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Roquevaire Magazine », automne 2011

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PORTRAITROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE <strong>2011</strong>GeorgesCastellid’un trait de plumeAquarelles et dessins à la plume secomptent par dizaines dans l’atelier dupeintre. Accrochés aux murs ou toutsimplement posés sur des chevalets et descommodes, les tableaux de Georges Castellivous transportent en pleine nature.Si des vues de <strong>Roquevaire</strong>, de villages hautalpins,ou de ports méditerranéens font partiede l’ensemble, votre regard sera de suite attirépar l’omniprésence d’animaux et de paysages.Et si vous n’avez pas bien saisi, il vous le ditd’un ton haut et clair "j’aime la nature, ellem’éblouit et chaque matin je lui dis : merci !"L’homme a une stature robuste et le regarddroit ; bien campé dans ses idées, il ne supporteni l’injustice, ni la flagornerie. Àsoixante-dix-huit ans il peut avoir la fierté,"non corrige-t’il le bonheur" de s’être fait toutseul. Peintre et dessinateur, autodidacte,depuis l’âge de huit ans, officier haut gradé auBataillon des Marins Pompiers de Marseille,bâtisseur de son domaine à la sueur de sonfront, Georges Castelli s’émerveille de tous cesinstants de vie.Réaliser ses passionsEnfant, il apprend le dessin aux côtés de sonpère. Pas un dimanche où il n’allait au jardinzoologique à Marseille croquer les animaux, les arbres, les maisonsqui entouraient le parc du quartier Longchamp. Sa curiosité et sa soifd’apprendre le conduisent à arpenter les musées, et à chaque visiteil va scruter le moindre détail des œuvres exposées, pour apprendreet parfaire sa technique. Il n’a pas vingt ans qu’il peint déjà ses premièresaquarelles et exécute son premier dessin à la plume, "c’était en1952, une vue de <strong>Roquevaire</strong> !". Depuis, Georges Castelli a immortalisé "lacité des peintres" bien des fois sur ses toiles et cartons.Tout jeune marié, il s’installera à <strong>Roquevaire</strong>, y construira sa maisonsur les hauteurs du village, adossée au massif de Bassan, "ici je suis heureux– dit-il avec gourmandise – le dessin et la peinture ont permis de meréaliser et de magnifier mon autre passion, la nature".Un homme libreLa notoriété de Georges Castelli a largement dépassé la vallée del’Huveaune. Pour autant, rares sont les galeries où il a accepté d’exposerses œuvres, et les plus chanceux ont pu apprécier aquarelles et dessinsà la plume à Marseille, Martigues, Auriol et <strong>Roquevaire</strong> bien sûr.Son art de la plume est rare, voire même "exceptionnel" de l’avis d’ungaleriste aixois "il n’appartient à aucune école et c’est ce qui donnetoute la dimension au personnage". Le personnage revendique cetteliberté, il vous explique sereinement comment il a repoussé, poliment,les propositions de propriétaires de galeries parisiennes etaméricaines. "Je n’appartiens à personne. Mon plaisir, c’est de peindre, pasd’exposer". L’homme est cabotin sur les bords et sait en jouer, mais ilest tout en franchise. Ses tableaux sont appréciés des amateurs et descollectionneurs, Georges Castelli le sait, mais ce qui compte avanttout, c’est de partager, le temps d’un trait de plume son bonheur.22

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