong>le</strong>ctivesneuves (ZAC « Les Studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> »).L’état <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s bordant la RN 4 est peu valorisé, composé<strong>de</strong> bâtiments d’habitation <strong>de</strong> type R+2/R+3 avec <strong>de</strong>scommerces souvent récemment mis à neuf enrez-<strong>de</strong>-chaussée.Immeub<strong>le</strong> partiel<strong>le</strong>ment occupé (péril)Si <strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s à l’alignement sont relativement bienentretenus, <strong>le</strong>s cœurs d’îlots et fonds <strong>de</strong> parcel<strong>le</strong>s sontoccupés par un bâti souvent hétérogène, dégradé, qui necorrespond plus aux besoins <strong>de</strong>s occupations actuel<strong>le</strong>s. Cescœurs d’îlots sont peu à peu transformés en parking, ou nonaffectés.SODEX INGENIERIE – Février 2007 64


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est une commune où <strong>le</strong>s<strong>de</strong>nsités sont très hétérogènes. El<strong>le</strong> possè<strong>de</strong> un tissu urbain àtrès large majorité pavillonnaire. Environ 70% <strong>de</strong> la surfacecommuna<strong>le</strong> est composée <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> R+1 à R+2, 20% <strong>de</strong>R+2 à R+4, et fina<strong>le</strong>ment 10% du bâti <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> R+5(principa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s ensemb<strong>le</strong>s HLM et quelques rési<strong>de</strong>nces<strong>de</strong> standing <strong>de</strong>s différentes ZAC).Les quartiers "Polangis" et "Palissy" sont nettement moins<strong>de</strong>nsifiés vertica<strong>le</strong>ment que la partie haute, avec toutefois <strong>de</strong>sdifférences entre <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong> Polangis, principa<strong>le</strong>mentcomposé d’habitations individuel<strong>le</strong>s, et <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong> Palissydont la répartition <strong>de</strong>s hauteurs est cel<strong>le</strong> définie ci-<strong>de</strong>ssus.La partie haute est nettement plus hétérogène. Si <strong>le</strong> quartierVautier est composé d’immeub<strong>le</strong>s <strong>de</strong> type R+2 à R+4 à plus<strong>de</strong> 60% et <strong>de</strong> maisons individuel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong> reste ; <strong>le</strong>s quartiers<strong>de</strong> l’Europe et surtout <strong>de</strong> Paris sont composés d’une multitu<strong>de</strong><strong>de</strong> hauteurs révélant <strong>de</strong> nombreuses “<strong>de</strong>nts creuses”. Ainsi,sur la rue <strong>de</strong> Paris se font face <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s HLM <strong>de</strong>sannées 70 <strong>de</strong> type R+8 jusqu’à R +12 et <strong>de</strong> petits immeub<strong>le</strong>sd’immédiate après-guerre <strong>de</strong> R+1 à R+4.Une partie du quartier <strong>de</strong> la Marne est composée <strong>de</strong> pavillonsfaisant suite à quelques col<strong>le</strong>ctifs regroupés en face <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong>Fanac.2.4. La composition <strong>de</strong>s ménagesNombre <strong>de</strong>s ménagesLe nombre <strong>de</strong> ménages sur <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> ne cessed’augmenter. Il passe <strong>de</strong> 6 977 en 1990 à 7 596 en 1999, soitune augmentation <strong>de</strong> presque 9% supérieure à l’augmentation<strong>de</strong> la population.L’augmentation du nombre <strong>de</strong> ménages seuls et <strong>de</strong> famil<strong>le</strong>monoparenta<strong>le</strong> est une <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> cette augmentationEntre 1990 et 1999, on constate une augmentation <strong>de</strong> 26,6 %du nombre <strong>de</strong> logement accueillant une seu<strong>le</strong> personnes soit36,8 % du nombre <strong>de</strong> logement <strong>de</strong> la commune. En 1999,66,2 % <strong>de</strong>s logements sont occupées par 2 personnes oumoins ce qui représente 42,9 % <strong>de</strong> la population. Durant lapério<strong>de</strong> intercensitaire on note un net recul <strong>de</strong> 15,4% dunombre <strong>de</strong> logement accueillant 5 personnes ou plus.Population <strong>de</strong>s ménages selon <strong>le</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> cohabitation1999Nombre %Evol. 90-99en %Ensemb<strong>le</strong> 16 904 100,0 % 3,5 %Ménages d'une personne 2 800 16,6 % 27,0 %homme seul: 1 104 6,5 % 57,7 %femme seu<strong>le</strong> 1 696 10,0 % 12,8 %Famil<strong>le</strong>s 13 448 79,6 % -0,7 %dont : famil<strong>le</strong>s monoparenta<strong>le</strong>s 1 668 9,9 % 18,5 %homme seul et enfant(s) 628 3,7 % 30,8 %femme seu<strong>le</strong> et enfant(s) 1 040 6,2 % 12,1 %coup<strong>le</strong>s avec enfant 8 284 49,0 % -4,6 %coup<strong>le</strong>s sans enfant 3 496 20,7 % 1,4 %Hors famil<strong>le</strong> dans un ménage <strong>de</strong>plus d'une pers.656 3,9 % 10,8 %Les rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s sont occupées à seu<strong>le</strong>ment 9,8 %par la tranche d’âge <strong>de</strong>s moins <strong>de</strong> 30 ans avec 1,7 personnesen moyenne par ménage, à 57,1 % par la tranche d’âge <strong>de</strong>s30/59 ans avec 2,6 personnes en moyenne par ménages etSODEX INGENIERIE – Février 2007 65


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>33,1 % pour <strong>le</strong>s plus <strong>de</strong> 60 ans avec 1,7 personnes enmoyenne par ménage.Tail<strong>le</strong> moyenne <strong>de</strong>s ménagesLa tail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s ménages est <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> personnes parlogement.Après la secon<strong>de</strong> guerre mondia<strong>le</strong>, alors que la construction<strong>de</strong>meure insuffisante, la forte natalité et l’afflux <strong>de</strong> populationen Î<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France aboutissent à un nombre é<strong>le</strong>vé <strong>de</strong> personnespar logement.Evolution <strong>de</strong> la tail<strong>le</strong> moyenne <strong>de</strong>s ménages1968 1975 1982 1990 1999Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés 2,81 2,55 2,44 2,37 2,21Nogent-sur-Marne 2,75 2,49 2,32 2,22 2,17Saint-Maurice 2,48 2,28 2,17 2,18 2,14Champigny-sur-Marne 3,28 3,05 2,9 2,83 2,57Créteil - 2,98 2,82 2,69 2,52Maisons-Alfort 2,85 2,57 2,44 2,34 2,20<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> 2,8 2,54 2,42 2,34 2.22Val-<strong>de</strong>-Marne 2,73 2,61 2,50 2,46 2,38I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France 2,73 2,61 2,50 2,46 2,35Dans l’agglomération parisienne, la tail<strong>le</strong> moyenne <strong>de</strong>sménages a fortement diminué dans <strong>le</strong>s années 1960 et 1970.Cette diminution s’explique par <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> laconstruction, la chute <strong>de</strong> la natalité et l’augmentation duniveau <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s ménages. La tail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s ménages à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>est assez nettement inférieure à cel<strong>le</strong> observée pourl’ensemb<strong>le</strong> du Val-<strong>de</strong>-Marne. Les chiffres sont par contrecomparab<strong>le</strong>s aux communes voisines, légèrement supérieursà cel<strong>le</strong>s où l’immobilier est plus onéreux et inférieurs auxcommunes possédant un parc locatif HLM important.Revenus net <strong>de</strong>s ménages (source : DGI 2003)Revenus (en euros)<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Val-<strong>de</strong>-MarneRevenu net moyen imposab<strong>le</strong> 21 889 19 382Impôt moyen sur <strong>le</strong> revenu 2 634 2 0382.5. Perspectives d’évolutionLes perspectives d’évolution <strong>de</strong> la population en nombre sontà appréhen<strong>de</strong>r en fonction <strong>de</strong>s orientations définies auSchéma Directeur <strong>de</strong> la Région Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France : l’augmentationprévisib<strong>le</strong> à l’horizon 2015 était <strong>de</strong> 600 000 habitants pour <strong>le</strong>Val-<strong>de</strong>-Marne dont la moitié en Seine amont. L’évolutionprévue pour <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, commune classée en secteur <strong>de</strong> « redéveloppement» <strong>de</strong> la proche couronne, se situait entre 18000 et 19 000 habitants.La commune comprend 8 317 logements en 1999, dont 7 596rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s, 127 rési<strong>de</strong>nces secondaires (oulogement occasionnel) et 594 logements déclarés vacants.Dans la pério<strong>de</strong> 1990-1999, 826 logements ont été achevés,soit une moyenne annuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> 80 logements.SODEX INGENIERIE – Février 2007 66


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Entre 1999 et 2006 on compte 519 logements achevés ou misen chantier. Soit un rythme <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> 74logements/an.Les facteurs <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> la population en nombre sont <strong>le</strong>mouvement naturel et <strong>le</strong> sol<strong>de</strong> migratoire. Le sol<strong>de</strong> naturel<strong>de</strong>vrait continuer d’être positif, excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s naissances sur<strong>le</strong>s décès. Néanmoins ce phénomène reste d’ordre national.Le sol<strong>de</strong> migratoire varie en fonction du nombre <strong>de</strong> logementsneufs mis en chantier. La variation est liée éga<strong>le</strong>ment au tauxd’occupation <strong>de</strong>s foyers ou nombre <strong>de</strong> personnes par ménage.Des hypothèses <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>peuvent être appréhendées en fonction <strong>de</strong> la reconduction <strong>de</strong>séléments caractérisant ces paramètres et évoqués dans <strong>le</strong>schapitres précé<strong>de</strong>nts.Les constructions neuves sont issues d’opérations soitdiffuses au sein <strong>de</strong>s quartiers d’initiative privée quicorrespon<strong>de</strong>nt aux capacités d’évolution naturel<strong>le</strong> du bâti enfonction du marché et <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s en vigueur, soit d’opérationsd’ensemb<strong>le</strong>s plus importantes d’initiative publique ou <strong>de</strong>grands opérateurs.La tendance engagée pour <strong>le</strong> secteur diffus, avec une mise enchantier régulière <strong>de</strong> logements, va perdurer du fait <strong>de</strong> lapression foncière actuel<strong>le</strong>. Les opérations d’ensemb<strong>le</strong>s plusimportantes, nécessitant une maîtrise foncière plus comp<strong>le</strong>xe,sont liées aux objectifs que la Municipalité va définir pour sondéveloppement futur.Dans <strong>le</strong> cadre du projet urbain du POS antérieur, un nombre<strong>de</strong> logements avait été défini pour <strong>le</strong>s pério<strong>de</strong>s futures :- une vingtaine <strong>de</strong> logements par an en secteur diffus, selon<strong>le</strong>s données antérieures fournies par la DDE qui instruisait <strong>le</strong>spermis <strong>de</strong> construire- 60 à 70 logements par an liés aux opérations d’ensemb<strong>le</strong>sengagées ou à venirLes données INSEE sur la pério<strong>de</strong> 90-99 ont montré que cesprévisions étaient sensib<strong>le</strong>ment trop fortes.Face au phénomène du vieillissement <strong>de</strong> la population et du<strong>de</strong>sserrement <strong>de</strong>s ménages, la col<strong>le</strong>ctivité a conscience <strong>de</strong> lanécessité <strong>de</strong> conserver une certaine croissance <strong>de</strong> sapopulation garante d’un équilibre entre un renouvel<strong>le</strong>mentrégulier <strong>de</strong>s générations et une utilisation <strong>de</strong>s équipements.Une <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d'analyse du dynamisme <strong>de</strong>construction est <strong>le</strong> calcul du point mort. Il correspond aunombre <strong>de</strong> logements construits n'ayant eu aucun effetdémographique.C'est-à-dire <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> logements qu'une commune doitconstruire, à taux <strong>de</strong> vacance et <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces secondaireségaux, pour permettre <strong>le</strong> <strong>de</strong>sserrement <strong>de</strong>s ménages(décohabitation, séparations, vieillissement <strong>de</strong> la population)et maintenir la population <strong>de</strong> la commune. Le calcul du pointmort prend en compte :- Le renouvel<strong>le</strong>ment du parc : <strong>le</strong> remplacement <strong>de</strong>s logementsdétruits ou désaffectés ;- La compensation du <strong>de</strong>sserrement, c’est-à-dire l’impact <strong>de</strong> lavariation du nombre moyen d’occupant par rési<strong>de</strong>nceSODEX INGENIERIE – Février 2007 67


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>principa<strong>le</strong> (diminution <strong>de</strong> la tail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s ménages et recherched’un plus grand confort) ;- La compensation <strong>de</strong> la variation du nombre <strong>de</strong> logementsvacants et <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces secondaires.Si la commune a construit davantage que son point mort, <strong>le</strong>sconstructions supplémentaires auront servi à accueillir <strong>de</strong>nouveaux ménages. Au contraire, si la commune construitmoins, on supposera que <strong>le</strong>s décohabitants n’auront pas putrouver <strong>de</strong> logement sur place.Calcul du renouvel<strong>le</strong>ment (R)R = Parc <strong>de</strong> logement en 1990 + logements achevés 90-99 -Parc <strong>de</strong> logement en 19997839 + 826 - 8317 = 348correspond à un taux <strong>de</strong> 4,44 %Calcul <strong>de</strong> la compensation du <strong>de</strong>sserrement (D)D = (population en 1990 / tail<strong>le</strong> moyenne ménages 1999) -(population en 1990 / tail<strong>le</strong> moyenne ménages 90)(16657 / 2,23) - (16657 / 2,34) = 351,131999 - variation Logements Vacants + Rési<strong>de</strong>ncesSecondaires 1990(594 + 48) - (699 + 42) = -99Calcul du Point mortPM = R+D+V348 + 351 - 99= 600Différence <strong>de</strong> construction par rapport point mort (DC)DC = (Logements achevés 1990/1999 - Point mort)/ logachevés 1990/1999(826 - 600) / 600 = 37,66 %LA = logements achevés entre 1990 et 1999La projection à 2015 s’appuie sur <strong>le</strong>s hypothèses suivantes :- Un taux d’occupation <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s qui suivraitla tendance engagée et aboutir à 2,04 (variation annuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> -0,012 : c’est l’hypothèse défavorab<strong>le</strong> qui est prise en compte)- Taux <strong>de</strong> renouvel<strong>le</strong>ment/taux <strong>de</strong> vacance qui ne varient pas.- La projection ne tient pas compte d’une modificationéventuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la tail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s logements ni <strong>de</strong> la diversité socia<strong>le</strong><strong>de</strong> <strong>le</strong>ur occupation.R D V PM LA DC<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> 348 351 -99 600 826 38%Dpt 94 10 889 22 615 13 593 47 097 50 315 7%Variation du nombre <strong>de</strong> logements vacants (V)V = variation Logements Vacants + Rési<strong>de</strong>nces SecondairesSODEX INGENIERIE – Février 2007 68


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le calcul du point mort met en évi<strong>de</strong>nce la nécessité <strong>de</strong>construire environ 76 logements par an pour maintenir sapopulation <strong>de</strong> 17 117 habitants. Le rythme <strong>de</strong> constructionconstaté entre 1999 et 2006 est donc cohérent. Les projets <strong>de</strong>développement <strong>de</strong>s quartiers <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et <strong>de</strong>l’avenue Gallieni viendront soutenir <strong>le</strong> rythme <strong>de</strong> construction.3. Les activités économiquesentreprises et 25 % <strong>de</strong>s effectifs. Si l’industrie représentebeaucoup moins d’établissements, ce secteur d’activité emploi20% <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> salariés. Les services sont trèsreprésentés avec en priorité l’immobilier, location et servicesaux entreprises puis <strong>le</strong>s services col<strong>le</strong>ctifs, sociaux et3.1. Les activités et <strong>le</strong>s entreprisesLa vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> compte environ 1016établissements (données CCIP - Val-<strong>de</strong>-Marne 06/2006).50% <strong>de</strong>s entreprises présentes à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> ont unetail<strong>le</strong> comprise entre 1 et 9 salariés ce qui fait <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> une commune au tissu économique constituéessentiel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> très petites entreprises (gage <strong>de</strong> f<strong>le</strong>xibilitédu point <strong>de</strong> vue économique). Les entreprises <strong>le</strong>s plusimportantes sont spécialisées dans la lunetterie <strong>de</strong> luxe, <strong>le</strong>traitement chimique <strong>de</strong> films et plus généra<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>secteur audiovisuel, et <strong>le</strong>s transports (RATP). La commune estpar ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> premier employeur <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>.Le commerce est important à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. En y ajoutant<strong>le</strong>s hôtels et restaurants, ces secteurs représentent 24 % <strong>de</strong>sVa<strong>le</strong>ur *absoluePopulation en 1999 17 117Nombre d'habitants / rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s 2015 2,04Rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s 2015 8 391Besoins pour compenser <strong>le</strong> <strong>de</strong>sserrement <strong>de</strong>sménages (RP 2015-RP 1999)785Taux <strong>de</strong> renouvel<strong>le</strong>ment du parc <strong>de</strong> logement 4,44%Besoins renouvel<strong>le</strong>ment du parc 369Part relative <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces secondaires (RS) +vacance /Rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s8,45%Rési<strong>de</strong>nces secondaires et logements vacants 2015 709Besoins compensation RS + vacance 67Point Mort 1 221Secteur d'activitéNombred'établissementPart <strong>de</strong>sentreprisesPart <strong>de</strong>seffectifs totauxAgriculture 3 0,3 % 0 %Industrie 46 4,5 % 20 %Construction 75 7,4 % 14,8 %Commerce +hôtels/restaurants 244 24 % 25,5 %Services 648 63,8 % 39,7 %SODEX INGENIERIE – Février 2007 69


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>personnels.SODEX INGENIERIE – Février 2007 70


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Il n’existe pas <strong>de</strong> secteur d’entreposage à l’air libre dans lacommune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. Les immeub<strong>le</strong>s à usage <strong>de</strong>bureaux sont peu nombreux. Ils sont essentiel<strong>le</strong>ment centréssur <strong>le</strong>s petites surfaces et sont situés près <strong>de</strong> la gare RER etdans <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s « Canadiens ».L’essentiel <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> services présente à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>se trouve assez largement disséminée dans <strong>le</strong> tissu urbainavec une localisation préférentiel<strong>le</strong> près <strong>de</strong>s grands axes(RN 4, RN 186), doublée par une présence diffuse au seinmême <strong>de</strong>s quartiers.L’augmentation du nombre d’établissement dénote undynamisme économique certain même si ces <strong>de</strong>rnièresannées, el<strong>le</strong> s’accompagne d’une diminution <strong>de</strong>s effectifssalariés. La tertiairisation se poursuit avec une très forteévolution <strong>de</strong>s services.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> dispose <strong>de</strong> surfaces d’activités industriel<strong>le</strong>sspécifiques importantes dans la commune : entre la place <strong>de</strong>Verdun et <strong>le</strong> quai Gabriel Péri, où se situent <strong>le</strong>s actuel<strong>le</strong>sinstallations <strong>de</strong> post-production cinématographiquesBou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc ou Luxury Eyewear qui produit<strong>de</strong>s montures <strong>de</strong> lunettes <strong>de</strong> luxe, Avenue Pierre MendèsFrance ou la SAGEP produisant une partie <strong>de</strong> l’eau potab<strong>le</strong>parisienne.SODEX INGENIERIE – Février 2007 71


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>3.2. L’emploiL’emploi sur <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> se répartit en gran<strong>de</strong> majorité dans <strong>le</strong>secteur tertiaire, dont <strong>le</strong>s services aux entreprises 15,6%, auxparticuliers 15,2% et <strong>le</strong> commerce 11,5%.L’industrie représente 13,6% et la construction 5,5%. Il n’y apas d’emploi lié à l’agriculture. La part <strong>de</strong>s hommes et <strong>de</strong>sfemmes est équilibrée, <strong>le</strong>s emplois salariés sont prédominantsavec 87,3% <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong>.Emplois au lieu <strong>de</strong> travail par catégoriesocioprofessionnel<strong>le</strong>Ensemb<strong>le</strong>Nombre %Ensemb<strong>le</strong> 4 582 100,0%Agriculteurs exploitants 0 0,0%Artisans, commerçants etChefs d'entreprise391 8,5%Cadres, professionsintel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>s782 17,1%supérieuresProfessionsintermédiaires1 261 27,5%Employés 1 348 29,4%Ouvriers 800 17,5%Emplois au lieu <strong>de</strong> travail par secteur d'activitéAu niveau <strong>de</strong>s catégories socioprofessionnel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s employéset <strong>le</strong>s professions intermédiaires représentent plus <strong>de</strong> 50%<strong>de</strong>s 4 582 emplois. Viennent ensuite à égalité <strong>le</strong>s cadres etprofessions intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>s supérieures avec <strong>le</strong>s ouvriers quireprésentent chacun un peu plus <strong>de</strong> 17%. Les 8,5% <strong>de</strong>semplois restants sont occupés par <strong>de</strong>s artisans, commerçantset chefs d’entreprises.1999 dont:Nombre % Femmes(%) Salariés(%)Ensemb<strong>le</strong> 4 582 100,0% 49,0% 87,3%Agriculture 1 0,0% 0,0% 100,0%Industrie 621 13,6% 37,4% 87,6%Construction 254 5,5% 14,2% 82,3%Tertiaire 3 706 80,9% 53,4% 87,6%dont :- commerce 529 11,5% 31,9% 76,6%- servicesentreprises716 15,6% 45,8% 87,2%- servicesparticuliers696 15,2% 54,0% 84,5%SODEX INGENIERIE – Février 2007 72


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>L’évolution <strong>de</strong> la répartition par catégorie socioprofessionnel<strong>le</strong>dans l’interval<strong>le</strong> 1990-1999 montre que l’augmentation <strong>de</strong>scadres et professions intermédiaires s’est faite au détriment <strong>de</strong>l’emploi ouvrier. L’emploi commercial a légèrement régressé.La baisse constante <strong>de</strong> l’emploi est imputab<strong>le</strong> à la chute dunombre d’emplois industriels <strong>de</strong> l’industrie cinématographique(relocalisation <strong>de</strong> la S.F.P. à Bry-sur-Marne) et <strong>de</strong>s servicesmarchands.Ces pertes n’ont pas été compensées par l’évolution <strong>de</strong>semplois dans d’autres secteurs.Le nombre d’emplois sur la commune ayant peu évolué dansla pério<strong>de</strong>, on peut considérer que <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> type ouvrieront disparu et ont fait place au développement <strong>de</strong>s emploistertiaires.3.3. Mobilité <strong>de</strong>s actifsPar rapport aux communes limitrophes du Val-<strong>de</strong>-Marne,<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> possè<strong>de</strong> un taux d’emploi qui reste nettementen <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> du Val-<strong>de</strong>-Marne et très inférieur àla moyenne <strong>de</strong> l’Î<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France qui approche l’équilibreactifs/emplois.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> se situe donc parmi <strong>le</strong>s communes du Val-<strong>de</strong>-Marne où <strong>le</strong> taux d’emploi est <strong>le</strong> plus faib<strong>le</strong>. Ce taux est trèsproche <strong>de</strong> ceux que présentent Maisons-Alfort et Nogent-sur-Marne et supérieur à celui <strong>de</strong> Champigny-sur-Marne.Cette situation a pour conséquence d’entraîner <strong>de</strong>s migrationsimportantes <strong>de</strong>s actifs Joinvillais vers <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s attractifs.Actifs et emplois dans la commune1975 1982 1990 1999Population 17 608 16 934 16 65717117 +Nombre d'actifs (taux d'activité) 8 806 8 308 8 280 8 661 +Nombre d'actifs ayant un emploi 7 444 7 412 7 748 +Nombre d'actifs ayant un emploidans la commune2 015 2 036 1 803 1 139 –Emplois totaux <strong>de</strong> la commune 5 285 5 044 4 957 4 582 –Taux d'actifs 0,50 0,49 0,49 0,50 +Taux d'emploi 0,60 0,61 0,60 0,53 –SODEX INGENIERIE – Février 2007 73


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce -Lieu <strong>de</strong> travailActifs ayant un emploi 1999Evolution <strong>de</strong>1990 à 1999Ensemb<strong>le</strong> 7 748 1,5%Travail<strong>le</strong>nt et rési<strong>de</strong>nt :* dans la même commune 1 139 -36,8%% 14,7% -8,9 points* dans 2 communes différentes : 6 609 13,3%- <strong>de</strong> la même unité urbaine 6 464 13,6%- du même département 2 108 2,9%- <strong>de</strong> départements différents 4 501 19,0%géographique entre l’habitat et l’emploi qui se traduit par <strong>de</strong>sphénomènes <strong>de</strong> migrations journalières <strong>de</strong>s actifs dans <strong>de</strong>strajets domici<strong>le</strong>/travail – travail/domici<strong>le</strong>. Sur <strong>le</strong>s 6 591Joinvillais travaillant en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la commune, 2 107 migrentdans une autre commune du Département. Par ail<strong>le</strong>urs, 3 089non Joinvillais viennent travail<strong>le</strong>r à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.Cette tendance déjà engagée en 1982 s’est accentuéefortement dans la pério<strong>de</strong> 1990-1999 avec une diminution <strong>de</strong>36% <strong>de</strong>s actifs Joinvillais travaillant sur la commune. Cesdonnées s’expliquent par l’augmentation du nombre <strong>de</strong>s actifsqui s’est cumulée à une stagnation <strong>de</strong> l’emploi, voir unediminution sur la vil<strong>le</strong>.Les déplacements <strong>de</strong>s actifs s’équilibrent entre transports parvoiture particulière 41% et par transports en commun 38%, <strong>le</strong>sautres déplacements étant plusieurs mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transports, <strong>le</strong>s<strong>de</strong>ux roues et la marche à pied.A titre <strong>de</strong> comparaison, selon une enquête <strong>de</strong> l’INSEE réaliséeen 1998, 42,5% <strong>de</strong>s franciliens utilisent <strong>le</strong>ur voiture et 32,7%<strong>le</strong>s transports en commun pour se rendre à <strong>le</strong>ur travail. Lamarche à pied est peu utilisée, même pour ceux qui travail<strong>le</strong>ntdans <strong>le</strong>ur commune (13% <strong>de</strong>s parisiens et 28,5% <strong>de</strong>s autresfranciliens). Plus <strong>de</strong> 11% <strong>de</strong>s franciliens cumu<strong>le</strong>nt plusieursmoyens <strong>de</strong> transport pour se rendre sur <strong>le</strong>ur lieu <strong>de</strong> travail.Sur la totalité <strong>de</strong>s 7 748 actifs Joinvillais ayant un emploi,seu<strong>le</strong>ment 1 139 travail<strong>le</strong>nt sur la commune, soit moins <strong>de</strong>15%. Cette situation a pour conséquence une distorsionLa proportion <strong>de</strong>s actifs utilisant <strong>le</strong>s transports en commun à<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est plus importante que la moyenne en Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France.La présence du pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> transport RER vers Paris etéga<strong>le</strong>ment en direction <strong>de</strong>s autres pô<strong>le</strong>s du département parbus explique cette différence.SODEX INGENIERIE – Février 2007 74


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>3.4. La structure commercia<strong>le</strong> et artisana<strong>le</strong>L’appareil ou équipement commercial <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> serépartit dans <strong>de</strong>ux secteurs linéaires géographiques, à savoirla rue <strong>de</strong> Paris et à l’avenue Gallieni. Ces <strong>de</strong>ux axesstructurants correspon<strong>de</strong>nt au passage <strong>de</strong> la RN 186provenant du bois <strong>de</strong> Vincennes et <strong>de</strong> Nogent-sur-Marne etconduisant à Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés, et <strong>de</strong> la RN 4 quitraverse la vil<strong>le</strong> d’Est en Ouest.La coupure que constitue <strong>le</strong> pont <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> sur laMarne, confère à ces <strong>de</strong>ux axes une importante autonomiel’un vis-à-vis <strong>de</strong> l’autre. Cette autonomie se traduit par unecertaine similitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la structure commercia<strong>le</strong>.Ces <strong>de</strong>ux axes, auxquels on peut ajouter « <strong>le</strong> pô<strong>le</strong>d’influence » <strong>de</strong> la rue Jean Mermoz et <strong>de</strong> l’avenue JeanJaurès, totalisent près <strong>de</strong> 70% <strong>de</strong>s commerces et services <strong>de</strong>la commune. Le restant <strong>de</strong> l’équipement commercial estréparti dans la commune <strong>de</strong> façon plus diffuse en fonction <strong>de</strong>sbesoins ponctuels <strong>de</strong>s habitants avoisinants.Les noyaux secondaires sont liés aux quartiers dans <strong>le</strong>squelsils s’insèrent (Place Mozart) pour Polangis, et sont constituésprincipa<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> cafés, hôtels et restaurants (CHR), ainsique <strong>de</strong> petites alimentations. Il faut noter l’existence <strong>de</strong>noyaux commerciaux <strong>de</strong> plaisance au bord <strong>de</strong> Marne, « LesGuinguettes » (lieu <strong>de</strong> loisir <strong>de</strong>s parisiens du début du sièc<strong>le</strong>)fonctionnant uniquement en fin <strong>de</strong> semaine comprenant <strong>de</strong>srestaurants, dancings et activités sportives.L’appareil commercial en place est complété par troisimportants marchés :- Le marché <strong>de</strong> la place du 8 mai 1945- Le marché biologique place Mozart- Le marché GallieniBien que l’offre alimentaire soit relativement complète sur lavil<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s marchés forains contribuent à son renforcement et sadiversité et <strong>le</strong>urs zones <strong>de</strong> chalandise dépassent <strong>le</strong>s limites <strong>de</strong>la vil<strong>le</strong>.Répartition <strong>de</strong>s locaux commerciaux par branche d'activités16%42%4%18%4%7%9%Banal alimentaireBanal non alimentaireÉquipement personneÉquipement maisonServicesCafés/Hôtels/RestaurantsLoisirs/CultureL’offre commercia<strong>le</strong> est peu diversifiée. El<strong>le</strong> est dominée par<strong>le</strong>s services, soit 42%. Néanmoins, <strong>le</strong> secteur alimentaire et<strong>le</strong>s cafés/hôtels/restauration représentent 18% et 16%. L’offreen équipement <strong>de</strong> la personne et <strong>de</strong> la maison a un poids trèsfaib<strong>le</strong>. L’absence <strong>de</strong> diversité et la faib<strong>le</strong> représentativité <strong>de</strong>sservices à la personne contribuent à l’évasion <strong>de</strong> la clientè<strong>le</strong>vers <strong>le</strong>s centres commerciaux a<strong>le</strong>ntour plus diversifiés.SODEX INGENIERIE – Février 2007 75


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Ce commerce <strong>de</strong> proximité subit une pression peu importantecompte tenu <strong>de</strong> l’éloignement concurrentiel <strong>de</strong>s centrescommerciaux intercommunaux et régionaux même si <strong>le</strong>uraccessibilité est rapi<strong>de</strong> (Pince-Vent à Chennevières, <strong>de</strong>ssupermarchés et 3 Centres Commerciaux Régionaux - CréteilSo<strong>le</strong>il, P<strong>le</strong>in Ciel, Bercy 2 à moins <strong>de</strong> 15mn en voiture).Cependant la concurrence la plus vive s’exerce par <strong>le</strong> biais <strong>de</strong>supermarchés ou <strong>de</strong> hard-discounts limitrophes aux <strong>de</strong>uxdifférents noyaux commerciaux (STOC près du quartier Parissitué dans la ZAC Pirelli <strong>de</strong> Saint-Maurice et FRANPRIX à laFourchette <strong>de</strong> Champigny-sur-Marne).L’activité artisana<strong>le</strong> est assez importante puisqu’el<strong>le</strong>représente près <strong>de</strong> 50% <strong>de</strong>s établissements présents sur lacommune (206 artisans).3.5. Perspectives d’évolutionsDans l’interval<strong>le</strong> 1990-1999, la population active asensib<strong>le</strong>ment augmenté ainsi que <strong>le</strong> nombre d’actifs ayant unemploi. Néanmoins, <strong>le</strong> taux <strong>de</strong> chômage est plus importantque dans la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> recensement précé<strong>de</strong>nte.Le nombre d’actifs résidant et employés à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> afortement baissé (-36,8%), et <strong>le</strong> nombre d’emplois a stagné.Une baisse <strong>de</strong> l’emploi semb<strong>le</strong> même se confirmer. La mobilité<strong>de</strong>s travail<strong>le</strong>urs est donc très importante et entraîne <strong>de</strong>sphénomènes <strong>de</strong> migrations alternantes <strong>de</strong>s actifs comme dans<strong>le</strong> reste <strong>de</strong> l’Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France. La proportion <strong>de</strong>s actifs qui utilisent<strong>le</strong>s transports en commun est plus importante que dans <strong>le</strong>reste <strong>de</strong> l’Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France.SODEX INGENIERIE – Février 2007 76


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La proportion <strong>de</strong>s actifs ayant <strong>de</strong>s emplois dans <strong>le</strong>s secteurscadres et professions intermédiaires a augmenté, que ce soitau niveau <strong>de</strong> l’emploi <strong>de</strong>s actifs Joinvillais ou au niveau <strong>de</strong>l’emploi proposé à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Cette tertiairisation <strong>de</strong> l’emploi et<strong>de</strong>s travail<strong>le</strong>urs s’est faite notamment en remplacement <strong>de</strong>l’emploi ouvrier.L’activité économique traditionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong> petites industries a faitplace peu à peu, comme dans <strong>le</strong> reste <strong>de</strong> la proche couronne<strong>de</strong> l’Î<strong>le</strong> <strong>de</strong> France, à <strong>de</strong>s activités tertiaires, <strong>de</strong> services et auxcommerces.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> dispose d’une situation géographiqueprivilégiée entre <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s économiques <strong>de</strong> Paris Seine Amont,Créteil et Marne la Vallée. De bonnes <strong>de</strong>ssertes routières etferrées sont éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s atouts indéniab<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>développement économique.L’économie <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> se caractérise par une présenceimportante <strong>de</strong> PME-PMI, quelques entreprises <strong>le</strong>a<strong>de</strong>rs commeLUXURY EYEWEAR ou la SAGEP, et <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong>hautes technologies liées au cinéma. Le tissu économique,bien que mo<strong>de</strong>ste et dynamique, reste cohérent et sain. Pourautant l’instabilité du marché dans l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s secteursindustriels concernés (luxe et cinéma notamment) pourraitavoir <strong>de</strong>s conséquences préoccupantes en terme d’emplois et<strong>de</strong> ressources loca<strong>le</strong>s.On remarque aussi un renouvel<strong>le</strong>ment diffici<strong>le</strong> <strong>de</strong>s commerces<strong>de</strong> proximité. De fait <strong>de</strong> la proximité <strong>de</strong> la capita<strong>le</strong>, <strong>de</strong> laprésence d’un pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> déplacements RER, et <strong>de</strong> laconjoncture immobilière, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> subit une pression foncièreimportante.L’orientation du marché s’axe vers l’immobilier rési<strong>de</strong>ntielplutôt que l’activité ou <strong>le</strong>s bureaux. La tendance engagéeconduit donc naturel<strong>le</strong>ment à la transformation <strong>de</strong>s secteursindustriels restants en logements plutôt qu’en activitéséconomiques.Cette pression s’exerce éga<strong>le</strong>ment lors <strong>de</strong> mutations au sein<strong>de</strong>s îlots La diminution du taux d’emploi, l’augmentation <strong>de</strong>sphénomènes <strong>de</strong> migrations alternantes <strong>de</strong>s actifs font duthème du développement économique un enjeu principal pour<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les potentialités foncièresLe foncier est souvent <strong>le</strong> <strong>le</strong>vier principal du développementéconomique or <strong>le</strong> territoire communal ne dispose plus <strong>de</strong>vastes terrains vacants. Seul <strong>le</strong>s terrains situés <strong>de</strong>rrière <strong>le</strong> pô<strong>le</strong>RER sont encore disponib<strong>le</strong>s. Les possibilités nouvel<strong>le</strong>sd’implantations d’activités économiques <strong>de</strong>vront donc se faireau sein d’un tissu urbain déjà constitué.La nature du parcellaire <strong>de</strong> la commune se révélant assezhétérogène suivant <strong>le</strong>s quartiers (étroite et longue sur Palissyet Polangis, plus régulière dans la partie haute <strong>de</strong> lacommune), la capacité d’accueil du tissu urbain peut être plusou moins importante dans certaines parties <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>. Parail<strong>le</strong>urs certaines activités <strong>de</strong>vront développerpréférentiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s axes structurant (RN4 et RN186) ainsi qu’à proximité du RER.SODEX INGENIERIE – Février 2007 77


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les petites opérations, insérées au sein du tissu urbain,peuvent être favorisées par un règ<strong>le</strong>ment adapté si el<strong>le</strong>s sontcohérentes avec <strong>le</strong> respect du cadre <strong>de</strong> vie. Les entreprises<strong>de</strong>vront trouver alors un équilibre entre coût du foncier, qualité<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssertes et respect <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur environnement. Lesopérations plus importantes d’initiative publique semb<strong>le</strong>nt parcontre plus limitées.L’immobilier <strong>de</strong> bureauLa commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> se trouve insérée dans unmilieu très concurrentiel pour l’attraction <strong>de</strong>s activités avec <strong>de</strong>scommunes possédant <strong>de</strong>s parcs d’immobilier d’entrepriseconséquents (Créteil, Champigny-sur-Marne etSaint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés). Néanmoins, <strong>de</strong>s opportunitésfoncières peuvent être dédiées à du bureau grâce à laprésence <strong>de</strong> la <strong>de</strong>sserte du RER qui met Paris centre à moins<strong>de</strong> 15 minutes.La commune porte par ail<strong>le</strong>urs un projet important <strong>de</strong>développement <strong>de</strong> 10 000 m² <strong>de</strong> bureaux à l’arrière <strong>de</strong> la gareRER. Le projet vise à reconquérir un territoire insuffisammentexploité et enclavé par <strong>de</strong>s infrastructures importantes. Peuvalorisé, cet espace constitue aujourd’hui une friche affectée àun parking public.Au pied du RER A, au croisement RN 4/RN 186, dans laperspective directe <strong>de</strong> l’avenue Jean Jaurès, ce territoire estun site stratégique, aux portes <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>, en terme d’i<strong>de</strong>ntitépour <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. L’implantation d’un immeub<strong>le</strong> <strong>de</strong> bureaux seraun signal architectural fort pour la commune. Il permettra, sansaucun doute, <strong>de</strong> valoriser l’entrée <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> souhaitedonc avoir une politique volontariste en terme d’actionéconomique et <strong>de</strong> création d’emplois. Pour cela <strong>le</strong>sopportunités foncières sont déterminantes. L’installation d’unimmeub<strong>le</strong> <strong>de</strong> bureaux conséquent en cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>dynamisera et stabilisera <strong>le</strong> tissu économique.L’immeub<strong>le</strong> <strong>de</strong> bureaux prévu sur <strong>le</strong> site se situera à l’entréedu quartier <strong>de</strong>s "Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>". Véritab<strong>le</strong> cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, cequartier à la <strong>de</strong>nsité commercia<strong>le</strong> forte, fait l’objet d’un projet<strong>de</strong> requalification qui prévoit la construction <strong>de</strong> nouveauxlogements, la valorisation <strong>de</strong>s espaces publics et l’implantationd’équipements publics. Ainsi <strong>le</strong> projet se développera autourd’un pô<strong>le</strong> urbain constitué, dans <strong>le</strong>quel <strong>le</strong> tertiaire apportera sapart à une croissance équilibrée où l’habitat a déjà sa place.L’activité commercia<strong>le</strong>Cel<strong>le</strong>-ci est très importante en nombre dans la commune. El<strong>le</strong>est présente dans <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux secteurs commerciaux <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>que sont l’avenue Gallieni et la rue <strong>de</strong> Paris. Leur maintien et<strong>le</strong>ur essor face à la concurrence même discrète <strong>de</strong>s pô<strong>le</strong>scommerciaux a<strong>le</strong>ntour <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> distribution passent par unevalorisation <strong>de</strong>s axes structurants qui <strong>le</strong>s accueil<strong>le</strong>nt.L’avenue Gallieni comme la rue <strong>de</strong> Paris, qui supportentactuel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s trafics <strong>de</strong> transit qui apportent peu aucommerce local, pourraient être réaménagées avec unéquilibre <strong>de</strong>s fonctions d’utilisation du sol plus favorab<strong>le</strong> audéveloppement commercial : requalification <strong>de</strong> certains bâtis,amélioration <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> chalandise, <strong>de</strong> stationnement,cheminements piétons, augmentation <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong>s boutiquespar la restructuration d’un linéaire commercial cohérent.SODEX INGENIERIE – Février 2007 78


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>C’est notamment un <strong>de</strong>s axes <strong>de</strong> réf<strong>le</strong>xion du projet <strong>de</strong>requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> (cf. orientationd’aménagement).Au regard du diagnostic établi sur <strong>le</strong>s tendancesengagées et <strong>le</strong>s perspectives d’évolution, la vil<strong>le</strong> s’orientevers une action volontariste en faveur d’un redressementdu taux d’emploi et du développement <strong>de</strong> l’activitééconomiqueEl<strong>le</strong> met en place <strong>de</strong>s outils favorisant l’activité économique.Les zones industriel<strong>le</strong>s existantes sont confortées dans <strong>le</strong>sdocuments d'urbanisme, <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>l'activité commercia<strong>le</strong> <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s grands axes urbains sontéga<strong>le</strong>ment confortés. Les emplois nouveaux <strong>de</strong> service ou <strong>de</strong>travail à domici<strong>le</strong> doivent trouver <strong>le</strong>ur place au sein <strong>de</strong>l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s zones.SODEX INGENIERIE – Février 2007 79


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PARTIE 3 : ANALYSE DE L’ETATINITIAL DE L’ENVIRONNEMENT1. Géographie physique1.1. Le reliefLe soc<strong>le</strong> morphologique du bassin parisien est issu <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxgran<strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> formation :- Une première pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> sédimentation qui a duré <strong>de</strong>scentaines <strong>de</strong> millions d’années, où la mer a périodiquementenvahi <strong>le</strong> territoire régional. Cel<strong>le</strong>-ci a constitué ungigantesque « mil<strong>le</strong>-feuil<strong>le</strong>s » où se sont entassées <strong>de</strong>scouches <strong>de</strong> calcaire, <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> d’argi<strong>le</strong>, <strong>de</strong> gypse. Le plateau <strong>de</strong> Vincennes Le plateau <strong>de</strong> ChampignyEntre ces <strong>de</strong>ux plateaux, la Marne a trouvé son passage sousforme <strong>de</strong> bouc<strong>le</strong>s successives. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> se situe au détour <strong>de</strong>l’une d’el<strong>le</strong>s, entre la gran<strong>de</strong> bouc<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-Maur et cel<strong>le</strong>plus petite <strong>de</strong> Bry.Le relief <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est dominé par la présence <strong>de</strong> laMarne. La vil<strong>le</strong> occupe <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux versants <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> labouc<strong>le</strong> amont avec une extension côté bouc<strong>le</strong> aval.Les quartiers Nord-Ouest (Palissy et Polangis), rive gauche <strong>de</strong>Marne, forment un versant assez plat, la différence <strong>de</strong> niveaumaxima étant <strong>de</strong> 6 m (35 à 41 m NGF).- Une secon<strong>de</strong> pério<strong>de</strong> d’érosion qui a débuté il y a cinqmillions d’années, au cours <strong>de</strong> laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s mouvementsvio<strong>le</strong>nts du massif <strong>de</strong>s Alpes ont entraîné une remontée dubassin parisien par rapport au niveau <strong>de</strong> la mer.L’érosion a alors sculpté <strong>le</strong>s couches sédimentaires quiatteignent 200 mètres. L’alternance <strong>de</strong> couches durescalcaires et <strong>de</strong> couches tendres argi<strong>le</strong>uses ou sab<strong>le</strong>uses aconduit au dégagement <strong>de</strong> quatre grands plateaux.Géographiquement, <strong>le</strong> Val-<strong>de</strong>-Marne est inclus dans <strong>le</strong> plateau<strong>de</strong> Brie. Ses limites orienta<strong>le</strong>s s’éten<strong>de</strong>nt jusqu’à Reims, etses limites occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong>s jusqu’à Paris. Au sein du plateau <strong>de</strong>Brie, il convient <strong>de</strong> distinguer, pour <strong>le</strong> Val-<strong>de</strong>-Marne, cinqplateaux dont <strong>de</strong>ux intéressent <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> :SODEX INGENIERIE – Février 2007 80


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Par contre, la rive droite <strong>de</strong> la Marne est beaucoup plusacci<strong>de</strong>ntée, la différence <strong>de</strong> niveau étant <strong>de</strong> 25 m (35 à 60 mNGF). El<strong>le</strong> est située en position dominante dans <strong>le</strong>prolongement du plateau <strong>de</strong> Gravel<strong>le</strong>, est el<strong>le</strong>-même scindéeen <strong>de</strong>ux versants <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> crête quesuit sensib<strong>le</strong>ment la voie ferrée :1.2. HydrologieLa Marne est une rivière qui prend sa source sur <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong>Landres en Haute-Marne. Affluent <strong>de</strong> la Seine, el<strong>le</strong> parcourtprès <strong>de</strong> 506 Km pour rejoindre <strong>le</strong> confluent d’Alfortvil<strong>le</strong>. Sonparcours dans <strong>le</strong> bassin parisien est typique <strong>de</strong>s reliefsanticlinaux : la pente moyenne faib<strong>le</strong> <strong>de</strong> 45cm/km a pourconséquence la formation <strong>de</strong> méandres. Son débit maxima<strong>le</strong>st observé à l’hiver et son débit minimal a l’été.Le bassin <strong>de</strong> la Marne couvre une superficie <strong>de</strong> 21 730 Km² etenglobe au total plus <strong>de</strong> 7500 Km <strong>de</strong> cours d’eau. C’est <strong>le</strong><strong>de</strong>uxième bassin affluent <strong>de</strong> la Seine après l’Oise (16 900Km²) et l’Yonne (10 900 Km²). La commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> sesitue dans <strong>le</strong> secteur géologique <strong>de</strong> « Marne aval ».L’Institution Interdépartementa<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Barrages-Réservoirs duBassin <strong>de</strong> la Seine (IIBRBS), composée <strong>de</strong>s départements <strong>de</strong>la Seine St Denis, <strong>de</strong>s Hauts-<strong>de</strong>-Seine, du Val-<strong>de</strong>-Marne et <strong>de</strong>Paris, entreprit <strong>de</strong> régulariser <strong>le</strong>s flots <strong>de</strong> la Seine notammentaprès la gran<strong>de</strong> crue <strong>de</strong> 1924. Un programme <strong>de</strong> travaux futétabli en 2 étapes. La première étape consista à construire 4réservoirs, entre 1932 et 1949, dont celui <strong>de</strong> Champaubert-Aux-Bois en 1938. Cel<strong>le</strong>-ci se révéla rapi<strong>de</strong>ment insuffisante,surtout après <strong>le</strong>s inondations <strong>de</strong> 1955 qui démontrèrentl'urgence <strong>de</strong> réaliser la 2ème étape, comportant <strong>de</strong>s ouvragesbeaucoup plus conséquents puisqu'ils <strong>de</strong>vaient assagir laSeine, la Marne et l'Aube. Ainsi, <strong>le</strong> réservoir Marne, dit LAC duDER Chantecoq (inauguré en 1974) et qui représente 350millions <strong>de</strong> m3, soit 4 800 hectares, permet d’assurer en partiel’approvisionnement en eau potab<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’agglomérationSODEX INGENIERIE – Février 2007 81


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>parisienne et <strong>de</strong> soutenir l’étiage <strong>de</strong> la Marne pendant <strong>le</strong>spério<strong>de</strong> <strong>de</strong> sécheresse.Le statut <strong>de</strong> la Marne est domanial et la police <strong>de</strong>s eaux estassurée par <strong>le</strong> Service <strong>de</strong> la Navigation (situé à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> sur l’Î<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Saint-Pères).Le comportement <strong>de</strong> la Marne présente <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>sirrégularités interannuel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> niveau <strong>de</strong> référence retenu pourla zone inondab<strong>le</strong> est celui <strong>de</strong> 1910. La plupart <strong>de</strong>s berges <strong>de</strong>la Marne sont protégées <strong>de</strong> l’érosion par <strong>de</strong>s aménagements.La continuité <strong>de</strong> confortement <strong>de</strong>s berges <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong> Fanac est encours.Le classement <strong>de</strong> la Marne d’après <strong>de</strong>s données recueillies en1995, était passab<strong>le</strong> (niveau 2). En ce qui concerne lapollution chronique, <strong>le</strong> suivi <strong>de</strong>s différents paramètres <strong>de</strong> l’eauest réalisé par <strong>de</strong> nombreux organismes (usines, services <strong>de</strong>la Navigation, Agence du Bassin).Le projet d’étu<strong>de</strong> « Marne Pollution Zéro » <strong>de</strong>vrait apporter<strong>de</strong>s informations indispensab<strong>le</strong>s en terme <strong>de</strong> priorités/objectifscontribuant à améliorer la situation.Le syndicat « Marne Vive » est chargé <strong>de</strong> contrô<strong>le</strong>r loca<strong>le</strong>mentla qualité <strong>de</strong> l’eau. Le syndicat mixte Marne Vive comprend 15communes dont <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. En association avec <strong>le</strong> Portautonome <strong>de</strong> Paris, il élabore actuel<strong>le</strong>ment une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>Schéma Directeur.On peut considérer <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> pollutions :- l’une naturel<strong>le</strong>, obéissant à un cyc<strong>le</strong> annuel (crue, étiage,boom algual),- l’autre due à l’activité <strong>de</strong> l’homme, concernant notammentl’impact en amont <strong>de</strong> l’agriculture (érosion, drainage etintensification <strong>de</strong>s pratiques cultura<strong>le</strong>s), mais éga<strong>le</strong>mentl’impact <strong>de</strong> la pollution urbaine et industriel<strong>le</strong> directe. Cel<strong>le</strong>-ciétant fortement dépendante <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment auréseau et <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’épuration. A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong>déversement <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> l’autoroute A4/A86est certainement la source <strong>de</strong> pollution la plus évi<strong>de</strong>nte.La rivière <strong>de</strong> PolangisCreusée en 1886, d’une longueur <strong>de</strong> 1 050 m pour une largeur<strong>de</strong> 8 à 16 m (avec une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 1 m au plus bas <strong>de</strong>seaux). El<strong>le</strong> est gérée par l’Association Syndica<strong>le</strong> Autoriséealimentée par une cotisation au mètre linéaire <strong>de</strong> berge.Située dans <strong>le</strong> creux d’une bouc<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Marne, el<strong>le</strong> fonctionneen bras mort et présente <strong>de</strong>s problèmes d’envasement. Ceuxcisont essentiel<strong>le</strong>ment dus à la faib<strong>le</strong>sse du courant, maiséga<strong>le</strong>ment au très faib<strong>le</strong> dénivelé entre la prise d’eau dans laMarne et la confluence aval ne permettant pas l’autocurage.L’aménagement <strong>de</strong> l’autoroute qui traverse <strong>le</strong> canal aaccentué <strong>le</strong> phénomène.1.3. Le climat (source : Météo France)Les départements <strong>de</strong> Paris et petite couronne sont soumis àun climat océanique dégradé.SODEX INGENIERIE – Février 2007 82


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Précipitations : fréquentes mais généra<strong>le</strong>ment faib<strong>le</strong>sCalculée sur <strong>le</strong>s 30 <strong>de</strong>rnières années, la moyenne annuel<strong>le</strong><strong>de</strong>s précipitations se situe aux environs <strong>de</strong> 650 mm, <strong>le</strong> nombremoyen <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> pluie (précipitation supérieure ou éga<strong>le</strong> à 1mm) est <strong>de</strong> 111 (<strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> précipitationsupérieure à 10 mm est <strong>de</strong> 16).Depuis <strong>le</strong> début <strong>de</strong>s re<strong>le</strong>vés auParc Montsouris (1873), l'année la plus sèche a été 1921 avecseu<strong>le</strong>ment 267 mm et la plus arrosée 2000 avec plus <strong>de</strong> 900mm. Le 6 Juil<strong>le</strong>t 2001, on a enregistrée la hauteur maxima<strong>le</strong><strong>de</strong> précipitations en 24 heures avec 104,2 mm.Températures : douces en moyenneJanvier est <strong>le</strong> mois <strong>le</strong> plus froid avec une températuremoyenne <strong>de</strong> 4,7 °C : sur <strong>le</strong>s trente <strong>de</strong>rnières années, <strong>le</strong> 17Janvier 1985 a été la journée la plus froi<strong>de</strong> avec unetempérature minima<strong>le</strong> <strong>de</strong> -13,9 °C. Juil<strong>le</strong>t et Août sont <strong>le</strong>s mois<strong>le</strong>s plus chauds avec une température moyenne <strong>de</strong> 20 °CEn moyenne, il gè<strong>le</strong> 25 jours par an .La température dépasse25 °C 43 jours par an en moyenne ( 9 jours par an, el<strong>le</strong> estsupérieure à 30 °C). En 1976 et 1995, la température adépassé 30 °C pendant 23 jours.Vent : prédominance <strong>de</strong> Sud-ouest et Nord-estLes vents <strong>le</strong>s plus forts sont <strong>de</strong> Sud-Ouest. On relève <strong>de</strong>srafa<strong>le</strong>s <strong>de</strong> vent supérieures à 58 Km/h (100 Km/h) enmoyenne 44 jours (1 jour) par an. Le 26 Décembre 1999, <strong>de</strong>srafa<strong>le</strong>s <strong>de</strong> 169 Km/h ont été enregistrées à Paris-Montsouris.Au sommet <strong>de</strong> la Tour Eiffel, el<strong>le</strong>s ont dépassé 220 Km/hPhénomènesLes orages se produisent essentiel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> Mai à Aoûtenviron 18 jours par an. Il ne grê<strong>le</strong> que 3 jours par an. Enmoyenne, il neige 11 jours. Le nombre <strong>de</strong> jours <strong>de</strong> brouillard afortement diminué <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> début du XX ème sièc<strong>le</strong> ;( enmoyenne 10 jours par an).Un îlot <strong>de</strong> cha<strong>le</strong>urL'urbanisation très <strong>de</strong>nse a une influence sur <strong>le</strong> climat. AuParc <strong>de</strong> St Maur (94), <strong>le</strong>s températures minima<strong>le</strong>s moyennesmensuel<strong>le</strong>s sont inférieures d' un <strong>de</strong>gré à cel<strong>le</strong>s enregistrées àParis-Montsouris. Certaines situations météorologiques (cieldégagé et vent faib<strong>le</strong>) sont favorab<strong>le</strong>s à un fort îlot <strong>de</strong> cha<strong>le</strong>urau cœur <strong>de</strong>s vil<strong>le</strong>s : <strong>de</strong>s différences <strong>de</strong> température minima<strong>le</strong>entre Paris Montsouris et la Tour St Jacques (au centre <strong>de</strong> lacapita<strong>le</strong>) peuvent atteindre 3 °C.1.4. Caractéristiques géologiquesSituée en limite du bassin versant <strong>de</strong> la Marne, la commune<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est traversée <strong>de</strong>ux fois par la Marne. El<strong>le</strong>est aussi traversée par un <strong>de</strong> ses bras secondaires (artificiel)dit « <strong>le</strong> canal <strong>de</strong> Polangis ». Les eaux souterraines y sontnombreuses (alternance d’assises perméab<strong>le</strong>s etimperméab<strong>le</strong>s). Les nappes alluvia<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong>Saint-Ouen sont vulnérab<strong>le</strong>s (proches <strong>de</strong> la surface).Morphologiquement, <strong>le</strong>s bouc<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Marne constituent unespace « en creux » : c’est <strong>le</strong> résultat <strong>de</strong> l’entail<strong>le</strong> faite par laMarne dans la surface structura<strong>le</strong> du plateau <strong>de</strong> la Brie (100 àSODEX INGENIERIE – Février 2007 83


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>110m d’altitu<strong>de</strong> environ) à une époque où son débit était plusimportant que <strong>de</strong> nos jours.El<strong>le</strong> laisse au Nord <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong> Romainvil<strong>le</strong>, puis se tail<strong>le</strong> unchemin au Sud, au travers <strong>de</strong> l’anticlinal surbaissé <strong>de</strong>Champigny-sur-Marne. El<strong>le</strong> a creusé <strong>le</strong>s marnes tendres ducoteau <strong>de</strong> Chènevières pour ensuite se retourner vers l’Ouestet la Seine, où el<strong>le</strong> a érodé <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong> Gravel<strong>le</strong> pourtantconstitué <strong>de</strong> calcaire <strong>de</strong> Saint-Ouen gypseux et dur. La Marnea ainsi constitué <strong>le</strong>s vastes étendues alluvionnaires <strong>de</strong> labouc<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés (rive convexe) et <strong>de</strong>Bonneuil (rive concave).La commune est située pour sa majeure partie en zonealluvionnaire (limons anciens sur <strong>le</strong>s “hauteurs” et alluvionsmo<strong>de</strong>rnes en bord <strong>de</strong> Marne), reposant sur trois substratsdifférents :- en rive gauche, au Nord, on retrouve <strong>de</strong>s marnes etcaillasses du Lutécien supérieur,- en rive gauche, au Sud, calcaire grossier du Lutécieninférieur et moyen,- en rive droite, <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la voie ferrée, <strong>le</strong> relief important duquartier du centre est dû à la présence <strong>de</strong> calcaires <strong>de</strong> Saint-Ouen en sous-sol. Cette zone d’anciennes carrièresd’exploitation <strong>de</strong> pierre à bâtir occasionne une servitu<strong>de</strong>importante dans tout <strong>le</strong> centre <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> et présentela nécessité d’interroger l’Inspection Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carrièresavant toute construction (sur 1/5 du territoire).1.5. Potentialité archéologique (Source : laboratoire d’archéologiquedépartemental)Les indices archéologiquesLa rive droite <strong>de</strong> la Marne présente <strong>de</strong> fortes potentialités <strong>de</strong>paléochenaux anciens, comblés durant la préhistoire oudurant <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s plus récentes. La présence <strong>de</strong> sitesSODEX INGENIERIE – Février 2007 84


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>néolithiques sur la rive gauche et au sein <strong>de</strong> la presqu’î<strong>le</strong> <strong>de</strong>Saint-Maur plai<strong>de</strong> pour une présence potentiel<strong>le</strong> d’occupations<strong>de</strong> cette pério<strong>de</strong> sur la partie haute <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>. La situationgéographique, en zone suré<strong>le</strong>vée non inondab<strong>le</strong>, semb<strong>le</strong> eneffet privilégiée pour une occupation néolithique, voire plusrécente.De manière généra<strong>le</strong> <strong>le</strong>s indices archéologiques sont peunombreux et peu fiab<strong>le</strong>s : un dépôt monétaire romainimportant, mais non situé et disparu dans <strong>de</strong>s col<strong>le</strong>ctionsprivées, fin XIX ème sièc<strong>le</strong> ; quelques vestiges non ou malinterprétés dans <strong>le</strong>s années 1970, à savoir un mur <strong>de</strong>soutènement sans doute mo<strong>de</strong>rne ou contemporain parallè<strong>le</strong>au f<strong>le</strong>uve, rive droite, et <strong>de</strong>s éléments médiévaux oumo<strong>de</strong>rnes indéterminés rive gauche.Les indices historiquesIls sont plus nombreux, concentrés sur une activité <strong>de</strong>batel<strong>le</strong>rie et <strong>de</strong> passage datant du Moyen-Âge. Si une origineplus ancienne est possib<strong>le</strong>, ce n’est qu’au XII ème sièc<strong>le</strong> qu’estmentionné <strong>le</strong> Port Olin dans une charte <strong>de</strong> Louis VI, avant quel’abbé <strong>de</strong> Saint-Maur ne déci<strong>de</strong> la construction du pont dumême nom, en 1205, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’évêque <strong>de</strong> Paris.Erigée dans une optique d’approvisionnement et <strong>de</strong>communication, puis <strong>de</strong>venue stratégique, cette structure,située à un endroit peu commo<strong>de</strong> et non guéab<strong>le</strong>, seramaintes fois endommagée, voire détruite, et inlassab<strong>le</strong>mentréparée et reconstruite, et ce jusqu’à nos jours.Des textes du XIII ème sièc<strong>le</strong> mentionnent un prêtre, ce quiinduit l’existence d’une chapel<strong>le</strong> (Saint Léonard), attestée plustardivement, et d’un petit hameau, rive droite, dépendant <strong>de</strong> laparoisse <strong>de</strong> Fontenay. Deux moulins sont mentionnés auXIV ème sièc<strong>le</strong>, sans doute appuyés sur <strong>le</strong> pont.Une autre chapel<strong>le</strong>, isolée, plus tardive, dite « <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s », sesitue actuel<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, entre Saint-Maur et Saint-Maurice, mais est historiquement liée à ces<strong>de</strong>ux communes.Le domaine <strong>de</strong> Polangis, nom déformé du port, n’est attestéqu’à l’époque mo<strong>de</strong>rne, mais est probab<strong>le</strong>ment plus ancien.ConclusionOn remarquera <strong>le</strong> décalage qui existe entre, d’une part <strong>le</strong>sdonnées historiques, qui font état d’un important potentielmédiéval et d’autre part <strong>le</strong>s données archéologiques qui sontloin <strong>de</strong> refléter ce potentiel.Aucune mesure <strong>de</strong> préservation archéologique particulière n’aété prise, une sensibilisation <strong>de</strong>s habitants à ce patrimoinesera possib<strong>le</strong> grâce à la présence <strong>de</strong> la carte <strong>de</strong> préventionarchéologique dans <strong>le</strong> rapport <strong>de</strong> présentation. Lespétitionnaires restent soumis aux obligations léga<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la loidu 27 septembre 1941- portant rég<strong>le</strong>mentation <strong>de</strong>s fouil<strong>le</strong>sarchéologiques et textes suivants.Une estimation préliminaire du potentiel archéologique sur <strong>le</strong>ssecteurs à forte potentialités serait uti<strong>le</strong> afin d’éviter <strong>de</strong>sdécouvertes fortuites qui sont souvent préjudiciab<strong>le</strong>s àl’équilibre financier <strong>de</strong>s opérations.SODEX INGENIERIE – Février 2007 85


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>2. Eléments historiques et mémoire populairePour compléter la présentation réalisée en introduction durapport, quelques relatifs aux quartiers <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> mais aussiaux représentations <strong>de</strong> la commune dans la mémoirepopulaire sont présentés.2.1. Les quartiersQuartier PalissyJusqu’au XIX ème Palissy était occupé par <strong>de</strong>s terres cultivéeset certainement un terrain <strong>de</strong> chasse pour la nob<strong>le</strong>sse.Palissy fut <strong>le</strong> premier lotissement <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. Dès1860, Monsieur et Madame Gil<strong>le</strong>s déci<strong>de</strong>nt <strong>le</strong> lotissement <strong>de</strong><strong>le</strong>ur propriété <strong>le</strong> long du « chemin <strong>de</strong> Brétigny ». Les avenuesPalissy, Brongniart, Dagoty, Nast, Lhill, Lefebvre sont crééesselon un plan <strong>de</strong>ssiné par M. Gil<strong>le</strong>s lui-même. M. Gil<strong>le</strong>s, luimêmepropriétaire d’ateliers <strong>de</strong> céramiques, est un admirateur<strong>de</strong> Bernard Palissy (1510-1589), scientifique éclairé etcéramiste célèbre dont il fait une statue présente encore dans<strong>le</strong> quartier.Le Mon<strong>de</strong> Illustré du 15 septembre 1860 décrit ainsi <strong>le</strong> quartier« ce frais rivage qui est aujourd’hui un jardin <strong>de</strong> la banlieue <strong>de</strong>Paris se groupent quelques villas bien avisées, dont l’éléganced’architecture et la gracieuse décoration semb<strong>le</strong>nt souhaiter labienvenue à ceux qui, fatigués <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>, aiment àse construire un nid champêtre <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s eaux courantes età l’ombre <strong>de</strong>s espaces verts. »Char<strong>le</strong>s Pathé s’instal<strong>le</strong> en 1904 à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> sur <strong>le</strong> quai GabrielPéri et en partie sur l’avenue Gallieni. Ce sera ensuite <strong>le</strong>sfrères Lumière. Développements, plaques photographiques,tournages en studios, théâtre <strong>de</strong> prises <strong>de</strong> vues, etc.Après la première Guerre Mondia<strong>le</strong>, qui marqua une rupturedans <strong>le</strong> rythme d’accroissement <strong>de</strong> la banlieue, la crise dulogement prit une tournure aiguë. On assiste alors entre 1919et 1930 à un véritab<strong>le</strong> raz-<strong>de</strong>-marée <strong>de</strong> lotissementsnotamment dans <strong>le</strong> « bas » <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. La loi Loucheur vientaccélérer <strong>le</strong> phénomène. C’est aussi la création <strong>de</strong> larési<strong>de</strong>nce Egalité (Habitation Bon marché) dans <strong>le</strong> quartierPalissy en 1929 à l’origine créée pour accueillir <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong>l’ordre.La guerre 1939-1945 eut pour conséquence d’arrêterl’extension pavillonnaire. Les décennies <strong>de</strong> l’après guerrefurent marquées par une architecture d’un genre nouveauinspiré du fonctionnalisme qui donna à Palissy quelquesimmeub<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifs notamment <strong>de</strong>stinés au logement social.La SFP quitte <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> en 1987 pour Bry-sur-Marne. Lareconquête <strong>de</strong>s anciens <strong>de</strong> studios <strong>de</strong> cinéma débute autravers d’une opération d‘urbanisme qui a subit <strong>de</strong> p<strong>le</strong>in fouetla crise <strong>de</strong> l’immobilier <strong>de</strong>s années 90. Aujourd’hui <strong>le</strong> quartier<strong>de</strong>s « studios » est achevé.SODEX INGENIERIE – Février 2007 86


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Quartier Polangis (Source principa<strong>le</strong> : Michel Riousset)Les moines <strong>de</strong> l’abbaye <strong>de</strong> Saint Maur, étaient locataires <strong>de</strong>terres appelées « Portus Longini » sur la rive gauche <strong>de</strong> laMarne dont une partie constitue aujourd’hui <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>Polangis. El<strong>le</strong>s étaient principa<strong>le</strong>ment cultivées et seront aussi<strong>le</strong> terrain <strong>de</strong> chasse <strong>de</strong>s seigneurs <strong>de</strong> la Maison <strong>de</strong> Condé. Unmanoir, certains diront une ferme, est attesté en 1207. C’estalors la seu<strong>le</strong> construction connue.En 1623, cette ferme est vendue par <strong>le</strong>s minimes <strong>de</strong>Vincennes à Char<strong>le</strong>s Valdir, secrétaire du duc d'Epernon,auquel est accordé <strong>le</strong> droit d' y avoir une chapel<strong>le</strong> domestique.Il construira ce qu’on appel<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> « château » (ferme appelées« Poullangis », cour, avant-cour, et jardin attestés dans <strong>le</strong>terrier <strong>de</strong> 1682).Le Manoir reconstruit entre 1740 (carte Delagrive) et 1770(carte <strong>de</strong>s chasses) sous <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> Louis XV avec un parcagrémenté <strong>de</strong> grottes en rocail<strong>le</strong>. Adjonctions <strong>de</strong> bâtiments ausud entre 1770 et 1810 (cadastre) et partiel<strong>le</strong>ment démolis au19e sièc<strong>le</strong>.En 1881, <strong>le</strong> domaine est vendu à la Société Immobilière <strong>de</strong>Polangis. Une partie du domaine du château <strong>de</strong> Polangis,d'une contenance <strong>de</strong> 17 ha 15 a 51 ca, est lotie en 323 lots,selon <strong>le</strong>s plans <strong>de</strong> Me Ratel, ingénieur géomètre à Vincennes.Le 30 août 1883, un cahier <strong>de</strong>s charges est établi, il comprend12 pages avec instructions très précises pour <strong>le</strong>s futursacheteurs; pour la première fois <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Polangis estofficiel<strong>le</strong>ment mentionné.Le Petit Bras <strong>de</strong> Polangis, éga<strong>le</strong>ment appelé Rivière <strong>de</strong>Polangis, ou Canal <strong>de</strong> Polangis, est artificiel et fut creusé en1886 sur 1500 mètres par <strong>le</strong>s lotisseurs <strong>de</strong> l'époque, afin <strong>de</strong>mieux vendre <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>s environnantes aux Parisiens.C’est aussi l’époque ou s’instal<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s premières guinguettes :"la Péniche", situé à l'emplacement <strong>de</strong> notre actuel "Gégène"un lieu très mal fréquenté, relié à la rive nogentaise par un bacprivé. Puis vinrent "Le Petit Robinson", "La Petite Chaumière","Le Grand Bal Champêtre Jean Brus", "Le Casino duTremblay". "L'Elysée-Palace", "Mare", "La Bou<strong>le</strong> Blanche","Printania", "Pompéï" et "La Pomme d'Api".En 1882 Joseph Jougla, alors âgé <strong>de</strong> 35 ans, fon<strong>de</strong> la SociétéAnonyme <strong>de</strong>s Plaques, Pellicu<strong>le</strong>s et Papiers photographiques.El<strong>le</strong> se fixe définitivement à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> en 1901 à Polangis. 40000 plaques par jour sortaient éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> cette usine.Occupant jusqu'à 600 ouvriers, la société est établie sur unimmense terrain <strong>de</strong> 20 000 m2, dont 4 000 sont couverts. El<strong>le</strong>a disparu aujourd’hui.En 1902 – 1905, une <strong>de</strong>uxième vague <strong>de</strong> lotissement vientprolonger <strong>le</strong>s avenues existantes vers <strong>le</strong> nord. L'avenue duChâteau passe au beau milieu <strong>de</strong> la <strong>de</strong>meure qui est détruite.Le parc est morcelé par <strong>de</strong>s avenues rectilignes. Dans <strong>le</strong>même temps, la ferme du Tremblay, toute proche, bien quesur Champigny, est détruite pour la construction <strong>de</strong>l'hippodrome du Tremblay inauguré en 1906.Tout semb<strong>le</strong> <strong>de</strong>voir al<strong>le</strong>r très vite au niveau <strong>de</strong>s constructions,mais <strong>le</strong>s ambitions <strong>de</strong>s lotisseurs sont stoppées net par <strong>le</strong>sgran<strong>de</strong>s inondations <strong>de</strong> 1910. La Marne se réinstal<strong>le</strong> dans sonSODEX INGENIERIE – Février 2007 87


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ancienne plaine alluvia<strong>le</strong> : <strong>le</strong> Rond-Point <strong>de</strong> Polangis estinondé et l'eau monte jusqu'à l'avenue Pauline.Une troisième vague <strong>de</strong> lotissement entre 1924 et 1929achève l’urbanisation du quartier. En 1926, Polangis compte3.728 habitants. Cette poussée démographique entraîne laconstruction d’équipements publics notamment l'Eco<strong>le</strong> <strong>de</strong>Garçons Ju<strong>le</strong>s Ferry en 1938.Le quartier ne subit pas d’évolutions majeures jusque dans <strong>le</strong>sannées 70. La construction <strong>de</strong> l’autoroute A4 en viaduc au<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la Marne, en 1975, bou<strong>le</strong>versa <strong>le</strong> paysage <strong>de</strong>sbords <strong>de</strong> Marne. Cette partie <strong>de</strong> l’infrastructure est un tronçoncommun avec l’A86 créant ainsi <strong>le</strong> plus important bouchonautomobi<strong>le</strong> d’Europe et isolant ainsi la partie nord dites « <strong>de</strong>sguinguettes ». Une dizaine d’années plus tard, un projet quin’est pas encore abouti <strong>de</strong> bouclage <strong>de</strong> l’A86 et donc undoub<strong>le</strong>ment du nombre <strong>de</strong> voies provoque la démolition <strong>de</strong>plusieurs dizaines <strong>de</strong> pavillons en bordure <strong>de</strong> l’ouvrage créantainsi <strong>de</strong>s délaissés.Avenue GallieniL’avenue Gallieni est liée indubitab<strong>le</strong>ment à l’histoire du <strong>Pont</strong><strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. L'abbé <strong>de</strong> Saint-Maur déci<strong>de</strong> la construction dupont « Port Olin » en 1205, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'évêque <strong>de</strong> Paris: érigée dans une optique d'approvisionnement et <strong>de</strong>communication, puis <strong>de</strong>venue stratégique, cette structure,située à un endroit peu commo<strong>de</strong> et non guéab<strong>le</strong>, seramaintes fois endommagée, voire détruite, et inlassab<strong>le</strong>mentréparée et reconstruite jusqu'à nos jours tant il est stratégique.Jusqu’au début du XX ème sièc<strong>le</strong> <strong>le</strong>s constructions qui bor<strong>de</strong>ntl’avenue sont sporadiques et essentiel<strong>le</strong>ment liées audéveloppement <strong>de</strong>s lotissements <strong>de</strong>s quartiers Polangis etPalissy.Lors du premier quart XX ème sièc<strong>le</strong> se développent <strong>le</strong>s studios<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> disposés sur un terrain <strong>de</strong> 16.500 m² entrel’avenue Gallieni et l’Avenue Joyeuse.L’arrivée <strong>de</strong> l’automobi<strong>le</strong> marque un tournant. Dès 1929,Monsieur Restellini, mécanicien, achète <strong>le</strong> bâtiment d'unmaréchal-ferrant et <strong>de</strong>vient agent officiel <strong>de</strong> Peugeot en 1929.Sa concession est encore présente sur l’avenue. Permettant<strong>de</strong> rejoindre aisément l’est du territoire francilien et l’est <strong>de</strong> laFrance, l’avenue Gallieni, nationa<strong>le</strong> 4, sera rapi<strong>de</strong>ment un axeradial structurant <strong>de</strong> la proche couronne.Le trafic automobi<strong>le</strong> s’accéléra avec la construction <strong>de</strong> l’A4dont el<strong>le</strong> <strong>de</strong>vient <strong>le</strong> prolongement et dont el<strong>le</strong> supporte <strong>le</strong>report <strong>de</strong> transit.I<strong>le</strong> FanacJadis « î<strong>le</strong> aux foins », l’î<strong>le</strong> Fanac appartenait aux moines <strong>de</strong>l’abbaye <strong>de</strong> Saint Maur. Longtemps réservée à l’agriculture,une urbanisation <strong>de</strong> type pavillonnaire s’y est développée à lafin du XIX ème sièc<strong>le</strong> et au début du XX ème sièc<strong>le</strong>. De formeétroite et allongée, s'étendant en direction nord-sud sur larivière Marne. El<strong>le</strong> est enjambée par <strong>le</strong> pont routier <strong>de</strong> la routenationa<strong>le</strong> 4 qui la surplombe à plus <strong>de</strong> neuf mètres <strong>de</strong> hauteuret constitue son unique accès par l'intermédiaire d'un escalier.SODEX INGENIERIE – Février 2007 88


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Emi<strong>le</strong> Zola, dans son roman « Au Bonheur <strong>de</strong>s Dames »,décrira l’ambiance <strong>de</strong> l'î<strong>le</strong> Fanac : « Enfin, ils <strong>de</strong>scendirent à<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, passèrent dans l’î<strong>le</strong> tout <strong>de</strong> suite, pour comman<strong>de</strong>r <strong>le</strong>déjeuner ; et ils restèrent là, <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s berges, sous <strong>de</strong> hautspeupliers qui bordaient la Marne. L’ombre était froi<strong>de</strong>, uneha<strong>le</strong>ine vive soufflait dans <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il, élargissait au loin, surl’autre rive, la pureté limpi<strong>de</strong> d’une plaine, déroulant <strong>de</strong>scultures. Mais, sur <strong>le</strong> désir <strong>de</strong> Denise, ils décidèrent que l’onresterait à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ; ce serait drô<strong>le</strong>, on se donnerait <strong>de</strong> lacampagne par-<strong>de</strong>ssus la tête. Et, tout l’après-midi, ils battirent<strong>le</strong>s champs. Mais <strong>le</strong>ur flânerie, au hasard <strong>de</strong>s sentiers,revenait quand même <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la Marne ; ils s’intéressaient àla vie <strong>de</strong> la rivière, aux escadres d’yo<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> norvégiennes,aux équipes <strong>de</strong> canotiers qui la peuplaient. »Quartier MarneJusqu’aux années 1860, la rive droite <strong>de</strong> la Marne, compriseentre la limite actuel<strong>le</strong> avec Nogent-sur-Marne et <strong>le</strong> <strong>Pont</strong> <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, ne comprenait absolument aucune construction. Seul<strong>le</strong> mur d’enceinte du Parc du Château <strong>de</strong> Vincennes, qui<strong>de</strong>scendait jusqu’ici afin que <strong>le</strong> gibier royal ne s’échappe pas,pouvait être visib<strong>le</strong>. Jusqu’en 1897, il constituera la limite entreNogent et <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, une sorte <strong>de</strong> diagona<strong>le</strong> partant du siègeactuel <strong>de</strong> la Fédération Française <strong>de</strong>s Sports d’Aviron, jusqu’àl’emplacement du pont <strong>de</strong> l’autoroute A4.Le Parc du Château <strong>de</strong> Beauté, qui fut donné comme chacunsait à Agnès Sorel, était inclus dans cette enceinte, et l’on saitque <strong>le</strong>s daims <strong>de</strong> la Dame <strong>de</strong> Beauté y étaient fort nombreux.Il n’y avait donc que <strong>de</strong>s prés et quelques arbres dans cepaysage champêtre.C’est à partir <strong>de</strong> 1860-1865 que s’établirent presquesimultanément la première guinguette sur l’I<strong>le</strong> Fanac, « ChezJulien », puis en 1867 <strong>le</strong> premier loueur <strong>de</strong> bateaux situé justeen face sur <strong>le</strong> quai, <strong>le</strong> garage Turban, où l’on construisait aussi<strong>de</strong>s embarcations <strong>de</strong> tous genres, et quelques maisonsautour, dans <strong>le</strong>s premiers numéros du quai.Pourquoi ce soudain engouement pour <strong>le</strong>s bords <strong>de</strong> Marne sitôt sur ce quai, alors que Polangis restera une plainegiboyeuse jusque dans <strong>le</strong>s années 1880 ? Tout simp<strong>le</strong>mentpar l’arrivée du train en 1859, la célèbre ligne <strong>de</strong> la Bastil<strong>le</strong>.La Compagnie <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> Fer <strong>de</strong> l’Est acheta ensuite auDomaine <strong>de</strong> la Couronne, propriétaire du bois <strong>de</strong> Vincennes,tous <strong>le</strong>s terrains compris entre l’actuel talus et la Marne, afind’y instal<strong>le</strong>r une secon<strong>de</strong> voie ferrée, qui relierait la station <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> au <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> Mulhouse à Nogent. Ce projet ne vitjamais <strong>le</strong> jour et, en 1878, tous <strong>le</strong>s terrains furent revendus à<strong>de</strong>s particuliers. C’est ainsi que, très rapi<strong>de</strong>ment, entre 1880 et1900, toute cette rive droite <strong>de</strong> la Marne fut entièrementcouverte <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> villégiatures, <strong>de</strong> constructions trèslégères, mais bien souvent suré<strong>le</strong>vées pour tenter d’échapperaux inondations. Cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> 1910 n’en épargnera cependantaucune, mais n’en détruira pas.Comme <strong>le</strong> mur d’enceinte du parc <strong>de</strong> Vincennes constituaittoujours la limite entre Nogent et <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, et que cel<strong>le</strong>-cipassait maintenant au milieu <strong>de</strong> propriétés privées, il futdécidé en 1897 un échange <strong>de</strong> parcel<strong>le</strong>s entre <strong>le</strong>s <strong>de</strong>uxcommunes. L’avenue <strong>de</strong> Diane - un simp<strong>le</strong> chemin <strong>de</strong> terrebordé d’arbres -constitua la nouvel<strong>le</strong> limite.SODEX INGENIERIE – Février 2007 89


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Tout comme à Polangis, l’autoroute A4 bou<strong>le</strong>versa <strong>le</strong> quartier.Les expropriations furent nombreuses et surtout symboliques.Ainsi disparurent trois restaurants avec terrasses sur la Marne,qui étaient bondés en été, ainsi que la Société Nautique EnDouce qui apportait beaucoup d’animation au quartier. Celui-ciest coupé en <strong>de</strong>ux par <strong>le</strong> pont autoroutier.Histoire du chemin <strong>de</strong> fer à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>1855 marque <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Vincennes et <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. C’est en effetcette année là que l’Impératrice Eugénie fait construire à<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> la ferme <strong>de</strong> faisan<strong>de</strong>rie à l’extrémité du plateau <strong>de</strong>Gravel<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> se situe non loin <strong>de</strong> l’éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> gymnastique etd’escrime chargée <strong>de</strong> former <strong>le</strong>s maîtres <strong>de</strong> gymnastique pourl’armée établie en 1852. En 1855 débutent aussi <strong>le</strong>s travaux<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> la ligne Bastil<strong>le</strong>-La Varenne. Le maîtred’ouvrage est la Compagnie <strong>de</strong> l’Est qui s’est vue concédée laligne 2 ans plus tôt (convention <strong>de</strong>s 17 août 1853 et 11 juil<strong>le</strong>t1868). La Compagnie avait acquis l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s terrainsnécessaires par jugement d’expropriation du Tribunal Civil <strong>de</strong>la Seine en date du 31 octobre 1855.Interrompus en 1857 car certains riverains du viaduc qui longel’avenue Daumesnil s’y opposent, <strong>le</strong> chantier reprend en 1858et s’achève en 1859. Le 22 septembre un premier train circu<strong>le</strong>sur <strong>le</strong>s 17km <strong>de</strong> trajet en courbe qui passe par Saint-Mandé,Vincennes, Fontenay-sous-Bois (entre Vincennes et cettelocalité), <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>, Saint-Maur, <strong>le</strong> Parc et Champigny.Chose rare sous <strong>le</strong> Second Empire (1852-1870), cette ligneest principa<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>stinée aux transports <strong>de</strong> voyageurs etnon pour l'industrie et <strong>le</strong> commerce. El<strong>le</strong> a été conçue pourrelier Paris au Bois <strong>de</strong> Vincennes et aux guinguettes <strong>de</strong>sbords <strong>de</strong> Marne. On présume qu’el<strong>le</strong> sera pour <strong>le</strong>s villages<strong>de</strong>sservis un puissant stimulant apportant aux populations <strong>le</strong>savantages d’une « locomotion rapi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> départs multip<strong>le</strong>s ».Le site dispose tout <strong>de</strong> même à l’arrière <strong>de</strong> la station d’unecour <strong>de</strong> marchandise pour <strong>le</strong>s quelques convois <strong>de</strong>marchandises.Un chroniqueur <strong>de</strong> l’époque explique cette vocation: " L'est <strong>de</strong>Paris vient d'être dotéd'un chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong>banlieue [...] onn'ignorera plus queVincennes commeBoulogne a ses lacs etses cha<strong>le</strong>ts, que laMarne comme la Seinea <strong>de</strong>s bords charmantsoù <strong>le</strong>s touristespourront jouir <strong>de</strong>s plusravissants points <strong>de</strong>vue ". La plus fortefréquentation étaitenregistrée <strong>le</strong>dimanche, surtout à<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. Lamo<strong>de</strong> du canotage,venue d'Ang<strong>le</strong>terre, faitentrer <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> dans unvéritab<strong>le</strong> âge d'or :guinguettes, passeurs,loueursetPlan <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> autour <strong>de</strong> 1900.SODEX INGENIERIE – Février 2007 90


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>constructeurs <strong>de</strong> canots s'instal<strong>le</strong>nt un peu partout. La guerre<strong>de</strong> 1870 interrompt cette liesse populaire.Après une longue opposition, <strong>le</strong> train qui longe <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong>Vincennes pour finir à La Varennes atteint enfin Sucy-en-Brieet en 1874, la gare <strong>de</strong> Boissy-Saint-Léger est ouverte aupublic. En 1875, la section entre Boissy-Saint-Léger et Brie-Comte-Robert est mise en service mais il faut attendre 1892pour que la ligne « stratégique » soit enfin réalisée sur toutson parcours !Pour autant, la ligne n’est pas rentab<strong>le</strong>. Il faut dire que <strong>le</strong>sconditions <strong>de</strong> voyage ne sont pas optimums : inconfort <strong>de</strong>srames, horaires mal adaptés, gares mal reliées. Avec <strong>le</strong> recul,la Compagnie <strong>de</strong> l’Est a commis <strong>de</strong>ux principa<strong>le</strong>s erreurs danssa gestion. El<strong>le</strong> a tout d’abord négligé ce que l’on appel<strong>le</strong>raitaujourd’hui la multi modalité : <strong>le</strong>s liaisons gare/quartier urbainet <strong>le</strong>s connexion avec <strong>le</strong>s trams, omnibus, puis métro. Ensuitel’exploitant a rapi<strong>de</strong>ment recherché une rentabilité à courtterme. En souhaitant <strong>de</strong>sservir un maximum <strong>de</strong> points, el<strong>le</strong> aadopté un tracé tortueux qui diminue la vitesse commercia<strong>le</strong><strong>de</strong>s convois et el<strong>le</strong> a établi ses tarifs en fonction d'une clientè<strong>le</strong>unique (la pointe du dimanche). El<strong>le</strong> a <strong>de</strong> plus limitéconstamment <strong>le</strong>s investissements matériels et n'a raccordécette ligne aux autres réseaux (Petite et Gran<strong>de</strong> Ceinture,ligne <strong>de</strong> l'Est à Nogent-sur-Marne) que tardivement, entre1873 et 1880, sans d'ail<strong>le</strong>urs chercher à étendre <strong>le</strong> servicevoyageurs. En 1915 <strong>le</strong> Conseil Municipal <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong><strong>de</strong>mandait que « dans <strong>le</strong> but d’éviter <strong>le</strong>s troub<strong>le</strong>s à latranquillité publique la Compagnie <strong>de</strong> l’Est Parisien soit tenued’employer <strong>de</strong>s voitures plus mo<strong>de</strong>rnes plus confortab<strong>le</strong>s etsonnant moins ferrail<strong>le</strong>. »En 1878, La Compagnie <strong>de</strong> l’Est tente <strong>de</strong> réagir et achète tous<strong>le</strong>s terrains, propriété du Domaine <strong>de</strong> la Couronne, comprisentre l’actuel talus <strong>de</strong> la voie ferrée et la Marne, afin d’yinstal<strong>le</strong>r une secon<strong>de</strong> voie ferrée, qui relierait la station <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> au <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> Mulhouse à Nogent. Ce projet ne voitjamais <strong>le</strong> jour et tous <strong>le</strong>s terrains furent revendus à <strong>de</strong>sparticuliers. C’est ainsi que, très rapi<strong>de</strong>ment, entre 1880 et1900, toute cette rive droite <strong>de</strong> la Marne est entièrementcouverte <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> villégiatures, <strong>de</strong> constructions trèslégères, mais bien souvent suré<strong>le</strong>vées pour tenter d’échapperaux inondationsDès <strong>le</strong> mois d’août 1914, <strong>le</strong>s 350 hectares du Bois sontréservés à l’armée et encerclés <strong>de</strong> fils <strong>de</strong> fer barbelés. Uneligne <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer est établie entre la gare <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> etun parc d’artil<strong>le</strong>rie (situé entre l’INSEP et <strong>le</strong> carrefour <strong>de</strong>beauté). Les rails sont d’ail<strong>le</strong>urs encore visib<strong>le</strong>s au Carrefour<strong>de</strong> Beauté. A l’arrière <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, la cour <strong>de</strong>marchandise, <strong>de</strong>vient un atelier <strong>de</strong> chargement <strong>de</strong> 4 hectaresqui est déclaré d’intérêt public.Sur <strong>le</strong> champ <strong>de</strong> course un terrain est réservé pour l’exercice<strong>de</strong> lancement <strong>de</strong> grena<strong>de</strong>s chargées. L’autre partie <strong>de</strong>l’Hippodrome est prise par <strong>le</strong> Centre d’évacuation et <strong>de</strong> triagedu Service Automobi<strong>le</strong>. En 1917, une gar<strong>de</strong>rie d’enfants estinstallée dans <strong>le</strong> Bois pour <strong>le</strong>s ouvrières joinvillaises <strong>de</strong> lacartoucherie.Le trafic s’intensifie sur la ligne et la cour aux marchandisesest largement occupée. La commission <strong>de</strong>s affairesmunicipa<strong>le</strong>s <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> du 3 août 1915 s’en inquièteet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la rég<strong>le</strong>mentation <strong>de</strong> la « question <strong>de</strong>s transportsSODEX INGENIERIE – Février 2007 91


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong><strong>de</strong> matériaux par la compagnie <strong>de</strong> l’est parisien qui semb<strong>le</strong>prendre une extension considérab<strong>le</strong> ».A la fin <strong>de</strong> la guerre, la cour <strong>de</strong> marchandise sert certainementau rapatriement <strong>de</strong>s b<strong>le</strong>ssés à l’Hôpital <strong>de</strong>s Canadiens quicompte 1040 lits sous la gouverne <strong>de</strong> 319 personnes, dont 39officiers et 73 infirmières. De ce nombre, parmi <strong>le</strong>s 32mé<strong>de</strong>cins assignés, la majorité est <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Montréal.Du 1er juil<strong>le</strong>t 1918 au 9 mai 1919, on y a soigné 143Canadiens, 527 Anglais, 2964 Français et 220 Al<strong>le</strong>mands.projets nombreux d’é<strong>le</strong>ctrification <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> Vincennes(1900, 1910, 1923, 1930, 1935). A la fin <strong>de</strong> l'année 1938, lasection entre Brie-Comte-Robert et Verneuil-l'Étang est ferméeà tout trafic. Le 13 juil<strong>le</strong>t 1939, c'est <strong>le</strong> tour du tronçon Boissy-Brie.Pendant la guerre, suite à la pénurie <strong>de</strong> carburant, la lignereprend du service. La Société National du Chemin <strong>de</strong> Fer(SCNF) reprend l’exploitation <strong>de</strong> la ligne juste après sacréation en 1938. Rien n’y change : la ligne est déficitaire.C’est aussi la création <strong>de</strong> la première autorité organisatrice enrégion parisienne : Comité <strong>de</strong>s transports parisiens, au seinduquel <strong>le</strong>s représentants <strong>de</strong> l’Etat sont majoritaires.Il y a tout lieu <strong>de</strong> penser que la gare <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, notammentsa cour aux marchandises, ait comme lors <strong>de</strong> la premièreguerre mondia<strong>le</strong> servi au transport <strong>de</strong> matériel militaire par <strong>le</strong>sforces occupantes. El<strong>le</strong> aussi servi <strong>de</strong> liaison avec <strong>le</strong> campsmilitaire <strong>de</strong> Saint-Maur un embranchement ayant été réaliséautour <strong>de</strong>s années 1930.Une photographie <strong>de</strong> 1918 montre cette cour <strong>de</strong> marchandise<strong>le</strong> long <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> la pyrami<strong>de</strong> et l’hôpital <strong>de</strong>s Canadiens (àl’emplacement <strong>de</strong> l’actuel sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>).(Source : R. Denilau<strong>le</strong>r)La Compagnie <strong>de</strong> l’Est tente <strong>de</strong> supprimer la ligne en 1937 etpropose sa fermeture au Ministère. El<strong>le</strong> avait déjà refusé laconnexion au réseau métropolitain et s’est opposée auxVers la fin <strong>de</strong> l’année 1946, la situation étant re<strong>de</strong>venuenorma<strong>le</strong>, la ligne <strong>de</strong> Vincennes perd ses fonctions d’itinéraire<strong>de</strong> détournement. Trois ans plus tard, <strong>le</strong>s voitures à impéria<strong>le</strong>« Bi<strong>de</strong>l » qui faisaient partie du paysage <strong>de</strong>puis 3 quarts <strong>de</strong>sièc<strong>le</strong> s’effacent <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s voitures à bougies plus mo<strong>de</strong>rnesprovenant du parc <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer al<strong>le</strong>mand, au titre <strong>de</strong>prises <strong>de</strong> guerre.De 1961 à 1968 une réf<strong>le</strong>xion importante sur l’aménagementdu territoire régional s’engage. La problématique <strong>de</strong>sdéplacements est au cœur <strong>de</strong>s débats.SODEX INGENIERIE – Février 2007 92


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les transports en commun tout d’abord. Le Syndicat <strong>de</strong>sTransports Parisiens (ancêtre du STIF créé en 1959)approuve la création d’une ligne express Est-ouest qui<strong>de</strong>viendra la future ligne A du Réseau Express Régional(RER). Par un délibération en date du 23 février 1961, il enconfit l’exploitation à la Régie Autonome <strong>de</strong>s TransportsParisiens (RATP) créée en 1949 par une loi du 21 mars 1948.La SNCF reste tout <strong>de</strong> même maître d’œuvre <strong>de</strong>s travaux.Les travaux commencent <strong>le</strong> 6 juil<strong>le</strong>t 1961. La ligne est enfiné<strong>le</strong>ctrifiée. Le 14 décembre 1969, la RATP inaugure la ligneNation/Boissy-Saint-Léger. La gare <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a étémo<strong>de</strong>rnisée. La circulation <strong>de</strong>s trains <strong>de</strong> voyageurs est laresponsabilité <strong>de</strong> la RATP mais la circulation <strong>de</strong>s trains <strong>de</strong>marchandises reste une tâche <strong>de</strong> la SNCF.2.2. Les représentations emblématiques : <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> cité ducanotage, du sport, du cinémaLes beaux dimanches <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Au XIXème sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong> site <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> commence àjouir d’une bonne renommée. L’impératrice Eugénie séjournefréquemment à la Faisan<strong>de</strong>rie située sur <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong>Gravel<strong>le</strong>.Au début du sièc<strong>le</strong> <strong>le</strong>s Parisiens défer<strong>le</strong>nt <strong>de</strong> la nouvel<strong>le</strong> ligne<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer Paris-La Bastil<strong>le</strong>-La Varenne, ouverte en1859 pour venir profiter <strong>de</strong>s bienfaits <strong>de</strong> la plaisance sur <strong>le</strong>sbords <strong>de</strong> Marne, symbolisés par <strong>le</strong>s Guinguettes qui vont êtreimmortalisées par <strong>le</strong>s peintres <strong>de</strong> l’époque, puis <strong>le</strong> Cinéma eten chanson.Le canotage est à la mo<strong>de</strong> et <strong>le</strong>s guinguettes <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong>Marne attirent <strong>le</strong>s Parisiens qui viennent en fin <strong>de</strong> semaine,goûter aux joies du p<strong>le</strong>in air, danser sous <strong>le</strong>s tonnel<strong>le</strong>s etdéguster une friture arrosée <strong>de</strong> “Guinguet”, <strong>le</strong> petit vin blanclocal.Ce sont là <strong>le</strong>s « beaux dimanches <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » immortaliséspar <strong>le</strong> film « la Bel<strong>le</strong> Équipe » dans <strong>le</strong>quel Jean Gabin chante<strong>le</strong> célèbre refrain : « Quand on s’promène au bord <strong>de</strong> l’eau... »(1936).Bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe, <strong>le</strong> coteau qui bor<strong>de</strong> la voie du RER,orienté au Sud, abrite une bel<strong>le</strong> vigne <strong>de</strong> cépages Sauvignonet Sémillon implantée récemment. Il y a quelques sièc<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>spieds <strong>de</strong> vigne étaient plus nombreux et donnaient un bonpetit vin blanc, <strong>le</strong> « Guinguet ».Les paro<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la célèbre chanson <strong>de</strong> Roger Pierre en 1952ont immortalisé cette représentation <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> :« A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> <strong>Pont</strong> Pon ! Pon !Tous <strong>de</strong>ux nous irons Ron ! Ron !Regar<strong>de</strong>r guincherChez chez chez GégèneSi l'cœur nous en dit Dis disOn pourra aussi Si siSe mettre à guincherChez chez chez Gégène »SODEX INGENIERIE – Février 2007 93


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La cité du cinémaEn 1901, Joseph et Zacharie Jougla implantent à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> une usine pour la fabrication industriel<strong>le</strong> <strong>de</strong> quarantemil<strong>le</strong> plaques photographiques par jour. L’usine Jougla sort en1907 <strong>le</strong>s premières plaques cou<strong>le</strong>ur au mon<strong>de</strong>, <strong>le</strong>s Omnicolor,avant <strong>le</strong>s autochromes <strong>de</strong>s frères Lumière.Le 2 avril 1911, c’est la fusion Lumière - Jougla ; l’usinedisparaît en 1966.En 1903, Char<strong>le</strong>s Pathé construit près du <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> une bel<strong>le</strong> usine <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> filmscinématographiques, notamment ceux du pionnier <strong>de</strong> la miseen scène : Georges Méliès.En 1929, Bernard Nathan rachète Pathé consortium cinémaainsi que la société cinéroman qui était logée avenue Wilson,dans <strong>le</strong>s tout premiers studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>,appartenant à Abraham Levinski.Avec l’avènement du cinéma parlant <strong>le</strong>s studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> tournent <strong>le</strong> premier film sonore français. Les grandsartistes comme Jean Gabin, Gaby Morlay, Char<strong>le</strong>s Vanel ouRenée Saint-Cyr sont engagés à l’année.1939 marque la faillite <strong>de</strong> l’entreprise Nathan qui est reprisepar <strong>le</strong> financier Fournier en 1943, sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> SociétéNouvel<strong>le</strong> Pathé Cinéma. C’est l’époque <strong>de</strong>s grands films <strong>de</strong>Marcel Carné.En 1945, l’entreprise Thomson achète la guinguette « ÉlyséePalace » où sont produits « Jour <strong>de</strong> Fête » et « Les vacances<strong>de</strong> Monsieur Hulot » <strong>de</strong> Jacques Tati. Vers 1956, Technicolors’instal<strong>le</strong> pendant quelques années sur <strong>le</strong> site G.T.C. pour tirer<strong>le</strong>s films Hollywoodiens en cou<strong>le</strong>urs.Cet environnement <strong>de</strong> laboratoires et <strong>de</strong> technologie avancéeest propice à la création <strong>de</strong>s « studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> ». En effet,l’entre-<strong>de</strong>ux guerres (1918-1938) est marqué par <strong>le</strong>développement du cinéma sonore et parlant. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong><strong>de</strong>vient une <strong>de</strong>s capita<strong>le</strong>s du 7e Art. De grands réalisateurs,nos classiques français : Jean Renoir, Julien Duvivier, RenéClair, Marcel Carné, Jacques Becker, etc., y tournent bonnombre <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs chefs-d’œuvre.Au <strong>le</strong>n<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre mondia<strong>le</strong>, s’amorce unlong déclin <strong>de</strong>s studios français. Les réalisateurs « nouvel<strong>le</strong>vague » <strong>le</strong>s désertent au profit du tournage en décor réel.Les sociétés Gaumont et Société Nouvel<strong>le</strong> Pathé Cinémas’associent en 1947 en créant <strong>de</strong>ux filia<strong>le</strong>s distinctes :« Franstudios » avec <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, Saint-Maurice, Francoeur etPagnol, et <strong>le</strong>s laboratoires G.T.C.En 1955, Marc Allégret tourne à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> “Futuresve<strong>de</strong>ttes”, <strong>le</strong> premier film <strong>de</strong> Brigitte Bardot. L’O.R.T.F. puis laS. F. P. <strong>de</strong>viennent <strong>le</strong>s locataires <strong>de</strong>s studios <strong>de</strong>l’avenue Gallieni. Ceux-ci ferment en 1985 pour s’instal<strong>le</strong>r àBry-sur-Marne.Mais aujourd’hui, au <strong>de</strong>uxième temps <strong>de</strong> son histoire, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong><strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>renoue avec son passé cinématographique. DesSODEX INGENIERIE – Février 2007 94


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>entreprises <strong>de</strong> haut niveau technologique comme « LesAuditoriums <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » uniques en Europe, <strong>de</strong>s laboratoiresmo<strong>de</strong>rnisés : G.T.C (Eclair) donnent un nouvel élan auxactivités audiovisuel<strong>le</strong>s.La cité du sportL'hippodrome <strong>de</strong> Vincennes qui ouvre en 1863 et <strong>le</strong>sgymnastes <strong>de</strong> la célèbre éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> contribuent à larenommée <strong>de</strong> la commune qui possè<strong>de</strong> jusqu'en 1929 uneimportante portion du bois <strong>de</strong> Vincennes sur son territoire.Le sport a toujours été roi à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, avec sa célèbre éco<strong>le</strong>,<strong>de</strong>venue <strong>le</strong> Bataillon <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, <strong>le</strong> raid automobi<strong>le</strong> Paris-Pékin en 1907, <strong>le</strong>s plus nombreuses et <strong>le</strong>s plus anciennessociétés d'aviron (SN Marne, 1876, SN En Douce, 1886 etClub Nautique <strong>de</strong> Paris, 1891, US Métro et ASPP, plusrécentes), <strong>le</strong> canoë-kayak, l'athlétisme et <strong>le</strong> football.3. Sites et paysages3.1. Les paysages Joinvillais (source : « Eléments pour une politique <strong>de</strong>paysage », Département 94)L’étu<strong>de</strong> réalisée par <strong>le</strong> Département du Val-<strong>de</strong>-Marne« Eléments pour une politique <strong>de</strong> paysage » a mis enévi<strong>de</strong>nce dans son diagnostic la gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong>spaysages du département.Dix « gran<strong>de</strong>s famil<strong>le</strong>s » ou types <strong>de</strong> paysage ont étéi<strong>de</strong>ntifiées qui s’imbriquent entre eux, parfois <strong>de</strong> façon trèscomp<strong>le</strong>xe reflétant la diversité <strong>de</strong> l’occupation <strong>de</strong>s sols, parfois<strong>de</strong> façon plus simp<strong>le</strong> lorsque préva<strong>le</strong>nt <strong>de</strong>s unités paysagèresplus homogènes.Les gran<strong>de</strong>s famil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> paysages i<strong>de</strong>ntifiées à<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> sont :Les paysages urbains« Les paysages urbains sont en général proches <strong>de</strong> Paris : ilsoffrent <strong>de</strong>s ambiances très diverses, dues à la qualité <strong>de</strong>sconstructions, à <strong>le</strong>ur homogénéité, à <strong>le</strong>ur époque et à <strong>le</strong>ur<strong>de</strong>nsité. On <strong>le</strong>s regroupe, malgré <strong>le</strong>ur diversité, par la <strong>de</strong>nsitéurbaine qui est nettement plus é<strong>le</strong>vée que dans <strong>le</strong>s autresfamil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> paysage.Ce sont aussi pour certains d’entre eux <strong>le</strong>s traces historiquesurbaines du Val-<strong>de</strong>-Marne, avec <strong>le</strong>s vieux villages mais aussi<strong>le</strong>s faubourgs aux portes <strong>de</strong> Paris.Les enjeux portent sur l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> ces communes par rapportà Paris et par rapport aux communes <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième couronneet sur la mise en va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong>s centres anciens et <strong>le</strong>ur ancragedans <strong>le</strong> nouveau paysage urbain. »A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong>s paysages urbains se trouvent dans <strong>le</strong>s quartiershistoriques <strong>de</strong> Paris et Vautier (type faubourgs), et <strong>le</strong> long <strong>de</strong>la RN 4.« La problématique est cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la transformation d’anciensquartiers <strong>de</strong> faubourgs en quartiers urbains plus ou moins« parisiens ». Cette transformation qui suit cel<strong>le</strong> entreprisedans certains quartiers <strong>de</strong> Paris conduit vers une extension,SODEX INGENIERIE – Février 2007 95


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>au-<strong>de</strong>là du périphérique, <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>-capita<strong>le</strong>. Si cettereconversion a <strong>le</strong> mérite <strong>de</strong> raviver un quartier, el<strong>le</strong> perd aussitoutes traces <strong>de</strong> ce que furent ces faubourgs. »Les paysages dits « à dominante pavillonnaire » ou « maisonbourgeoise »Il s’agit <strong>de</strong>s quartiers <strong>de</strong> Polangis, î<strong>le</strong> Fanac, Palissy et <strong>de</strong>sparties basses <strong>de</strong>s coteaux <strong>de</strong>s quartiers Marne et Vautier, quise caractérisent par une très gran<strong>de</strong> richesse architectura<strong>le</strong>.Contrairement aux paysages <strong>de</strong> « nappe pavillonnaire » quel’on rencontre ail<strong>le</strong>urs dans <strong>le</strong> département, <strong>le</strong> quartierPolangis est organisé à partir d’une trame viaire hiérarchisée,avec <strong>de</strong>s perspectives, <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> repères et unecertaine homogénéité du bâti.Les paysages puzz<strong>le</strong>s« Les paysages puzz<strong>le</strong>s concernent <strong>le</strong>s portions du territoirequi se sont constituées par à-coups, opération par opération,voire immeub<strong>le</strong> par immeub<strong>le</strong> sans que se soient constituées<strong>de</strong>s hiérarchies, <strong>de</strong>s centralités ou <strong>de</strong>s relations clairementlisib<strong>le</strong>s. »Certaines parties <strong>de</strong>s quartiers <strong>de</strong> Paris, Marne et Vautierpeuvent être classées dans cette catégorie.Les paysages <strong>de</strong> la Marne et <strong>de</strong> ses î<strong>le</strong>sCe sont <strong>de</strong>s quartiers où <strong>le</strong>s paysages ont la plus gran<strong>de</strong>va<strong>le</strong>ur patrimonia<strong>le</strong>. Ils constituent un <strong>de</strong>s aspectsemblématiques du site <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.Les paysages <strong>de</strong> coteaux offrent <strong>de</strong> nombreuses perspectives.Cel<strong>le</strong>s-ci sont néanmoins <strong>de</strong> qualité hétérogène en fonction<strong>de</strong>s sites et <strong>de</strong>s expositions. Il est même paradoxal que <strong>le</strong>quartier Paris dispose <strong>de</strong> peu d’ouverture vers la Marne.Les paysages <strong>de</strong> la Marne et <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong> Fanac sontexceptionnels, que ce soit au niveau <strong>de</strong>s éléments naturels etarchitecturaux. Le Service Départemental <strong>de</strong> l’Architecture etdu Patrimoine a amorcé une réf<strong>le</strong>xion sur l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>sbouc<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Marne. Cel<strong>le</strong>-ci pourrait conduire à l’élaborationd’une ZPPAUP.A noter que c’est autour <strong>de</strong> la Marne que <strong>le</strong>s manifestationsculturel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus importantes <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> se dérou<strong>le</strong>nt :festival <strong>de</strong> l’Oh et fête <strong>de</strong>s guinguettes. A la fois frontière etlien, <strong>le</strong>s paysages <strong>de</strong> la Marne ont vocation à <strong>de</strong>venir,d’avantage encore, <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> rassemb<strong>le</strong>ment.Les gran<strong>de</strong>s infrastructuresL’histoire <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est marquée par la réalisationd’équipements d’infrastructures <strong>de</strong> plus en plus importants aucours <strong>de</strong>s sièc<strong>le</strong>s, qu’ils soient routiers, fluviaux ou ferrés. Ceséquipements ont fortement modifié <strong>le</strong>s paysages au cours <strong>de</strong>stransformations antérieures.Si <strong>le</strong>s infrastructures réalisées jusqu’à la fin du 19 e sièc<strong>le</strong>peuvent être considérées comme intégrées et élémentsstructurants du paysage, il n’en est pas <strong>de</strong> même dans laperception <strong>de</strong>s infrastructures plus récentes, tel<strong>le</strong> l’autorouteA4, qui s’inscrivent en rupture complète avec <strong>le</strong>urenvironnementSODEX INGENIERIE – Février 2007 96


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>3.2. Les espaces vertsDeux grands espaces verts majeurs existent à proximité <strong>de</strong> lacommune comme <strong>de</strong>ux poumons qui permettent auxJoinvillais <strong>de</strong> profiter d’espaces aérés :- Le Bois <strong>de</strong> Vincennes : bois communal <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Parisd’une superficie <strong>de</strong> 688 hectares. La comp<strong>le</strong>xité pour <strong>le</strong>sJoinvillais tient à l’accès au Bois. Il est séparé <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> par la nationa<strong>le</strong> 4. Les accès piétons doiventy être fortement améliorés.- Le Parc du Tremblay : base régiona<strong>le</strong> <strong>de</strong> p<strong>le</strong>in air et <strong>de</strong> loisirsd’une superficie <strong>de</strong> 80 hectares n’a pas d’entrée sur<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> bien qu’il jouxte <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong> Polangis.Les berges <strong>de</strong> la Marne représentent un élément paysager <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> va<strong>le</strong>ur. L’î<strong>le</strong> Fanac est <strong>le</strong> point privilégié <strong>de</strong> découvertedu grand paysage <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne. La commune y aaménagé <strong>de</strong>s équipements culturels et <strong>de</strong> loisirs dans <strong>le</strong> cadred’un parc paysager. Un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> plantations d’alignement<strong>le</strong> long <strong>de</strong>s rues orne <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong> Polangis et par ail<strong>le</strong>urs larivière <strong>de</strong> Polangis constitue un patrimoine végétal àpréserver. Les rues du quartier <strong>de</strong> Palissy sont en majoritéplantées.Dans la partie Sud <strong>de</strong> la commune, en complément <strong>de</strong>splantations <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris, <strong>le</strong>s alignements se concentrent<strong>le</strong> long <strong>de</strong> l’axe du canal, bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe, avenues duMaréchal Lec<strong>le</strong>rc, Pierre Mendès France et Kennedy. Ilsforment un ensemb<strong>le</strong> d’une gran<strong>de</strong> harmonie. Le parc duParangon est, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong> Fanac, l’espace vert majeurexistant dans la commune; sa surface est d’environ 1 hectare.À ces principaux éléments s’ajoutent <strong>le</strong>s places plantées :Mozart, Verdun, du 8 Mai 1945. Les surfaces <strong>de</strong>s espacesverts, ouverts au public et recensés sur la commune, sontprésentées ci-après.Principaux espaces vertspublicsSQUARES ET PLACESSuperficie (m²)Le parc du Parangon 10 500Î<strong>le</strong> Fanac 13 000Square Capitainerie 7 000Pointe 1, avenue Palissy 750Square Bir Hakeim 600Longueur (m)Quai du Barrage 520Quai <strong>de</strong> la Marne 1 000Quai <strong>de</strong> Polangis 1 150TOTAL SQUARES ET PLACES 31850 2 670VOIES PIÉTONNESRue du Port/Pathé 500Avenue Ratel 120Quai Gabriel Péri/Avenue <strong>de</strong>sPeupliers880Allée <strong>de</strong>s guinguettes 650TOTAL VOIES PIÉTONNES 2150SODEX INGENIERIE – Février 2007 97


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Il faut souligner la présence très importante d’espaces vertsprivés. Bien qu’ils ne soient pas individuel<strong>le</strong>ment très grandsen surface, ils sont très nombreux.Le patrimoine arborico<strong>le</strong>La col<strong>le</strong>ctivité publique consent <strong>de</strong>s efforts importants pourentretenir et enrichir ce patrimoine et il est important que lamême démarche soit entreprise par <strong>le</strong>s particuliers sur <strong>le</strong>domaine privé. En effet, un bel arbre appartient visuel<strong>le</strong>ment àtout <strong>le</strong> mon<strong>de</strong>. Il participe au paysage <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> au même titrequ’un monument ou qu’un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> bel<strong>le</strong>s maisons.La commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> comprend quelques espaces verts,alignements privés, arbres insolites isolés ou non dignesd’intérêt. La vil<strong>le</strong> souhaite attirer l’attention <strong>de</strong>s Joinvillais et <strong>le</strong>ssensibiliser par rapport à ce patrimoine souvent privatif en<strong>de</strong>hors du patrimoine public dont il est fait état au chapitrepaysage et équipements publics, espaces verts.Le recensement <strong>de</strong>s arbres intéressants sur la commune <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a été réalisé durant <strong>le</strong> mois <strong>de</strong> février 1999 pour <strong>le</strong>précé<strong>de</strong>nt POS par <strong>le</strong>s services <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>. Il a été mené dans<strong>le</strong>s propriétés privées et sur <strong>le</strong> domaine public pour <strong>le</strong>s arbresd’alignement. Certains alignements sont <strong>de</strong>s EBCC, EspacesBoisés Classés à Conserver, ou <strong>de</strong>s espaces paysagers.Le recensement a une va<strong>le</strong>ur pédagogique.Le but <strong>de</strong> ce premier repérage est <strong>de</strong> faire perdurer <strong>le</strong>patrimoine végétal par une connaissance plus fine <strong>de</strong> l’étatexistant sur <strong>le</strong>s propriétés privées. Il ne s’agit en aucunemanière <strong>de</strong> ge<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s terrains ou d’empêcher <strong>le</strong>s constructions.Il n’est ni une interdiction <strong>de</strong> construire, ni d’abattage d’arbremort ou mala<strong>de</strong>. Le repérage a pour objet d’inciter <strong>le</strong>spropriétaires à entretenir, replanter ou valoriser, en échange<strong>de</strong> conseils ou <strong>de</strong> suggestions <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> lavil<strong>le</strong>.Jardins plantésd’arbres diversTil<strong>le</strong>ulsErab<strong>le</strong>sMarronniers/til<strong>le</strong>ulsPeupliersOliviersChêne médit.PalmiersCèdre du LibanArbres diversconifères ou caducsESPACES VERTS DIGNES D’INTÉRÊT33, avenue <strong>de</strong> la Mésange11, avenue Foch88, quai <strong>de</strong> PolangisInstitut APMR, Impasse RousseauAlignements privésAvenue <strong>de</strong>s Til<strong>le</strong>uls19, quai <strong>de</strong> la Marne15, rue Vautier21, avenue Joyeuse, avenue <strong>de</strong> la RépubliqueArbres insolitesAvenue Théodore8, avenue Jamin16, rue <strong>de</strong>s Frères LumièreArbres divers isolés ou non1 quai Gabriel Péri156, quai <strong>de</strong> Polangis12, rue <strong>de</strong> l’Étoi<strong>le</strong>1, avenue <strong>de</strong> la République34, impasse BrétignyAvenue <strong>de</strong> la plageAvenue <strong>de</strong> la Marne1 et 7, quai Gabriel Péri90-92, avenue Jean d’Estienne d’Orves56, quai <strong>de</strong> PolangisÉco<strong>le</strong> Maternel<strong>le</strong> <strong>de</strong> Polangis76, avenue Foch12-14, rue Marie Rose2, avenue ColbertSODEX INGENIERIE – Février 2007 98


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>4. Les éléments remarquab<strong>le</strong>s du patrimoine bâti4.1. Les monuments historiques<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> compte un monument historique : <strong>le</strong> château duParangon.Le château du Parangon, situé 68 rue <strong>de</strong> Paris, est classéMonument historique <strong>le</strong> 03 août 1976. Il s’agit plusparticulièrement <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s et toitures <strong>de</strong> corps principal et<strong>de</strong> l’ai<strong>le</strong> en prolongement, ainsi que <strong>le</strong> portail sur rue. Cettebel<strong>le</strong> <strong>de</strong>meure, appelée Maison <strong>de</strong>s Champs, a été construitedans la secon<strong>de</strong> moitié du 17 ème sièc<strong>le</strong> par la famil<strong>le</strong> Amelot et<strong>le</strong>s jardins, dont il ne reste quasiment rien, ont été <strong>de</strong>ssinéspar Le Nôtre (v.1613-1700). Cette pério<strong>de</strong> avait vu semultiplier ce type <strong>de</strong> <strong>de</strong>meures. Il était en effet <strong>de</strong> bon ton <strong>de</strong>possé<strong>de</strong>r une maison <strong>de</strong> chasse (comme <strong>le</strong> roi et la reine àVincennes), un petit pied à terre à "la campagne".En 1857, Ferdinand Rousseau, qui <strong>de</strong>puis 1832 reçoit plusd'une trentaine d'élèves dans sa fondation, achète <strong>le</strong> domainedu Parangon pour y instal<strong>le</strong>r son institution, en raison <strong>de</strong> laréputation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> son enseignement. Mr Ju<strong>le</strong>sRousseau, fils <strong>de</strong> Ferdinand Rousseau, introduit pour lapremière fois un enseignement technique et professionnel. MrQuirot, gendre <strong>de</strong> Ferdinand Rousseau, est quant à lui, chargé<strong>de</strong> l'enseignement classique.L'institution est brillante et réputée. En 1869, trois cent vingtélèves y sont inscrits. El<strong>le</strong> <strong>de</strong>viendra en 1895, l'Éco<strong>le</strong> colonia<strong>le</strong>du Parangon qui forme <strong>de</strong>s cadres coloniaux et d’agents <strong>de</strong>bureaux pour <strong>le</strong>s compagnies colonia<strong>le</strong>s (éco<strong>le</strong> pratiqueagrico<strong>le</strong>, commercia<strong>le</strong> et industriel<strong>le</strong> colonia<strong>le</strong>). Devenue lapropriété du Département du Val-<strong>de</strong>-Marne <strong>le</strong> château duParangon est utilisé comme foyer d’enfance puis commelocaux administratifs.Un enjeu : la reconquête du Parc à l’arrière du bâtiment peuvalorisé, quasiment à l’abandon. L’objectif est <strong>de</strong> l’ouvrir auxJoinvillais en retrouvant la perspective sur <strong>le</strong> château <strong>de</strong>puis lapartie communa<strong>le</strong>.4.2. Le patrimoine remarquab<strong>le</strong>Le patrimoine architectural et culturel <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est riche.SODEX INGENIERIE – Février 2007 99


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Nous distinguerons <strong>le</strong> patrimoine remarquab<strong>le</strong> emblématique<strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la commune du patrimoine plus ordinaire(parfois d’une gran<strong>de</strong> qualité) qui constitue <strong>de</strong>s référencesdans un tissu urbain parfois très hétérogène.Le patrimoine remarquab<strong>le</strong> ou <strong>le</strong>s « lieux <strong>de</strong> mémoire »- Chez GégèneTout d’abord péniche installée sur <strong>le</strong> quai l’établissementreçoit <strong>de</strong>s individus peu recommandab<strong>le</strong>s interdits <strong>de</strong> séjourdans la capita<strong>le</strong>. La « Péniche » est fermée et démolie en1914 suite à un incendie. Eugène Favreux instal<strong>le</strong> alors unebaraque <strong>de</strong>stinée à la vente <strong>de</strong> fritures. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> estalors <strong>le</strong> centre français du cinématographe. Eugène Favreuxtient en même temps la cantine <strong>de</strong>s studios. Il en profite pourlier connaissance avec <strong>le</strong>s ve<strong>de</strong>ttes <strong>de</strong> l'époque.Naturel<strong>le</strong>ment, Chez Gégène <strong>de</strong>vient vite un lieu à la mo<strong>de</strong>.Les "Années Fol<strong>le</strong>s" battent <strong>le</strong>ur p<strong>le</strong>in et la fête aussi. Lerestaurant, <strong>le</strong> bal continuent d'être assiégés dès l'arrivée <strong>de</strong>sbeaux jours.- L’HorlogeAncien ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> chasse (et <strong>de</strong>s juristes <strong>de</strong> Paris)l’Horloge a été successivement, une auberge, unétablissement nautique abritant <strong>le</strong> premier garage à bateaux<strong>de</strong> la Société Nautique en douce, et fina<strong>le</strong>ment un restaurant<strong>de</strong>puis 1944. Le décor particulier <strong>de</strong> l’époque, avec sesverrières, ses poutres apparentes et sa cheminée ajoute uncharme plutôt rétro à la construction.- Les autres guinguettesLe Petit Robinson, La Pomme d’Api <strong>de</strong>venue L’Anas, LePavillon B<strong>le</strong>u <strong>de</strong>venu La Pizzeria <strong>de</strong>l <strong>Pont</strong>e, La Goulue.- La Société Nautique <strong>de</strong> la MarneCe bâtiment inauguré en 1883 pour <strong>le</strong> compte <strong>de</strong> la SociétéNautique <strong>de</strong> la Marne, rappel<strong>le</strong> l’engouement <strong>de</strong>s Parisiens <strong>de</strong>la Bel<strong>le</strong> Époque pour <strong>le</strong>s nouveaux loisirs sportifs offerts par laMarne. La Marne est alors <strong>le</strong> lieu <strong>de</strong> courses d’aviron, <strong>de</strong>régates <strong>de</strong> voiliers et <strong>de</strong> joutes nautiques. Vestige <strong>de</strong> cetteépoque, ce bâtiment, véritab<strong>le</strong> boat house, amalheureusement été détruit dans un incendie à la fin <strong>de</strong>l’année 2005.- L’Éco<strong>le</strong> OudinotDevant l’augmentation <strong>de</strong> la population et la loi Ju<strong>le</strong>s Ferry <strong>de</strong>1881, la municipalité vote la construction d’une nouvel<strong>le</strong> éco<strong>le</strong>en 1894 qui portera <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Nicolas-Char<strong>le</strong>s Oudinot, Duc<strong>de</strong> Reggio. Cette nouvel<strong>le</strong> éco<strong>le</strong> vient se substituer à l’ancienchâteau et domaine <strong>de</strong> Polangis, dont <strong>le</strong> Général Oudinotavait fait l’acquisition en 1801 et qui fut démoli en 1904, aprèsavoir été la propriété d’illustres personnalités (dont Char<strong>le</strong>sChapsal et <strong>le</strong> Général Ducrot).- GTCEn 1906, Char<strong>le</strong>s Pathé instal<strong>le</strong> <strong>le</strong>s usines Pathé transférées<strong>de</strong> Vincennes, <strong>de</strong>vant la Marne, Avenue Gallieni. En 1908,cette entreprise qui est la plus gran<strong>de</strong> entrepriseSODEX INGENIERIE – Février 2007 100


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>cinématographique existante construit un théâtre <strong>de</strong> prises <strong>de</strong>vues (un studio). Bien qu’en 1920, l’équipement <strong>de</strong> laproduction française reste dans son ensemb<strong>le</strong> vieillot etdésuet, la construction en 1928 d’un grand studio pour lasociété <strong>de</strong>s cinéromans est une exception. Aujourd’hui, unepartie <strong>de</strong>s bâtiments, notamment ceux donnant sur la Marne,construits par la Société Eiffel, est encore en fonctionnementet comporte <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>films, <strong>de</strong> laboratoires <strong>de</strong> films 16 mm, <strong>de</strong> montage vidéo et <strong>de</strong>son numérique.- Groupe Scolaire Ju<strong>le</strong>s FerryCe nouveau groupe scolaire à l’architecture mo<strong>de</strong>rne alliantconception et matériaux nouveaux est typique <strong>de</strong>s grandsétablissements scolaires d’avant-guerre. Il sera inauguré en1938 par M. Jean Zay, ministre <strong>de</strong> l’éducation.- Le SénatFaisant partie intégrante <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong>s eaux, ce petit pavillon(du XIX ème sièc<strong>le</strong>) <strong>de</strong> sty<strong>le</strong> Louis XV avec faça<strong>de</strong> ouvragée etfronton sculpté révè<strong>le</strong> <strong>le</strong> soin particulier apporté à l’architectureindustriel<strong>le</strong>.- L’église Saint Char<strong>le</strong>s <strong>de</strong> BorroméeLa construction <strong>de</strong> l’église a commencée en 1856 et s’estachevée en 1860. El<strong>le</strong> fut construite par <strong>le</strong> grammairienChar<strong>le</strong>s Chapsal, alors maire <strong>de</strong> la commune. Sonarchitecture s’inspire <strong>de</strong>s basiliques : charpente, gran<strong>de</strong>sarca<strong>de</strong>s reposants sur <strong>de</strong>s colonnes et un cœur néogothique.Près <strong>de</strong> 30 verrières, du milieu du XIXème sièc<strong>le</strong>, ornent lanef, la chapel<strong>le</strong> et <strong>le</strong> chœur.- Quai du Barrage, une construction se distingue, dite « <strong>le</strong>château », est une villa typique <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong> la fin duXIX ème <strong>de</strong> sty<strong>le</strong> anglo-normand.- Eco<strong>le</strong> <strong>de</strong> MusiqueSur l’î<strong>le</strong> Fanac, cette construction abrite l’Éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> Musique,Danse et Art Dramatique, est représentative <strong>de</strong> l’architecture<strong>de</strong> la fin du XIX ème avec ses tourel<strong>le</strong>s aux toits prolongés.- Un ensemb<strong>le</strong> régulier du XIX ème se situe Avenue Gallieni, unautre place <strong>de</strong> Verdun et retour sur l’avenue Guy Moquet.- Le cha<strong>le</strong>t <strong>de</strong>s canotiersDatant <strong>de</strong> la fin du XIX ème sièc<strong>le</strong>, ce cha<strong>le</strong>t, é<strong>le</strong>vé sur terrep<strong>le</strong>in,était loué par <strong>de</strong>s Parisiens qui venaient pratiquer <strong>le</strong>canotage sur <strong>le</strong>s bords <strong>de</strong> la Marne. Ils avaient chacun unepièce ou <strong>de</strong>ux, une parcel<strong>le</strong> <strong>de</strong> jardin et une tonnel<strong>le</strong> couverte.- Le Canal et l’usine <strong>de</strong>s eauxAfin d’éviter <strong>le</strong> long trajet <strong>de</strong> 13 Km <strong>de</strong> la bouc<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Marneautour <strong>de</strong> Saint-Maur, l’ingénieur Brall eut l’idée en 1794 <strong>de</strong>percer un canal-tunnel long <strong>de</strong> 597 mètres à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>.Ouvert à la navigation en 1821, il n’est inauguré que <strong>le</strong> 10octobre 1825 sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Canal Sainte Thérèse (prénom<strong>de</strong> la fil<strong>le</strong> du roi Louis Philippe). En 1841, <strong>le</strong> maire <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong><strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>,Nicolas Pinson, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que <strong>le</strong> canal soit dénomméSODEX INGENIERIE – Février 2007 101


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>canal <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. Mais <strong>le</strong> Préfet <strong>de</strong> la Seine refuse etlui donne <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> canal <strong>de</strong> Saint-Maur. Un <strong>de</strong>uxième tunne<strong>le</strong>n aval permet à l’eau <strong>de</strong> la Marne d’alimenter l’usine <strong>de</strong>seaux <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> située dans la Plaine Barbusse.Cel<strong>le</strong>-ci fournit 300 000 m 3 d’eau potab<strong>le</strong> par jour à la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong>Paris.- Le BarrageConstruit pour remplacer <strong>le</strong> barrage existant 400 m en aval enraison <strong>de</strong>s besoins énergétiques nécessaires à l’élévation <strong>de</strong>seaux <strong>de</strong> la Marne, ce nouveau barrage construit en 1867 estd’une largeur <strong>de</strong> 63 m. Il permet notamment aux baigneurs dudébut du sièc<strong>le</strong> <strong>de</strong> venir s’ébattre dans <strong>le</strong>s basses eaux.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> compte alors cinq baigna<strong>de</strong>s organisées enpontons qui font <strong>de</strong> la commune une véritab<strong>le</strong> stationbalnéaire. Les championnats <strong>de</strong> natation auront même lieu sur<strong>le</strong> bassin <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> en 1910 et 1911.- Le <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>Si l’histoire du <strong>Pont</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> démarre en 1205, <strong>de</strong>nombreux ponts successifs sont construits, dont l’un en boisdémoli par <strong>le</strong>s crues et reconstruit. Il sera refait tota<strong>le</strong>ment en1716 en pierre (comportant sept arches). L’actuel pont,construit en 1937 en béton, est composé d’une arche unique<strong>de</strong> 78 m sur <strong>le</strong> grand bras <strong>de</strong> la Marne, d’une petite arche <strong>de</strong>38 m, et d’un viaduc <strong>de</strong> 40 m sur l’î<strong>le</strong> Fanac.Le patrimoine ordinairePlusieurs maisons particulières du patrimoine ordinaire,isolées ou formant <strong>de</strong>s ensemb<strong>le</strong>s, sont éga<strong>le</strong>mentremarquab<strong>le</strong>s par la présence <strong>de</strong> matériaux tels que la brique,la meulière et la céramique.La variété architectura<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> a été étudiée <strong>de</strong>manière relativement exhaustive dans <strong>le</strong> cadre du PLU avecl’appui du Service Départemental <strong>de</strong> l’Architecture et duPatrimoine du Val-<strong>de</strong>-Marne. Cette étu<strong>de</strong> a mis en évi<strong>de</strong>nce<strong>de</strong>s typologies très différentes : gran<strong>de</strong>s <strong>de</strong>meures ; villasbourgeoises ; maisons <strong>de</strong> villégiature ; maisons individuel<strong>le</strong>s ;maisons <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, immeub<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifs ; ensemb<strong>le</strong>s urbains ;équipements publics ; bâtiments d’activité.Une protection nouvel<strong>le</strong> a été mise en place. El<strong>le</strong> consiste àprotéger près <strong>de</strong> 204 bâtiments.5. Les risques naturels majeursLes préoccupations concernant <strong>le</strong>s risques ne sont pasrécentes. En effet l’Etat exprime son intérêt pour <strong>le</strong>sphénomènes naturels dès <strong>le</strong> XVI ème sièc<strong>le</strong>. Les progrès <strong>de</strong> lascience mo<strong>de</strong>rne en matière <strong>de</strong> météorologie, d’hydrologie, <strong>de</strong>topographie etc. sont remarquab<strong>le</strong>s et ont réussi à modifier <strong>le</strong>scroyances en apportant une réponse scientifique à cesdifférents phénomènes. Par contre ils n’ont quasiment rienen<strong>le</strong>vé <strong>de</strong> la dangerosité ni l’imprévisibilité <strong>de</strong>s inondations.Si la rigueur scientifique n’a pu apporter <strong>de</strong> réponsessatisfaisantes c’est surtout parce que <strong>le</strong>s causes <strong>de</strong> cesSODEX INGENIERIE – Février 2007 102


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>phénomènes sont comp<strong>le</strong>xes. En effet, ils résultent <strong>de</strong>facteurs climatiques mais aussi <strong>de</strong> facteurs anthropiques :l’utilisation mal maîtrisée d’espaces nouveaux, l’abandon <strong>de</strong>pratiques cultura<strong>le</strong>s, la pression foncière aux abords <strong>de</strong>s coursd’eau etc.Le législateur a lui aussi répondu par la pluralité <strong>de</strong>s textescensés prémunir et prévenir la France contre <strong>le</strong>s catastrophesnaturel<strong>le</strong>s: Plan d’Exposition au Risques (PER), artic<strong>le</strong> R.111-3 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme, Plan <strong>de</strong> Surfaces Submersib<strong>le</strong>s(PSS)…Malheureusement <strong>le</strong> législateur a échoué par excès maissurtout parce que l’objet d’étu<strong>de</strong> scientifique est diffici<strong>le</strong> àappréhen<strong>de</strong>r. La lour<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s procédures et <strong>le</strong>s mesuresinadaptées aux risques que <strong>le</strong>s textes <strong>de</strong>vaient couvrir ontabouti à <strong>de</strong> maigres résultats.C’est pourquoi, la législation a pris un nouveau tournant,notamment avec la loi dite « Barnier » en 1995 relative aurenforcement <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong> l’environnement. El<strong>le</strong> estcertainement la loi la plus innovante et la plus importante enmatière <strong>de</strong> prévention contre <strong>le</strong>s risques majeurs. La premièreambition <strong>de</strong> cette loi est avant tout d’être transversa<strong>le</strong> enmatière d’environnement. El<strong>le</strong> intègre notamment <strong>le</strong> principe<strong>de</strong> précaution et <strong>le</strong> principe pollueur/payeur.El<strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong> surtout <strong>le</strong> dispositif <strong>de</strong> base <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>srisques naturels en instituant un nouvel outil, <strong>le</strong> Plan <strong>de</strong>Prévention <strong>de</strong>s Risques Naturels (P.P.R.N.), qui remplacetous <strong>le</strong>s dispositifs antérieurs et qui vise à pallier aux échecs<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers. Evi<strong>de</strong>mment, toutes <strong>le</strong>s politiques <strong>de</strong>prévention ont une seu<strong>le</strong> et même finalité : assurer la sécurité<strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>s biens face aux risques naturels.Les maîtres mots sont alors : connaissance, surveillance,information préventive, rég<strong>le</strong>mentation <strong>de</strong> l’aménagement,ouvrage <strong>de</strong> protection, retour d’expérience. Les gran<strong>de</strong>s idéesclés sont <strong>de</strong> préserver <strong>le</strong> lit du f<strong>le</strong>uve en crue <strong>de</strong> toute activitéhumaine et <strong>de</strong> réduire au maximum, dans <strong>le</strong>s autres zones, lavulnérabilité <strong>de</strong>s biens et <strong>de</strong>s personnes.En parallè<strong>le</strong>, <strong>le</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme, mais aussi <strong>de</strong>s décrets,<strong>de</strong>s circulaires, etc. imposent la prise en compte <strong>de</strong>s risquesnaturels, dans tous projets d’aménagement et dans <strong>le</strong>sdocuments d’urbanisme.La loi relative aux risques technologiques et naturels du 30juil<strong>le</strong>t 2003 est venue renforcer <strong>le</strong>s moyens <strong>de</strong> la prévention et<strong>de</strong> la protection.La loi du 13 août 2004 <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> la sécurité civi<strong>le</strong>impose aux communes touchées par un risque majeurd’élaborer un Plan Communal <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> qui vise à gérerla crise.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est concernée par trois risques majeurs : <strong>le</strong>sinondations par débor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la marne (PPRI approuvé),<strong>le</strong>s mouvements <strong>de</strong> terrains dus aux anciennes carrières (PPRprescrit), <strong>le</strong> transport <strong>de</strong> matière dangereuse.SODEX INGENIERIE – Février 2007 103


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>5.1. Les inondationsAu sens large, <strong>le</strong>s inondations comprennent <strong>le</strong>s débor<strong>de</strong>mentsd’un cours d’eau, <strong>le</strong>s remontées <strong>de</strong> nappes, <strong>le</strong>s ruissel<strong>le</strong>mentsrésultant <strong>de</strong> fortes pluies d’orages, <strong>le</strong>s inondations par ruptured’ouvrages <strong>de</strong> protection (brèches dans <strong>le</strong>s digues), <strong>le</strong>sinondations estuariennes.En France, <strong>de</strong>puis 1992, la typologie retenue est :- La montée <strong>le</strong>nte <strong>de</strong>s eaux dans <strong>le</strong>s régions <strong>de</strong> plaine : c’est<strong>le</strong> cas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.- La formation rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> crues torrentiel<strong>le</strong>s consécutives à <strong>de</strong>saverses vio<strong>le</strong>ntes comme dans <strong>le</strong> sud <strong>de</strong> la France (ex :inondations céveno<strong>le</strong>s)- Le ruissel<strong>le</strong>ment pluvial en milieu urbain ou rural.La crue est une augmentation <strong>de</strong> la quantité d’eau (<strong>le</strong> débit quise définit en m 3 /secon<strong>de</strong>) qui s’écou<strong>le</strong> dans la rivière. Onappel<strong>le</strong> inondation <strong>le</strong> débor<strong>de</strong>ment du lit mineur qui en résulte.Le lit mineur est <strong>le</strong> lit ordinaire du cours d’eau lorsque. Le litmajeur est constitué <strong>de</strong>s zones basses situées <strong>de</strong> part etd’autre du cours d’eau, sur une distance qui va <strong>de</strong> quelquesmètres à plusieurs kilomètres. Après <strong>de</strong>s pluies fortes oupersistantes, <strong>le</strong>s eaux <strong>de</strong>s rivières s’écou<strong>le</strong>nt à la fois en litmineur et en lit majeur.L’analyse <strong>de</strong>s phénomènes d’inondation est réalisée àl’échel<strong>le</strong> du bassin versant ou du sous-bassin versant c’est àdire l’aire géographique d’alimentation du cours d’eau<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> faitpartie du sous-bassinversant <strong>de</strong> la Marne quilui même fait partie dubassin Seine-NormandieSource : Agence <strong>de</strong> l'eauSeine-NormandieLes facteurs aggravant d’une inondation sont principa<strong>le</strong>ment :- L’urbanisation et l’implantation d’activités dans <strong>le</strong>s zonesinondab<strong>le</strong>s. L’urbanisation récente s’est faite en gran<strong>de</strong> partiedans <strong>de</strong>s secteurs attractifs, souvent sans tenir compte <strong>de</strong> <strong>le</strong>urvulnérabilité. En parallè<strong>le</strong>, l’augmentation du niveau <strong>de</strong> vie, <strong>le</strong>développement <strong>de</strong>s réseaux d’infrastructures ont accru dans<strong>de</strong>s proportions notab<strong>le</strong>s la va<strong>le</strong>ur globa<strong>le</strong> <strong>de</strong>s biens et lafragilité <strong>de</strong>s activités exposées.- La diminution <strong>de</strong>s champs d’expansion <strong>de</strong>s crues (zone <strong>de</strong>stockage) consécutive à l’urbanisation et aggravée parl’édification <strong>de</strong> digues ou remblais. La conséquence en estSODEX INGENIERIE – Février 2007 104


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>une réduction <strong>de</strong> l’effet naturel d’écrêtement <strong>de</strong>s cruesbénéfique aux secteurs habités en aval <strong>de</strong>s cours d’eau.- L’aménagement parfois hasar<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s cours d’eau sansrespecter <strong>le</strong>ur fonctionnement global. Ainsi beaucoup <strong>de</strong>rivières ont été modifiées loca<strong>le</strong>ment sans se soucier <strong>de</strong>sconséquences en amont ou en aval.- La formation et la rupture d'embâc<strong>le</strong>s : <strong>le</strong>s matériaux flottantstransportés par <strong>le</strong> courant s'accumu<strong>le</strong>nt en amont <strong>de</strong>spassages étroits. La rupture éventuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> ces embâc<strong>le</strong>sprovoque une on<strong>de</strong> puissante et dangereuse en aval.- La défaillance <strong>de</strong>s dispositifs <strong>de</strong> protection. Le rô<strong>le</strong> <strong>de</strong>sdispositifs <strong>de</strong> protection (digues, déversoirs) est limité. Leurutilisation peut parfois exposer davantage la plaine alluvia<strong>le</strong>que si el<strong>le</strong> n'était pas protégée.- L’utilisation ou l’occupation <strong>de</strong>s sols sur <strong>le</strong>s pentes <strong>de</strong>sbassins versants. Le bassin versant constitue l’airegéographique d’alimentation du cours d’eau. Toutemodification qui empêche <strong>le</strong> laminage <strong>de</strong> la crue ou lapénétration <strong>de</strong>s eaux dans <strong>le</strong> sol favorise une augmentationdu ruissel<strong>le</strong>ment, un écou<strong>le</strong>ment plus rapi<strong>de</strong> et uneconcentration <strong>de</strong>s eaux pouvant ainsi contribuer à aggraver<strong>le</strong>s crues. Le déboisement, la suppression <strong>de</strong>s haies,l’imperméabilisation <strong>de</strong>s sols (routes, parkings, ...) sont <strong>de</strong>sfacteurs qui contrarient <strong>le</strong> laminage <strong>de</strong> la crue et la pénétration<strong>de</strong> l’eau dans <strong>le</strong> sol.En France la crue <strong>de</strong> référence est centenna<strong>le</strong> (pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>retour = 100 ans). Sur la région parisienne une cruecentenna<strong>le</strong> s'est produite en 1910. Les données relatives à cetévénement sont assez fournies pour permettre <strong>de</strong> la prendrecomme référence. Pour autant il ne s'agit pas <strong>de</strong> projeter laligne d'eau <strong>de</strong> 1910 sur <strong>le</strong> territoire d'aujourd'hui. Il faut pouvoirintégrer <strong>le</strong>s modifications topographiques et hydrauliques quisont intervenues postérieurement.La crue <strong>de</strong> 1910 correspond à un événement comp<strong>le</strong>xe : c'estune "crue trip<strong>le</strong>". Ce la signifie que l'importance <strong>de</strong> la crue estdéterminée par l'arrivée plus ou moins simultanée <strong>de</strong>différentes on<strong>de</strong>s <strong>de</strong> crues.Lephénomène est amplifié parl'imperméabilisation <strong>de</strong>ssols.La crue <strong>de</strong> 1910 résulte <strong>de</strong>la conjonction <strong>de</strong> troison<strong>de</strong>s <strong>de</strong> crue cumuléesaux caractéristiquesdifférentes : une cruecentenna<strong>le</strong> sur la Seineamont ; une crue <strong>de</strong> pério<strong>de</strong><strong>de</strong> retour <strong>de</strong> 60 ans sur laMarne ; une crue <strong>de</strong>pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> retour <strong>de</strong> 150ans sur l'Yonne.Mémoire <strong>de</strong>s crues Majeurs. Echel<strong>le</strong> du<strong>Pont</strong>-d'Austerlitz.Source : Préfecture <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-FranceSODEX INGENIERIE – Février 2007 105


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Les inondations <strong>de</strong> la Marne à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> sont <strong>de</strong>sphénomènes <strong>le</strong>nts. Ainsi en janvier 1910, la montée <strong>de</strong> laSeine est <strong>de</strong> l’ordre d’un mètre en 24 heures.Les vies humaines ne sont pas directement menacées par cetype d’inondations, sauf en cas <strong>de</strong> rupture <strong>de</strong> muretteentraînant <strong>de</strong>s montées d’eau localisées mais rapi<strong>de</strong>s.Subsistent éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s risques d’acci<strong>de</strong>nts par impru<strong>de</strong>nceou <strong>de</strong>s risques indirects liés aux conditions d’hygiène etd'alimentation en eau potab<strong>le</strong>. En effet, l'approvisionnementen eau potab<strong>le</strong> <strong>de</strong>s populations, touchées ou non par la crue,serait très fortement perturbé ; l'alimentation é<strong>le</strong>ctrique ainsique <strong>le</strong>s communications seraient interrompues en <strong>de</strong>nombreux endroits. Les personnes dépendantesd’appareillages é<strong>le</strong>ctriques pourraient être touchées.Ces inondations occasionnent <strong>de</strong>s dommages matérielsimportants liés à la hauteur et à la durée <strong>de</strong> submersion. El<strong>le</strong>sentraînent <strong>de</strong>s gênes considérab<strong>le</strong>s pour la vie <strong>de</strong>s habitants,<strong>le</strong>s activités économiques et <strong>le</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s servicespublics.Dans <strong>le</strong> Val-<strong>de</strong>-Marne, 4 730 hectares seraient submergéspar une crue <strong>de</strong> type 1910 (environ 20% du territoire dudépartement) et 220 000 habitants seraient sinistrés. Surl'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France, 780 000 personnesseraient touchées et l'impact économique est évalué à aumoins 7,2 milliards d'euros (12,2 milliards d'euros sansl’action <strong>de</strong>s barrages réservoirs).Le P.P.R. estune servitu<strong>de</strong>d'utilité publiquequi s'impose àtous :particuliers,entreprises,col<strong>le</strong>ctivités ycompris l'Etat.Il s'annexe auPlan Locald’Urbanisme ets'impose donclors <strong>de</strong> ladélivrance <strong>de</strong>spermis <strong>de</strong>construire.Pour une information plus détaillée : se reporter au DICRIM etau PPRI annexé au PLU.SODEX INGENIERIE – Février 2007 106


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La vanne secteurLe tunnel <strong>de</strong> navigation <strong>de</strong> Saint-Maur (600 m) et <strong>le</strong> canal <strong>de</strong>Saint-Maur (500 m) ont été construits en 1813 pour permettreà la navigation <strong>de</strong> court-circuiter <strong>le</strong>s 15 Km <strong>de</strong> la bouc<strong>le</strong> dite «<strong>de</strong> Saint-Maur ». En 1933, sur ce même site, une vanneexutoire <strong>de</strong> crues a été construite. La vanne secteur est doncun ouvrage hydraulique situé au niveau <strong>de</strong> l’écluse sur l’î<strong>le</strong> <strong>de</strong>sSaints-Pères à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. Cet ouvrage permet, lorsd’une crue, d’éviter la conjugaison d’une hausse du niveau <strong>de</strong>la Seine sur la Marne.L’impact <strong>de</strong> la vanne secteur à son aval a fait l’objet d’undébat passionné. L’objectif <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> est d’alimenter cedébat par <strong>de</strong>s éléments tangib<strong>le</strong>s. Pour l’instant, <strong>le</strong>s chiffresqui avaient été avancés donnaient une augmentation duniveau du plan d’eau <strong>de</strong> 4 cm à l’aval du barrage <strong>de</strong> Saint-Maurice jusqu’à la confluence. Ceci pour une crue centenna<strong>le</strong>,pendante <strong>le</strong> pic <strong>de</strong> crue et pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12h.L’étu<strong>de</strong> qui a été lancée a élargi <strong>le</strong> périmètre d’analyse et apris en compte <strong>le</strong> débit d’une crue centenna<strong>le</strong> concomitantesur la Seine (phénomène type crue <strong>de</strong> 1910). VNF/SNSrappel<strong>le</strong> que l’étu<strong>de</strong> est encore en cours. Les résultats finauxseront connus d’ici <strong>de</strong>ux mois. Pour autant <strong>de</strong>s premierséléments peuvent être avancés.Pour une crue centenna<strong>le</strong>, pendant <strong>le</strong> pic <strong>de</strong> crue et pour unepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12h, la vanne secteur pourrait avoir pour impactune augmentation du niveau du plan d’eau <strong>de</strong> 4 cm à l’aval dubarrage <strong>de</strong> Saint-Maurice jusqu’à la confluence. Par contre àpartir <strong>de</strong> la confluence l’impact se réduirait à 1 cm.Les impacts positifs <strong>de</strong> la vanne secteur se ressentent enamont <strong>de</strong> la bouc<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-Maur jusqu’à la Seine-Saint-Denis (Neuilly Plaisance, Neuilly sur Marne, Gournay).<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> verrait son niveau d’eau baisser <strong>de</strong> 60 cm et Gournay<strong>de</strong> 10 cm.L’ouvrage actuel présente plusieurs contraintes. Il est toutd’abord intimement lié aux ouvrages <strong>de</strong> navigation (écluse) cequi ne facilite pas <strong>le</strong>s activités du service. S’il est ensuitepossib<strong>le</strong> <strong>de</strong> manœuvrer l’ouvrage pendant la crue, il n’est paspossib<strong>le</strong> <strong>de</strong> faire « marche arrière » et d’arrêter <strong>le</strong> dispositif.De plus son fonctionnement est délicat. Ainsi, pendant la crue<strong>de</strong> 1955, la vanne secteur a été mis en marche tropbruta<strong>le</strong>ment, inondant ainsi la confluence.La réhabilitation <strong>de</strong> la vanne secteur est-el<strong>le</strong> uti<strong>le</strong> ? Lacommune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> pense qu’el<strong>le</strong> l’est et promeut <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>nombreuses années sa réhabilitation.5.2. Les mouvements <strong>de</strong> terrains : <strong>le</strong>s anciennes carrières <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>La commune a connu récemment <strong>de</strong>s remontés <strong>de</strong> fontis sur<strong>le</strong> plateau d’évolution du gymnase Pierre François. Dessondages et <strong>de</strong>s confortements ont été par ail<strong>le</strong>urs réaliséssur la cour d’éco<strong>le</strong> Eugène Voisin.Il y a bien longtemps…la formation du calcaireIl y a approximativement 49 millions d’années, lors <strong>de</strong> lapério<strong>de</strong> que <strong>le</strong>s géologues appel<strong>le</strong> <strong>le</strong> « Lutécien », <strong>le</strong> bassinparisien était une immense mer tropica<strong>le</strong>. A cette époque, enSODEX INGENIERIE – Février 2007 107


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>plus d’une faune propre aux mers chau<strong>de</strong>s, l’eau était peuplée<strong>de</strong> minuscu<strong>le</strong>s animaux <strong>de</strong> la famil<strong>le</strong> <strong>de</strong>s foraminifères. Laparticularité <strong>de</strong> ces animaux est <strong>de</strong> se constituer une coquil<strong>le</strong><strong>de</strong> carbonate <strong>de</strong> calcium. A <strong>le</strong>ur mort, ces animauxsédimentent formant, plusieurs millions d’années après, unecouche <strong>de</strong> calcaire.Plus récemment, il y a tout <strong>de</strong> même 2050 ans environ, <strong>le</strong>bassin parisien a déjà pris <strong>de</strong>puis longtemps <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong>forêt tempérée. Alors que <strong>le</strong>s Gaulois se ren<strong>de</strong>nt en incendiant<strong>le</strong>urs villages, l’administration romaine souhaite organiser unevil<strong>le</strong> selon <strong>le</strong>urs critères : temp<strong>le</strong>s, thermes, voies, arènes, etc.Les besoins en pierre à bâtir sont pressants. Lutèce sera alorsconstruite grâce à l’exploitation du plateau calcaire présent sur<strong>le</strong> site. Les exploitations se font à ciel ouvert. El<strong>le</strong> donneraainsi son nom à une pério<strong>de</strong> bien lointaine…Lutèce est <strong>de</strong>venue Paris. En 1163, la première pierre <strong>de</strong>Notre Dame <strong>de</strong> Paris est posée. La capita<strong>le</strong> est en p<strong>le</strong>ineexpansion et la pierre commence à manquer alors que <strong>le</strong>sbesoins sont urgents. L’extraction à ciel ouvert n’est passuffisante, il faut al<strong>le</strong>r chercher <strong>le</strong> calcaire plus profondément.C’est <strong>le</strong> début <strong>de</strong> l’exploitation souterraine.A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, l'exploitation dans <strong>de</strong>s carrières souterraines ducalcaire grossier supérieur a donc débuté dès <strong>le</strong> XII ème sièc<strong>le</strong>pour prendre fin au XIX ème sièc<strong>le</strong>. Cette zone d'exploitations'étendait sur la partie haute <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong> mais aussi sur <strong>le</strong>scommunes limitrophes : Paris, Saint-Maur, Nogent, SaintMaurice, etc.Des carrières…mal connuesD’après <strong>le</strong>s renseignements apportés par la carte géologiqueParis Est, la succession <strong>de</strong>s terrains est la suivante : remblais,alluvions anciennes, sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Beauchamp, marnes etcaillasses, calcaire grossier, sab<strong>le</strong>s supérieurs et fausseglaise.En relation hydraulique étroite avec la Marne, la nappe libre(phréatique) se situe sous <strong>le</strong>s niveaux exploités en carrièressouterraines. En pério<strong>de</strong> norma<strong>le</strong>, cette nappe se retrouveradonc, par rapport au terrain naturel, à une profon<strong>de</strong>uravoisinant <strong>le</strong>s 25 m.A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, c'est la métho<strong>de</strong> par « piliers tournés » qui a <strong>le</strong> plussouvent été utilisée. C’est la métho<strong>de</strong> la plus ancienne quiconsistait à extraire la masse en laissant <strong>de</strong> place en place,<strong>de</strong>s massifs <strong>de</strong> pierre <strong>de</strong>stinés à soutenir <strong>le</strong> ciel (encoreappelé toit <strong>de</strong> la carrière). L'abattage et la tail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s pierresproduisaient beaucoup <strong>de</strong> déchets. Ceux-ci étaient bienentendu laissés en place. Ainsi, la hauteur <strong>de</strong>s vi<strong>de</strong>s actuels,qui ne dépassent pas <strong>de</strong>ux à trois mètres en moyenne, nereprésente-t-el<strong>le</strong> souvent que la moitié <strong>de</strong> la hauteur réel<strong>le</strong>d'exploitation.Les étages supérieurs et moyens du calcaire grossier ont étéexploités à 15/18 m en moyenne <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur sur unehauteur allant jusqu’à 5 m.D’après la carte <strong>de</strong>s carrières, <strong>le</strong> calcaire grossier supérieur aété exploité à ciel ouvert à l’Est <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris, dans unezone <strong>de</strong> recouvrement réduit mais l’étendue <strong>de</strong> cetteSODEX INGENIERIE – Février 2007 108


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>exploitation n’est pas connue. En effet, el<strong>le</strong> n’a été repéréequ’à proximité <strong>de</strong> la RN4 au Nord et au droit <strong>de</strong> l’avenueMo<strong>le</strong>tte au Sud.Aujourd’hui, environ un cinquième du territoire <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> (lapartie « haute » <strong>de</strong> la commune, occupée par <strong>le</strong> centre vil<strong>le</strong>)est concerné par l'existence <strong>de</strong> ces anciennes carrièressouterraines.Les zones exploitées ne sont pas forcément connues avecprécision et <strong>de</strong> larges zones d’incertitu<strong>de</strong> ne sont pasrenseignées sur <strong>le</strong>s cartes en raison <strong>de</strong>s bourrages mis enplace, <strong>le</strong>s cartes <strong>de</strong>s carrières n’ont pu être établies qu’à partir<strong>de</strong>s plans <strong>de</strong>s exploitants passés.Extrait <strong>de</strong> lacarte <strong>de</strong>scarrières <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>Les carrières souterraines sont peu connues mais surveillées<strong>de</strong> près par l’Inspection Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carrières (IGC) et lacommune.Sur <strong>le</strong> haut <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, la plupart <strong>de</strong>s bâtiments récents sontconstruits sur <strong>de</strong>s fondations très profon<strong>de</strong>s (souvent 30 m) quipermettent <strong>de</strong> stabiliser <strong>le</strong> bâtiment et qui assurent sa sécurité.C’est <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> la Mairie, <strong>de</strong>s éco<strong>le</strong>s, du gymnase, <strong>de</strong>srési<strong>de</strong>nces Paris ou Pinson, etc.L’usure du temps et la carrière <strong>de</strong>vient un risqueCes cavités souterraines ont subit l’usure du temps. Lesterrains qui se trouvent au <strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong> plus ou moins bonnequalité, se décompactent. La carrière, autrefois soli<strong>de</strong>menttenue par <strong>de</strong>s piliers, s’effondre <strong>le</strong>ntement sur el<strong>le</strong>-même. Lacavité remonte alors progressivement à la surface et crée <strong>de</strong>saffaissements ou <strong>de</strong>s effondrements <strong>de</strong> terrain.Depuis 1977, l’IGC a recensé au total 9 inci<strong>de</strong>nts surl’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la commune. Ce nombre d’inci<strong>de</strong>nts estSODEX INGENIERIE – Février 2007 109


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>probab<strong>le</strong>ment plus important en réalité dans la mesure où <strong>le</strong>sparticuliers et <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s ne <strong>le</strong>s signa<strong>le</strong>nt passystématiquement. Les inci<strong>de</strong>nts intéressant <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> sont principa<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s affaissements et <strong>de</strong>s venuesà jour <strong>de</strong> fontis.On peut noter que, d’un point <strong>de</strong> vue géographique, cesinci<strong>de</strong>nts sont répartis <strong>de</strong> façon aléatoire.L’acci<strong>de</strong>ntologie reste faib<strong>le</strong> mais pas inévitab<strong>le</strong>. Le 7 mars,2006 un effondrement partiel a eu lieu sur <strong>le</strong> terrain d’évolutionextérieur du gymnase Pierre François sectionnant <strong>le</strong> tuyauprincipal d’assainissement d’eaux usées <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nceHippolyte Pinson.Prévenir <strong>le</strong> risque : <strong>le</strong>s actions mises en place- L’information préventive a été instaurée en France parl’artic<strong>le</strong> 21 <strong>de</strong> la loi n° 87-565 du 22 juil<strong>le</strong>t 1987 : « <strong>le</strong> citoyen a<strong>le</strong> droit à l’information sur <strong>le</strong>s risques qu’il encourt en certainspoints du territoire et sur <strong>le</strong>s mesures <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> pour s’enprotéger ». Concrètement l’information préventive prend laforme suivante :- Un Dossier Communal d’Information sur <strong>le</strong>s Risques Majeurs(DICRIM) est disponib<strong>le</strong> en Mairie pour s’informer <strong>de</strong> manièrerelativement exhaustive sur <strong>le</strong>s risques majeurs à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.-Un document « Ayez <strong>le</strong>s bons réf<strong>le</strong>xes » a été distribué à tous<strong>le</strong>s Joinvillais pour <strong>le</strong>s informer sur <strong>le</strong> comportement à adopteren cas <strong>de</strong> survenance du risque.La rég<strong>le</strong>mentation d’urbanisme- L’IGC est consultée systématiquement lors d’un dépôt <strong>de</strong>Permis <strong>de</strong> Construire sur une zone à risque. El<strong>le</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> laplupart du temps <strong>de</strong>s sondages permettant d’analyser <strong>le</strong> risqueet prescrit en conséquence <strong>de</strong>s mesures constructives(fondations spécia<strong>le</strong>s).- La Direction Départementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’Equipement est chargée,en collaboration avec l’IGC, d’élaborer un Plan <strong>de</strong> Prévention<strong>de</strong>s Risques (PPR) mouvements <strong>de</strong> terrain dus aux anciennescarrières souterraines.- La plupart <strong>de</strong>s bâtiments récents sont réalisés sur fondationsprofon<strong>de</strong>s (pieux ou puits comblés <strong>de</strong> béton). C’est <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> laMairie, <strong>de</strong>s éco<strong>le</strong>s, du gymnase, etc.Le cas <strong>de</strong>s propriétaires privésLa propriété sur <strong>le</strong> sous-sol, que l'on appel<strong>le</strong> encore propriététréfoncière, ne connaît a priori pas d'autres limites que cel<strong>le</strong>sfixées par l'artic<strong>le</strong> 552 du co<strong>de</strong> civil. Cet artic<strong>le</strong> (en vigueur<strong>de</strong>puis <strong>le</strong> 6 février 1804) dispose que <strong>le</strong>s terrains privés sont,placé sous la responsabilité exclusive <strong>de</strong>s propriétaires : « Lapropriété du sol emporte la propriété du <strong>de</strong>ssus et du<strong>de</strong>ssous ». Il est important que chaque propriétaire restevigilant sur l’état <strong>de</strong> son sous-sol et fasse donc réaliseréventuel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s sondages sur son terrain.La propriété souterraine est délimitée au même titre que lapropriété en surface. Il y a projection dans <strong>le</strong> sous-sol <strong>de</strong> lalimite séparative <strong>de</strong>s parcel<strong>le</strong>s superficiel<strong>le</strong>s. Cela signifie queSODEX INGENIERIE – Février 2007 110


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong><strong>le</strong> propriétaire du sol est éga<strong>le</strong>ment propriétaire <strong>de</strong>s ga<strong>le</strong>ries etautres cavités qui se trouvent à l'aplomb <strong>de</strong> son terrain et quiparcourent <strong>le</strong> sous-sol <strong>de</strong> son terrain, même s'il ne <strong>le</strong>s ajamais explorées ou exploitées lui-même. La limite enprofon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> cette propriété souterraine n'est pas déterminéepar <strong>le</strong> co<strong>de</strong> civil.Un propriétaire privé est donc responsab<strong>le</strong> <strong>de</strong>s dommagescausés par ces cavités, en vertu <strong>de</strong> l'artic<strong>le</strong> 1384 du co<strong>de</strong> civilqui prévoit que l'on est responsab<strong>le</strong> <strong>de</strong>s choses dont on a lagar<strong>de</strong>. Le propriétaire d'un terrain où survient un effondrementdu sol peut être astreint, en vertu <strong>de</strong> la législation relative auximmeub<strong>le</strong>s menaçant ruine, à faire procé<strong>de</strong>r aux travaux <strong>de</strong>nature à faire cesser <strong>le</strong> péril existant.Or <strong>le</strong> comb<strong>le</strong>ment d'une cavité souterraine est, bien souvent,sans commune mesure ni avec <strong>le</strong>s ressources dont dispose <strong>le</strong>propriétaire du terrain où ils surviennent, ni même avec lava<strong>le</strong>ur du bien auquel ils font courir un risque ou auquel ilsoccasionnent un dommage.6. Hygiène, salubrité, gestion <strong>de</strong>s ressources etnuisances6.1. Gestion <strong>de</strong> la ressource en eauL’eau potab<strong>le</strong>A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, <strong>le</strong> secteur <strong>de</strong> l’eau potab<strong>le</strong> est relativementstructuré. L’eau distribuée dans la commune par <strong>le</strong> Syndicat<strong>de</strong>s Eaux d’Î<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France (SEDIF) provient <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux usines(Choisy-<strong>le</strong>-Roi et Neuilly-sur-Marne d’une capacité <strong>de</strong>production <strong>de</strong> 800 000 m 3 /j chacune). Le SEDIF gère <strong>le</strong>service <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> 144 communes <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong> Franceet dispose d’un réseau d’eau potab<strong>le</strong> <strong>de</strong> 166 km.La répartition s’effectuant rue <strong>de</strong> Paris, la partie haute <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est alimentée par <strong>le</strong>s eaux <strong>de</strong> la Seine (usine<strong>de</strong> Choisy), alors que <strong>le</strong> bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> l’est par <strong>le</strong>seaux <strong>de</strong> la Marne (usine <strong>de</strong> Neuilly). Un affichage sur laqualité <strong>de</strong> l’eau est maintenu en Mairie conformément à lalégislation en vigueur.L’usine <strong>de</strong> la SAGEP (Eau <strong>de</strong> Paris - avenue Mendès France)n’ayant aucun rô<strong>le</strong> dans l’alimentation en eau potab<strong>le</strong> <strong>de</strong>sJoinvillais, occupe 5% du territoire avec une vingtaine <strong>de</strong>bassins <strong>de</strong> filtration <strong>le</strong>nte, participant pour 1/3 à l’alimentationen eau potab<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris (150 000 m 3 /j, pour une capacité <strong>de</strong>production du doub<strong>le</strong>).Le fait que <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> soit située au cœur du réseaumaillé lui garantit d’être alimentée par l’une ou l’autre <strong>de</strong>susines en cas <strong>de</strong> problème (<strong>de</strong> pollution ou technique). Cettegarantie est renforcée par l’existence d’une connexion entre<strong>le</strong>s usines <strong>de</strong> Choisy et Neuilly, située quai <strong>de</strong> la Marne,permettant d’impulser l’eau dans un sens ou dans l’autre(capacité <strong>de</strong> 200 000 m 3 /j). Le réseau communal comporte 42Km <strong>de</strong> canalisation.Les eaux souterrainesLes eaux souterraines sont relativement nombreuses dans <strong>le</strong>sous-sol Joinvillais caractérisé par une succession <strong>de</strong> bancsmarneux et <strong>de</strong> calcaires tertiaires. Ceci en raison <strong>de</strong>SODEX INGENIERIE – Février 2007 111


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>l’alternance <strong>de</strong>s assises perméab<strong>le</strong>s/imperméab<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>snappes profon<strong>de</strong>s sont captives, <strong>le</strong>s nappes plus superficiel<strong>le</strong>ssont drainées par la Marne.En <strong>de</strong>hors du coteau la quasi-totalité du sol Joinvillais, sur larive gauche surtout, est composée d’alluvions. La nappealluvia<strong>le</strong> contenue et drainée est donc relativement vulnérab<strong>le</strong>.Toute pollution à ce niveau serait toutefois épurée avantd’aboutir à la Marne, en raison <strong>de</strong> la filtration naturel<strong>le</strong> exercéeau travers <strong>de</strong>s alluvions et du calcaire.6.2. L’assainissementA <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> <strong>de</strong>ux intervenants se partagent la gestiondu réseau d’assainissement, d’un côté la commune chargéedu réseau communal et <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>raccor<strong>de</strong>ment, et <strong>de</strong> l’autre, <strong>le</strong> département qui gère <strong>le</strong> réseaudépartemental. Le réseau communal est géré par <strong>le</strong>s servicescommunaux (<strong>le</strong> curage étant confié à une entreprisespécialisée) et <strong>le</strong> réseau départemental est géré en régie parla Direction <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> l’Environnement et <strong>de</strong>l’Assainissement (DSEA).La quasi-totalité <strong>de</strong>s effluents <strong>de</strong> la commune est acheminéevers l’usine dépuration « Seine Amont » à Va<strong>le</strong>nton. Seuls <strong>le</strong>sapports d’eaux usées du quartier <strong>de</strong>s Canadiens continuent àêtre acheminés vers l’usine d’épuration « Seine Aval » àAchères en attente <strong>de</strong> la réalisation du système Va<strong>le</strong>nton. Unepartie du réseau col<strong>le</strong>cte encore <strong>le</strong>s effluents <strong>de</strong> fossesseptiques généra<strong>le</strong>ment anciennes.Si <strong>le</strong> réseau unitaire est majoritaire dans <strong>le</strong>s zonespavillonnaires, il est séparatif dans <strong>le</strong>s zones col<strong>le</strong>ctives<strong>de</strong>rnièrement aménagées tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Canadiensou celui <strong>de</strong>s Studios <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.Des travaux sont réalisés permettant <strong>de</strong> créer un séparatifdans <strong>le</strong>s voies ou <strong>de</strong> réhabiliter certains ouvrages.A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> <strong>le</strong>s réseaux <strong>de</strong> col<strong>le</strong>cte principaux sont :- un ovoï<strong>de</strong> départemental <strong>de</strong>s eaux usées courantprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux berges <strong>de</strong> la Marne,- <strong>de</strong>ux ovoï<strong>de</strong>s départementaux pseudo unitaires (recueillant<strong>le</strong>s eaux pluvia<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s effluents <strong>de</strong> fosse) traversant <strong>le</strong>squartiers Polangis et Palissy du Nord au Sud, et <strong>le</strong> quartierCentre par la rue <strong>de</strong> Paris et la rue Beaubourg ayant commeexutoire la Marne avenue Lefèvre et rue Beaubourg avec,avant rejet, <strong>de</strong>ux chambres <strong>de</strong> rétention <strong>de</strong>s pollutions situées<strong>de</strong> chaque côté <strong>de</strong> la Marne (avenue Gil<strong>le</strong>s et rue Beaubourg).Une évolution à moyen terme permettra <strong>de</strong> reprendre <strong>le</strong>s eauxusées <strong>de</strong> l’avenue Gallieni dans l’émissaire (G13) Nogent-sur-Marne/Champigny-sur-Marne/Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés. Unepremière tranche du projet départemental dit G13 est réaliséeet est déjà en service (Char<strong>le</strong>s Floquet). Le prolongement <strong>de</strong>G13 en amont dépendra <strong>de</strong>s résultats d’enquêtes et d’étu<strong>de</strong>squi sont en cours. Cel<strong>le</strong>s-ci seront traitées à Va<strong>le</strong>nton. Cetteopération permettra alors <strong>de</strong> diminuer la pollution liée auxrejets dans la Marne (ceci concerne la partie Sud-est duquartier Polangis).Les rejets directs <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> l’A4contribuent à la pollution <strong>de</strong> la Marne.SODEX INGENIERIE – Février 2007 112


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Dans un souci <strong>de</strong> mieux maîtriser <strong>le</strong>s rejets, il est prévu auniveau rég<strong>le</strong>mentaire <strong>de</strong> maintenir <strong>le</strong>s surfaces perméab<strong>le</strong>s enfixant un maximum d’emprises constructib<strong>le</strong>s au sol et <strong>de</strong>sespaces <strong>de</strong>vront rester en p<strong>le</strong>ine terre à la parcel<strong>le</strong>, <strong>de</strong>manière à diminuer <strong>le</strong> volume d’eau <strong>de</strong>stiné aux réseauxpublics, la saturation du réseau, et surtout limiter <strong>le</strong>s surverseset <strong>le</strong>s rejets polluants vers <strong>le</strong> milieu naturel (en l’occurrence laMarne et la rivière <strong>de</strong> Polangis).En 2006/2007, la vil<strong>le</strong> qui continue son effort d’investissementdans <strong>le</strong> programme d’assainissement a réalisé ou prévu <strong>le</strong>srues suivantes : rue <strong>de</strong> Paris, rue <strong>de</strong>s Famil<strong>le</strong>s, rueBeaubourg, avenue Gil<strong>le</strong>s, avenue Palissy.La commune doit délimiter <strong>le</strong>s zones d’assainissementprévues et définies à l’artic<strong>le</strong> L. 2224-10 du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>sCol<strong>le</strong>ctivités Territoria<strong>le</strong>s. La commune mène une étu<strong>de</strong> sur <strong>le</strong>sujet.Un arrêté interpréfectoral <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s flux polluants esten cours d’élaboration. Dès son entrée en vigueur, sesdispositions <strong>de</strong>vront être prises en compte par <strong>le</strong> PLU.6.3. Gestion <strong>de</strong>s déchets<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> dépend du SICTOM (Syndicat mixte Central<strong>de</strong> Traitement <strong>de</strong>s Ordures Ménagères) gérant l’usined’incinération d’Ivry vers laquel<strong>le</strong> sont acheminées à ce jour<strong>le</strong>s ordures ménagères col<strong>le</strong>ctées et la col<strong>le</strong>cte sé<strong>le</strong>ctive.En 1998, la commune a mis en place la col<strong>le</strong>cte sé<strong>le</strong>ctive <strong>de</strong>sdéchets ménagers et matériaux valorisab<strong>le</strong>s. La mise en place<strong>de</strong> la sé<strong>le</strong>cte col<strong>le</strong>ctive permet <strong>de</strong> :- Réduire <strong>le</strong>s tonnages à incinérer en soustrayant <strong>de</strong> la masse<strong>de</strong>s déchets ménagers, <strong>le</strong>s matériaux valorisab<strong>le</strong>s.- Favoriser <strong>le</strong> traitement adapté à chaque type <strong>de</strong> matériaux.- Obtenir <strong>le</strong>s recettes issues <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong>s matériauxvalorisab<strong>le</strong>s.- Assurer <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> traitement conformes auxexigences rég<strong>le</strong>mentaires, techniques et économiques.La col<strong>le</strong>cte sé<strong>le</strong>ctive a été mise en place <strong>de</strong> la manièresuivante :- La col<strong>le</strong>cte au porte à porte <strong>de</strong>s multi-matériaux(acier/aluminium, plastique, journaux, magazines et cartonsd’emballages) en addition aux ordures ménagères.- La col<strong>le</strong>cte du verre en apport volontaire. Le nombre <strong>de</strong>conteneurs est passé <strong>de</strong> 15 à 25 unités <strong>de</strong> 4m 3 , tousinsonorisés, répartis sur l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>.- La col<strong>le</strong>cte <strong>de</strong>s déchets verts en porte à porte.- La col<strong>le</strong>cte <strong>de</strong>s encombrants au porte à porte une fois parmois.- Le nettoiement <strong>de</strong>s marchés.La col<strong>le</strong>cte est réalisée par SITA Î<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France (entrepriseadjudicataire) tous <strong>le</strong>s trois jours alternativement entre <strong>le</strong>sdifférents quartiers.Le volume total annuel d’ordures ménagères traitées en 2005s’élève à 5 684 tonnes contre 5829 tonnes en 2004 et 6 657tonnes en 1998 soit 327,64 tonnes/habitant.SODEX INGENIERIE – Février 2007 113


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La quantité <strong>de</strong> multi matériaux col<strong>le</strong>ctés est <strong>de</strong> 600 tonnes en2005 (contre 326 en 1998) soit 34,60 kg/hab.La quantité <strong>de</strong>s déchets verts s’élève à 326 tonnes en 2005(contre 331 tonnes en 2004). Les déchets sont transportés etdéchargés sur <strong>le</strong> site <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> Limeil Brévannes soit18,77 kg/hab.Le tonnage <strong>de</strong>s encombrants s’élève à 387 tonnes en 2005contre 423 tonnes en 2004 soit 22,33 kg/hab.La col<strong>le</strong>cte du verre s’élève à 308 tonnes en 2005 (contre 328en 2004) soit 20,15 kg/hab.6.4. Les nuisancesPollution <strong>de</strong> l’airLe réseau <strong>de</strong> surveillance d’AIRPARIF possè<strong>de</strong> une station <strong>de</strong>mesure <strong>de</strong> pollution <strong>de</strong> fonds multipolluants à Créteil qui faitapparaître qu’à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> ce type <strong>de</strong> pollution estsimilaire à celui du reste <strong>de</strong> l’agglomération parisienne.AIRPARIF possè<strong>de</strong> sur la commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> unestation <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> pollution <strong>de</strong> proximité (39 av Gallieni).El<strong>le</strong> a fourni <strong>le</strong>s concentrations moyennes journalières etmoyennes horaires maxima<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s trois composéssuivants :- Monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone (CO)- Monoxy<strong>de</strong> d’azote (NO)- Dioxy<strong>de</strong> d’azote (NO2)Les va<strong>le</strong>urs seuils édictées par l’OMS n’ont jamais étédépassées. Les concentrations <strong>de</strong> ces trois composés sontmoyennes à faib<strong>le</strong>s comparées aux va<strong>le</strong>urs moyennes <strong>de</strong> larégion parisienne (exemp<strong>le</strong> : pour <strong>le</strong> NO2, la région parisiennea dépassé 184 µg/m3 sur 2% <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong>, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> n’a pasdépassé 135 µg/m3, soit la va<strong>le</strong>ur gui<strong>de</strong> OMS sur 0,5% <strong>de</strong>sneufs <strong>de</strong>rniers mois).L’acidité forte, issue <strong>de</strong> la combustion <strong>de</strong> fuels et <strong>de</strong>l’incinération ne pose pas <strong>de</strong> problème (dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre etaci<strong>de</strong> chlorhydrique), car peu d’industries polluantes sontsituées sur la commune. Seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s teneurs en poussières serévè<strong>le</strong>nt être assez importantes, <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs d’oxy<strong>de</strong>s d’azoteenregistrées étant moyennes à faib<strong>le</strong>s.Les sources <strong>de</strong> pollution atmosphérique à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>sont <strong>le</strong> chauffage et surtout la pollution automobi<strong>le</strong>.La pollution <strong>de</strong> proximité (station <strong>de</strong> trottoirs, proches du traficautomobi<strong>le</strong>) dégagée par <strong>le</strong>s automobi<strong>le</strong>s (NO2, NO,hydrocarbures et poussières) est plus forte aux abords <strong>de</strong>l’autoroute A4, et <strong>de</strong>s avenues Gallieni, rue <strong>de</strong> Paris etbou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc.Cependant <strong>de</strong>s facteurs sont favorab<strong>le</strong>s à la dispersion <strong>de</strong>spolluants, notamment <strong>le</strong> couloir d’aération que constitue laMarne, la position en hauteur <strong>de</strong> l’autoroute, et <strong>le</strong>s emprisesassez larges <strong>de</strong>s avenues et du bou<strong>le</strong>vard cités ci-<strong>de</strong>ssus.Une pollution au benzène a été suspectée aux abords <strong>de</strong>certaines stations essences. L’étu<strong>de</strong> menée par <strong>le</strong>s servicespréfectoraux n’a pas mis en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> pollutions.SODEX INGENIERIE – Février 2007 114


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Bruit aux abords <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> transportsterrestresLes classements sonores <strong>de</strong> la voirie nationa<strong>le</strong>, <strong>de</strong> la voiriedépartementa<strong>le</strong>, du réseau ferroviaire et <strong>de</strong> transports encommun en sites propres ont été approuvés <strong>le</strong> 3 janvier 2002par arrêtés préfectoraux. Ils précisent <strong>le</strong>s secteurs du territoire<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> affectés par <strong>le</strong> bruit <strong>de</strong> ces infrastructures. Lespoints noirs du bruit à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> sont :- <strong>le</strong>s voie ferrées qui traversent la commune en tranchée et unviaduc à proximité immédiate <strong>de</strong> zone d’habitat col<strong>le</strong>ctif(rési<strong>de</strong>nce Pinson, et viaduc).- <strong>le</strong> tronçon commun A4/A86 qui occasionne <strong>de</strong>s niveauxsonores importants sur <strong>le</strong>s zones pavillonnaires qui <strong>le</strong> bor<strong>de</strong>ntmais aussi sur <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Canadiens.- la RN4) qui est une source très importante <strong>de</strong> nuisances.Pollution acci<strong>de</strong>ntel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la MarneLes sources potentiel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> pollution <strong>de</strong> la Marne sontdiversifiées, <strong>le</strong>s seuils <strong>de</strong> toxicité sont nuancés en fonction <strong>de</strong>la nature du polluant. Ces sources <strong>de</strong> pollution proviennent<strong>de</strong>s stations d’épuration, qui en cas <strong>de</strong> mauvaisfonctionnement acci<strong>de</strong>ntel peuvent présenter un dangerrelativement é<strong>le</strong>vé. Sont en cause éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s transportsroutiers et ferroviaires, qui peuvent transporter toutes sortes<strong>de</strong> produits polluants et qui longent ou franchissent la Marneen <strong>de</strong> nombreux points. Les voies navigab<strong>le</strong>s présentent undanger au niveau <strong>de</strong>s ports (engrais à Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fosséset hydrocarbures à Bonneuil) et <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> navigationdiffici<strong>le</strong>.Deux sources <strong>de</strong> pollution peuvent présenter <strong>de</strong>s risques pourla Marne :- Les stations d’épuration <strong>de</strong>s col<strong>le</strong>ctivités (Lagny et Noisy-<strong>le</strong>-Grand), pouvant déverser <strong>de</strong>s matières organiques et produitstoxiques- Les transports routiers, qui à moins <strong>de</strong> 60 km en amont <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> réalisent près <strong>de</strong> 13 traversées <strong>de</strong> la Marne.56% <strong>de</strong>s polluants recensés lors d’acci<strong>de</strong>nts sur <strong>le</strong> bassin <strong>de</strong>la Marne sont <strong>de</strong>s hydrocarbures portant atteinte à laproduction <strong>de</strong> l’eau dans seu<strong>le</strong>ment 5% <strong>de</strong>s cas, 32% <strong>de</strong>spolluants chimiques (par <strong>le</strong>s pestici<strong>de</strong>s agrico<strong>le</strong>s), <strong>le</strong>s 12%restants concernent <strong>le</strong>s matières organiques/matières ensuspension.Une part importante <strong>de</strong> la pollution est <strong>le</strong> fait <strong>de</strong> produitsd’origine agrico<strong>le</strong>, la pollution par <strong>le</strong>s hydrocarbures et <strong>le</strong>sdétergents étant importante sur <strong>le</strong> secteur <strong>de</strong> Meaux. En cequi concerne <strong>le</strong>s émissions potentiel<strong>le</strong>s, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>possè<strong>de</strong> sur son territoire peu d’industries dangereuses (ladirective SEVESO ne concerne pas la commune), quelquesétablissements relèvent du service préfectoral <strong>de</strong>s InstallationsClassées.Les eaux <strong>de</strong> l’autoroute se déversent dans la Marne. Dans <strong>le</strong>réaménagement prévu, l’Etat <strong>de</strong>vrait mettra en place <strong>de</strong>saménagements <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s eaux usées. La circulation<strong>de</strong> véhicu<strong>le</strong>s transportant <strong>de</strong>s matières dangereuses estinterdite sur <strong>le</strong>s voies bordant la Marne.SODEX INGENIERIE – Février 2007 115


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PARTIE 4: LES DISPOSITIONS DU PROJET1. Exposé <strong>de</strong>s choix retenus dans <strong>le</strong> Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong> (PADD)1.1. La place <strong>de</strong> la concertationCel<strong>le</strong>-ci a été au cœur <strong>de</strong> l'élaboration du projet <strong>de</strong> PLU. Toutes <strong>le</strong>s étapes d'avancement ont été concertées sous la forme <strong>de</strong>réunions plénières sur <strong>de</strong>s thématiques transversa<strong>le</strong>s, <strong>de</strong> réunions par quartier sur tous <strong>le</strong>s documents composant <strong>le</strong> Projet <strong>de</strong>PLU : diagnostic, orientations généra<strong>le</strong>s du PADD, orientations d'aménagement, règ<strong>le</strong>ment et documents graphiques <strong>de</strong> zonages.Ces réunions ont fait l'objet <strong>de</strong> comptes-rendus exhaustifs qui ont été disponib<strong>le</strong>s, tout <strong>le</strong> long <strong>de</strong> l'élaboration, en Mairie ou sur <strong>le</strong>site Internet <strong>de</strong> la commune. Par ail<strong>le</strong>urs une Commission extra municipa<strong>le</strong> composée d’élus <strong>de</strong> la majorité municipa<strong>le</strong>, d’élus <strong>de</strong>l’opposition, <strong>de</strong> représentants associatifs et <strong>de</strong> Joinvillais apportant une expertise particulière a été <strong>le</strong> lieu <strong>de</strong> synthèse et <strong>de</strong> débat.Le PADD a été débattu en Conseil Municipal <strong>le</strong> 22 juin 2005.1.2. Porté juridique du PADD et <strong>de</strong>s orientations d’aménagementLe PADD a pour fonction <strong>de</strong> présenter <strong>le</strong> projet communal pour la décennie à venir et au-<strong>de</strong>là. Il est la « clé <strong>de</strong> voûte » du PLU etest composé d’orientations généra<strong>le</strong>s qui doivent respecter <strong>le</strong>s objectifs d’équilibre, <strong>de</strong> diversité <strong>de</strong>s fonctions urbaines et <strong>de</strong> mixitésocia<strong>le</strong>, et <strong>de</strong> respect <strong>de</strong> l’environnement définis aux artic<strong>le</strong>s L. 110 et L. 121-1 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme.Il <strong>de</strong>meure général et concerne l’ensemb<strong>le</strong> du territoire. Il sert <strong>de</strong> gui<strong>de</strong> à l’élaboration du règ<strong>le</strong>ment et doit intégrer l’évolution futuredu territoire. En effet, c’est <strong>le</strong> PADD qui fera référence dans <strong>le</strong> choix <strong>de</strong>s procédures d’adaptation du PLU dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>procédures prévues <strong>de</strong> modification ou révision. Le PADD document général est accompagné d’un document qui lui estindépendant lorsqu’il s’agit <strong>de</strong> préciser <strong>de</strong>s dispositions concernant <strong>de</strong>s orientations spécifiques ou particulières à <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong>squartiers. Ce sont <strong>le</strong>s orientations d’aménagement. El<strong>le</strong>s font l’objet d’un document spécifique et distinct. Sur <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, <strong>le</strong>sorientations d’aménagement concernent <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et <strong>le</strong>s liaisons douces. À la différence <strong>de</strong>s orientations généra<strong>le</strong>s duPADD, <strong>le</strong>s orientations d’aménagement sont opposab<strong>le</strong>s. La notion d’opposabilité s’applique en fonction du niveau <strong>de</strong> définition <strong>de</strong>ces orientations d’aménagement, et si <strong>le</strong> PADD n’est pas directement opposab<strong>le</strong>, une obligation <strong>de</strong> cohérence entre celui-ci, <strong>le</strong>règ<strong>le</strong>ment et <strong>le</strong>s orientations d’aménagement est bien <strong>de</strong> mise. C’est la notion <strong>de</strong> compatibilité <strong>de</strong>s documents entre eux.SODEX INGENIERIE – Février 2007 116


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>1.3. Préambu<strong>le</strong>La loi du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et Renouvel<strong>le</strong>ment Urbain (SRU), complétée par la loi Urbanisme et Habitat du 2juil<strong>le</strong>t 2003, place <strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong> au cœur <strong>de</strong> la démarche <strong>de</strong> la planification.L’artic<strong>le</strong> R. 123-3 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme définit <strong>le</strong> contenu du Plan d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> respect<strong>de</strong>s objectifs et <strong>de</strong>s principes énoncés aux artic<strong>le</strong>s L. 110 et 121.-1 et éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s orientations d’urbanisme et d’aménagementretenues par la commune, notamment en vue <strong>de</strong> favoriser <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment urbain et <strong>de</strong> préserver la qualité architectura<strong>le</strong> etl’environnement.La rédaction du Plan Local d’Urbanisme (PLU) est un enjeu majeur et comp<strong>le</strong>xe qui consiste à traduire une vision future <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>,souhaitée par <strong>le</strong> Conseil municipal et ses habitants, dans <strong>le</strong>s documents et <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s qui s’imposeront dans <strong>le</strong>s années à venir. LePADD a été élaboré sur la base d’un diagnostic territorial dont <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s tendances sont rappelées en introduction.Trois idées fortes se dégagent :- Une concertation approfondie. L’urbanisme se doit d’être participatif. La consultation la plus large possib<strong>le</strong> <strong>de</strong> la population a étéet continuera d’être recherchée. Les ateliers <strong>de</strong> quartier sont <strong>de</strong>s lieux privilégiés <strong>de</strong> la réf<strong>le</strong>xion sur <strong>le</strong> PLU et, au-<strong>de</strong>là, <strong>de</strong> sa miseen œuvre.- La simplicité du document d’urbanisme. Chaque Joinvillais doit pouvoir accé<strong>de</strong>r <strong>de</strong> façon claire et directement utilisab<strong>le</strong> aux règ<strong>le</strong>squi régissent son cadre <strong>de</strong> vie.- La cohérence du projet communal. La volonté <strong>de</strong> voir <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> <strong>Pont</strong> construire un projet autour d’une i<strong>de</strong>ntité forte qui répon<strong>de</strong>aux tendances majeures d’évolution <strong>de</strong> l’est parisien : revalorisation <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne, développement <strong>de</strong>s déplacementsdans un cadre maîtrisé, mixité habitat/activités avec un effort accru pour l’emploi.SODEX INGENIERIE – Février 2007 117


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>1.4. Introduction : <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, un territoire aux i<strong>de</strong>ntités multip<strong>le</strong>s ou <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> préservation forts côtoient <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong>développement structurantsAvec une superficie <strong>de</strong> 230 hectares, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> est une <strong>de</strong>s plus petites communes du département du Val-<strong>de</strong>-Marne. El<strong>le</strong>comptait 17 117 habitants en 1999. La commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> constitue une <strong>de</strong>s portes <strong>de</strong> la proche couronne parisienne.De part et d’autre <strong>de</strong> la Marne, entre <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong> Vincennes et celui <strong>de</strong> Champigny, à proximité immédiate <strong>de</strong> la capita<strong>le</strong> par <strong>le</strong>Bois <strong>de</strong> Vincennes, el<strong>le</strong> bénéficie d’une situation géographique exceptionnel<strong>le</strong>.Son histoire est profondément liée au f<strong>le</strong>uve, au cinéma et au sport. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est empreinte <strong>de</strong> lieux remarquab<strong>le</strong>s qui constituent<strong>de</strong>s patrimoines emblématiques marquant l’imaginaire populaire. Les activités nautiques restent d’ail<strong>le</strong>urs dynamiques avec unereprésentation sportive très importante (clubs d’aviron), <strong>le</strong> tourisme lié à ses célèbres guinguettes et aux bords <strong>de</strong> Marne estcertain, l’activité cinématographique perdure. Le milieu culturel est par ail<strong>le</strong>urs fortement représenté avec l’existence <strong>de</strong>nombreuses associations.Son niveau d’équipement et d’infrastructure est un atout indéniab<strong>le</strong>. Desservie par <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> transport performants (RER,bus) et <strong>de</strong> nombreuses liaisons routières, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est au carrefour d’axes <strong>de</strong> communication structurants.Son tissu urbain mê<strong>le</strong> pavillons traditionnels, souvent <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité architectura<strong>le</strong>, et près <strong>de</strong> 30% <strong>de</strong> logements sociaux. Àl’Est l’occupation rési<strong>de</strong>ntiel<strong>le</strong>, habitation basse avec jardin, est dominante, alors que la partie Ouest qui correspond au coteau estmarquée par une urbanisation récente plus hétérogène. Le charme <strong>de</strong> ses quartiers et la diversité <strong>de</strong> sa population, font <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>une vil<strong>le</strong> où la qualité <strong>de</strong> vie est reconnue.En terme <strong>de</strong> développement économique, si certaines activités liées au cinéma comme <strong>le</strong> tournage <strong>de</strong>s grands films issus <strong>de</strong>sstudios Pathé ont connu <strong>le</strong>ur déclin, l’environnement est resté très propice pour <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> du son et <strong>de</strong> l’image. Des entreprises <strong>de</strong>haut niveau technologique ont su développer la post-production <strong>de</strong>s films et ont donné un nouvel élan aux activités audiovisuel<strong>le</strong>s.<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> conserve <strong>de</strong>s industries <strong>de</strong> pointe dans <strong>le</strong> secteur <strong>de</strong> la lunetterie <strong>de</strong> luxe et du traitement <strong>de</strong>s eaux. Son tissu soli<strong>de</strong> etsain <strong>de</strong> PME/PMI lui procure un réel dynamisme.Pour répondre aux évolutions actuel<strong>le</strong>s et aux besoins nouveaux en terme d’environnement, <strong>de</strong> développement économique, ou <strong>de</strong>services, <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a intégré <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s structures intercommuna<strong>le</strong>s comme l’ACTEP et développe un projet <strong>de</strong> communautéd’agglomération avec Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés.SODEX INGENIERIE – Février 2007 118


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Ce constat relativement positif ne doit pas masquer que <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> continue <strong>de</strong> souffrir aujourd'hui <strong>de</strong> sérieuses faib<strong>le</strong>sses,notamment liées à <strong>de</strong> nombreuses pressions liées au développement général <strong>de</strong> l’agglomération parisienne.Une vil<strong>le</strong> morcelée et <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités multip<strong>le</strong>sIl y a tout d’abord la Marne souvent dénoncée comme une barrière naturel<strong>le</strong> entre l’est et l’ouest <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> la rendant « bipolaire ».Il y a ensuite la convergence d’importantes infrastructures <strong>de</strong> transport qui se sont inscrites plutôt en rupture avec <strong>le</strong>urenvironnement découpant la vil<strong>le</strong> : <strong>le</strong> viaduc A4/A86, la ligne A du RER qui enclave <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Canadiens, la RN4 (avenueGallieni) qui sépare Palissy <strong>de</strong> Polangis, la RN 186 (rue <strong>de</strong> Paris) qui traverse <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et <strong>le</strong> quartier Lec<strong>le</strong>rc, <strong>le</strong>Bou<strong>le</strong>vard Barbusse et <strong>le</strong> Bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe qui cisail<strong>le</strong> <strong>le</strong> quartier Europe, l’iso<strong>le</strong>ment du quartier <strong>de</strong>s Bagau<strong>de</strong>s…Cette situation, cumulée à l’augmentation <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong>s déplacements, fait que la forme urbaine généra<strong>le</strong> est perçue <strong>de</strong> plusen plus par <strong>le</strong>s Joinvillais comme un territoire fragmenté. Les habitants, face aux nuisances générées par ces axes <strong>de</strong>déplacements, ont tendance à effectuer un repli i<strong>de</strong>ntitaire au sein <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs quartiers qui représentent <strong>de</strong>s îlots à préserver.Des territoires qui s’essouff<strong>le</strong>ntLe secteur <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> fait l’objet d’une attention particulière. Cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, il est un espace <strong>de</strong> centralité essentiel : à lasortie du RER, à proximité <strong>de</strong> la Marne et du Bois, centre administratif et commercial. Pourtant il s’essouff<strong>le</strong>. Un bâti souventdégradé et hétérogène, un foncier sous valorisé, un appareil commercial qui perd <strong>de</strong> son dynamisme et <strong>le</strong>s nuisances <strong>de</strong> la RN 186qui <strong>le</strong> traversent en sont <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s causes.L’avenue Gallieni fait face à la fois au transit <strong>de</strong>s automobilistes vers Paris et <strong>de</strong>s transports col<strong>le</strong>ctifs qui aboutissent au pô<strong>le</strong> RER.Le bouchon autoroutier <strong>de</strong> l’A4/A86 provoque un report <strong>de</strong> transit critique. Cette avenue perd peu à peu son caractère <strong>de</strong> bou<strong>le</strong>vardurbain au profit d’une pénétrante à gran<strong>de</strong> circulation.Une économie menacéeSur <strong>le</strong> plan économique, <strong>le</strong>s entreprises subissent la pression foncière <strong>de</strong> la proche couronne. De nombreux emplois ont disparu.Une certaine « rési<strong>de</strong>ntialisation » du foncier et du foncier bâti du fait <strong>de</strong> la proximité du pô<strong>le</strong> RER est engagée. Les locaux pour <strong>le</strong>sentreprises diminuent et paradoxa<strong>le</strong>ment la situation du logement reste diffici<strong>le</strong> comme l’atteste l’importance <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s quiSODEX INGENIERIE – Février 2007 119


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>sont faites à la col<strong>le</strong>ctivité. L’emploi en mutation vers <strong>le</strong>s services et <strong>le</strong> secteur tertiaire ne trouve pas sa place. Des attentess’expriment éga<strong>le</strong>ment en terme <strong>de</strong> niveau d’équipements et <strong>de</strong> requalification <strong>de</strong>s sites.L’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> ces aspects constitue autant d’enjeux qui doivent trouver <strong>de</strong>s réponses dans <strong>le</strong> cadre d’un projet durab<strong>le</strong> et dont <strong>le</strong>sconditions <strong>de</strong> mise en place <strong>de</strong>vront être partagées.1.5. Les orientations généra<strong>le</strong>sLe projet d’aménagement définit <strong>le</strong>s orientations généra<strong>le</strong>s d’aménagements et d’urbanisation pour <strong>le</strong>s quinze prochaines années.Certaines <strong>de</strong> ces orientations ont <strong>de</strong>s conséquences rég<strong>le</strong>mentaires directes car immédiatement liées au droit <strong>de</strong>s sols, d’autres,plus généra<strong>le</strong>s, ne trouvent pas nécessairement <strong>de</strong> traduction dans <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment.Orientation n°1 : Retrouver une i<strong>de</strong>ntité autour <strong>de</strong> la Marne comme lieu <strong>de</strong> rencontre <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s JoinvillaisLes enjeux du diagnosticEn réponse au morcel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s quartiers, Il s’agit d’affirmer une i<strong>de</strong>ntité joinvillaise autour <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne. La popularité<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a toujours été étroitement liée au f<strong>le</strong>uve. Patrimoine essentiel <strong>de</strong> la commune, la Marne est un espace <strong>de</strong> vie : activitésnautiques, touristiques et culturel<strong>le</strong>s, marchan<strong>de</strong>s. C’est aussi un milieu écologique central ou la recherche <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eaudoit permettre un développement satisfaisant <strong>de</strong> la faune et <strong>de</strong> la flore.Les nombreux évènements sur <strong>le</strong>s berges (fête <strong>de</strong> l’Oh, fête <strong>de</strong>s guinguettes, etc.), la présence <strong>de</strong> guinguettes qui ont fait larenommée <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, la fermeture permanente du quai Gabriel Péri à la circulation et cel<strong>le</strong> hebdomadaire du quai <strong>de</strong> Polangismontrent une attente forte. Les nouvel<strong>le</strong>s ambitions pour la mise en va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong> la Marne <strong>de</strong>vront, par ail<strong>le</strong>urs, être cohérentes avec<strong>le</strong>s objectifs <strong>de</strong>s divers partenaires <strong>de</strong> la commune comme <strong>le</strong> Comité Départemental du Tourisme. El<strong>le</strong>s s’articu<strong>le</strong>nt autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxgrands axes.Les orientations déclinéesA. Renforcer l’usage ludique et récréatif <strong>de</strong> la MarneSODEX INGENIERIE – Février 2007 120


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Conserver aux guinguettes <strong>le</strong>ur caractère touristique. Il s’agit notamment <strong>de</strong> la « zone <strong>de</strong>s guinguettes », quai <strong>de</strong>Polangis, regroupant trois établissements majeurs (Chez Gégène, Le Petit Robinson et <strong>le</strong> Bowling) et cel<strong>le</strong>s situées quaiGabriel Péri (La Goulue, La Mascotte).- Promouvoir la promena<strong>de</strong> sur <strong>le</strong>s bords <strong>de</strong> Marne.- Pérenniser <strong>le</strong>s activités sportives liées au f<strong>le</strong>uve et notamment la pratique <strong>de</strong> l’aviron et du canoë kayak.- Continuer à mener une politique culturel<strong>le</strong> forte autour du f<strong>le</strong>uve en favorisant <strong>le</strong>s animations et <strong>le</strong>s activités temporaireset festives.- Dynamiser <strong>le</strong> port <strong>de</strong> plaisance notamment dans son interaction avec <strong>le</strong>s guinguettes situées à proximité.- Lutter contre l’installation <strong>de</strong> bateaux logement.B. Améliorer son accessibilité aux mo<strong>de</strong>s doux et ses liens avec <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Vincennes et <strong>le</strong> Parc du Tremblay- Développer une politique <strong>de</strong> déplacements « doux » sur <strong>le</strong>s bords <strong>de</strong> Marne (quai <strong>de</strong> la Marne, quai <strong>de</strong> Polangis, quaiGabriel Péri, quai du Barrage, quai Pierre Brosso<strong>le</strong>tte, avenue Pierre Mendès France), dans <strong>le</strong> cadre d’une conventionavec <strong>le</strong> gestionnaire foncier, qui permettent aux piétons, cyclistes, rol<strong>le</strong>rs, <strong>de</strong> profiter p<strong>le</strong>inement <strong>de</strong>s berges. Rechercherla continuité <strong>de</strong>s circulations douces tout <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne.- Créer <strong>de</strong>s itinéraires pour <strong>le</strong>s circulations douces et la promena<strong>de</strong> entre la Marne, <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Vincennes et <strong>le</strong> Parc duTremblay.- Promouvoir la création <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s traversées du f<strong>le</strong>uve (passerel<strong>le</strong>s et passeur <strong>de</strong> rives).- Rendre accessib<strong>le</strong> l’î<strong>le</strong> Fanac aux personnes à mobilité réduite.Traduction rég<strong>le</strong>mentaireLa principa<strong>le</strong> disposition figure aux orientations d'aménagement pour <strong>le</strong>s liaisons douces : un plan fait figurer la position du tracé sur<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>de</strong>s axes support cyc<strong>le</strong>s / piétons spécifiques.Cette orientation se traduit éga<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment par la mise en place <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s communes au sein d’une zone unique <strong>de</strong>stissus pavillonnaires qui bor<strong>de</strong>nt la Marne (zone UE). Ces règ<strong>le</strong>s visent clairement la protection du tissu traditionnel : habitatindividuel avec jardin. L’intérêt récréatif <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne a été cristallisé autour d’une zone dédiée aux guinguettes du quai <strong>de</strong>Polangis ou seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s activités <strong>de</strong> loisir sont permises.SODEX INGENIERIE – Février 2007 121


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Orientation n°2 : Maîtriser <strong>le</strong>s déplacements: qualité, partage et sécuritéLes enjeux du diagnostic<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est un nœud <strong>de</strong> communication : porte d’entrée et <strong>de</strong> sortie privilégiée vers l’est parisien et vers Paris. Les déplacements ysont donc nombreux et <strong>le</strong>s nuisances certaines : congestion, dégradation <strong>de</strong>s espaces publics, stationnement saturé, accessibilitéréduite pour <strong>le</strong>s personnes à mobilité réduite, coupures dans <strong>le</strong>s quartiers, insécurité. Les Joinvillais ont exprimé <strong>de</strong>s attentes fortesdans ces domaines.A l’occasion <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> création ou <strong>de</strong> requalification d’espaces publics, <strong>le</strong>s principes édictés ci-<strong>de</strong>ssous<strong>de</strong>vront, dans la mesure du possib<strong>le</strong>, être respectés.Les orientations déclinéesA. Améliorer et renforcer <strong>le</strong>s liaisons physiques entre <strong>le</strong>s quartiers- Créer ou améliorer, dans <strong>le</strong> cadre d’éventuel<strong>le</strong>s requalifications <strong>de</strong>s axes centraux <strong>de</strong> la commune (RN4 ; RN186, etc.)ou du réaménagement <strong>de</strong> certains secteurs, <strong>le</strong>s liaisons entre <strong>le</strong>s quartiers <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> dans un soucis d’accessibilité, <strong>de</strong>sécurité et <strong>de</strong> confort. Il s’agit notamment <strong>de</strong>s liaisons entre <strong>le</strong> Bas <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et <strong>le</strong> Haut <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, entre <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>sCanadiens et <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, entre Polangis et Palissy, la traversée du bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc.B. Promouvoir <strong>le</strong>s mo<strong>de</strong>s doux- Les mo<strong>de</strong>s doux (marche, vélo, rol<strong>le</strong>rs) permettent <strong>de</strong>s déplacements sans nuisance (pas <strong>de</strong> pollution, pas <strong>de</strong> nuisancessonores). L’ambition est <strong>de</strong> mettre en place un réseau structuré et continu permettant d’une part <strong>le</strong>s pratiquesquotidiennes (trajets vers <strong>le</strong>s équipements publics comme <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s, vers <strong>le</strong>s commerces, vers <strong>le</strong>s pô<strong>le</strong>s <strong>de</strong> transportsen commun), <strong>le</strong>s déplacements domici<strong>le</strong>/travail et <strong>le</strong>s loisirs.- Il <strong>de</strong>vra être connecté aux réseaux déjà mis en place par <strong>le</strong>s communes voisines en cohérence avec <strong>le</strong> SchémaDépartemental et Régional.- Il <strong>de</strong>vra aussi s’accompagner d’une offre en stationnement (voitures et cyc<strong>le</strong>s) permettant son accessibilité.C. Améliorer la sécurité pour une utilisation partagée et convivia<strong>le</strong>SODEX INGENIERIE – Février 2007 122


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Si c’est l’incivilité qui conduit principa<strong>le</strong>ment à créer l’insécurité routière, <strong>de</strong>s aménagements judicieux <strong>de</strong> l’espace publicpeuvent réduire <strong>le</strong>s risques. Il s’agit donc <strong>de</strong> favoriser <strong>le</strong>s actions qui participent au confort et à la sécurité <strong>de</strong>s différentsmo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacement.D. Renforcer <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> la gare RER pour une amélioration du service rendu aux usagers et pour la requalification du pô<strong>le</strong>d’échange- Promouvoir une amélioration <strong>de</strong>s interconnexions RER/Bus : diversification <strong>de</strong>s trajets.- Améliorer <strong>le</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s abords <strong>de</strong> la gare en terme <strong>de</strong> sécurité (avenue Jean Jaurès) et <strong>de</strong> partage <strong>de</strong> la voiriepour tous <strong>le</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport.E. Régu<strong>le</strong>r l’offre <strong>de</strong> stationnementLa politique <strong>de</strong> stationnement est un <strong>de</strong>s <strong>le</strong>viers <strong>le</strong>s plus importants pour maîtriser <strong>le</strong>s flux <strong>de</strong> circulation. Les Joinvillaissouffrent d’une part d’un manque <strong>de</strong> stationnement sur la voirie publique comme dans <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong> la Marne et d’autre partd’une désorganisation du stationnement comme dans la rue Beaubourg ou <strong>le</strong> Bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe.- Au plus près <strong>de</strong>s pô<strong>le</strong>s <strong>de</strong> transports en commun comme la gare RER, réduire sensib<strong>le</strong>ment mais <strong>de</strong> manière acceptab<strong>le</strong><strong>le</strong>s obligations <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> places <strong>de</strong> stationnement <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> bureaux/activités/services.- Expérimenter <strong>le</strong> stationnement rési<strong>de</strong>ntiel pour permettre aux Joinvillais <strong>de</strong> se stationner prés <strong>de</strong> chez eux et d’utiliser <strong>le</strong>stransports en commun.- Permettre <strong>le</strong> stationnement <strong>de</strong> courte durée sur <strong>le</strong>s axes commerciaux et administratifs <strong>de</strong> la commune et adapter <strong>de</strong>manière raisonnée l’offre proposée.- Lutter contre <strong>le</strong>s voitures « ventouses » et <strong>le</strong> stationnement illégal.- Organiser <strong>le</strong>s livraisons pour permettre aux commerces <strong>de</strong> fonctionner norma<strong>le</strong>ment et d’éviter une congestion <strong>de</strong> lavoirie.- Conserver <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s contraignantes en terme <strong>de</strong> création <strong>de</strong> places <strong>de</strong> voitures pour <strong>le</strong>s constructions privées et éviter<strong>le</strong> changement d’affectation <strong>de</strong>s garages existants.- Améliorer <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong> stationnement dans certaines rues.F. Intégrer <strong>le</strong>s personnes à mobilité réduite dans la vil<strong>le</strong>SODEX INGENIERIE – Février 2007 123


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La vil<strong>le</strong> doit être accessib<strong>le</strong> à tous. Les personnes à mobilité réduite ou en perte d’autonomie revendiquent, à juste titre, <strong>le</strong>droit <strong>de</strong> se déplacer dans la cité.- Veil<strong>le</strong>r aux respects systématiques <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s d’accessibilité dans <strong>le</strong>s programmes <strong>de</strong> logements neufs, dans <strong>le</strong>scommerces et <strong>le</strong>s bâtiments publics nouvel<strong>le</strong>ment créés.- Adapter, dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> projet <strong>de</strong> réhabilitation, <strong>le</strong>s services et bâtiments publics existants à la circulation <strong>de</strong>spersonnes à mobilité réduite.- Promouvoir l’accessibilité <strong>de</strong>s transports en commun.- Privilégier un aménagement <strong>de</strong> la voirie (nouvel<strong>le</strong> ou existante) facilitant l’usage <strong>de</strong>s personnes à mobilité réduite.G. Agir sur <strong>le</strong>s déplacements à l’échel<strong>le</strong> intercommuna<strong>le</strong> et régiona<strong>le</strong>La question fondamenta<strong>le</strong> <strong>de</strong>s déplacements ne peut faire l’économie d’une réf<strong>le</strong>xion intercommuna<strong>le</strong> voire régiona<strong>le</strong>. Ils’agit notamment <strong>de</strong> projets qui traversent <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et dont la maîtrise directe échappe à la commune.- Promouvoir la réalisation <strong>de</strong> la solution sous fluvia<strong>le</strong> au bouchon autoroutier A4/A86. Privilégier la réduction <strong>de</strong>snuisances, <strong>le</strong> respect <strong>de</strong>s paysages, et la qualité <strong>de</strong> l’environnement.- Promouvoir <strong>le</strong> passage du Trans-Val-<strong>de</strong>-Marne sur la rue Char<strong>le</strong>s Floquet, dans la limite <strong>de</strong> l’emprise existante, sans sitepropre et sans bus articulé.- Favoriser la navigation fluvia<strong>le</strong> sur la Marne pour <strong>le</strong>s déplacements <strong>de</strong>s actifs dans <strong>le</strong>ur trajet domici<strong>le</strong>/travail.Traduction rég<strong>le</strong>mentaireLa promotion <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s doux a déjà été évoquée et fait l'objet d'une orientation d'aménagement.Le renforcement du pô<strong>le</strong> RER est traduit par un règ<strong>le</strong>ment UNa qui prend en compte <strong>le</strong>s besoins particuliers d'un tel équipement.Celui-ci vient épau<strong>le</strong>r <strong>le</strong> comité <strong>de</strong> pô<strong>le</strong> RER qui prévoit <strong>de</strong>s actions d'aménagement précises évoquées dans la partie diagnostic.La régulation <strong>de</strong> l'offre en stationnement est prévue par la commune sur <strong>le</strong> domaine public. Dans <strong>le</strong> domaine privé la règ<strong>le</strong> 12précise <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> stationnements à prévoir en fonction <strong>de</strong>s occupations autorisées.Les orientations sur la maîtrise <strong>de</strong>s déplacements auront aussi <strong>de</strong>s applications concrètes dans <strong>le</strong>s projets tels que celui <strong>de</strong>l’A4/A86 ou <strong>le</strong> passage <strong>de</strong> l’Est-TVM sur la rue Char<strong>le</strong>s Floquet.SODEX INGENIERIE – Février 2007 124


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Orientation n°3 : Préserver et améliorer la qualité <strong>de</strong> notre environnementLes enjeux du diagnosticIl est important <strong>de</strong> mener un certain nombre d’actions allant vers une meil<strong>le</strong>ure prise en compte <strong>de</strong> l’environnement. La puissancepublique a p<strong>le</strong>inement sa responsabilité dans <strong>le</strong>s mesures visant l’assainissement, la rationalisation <strong>de</strong> la consommation d’énergie,la prévention <strong>de</strong>s risques majeurs, la réduction <strong>de</strong>s pollutions. C’est aussi <strong>de</strong> la responsabilité <strong>de</strong> chaque Joinvillais.Les orientations déclinéesA. Améliorer <strong>le</strong> réseau d’assainissement et la qualité <strong>de</strong> l’eau- Continuer à équiper la commune <strong>de</strong> réseaux d’assainissement séparatifs.- Promouvoir <strong>le</strong> recours à <strong>de</strong>s systèmes alternatifs comme <strong>le</strong>s techniques <strong>de</strong> rétention et d'infiltration <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong>ruissel<strong>le</strong>ment.- Promouvoir, notamment dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> la coopération intercommuna<strong>le</strong>, la qualité <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> la Marne.B. Lutter contre <strong>le</strong>s pollutions sonores et atmosphériques- Exiger <strong>de</strong>s gestionnaires <strong>de</strong>s équipements ferroviaires, routiers et autoroutiers qu’ils mettent en place <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong>réduction <strong>de</strong>s nuisances sonores pour satisfaire aux lois et règ<strong>le</strong>ments en vigueur.- Veil<strong>le</strong>r au strict respect <strong>de</strong> la servitu<strong>de</strong> touchant <strong>le</strong>s secteurs affectés par <strong>le</strong> bruit.- Inciter <strong>le</strong>s propriétaires privés comme <strong>le</strong>s propriétaires publics à prendre <strong>de</strong>s dispositions visant à renforcer l’isolationphonique <strong>de</strong>s bâtiments.- Interdire, dans <strong>le</strong>s zones à dominante d’habitat, <strong>le</strong>s activités industriel<strong>le</strong>s, commercia<strong>le</strong>s ou artisana<strong>le</strong>s polluantes oubruyantes.- Mener une politique <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la vitesse du trafic automobi<strong>le</strong>.C. Développer l’utilisation <strong>de</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s et rationaliser la consommation d’énergie- Inciter <strong>le</strong>s propriétaires privés et publics à utiliser <strong>le</strong>s sources d’énergie renouvelab<strong>le</strong> (panneaux solaires, pompes àcha<strong>le</strong>ur, géothermie, etc.).SODEX INGENIERIE – Février 2007 125


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Rechercher dans <strong>le</strong>s opérations d’aménagement publics ou privés, dans <strong>le</strong> respect <strong>de</strong>s contraintes techniques etfinancières, <strong>le</strong>s principes <strong>de</strong> la construction en haute qualité environnementa<strong>le</strong> qui vise principa<strong>le</strong>ment à faire <strong>de</strong>séconomies d’énergie et à réduire <strong>le</strong>s impacts environnementaux du bâti.- Continuer à privilégier <strong>le</strong> tri sé<strong>le</strong>ctif volontaire <strong>de</strong>s déchets urbains.- Promouvoir la création, dans <strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s existants ou futurs, la création d’espaces <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s containers <strong>de</strong> trisé<strong>le</strong>ctif.D. Mieux prendre en compte <strong>le</strong>s risques- Promouvoir l’information préventive sur <strong>le</strong>s risques majeurs.- Veil<strong>le</strong>r rigoureusement à la cohérence entre <strong>le</strong>s dispositions rég<strong>le</strong>mentaires prévues par <strong>le</strong> Plan <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>sRisques Inondation applicab<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> territoire communal et cel<strong>le</strong>s du PLU.- Veil<strong>le</strong>r au respect <strong>de</strong>s prescriptions <strong>de</strong> l’inspection Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carrières dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> l’application du droit <strong>de</strong>s sols.- Préserver <strong>le</strong>s Joinvillais d’éventuels risques sanitaires liés aux antennes relais.Traduction rég<strong>le</strong>mentaireLe règ<strong>le</strong>ment précise dans chaque zone <strong>le</strong>s dispositifs techniques <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment ou <strong>de</strong> régulation à prévoir ou <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r lors <strong>de</strong>l'instruction <strong>de</strong>s permis <strong>de</strong> construire, <strong>le</strong>s mesures concernant <strong>le</strong>s nuisances vis à vis du bruit font l'objet d'un plan <strong>de</strong> servitu<strong>de</strong> quis’applique aux constructeurs.Concernant la prévention <strong>de</strong>s nuisances liées à certaines activités économiques, <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment a décliné au travers <strong>de</strong>s artic<strong>le</strong>s 1 et2 <strong>le</strong>s zones où l'activité économique était autorisée, restreinte ou interdite. Des règ<strong>le</strong>s sont prévues sur <strong>le</strong>s installions classées ou<strong>le</strong>s activités sources <strong>de</strong> nuisances afin <strong>de</strong> contrô<strong>le</strong>r la qualité <strong>de</strong> l'environnement.Le PLU prévoit la mise en place d’espaces boisés classés, d’espaces paysagers à protéger (notamment <strong>le</strong>s bords du canal <strong>de</strong>Polangis), d’une zone Naturel<strong>le</strong> sur l’î<strong>le</strong> Fanac.SODEX INGENIERIE – Février 2007 126


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Orientation n°4 : Mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong> patrimoine JoinvillaisLes enjeux du diagnosticC’est sous <strong>le</strong> second empire que <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> gagne ses <strong>le</strong>ttres <strong>de</strong> nob<strong>le</strong>sse et connaît un succès croissant. La construction <strong>de</strong> lapremière ligne <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer « Bastil<strong>le</strong>-la-Varenne » en 1859 donne une impulsion importante. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>de</strong>vient rapi<strong>de</strong>ment unlieu <strong>de</strong> villégiature pour <strong>le</strong>s parisiens qui recherchent <strong>le</strong> calme <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> marne (<strong>le</strong>s premières constructions se sont effectuéesdans l’I<strong>le</strong> Fanac et sur la rive droite) et pratiquent <strong>le</strong> canotage (mo<strong>de</strong> venue d’Ang<strong>le</strong>terre). Guinguettes, passeurs, loueurs etconstructeurs <strong>de</strong> canots s'instal<strong>le</strong>nt un peu partout. La guerre <strong>de</strong> 1870 interrompt cette liesse populaire, mais la fête reprend <strong>de</strong> plusbel<strong>le</strong> jusqu'en 1914. Cette histoire a laissé dans <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>de</strong>s bâtiments dont l’architecture est remarquab<strong>le</strong> et qu’il faut protéger.Certains sites et paysages doivent être préservés soit pour <strong>le</strong>urs potentialités écologiques, <strong>le</strong>ur histoire ou <strong>le</strong>urs qualitésesthétiques. D’une manière généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s interventions sur <strong>le</strong> bâti (cou<strong>le</strong>urs, formes, matériaux) doivent être accompagnées dansun souci <strong>de</strong> cohérence avec <strong>le</strong> tissu urbain existant.Les orientations déclinéesA. Préserver <strong>le</strong>s i<strong>de</strong>ntités architectura<strong>le</strong>s et urbaines- Maintenir, dans <strong>le</strong>s quartiers à dominante pavillonnaire, l’équilibre existant entre habitat col<strong>le</strong>ctif et habitat individuel enmaîtrisant la <strong>de</strong>nsité et en privilégiant la forme urbaine traditionnel<strong>le</strong>.- Encourager la qualité architectura<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s projets privés et publics.- Maintenir <strong>le</strong>s éléments caractéristiques <strong>de</strong>s rues (implantation <strong>de</strong>s constructions, arbres d’alignement, hauteur etcomposition <strong>de</strong>s clôtures…).- Définir <strong>de</strong> nouveaux périmètres <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s monuments historiques.- Promouvoir une intégration harmonieuse dans <strong>le</strong> paysage urbain existant <strong>de</strong>s futurs aménagements.B. Mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s sites et <strong>le</strong>s paysages- Protéger la vallée <strong>de</strong> la Marne et mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s points <strong>de</strong> vue remarquab<strong>le</strong>s.- Préserver <strong>le</strong> caractère naturel du canal <strong>de</strong> Polangis.SODEX INGENIERIE – Février 2007 127


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Protéger certains alignements d’arbres comme celui <strong>de</strong> la rue J.F. Kennedy ou certains arbres isolés i<strong>de</strong>ntifiés commeremarquab<strong>le</strong>s.- Chercher la réduction <strong>de</strong>s impacts sur <strong>le</strong> paysage <strong>de</strong>s antennes <strong>de</strong> téléphonie mobi<strong>le</strong>.- Lutter contre <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>s abandonnées et <strong>le</strong>s dépôts en tous genres (notamment <strong>le</strong>s dépôts <strong>de</strong> voitures).- Inciter <strong>le</strong>s gestionnaires <strong>de</strong>s réseaux é<strong>le</strong>ctriques et téléphoniques à enfouir <strong>le</strong>urs lignes.C. Renforcer <strong>le</strong>s espaces verts- Protéger <strong>le</strong>s espaces verts existants remarquab<strong>le</strong>s comme l’î<strong>le</strong> Fanac et <strong>le</strong> Parc du Parangon. Permettre à <strong>de</strong>séquipements publics existants et futurs <strong>de</strong> s’y développer en respectant <strong>le</strong> site.- Augmenter la surface d’espaces verts publics prioritairement dans <strong>le</strong>s nouveaux aménagements et, si possib<strong>le</strong>, dans <strong>le</strong>squartiers qui sont en déficit <strong>de</strong> jardins.- Augmenter ou conserver la part d’espaces verts privatifs et garantir l’utilisation <strong>de</strong> la p<strong>le</strong>ine terre.D. Préserver <strong>le</strong> patrimoine bâti remarquab<strong>le</strong>- Protéger <strong>le</strong>s ensemb<strong>le</strong>s architecturaux remarquab<strong>le</strong>s qui participent à la qualité <strong>de</strong> l’environnement urbain. Il s’agitnotamment <strong>de</strong> ceux caractéristiques <strong>de</strong>s « Bords <strong>de</strong> Marne » <strong>de</strong> par <strong>le</strong>urs matériaux, cou<strong>le</strong>urs, forme <strong>de</strong>s toitures,éléments décoratifs, va<strong>le</strong>ur historique.- Mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s ouvrages d’art liés à la navigation tel que <strong>le</strong> canal <strong>de</strong> Saint-Maur.Traduction rég<strong>le</strong>mentaireLes quartiers bords <strong>de</strong> Marne ont une morphologie traditionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong> type pavillonnaire du XIX ème sièc<strong>le</strong>. Un règ<strong>le</strong>ment UE spécifique<strong>de</strong>stiné à pérenniser cette forme urbaine et <strong>le</strong>s typologies dont el<strong>le</strong> est composée a été mis en place. Tout d’abord, <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s dites<strong>de</strong> « gabarit » permettent <strong>de</strong> maintenir la forme urbaine du quartier (alignement, hauteur, implantations sur la parcel<strong>le</strong>, etc.), <strong>le</strong>srèg<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s clôtures, élément caractéristique <strong>de</strong>s rues, imposent une certaine tradition, un nouveau périmètre <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>smonuments historiques a été mis en place, <strong>de</strong>s ruptures architectura<strong>le</strong>s sont <strong>de</strong>mandées sur <strong>le</strong>s zones <strong>de</strong>nses, etc. Un nouveaupérimètre <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s monuments historiques est mis en place à l’occasion du PLU. Par ail<strong>le</strong>urs un travail important <strong>de</strong>recensement du patrimoine joinvillais a été réalisé. En ce qui concerne <strong>le</strong>s espaces verts, <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s sont plus contraignantes enintroduisant la notion <strong>de</strong> p<strong>le</strong>ine terre ainsi qu’un pourcentage <strong>de</strong> la superficie du terrain (et non plus un pourcentage <strong>de</strong> la surfacelibre <strong>de</strong> toutes constructions).SODEX INGENIERIE – Février 2007 128


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Orientation n°5 : Affirmer la place <strong>de</strong> l’emploi et <strong>le</strong> dynamisme économiqueLes enjeux du diagnosticLa dynamique économique <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a perdu <strong>de</strong> la vitesse. Trois tendances majeures se dégagent : la perte d’emploi ces<strong>de</strong>rnières années et surtout la baisse significative du nombre <strong>de</strong> Joinvillais travaillant à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, la pression foncière qui tend à larési<strong>de</strong>ntialisation <strong>de</strong> la commune, et enfin l’apparition progressive <strong>de</strong> la mono activité parmi <strong>le</strong>s commerces <strong>de</strong> centre-vil<strong>le</strong>.L’emploi et <strong>le</strong> dynamisme économique doivent donc trouver une place importante dans <strong>le</strong> projet <strong>de</strong> la commune. Ils doivent aussis’appuyer sur <strong>de</strong>s <strong>le</strong>viers intercommunaux.Les orientations déclinéesA. Favoriser <strong>le</strong> maintien, <strong>le</strong> développement et la diversité du commerce <strong>de</strong> proximité- Favoriser l’implantation <strong>de</strong> commerces <strong>de</strong> proximité en rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s lieux <strong>de</strong> centralitécomme la rue <strong>de</strong> Paris ou l’avenue du Général Gallieni.- Permettre une activité <strong>de</strong> service <strong>de</strong> proximité diffuse dans <strong>le</strong>s quartiers.- Protéger, dans <strong>le</strong> respect <strong>de</strong> la liberté du commerce, la diversité du commerce pour lutter contre la mono activité.B. Mener une politique <strong>de</strong> soutien aux secteurs et activités existantes- Soutenir <strong>le</strong>s activités créatrices d’emplois qu’el<strong>le</strong>s soient constitutives du réseau <strong>de</strong> PME/PMI ou <strong>de</strong>s pô<strong>le</strong>stechnologiques cinématographiques, <strong>de</strong> lunetterie ou <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s eaux.- Promouvoir <strong>le</strong>s marchés <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> en renforçant <strong>le</strong>ur présence et en améliorant <strong>le</strong>ur fonctionnement.C. Créer <strong>le</strong>s conditions favorab<strong>le</strong>s au retour <strong>de</strong> l’emploi- Favoriser l’émergence d’un pô<strong>le</strong> d’emploi sur la gare RER.- Donner à la vil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s moyens d’accueillir <strong>de</strong>s entreprises extérieures ou nouvel<strong>le</strong>s.- S’appuyer sur <strong>le</strong>s structures intercommuna<strong>le</strong>s existantes ou futures pour promouvoir l’emploi.- Favoriser <strong>le</strong> développement du télétravail.SODEX INGENIERIE – Février 2007 129


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>D. Maîtriser <strong>le</strong> développement <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> communication- Veil<strong>le</strong>r au développement <strong>de</strong> l’Internet haut et très haut débit.Traduction rég<strong>le</strong>mentaireDe nombreuses applications rég<strong>le</strong>mentaires ont été prises pour favoriser <strong>le</strong> développement économique <strong>de</strong> la commune. Toutd’abord <strong>le</strong>s zones d’emplois importantes ont été confortées dans <strong>le</strong>ur <strong>de</strong>stination (activités cinématographiques, lunetterie,traitement <strong>de</strong>s eaux).Ensuite, <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s zones ont été introduites pour initier une dynamique : la zone UZ <strong>de</strong>rrière <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> RER sur laquel<strong>le</strong> 10 000 m²<strong>de</strong> bureaux sont prévus et la zone UG face au RER sur laquel<strong>le</strong> il est proposé <strong>de</strong> favoriser <strong>le</strong>s activités.Le commerce trouve aussi sa place notamment au travers l’obligation d’affecter <strong>le</strong> rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong> certaines rues structurantesen commerce. Par ail<strong>le</strong>urs la mixité habitat/économie est incitée au moyen <strong>de</strong> COS différenciés qui proposent <strong>de</strong>s « bonus » pour<strong>le</strong>s activités économiques.SODEX INGENIERIE – Février 2007 130


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Orientation n°6 : Accompagner l’évolution <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> centralité et <strong>de</strong>s territoires à reconquérirLes enjeux du diagnosticLes lieux <strong>de</strong> centralité du territoire Joinvillais sont <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et l’avenue Gallieni. Ces <strong>de</strong>ux secteurs ont <strong>de</strong>scaractéristiques similaires : axe <strong>de</strong> passage, <strong>de</strong>nsité commercia<strong>le</strong>, équipements publics, etc. Ils souffrent aussi d’une ambianceurbaine dégradée. Ces territoires dont l’importance pour la commune est évi<strong>de</strong>nte, doivent évoluer pour retrouver <strong>le</strong> dynamisme et<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> rassemb<strong>le</strong>ment.Les territoires « à reconquérir » sont <strong>de</strong>s espaces clés liés au transport, aux entrées <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, ou à <strong>de</strong>s terrains délaissés qui doiventêtre valorisés.Bien entendu la multiplicité <strong>de</strong>s acteurs institutionnels induit une gran<strong>de</strong> comp<strong>le</strong>xité dans la gestion <strong>de</strong> ces orientations.Les orientations déclinéesA. Soutenir la requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> en affirmant son i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> cœur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>- Consoli<strong>de</strong>r, dynamiser et restructurer l’appareil commercial <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris.- Encourager l’activité économique et favoriser la création d’emploi.- Assurer une augmentation <strong>de</strong> l’offre en logements <strong>de</strong> qualité.- Améliorer <strong>le</strong>s conditions <strong>de</strong> stationnement public et privé.- Pacifier la circulation.- Favoriser une meil<strong>le</strong>ure cohérence entre <strong>le</strong>s différents secteurs et catégories <strong>de</strong> bâti.- Qualifier et mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s espaces publics.- Favoriser <strong>le</strong>s liaisons douces entre la Marne et <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Vincennes ainsi que vers <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Canadiens.- Promouvoir la relocalisation du centre <strong>de</strong> secours sur l’avenue Pierre Mendès France.- Proposer <strong>de</strong>s équipements publics en cohérence avec <strong>le</strong>s besoins du quartier et <strong>de</strong> la commune.B. Rendre à l’avenue Gallieni son caractère <strong>de</strong> bou<strong>le</strong>vard urbainSODEX INGENIERIE – Février 2007 131


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Dans <strong>le</strong> respect du Plan <strong>de</strong> Déplacement Urbain <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France et dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>s réf<strong>le</strong>xions menées par <strong>le</strong>Comité d’Axe :- Privilégier la requalification <strong>de</strong> l’avenue en bou<strong>le</strong>vard urbain pour améliorer <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s Joinvillais et l’ambianceurbaine <strong>de</strong> ce lieu <strong>de</strong> centralité.- Favoriser <strong>le</strong>s liaisons pacifiées entre <strong>le</strong>s quartiers Polangis et Palissy dans un souci <strong>de</strong> confort et <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong>s piétonset <strong>de</strong>s autres mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport.- Permettre un partage équilibré <strong>de</strong> la voirie entre transports en commun, mo<strong>de</strong>s doux et voitures.- Conserver au marché son dynamisme et son rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> rassemb<strong>le</strong>ment.- Conserver une capacité <strong>de</strong> stationnement suffisante pour la vitalité du commerce présent sur l’avenue.- Permettre la requalification du bâti <strong>de</strong>s parcel<strong>le</strong>s constituant la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’avenue en conservant <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsitéfavorab<strong>le</strong>s à la création <strong>de</strong> nouveaux logements (particulièrement intermédiaire).C. Requalifier <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> RER et ses abordsDans <strong>le</strong> respect du Plan <strong>de</strong> Déplacement Urbain <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France et dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>s réf<strong>le</strong>xions menées par <strong>le</strong>Comité <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong> :- Améliorer la circulation <strong>de</strong>s bus aux abords du Pô<strong>le</strong>.- Améliorer l’accessibilité du Pô<strong>le</strong> par <strong>le</strong>s mo<strong>de</strong>s doux : aménager l’avenue Jean Jaurès (réduction à <strong>de</strong>ux voies) et <strong>le</strong>chemin à travers <strong>le</strong> bois, requalifier la passerel<strong>le</strong> entre <strong>le</strong> parking et <strong>le</strong> bâtiment voyageurs, améliorer <strong>le</strong>s passagespiétons <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> la RN 4 sous la voie ferrée, assurer la continuité <strong>de</strong>s itinéraires cyclab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> rabattement,créer du stationnement vélo supplémentaire, requalifier la passerel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Canadiens.- Redéfinir <strong>le</strong>s besoins en stationnement du parking <strong>de</strong> la garer RER.- Articu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s actions avec <strong>le</strong>s projets urbains (requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, pô<strong>le</strong> bureaux/activités/services) et <strong>de</strong>transport i<strong>de</strong>ntifiés.- Améliorer la gare routière et <strong>le</strong> bâtiment voyageurs.D. S’interroger sur l’évolution <strong>de</strong>s délaissés d’autorouteLa commune souhaite résorber <strong>le</strong>s friches constituées par <strong>le</strong>s délaissés :SODEX INGENIERIE – Février 2007 132


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Permettre à ces espaces d’accueillir <strong>de</strong>s espaces verts, espaces ludiques et récréatifs, <strong>de</strong>s équipements sportifs et <strong>de</strong>séquipements publics.E. Maîtriser l’avenir <strong>de</strong> la rue Char<strong>le</strong>s FloquetDans l’éventualité ou <strong>le</strong>s pouvoirs publics mettraient en oeuvre, sur la rue Char<strong>le</strong>s Floquet, <strong>le</strong> projet <strong>de</strong> TVM dans l’empriseexistante <strong>de</strong> la voirie sans site propre, la commune souhaite résorber <strong>le</strong>s terrains acquis antérieurement pour unélargissement <strong>de</strong> la voie :- Permettre à ces espaces d’accueillir <strong>de</strong>s espaces verts, <strong>de</strong>s espaces ludiques et récréatifs, <strong>de</strong>s équipements sportifs et<strong>de</strong>s équipements publics.F. Maîtriser l’avenir <strong>de</strong> la Pointe du Tremblay (bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong>s Alliés)- Permettre à ces espaces d’accueillir <strong>de</strong>s espaces verts, <strong>de</strong>s espaces ludiques et récréatifs, <strong>de</strong>s équipements sportifs et<strong>de</strong>s équipements publics.G. Permettre une requalification <strong>de</strong>s bou<strong>le</strong>vards et avenues <strong>de</strong> la commune (Lec<strong>le</strong>rc, Barbusse, Europe) et <strong>de</strong>s entrées <strong>de</strong>vil<strong>le</strong>- Favoriser une requalification <strong>de</strong>s bou<strong>le</strong>vards et avenues <strong>de</strong> la commune (Lec<strong>le</strong>rc, Barbusse, Europe) assurant unmeil<strong>le</strong>ur confort <strong>de</strong> l’espace public, une sécurisation <strong>de</strong>s piétons et <strong>de</strong>s autres mo<strong>de</strong>s doux.- Promouvoir un aménagement <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s entrées <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, principa<strong>le</strong>s et secondaires, pour une convivialité partagée etun accès i<strong>de</strong>ntifié à la commune.Traduction rég<strong>le</strong>mentaireCette orientation a <strong>de</strong>s implications fortes sur <strong>le</strong> plan rég<strong>le</strong>mentaire. Il s’agit, bien entendu, <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> sur <strong>le</strong>squels a étéproposé la mise en place d’une orientation d’aménagement qui fixe <strong>le</strong>s grands principes d’aménagement du secteur et unrèg<strong>le</strong>ment qui, dans l’attente d’un projet définitif et plus précis, limite la constructibilité du secteur.SODEX INGENIERIE – Février 2007 133


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>L’avenue Gallieni est aussi une zone centra<strong>le</strong>. Le règ<strong>le</strong>ment mis en place favorise la requalification d’un front urbain à <strong>de</strong>s hauteurscependant moins importantes que cel<strong>le</strong> du POS. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s franges avec <strong>le</strong>s zones pavillonnaires à proximité ont étéparticulièrement étudiées pour une insertion harmonieuse.Les délaissés d’autoroute sont voués à accueillir <strong>de</strong>s espaces verts, espaces ludiques et récréatifs, <strong>de</strong>s équipements sportifs et<strong>de</strong>s équipements publics.SODEX INGENIERIE – Février 2007 134


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Orientation n°7 : Préserver la mixité socia<strong>le</strong> et l’équilibre en terme d’habitatLes enjeux du diagnosticLa commune est constituée d’un habitat diversifié et solidaire. Avec près <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong> logements sociaux (bail<strong>le</strong>urs publics et privés),l’offre est importante bien que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s soient, en région parisienne, <strong>de</strong> plus en plus nombreuses. La commune souhaite quecette offre soit maintenue. Les tissus urbains existants mê<strong>le</strong>nt pavillonnaires et col<strong>le</strong>ctifs. L’objectif est <strong>de</strong> stabiliser l’équilibreexistant. Sur <strong>le</strong>s lieux <strong>de</strong> centralité, l’ambition est la <strong>de</strong>nsification maîtrisée tout comme sur <strong>le</strong>s axes structurants <strong>de</strong> la commune.Les orientations déclinéesA. Une vil<strong>le</strong> solidaire- Maintenir une offre équilibrée en logements sociaux à l’échel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la commune.- Promouvoir la requalification <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> logements sociaux existants, particulièrement <strong>le</strong>s groupes Egalité et Paris.- Promouvoir la réhabilitation du parc <strong>de</strong> logement privé.- Engager la mobilité au sein du parc social en proposant <strong>de</strong> nouveaux logements notamment intermédiaires.- Intégrer, lorsque cela est possib<strong>le</strong>, dans chaque nouvel aménagement, un espace ludique et récréatif, lieu <strong>de</strong>rassemb<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong>s jeunes Joinvillais.B. Régu<strong>le</strong>r la <strong>de</strong>nsité dans un objectif <strong>de</strong> diversification <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> centralité- Permettre la création <strong>de</strong> nouveaux logements dans <strong>le</strong>s lieux <strong>de</strong> centralités et la création <strong>de</strong> commerces, d’équipementspublics, d’activités respecter ainsi <strong>le</strong> principe <strong>de</strong> mixité urbaine.- Respecter une harmonie avec <strong>le</strong>s hauteurs existantes.- Porter une attention particulière à la qualité <strong>de</strong>s nouvel<strong>le</strong>s constructions.Traduction rég<strong>le</strong>mentaireLe règ<strong>le</strong>ment favorise la création <strong>de</strong> nouveaux logements dans <strong>le</strong>s lieux <strong>de</strong> centralités et la création <strong>de</strong> commerces, d’équipementspublics, d’activités respectant ainsi <strong>le</strong> principe <strong>de</strong> mixité urbaine. Un travail a aussi été réalisé sur l’harmonie avec <strong>de</strong>s hauteurs durèg<strong>le</strong>ment avec <strong>le</strong>s hauteurs existantes.SODEX INGENIERIE – Février 2007 135


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Orientation n°8 : Impliquer l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s acteurs dans l’accomplissement du projetLes orientations déclinéesA. Mettre en œuvre la démocratie participative pour un projet partagéLa concertation se veut la pierre angulaire du projet <strong>de</strong> Plan Local d’Urbanisme. Les nombreux outils mis en placedémontrent une réel<strong>le</strong> volonté <strong>de</strong> transparence et d’ouverture d’un dialogue avec <strong>le</strong>s Joinvillais. La participation <strong>de</strong>sJoinvillais sera notamment essentiel<strong>le</strong> dans l’ajustement nécessaire <strong>de</strong>s futurs projets à <strong>le</strong>urs besoins.B. Imaginer l’avenir <strong>de</strong> la commune dans un cadre intercommunalLa commune est confrontée à <strong>de</strong> nombreuses problématiques qui dépassent largement <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> ses frontièresadministratives. El<strong>le</strong> se doit donc d’impliquer ses partenaires institutionnels et ses communes voisines dans la mise enœuvre <strong>de</strong> ses projets.SODEX INGENIERIE – Février 2007 136


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>2. Les orientations d’aménagementEn application <strong>de</strong>s artic<strong>le</strong>s L. 123-1, L. 123-5, R. 123-3 et suivants du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme, <strong>le</strong> PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> <strong>Pont</strong> comporte<strong>de</strong>s « orientations d’aménagement relatives à <strong>de</strong>s quartiers ou à <strong>de</strong>s secteurs à mettre en va<strong>le</strong>ur, réhabiliter, restructurer ouaménager. Ces orientations prévoient, en cohérence avec <strong>le</strong> PADD, <strong>le</strong>s actions et opérations d’aménagement à mettre en œuvre,notamment pour mettre en va<strong>le</strong>ur l’environnement, <strong>le</strong>s paysages, <strong>le</strong>s entrées <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> patrimoine, lutter contre l’insalubrité,permettre <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment urbain et assurer <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> la commune ».Ces orientations d’aménagement envisagées dans un futur proche concernent en premier lieu un périmètre appelé <strong>le</strong>s "Hauts <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>" (quartier Paris). Il s’agit du centre vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> la partie haute <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>. Situé entre la gare RER et la place du 8 mai 1945,structuré par la rue <strong>de</strong> Paris (RN186), ce secteur <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> souffre d’un manque d’aménagement et <strong>de</strong> qualification. La communevise la création d’une Zone d’Aménagement Concerté sur ce secteur. La concertation préalab<strong>le</strong> a été lancée en 2003.Dans l'attente <strong>de</strong> la définition d'un projet global, <strong>de</strong>s orientations ont été préconisées pour encadrer la mutation future <strong>de</strong> cequartier. Ces orientations sont la traduction spatia<strong>le</strong> du programme envisagé sur <strong>le</strong> quartier.La secon<strong>de</strong> orientation d'aménagement concerne l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s quartiers. El<strong>le</strong> vise à présenter un maillage <strong>de</strong> circulations doucesdans l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la commune dans <strong>le</strong> cadre d’un schéma communal <strong>de</strong> liaisons douces.Les orientations d’aménagement se présentent sous la forme <strong>de</strong> schémas d’aménagement. El<strong>le</strong>s sont accompagnées d’un texteexplicatif qui fournit <strong>le</strong>s informations nécessaires à la compréhension <strong>de</strong>s objectifs assignés au secteur d’aménagement.À la différence <strong>de</strong>s orientations généra<strong>le</strong>s du PADD, <strong>le</strong>s orientations d’aménagement sont opposab<strong>le</strong>s : <strong>le</strong>s projets envisagés surces terrains <strong>de</strong>vront être compatib<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong>s orientations définies au schéma et aux précisions du texte qui l’accompagne.2.1. La requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>La requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est un projet d'aménagement ambitieux et d’envergure pour la commune. L’objectif estd’améliorer <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s Joinvillais d'aujourd'hui et <strong>de</strong> préserver celui <strong>de</strong>s Joinvillais <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.SODEX INGENIERIE – Février 2007 137


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Malgré <strong>le</strong>s atouts indéniab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> ce site, son aménagement connaît quelques faib<strong>le</strong>sses qu'il faut pouvoir pallier : <strong>de</strong> grands axesstructurants qui constituent <strong>de</strong>s coupures urbaines (RN 186-rue <strong>de</strong> Paris), un patrimoine bâti vieillissant et très hétérogène, <strong>de</strong>spropriétés foncières sous-utilisées, <strong>de</strong>s conditions diffici<strong>le</strong>s <strong>de</strong> circulation et <strong>de</strong> stationnement, etc.En attente d’un projet d’aménagement global permettant <strong>de</strong> définir précisément <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s d’urbanisme à intégrer au PLU, unsecteur d’attente (artic<strong>le</strong> L 123-2 a du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme) a été mis en place.Pour autant, <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s lignes du programme qui ont fait l’objet d’une large concertation ont été définies. C’est pourquoi, uneorientation d’aménagement a été élaborée dont voici <strong>le</strong>s axes principaux :- Un coeur <strong>de</strong> vil<strong>le</strong> comme <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, c’est avant une centralité retrouvée autour d’espaces publics etd’équipements structurants. C’est pourquoi, il est prévu la création d’une place, espace <strong>de</strong> respiration et d’animation, qui accueil<strong>le</strong>ra<strong>le</strong> marché forain ainsi qu’en sous-sol un parking public. Autour <strong>de</strong> cette place, <strong>de</strong> nouveaux équipements pourront créer unedynamique : un équipement sportif (gymnase), un équipement associatif et culturel (structuré autour d’une sal<strong>le</strong> <strong>de</strong> spectac<strong>le</strong>), unéquipement mixte <strong>de</strong> quartier comprenant notamment <strong>de</strong>s services administratifs ouverts à la population ou tout autre équipementnécessaire aux besoins <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> et du quartier.- Le projet vise la restructuration urbaine du quartier. Cette restructuration passe par la création <strong>de</strong> nouveaux îlots bâtis créateurs<strong>de</strong> logements en accession (la mixité étant par ail<strong>le</strong>urs assuré car sur <strong>le</strong> périmètre 50% <strong>de</strong>s logements sont <strong>de</strong>s logementssociaux). Les gran<strong>de</strong>s caractéristiques sont la création d’un front urbain <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité architectura<strong>le</strong>, en ordre continu àl’alignement jusqu’à la place du 8 mai 1945.- La centralité d’un quartier est éga<strong>le</strong>ment définie par l’attention portée au dynamisme commercial. Les rez-<strong>de</strong>-chaussée serontaffectés en priorité au commerce, particulièrement <strong>le</strong>s alignements sur <strong>le</strong>s rues principa<strong>le</strong>s. Plus en profon<strong>de</strong>ur ils pourront être<strong>de</strong>stinés à <strong>de</strong>s services publics ou <strong>de</strong>s entreprises.- Pour retrouver une ambiance urbaine agréab<strong>le</strong> propre à un centre vil<strong>le</strong>, la rue <strong>de</strong> Paris qui structure <strong>le</strong> quartier et qui est un axefréquenté, fera l’objet d’un aménagement : passage à <strong>de</strong>ux voies <strong>de</strong> circulation, création d’une piste cyclab<strong>le</strong>, élargissement <strong>de</strong>strottoirs. Les entrées <strong>de</strong> quartier feront aussi l’objet d’un réaménagement. Certaines voies nouvel<strong>le</strong>s seront aussi créées. Ces voiespermettront <strong>de</strong> mail<strong>le</strong>r <strong>le</strong> quartier. Ces voies sont dites « pacifiées » c’est à dire partagées par <strong>le</strong>s différents mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacement(voiture, piétons, cyc<strong>le</strong>s). La plus importante permet <strong>de</strong> relier directement <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Canadiens. Ce maillage est en cohérenceavec <strong>le</strong>s circulations douces.SODEX INGENIERIE – Février 2007 138


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- Les orientations prévoient <strong>de</strong> gagner <strong>de</strong>s espaces verts ouverts aux Joinvillais. Le quartier ne comprend aucun espace vert public.Ce projet est l’occasion d’en créer. Un travail sur la requalification <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne est aussi prévu.- La réhabilitation <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce Paris par l’OPHLM <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> est en cours. El<strong>le</strong> permettra <strong>de</strong> participer à la requalificationgloba<strong>le</strong> du quartier.- Une démarche environnementa<strong>le</strong> appliquée aux bâtiments (type démarche HQE® sera à prendre en compte lors du projet). C’estun axe fort du projet. La lutte contre <strong>le</strong> réchauffement climatique par la construction <strong>de</strong> bâtiments (publics et privés) moinsénergétivores.SODEX INGENIERIE – Février 2007 139


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>2.2. Les liaisons doucesLa commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> souhaite améliorer <strong>le</strong>s conditions <strong>de</strong> déplacements <strong>de</strong>s usagers cyclistes et piétons sur sonterritoire. Dans une vil<strong>le</strong> qui comporte <strong>de</strong> nombreux espaces naturels à proximité immédiate (la Marne, <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Vincennes, <strong>le</strong>Parc du Tremblay) mais subissant <strong>de</strong> fortes nuisances <strong>de</strong> par la présence <strong>de</strong> nombreuses routes à forte circulation, <strong>le</strong>s objectifspoursuivis sont :-Compléter <strong>le</strong>s aménagements cyclab<strong>le</strong>s existants pour établir <strong>de</strong> véritab<strong>le</strong>s itinéraires cyclab<strong>le</strong>s sur la commune. Cette logiqued’itinéraire a donc été travaillée en fonction du réseau intercommunal, départemental et régional.-Développer <strong>le</strong>s relations inter quartiers sur <strong>le</strong> territoire communal sur <strong>le</strong> plan <strong>de</strong>s circulations douces.-Favoriser <strong>le</strong>s déplacements doux <strong>de</strong> loisirs (accès aux parcs, bois et bords <strong>de</strong> Marne)Certains axes ont été définis comme étant <strong>le</strong>s plus importants.Ils sont représentés sur l’orientation d’aménagement. Aucunaménagement spécifique n’est <strong>de</strong>ssiné car c’est au cas par cas,dans <strong>le</strong> cadre du schéma communal <strong>de</strong> liaisons douces et duplan <strong>de</strong> déplacement en cours d’élaboration, <strong>de</strong> <strong>le</strong>s préciser.L’orientation d’aménagement vise donc à promouvoir <strong>le</strong>sdéplacements doux " dans <strong>le</strong>s aménagements qui serontréalisés sur ces voies. Toutes ces actions visent à un meil<strong>le</strong>urpartage <strong>de</strong> la voirie entre <strong>le</strong>s différents usagers et à redonnertoute <strong>le</strong>ur place aux cyclistes et aux piétons dans <strong>le</strong>sdéplacements.Ces aménagements pourront être : pistes ou ban<strong>de</strong>s cyclab<strong>le</strong>s,aménagement <strong>de</strong>s trottoirs, aménagements zone 30,accessibilité <strong>de</strong>s arrêts <strong>de</strong> bus aux personnes à mobilité réduite,mise en place <strong>de</strong> stationnement vélo à proximité immédiate <strong>de</strong>séquipements publics, etc.SODEX INGENIERIE – Février 2007 140


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>3. La délimitation <strong>de</strong>s zonesLe règ<strong>le</strong>ment du PLU se divise en zones i<strong>de</strong>ntifiées sur un plan <strong>de</strong> zonage. Lors <strong>de</strong> la refonte du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme, la loi SRU ainstitué quatre gran<strong>de</strong>s zones :• U pour zone urbaine.• AU pour <strong>le</strong>s zones à urbaniser.• A pour <strong>le</strong>s zones agrico<strong>le</strong>s.• N pour <strong>le</strong>s zones naturel<strong>le</strong>s.La presque totalité <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-pont étant urbanisé ou aménagé, une gran<strong>de</strong> zone U couvre donc son territoire à l'exception <strong>de</strong>l'I<strong>le</strong> Fanac, territoire naturel qui sépare la Marne en <strong>de</strong>ux bras <strong>de</strong> largeurs inéga<strong>le</strong>s et qui est classée en zone N naturel<strong>le</strong>.Pour la zone U, <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres qui suivent (A, B, C, D…) permettent <strong>de</strong> désigner une zone qui peut couvrir plusieurs localisations. Ces<strong>le</strong>ttres n'ont pas <strong>de</strong> codification particulière, el<strong>le</strong>s renvoient à une déclinaison propre à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>. Les différentes zonescomportent éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s secteurs liés à la modulation <strong>de</strong> certaines règ<strong>le</strong>s.Cette délimitation en <strong>de</strong>ux zones U et N répond aux objectifs d'assurer sur <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> à la fois une diversité <strong>de</strong>sfonctions urbaines en offrant <strong>le</strong>s conditions d'habitat, d'emploi, <strong>de</strong> service et <strong>de</strong> transport répondant à la diversité <strong>de</strong>s besoins, touten garantissant la protection <strong>de</strong>s milieux naturels et <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne.Un équilibre entre milieux urbain et naturel qui dépasse <strong>le</strong>s limites communa<strong>le</strong>sUne gran<strong>de</strong> zone U couvre <strong>le</strong> territoire en totalité. El<strong>le</strong> jouxte <strong>le</strong>s grands espaces naturels du bois <strong>de</strong> Vincennes sur Paris et duParc du Tremblay sur Champigny. La préservation <strong>de</strong> ces espaces est un objectif commun. L'I<strong>le</strong> Fanac constitue <strong>le</strong> principa<strong>le</strong>space naturel au sein <strong>de</strong> la commune. Le cours d’eau est géré par Voie Navigab<strong>le</strong> <strong>de</strong> France (VNF). La valorisation <strong>de</strong>s bergesest un <strong>de</strong>s objectifs du PLU avec <strong>le</strong> développement <strong>de</strong>s liaisons douces qui <strong>le</strong>s emprunte.Le PLU protège l'I<strong>le</strong> Fanac par un zonage N. Le maintien <strong>de</strong>s milieux naturels est donc assuré. Ceux-ci ne sont pas exempts <strong>de</strong>contraintes.SODEX INGENIERIE – Février 2007 141


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>La préservation <strong>de</strong>s patrimoines et paysages fait partie <strong>de</strong>s orientations généra<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s protections rég<strong>le</strong>mentaires garantissant<strong>le</strong>ur pérennité. Au sein <strong>de</strong>s quartiers traditionnels, <strong>le</strong>s formes urbaines sont pérennisées par <strong>le</strong> corps <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s morphologiques <strong>de</strong>chacune <strong>de</strong>s zones. Au sein <strong>de</strong> l'importante zone UE qui correspond à l'habitat traditionnel <strong>de</strong> bord <strong>de</strong> Marne, <strong>le</strong>s conditions <strong>de</strong>renouvel<strong>le</strong>ment du bâti sont prévues dans une large ban<strong>de</strong> prise à partir <strong>de</strong> la rue, en même temps que la préservation et lacréation <strong>de</strong> jardins sont assurées en cœur d’îlot où <strong>le</strong>s constructions sont limitées.La diversité <strong>de</strong>s fonctions urbaines et la mixité socia<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’habitatLe PLU définit au sein <strong>de</strong> la zone urbaine U <strong>le</strong>s conditions permettant <strong>de</strong> maintenir, développer et renouve<strong>le</strong>r l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>sactivités nécessaires au développement harmonieux <strong>de</strong>s populations. La fonction d’habitat est présente dans presque toutes <strong>le</strong>szones (excepté <strong>le</strong>s zones <strong>de</strong>stinées spécifiquement aux activités économiques). L’habitat social est présent sur la commune etrépond aux objectifs en quantité <strong>de</strong> la loi SRU.La présence <strong>de</strong> l’activité économique a éga<strong>le</strong>ment son importance en fonction <strong>de</strong>s quartiers d’accueil. Des zones spécifiques sontconsacrées à cel<strong>le</strong>-ci. Les conditions <strong>de</strong> développement du commerce <strong>de</strong> proximité sont favorisées <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s axes structurants <strong>de</strong>la rue <strong>de</strong> Paris et l'avenue Gallieni. Les équipements trouvent <strong>le</strong>ur place au sein <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s zones.Présentation <strong>de</strong>s zonesZONE UAa UAb UB UC UCa UD UEa UEb UF UG UH UL UNa UNb UZ NSurface (ha) 9,75 0,4 25 6,3 2,8 1,75 69,2 63,2 0,7 1,15 2,4 0,95 28,7 9,55 0,85 5,30SODEX INGENIERIE – Février 2007 142


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UAIl s'agit d'une zone <strong>de</strong>nse où <strong>le</strong>s constructions sont édifiées en gran<strong>de</strong> majorité en ordre continu à l’alignement <strong>de</strong>s voies. El<strong>le</strong>correspond à un lieu <strong>de</strong> centralité où la mixité entre l’habitat et <strong>le</strong>s activités économiques est assurée. Cette zone se situe <strong>de</strong> part etd’autre <strong>de</strong> l’avenue Gallieni, <strong>de</strong>vant assurer la liaison entre <strong>le</strong>s quartier Palissy et Polangis.La zone UA comprend 2 Secteurs UA a et UA b."LocalisationLa zone UA est située <strong>de</strong> part et d'autre <strong>de</strong> l'avenue Gallieni qui établit la jonction entre <strong>le</strong>s quartiers <strong>de</strong> Polangis et Palissy.Cette avenue correspond au passage <strong>de</strong> la RN4 axe historique qui relie l'Est <strong>de</strong> la France à Paris en franchissant la Marne au pont<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. D'une largeur d'une trentaine <strong>de</strong> mètres sur une longueur d'environ 600 m, entre la place <strong>de</strong> Verdun et la fourchette <strong>de</strong>Champigny, cel<strong>le</strong>-ci constitue une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux centralités <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.Le tissu urbain est <strong>de</strong>nse et haut, et si une certaine hétérogénéité du bâti peut être constatée du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s époques <strong>de</strong>construction et <strong>de</strong>s hauteurs, celui-ci est compensé par un alignement homogène <strong>de</strong>s constructions.Les occupations du bâti sont très diversifiées avec la présence <strong>de</strong>s fonctions commercia<strong>le</strong>s, <strong>de</strong>s services et <strong>de</strong> l'habitat. Ledomaine public <strong>de</strong> la voirie est aménagé <strong>de</strong> façon dissymétrique et fait place à un important marché hebdomadaire.De nombreuses rues perpendiculaires partent <strong>de</strong> cette avenue vers <strong>le</strong>s quartiers adjacents. Des immeub<strong>le</strong>s d'ang<strong>le</strong> sont donc un<strong>de</strong>s éléments déterminants qui viennent ponctuer la linéarité <strong>de</strong>s paysages urbains. La profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la zone UA a été fixée àenviron 50 m <strong>de</strong> part et d'autre <strong>de</strong> l'avenue afin <strong>de</strong> pouvoir traiter correctement <strong>le</strong> retournement <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s ruesadjacentes tout en ménageant <strong>le</strong>s conditions d'une bonne transition avec la zone UE pavillonnaire.La zone UA comprend <strong>de</strong>ux secteurs : UAa et UAb afin <strong>de</strong> différencier la règ<strong>le</strong> <strong>de</strong>s hauteurs <strong>de</strong>s constructions. Au niveau <strong>de</strong>l'extrémité Ouest <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> Gallieni. Cel<strong>le</strong>-ci est limitée à 9 m <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> et 12 m <strong>de</strong> plafond pour assurer la continuité avec <strong>le</strong>sconstructions présentes place <strong>de</strong> Verdun.SODEX INGENIERIE – Février 2007 143


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Evolutions par rapport au POSLa <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> l’avenue Gallieni n’a pas évoluée par rapport au POS. Il s’agit toujours <strong>de</strong> structurer la rue en bou<strong>le</strong>vardurbain autour d’un front bâti cohérent ou la mixité habitat/commerce est assurée. Par contre certaines orientations ont fait évoluer <strong>le</strong>règ<strong>le</strong>ment : une harmonisation <strong>de</strong>s hauteurs, un meil<strong>le</strong>ur respect <strong>de</strong>s zones pavillonnaires environnantes, la volonté d’une diversitéarchitectura<strong>le</strong>.Le zonage quant à lui a évolué, il a inclus <strong>le</strong> nouveau quartier <strong>de</strong>s studios qui est encore sous <strong>le</strong> régime du RAZ <strong>de</strong> l’ancienne ZAC.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> découpage peu aisé UA1 et UA2 du POS qui permettait d’iso<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s fonds <strong>de</strong> parcel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la zone UA a étéabandonné au profit <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s différenciées au sein <strong>de</strong> la même zone.Une zone nouvel<strong>le</strong> dite UAb a été i<strong>de</strong>ntifiée. Cette zone n’existait pas dans <strong>le</strong> POS. La zone UAb correspond aujourd’hui à un tissuurbain peu valorisé : la PMI, un garage, une maison abandonnée. Il s’agit donc <strong>de</strong> favoriser la réhabilitation <strong>de</strong> cette partie <strong>de</strong> laplace <strong>de</strong> Verdun en privilégiant la mixité commerce/habitat comme sur l’avenue Gallieni. Les règ<strong>le</strong>s sont donc <strong>le</strong>s mêmes quecel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la zone UAa mais la hauteur est limitée pour respecter <strong>le</strong>s tissus pavillonnaires à proximité immédiate.Certaines dispositions ont évoluées :- La dynamique commercia<strong>le</strong> : l’affectation <strong>de</strong>s rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>s constructions disposant d’une faça<strong>de</strong> implantée en bordure <strong>de</strong>l’avenue Gallieni à un autre usage que <strong>le</strong> commerce est interdit. Les faça<strong>de</strong>s en rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong>vront obligatoirement êtretraitées sous la forme <strong>de</strong> <strong>de</strong>vantures commercia<strong>le</strong>s. Ce n’était pas la cas dans <strong>le</strong> POS.- Le gabarit <strong>de</strong>s constructions moins haut: <strong>le</strong> PLU prévoit que dans une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20 m bordant <strong>le</strong>s voies publiques <strong>le</strong>s hauteursmaxima<strong>le</strong>s sont <strong>de</strong> 18 m en faça<strong>de</strong> et 21 m au plafond (contre 24 m dans <strong>le</strong> POS). La hauteur minima<strong>le</strong> sur la rue pour garantir unalignement cohérent est <strong>de</strong> 12 m (contre 15 m dans <strong>le</strong> POS).- Une volonté sur <strong>le</strong> travail architectural : <strong>le</strong> PLU impose un retrait obligatoire <strong>de</strong> la construction entre 12/14 m <strong>de</strong> hauteur et d’aumoins <strong>de</strong> 2 m. Lorsque <strong>le</strong>s constructions représentent un linéaire <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 12 m, <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> modénatures et <strong>de</strong>sruptures architectura<strong>le</strong>s sont obligatoires. Les toitures <strong>de</strong>vront avoir au moins <strong>de</strong>ux pans.- La protection <strong>de</strong>s quartiers pavillonnaires : sur <strong>le</strong>s fonds <strong>de</strong> parcel<strong>le</strong> (au <strong>de</strong> là <strong>de</strong> cette ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20m) <strong>le</strong> PLU ramène <strong>le</strong>s hauteursà 7/10 m alors que <strong>le</strong> POS prévoyait 15 m. Des règ<strong>le</strong>s garantissant l’enso<strong>le</strong>il<strong>le</strong>ment qui n’étaient pas dans <strong>le</strong> POS ont été inscritesSODEX INGENIERIE – Février 2007 144


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>dans <strong>le</strong> PLU. Par ail<strong>le</strong>urs la hauteur sur <strong>le</strong>s voies adjacentes qui retournent vers <strong>le</strong>s quartiers pavillonnaires a été ramenée à 9/12mpour une transition douce.- Des règ<strong>le</strong>s plus contraignantes sur <strong>le</strong>s espaces verts : d’une manière généra<strong>le</strong> dans l’ensemb<strong>le</strong> du règ<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s relativesaux espaces verts ont été revues pour introduire la notion <strong>de</strong> p<strong>le</strong>ine terre. Le POS indiquait que 50% <strong>de</strong>s espaces libres <strong>de</strong>vraientêtre traités en espaces verts soit 12,5 % <strong>de</strong> la surface du terrain lorsque l’emprise au sol est <strong>de</strong> 75 %. Le PLU prévoit que 30% <strong>de</strong>la surface du terrain doit être réservés aux espaces verts et qu’au moins 1/3 <strong>de</strong> cette surface sera conservée en p<strong>le</strong>ine terre. Lesarbres plantés <strong>de</strong>vront par ail<strong>le</strong>urs avoir un développement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2,5 m.La <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> l’avenue Gallieni n’a pas évoluée par rapport au POS <strong>de</strong> 2000. Il s’agit toujours <strong>de</strong> structurer la rue en bou<strong>le</strong>vardurbain autour d’un front bâti cohérent ou la mixité habitat/commerce est assurée. Par contre certaines orientations ont fait évoluer <strong>le</strong>règ<strong>le</strong>ment : une harmonisation <strong>de</strong>s hauteurs, un meil<strong>le</strong>ur respect <strong>de</strong>s zones pavillonnaires environnantes, la volonté d’une diversitéarchitectura<strong>le</strong>.SODEX INGENIERIE – Février 2007 145


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UBIl s'agit <strong>de</strong> la zone centra<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong> qui a fait l’objet d’une urbanisation récente sous la forme d’immeub<strong>le</strong>s d’habitationscol<strong>le</strong>ctives avec quelques activités économiques ainsi que <strong>de</strong>s grands équipements.El<strong>le</strong> comprend éga<strong>le</strong>ment la partie "<strong>de</strong>s hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>" qui fera l’objet d’un projet d’aménagement global.LocalisationLa zone UB située sur <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> correspond à une zone d’habitat col<strong>le</strong>ctif (grands ensemb<strong>le</strong>) située sur la partie haute<strong>de</strong> la commune mais aussi au centre urbain <strong>de</strong> la commune. El<strong>le</strong> commence par <strong>le</strong> quartier marne face à la gare RER, couvre <strong>le</strong>quartier dit <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>de</strong> part et d'autre <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris en incluant "Les Canadiens". La zone UB franchit l'avenue duPrési<strong>de</strong>nt Kennedy pour couvrir une partie du quartier Europe. Cel<strong>le</strong>-ci comprend un mo<strong>de</strong> d'occupation très diversifié <strong>le</strong> long <strong>de</strong>saxes urbains où sont présents <strong>le</strong>s commerces; l'habitat et <strong>le</strong>s équipements. La zone UB couvre <strong>le</strong>s places publiques <strong>de</strong> l'Hôtel <strong>de</strong>Vil<strong>le</strong> et cel<strong>le</strong> du collège Jean Charcot.La zone UB comprend la partie <strong>de</strong>s « Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> » située au Sud-est <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris qui fait l'objet d'un périmètre enattente <strong>de</strong> la définition d'un projet global.Les constructions présentes au sein <strong>de</strong> la zone UB sont issues <strong>de</strong> différentes époques. El<strong>le</strong>s ont pour trait dominant d'être issues <strong>le</strong>plus souvent d'opérations d'ensemb<strong>le</strong>, avec <strong>de</strong>s hauteurs importantes.Par rapport au POSLa zone UB (a et b) dans <strong>le</strong> POS recouvrait <strong>de</strong>s typologies <strong>de</strong> tissus urbains très différentes. El<strong>le</strong> s’étendait <strong>de</strong> l’autoroute côtéquartier <strong>de</strong> la Marne jusqu’à la limite avec Saint-Maur. Pourtant, el<strong>le</strong> prévoyait <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s propres à un urbanisme relativement<strong>de</strong>nse <strong>de</strong> centre vil<strong>le</strong>. Le PLU revient sur ce zonage en recentrant la zone UB sur sa véritab<strong>le</strong> <strong>de</strong>stination : une zone centra<strong>le</strong> qui afait l’objet d’une urbanisation récente ces trente <strong>de</strong>rnières années sous la forme d’habitations col<strong>le</strong>ctives principa<strong>le</strong>ment etd’équipements publics.Ainsi, la zone UB du PLU couvre <strong>le</strong> quartier <strong>de</strong>s Canadiens (qui était encore sous <strong>le</strong> régime du RAZ <strong>de</strong> la ZAC supprimée <strong>de</strong>puis),<strong>le</strong> centre vil<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, <strong>de</strong> la gare à la place du 8 mai 1945, ainsi que certains îlots <strong>de</strong> grands ensemb<strong>le</strong>s(rési<strong>de</strong>nce Pinson, Espérance, Lec<strong>le</strong>rc) et <strong>de</strong>s équipements structurants comme <strong>le</strong> groupe scolaire Charcot/Voisin/Lafontaine. CeSODEX INGENIERIE – Février 2007 146


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>tissu n’a pas vocation à évoluer <strong>de</strong> manière importante à l’avenir (sauf bien entendu <strong>le</strong> cas particulier <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>). Lesrèg<strong>le</strong>s proposées sont donc adaptées au tissu existant.- Tout d’abord la particularité du règ<strong>le</strong>ment applicab<strong>le</strong> aux Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> qui est un quartier qui a vocation à être réaménagé. Ila été classé en « périmètre <strong>de</strong> réf<strong>le</strong>xion en attente d’un aménagement global » au titre <strong>de</strong> l’artic<strong>le</strong> L123-2 a du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme.Sur ce périmètre toutes constructions nouvel<strong>le</strong>s d’une SHON supérieure à 150 m² sont interdites. Ce périmètre a une durée <strong>de</strong> vieau maximum <strong>de</strong> 5 ans. Il s’accompagne d’une orientation d’aménagement permettant <strong>de</strong> fixer <strong>le</strong>s éléments <strong>de</strong> programme déjàvalidés. Lorsque <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s seront prêtes, il conviendra <strong>de</strong> modifier <strong>le</strong> PLU. Il faut donc bien comprendre que <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment mis enplace a une vocation provisoire.- Les règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong> gabarit correspon<strong>de</strong>nt au tissu existant et donc à l’urbanisme <strong>de</strong>s années 70 : implantation qui n’est pasnécessairement à l’alignement ni en limites séparatives, la hauteur a été conservée à 21m.- Introduction <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s d’enso<strong>le</strong>il<strong>le</strong>ment à l’instar <strong>de</strong> la zone UA pour protéger <strong>le</strong>s franges pavillonnaires qui bor<strong>de</strong>nt la zone UB. I<strong>le</strong>n va <strong>de</strong> même pour <strong>le</strong>s espaces verts où 35% <strong>de</strong> la surface du terrain doivent être conservés en p<strong>le</strong>ine terre.- Le COS, globa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> même que dans <strong>le</strong> POS (1 pour l’habitation et 0,6 pour <strong>le</strong>s activités économiques), a été rééquilibré enfaveur du logement. Il est <strong>de</strong> 1,2 pour l’habitation avec un bonus <strong>de</strong> 0,4 pour <strong>le</strong>s activités économiques.SODEX INGENIERIE – Février 2007 147


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UCIl s'agit d'une zone située sur la partie haute <strong>de</strong> la commune <strong>le</strong> long <strong>de</strong>s axes structurants. El<strong>le</strong> accueil<strong>le</strong> majoritairement <strong>de</strong>s petitsimmeub<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifs. Cette zone se situe en partie sur <strong>le</strong> quartier Vautier / Lec<strong>le</strong>rc et en partie sur <strong>le</strong> quartier Europe <strong>le</strong> long duBou<strong>le</strong>vard H. Barbusse.Un secteur UCa est inclus dans la zone UC.LocalisationLa zone UC est située sur une partie du quartier Vautier qui correspond à l'îlot formé par la rue <strong>de</strong> Paris prolongée, la rue Vautier et<strong>le</strong> bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc. El<strong>le</strong> couvre <strong>de</strong>ux parties plus limitées du quartier Europe.Un secteur UCa situé autour <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Liberté, et à la jonction avec la zone UF, dispose <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s différentes au niveau <strong>de</strong> la<strong>de</strong>nsité.Par rapport au POSLa zone UC existait dans <strong>le</strong> POS mais el<strong>le</strong> n’avait pas la même vocation ni <strong>le</strong> même périmètre. Il faut donc la considérer commeune nouvel<strong>le</strong> zone.La zone UC du PLU couvre <strong>le</strong>s secteurs où l’habitat col<strong>le</strong>ctif sous forme <strong>de</strong> petits immeub<strong>le</strong>s est prédominant particulièrement <strong>le</strong>long d’axes importants (Europe, Lec<strong>le</strong>rc, Paris). C’est <strong>le</strong> cas du côté pair <strong>de</strong> la première partie <strong>de</strong> la rue Vautier et <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Parisprolongée, la fin du bou<strong>le</strong>vard <strong>de</strong> l’Europe, et <strong>le</strong> long du Bd du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc (i<strong>de</strong>ntifié UCa). Auparavant ces secteurs étaientclassés en zone UBa du POS.Les règ<strong>le</strong>s mises en place visent à permettre, sur <strong>le</strong>s quelques parcel<strong>le</strong>s encore mutab<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> cette typologieurbaine.- Les règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong> gabarit permettent une implantation ou non à l’alignement (l’appréciation doit être jugée en fonction du bâti existantsur <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>s limitrophes), <strong>le</strong> bâti doit obligatoirement effectuer un retrait sur une <strong>de</strong>s limites séparatives au-<strong>de</strong>là d’une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>20m, l’emprise au sol est limitée à 40% et portée à 50% en zone UCa où <strong>le</strong> potentiel est plus fort. La hauteur est limitée à 12 m enSODEX INGENIERIE – Février 2007 148


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>faça<strong>de</strong> et 15 m au faîtage. Ces hauteurs sont portées à 15 m et 18 m pour <strong>le</strong>s constructions situées dans une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 30 m àpartir <strong>de</strong> l’alignement <strong>de</strong>s axes structurants Lec<strong>le</strong>rc/Paris et Barbusse. Ces hauteurs sont moins importantes que ce qui étaitautorisé dans <strong>le</strong> POS (21 m).- Le COS est <strong>de</strong> 1,2 avec un bonus <strong>de</strong> 0,4 pour <strong>le</strong>s activités économiques (même COS que ce que prévoyait <strong>le</strong> POS). Dans <strong>le</strong>secteur UCa, il n’y a pas <strong>de</strong> COS permettant ainsi une <strong>de</strong>nsité sensib<strong>le</strong>ment plus importante sur un secteur où la mutation <strong>de</strong>parcel<strong>le</strong>s peu valorisées est encore possib<strong>le</strong>.SODEX INGENIERIE – Février 2007 149


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UDIl s’agit d’une zone correspondant en gran<strong>de</strong> partie au centre vil<strong>le</strong> ancien, assez <strong>de</strong>nse où l’implantation <strong>de</strong>s constructions estmajoritairement à l’alignement et en ordre continu.El<strong>le</strong> est <strong>de</strong>stinée à recevoir <strong>de</strong> l’habitat mais aussi <strong>le</strong>s activités propres à sa centralité.LocalisationLa zone UD correspond à <strong>de</strong>s îlots du quartier Vautier formés par la rue <strong>de</strong> Paris, l'Allée <strong>de</strong> la Voute, l'avenue <strong>de</strong> la Mol<strong>le</strong>tte et <strong>le</strong>bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc.Cet îlot doit sa géométrie en V à la convergence <strong>de</strong>s rues vers un même point qui est caractéristique <strong>de</strong>s faubourgs formés à partir<strong>de</strong>s chemins principaux.La topographie du coteau a éga<strong>le</strong>ment contribué à donner à cette partie du quartier Vautier une morphologie particulière et <strong>de</strong>nseavec la prépondérance <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>s d'ang<strong>le</strong>. Les constructions sont majoritairement anciennes, à l'alignement et sur unparcellaire encore étroit. Les occupations sont relativement diversifiées avec une dominante d'habitat et <strong>de</strong> commerces.Par rapport au POSLe PLU i<strong>de</strong>ntifie une zone appelée UD qui se concentre sur un petit secteur délimité par <strong>le</strong> début <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Paris prolongée, larue mo<strong>le</strong>tte et <strong>le</strong> début du Bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc. Auparavant classée en zone UBa du POS, <strong>le</strong> PLU propose que ce tissuurbain particulier soit traité <strong>de</strong> manière différente : ancien faubourg, où <strong>le</strong>s constructions sont à l’alignement, en ordre continu à unehauteur variant <strong>de</strong> 12 à 15 m, relativement <strong>de</strong>nse, une emprise au sol importante, peu ou pas d’espaces verts, <strong>de</strong>s îlots avec unecour intérieure réduite. Il est d’ail<strong>le</strong>urs intéressant <strong>de</strong> constater que sur <strong>de</strong>s plans du début du 20 ème sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s constructions <strong>de</strong> cesecteur forment déjà ce tissu urbain.Les règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong> gabarit prévoient un alignement obligatoire <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s sur la rue, l’emprise au sol est portée à 80% dans une ban<strong>de</strong><strong>de</strong> 15 m par rapport aux voies publiques et ramenée à 40% au-<strong>de</strong>là, la hauteur maxima<strong>le</strong> est fixée à 15 m, la surface <strong>de</strong> terrainconservée en espace libre est <strong>de</strong> 10% et il n’y a pas <strong>de</strong> COS.SODEX INGENIERIE – Février 2007 150


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UEIl s'agit d'une zone principa<strong>le</strong>ment composée d'habitations basses <strong>de</strong> type pavillonnaire avec jardins. Néanmoins y sont admises<strong>le</strong>s activités économiques dans la mesure où el<strong>le</strong>s n’apportent pas <strong>de</strong> nuisances.La zone UE comprend 2 Secteurs UE a et UE b.LocalisationLa zone UE correspond à l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s territoires constituant l'i<strong>de</strong>ntité "bords <strong>de</strong> Marne". El<strong>le</strong> intéresse tous <strong>le</strong>s quartiers <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> dans <strong>le</strong>squels est présente la morphologie traditionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s lotissements réalisés au XIX ème sièc<strong>le</strong> suivant un ou plusieursplans d'ensemb<strong>le</strong>. Du Nord au Sud, en longeant la Marne, la zone UE concerne <strong>le</strong>s quartiers Marne, l'I<strong>le</strong> Fanac, Polangis, Palissy,Vautier et <strong>de</strong>s îlots détachés <strong>de</strong> la Marne au sein <strong>de</strong>s quartiers Paris et Europe.Ces quartiers bords <strong>de</strong> Marne sont constitués à partir <strong>de</strong> lotissements formés d'îlots réguliers d'environ 70 m <strong>de</strong> large dans un tracéd'avenues et <strong>de</strong> rues hiérarchisées en fonction d'un plan d'embellissement ponctué par <strong>de</strong>s aménagements publics <strong>de</strong> places et <strong>de</strong>squares.Le bâti principa<strong>le</strong>ment composé d'habitat rési<strong>de</strong>ntiel peu <strong>de</strong>nse est issu <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>ments communs à l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s lotissements. Si<strong>le</strong>s maisons sont presque toutes différentes, souvent exceptionnel<strong>le</strong>s du point <strong>de</strong> vue architectural, l'unité d'ensemb<strong>le</strong> est assuréepar un équilibre général issu <strong>de</strong> la prise en compte <strong>de</strong> nombreuses constantes communes d'occupation <strong>de</strong>s sols, comme <strong>le</strong> retraitsur rue, l'aménagement <strong>de</strong> jardins sur rue avec <strong>de</strong>s murs <strong>de</strong> clôture surmontés <strong>de</strong> gril<strong>le</strong>s, <strong>de</strong>s hauteurs construites et peu é<strong>le</strong>vées,l'utilisation d'une ornementation issues <strong>de</strong> l'architecture <strong>de</strong> la fin du XIX ème sièc<strong>le</strong>. Aussi riche qu'el<strong>le</strong> est diversifiée.Ces quartiers <strong>de</strong> lotissements pavillonnaires <strong>de</strong> la fin du XIX ème sièc<strong>le</strong> constituent indéniab<strong>le</strong>ment un patrimoine commun àl'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Marne et dispose en ce sens d'un règ<strong>le</strong>ment adopté pour assurer <strong>le</strong>ur pérennisation.Et la zone UE dispose d'une trame commune <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s généra<strong>le</strong>s garantissant son unité d'ensemb<strong>le</strong>, certaines règ<strong>le</strong>s sontadaptées en fonction <strong>de</strong> la spécificité <strong>de</strong>s quartiers concernés, tout particulièrement la règ<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité.SODEX INGENIERIE – Février 2007 151


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Par rapport au POSLa zone UE est la plus importante du PLU par <strong>le</strong> périmètre géographique qu’el<strong>le</strong> recouvre : <strong>le</strong> quartier Polangis, Palissy, Marne,Vautier, Bagau<strong>de</strong>, Briand/Paix, République, villa Rousseau. Dans <strong>le</strong> POS, ces quartiers étaient classés dans <strong>de</strong>s zones différentes(UE, UCa, b et c, UBa, etc.). L’objectif poursuivi par ce classement différencié était notamment <strong>de</strong> permettre une mutationraisonnée du quartier pavillonnaire vers du petit col<strong>le</strong>ctif.Le PLU revient résolument sur cette orientation en affirmant qu’au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités propres à chacun <strong>de</strong> ces quartiers, ils ont encommun une typologie d’habitat traditionnel (habitation basse avec jardin) liée par l’histoire <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne. Par ail<strong>le</strong>urs,l’équilibre entre habitat col<strong>le</strong>ctif et habitat individuel est déjà atteint et <strong>le</strong> PLU souhaite conserver l’équilibre existant. C’est pourquoila zone UE édicte <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s propres au quartier pavillonnaire :- L’artisanat, au sens du PLU, est interdit dans la zone UE. Il s’agit <strong>de</strong>s locaux et <strong>le</strong>urs annexes dans <strong>le</strong>squels sont exercés <strong>de</strong>sactivités <strong>de</strong> production et <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> produits non alimentaires (par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s coiffeurs, boulangers, charcutiers,plombiers, etc. sont considérés comme commerçants et non comme artisans au sens du PLU même s’ils sont, bien entendu,inscrits à la chambre <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong> l’artisanat). Cette mesure se justifie par <strong>le</strong>s nuisances potentiel<strong>le</strong>s que peuvent apporter cetype d’activité dans <strong>le</strong>s quartiers pavillonnaires. Par contre <strong>le</strong> commerce y est bien entendu autorisé dans la limite <strong>de</strong> 300 m² <strong>de</strong>SHOB.- Les berges du canal <strong>de</strong> Polangis ne pourront uniquement recevoir que <strong>de</strong>s pontons et terrasses en bois à condition <strong>de</strong> conserverun accès au canal et <strong>le</strong>s arbres existants <strong>de</strong>vront être conservés. Les activités économiques y sont interdites.- Pour ce qui concerne <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong> gabarit : la superficie minima<strong>le</strong> pour construire est <strong>de</strong> 250m², <strong>le</strong>s vues ne pourront pas êtremodifiées par <strong>de</strong>s cours communes, l’emprise au sol est <strong>de</strong> 40%, la hauteur maxima<strong>le</strong> est fixée à 7 m pour la faça<strong>de</strong> et 10m pour <strong>le</strong>plafond, 35% (ou 40% à définir) <strong>de</strong> la surface du terrain sera conservée en p<strong>le</strong>ine terre.- La zone UE compte <strong>de</strong>ux secteurs : UEa et UEb dont la seu<strong>le</strong> différence est cel<strong>le</strong> du COS : 0,4 pour UEa et 0,6 pour UEb.SODEX INGENIERIE – Février 2007 152


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UFIl s'agit d'une zone <strong>de</strong>stinée principa<strong>le</strong>ment à recevoir <strong>de</strong>s activités économiques.LocalisationSituée dans <strong>le</strong> quartier Vautier, la zone UF couvre un îlot industriel compris entre <strong>le</strong> bou<strong>le</strong>vard du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc et la rue <strong>de</strong>Paris prolongée.Le corps <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>ment mis en place est <strong>de</strong>stiné à pérenniser sur cette localisation <strong>le</strong>s activités économiques.Par rapport au POSLe POS classait déjà ce secteur en zone UFa. Par contre <strong>le</strong> périmètre a été réduit pour se concentrer sur la partie industriel<strong>le</strong> dusite. Seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s activités industriel<strong>le</strong>s sont autorisées dans la zone (l’habitation est interdite sauf si el<strong>le</strong> est liée aux activités). Vul’implantation disparate <strong>de</strong>s bâtiments, il n’y a pas <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s particulières sur l’alignement ni sur <strong>le</strong>s limites séparatives. L’empriseau sol a été conservée à 75%. Les normes <strong>de</strong> stationnement sont fixées à 1 place pour 250 m² <strong>de</strong> SHON.La hauteur a, par contre, été modulée en fonction du terrain. El<strong>le</strong> est fixée à 9 m / 12 m sauf dans une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20 m à partir <strong>de</strong> larue <strong>de</strong> Paris et du Bd du Maréchal Lec<strong>le</strong>rc où el<strong>le</strong> est portée à 15 m et 18m. Ceci pour permettre la structuration d’un front urbaincohérent. Il n’y a pas <strong>de</strong> COS.SODEX INGENIERIE – Février 2007 153


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UGLocalisationIl s'agit d'une zone située à proximité immédiate du pô<strong>le</strong> R.E.R <strong>de</strong>stinée principa<strong>le</strong>ment à recevoir <strong>de</strong>s activités économiques.Cette zone se situe en partie sur la rue Chapsal et en partie sur l’avenue Jean Jaurès face aux voies ferrées.Par rapport au POSLa zone UG est nouvel<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> couvre <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>s donnant sur l’avenue Jean Jaurès et l’avenue Chapsal face aux voies ferrées.Ce secteur était auparavant classé en zone UBa. Stratégiquement situé aux abords d’un pô<strong>le</strong> RER, déjà en partie constituée <strong>de</strong>bureaux, cette zone est vouée aux activités économiques. L’habitat n’y est autorisé que s’il n’excè<strong>de</strong> pas 30% <strong>de</strong> la SHON tota<strong>le</strong>.Les parcel<strong>le</strong>s concernées sont peu profon<strong>de</strong>s. Ainsi, <strong>le</strong>s constructions, implantées à l’alignement, se concentrent dans une ban<strong>de</strong>15 m où l’emprise au sol n’est pas limitée (au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette ban<strong>de</strong> el<strong>le</strong> tombe à 20%). Dans cette ban<strong>de</strong>, <strong>le</strong>s hauteurs sont <strong>de</strong> 15 met 18 m pour l’avenue Jean Jaurès et 12 m et 15 m pour la rue Chapsal pour tenir compte du dénivelé du coteau, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cetteban<strong>de</strong> <strong>le</strong>s hauteurs tombent à 7 m. Notons que par rapport au POS, <strong>le</strong>s hauteurs sont moindres puisque la zone UBa prévoyait 21m. Les espaces verts doivent représenter 40% <strong>de</strong> la surface du terrain. Il n’y a pas <strong>de</strong> COS.SODEX INGENIERIE – Février 2007 154


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UHCette zone correspond au site <strong>de</strong>s activités cinématographiques <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, constituée par <strong>de</strong>s bâtiments industrielsemblématiques du début du 20° sièc<strong>le</strong>.LocalisationSituée dans <strong>le</strong> quartier Palissy en bord <strong>de</strong> Marne et à proximité immédiate du port <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, la zone UH couvre <strong>le</strong>s bâtimentsindustriels <strong>de</strong>s activités cinématographiques. Le corps <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s est <strong>de</strong>stiné à permettre une occupation économique et diversifiée.Afin <strong>de</strong> conserver <strong>le</strong> bâti existant considéré comme élément patrimonial, <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment comprend un plan d'implantation <strong>de</strong>sconstructions.Par rapport au POSLa zone UH reprend quasiment <strong>le</strong>s mêmes règ<strong>le</strong>s que cel<strong>le</strong>s prévues dans <strong>le</strong> POS (anciennement zone UPM). Le plan masse a étéintégra<strong>le</strong>ment repris conservant l’harmonie <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong>s constructions d’origine. Seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s activités industriel<strong>le</strong>s (ouapparentées) sont autorisées.SODEX INGENIERIE – Février 2007 155


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE ULIl s'agit d'une zone <strong>de</strong>stinée à <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> loisirs emblématiques développées aux bords <strong>de</strong> Marne (restaurants, guinguettes,bowling…).LocalisationLa zone UL correspond aux activités particulières <strong>de</strong>s guinguettes situées au Nord du quartier Polangis.Par rapport au POSDe même que la zone UH, la zone UL (anciennement zone UEb) est très similaire à cel<strong>le</strong> existante dans <strong>le</strong> POS. La zone estdédiée uniquement aux activités <strong>de</strong> loisirs traditionnel<strong>le</strong>ment liées à la Marne. L’emprise (60%), la hauteur maxima<strong>le</strong> (13,5 m) ontété conservés. Le COS présent dans <strong>le</strong> POS était <strong>de</strong> 0,4 pour l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>stinations (habitation, commerce, bureaux,services) majoré <strong>de</strong> 0,45 pour <strong>le</strong>s activités <strong>de</strong> loisirs. Le POS n’autorisant que <strong>le</strong>s activités <strong>de</strong> loisir, <strong>le</strong> COS était en fait <strong>de</strong> 0,85.C’est donc 0,85 qui a été repris dans <strong>le</strong> PLU.SODEX INGENIERIE – Février 2007 156


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UNIl s'agit d'une zone, affectée à <strong>de</strong>s espaces libres ou <strong>de</strong>s équipements tels que : aires <strong>de</strong> sport ou <strong>de</strong> loisirs, équipements scolaireset équipements col<strong>le</strong>ctifs, dont <strong>le</strong>s caractéristiques ou la <strong>de</strong>stination ne correspon<strong>de</strong>nt pas aux règ<strong>le</strong>s classiques <strong>de</strong>s diverseszones urbaines.Sur <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, la zone UN comprend 2 secteurs UN a et UN b.LocalisationLa zone UN se répète sur plusieurs localisations qui correspon<strong>de</strong>nt au sein <strong>de</strong>s quartiers à <strong>de</strong>s équipements existants ou futurs. DuNord vers <strong>le</strong> Sud, la zone UN comprend :- Les emprises <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong> l'autoroute A4 et ses abords dits "délaissés <strong>de</strong> terrains" ainsi que <strong>le</strong> terrain dit « pointe du Tremblay ».- Les emprises <strong>de</strong>s services du RER au niveau <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.- Les terrains <strong>de</strong> l'usine <strong>de</strong>s eaux situés dans <strong>le</strong> quartier Europe.- Les terrains du château et parc du Parangon dans <strong>le</strong> quartier Vautier.La zone UN comprend <strong>de</strong>ux secteurs UNa et UNb pour différencier <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s d'emprise au sol et <strong>de</strong> hauteur <strong>de</strong>s constructions.Par rapport au POSLa zone UN qui existait dans <strong>le</strong> POS au travers <strong>de</strong> l‘î<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Saint Pères et <strong>de</strong> la SAGEP a été étendue aux délaissés d’autoroute,au Parc du Parangon et aux voies ferrées. Il s’agit d’une zone affectée à <strong>de</strong>s espaces libres ou <strong>de</strong>s équipements tels que aires <strong>de</strong>sport ou <strong>de</strong> loisir, équipements scolaires, équipements col<strong>le</strong>ctifs.- La zone UN comprend <strong>de</strong>ux secteurs UNa et UNb. Le secteur UNb concerne uniquement la partie construite <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong>s eauxdont notamment <strong>le</strong> terrain <strong>de</strong>stiné à recevoir la nouvel<strong>le</strong> caserne <strong>de</strong> la BSPP.- la zone UN se caractérise par <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>s relativement limitatives. Ainsi, l’emprise au sol est fixée à 20% (sauf pour <strong>le</strong> secteur UNboù il n’y a pas d’emprise au sol maximum) et la hauteur est limitée à 10 m en zone UNa et 15 m en zone UNb. Cette hauteur estportée à 24 m sur <strong>le</strong> terrain qui doit supporter la nouvel<strong>le</strong> caserne. Devant abriter <strong>le</strong>s équipements publics ou col<strong>le</strong>ctifs, il n’y a pas<strong>de</strong> COS.SODEX INGENIERIE – Février 2007 157


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE UZIl s'agit d'une zone <strong>de</strong>stinée principa<strong>le</strong>ment à recevoir <strong>de</strong>s activités économiques. El<strong>le</strong> correspond à une partie <strong>de</strong> l’ancienne ZAC<strong>de</strong>s Canadiens.LocalisationSituée dans <strong>le</strong> quartier Marne, en limite du bois <strong>de</strong> Vincennes, cette zone est <strong>de</strong>stinée à favoriser l'implantation d'activitésspécifiquement tertiaires à la proximité du pô<strong>le</strong> d'échange RER.Par rapport au POSTrès récemment modifié, ce règ<strong>le</strong>ment est intégra<strong>le</strong>ment repris dans <strong>le</strong> PLU. Pour mémoire il prévoit <strong>de</strong>ux secteurs. Le premier est<strong>de</strong>stiné à recevoir un immeub<strong>le</strong> <strong>de</strong> bureaux <strong>de</strong> 10 000 m² <strong>de</strong> SHON pour <strong>le</strong>quel un permis <strong>de</strong> construire a déjà été déposé. Le<strong>de</strong>uxième prévoit la réalisation d‘un parking public.SODEX INGENIERIE – Février 2007 158


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>ZONE NCorrespondant à l’î<strong>le</strong> Fanac, il s'agit d'une zone à protéger en raison <strong>de</strong> la qualité du site, <strong>de</strong> son milieu naturel et <strong>de</strong> son paysageEl<strong>le</strong> correspond à un secteur comprenant divers types d’occupation, habitations basses <strong>de</strong> type pavillonnaire avec jardin,équipements et espaces publics.LocalisationI<strong>le</strong> FanacPar rapport au POSDéjà classée en zone naturel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> POS (ND) l’î<strong>le</strong> Fanac conserve ce zonage. Le PLU a intégré <strong>le</strong> fait que <strong>le</strong>s contraintesd’urbanisme sur l’î<strong>le</strong> sont principa<strong>le</strong>ment liées au PPRI. Ainsi, outre l’emprise fixée à 30%, l’alignement qui vise à préserver <strong>le</strong>chemin <strong>de</strong> halage, <strong>le</strong>s hauteurs qui sont cel<strong>le</strong>s d’un tissu pavillonnaire (7 m et 10 m), la <strong>de</strong>nsité est renvoyée au PPRI qui prévoit<strong>de</strong>s extension limitée à 20 m².SODEX INGENIERIE – Février 2007 159


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>4. Le règ<strong>le</strong>mentL’élaboration du Plan Local d’Urbanisme a été l’occasion <strong>de</strong> réorganiser <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s zones définies à l’artic<strong>le</strong> R. 123-4 et suivantsdu Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme. Une zone urbaine généra<strong>le</strong> U couvre la totalité du territoire joinvillais. Les spécificités déclinées en zonesUA, UB, UC, UD, UE, UF, UG, UH, UL, UN, UZ et N sont explicitées au chapitre précé<strong>de</strong>nt « La délimitation <strong>de</strong>s zones ».Le règ<strong>le</strong>ment est constitué conformément aux dispositions <strong>de</strong> l’artic<strong>le</strong> R. 123-9 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme. Il comprend un titre I« Dispositions généra<strong>le</strong>s et définitions » avec 6 artic<strong>le</strong>s qui explicitent : <strong>le</strong> champ d’application territorial du plan, à savoir la totalité<strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Le titre I définit la portée du règ<strong>le</strong>ment à l’égard <strong>de</strong>s autres législations, la division du territoire en zones et secteurs et<strong>le</strong>s emplacements réservés, la division du terrain bâti, <strong>le</strong>s adaptations mineures et <strong>le</strong>s définitions.Cette partie du PLU est importante. Souvent délaissée au profit <strong>de</strong>s règ<strong>le</strong>ments <strong>de</strong> zone, el<strong>le</strong> a fait l’objet dans ce projet <strong>de</strong> PLU,d’une attention particulière. Le nouveau PLU ajoute donc certaines informations et dispositions. Parmi cel<strong>le</strong>s-ci :- La mise en place <strong>de</strong> la règ<strong>le</strong> <strong>de</strong> division d’un terrain bâti (artic<strong>le</strong> L 123-1-1 du CU) encore appelée parfois la règ<strong>le</strong> du « COSrésiduel » qui reporte sur la partie divisée d’un terrain uniquement <strong>le</strong> résidu <strong>de</strong>s droits à construire disponib<strong>le</strong>s sur la parcel<strong>le</strong>d’origine. Cette disposition est issue <strong>de</strong> la loi Urbanisme et Habitat du 2 juil<strong>le</strong>t 2003.Placée dans <strong>le</strong>s dispositions généra<strong>le</strong>s, cette règ<strong>le</strong> s’applique sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoire communal (mis à part <strong>le</strong>s zones sansCOS). Le rétablissement <strong>de</strong>s droits à bâtir est justifié au regard du caractère déjà très <strong>de</strong>nse <strong>de</strong> la commune ou du souci <strong>de</strong>préserver une morphologie urbaine spécifique dans <strong>le</strong>s quartiers bords <strong>de</strong> Marne et <strong>de</strong> la volonté <strong>de</strong> maintien d’un certain délai, enl’occurrence 10 ans, avant <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s constructions sur un terrain qui vient d’évoluer dans <strong>le</strong> cadre d’une division.- Les définitions ont été clarifiées pour cel<strong>le</strong>s qui existaient dans <strong>le</strong> POS. Il s’agit notamment <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> hauteur : hauteurfaça<strong>de</strong> et hauteur plafond. Pour plus <strong>de</strong> compréhension, <strong>de</strong>s schémas viennent illustrer <strong>le</strong>s différents cas. Cela vise à clarifier, lors<strong>de</strong> l’instruction <strong>de</strong>s permis, <strong>le</strong>s interprétations possib<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s termes utilisés. Une quinzaine <strong>de</strong> définitions <strong>de</strong>s termes habituel<strong>le</strong>mentemployés est donc précisée.- Enfin, un artic<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> recensement du patrimoine joinvillais a été ajouté. Il explique <strong>le</strong>s mesures <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s bâtimentsprotégés au sens <strong>de</strong> l’artic<strong>le</strong> L.123-1 § 7 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme dont la principa<strong>le</strong> est l’obligation <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s bâtisrepérés.SODEX INGENIERIE – Février 2007 160


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le règ<strong>le</strong>ment comprend ensuite un titre II « Dispositions propres à la zone » dont <strong>le</strong>s 14 artic<strong>le</strong>s définis par <strong>le</strong> Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanismesont répertoriés au sein <strong>de</strong> trois sections. La Section 1 définit « La nature <strong>de</strong> l’occupation et <strong>de</strong> l’utilisation du sol ». Avec la loi SRU,la primauté est donnée à la mixité, <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment du bâti, la diversité <strong>de</strong>s occupations. Le règ<strong>le</strong>ment explicite donc non plus cequi est autorisé mais plutôt <strong>le</strong>s limitations apportées au droit d’utilisation <strong>de</strong>s sols, cel<strong>le</strong>s-ci sont donc <strong>de</strong>s restrictions et doivent êtrejustifiées. La Section 2 concerne <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s dites morphologiques, et la Section 3 ne comprend plus qu’une règ<strong>le</strong> « Coefficientd’Occupation du Sol » (COS).L’artic<strong>le</strong> 5 « Superficie minima<strong>le</strong> <strong>de</strong>s terrains » a été maintenu dans la zone UE comme garante <strong>de</strong> la spécificité <strong>de</strong> la formeurbaine traditionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s lotissements <strong>de</strong>s quartiers bords <strong>de</strong> Marne. L'absence d'une tail<strong>le</strong> minima<strong>le</strong> <strong>de</strong> terrains en l'occurrence250 m² conduisent inévitab<strong>le</strong>ment à une <strong>de</strong>nsification et une transformation urbaine profon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sites et <strong>de</strong>s paysages qui serontconstruits aux objectifs partagés <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> ces quartiers.En ce qui concerne <strong>le</strong> COS qui affecte la <strong>de</strong>nsité, celui-ci est défini dans la plupart <strong>de</strong>s zones et figure au document <strong>de</strong> zonage. La<strong>de</strong>nsité résulte <strong>de</strong>s autres règ<strong>le</strong>s morphologiques dans <strong>le</strong>s zones sans COS.Chaque règ<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> zone est précédé d’un petit texte formant « chapeau ». C’est une introduction explicitant <strong>le</strong> caractère général<strong>de</strong> la zone.4.1. Les principa<strong>le</strong>s dispositions par zoneSODEX INGENIERIE – Février 2007 161


ZoneUAa.UAbUBUCUCaUDUEaUEbUFUGUHULQuartierconcernéAvenueGallieni.VerdunParis/Europe_Hauts <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>VautierLec<strong>le</strong>rcEuropeVautierLec<strong>le</strong>rcPolangisPalissyMarneRépubliqueBagau<strong>de</strong>Lec<strong>le</strong>rc(lunetterie)Chapsal /JaurèsPalissy(Cinéma)Polangis(guinguettes)Destinations autorisée- Toutes- Commerce en rez-<strong>de</strong>chausséeobligatoireToutes- Toutes- Activités économiqueslimitée à 300 m 2 SHOBS.minima<strong>le</strong>NéantNéantNéant<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Alignement Emprise Hauteur faça<strong>de</strong> / Hauteur plafondAlignementAlignement ouretraitAlignement ouretrait- Toutes sauf industrie Néant Alignement- Toutes saufindustrie/artisanat- Activités économiqueslimitée à 300 m 2 SHOB- Industrie uniquement Néant- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 m : 100 %- Au-<strong>de</strong>là : 20% portée à 50% pourcommerce dont hauteur < 3,5 m- 40 %- 60% pour équipements publics oucol<strong>le</strong>ctifs- Néant pour équipements sportifs- 40%- 60% pour équipements publics50%- ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 m : 80%- Au <strong>de</strong>là : 40%2 Marge <strong>de</strong> recul 4 - 40%250 mm - 60% pour équipements publicsAlignement ouretrait- Toutes Néant Alignement75 %- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 m Jaurès / Chapsal : 100%- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 m autres voies : 90%- Au-<strong>de</strong>là : 20% portée à 50% pourcommerce dont hauteur < 3,5 m- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20 m sur Gallieni: 18 m / 21 m et Hmini <strong>de</strong> 12 m- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20 m sur autres voies : 9 m / 12 m -Au-<strong>de</strong>là : 7 m / 10 m9 m / 12 m21 m- 12 m / 15 m- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 30 m surLec<strong>le</strong>rc/Paris/Barbusse : 15 m / 18 mEspacesverts30 % dont1/3 enp<strong>le</strong>ine terre35 % enp<strong>le</strong>ine terre35 % enp<strong>le</strong>ine terreNéant15 m 10% Néant7 m / 10 m-9 m / 10 m- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20 m sur Paris/Lec<strong>le</strong>rc15 m / 18 m- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 m sur Jaurès : 15 m / 18 m- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 m sur Chapsal : 12 m / 15 m- Au-<strong>de</strong>là : 7 m- Industrie uniquement Néant Secteur <strong>de</strong> plan masse (extensions limitées)- Activités <strong>de</strong> loisiruniquementNéantAlignement ouretraitCOS-1,2 + 0,4 (activitéséconomiques)- Néant pour équipementsPérimètre L 123-2 : max150 m 2 <strong>de</strong> SHON-1,2 + 0,4 (activitéséconomiques)- Néant pour équipementsNéant- 0,435 % en - Néant pour équipementsp<strong>le</strong>ine terre - 0,6- Néant pour équipements- Néant40%10% enp<strong>le</strong>ine terre60 % 13,5 m - 0,85SAGEP / î<strong>le</strong>UNa 20% 10m<strong>de</strong>s St Pères - Activités sportives, <strong>de</strong>Alignement ouParangon p<strong>le</strong>in air, <strong>de</strong> loisirNéantretrait- 15 mUNb Délaissés - Equipements publicsNéant- Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> 40 m sur Mendès FranceRER24 mUZ Pô<strong>le</strong> RER - Toutes NéantNI<strong>le</strong> Fanac- Constructions existantesuniquementNéantAlignement ouretraitAlignement ouretrait- Secteur 1 : 75%- Secteur 2 : néant30% 7 m / 10 m- Secteur 1 : cote 87 m NGF- Secteur 2 : cote 58 m NGF- Néant- Néant35 % enp<strong>le</strong>ine terreNéantHabitat = 30% max <strong>de</strong> laSHONNéantSODEX INGENIERIE – Février 2007 162


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>4.2. Les espaces boisés classés, <strong>le</strong>s servitu<strong>de</strong>s, <strong>le</strong>s emplacements réservés et <strong>le</strong>s secteurs <strong>de</strong> constructibilité limitéeLes EBC (artic<strong>le</strong> L 130-1 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme)Dans son titre IV, <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment prévoit <strong>de</strong> protéger, conserver ou créer <strong>le</strong>s espaces boisés suivants :- Des espaces au sein du parc du Parangon qui correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s espaces plantés ou paysagers.- Des espaces <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> l'usine <strong>de</strong>s eaux en bord <strong>de</strong> Marne.- Les berges <strong>de</strong> part et d'autre du canal <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris <strong>de</strong>puis son embouchure sur la Marne jusqu'à l'usine élévatoire <strong>de</strong>s eaux.- La pointe nord <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong> Fanac- Les espaces boisés en bords <strong>de</strong> Marne sur une parcel<strong>le</strong> situé en bordure <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-Maurice.Cette protection est représentée au plan <strong>de</strong> zonage par une trame hachurée verte.Les servitu<strong>de</strong>s et rég<strong>le</strong>mentations particulières- Servitu<strong>de</strong>s relatives à la protection <strong>de</strong>s monuments historiques (périmètre <strong>de</strong> protection modifié) en ce qui concerne <strong>le</strong>sMonuments Historiques et Sites (situés sur la Commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> <strong>Pont</strong>) : Monument - Château du Parangon 68, rue <strong>de</strong> Paris(Inv. M.H. 3 août 1976) et <strong>le</strong> Site <strong>de</strong> l’I<strong>le</strong> Fanac (Site Classé en gran<strong>de</strong> partie et Site Inscrit 3 Septembre 1965 pour <strong>le</strong> reste)- Servitu<strong>de</strong>s relatives à la protection <strong>de</strong>s monuments historiques situés à l'extérieur <strong>de</strong> la Commune : Eglise Saint Nicolas (Cl. M.H.3 Février 1947), ancienne Abbaye <strong>de</strong> St Maur (Cl. M.H. 9 Septembre 1924 et Inv. M.H. 5 Juil<strong>le</strong>t 1962), ancien Hôtel <strong>de</strong> l'Argentière5-7 rue <strong>de</strong> Paris (Inv M.H. 5 Mars 1971) à Saint-Maur-<strong>de</strong>s-Fossés. Groupe Scolaire Condorcet (Inv. M.H. 19 Juil<strong>le</strong>t 1994) sur laCommune <strong>de</strong> Maisons Alfort. Le Pavillon Baltard (Cl. M.H. 20 Octobre 1982) à Nogent sur Marne et divers pavillons et monumentsdu jardin d'agronomie tropical (Inv M.H. l er Juin 1994) à Paris.- Servitu<strong>de</strong>s généra<strong>le</strong>s ELECTRICITE (ancrage, appui, passage, élagage et abattage d'arbres) et GAZ (ancrage, appui,passage).- Servitu<strong>de</strong>s liées au chemin <strong>de</strong> fer (emprises ferroviaires).- Servitu<strong>de</strong>s radio-é<strong>le</strong>ctriques : relatives aux faisceaux hertziens (protection contre <strong>le</strong>s obstac<strong>le</strong>s) : faisceau Charenton -SODEX INGENIERIE – Février 2007 163


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Chennevières (largeur 100 m - altitu<strong>de</strong> 105 m NGF).- Servitu<strong>de</strong> relatives aux stations hertziennes : contre <strong>le</strong>s perturbations é<strong>le</strong>ctromagnétiques : Station <strong>de</strong> Fontenay sous Bois (zone<strong>de</strong> protection "R 3000 m").- Servitu<strong>de</strong>s relatives aux réseaux <strong>de</strong> télécommunications en application <strong>de</strong>s artic<strong>le</strong>s L 45-1 et suivants du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s postes ettélécommunications é<strong>le</strong>ctroniques.- Servitu<strong>de</strong>s relatives aux passages <strong>de</strong>s canalisations publiques d'eau et d'assainissement.- Plan <strong>de</strong> prévention du risque inondation <strong>de</strong> la Marne et <strong>de</strong> la Seine approuvé par arrêté préfectoral du 28 juil<strong>le</strong>t 2000.- Servitu<strong>de</strong>s liées aux cours d'eaux domaniaux :- Servitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> halage (9,75 m)- Protection <strong>de</strong> l'usine <strong>de</strong>s Eaux exploitée par la S.A.G.E.P. à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong> <strong>Pont</strong> (Périmètres <strong>de</strong> protection : immédiate et rapprochée"Zones X et Y")- Application <strong>de</strong>s arrêtés préfectoraux du 3 janvier 2002 relatifs aux classements sonores <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> transports terrestrespris en application <strong>de</strong>s artic<strong>le</strong>s 13 et 14 <strong>de</strong> la loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre <strong>le</strong> bruit.- Prescriptions spécia<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s anciennes carrières et terrains sous minés.- Contraintes liées à la protection du patrimoine archéologique.Les emplacements réservés- Les espaces paysagers à protéger : du fait <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur caractère remarquab<strong>le</strong> ou <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s espaces libres qu'ils représentent,<strong>le</strong> plan <strong>de</strong> zonage i<strong>de</strong>ntifie <strong>de</strong>s espaces paysagers. Des limitations <strong>de</strong>s droits à construire affectent donc ces terrains. Cel<strong>le</strong>s-ci sontdécrites au règ<strong>le</strong>ment. El<strong>le</strong>s ont pour but <strong>de</strong> pérenniser l'affectation actuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> ces espaces dans un cadre moins contraignant que<strong>le</strong>s protections prises pour <strong>le</strong>s espaces boisés classés. Ces mesures <strong>de</strong> protection paysagère concernent : la cour et une partie duSODEX INGENIERIE – Février 2007 164


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>parc du Parangon, <strong>le</strong> canal <strong>de</strong> Polangis y compris ses berges (cette protection s'accompagne <strong>de</strong> préconisations concernantl'aménagement <strong>de</strong>s pontons au sein <strong>de</strong> la jonction <strong>de</strong> la zone UE), <strong>le</strong>s espaces libres <strong>de</strong> part et d'autre <strong>de</strong> l'avenue du Prési<strong>de</strong>ntKennedy, <strong>de</strong> l'allée <strong>de</strong> la voûte et <strong>de</strong> l'embouchure du canal souterrain sur la Marne et <strong>le</strong>s berges <strong>le</strong> long du quartier Vautier, lapartie publique <strong>de</strong> l’î<strong>le</strong> Fanac.- Les bâtiments protégés et remarqués en application <strong>de</strong> l'artic<strong>le</strong> L. 123-1 § 7 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Urbanisme : un important inventaire <strong>de</strong>séléments bâtis constituant <strong>de</strong>s patrimoines a été réalisé lors <strong>de</strong> l'élaboration du PLU.Indépendamment <strong>de</strong>s protections qui concernent <strong>le</strong>s monuments historiques, il est apparu important <strong>de</strong> protéger un certain nombre<strong>de</strong>s édifices publics ou privés à caractère monumental ou plus domestique du fait <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur patrimonia<strong>le</strong> particulière.L'inventaire a été réalisé en collaboration avec l'Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> France. Il a porté sur <strong>le</strong>s édifices emblématiques <strong>de</strong>l'architecture <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne avec ses bel<strong>le</strong>s maisons bourgeoises, ses équipements nautiques ou historiques commel'horloge et éga<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s maisons qui représentent un patrimoine dit "plus ordinaire" sans être, pour autant, dénuées d'intérêt.Il s'ajoute <strong>de</strong> nombreuses maisons, souvent plus mo<strong>de</strong>stes, qui témoignent d'une époque <strong>de</strong> construction comprise entre lasecon<strong>de</strong> moitié du XIX ème sièc<strong>le</strong> et <strong>le</strong> début du XX ème qui témoignent <strong>de</strong>s tendances architectura<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l'époque où se mê<strong>le</strong>ntéc<strong>le</strong>ctisme, néoclassicisme et Art Nouveau. Des maisons sont parfois exceptionnel<strong>le</strong>s au niveau <strong>de</strong> l'ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur compositionarchitectura<strong>le</strong>, d'autres présentent un intérêt du fait <strong>de</strong> la présence d'un élément architectural singulier comme une marquise, <strong>de</strong>sferronneries, <strong>de</strong>s mosaïques ou <strong>de</strong>s modénatures en faça<strong>de</strong> ou tout simp<strong>le</strong>ment une composition élégante <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong>. Deuxniveaux <strong>de</strong> protection sont mis en place dans <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment à l'occasion du PLU : <strong>le</strong>s édifices inventoriés comme bâtiments etéléments protégés et <strong>le</strong>s édifices inventoriés comme éléments remarqués.Les secteurs affectés par un seuil <strong>de</strong> constructibilité limité (artic<strong>le</strong> L 123-2a du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme)Le règ<strong>le</strong>ment interdit dans un périmètre délimité au plan <strong>de</strong> zonage (pointillés rouge et trame rouge), pour une durée <strong>de</strong> 5 ans àcompter <strong>de</strong> l'approbation du PLU, <strong>le</strong>s constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini dans <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment.Les travaux ayant pour objet l'adaptation, la réfection ou l'extension limitée <strong>de</strong>s constructions existantes sont toutefois autorisés. Cepérimètre concerne <strong>le</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.SODEX INGENIERIE – Février 2007 165


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PARTIE 5 : L’EVALUATION DESINCIDENCES DU PLU SURL’ENVIRONNEMENT ET PRISE ENCOMPTE DU SOUCIS DE SAPRESERVATION ET DE SA MISE ENVALEURLes orientations généra<strong>le</strong>s du Plan Local d’Urbanisme sontdéfinies par <strong>le</strong> Projet d’aménagement et <strong>de</strong> développementdurab<strong>le</strong> qui <strong>le</strong>s organise selon huit thèmes :- Retrouver une i<strong>de</strong>ntité autour <strong>de</strong> la Marne comme lieu <strong>de</strong>rencontre <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s Joinvillais- Maîtriser <strong>le</strong>s déplacements: qualité, partage et sécurité- Préserver et améliorer la qualité <strong>de</strong> notre environnement- Mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong> patrimoine joinvillais- Affirmer la place <strong>de</strong> l’emploi et <strong>le</strong> dynamisme économique- Accompagner l’évolution <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> centralité et <strong>de</strong>sterritoires à reconquérir- Préserver la mixité socia<strong>le</strong> et l’équilibre en terme d’habitat- Impliquer l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s acteurs dans l’accomplissement duprojetCes orientations visent à permettre à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>de</strong> re<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>sdéfis qui s’imposent à el<strong>le</strong> : fédérer <strong>le</strong>s Joinvillais autour d’unei<strong>de</strong>ntité commune, reconquérir <strong>de</strong>s territoires qui s’essouff<strong>le</strong>nt,dynamiser l’économie et l’emploi. El<strong>le</strong>s s’accompagnent d’unobjectif général <strong>de</strong> croissance maîtrisée <strong>de</strong> la populationautour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux grands axes : protéger <strong>le</strong>s tissus ou l’habitattraditionnel est vecteur d’un cadre <strong>de</strong> vie apaisée et reconnuet développer <strong>le</strong>s cœurs <strong>de</strong> vil<strong>le</strong>, porteurs d’une centralitéretrouvée.El<strong>le</strong>s s’appliquent à une <strong>de</strong>s plus petites communes du Val<strong>de</strong>-Marnemais qui est au centre d’une <strong>de</strong>s plus importantesagglomérations mondia<strong>le</strong>s.Dans ce cadre, cette quatrième et <strong>de</strong>rnière partie du rapport<strong>de</strong> présentation évalue successivement <strong>le</strong>s inci<strong>de</strong>nces <strong>de</strong>sorientations généra<strong>le</strong>s du Plan Local d’Urbanisme sur <strong>le</strong>sdifférents aspects <strong>de</strong> l’environnement mais aussi <strong>le</strong>sinci<strong>de</strong>nces sur l’environnement <strong>de</strong>s orientations par secteur.Enfin, en conclusion, <strong>le</strong> principe d’une évaluation continue <strong>de</strong>seffets <strong>de</strong>s orientations généra<strong>le</strong>s ou localisées du Plan Locald’Urbanisme, tout au long <strong>de</strong> sa mise en œuvre, est posé.Un certain nombre <strong>de</strong> documents et <strong>de</strong>s servitu<strong>de</strong>s d’utilitépublique s’imposent par ail<strong>le</strong>urs au PLU ou lui sont liés par unrapport <strong>de</strong> compatibilité ou <strong>de</strong> conformité. Parmi ceux quiconcernent <strong>le</strong> plus directement l’environnement sur <strong>le</strong>squels<strong>le</strong>s inci<strong>de</strong>nces <strong>de</strong>s orientations du plan sont évaluées, ilconvient <strong>de</strong> citer :- Les Plans <strong>de</strong> Préventions <strong>de</strong>s Risques Naturels : inondationset mouvements <strong>de</strong> terrains dus aux anciennes carrières.- La liste <strong>de</strong>s monuments historiques classés ou inscrits.- Le Plan <strong>de</strong> Déplacements Urbains <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France (arrêté interpréfectoral d'approbation du 15 décembre2000) qui trouve son application à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> au travers d’unSODEX INGENIERIE – Février 2007 166


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>contrat d’axe et d’un contrat <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong>. Les mesures proposéesont pour but d'améliorer <strong>le</strong>s transports col<strong>le</strong>ctifs, <strong>de</strong> favoriser<strong>le</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacements " doux " - vélo et marche à pied -et ainsi <strong>de</strong> diminuer <strong>le</strong> trafic automobi<strong>le</strong>.- Le classement acoustique <strong>de</strong>s infrastructures terrestres sur<strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> la commune.1. Les inci<strong>de</strong>nces sur la topographie, la géologie,et l’hydrogéologie1.1. La topographieLe Plan Local d’Urbanisme ne prévoit aucune orientation quisoit <strong>de</strong> nature à modifier la topographie joinvillaise. Lerèg<strong>le</strong>ment du PPRI limite très fortement <strong>le</strong>s éventuels travaux<strong>de</strong> remblais en zone inondab<strong>le</strong>.1.2. Le sous-sol et l’hydrogéologieLe Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong>rappel<strong>le</strong> qu’il faut veil<strong>le</strong>r au respect <strong>de</strong>s prescriptions <strong>de</strong>l’Inspection Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carrières dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>l’application du droit <strong>de</strong>s sols. Le rapport <strong>de</strong> présentationsouligne que <strong>le</strong>s propriétaires <strong>de</strong>s terrains (sols et sous-sols)sont responsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s dommages que l'instabilité <strong>de</strong> ceux-cipeut provoquer et que <strong>le</strong>s constructeurs sont, par ail<strong>le</strong>urs,éga<strong>le</strong>ment responsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s désordres que <strong>le</strong>ursinterventions pourraient faire subir à la stabilité <strong>de</strong>s immeub<strong>le</strong>sexistants.La Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> exerce néanmoins une vigilanceparticulière à l’égard <strong>de</strong>s risques naturels, liés à la constitutiondu sous-sol (carrières, instabilité géologique…) car unegran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> son territoire est concerné. El<strong>le</strong> participe àcet égard à l’élaboration d’un Plan <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risqueprescrit et renseigne l’Inspection Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Carrières sur<strong>le</strong>s données qu’el<strong>le</strong> détient. El<strong>le</strong> effectue aussi son <strong>de</strong>voird’information préventive à l’égard <strong>de</strong>s Joinvillais.Le règ<strong>le</strong>ment, quant à lui, favorise la réalisation d’espaceslibres en p<strong>le</strong>ine terre (artic<strong>le</strong> 13). La p<strong>le</strong>ine terre doit êtreconsidérée comme tel<strong>le</strong> lorsque <strong>le</strong>s éventuels ouvragesexistants ou projetés dans <strong>le</strong>ur tréfonds ne portent paspréjudice à l'équilibre pédologique du sol et permettentnotamment <strong>le</strong> raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur sous-sol à la nappephréatique.De même, l’artic<strong>le</strong> 4, relatif à l’assainissement, prévoit que,quelque soit l’aménagement, <strong>de</strong>s prescriptions pourront êtredonnées pour limiter l’impact du rejet <strong>de</strong>s eaux pluvia<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>milieu naturel (maîtrise <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong> rejet dans <strong>le</strong> réseaud'assainissement). Les dispositions à prendre doivent tenircompte <strong>de</strong>s caractéristiques du sol (perméabilité, capacité <strong>de</strong>rétention, etc.) et du sous-sol (présence <strong>de</strong> cavités et <strong>de</strong>carrières). Le Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> DéveloppementDurab<strong>le</strong> promeut <strong>le</strong> recours à <strong>de</strong>s systèmes alternatifs comme<strong>le</strong>s techniques <strong>de</strong> rétention et d'infiltration <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong>ruissel<strong>le</strong>ment.Par ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> développement spécifique <strong>de</strong>s démarchesselon <strong>le</strong>s principes HQE®, en particulier ceux inspirés <strong>de</strong> lacib<strong>le</strong> 1 « Relation <strong>de</strong>s bâtiments avec <strong>le</strong>ur environnementimmédiat », invite à l’évaluation <strong>de</strong>s caractéristiques duSODEX INGENIERIE – Février 2007 167


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>contexte urbain, incluant l’évaluation <strong>de</strong>s risques naturelsauxquels peuvent être rattachés <strong>le</strong>s risques liés au sous-sol.L’hydrologie – la protection <strong>de</strong> la MarneL’artic<strong>le</strong> 4, relatif à l’assainissement, explique que la pollutionen temps <strong>de</strong> pluie doit être réduite et traitée en amont. Ainsi<strong>le</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s voiries et <strong>de</strong>s parkings <strong>de</strong>surface <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5 places <strong>de</strong>vront subir un traitement adaptépour réduire sab<strong>le</strong>s, matières décantab<strong>le</strong>s et hydrocarburesavant rejet dans <strong>le</strong> réseau pluvial ou <strong>le</strong> milieu naturel.Le Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong>comprend une orientation spécifique « Améliorer <strong>le</strong> réseaud’assainissement et la qualité <strong>de</strong> l’eau ». Les objectifs définisvisent à continuer à équiper la commune <strong>de</strong> réseauxd’assainissement séparatifs (<strong>le</strong>s efforts ses <strong>de</strong>rnières annéessont importants) et à promouvoir, notamment dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>la coopération intercommuna<strong>le</strong>, la qualité <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> laMarne notamment avec <strong>le</strong> syndicat Marne Vive.Dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> sa politique <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong>l’environnement, la vil<strong>le</strong> agit auprès <strong>de</strong> l’Etat pour quel’assainissement du tronc commun A4/A86, pour <strong>le</strong>quel uneDéclaration d’Utilité Publique a été prises, soit enfin réalisé.Actuel<strong>le</strong>ment l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> ces eaux polluées se déversedans la rivière. Le PADD souhaite ainsi «Privilégier laréduction <strong>de</strong>s nuisances, <strong>le</strong> respect <strong>de</strong>s paysages, et laqualité <strong>de</strong> l’environnement. » dans <strong>le</strong> traitement du tronccommun A4/A86.La prévention du risque d’inondation est organisée par <strong>le</strong> Plan<strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques d’Inondation (P.P.R.I.) dudépartement du Val-<strong>de</strong>-Marne approuvé <strong>le</strong> 28 juil<strong>le</strong>t 2000 etmis en révision <strong>le</strong> 13 mars 2003 par arrêté préfectoral. En tantque servitu<strong>de</strong> d’utilité publique. Le P.P.R.I. a été annexé auPLU.Le P.P.R.I. comprend <strong>de</strong>s documents textuels et <strong>de</strong>sdocuments graphiques. D’une part <strong>de</strong>s documentstechniques, à va<strong>le</strong>ur informative et d’autre part, <strong>de</strong>sdocuments rég<strong>le</strong>mentaires. Le règ<strong>le</strong>ment contient <strong>de</strong>sdispositions légitimement contraignantes, notamment pour laconstruction neuve. Le Projet d’Aménagement et <strong>de</strong>Développement Durab<strong>le</strong> donne d’ail<strong>le</strong>urs pour orientation <strong>de</strong>promouvoir l’information préventive sur <strong>le</strong>s risques majeurs ceque la commune fait notamment au travers du cahier <strong>de</strong>recommandations annexé au PLU qui vise entre autre laprévention <strong>de</strong>s risques. Des plaquettes et artic<strong>le</strong>s sont aussirégulièrement diffusés auprès <strong>de</strong> la population. Un DossierCommunal d’Information sur <strong>le</strong>s Risques Majeurs vientcompléter ce dispositif.Les orientations du PLU expriment, par ail<strong>le</strong>urs la nécessité<strong>de</strong> lutter contre l’imperméabilisation <strong>de</strong>s sols par <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>sprescriptions, visant à accroître l’importance <strong>de</strong>s espaceslibres en p<strong>le</strong>ine terre à l’occasion d’opérations nouvel<strong>le</strong>s.Cette orientation se traduit par <strong>de</strong>s dispositions précises durèg<strong>le</strong>ment dont <strong>le</strong>s conséquences sont éga<strong>le</strong>ment favorab<strong>le</strong>sau développement <strong>de</strong> la biodiversitéSODEX INGENIERIE – Février 2007 168


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>2. Les inci<strong>de</strong>nces sur la ressource en eauLes orientations du PADD ne sont pas <strong>de</strong> nature à produire<strong>de</strong>s effets significatifs sur la ressource en eau. Les objectifs<strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> la démographie et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>l’emploi ne prévoient pas une augmentation <strong>de</strong> laconsommation d’eau qui ait <strong>de</strong>s conséquences directes. LeSyndicat <strong>de</strong>s eaux d’I<strong>le</strong> <strong>de</strong> France est chargé <strong>de</strong> la distributiond’eau potab<strong>le</strong> à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Avec environ 1 million <strong>de</strong> m 3distribué chaque jour <strong>le</strong> SEDIF est <strong>le</strong> plus grand service publicd'eau en France. Il distribue une eau potab<strong>le</strong> <strong>de</strong> qualité à 4millions d'habitants en I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France. En moyenne 1 200 00m 3 d’eau sont distribuées à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> par an.Il faut souligner que la commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> accueil<strong>le</strong> uneusine <strong>de</strong> captage et <strong>de</strong> production d'eau potab<strong>le</strong> <strong>de</strong> laSAGEP, Société Anonyme <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong>s Eaux <strong>de</strong> Paris, quiest responsab<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’approvisionnement d’une partie <strong>de</strong> lacapita<strong>le</strong>.En France, chaque habitant utilise en moyenne 150 à 200litres d'eau par jour. Convaincre chaque Joinvillais <strong>de</strong> l’intérêt<strong>de</strong> réduire sa consommation est <strong>le</strong> moyen <strong>le</strong> plus efficaced’économiser une ressource précieuse. Le cahier <strong>de</strong>recommandations annexé au PLU propose <strong>de</strong> généraliserl’usage <strong>de</strong> dispositifs économisant l’eau au niveau <strong>de</strong> l’habitat,<strong>de</strong>s équipements publics et professionnels.3. Les inci<strong>de</strong>nces sur <strong>le</strong> milieu naturel (espacesnaturels/Faune et flore)La préservation du milieu naturel et l’amélioration <strong>de</strong> la qualitéécologique du territoire joinvillais sont <strong>de</strong>s préoccupationsimportantes du Plan Local d’Urbanisme qui sont expriméesdans <strong>le</strong> projet d’aménagement et <strong>de</strong> développement durab<strong>le</strong>et qui donnent lieu à l’élaboration <strong>de</strong> dispositionsrég<strong>le</strong>mentaires.Les orientations du PADDLa plupart <strong>de</strong>s orientations du Plan Local d’Urbanisme ont <strong>de</strong>seffets directs ou indirects favorab<strong>le</strong>s au développement <strong>de</strong> labiodiversité à <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Une nouvel<strong>le</strong> politique <strong>de</strong>sdéplacements contribuant fortement à l’amélioration <strong>de</strong> laqualité <strong>de</strong> l’air promue par <strong>le</strong> PADD dans une orientationspécifique « Maîtriser <strong>le</strong>s déplacements » et <strong>le</strong> renforcement<strong>de</strong> la démocratie loca<strong>le</strong> sont autant d’orientations qui ycontribuent <strong>de</strong> manière indirecte.C’est dans la première partie «Mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong> patrimoinejoinvillais» que <strong>le</strong> PADD abor<strong>de</strong> ce thème <strong>de</strong> la manière laplus directe, avec une orientation : renforcer <strong>le</strong>s espacesverts. Cette orientation se décline en trois vo<strong>le</strong>ts :- Protéger <strong>le</strong>s espaces verts existants remarquab<strong>le</strong>scomme l’î<strong>le</strong> Fanac et <strong>le</strong> Parc du Parangon.- Augmenter la surface d’espaces verts publicsprioritairement dans <strong>le</strong>s nouveaux aménagementset, si possib<strong>le</strong>, dans <strong>le</strong>s quartiers qui sont en déficit<strong>de</strong> jardins.- Augmenter ou conserver la part d’espaces vertsprivatifs et garantir l’utilisation <strong>de</strong> la p<strong>le</strong>ine terre.SODEX INGENIERIE – Février 2007 169


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Le végétal est une composante essentiel<strong>le</strong> du milieu urbainqui participe à la qualité du paysage, à l’amélioration <strong>de</strong>sconditions <strong>de</strong> vie et favorise la biodiversité.Le PADD promeut aussi la création <strong>de</strong> liaisons douces entre<strong>le</strong>s espaces naturels structurants (Bois <strong>de</strong> Vincennes/Marne,Parc du Tremblay). Sur <strong>le</strong>s territoires à reconquérir comme <strong>le</strong>sdélaissés d’autoroute, <strong>le</strong> PADD souhaite « permettre à cesespaces d’accueillir <strong>de</strong>s espaces verts, espaces ludiques etrécréatifs, <strong>de</strong>s équipements sportifs et <strong>de</strong>s équipementspublics. »Les dispositions rég<strong>le</strong>mentaires du PLUD’une manière généra<strong>le</strong>, la protection <strong>de</strong>s espaces vertspublics est assurée par <strong>le</strong>s dispositions <strong>de</strong> la zone naturel<strong>le</strong> etforestière (N) et <strong>de</strong> la zone UN.La zone naturel<strong>le</strong> et forestière (N), correspond à l’î<strong>le</strong> Fanac,un secteur <strong>de</strong> la commune, à protéger en raison soit <strong>de</strong> laqualité <strong>de</strong> ses sites, <strong>de</strong> ses milieux naturels, <strong>de</strong>s paysagesnotamment du point <strong>de</strong> vue esthétique, historique etécologique. El<strong>le</strong> est occupée par <strong>de</strong>s espaces et équipementspublics mais aussi par un quarantaine <strong>de</strong> pavillons.En raison <strong>de</strong> son statut foncier, une partie <strong>de</strong> l'î<strong>le</strong> Fanac estinscrite et l'autre est classée ; <strong>le</strong> tout ne formant qu'un seulsite. L'î<strong>le</strong> Fanac est un site protégé par un arrêté préfectoraldu 3 septembre 1965 sur la base <strong>de</strong> la loi du 2 mai 1930.- pour une partie (0,57 ha) inscrite sur l’inventaire <strong>de</strong>s sitespittoresque : la pointe (espace public) et <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>scorrespondant au bâtiment <strong>de</strong> l’Aviron Marne et <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.- pour une partie classée parmi <strong>le</strong>s sites pittoresques (3,3 ha)pour <strong>le</strong> reste <strong>de</strong> l'î<strong>le</strong>.Le règ<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> la zone N vise principa<strong>le</strong>ment à limiterfortement la constructibilité (par ail<strong>le</strong>urs rég<strong>le</strong>menté par <strong>le</strong>PPRI vue l’innondabilité <strong>de</strong> la zone) à 20m² SHON maximumet à limiter l’emprise au sol à 30%.Seul point à améliorer dans l’avenir, l’î<strong>le</strong>, vu sa configurationgéographique, n’est pas assainie. L’artic<strong>le</strong> 4 renvoie alors auRèg<strong>le</strong>ment Sanitaire Départemental <strong>le</strong>s dispositifs <strong>de</strong>traitement.La zone UN regroupe <strong>de</strong>s espaces dont la <strong>de</strong>nsité bâtie est engénéral faib<strong>le</strong> voire nul<strong>le</strong>, dont la fonction écologique, laqualité paysagère, la vocation récréative, sportive ou culturel<strong>le</strong>ou liée à <strong>de</strong>s grands équipements publics doivent êtrepréservées et mises en va<strong>le</strong>ur.La zone UNa correspond notamment au Parc du Parangondont la plus gran<strong>de</strong> partie est couverte par <strong>de</strong> l'espace boiséclassé (E.B.C.). Cette mesure assure une protection forte <strong>de</strong>la végétation puisque <strong>le</strong>s changements d’affectation ou <strong>de</strong>mo<strong>de</strong> d’utilisation du sol <strong>de</strong> ces espaces sont interdits. El<strong>le</strong>inclut aussi l’î<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Saint Pères, site d’implantation <strong>de</strong> VoiesNavigab<strong>le</strong> <strong>de</strong> France. En zone UNa l’emprise est limitée à20%.SODEX INGENIERIE – Février 2007 170


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>Dans <strong>le</strong>s autres zones, notamment la zone UE, <strong>le</strong>sdispositions rég<strong>le</strong>mentaires visent à favoriser la p<strong>le</strong>ine terre(en général 35% <strong>de</strong> la superficie du terrain), la plantationd’arbres à développement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2,5 m (1 arbre pour 100m² <strong>de</strong> p<strong>le</strong>ine terre) et au traitement paysager <strong>de</strong> toutessurfaces non construites et non occupées par dustationnement.Les dispositions du cahier <strong>de</strong> recommandationsDe manière généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s institutions publiques oupropriétaires privés sont invités à favoriser la continuitébiologique entre <strong>le</strong>s différents espaces verts dont ils assurentla gestion. Le cahier <strong>de</strong> recommandations annexées au PLUcontient un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> dispositions visant la préservation <strong>de</strong>la diversité biologique (flore et faune) et la libre circulation <strong>de</strong>sêtres vivants sur <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>, appelée continuitébiologique.4. Les inci<strong>de</strong>nces sur <strong>le</strong> patrimoine architectural,urbain et végétalLe Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong> faitfigurer au premier rang <strong>de</strong>s orientations du Plan Locald’Urbanisme <strong>le</strong> souci <strong>de</strong> la préservation du patrimoinearchitectural joinvillais : « certains sites et paysages doiventêtre préservés soit pour <strong>le</strong>urs potentialités écologiques, <strong>le</strong>urhistoire ou <strong>le</strong>urs qualités esthétiques. D’une manière généra<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s interventions sur <strong>le</strong> bâti (cou<strong>le</strong>urs, formes, matériaux)doivent être accompagnées dans un souci <strong>de</strong> cohérence avec<strong>le</strong> tissu urbain existant. »La préservation <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités architectura<strong>le</strong>s et urbainespasse par :- Maintenir, dans <strong>le</strong>s quartiers à dominantepavillonnaire, l’équilibre existant entre habitatcol<strong>le</strong>ctif et habitat individuel en maîtrisant la <strong>de</strong>nsitéet en privilégiant la forme urbaine traditionnel<strong>le</strong>.- Encourager la qualité architectura<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s projetsprivés et publics.- Maintenir <strong>le</strong>s éléments caractéristiques <strong>de</strong>s rues(implantation <strong>de</strong>s constructions, arbresd’alignement, hauteur et composition <strong>de</strong>sclôtures…).- Définir <strong>de</strong> nouveaux périmètres <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>smonuments historiques.- Promouvoir une intégration harmonieuse dans <strong>le</strong>paysage urbain existant <strong>de</strong>s futurs aménagements.Il s’agit aussi <strong>de</strong> préserver <strong>le</strong> patrimoine bâti remarquab<strong>le</strong> :- Protéger <strong>le</strong>s ensemb<strong>le</strong>s architecturauxremarquab<strong>le</strong>s qui participent à la qualité <strong>de</strong>l’environnement urbain. Il s’agit notamment <strong>de</strong> ceuxcaractéristiques <strong>de</strong>s « Bords <strong>de</strong> Marne » :matériaux, cou<strong>le</strong>urs, forme <strong>de</strong>s toitures, élémentsdécoratifs, va<strong>le</strong>ur historique.- Mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s ouvrages d’art liés à lanavigation tel que <strong>le</strong> canal <strong>de</strong> Saint-Maur.SODEX INGENIERIE – Février 2007 171


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>4.1. L’espace bâti : <strong>le</strong> patrimoine architecturalLes orientations du plan favorisent la préservation dupatrimoine architectural et urbain. De nouvel<strong>le</strong>s mesures <strong>de</strong>protection patrimonia<strong>le</strong>s sont inscrites dans <strong>le</strong> PLU. El<strong>le</strong>straduisent <strong>le</strong> travail très important <strong>de</strong> repérage effectué etreflète l’importante réévaluation <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> patrimoineintervenue <strong>de</strong>puis trente ans. C’est notamment <strong>le</strong> cas pourl’architecture <strong>de</strong>s XIX ème et XX ème sièc<strong>le</strong>s.Pendant plus d’un an, à l’occasion <strong>de</strong> la révision du PLU unexamen <strong>de</strong>s bâtiments et ensemb<strong>le</strong>s urbains susceptib<strong>le</strong>sd’être protégés pour <strong>le</strong>ur intérêt patrimonial a été réalisénotamment grâce aux riverains et associations. Ce travaild'analyse du patrimoine s'est fondé sur :- Un recensement in situ.- L’exploitation <strong>de</strong>s sources documentaires disponib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>patrimoine joinvillais.La sé<strong>le</strong>ction <strong>de</strong>s bâtiments proposés à la protection a étéconduite par un groupe d’analyse placé sous la responsabilité<strong>de</strong> l’Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> France. Au terme <strong>de</strong> cetravail d'analyse, plus <strong>de</strong> 204 nouveaux bâtiments ouensemb<strong>le</strong>s bâtis reçoivent une protection rég<strong>le</strong>mentaire dans<strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment d'urbanisme soit environ 8,9 % du patrimoine bâti<strong>de</strong> la commune.Le croisement <strong>de</strong> ces différentes sources a permis unecouverture patrimonia<strong>le</strong> homogène. Ces mesures <strong>de</strong>protections peuvent se regrouper en <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s catégoriesLes Bâtiments et Eléments Particuliers Protégés qui ontpour effet <strong>de</strong> subordonner la délivrance <strong>de</strong>s autorisationsd’urbanisme à un objectif <strong>de</strong> conservation et <strong>de</strong> mise enva<strong>le</strong>ur du bâti. Le but <strong>de</strong> cette protection est doub<strong>le</strong> : il s’agit àla fois <strong>de</strong> protéger un patrimoine mais aussi d’inciter, lors <strong>de</strong> lamise en œuvre <strong>de</strong> travaux, à sa mise en va<strong>le</strong>ur. La posed’éléments techniques peu ou mal intégrés peut être refusée.Les conséquences d’une tel<strong>le</strong> protection sont importantespour <strong>le</strong> propriétaire puisque la démolition n’est admise qu’encas <strong>de</strong> vétusté importante avérée.Les Bâtiments et Eléments Particuliers Remarqués quiattirent l’attention <strong>de</strong>s maîtres d'ouvrage, <strong>de</strong>s architectes et<strong>de</strong>s services instructeurs <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’autorisationd’urbanisme sur <strong>le</strong> fait que ces parcel<strong>le</strong>s ont été repérées etqu'il y a tout intérêt à procé<strong>de</strong>r à un examen patrimonial avantd'élaborer un projet.Les protections retenues l’ont été en fonction <strong>de</strong> trois critèresprincipaux :- l’importance patrimonia<strong>le</strong> considérée du point <strong>de</strong> vuehistorique, culturel et esthétique. El<strong>le</strong> vise en particulier <strong>le</strong>sbâtiments <strong>le</strong>s plus caractéristiques d’une pério<strong>de</strong>, soit enraison <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur rareté, soit en raison <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur importance dansl’histoire <strong>de</strong> l’architecture.- La cohérence architectura<strong>le</strong>, urbaine et paysagère(notamment l’insertion d’un élément historique dans uneséquence cohérente <strong>de</strong> même nature), <strong>le</strong> paysage, étantconsidéré comme une donnée fondamenta<strong>le</strong> du patrimoineJoinvillais.SODEX INGENIERIE – Février 2007 172


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- l’évaluation <strong>de</strong>s risques d’altération ou <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction,notamment du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s constructions ou<strong>de</strong> la fragilité <strong>de</strong>s éléments décoratifs.En revanche, <strong>le</strong>s composantes <strong>le</strong>s plus subjectives ouextensives <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> patrimoine ont été considéréesavec pru<strong>de</strong>nce, qu’il s’agisse <strong>de</strong>s « lieux <strong>de</strong> mémoire » oud’ensemb<strong>le</strong>s pittoresques résultant <strong>de</strong> traitements acci<strong>de</strong>ntelset dérogeant aux règ<strong>le</strong>s urbaines. Ils n’ont été protégés par <strong>le</strong>règ<strong>le</strong>ment que dans <strong>le</strong> cas où ils recoupaient l’un <strong>de</strong>s critèresprincipaux historique, esthétique ou paysager.Chacun <strong>de</strong>s bâtiments protégés a fait l’objet d’une analysedont <strong>le</strong>s principaux éléments sont indiqués en marge <strong>de</strong>chacune <strong>de</strong>s adresses du tab<strong>le</strong>au <strong>de</strong>s protectionspatrimonia<strong>le</strong>s figurant en annexe du règ<strong>le</strong>ment. Ces éléments<strong>de</strong> <strong>de</strong>scription et d’appréciation reflètent un état <strong>de</strong> laconnaissance lors <strong>de</strong> l’élaboration du PLU fondé sur ladocumentation existante, <strong>de</strong>s visites, et <strong>de</strong>s reportagesphotographiques. Certains éléments (datation, éléments <strong>de</strong>décor, etc.) sont donc communiqués sous certaines réservesou à titre d’estimation, mais ont été jugés suffisammentprobants et objectifs pour justifier d’une protectionpatrimonia<strong>le</strong>. Leur mention en regard <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>sadresses permet <strong>de</strong> délimiter la portée exacte <strong>de</strong>s bâtimentsprotégés sur chacune <strong>de</strong>s parcel<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> mettre l’accent,sans que cela soit limitatif, sur certains élémentsparticulièrement remarquab<strong>le</strong>s.Les périmètres <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s monuments historiques ontpar ail<strong>le</strong>urs été re<strong>de</strong>ssinés par l’Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong>France pour mieux prendre en compte <strong>le</strong>s secteurs prioritairesà protéger notamment ceux <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> Marne.4.2. L’espace publicL’espace public est un élément essentiel du cadre <strong>de</strong> vie. I<strong>le</strong>st caractérisé par une remarquab<strong>le</strong> couverture végéta<strong>le</strong>, <strong>le</strong>svoies bénéficiant généra<strong>le</strong>ment d’un alignement d’arbres, unréseau <strong>de</strong> placettes et rond points plantés, squares.Le maintient <strong>de</strong>s éléments caractéristiques <strong>de</strong>s rues fait l’objetd’une rég<strong>le</strong>mentation dans chaque zone : implantation <strong>de</strong>sconstructions par rapport à la rue (alignement ou retrait) ainsique la hauteur et la composition <strong>de</strong>s clôturesLe PADD souhaite aussi <strong>de</strong> lutter contre <strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>sabandonnées et <strong>le</strong>s dépôts en tous genres (notamment <strong>le</strong>sdépôts <strong>de</strong> voitures) qui dégra<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’espace urbain.Dans <strong>le</strong>s territoires à requalifier <strong>le</strong> PADD propose <strong>de</strong>« qualifier et <strong>de</strong> mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s espaces publics. »4.3. Les espaces paysagersEn mettant en place une zone <strong>de</strong> protection paysagère sur <strong>le</strong>canal <strong>de</strong> Polangis et certaines parties du territoire communalassociées à <strong>de</strong>s espaces boisés classés et au classement <strong>de</strong>l’î<strong>le</strong> Fanac, la commune assure un bon niveau <strong>de</strong> protection<strong>de</strong>s ces espaces remarquab<strong>le</strong>s.5. Les inci<strong>de</strong>nces sur <strong>le</strong>s risques sanitaires5.1. La pollution <strong>de</strong> l’airLa pollution atmosphérique est un risque sanitaire (<strong>de</strong>nombreuses étu<strong>de</strong>s ten<strong>de</strong>nt à prouver <strong>le</strong> lien étroit entreSODEX INGENIERIE – Février 2007 173


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>pollution <strong>de</strong> l’air et développement <strong>de</strong> maladies respiratoires),un risque environnemental et risque climatique selon l’échel<strong>le</strong>à laquel<strong>le</strong> on l’abor<strong>de</strong>.Bien entendu, <strong>le</strong> PLU n’est pas l’outil privilégié dans la luttepour réduction <strong>de</strong> la pollution <strong>de</strong> l’air. Cette pollution ignore <strong>le</strong>sfrontières. Pour autant, l’aménagement du territoire, encadrépar <strong>le</strong>s documents d’urbanisme, peut avoir un rô<strong>le</strong>.Comme <strong>le</strong> souligne l’état initial la qualité <strong>de</strong> l'air joinvillaisedoit être appréhendée sur la base <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux grands types <strong>de</strong>pollution :- <strong>le</strong> développement du réseau <strong>de</strong> transports en commun(projet Est-TVM, projet <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong>, projet d’axe)- préconiser <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> conception architectura<strong>le</strong> eturbaine qui intègrent <strong>de</strong>s préoccupations environnementa<strong>le</strong>srelatives aux économies d’énergie (démarche type HQE®)Le PLU prévoit aussi <strong>de</strong> privilégier <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> la<strong>de</strong>nsité dans <strong>le</strong>s quartiers centraux qui sont à proximité <strong>de</strong>sréseaux <strong>de</strong> transports en commun <strong>le</strong>s plus importants.- la pollution issue <strong>de</strong>s sources mobi<strong>le</strong>s (à Paris quasiexclusivement <strong>le</strong> trafic automobi<strong>le</strong>)- la pollution issue <strong>de</strong>s sources fixes (quasi exclusivement <strong>le</strong>chauffage).L'exposition la plus importante au plan sanitaire est cel<strong>le</strong> liéeaux niveaux <strong>de</strong> pollution "<strong>de</strong> fond" auxquels <strong>le</strong>s habitants sontexposés pendant <strong>de</strong> longues durées.Cependant la pollution la plus mal ressentie est liée àl'exposition (surtout <strong>de</strong> courte durée) à proximité du trafic, où<strong>le</strong>s teneurs en indicateurs <strong>de</strong> pollution d'origine automobi<strong>le</strong>sont <strong>le</strong>s plus é<strong>le</strong>vées.Afin <strong>de</strong> réduire ces pollutions, <strong>le</strong>s orientations du PLUprévoient :- <strong>le</strong> recours à l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacementsalternatifs (cf. orientations sur <strong>le</strong>s liaisons douces)La vil<strong>le</strong> <strong>de</strong>nse, ou compacte, permet <strong>de</strong> réduire l’usage <strong>de</strong>l’automobi<strong>le</strong> et la consommation d’énergie. Plus la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>SODEX INGENIERIE – Février 2007 174


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>la commune <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce est forte, moins l’individu porteatteinte à l’environnement par ses déplacements.Bien sûr la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong>nse est moins polluante mais plus polluéedans certains quartiers même si globa<strong>le</strong>ment el<strong>le</strong> produitmoins <strong>de</strong> pollution par individu en terme <strong>de</strong> déplacements.offre <strong>de</strong> stationnement : assurer une offre rési<strong>de</strong>ntiel<strong>le</strong>suffisante pour que <strong>le</strong>s rési<strong>de</strong>nts ne <strong>de</strong>viennent pas <strong>de</strong>smigrants, contraindre <strong>le</strong>s actifs (ou migrants) dans <strong>le</strong>stationnement sur <strong>le</strong>ur lieu <strong>de</strong> travail ou aux abords <strong>de</strong> pô<strong>le</strong>spour <strong>le</strong>s inciter à utiliser <strong>le</strong>s transports en commun, permettreaux chalands un stationnement rapi<strong>de</strong> et rotatif aux abords<strong>de</strong>s commerces.La commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> s’inscrit dans ces objectifs. L’artic<strong>le</strong>12 <strong>de</strong> chaque règ<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> zone prévoit <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong>création <strong>de</strong> stationnement rési<strong>de</strong>ntiel, <strong>le</strong> projet <strong>de</strong>requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> et du Pô<strong>le</strong> prévoient unediminution <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong> rabattement voitures du parkingRER et la constitution d’un parking souterrain <strong>de</strong> centre vil<strong>le</strong>aux usages mixtes.5.2. Le bruitLe Bruit est la première nuisance dont se plaignent <strong>le</strong>sFrançais. A <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> <strong>le</strong>s nuisances engendrées sontessentiel<strong>le</strong>ment causées par <strong>le</strong> trafic automobi<strong>le</strong> et ferroviaire.Le Plan <strong>de</strong> Déplacements Urbains <strong>de</strong> la Région d’I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France incite par ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>s communes à mieux maîtriser <strong>le</strong>urLes effets du bruit sur la santé sont multip<strong>le</strong>s. Il empêche <strong>le</strong>repos, diminue <strong>le</strong>s facultés <strong>de</strong> concentration, provoque lafatigue physique et <strong>le</strong> stress psychique. Les personnesexposées à <strong>de</strong>s bruits intenses présentent <strong>de</strong>s changementshormonaux, avec production <strong>de</strong> cortisol et d’adrénalinesupérieure à la norma<strong>le</strong>. La perte d’audition est <strong>le</strong> signeextérieur <strong>le</strong> plus évi<strong>de</strong>nt. Mais <strong>le</strong>s troub<strong>le</strong>s nerveux, digestifset cardiovasculaires dus au bruit sont éga<strong>le</strong>ment connus. Il n’ya pas d’adaptation au bruit. Les personnes exposées à cesSODEX INGENIERIE – Février 2007 175


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>nuisances sont en général plus sensib<strong>le</strong>s aux bruits, mêmefaib<strong>le</strong>s, que cel<strong>le</strong>s vivant dans un environnement paisib<strong>le</strong>.Le Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong>définit plusieurs orientations qui concourent à la réduction <strong>de</strong>snuisances sonores.Il s’agit tout d’abord d’exiger <strong>de</strong>s gestionnaires <strong>de</strong>séquipements ferroviaires, routiers et autoroutiers qu’ils mettenten place <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s nuisances sonorespour satisfaire aux lois et règ<strong>le</strong>ments en vigueur. En effet, <strong>le</strong>smesures <strong>de</strong> bruits sur <strong>le</strong>s faça<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> part etd’autre du tronc commun A4/A86, <strong>de</strong> la voie ferrée et <strong>de</strong>sroutes nationa<strong>le</strong>s ne respectent pas <strong>le</strong>s normes admissib<strong>le</strong>sen vigueur. C’est avant tout à la source qu’il faut réduire lanuisance.Il s’agit ensuite <strong>de</strong> veil<strong>le</strong>r au strict respect <strong>de</strong> la servitu<strong>de</strong>touchant <strong>le</strong>s secteurs affectés par <strong>le</strong> bruit.Le PADD encourage, éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s propriétaires, qu’ils soientpublics ou privés à prendre <strong>de</strong>s dispositions visant à renforcerl’isolation phonique <strong>de</strong>s bâtiments.En ce qui concerne <strong>le</strong> bruit dû au trafic automobi<strong>le</strong>, lacommune soutient une politique <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la vitesse dutrafic automobi<strong>le</strong>.Une certaine garantie <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s zones « habitées »contre ces nuisances, puisque certaines <strong>de</strong>stinations sontinterdites dans <strong>le</strong>s zones pavillonnaires.6. Evaluation <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s orientationsd’aménagement sur l’environnementLes orientations particulières du plan portent sur <strong>le</strong>s quartierset secteurs dans <strong>le</strong>squels sont menées <strong>de</strong>s actions etopérations d’aménagement notamment <strong>le</strong>s zonesd’aménagements concertés existants ou projetées.Pour <strong>le</strong>s zones d’aménagement concerté, la procédure mêmeimpose <strong>de</strong> réaliser une étu<strong>de</strong> d’impact et d’annexer cel<strong>le</strong>-ciaux dossiers <strong>de</strong> création.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s concessions d’aménagement, documentscontractuels approuvés par <strong>le</strong> Conseil Municipal qui lient laVil<strong>le</strong> et l’aménageur désigné, peuvent prévoir <strong>de</strong>s clausesrelatives à la prise en compte <strong>de</strong>s enjeux environnementauxdès l’élaboration <strong>de</strong>s projets.Enfin, <strong>le</strong>s cahiers <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> cession <strong>de</strong> terrain peuventfaire état, pour chacun <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> construction àréaliser, du respect <strong>de</strong> cib<strong>le</strong>s environnementa<strong>le</strong>s prédéfinies.Une orientation <strong>de</strong> ce type est prévue dans <strong>le</strong> PLU <strong>de</strong><strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>. Il s’agit <strong>de</strong> la requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>.6.1. Requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>Rappel <strong>de</strong>s orientationsLa revitalisation et la requalification <strong>de</strong>s Hauts <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>sont traités dans une orientation d’aménagement. Cetteorientation repose sur la volonté d’affirmer la centralité <strong>de</strong> cetSODEX INGENIERIE – Février 2007 176


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>espace et <strong>de</strong> lui donner un rô<strong>le</strong> plus fort d’échange et <strong>de</strong> lieu<strong>de</strong> vie. Les objectifs <strong>de</strong> cette orientation sont :- Une centralité retrouvée autour d’espaces publics etd’équipements structurants : création d’une place centra<strong>le</strong>,espace <strong>de</strong> respiration et d’animation, qui accueil<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> marchéforain ainsi qu’en sous-sol un parking public. Autour <strong>de</strong> cetteplace, <strong>de</strong> nouveaux équipements pourront créer unedynamique : un équipement sportif (gymnase), un équipementassociatif et culturel (structuré autour d’une sal<strong>le</strong> <strong>de</strong>spectac<strong>le</strong>), un équipement mixte <strong>de</strong> quartier comprenantnotamment <strong>de</strong>s services administratifs ouverts à la populationou tout autre équipement nécessaire aux besoins <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> etdu quartier (particulièrement une crèche).- La restructuration urbaine du quartier par la création <strong>de</strong>nouveaux îlots bâtis créateurs <strong>de</strong> logements en accession :création d’un front urbain <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité architectura<strong>le</strong>, enordre continu à l’alignement jusqu’à la place du 8 mai 1945.- Le dynamisme commercial comme moteur du quartier : <strong>le</strong>srez-<strong>de</strong>-chaussée seront affectés en priorité au commerce,particulièrement <strong>le</strong>s alignements sur <strong>le</strong>s rues principa<strong>le</strong>s.- Une ambiance urbaine apaisée : la rue <strong>de</strong> Paris qui structure<strong>le</strong> quartier et qui est un axe fréquenté, fera l’objet d’unaménagement : passage à <strong>de</strong>ux voies <strong>de</strong> circulation, créationd’une piste cyclab<strong>le</strong>, élargissement <strong>de</strong>s trottoirs. Les entrées<strong>de</strong> quartier feront aussi l’objet d’un réaménagement. Celapasse aussi ^par la qualité <strong>de</strong>s espaces publics et notammentla création d’espaces verts ouverts au public.Evaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces sur l’environnementOn rappel<strong>le</strong> ici que cet aménagement fera l’objet d’une Zoned’Aménagement Concerté dont <strong>le</strong> dossier <strong>de</strong> création puis <strong>de</strong>réalisation contiendra une étu<strong>de</strong> d’impact.Les améliorations recherchées sur l’espace public conduirontà une réduction <strong>de</strong>s nuisances (bruit, obstac<strong>le</strong>s, pollution…) etune amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie dans <strong>le</strong> quartier.El<strong>le</strong>s se traduiront par :-- La réduction d’une voie <strong>de</strong> circulation sur la rue <strong>de</strong> Paris (encohérence avec la réduction <strong>de</strong> l’avenue Jean Jaurès prévueau Comité <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong>) permettant ainsi l’élargissement <strong>de</strong>strottoirs pour <strong>le</strong>s piétons et la mise en place d’une pistecyclab<strong>le</strong>. Cette redistribution <strong>de</strong> l’espace public participera àune ambiance urbaine plus convivia<strong>le</strong>.- La création d’espaces verts ouverts au public alors qu’il n’yen a aucun actuel<strong>le</strong>ment participera à la respiration duquartier. Les sujets existants jugés intéressants seront autantque possib<strong>le</strong> sauvegardés.- L’affirmation d’une centralité autour d’une gran<strong>de</strong> place, lieud’échange, aura pour effet <strong>de</strong> créer en centre vil<strong>le</strong> un espacepublic <strong>de</strong> qualité ouvert à tous. Son animation sera renforcéepar l’implantation du marché forain qui permettra aussi unegran<strong>de</strong> synergie (peu valorisée actuel<strong>le</strong>ment) avec <strong>le</strong>scommerces sé<strong>de</strong>ntaires.SODEX INGENIERIE – Février 2007 177


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>- La création <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s voies apaisées en terme <strong>de</strong>circulation a pour objectif <strong>de</strong> mieux mail<strong>le</strong>r <strong>le</strong> quartiernotamment vers <strong>le</strong>s autres secteurs <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> particulièrement<strong>le</strong>s Canadiens.- L’amélioration qualitative du bâti et du paysage <strong>de</strong>s rues :bâti insalubre, <strong>de</strong>nts creuses, peu <strong>de</strong> qualité architectura<strong>le</strong>,hétérogénéité dans <strong>le</strong>s hauteurs, etc. Le projet permettra <strong>de</strong>créer un front urbain cohérent, structuré, qui <strong>de</strong>viendral’armature du quartier permettant une meil<strong>le</strong>ure lisibilité <strong>de</strong>sespaces. Les bâtis intéressant pourront être sauvegardés ouintégrés en partie dans <strong>de</strong> nouveaux volumes.- La création <strong>de</strong> nouveaux équipements publics (pô<strong>le</strong> culture<strong>le</strong>t associatif), équipement petit enfance (crèche), nouveaugymnase, équipement mixte (services ouverts à la population)permettront <strong>de</strong> garantir un bon niveau d’équipement pour <strong>le</strong>quartier mais aussi pour l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong>.- La réalisation d’un parking souterrain en centre vil<strong>le</strong>permettra d’offrir une capacité importante en centre vil<strong>le</strong> pourdifférents usages (rési<strong>de</strong>nt, chaland et actifs). Bien entendu, il<strong>de</strong>vra s’accompagner d’une réorganisation du stationnement<strong>de</strong> surface.- Ces actions seront engagées dans une démarche <strong>de</strong> typeHaute Qualité Environnementa<strong>le</strong>® et <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong>sconsommations énergétiques- La présence d’anciennes carrières souterraines sera bienentendu prise en compte dans <strong>le</strong> processus <strong>de</strong> construction.6.2. Les liaisons doucesRappel <strong>de</strong>s orientationsLa commune <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong> souhaite améliorer <strong>le</strong>sconditions <strong>de</strong> déplacements <strong>de</strong>s usagers cyclistes et piétonssur son territoire. Dans une vil<strong>le</strong> qui comporte <strong>de</strong> nombreuxespaces naturels à proximité immédiate (la Marne, <strong>le</strong> Bois <strong>de</strong>Vincennes, <strong>le</strong> Parc du Tremblay) mais subissant <strong>de</strong> fortesnuisances <strong>de</strong> par la présence <strong>de</strong> nombreuses routes à fortecirculation, <strong>le</strong>s objectifs poursuivis sont :-Compléter <strong>le</strong>s aménagements cyclab<strong>le</strong>s existants pour établir<strong>de</strong> véritab<strong>le</strong>s itinéraires cyclab<strong>le</strong>s sur la commune. Cettelogique d’itinéraire a donc été travaillée en fonction du réseauintercommunal, départemental et régional.-Développer <strong>le</strong>s relations inter quartiers sur <strong>le</strong> territoirecommunal sur <strong>le</strong> plan <strong>de</strong>s circulations douces.-Favoriser <strong>le</strong>s déplacements doux <strong>de</strong> loisirs (accès aux parcs,bois et bords <strong>de</strong> Marne)Certains axes ont été définis comme étant <strong>le</strong>s plus importants.Ils sont représentés sur l’orientation d’aménagement. Aucunaménagement spécifique n’est <strong>de</strong>ssiné car c’est au cas parcas, dans <strong>le</strong> cadre du schéma communal <strong>de</strong> liaisons douceset du plan <strong>de</strong> déplacement en cours d’élaboration, <strong>de</strong> <strong>le</strong>spréciser.L’orientation d’aménagement vise donc à promouvoir <strong>le</strong>s« déplacements doux » dans <strong>le</strong>s aménagements qui serontSODEX INGENIERIE – Février 2007 178


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>réalisés sur ces voies. Toutes ces actions visent à un meil<strong>le</strong>urpartage <strong>de</strong> la voirie entre <strong>le</strong>s différents usagers et à redonnertoute <strong>le</strong>ur place aux cyclistes et aux piétons dans <strong>le</strong>sdéplacements.Ces aménagements pourront être : pistes ou ban<strong>de</strong>scyclab<strong>le</strong>s, aménagement <strong>de</strong>s trottoirs, aménagement zone 30,accessibilité <strong>de</strong>s arrêts <strong>de</strong> bus aux personnes à mobilitéréduite, mise en place <strong>de</strong> stationnement vélo à proximitéimmédiate <strong>de</strong>s équipements publics, etc.Evaluation <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces sur l’environnementLes impacts <strong>de</strong> cette orientation sont bien entendu positifs. Enproposant <strong>de</strong>s aménagements dédiés aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>déplacements doux, cette orientation participe à une utilisationplus équilibrée <strong>de</strong> la voirie.SODEX INGENIERIE – Février 2007 179


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>GLOSSAIREABF : Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> FranceL’Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> France fait parti du ServiceDépartemental <strong>de</strong> l’Architecture et du Patrimoine (SDAP). Il aune mission patrimonia<strong>le</strong> : il s’occupe <strong>de</strong> l’entretien <strong>de</strong>sMonuments Historiques; il donne un avis sur <strong>le</strong>s dossiers <strong>de</strong>restauration du petit patrimoine communal, église etc.; etdonne un avis sur tous <strong>le</strong>s projets situés dans <strong>le</strong> périmètre <strong>de</strong>protection <strong>de</strong>s monuments historiques et dans <strong>le</strong>s sitesclassés.ACTEP : Association <strong>de</strong>s Col<strong>le</strong>ctivités Territoria<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’EstParisienRegroupant 20 communes et <strong>le</strong>s départements <strong>de</strong> la Seine-Saint-Denis et du Val-<strong>de</strong>-Marne, l’ACTEP est une structureassociative oeuvrant pour la promotion <strong>de</strong> l’est parisien.BSPP : Briga<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Sapeurs Pompiers <strong>de</strong> ParisCOS : Coefficient d’Occupation <strong>de</strong>s SolsLe COS est la principa<strong>le</strong> règ<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s documentsd’urbanisme communaux. Il permet <strong>de</strong> calcu<strong>le</strong>r la SHONmaxima<strong>le</strong> applicab<strong>le</strong> sur une parcel<strong>le</strong>. SHON = COS x surfacedu terrain.CU : Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanismeDDE : Direction Départementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’EquipementDUP : Déclaration d’Utilité PubliqueL’expropriation d’immeub<strong>le</strong>s ne peut être prononcée que siel<strong>le</strong> a été précédée d’une déclaration d’utilité publiqueintervenue à la suite d’une enquête. La procédure <strong>de</strong> DUP estdonc une procédure qui ne peut être engagée que pour laréalisation <strong>de</strong> travaux ou opérations présentant une utilitépublique certaine. La durée <strong>de</strong> validité <strong>de</strong> l’arrêté prononçantla déclaration d’utilité publique d’un projet est <strong>de</strong> cinq ans. El<strong>le</strong>est prorogeab<strong>le</strong> <strong>de</strong>ux fois. Ainsi pour <strong>le</strong> doub<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>l’A4/A86, <strong>de</strong>s propriétaires ont été expropriés suite à une DUPprise en 1993, prorogé en 1998 puis en 2003.IGC : Inspection Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s CarrièresPADD : Projet d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement Durab<strong>le</strong>C’est <strong>le</strong> nom que l’on donne au projet <strong>de</strong> la commune et quiest <strong>le</strong> cœur du PLU. C’est un document simp<strong>le</strong>, lisib<strong>le</strong> etaccessib<strong>le</strong> par tous, qui explicite en quelques pages <strong>de</strong>sorientations généra<strong>le</strong>s. Ces orientations doivent respecter <strong>le</strong>sprincipes du développement durab<strong>le</strong> : mixité, équilibre etrespect <strong>de</strong> l’environnement.PDUIF : Plan <strong>de</strong> Déplacement Urbain <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong>FranceRendu obligatoire par la loi sur l’air et l’utilisation rationnel<strong>le</strong> <strong>de</strong>l’énergie, votée en décembre 1996, <strong>le</strong> Plan <strong>de</strong> DéplacementsUrbains <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France définit <strong>le</strong>s principesd’organisation <strong>de</strong>s déplacements <strong>de</strong> personnes et du transport<strong>de</strong>s marchandises, <strong>de</strong> la circulation et du stationnement. Sur<strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>, il prend la forme d’un Comité <strong>de</strong> Pô<strong>le</strong> qui mène uneréf<strong>le</strong>xion sur <strong>le</strong> réaménagement <strong>de</strong> la gare RER et d’unComité d’Axe qui travail<strong>le</strong> sur la requalification <strong>de</strong> la nationa<strong>le</strong>4 (avenue Galliéni).SODEX INGENIERIE – Février 2007 180


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>PLU : Plan Local d’UrbanismeC’est <strong>le</strong> nom du document d’urbanisme que nous élaborons etqui remplacera <strong>le</strong> POS actuel. Institué par la loi Solidarité etRenouvel<strong>le</strong>ment Urbain, <strong>le</strong> PLU est basé avant tout sur unedémarche <strong>de</strong> développement durab<strong>le</strong>. Le « projet » est lapierre angulaire du PLU. Le règ<strong>le</strong>ment n’est plus la finalité dudocument d’urbanisme mais l’outil qui permet d’appliquer unprojet.PMR : Personnes à mobilité réduitePOS : Plan d’Occupation <strong>de</strong>s SolsC’est <strong>le</strong> document d’urbanisme qui précédait <strong>le</strong>s PLU. Lepremier POS <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong> a été approuvé en 1977.PPA : Personnes Publiques AssociéesLes personnes publiques associées sont <strong>le</strong>s organismes,institutions, services <strong>de</strong> l’Etat, col<strong>le</strong>ctivités, qui doivent êtreassociées à l’élaboration du PLU. El<strong>le</strong>s émettront un avis sur<strong>le</strong> projet <strong>de</strong> PLU. Il s’agit notamment <strong>de</strong>s communeslimitrophes, du Conseil Régional, du Conseil Général, <strong>de</strong>schambres consulaires, <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’Etat (DDE), etc.PPRI : Plan <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s RisquesLes Plans <strong>de</strong> Prévention <strong>de</strong>s Risques ont été institués par laloi du 2 février 1995 relative au renforcement <strong>de</strong> la protection<strong>de</strong> l’environnement, dite "Loi Barnier » alors Ministre <strong>de</strong>l’environnement. Ils ont pour objet : l’affichage du risque et lamise en place <strong>de</strong> règ<strong>le</strong>s d’urbanisme permettant <strong>de</strong> prévenir <strong>le</strong>risque dans <strong>le</strong>s zones touchées. Les PPR s’impose au PLUqui doit donc impérativement <strong>le</strong>s prendre en compte. <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>est concerné par un PPR Inondations, approuvé en 2000 etactuel<strong>le</strong>ment en révision, et bientôt par un PPR relatif aurisque carrières qui touche uniquement la partie haute <strong>de</strong> lavil<strong>le</strong>.RN : Route nationa<strong>le</strong>SDRIF : Schéma Directeur <strong>de</strong> la Région I<strong>le</strong> <strong>de</strong> FranceLe SDRIF est un document <strong>de</strong> planification élaboré jusqu’àprésent par l’Etat. La révision en cours est <strong>de</strong> la compétencepartagée du Conseil Régional et <strong>de</strong> l’Etat. Le premier schémadirecteur fut adopté en 1965, et la <strong>de</strong>rnière version date <strong>de</strong>1994, pour l’horizon 2015. Il définit <strong>le</strong>s principes d’urbanisationet <strong>le</strong>s réservations d’emprises pour <strong>le</strong>s futures infrastructures<strong>de</strong> transport. Le PLU doit être compatib<strong>le</strong> avec <strong>le</strong> SDRIF. LeSDRIF a été mis en révision.SHON : Surface hors œuvre netteIl existe beaucoup <strong>de</strong> définition <strong>de</strong> la surface habitab<strong>le</strong>. LaSHON est une <strong>de</strong> ces définitions. C’est la surface quel’administration utilise pour calcu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s droits à construire surune parcel<strong>le</strong>.SRU : Solidarité et Renouvel<strong>le</strong>ment Urbain (loi)Votée en décembre 2000, appelée aussi loi « Gayssot » alorsMinistre <strong>de</strong> l’Equipement, la loi SRU a profondément modifié<strong>le</strong>s documents d’urbanisme et a pris parti pour la <strong>de</strong>nsité. El<strong>le</strong>a notamment supprimé <strong>le</strong>s POS au profit <strong>de</strong>s PLU. El<strong>le</strong> aaussi imposé, par souci <strong>de</strong> cohérence, que <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>mentsapplicab<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s ZAC soient intégrés dans <strong>le</strong>s PLU.SODEX INGENIERIE – Février 2007 181


<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> présentation du PLU <strong>de</strong> <strong>Joinvil<strong>le</strong></strong>-<strong>le</strong>-<strong>Pont</strong>STIF : Syndicat <strong>de</strong>s Transport d’I<strong>le</strong> <strong>de</strong> FranceLe Syndicat <strong>de</strong>s transports d’I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France (STIF)anciennement Syndicat <strong>de</strong>s transports parisiens (STP) crééen janvier 1959, réunit l’Etat, la Région I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France et <strong>le</strong>s 8départements. Le STIF est l’autorité organisatrice <strong>de</strong>stransports en I<strong>le</strong>-<strong>de</strong>-France (12 millions <strong>de</strong> voyages par jour)TVM : Trans Val <strong>de</strong> MarneProjet <strong>de</strong> transport en commun (bus).UH : Urbanisme et Habitat (loi)Votée en juil<strong>le</strong>t 2003, appelée aussi loi « De Robien » Ministre<strong>de</strong> l’Equipement, cette loi est venue simplifier la loi SRU enallégeant <strong>le</strong> contenu <strong>de</strong>s PLU et en revenant en partie sur <strong>le</strong>srèg<strong>le</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité.VNF : Voies Navigab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> FranceZAC : Zone d’Aménagement Concertée LLes ZAC sont un outil d’aménagement. Avant la loi SRU, <strong>le</strong>sZAC étaient considérées comme <strong>de</strong>s dérogations au POS. Siune commune voulait aménager une zone mais son POS ne<strong>le</strong> permettait pas : el<strong>le</strong> élaborait une ZAC c’est-à-dire unrèg<strong>le</strong>ment d’urbanisme ad hoc qui permettait <strong>de</strong> soustraire <strong>le</strong>secteur à aménager eu règ<strong>le</strong>ment général. La loi SRU adénoncé ce système en estimant qu’el<strong>le</strong> ne permettait pas à lacommune d’avoir <strong>de</strong> la cohérence dans son projet globald’aménagement. El<strong>le</strong> a donc imposé que <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>sapplicab<strong>le</strong>s dans la ZAC soient intégrées dans <strong>le</strong> documentd’urbanisme général <strong>de</strong> la commune à savoir <strong>le</strong> PLU.SODEX INGENIERIE – Février 2007 182

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