Roquevaire Magazine », automne 2011

JOURNAL D’INFORMATION MUNICIPALEPORTRAIT DE ROQUEVAIROISROQUEVAIREAUTOMNE 2011M A G A Z I N EN°10REDECOUPAGETERRITORIALNe touchez pas àmon territoire !L’Espace Clément DavidBilan très positif desactions de l’été 2011

IMAGEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011D Directeur de publication : Yves Mesnard D Comité de rédaction : Raouda Ala, Elisabeth Camparmo, Jacques Charton, Jean-Paul Nicoli, Christian Ollivier, Frédéric Rays, Elisabeth Vedel DService communication : Nathalie Lléréna, Ghislaine Choquel (04 42 32 94 68) D Iconographie : Service communication (photos) D Conception, maquette et éditeur : Mairie deRoquevaire D Journaliste : Frédéric Guillen D Impression : Imprimerie CCI (Label “Imprim’Vert”) D Dépôt légal : 23 juin 2011.2

SOMMAIREROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 20114 D DOSSIERREDECOUPAGE TERRITORIAL9 D COMMUNELE PLU : C’EST PARTITAXE LOCALE SUR LA PUBLICITE EXTERIEURESECURITE :- UNE CUVE DESTINEE AUX HELICOPTERES- UN ASVP RECRUTE A LA POLICE MUNICIPALENOUVEL EQUIPEMENT POUR LE SERVICE DES EAUX12 D ENFANCE / JEUNESSELES ACTIONS DE L’ETE A L’ESPACE CLEMENT DAVID14 D SPORTSLA RANDO VTT «DEI TAPENE»15 D DEMOCRATIE LOCALEAPERITIFS CITOYENSLANCEMENT DE L’AGENDA 2116 D VIE SCOLAIRELES GRANDES NOUVEAUTES DE LA RENTREEL’AIDE ET LE SOUTIEN SCOLAIRE18 D CULTUREFESTIVAL INTERNATIONAL D’ORGUE DE ROQUEVAIRE19 D RETROSPECTIVEALBUM PHOTOS22 D PORTRAITGEORGES CASTELLI, D’UN TRAIT DE PLUME23 D PATRIMOINELE CERCLE SAINT LAZARE DE LASCOURS24 D TRIBUNE DE L’OPPOSITION25 D ENVIRONNEMENTAGRICULTURE A ROQUEVAIRE26 D ETAT CIVIL ET GUIDE PRATIQUE27 D REGIONIRM A L’HOPITAL D’AUBAGNEEDITORIALVigilance, détermination, action sont les maîtres mots de notreengagement contre la réforme des collectivités territorialesmenée à pas forcés par le gouvernement.Le projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunalequi nous a été présenté par son représentant local, le Préfet, nenous satisfait pas. Aussi, c’est dans la concertation que les élus denotre territoire travaillent pour préserver son intégrité et développerdes coopérations durables avec les autres intercommunalités, dansle cadre de la création d'un pôle métropolitain.Nous le redisons haut et fort, nous ne voulons pas d’une intégrationde notre commune dans la Communauté Urbaine de Marseille.Vous pouvez compter sur mon engagement pour que votre expression,lors du référendum d’initiative locale du 13 juin 2010, ne soit pasbalayée d’un revers de la main.Cette rentrée a vu nos enfants retrouver le chemin du collège, desécoles maternelles et primaires, une reprise toute en douceur pourplus de 1500 élèves et leurs équipes enseignantes.Nous leur souhaitons une année scolaire studieuse.Avec la livraison cet automne de 52 nouveaux appartements dont29 logements sociaux dans la Zone Urbaine Saint-Roch, nouspoursuivons nos engagements en faveur du logement. Le HameauDruet et les Messugues, programme de 87 logements, viendrontcompléter et terminer l'urbanisation de ce quartier et permettrontune nouvelle offre à nos administrés issus, malheureusement, del'habitat indigne.Cette politique d’équipement va de pair avec la réflexion que nousengageons avec tous les Roquevairois pour élaborer notre futurplan local d’urbanisme. L’installation d'une commissionextra-municipale permettra ainsi de réfléchir, dans la plus largeconcertation possible, au Roquevaire de demain.YVES MESNARDMaire de Roquevaire,Vice Président de la Communauté d’Agglomérationdu Pays d’Aubagne et de l’Etoile3

DOSSIERROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011REDECOUPAGETERRITORIALNe touchez pas à monterritoire!Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réforme des collectivités territorialesa du mal à passer tant auprè s des maires que des populations.Le schéma départemental de coopération intercommunale, présenté parle Préfet des Bouches du Rhône le 22 avril dernier, fait l’unanimitécontre lui. L’avenir de Roquevaire et des communes qui composent laCommunauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile est enjeu, et elles entendent bien rester maître de leur choix de coopération.4

Décryptage…Une loi pour un projet décriéLa loi du 16 décembre 2010 a pour objet derénover l’exercice de la démocratie locale. Elleprévoit entre autre l’élection de conseillersterritoriaux en lieu et place des conseillersgénéraux et régionaux, ainsi que l’élection etla composition des conseils communautairesau détriment des élus municipaux.Elle favorise d’une part la création de métropolesqui prendront le pas sur les communes,les départements et les régions, et d’autre partl’apparition de pôles métropolitains.Elle donne naissance à des communesnouvelles visant à regrouper les communesrurales. Ce pan de la réforme entend redéfinirles contours des territoires existants et lesrègles de gestion des communes et des intercommunalités,dans un but de rationnaliser,simplifier le "mille-feuilles" institutionnel autravers du schéma départemental de coopérationintercommunale proposé par le Préfet,d’ici le 31 décembre 2011.À première vue, les intentions peuvent paraî -tre louables, en établissant de nouvelles règlesde coopérations entre les communes et lesterritoires. À la seconde lecture, on arrive trèsvite à un redécoupage quasi-unilatéral qui,dans les Bouches-du-Rhône et en particulierdans l’Agglo du Pays d’Aubagne et de l’Étoile,entraine une levée de boucliers.Car derrière se dessine le "Grand Marseille", leprojet de métropole tant décrié par l’ensembledes maires du territoire.Un redécoupage marseillaisLe nouveau schéma départemental de coopérationintercommunale prévoit d’intégrerCuges-les-Pins à la Communauté Urbaine deMarseille Provence Métropole, alors que lacommune cugeoise fait partie de l’Agglo.Le projet est motivé par l’absence decontinuité territoriale entre Cuges-les-Pins etle territoire aubagnais.Une situation inacceptable pour les élus dupays aubagnais qui se sont prononcés contre leprojet et l’ensemble du SDCI.En toile de fond apparaît "la métropole duGrand Marseille" tant espérée par les élusmarseillais. C’est faire fi du vote des citoyensqui, lors du référendum local du 13 juin 2010,se sont prononcés à 96% contre une intégrationdans Marseille Provence Métropole.Dans le même esprit, à Roquevaire, les élus dela majorité municipale ont repoussé les propositionsdu Préfet, l’opposition s’est abstenue5

DOSSIERROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011lors du vote en conseil municipal du 26 juin2011. Un refus qui s’accompagne, comme tientà le souligner Yves Mesnard, maire deRoquevaire et vice-président de l’Agglo, "d’unevolonté de travailler avec les membres de la CDCI(Commission Départementale de CoopérationIntercommunale) et de ses neuf présidents d’intercommunalitésdes Bouches-du-Rhône pour proposerdes solutions alternatives au projet".Et des alternatives, il en existe !Pour préserver l’intégrité du territoire del’Agglo, l’adhésion de la commune du Pland’Aups-Sainte-Baume permettrait à Cugesles-Pinsd’être dans la continuité territorialeaubagnaise.Une démarche logique pour le maire varois,Vincent Martinez, et qui semble agréer lesacteurs de MPM ! Ils se disent prêts, d’unepart, à respecter la volonté cugeoise de resterdans l’Agglo, et à soutenir la démarche desélus plandalens d’autre part. Un consensussemble donc se dessiner.Par ailleurs, les présidents des neuf intercommunalitésdes Bouches-du-Rhône ont confirmé"leur volonté de créer un pôle métropolitain",lors de la réunion du 12 septembre, àMarseille, au siège de la Communauté urbaineMarseille Provence Métropole. Dans unedéclaration, adoptée à l’unanimité, ilsévoquent la nécessité d’un pôle métropolitaincomme "un outil de coopération" tout enréaffirmant "leur attachement collectif auxprincipes de libre administration et d’autodéterminationdes communes et des intercommunalités".Le mode de gouvernance serait celui d’unsyndicat mixte avec une présidence tournante.Son rôle sera de porter des projetsutiles à l’avenir des territoires et des populations.Une date fondatrice : 2013.Les présidents des neufs intercommunalités seretrouveront à Aubagne, en novembre, àl’invitation de la Communauté d’agglomérationdu Pays d’Aubagne et de l’Étoile, d’ici là ,arguments et concertation vont s’affiner.6

DOSSIERROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011TROIS QUESTIONS ÀMAGALI GIOVANNANGELIPrésidente de la Communauté d’Agglomération duPays d’Aubagne et de l’EtoileLes points de vue et les commentaires ne manquent pasquand il s'agit de parler de Schéma Départemental deCoopération Intercommunale (SDCI).Jacques Charton, adjoint au maire de Roquevaire, encharge de la communication et des relations avec lescollectivités, a rencontré Magali Giovannangeli, présidentede notre Communauté d'agglomération du Paysd'Aubagne et de l'Etoile, pour recueillir son avis.Les conseillers communautaires, en particulier, et lesélus, en général, connaissent les enjeux politiques etpratiques de la réforme des collectivités définie par la loidu 16 décembre 2010.(Questions à Madame la Présidente)A votre avis, les citoyens de nos 12 communes sont-ilsvraiment conscients des risques liés à la réformeterritoriale ?Ma réponse est oui. Les habitants de ce territoire non seulement sontconscients des dangers contenus dans cette réforme mais ils ontclairement et massivement exprimé leur opposition lors du référendumdu 13 juin 2010. N’oublions pas les résultats sortis des urnes dansles 12 communes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile ! 96% des votantsont dit "non" à l’annexion de leur commune par la CommunautéUrbaine Marseille Provence Métropole (CUMPM). Les citoyens se sontmêlés de leur avenir car ils savent que cette réforme est synonyme derecul des services publics et d’atteintes graves à la démocratie.Derrière la complexité de ce texte, la réforme territoriale n’a qu’unseul objectif : casser les collectivités locales, et en premier lieu lescommunes, pour mieux mettre à terre les services publics et laisserle champ libre aux groupes privés.Que pensez-vous du Schéma départemental de coopération intercommunaleproposé par le préfet des Bouches-du-Rhône ?A l’instar de tous les conseils municipaux des 12 communes du territoire, le Conseil communautaire du Pays d’Aubagneet de l’Etoile a rejeté ce schéma car, comme vous le savez, le préfet propose d’intégrer de force la commune de Cugesles-Pinsdans Marseille Provence Métropole. C’est inacceptable. Notre communauté d’agglomération s’est construitesur la volonté des communes de travailler ensemble. C’est une coopérative qui a pour socle la démocratie. Ce n’est pasle cas de cette réforme partant du schéma proposé par le préfet. D’ailleurs, son projet est massivement rejeté par laquasi-totalité des communes des Bouches-du-Rhône. Nous sommes donc dans une situation où la Commission départementalede Coopération Intercommunale, dont je suis assesseure, a les moyens de travailler à un projetalternatif. Dans ce cadre, je défendrai un schéma qui privilégie les coopérations entre les territoires, dans le respectde leur intégrité territoriale.Le calendrier prévoit une décision préfectorale définitive en décembre 2011.Comment envisagez-vous cette période de deux mois ?Avec mes amis les maires des communes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, nous sommes résolument à l’offensive pourcontinuer à développer ce territoire et à écrire avec les citoyens les nouveaux chapitres de son histoire. Noustravaillons très concrètement comme l’illustre notre volonté d’accueillir une treizième commune, le Plan d’Aups-Sainte-Baume au sein de l’Agglo. Cette commune a demandé son adhésion parce qu’elle partage notre conception del’intercommunalité. L’arrivée du Plan d’Aups Sainte-Baume permettra la continuité territoriale avec Cuges-les-Pins etapportera encore plus de cohérence à notre bassin de vie. C’est un beau défi et une réponse constructive. Noussommes au travail : une commission est en place pour étudier les modalités d’adhésion. Elle fera pleinement partie duprojet alternatif au schéma du préfet. Je porterai cette proposition au nom de l’ensemble des maires du Paysd’Aubagne et de l’Etoile.Cartographie du SCoT comprenant Gréasque et les 12 communesde la Communauté d’Agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile.L’intégration du Plan d’Aups-Sainte-Baume permettra la continuitéterritoriale avec Cuges-les-Pins.7

DOSSIERROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Libre propos...Les citoyens s'expriment au travers de leurConseil de développement1C’est un organeconsultatif citoyen,mis en place aucôté du ConseilCommunautaire,auquel il fournitavis et propositionssur les questionsrelatives à la vie etau développementdu territoire.Raoul Degril, Claude Vaucher, Michel Beyrin (1),Claude Noble (2) et Laure Marcheschi (3), les cinqreprésentants de Roquevaire au sein du Conseil dedéveloppement du Pays d’Aubagne et de l’Etoile.Issus des milieux économiques, sociaux,culturels et associatifs, ce sont quatre-vingtbénévoles, parmi lesquels ne figure aucunélu, qui contribuent, à travers leur implicationet leur participation au projet d’agglomération,à faire vivre la Démocratie Participative.Toutes les communes de notre communautéd’agglomération sont représentées.Cinq Roquevairois, Mesdames Laure Marcheschi,Claude Noble et Claude Vaucher, ainsi queMessieurs Michel Beyrin et Raoul Degril,participent activement aux groupes deréflexion qui composent ce conseil.Ces groupes, au nombre de cinq, ont travaillésur des sujets aussi divers que :D l’aménagement et la gestion des eaux dubassin versant de l’Huveaune,D les retombées économiques potentielles deMarseille Provence 2013,D la collecte et le traitement des déchetsD l’analyse des formes de démocratieparticipative dans l’Agglo.23Parallèlement, deux avis importants, demandéspar la Présidente de l’Agglo, l’un sur "lesconséquences de la suppression de la taxe professionnelle",l’autre sur "le projet de laréforme des collectivités territoriales", ontfait l’objet de trois présentations en séancepublique. L’objectif, pour le Conseil, étant à lafois d’informer et de favoriser le débatcitoyen.L’ouverture sur l’extérieur et la déterminationà participer à la construction de notreterritoire, est le signe d’une volonté affirmée,de dessiner, avec le plus grand nombre, lacarte d’un avenir commun. C’est dans cetteperspective, que le conseil de développementa participé à l'élaboration du SCoT (Schémade Cohérence Territorial).Pour les mois à venir il traitera, entre autres,du "service public" et de la problématique de"l’eau et de l’assainissement".Sa réflexion est sollicitée au-delà deslimites de ce territoire.En effet, en collaboration avec ses homologuesde la Communauté d'Agglomération du Paysd'Aix (C.P.A) et celui de MPM (MarseilleProvence Métropole), il travaille sur desprojets porteurs de l’espace métropolitain,notamment sur le réseau des transports encommun.Ainsi, la variété des domaines exploréspermet, à chacun des membres du Conseil dedéveloppement du Pays d’Aubagne et del’Etoile, de s’investir à la hauteur de sescompétences et disponibilité.Si vous désirez en savoir plus connectez-voussur le site "conseildev.paysdaubagne.fr" et sivous souhaitez rejoindre un groupe de travailvous pourrez, en ligne, remplir une fiche decandidature ou entrer en contact avec lePrésident François Fiore par l’intermédiairedu Chargé de mission, Marc Giraud-Sauveur,au 04.42.62.85.00.FICHE TECHNIQUECréation : mai 2003.Objectifs : - favoriser la participation des gens d’ici à la co-élaboration d’un projet de territoire à taille humaine, sur les 12 communes :Auriol, Aubagne, Cadolive, Cuges-les-Pins, La Penne-sur-Huveaune, Roquevaire, Saint-Zacharie, Belcodène, La Bouilladisse,La Destrousse, Peypin, Saint-Savournin ;- établir des liens avec tous les autres acteurs du débat, conseils de quartier, associations, groupement d’usagers, atelier deréflexion et d’échanges.Composition : 80 personnes du mouvement associatif, des services publics, des syndicats de salariés, du monde de l’entreprise et del’économie et de citoyens engagés dans la vie de leur cité.Fonctionnement : par groupe de travail dans les domaines de l’environnement, l’urbanisme, le logement, les déplacements, le développementéconomique, l’emploi, l’agriculture périurbaine, le commerce, le tourisme, la collecte, le traitement des déchets et l’assainissement,la dynamisation du débat citoyen et de la démocratie participative.Le Conseil de Développement a une autonomie de moyens et de fonctionnement qui lui permettent de jouer pleinement son rôle deforce de propositions auprès des élus et des techniciens communautaires et municipaux.8

DOSSIER / COMMUNEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Dans chacune des communautés d'agglomérationsou urbaines, la société civileest présente dans les débats quitouchent à l’aménagement du territoire, auxdéplacements et aux mobilités, à la politiqued’innovation économique, à l'emploi, à la formation,au développement durable, à la cultureou aux sports.Le devenir des territoires avait été au cœur duforum du 5 mars dernier au cour duquel lesprésidents des intercommunalités d'Aix, deMarseille et d'Aubagne s'étaient prononcéscontre une intégration forcée à une grandemétropole suivant ainsi l'avis d'une fortemajorité de citoyens.Ils s'étaient par contre engagés pour la mise enœuvre d'un pôle métropolitain coopératifchargé de travailler sur des projets structurantsà l'échelle d'un périmètre plus large nes'arrêtant pas aux frontières de nos communautés.Ce rappel est important mais il fautsavoir que la menace est toujours présente.En toute légalité, les préfets pourraient trancher en faveur de« supers métropoles » souhaitées par certains élus de grandes villes.Le monde économique, au travers des Chambres de commerce fera lechoix de ses intérêts immédiats sans se préoccuper du volet socialqui reste trop peuconsidéré dans cetteréforme territoriale.Les Roquevairoiscomme les autrescitoyens des communesde l'Agglo doiventrester vigilants ets'assurer que les élusfassent rapidementdes propositions concrètes pour donner du corps à un pôle métropolitainporteur d'avenir.Extraits d'un entretien avec François Fiore, président du Conseilde développement du Pays d’Aubagne et de l’EtoileLe PLUc’est parti !La révision complète du documentd’urbanisme est lancée. Le Plan Locald’Urbanisme de Roquevaire devra définirles contours urbains, économiques etsociaux pour les générations futures.Imaginer le territoire communal de façon globale et dans tous lesdomaines, c’est passer "de l’urbanisme rè glementaire à l’urbanisme deprojet" commente Catherine Hortes Chapuis, adjointe à l’urbanisme,"c’est aussi répondre à cette interrogation : quel Roquevaire voulons-nousconstruire et laisser à nos enfants et petits-enfants ?".La tâche promet d’être complexe : il va falloir conjuguer les obligationslégales et règlementaires contenues dans les documents supracommunaux*recensés dans le Porter à Connaissance (PAC) et lesnombreuses contraintes physiques de notre territoire. La compatibilitéavec le budget est également un élément de cadrage prépondérant."Nous devons être à la fois pertinents et créatifs pour élaborer un projetéquilibré qui réponde aux besoins de l’ensemble de nos concitoyens tout enrespectant voire valorisant notre territoire" ajoute l’élue.Comme pour tout projet de construction, il est primordial de bienconnaître toutes les composantes du site en vue d’une adaptationpertinente.Le bureau d’études qui va assister élus et services communaux dansl’élaboration du PLU est d’ores et déjà à pied d’œuvre pour réaliserla première phase : le diagnostic territorial. Il doit prendre encompte tous les paramètres constituants : agriculture, environnement,paysages, économie, habitat, sociologie, déplacements, équipementspublics structurants, budget…Les services d’Etat sont en la matière des acteurs incontournables quiprocèderont in fine à l’évaluation de notre projet. Ils viennent denous communiquer le PAC ainsi qu’une « note d’enjeux » qui déclinelocalement les enjeux essentiels au regard des principes générauxdes lois SRU et Grenelle 2. Ces informations sont primordiales pourl’élaboration des documents d’urbanisme et d’aménagement, ilspeuvent impliquer des restrictions d’occupation ou d’usage des sols.D’où l’importance d’une réflexion concertée entre tous : élus, services9municipaux et d’Etat et les acteurs majeurs, les Roquevairois.La concertation c’est l’affaire de tous !L’avenir se prépare aujourd’hui et ne peut se concevoir sans uneimplication de l’ensemble de nos concitoyens préalablement informés.Tous les points de vue doivent être considérés : de Pont-de Joux àPont-de-l’Etoile en passant par Roquevaire et Lascours, qu’ilsémanent des plus jeunes jusqu’aux retraités. L’association de tous lesacteurs à la co-élaboration du projet est la méthode. Dès à présentchacun est invité à exprimer constats, remarques, expériences,demandes et projets d’avenir au service de l’intérêt général.Par quels moyens ? Un courrier adressé au Maire par voie postale ouvia le site internet. Un registre est également à disposition en mairiejusqu’à l’arrêt du projet.Des réunions publiques thématiques ou d’étapes auront égalementlieu tout au long de la procédure.Autre signal de cette volonté d’association, l’appel à candidaturelancé dans le dernier magazine pour contribuer à l’élaboration duprojet. "Si l’on peut déjà apprécier l’intérêt de nos concitoyens pour ladémarche à l’aune du nombre de réponses enregistrées, cela semble de bonaugure" se réjouit l’adjointe à l’urbanisme.Service urbanisme / 04 42 32 91 21Courriel : am-cezard@ville-roquevaire.fr*Loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU), Directive Territoriale d’Aménagement(DTA),Grenelle 2, Plans de Préventions des Risques (PPR Effondrement, Inondation,Retrait et Gonflement des Argiles déjà opposables et PPR Incendie de Forêt à venir),les zones naturelles protégées (Natura 2000), le Schéma de Cohérence Territorial(SCoT, en cours de finalisation) élaboré par l’ensemble des communes membres de l’AGGLO,le Programme Local de l’Habitat (PLH), le Plan de déplacement Urbain (PDU),le Schéma Directeur d’Assainissement….

COMMUNEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Taxe locale sur lapublicité extérieureinstauration d’exonérations et de réfactionsEn 2002, le Conseil municipal del’époque avait décidé d’instituer sur lacommune la taxe communale sur lesemplacements publicitaires fixes.La loi du 4 août 2008 de modernisation del’économie a procédé à une refonte du régimeexistant et fusionné les anciennes taxes dansun nouvel impôt : la Taxe Locale sur laPublicité Extérieure.Cette nouvelle taxe s’est donc substituée automatiquementà l’ancienne à compter de 2009.Elle concerne désormais tous les supportspublicitaires fixes (dispositifs publicitaires,enseignes, préenseignes), visibles de toutevoie ouverte à la circulation publique.Le législateur a exonéré de plein droit lesenseignes dont la surfaceest inférieure ou égale à7 m² ainsi que tout dispositifdédié à l’affichage depublicités à visées noncommerciales ou concernantdes spectacles.Le Conseil municipal,bien que soucieux de lapollution visuelle queconstitue la proliférationde dispositifs publicitaires,n’a pas souhaité pénaliser le petit commercelocal et a donc voté les exonérations etréfactions maximales autorisées par la loi.Exonérations portant sur :, les enseignes dont la superficie estégale ou inférieure à 12 m² ;, les préenseignes dont la superficie estégale ou inférieure à 1.5 m².Réfactions de 50 % portant sur :, les enseignes dont la superficie estsupérieure à 12 m² et inférieure ou égaleà 20 m².LogementDeux nouvellesrésidences viendronts’insérer dans le quartierrésidentiel et verdoyantde Saint Roch,à proximité des Bergesde l’Huveaune.Pose symbolique de la première pierre :Magali Giovannangeli, Présidente de l’Agglo,Yves Mesnard, Maire de Roquevaire et Sandrine Bordin,Présidente du Directoire Logis MéditerranéeLa résidence Hameau Druet proposera 59 logements (dont 47 financés en PLUS -Prêt locatif à usage social- et12 en PLAI - Prêt locatif aidé d’insertion), qui bénéficieront de balcons en étage et terrasses en rez-de-chaussée.Cette résidence d’architecture moderne sera accessible par le boulevard Piot.Une placette végétalisée sera installée au coeur des bâtiments et 75 places de stationnement sont prévues en soussolsdont 4 pour les personnes à mobilité réduite.D’architecture contemporaine et de taille humaine, la résidence Les Messugues sera constituée de 28 logements,(22 en PLUS et 6 en PLAI), et 24 stationnements en sous-sol.Elle abritera également une crèche municipale de 40 berceaux.Les résidences bénéficieront du Label Qualitel de classification "très haute performance énergétique", garantissantune maîtrise des charges au bénéfice des résidents. Les appartements offriront des prestations de qualité et l’eauchaude sanitaire collective sera produite en partie par l’énergie solaire.Les résidences ont pu voir le jour grâce au concours de plusieurs partenaires financiers : la Préfecture, le Conseil Général 13, la Communauté d’Agglomération duPays d’Aubagne et de l’Etoile, le réservataire institutionnel EPFPMA, l’action logement avec Astria et Logis Méditerranée, et la Ville de Roquevaire.10

COMMUNEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Une cuve destinéeaux hélicoptèresSécuritéLe treize juillet dernier, le Major RenéBuquoy chef du centre de secours deRoquevaire a coordonné, en présence duMaire, Yves Mesnard, des adjoints délégués àla sécurité et la protection de l’environnement,Emmanuelle Vaucher et Alain Gracia, leCCFF de Roquevaire et le personnel desservices techniques, la mise en place sur lesecteur du massif du Marseillais d’une cuve de28 M 3 destinée aux hélicoptères bombardiersd’eau pour la défense de la forêt contre lesincendies.C’est le Président de la Société ONET, MonsieurMax Massa, qui a mis à la disposition de lacommune de Roquevaire cette cuve, qui aprèsdes travaux de chaudronnerie exécutés par lesservices techniques de la ville de Roquevaire, apu être transportée sur le site par un véhiculespécial venant du centre de secours deChâteauneuf les Martigues.Les centres de secours d’Aubagne, Auriol et LaBouilladisse ont prêté leur concours enMise en place de la cuve HBE-DFCI sur le Massif du Marseillaisdépêchant sur place des engins gros porteurs d’eau pour remplir les28000 litres, afin que celle-ci soit disponible immédiatement.Cette nouvelle coopération entre entreprise privée et collectivitélocale marque une nouvelle étape dans la lutte contre les incendieset la protection de l’environnement, domaines dans lesquels lasociété ONET est très impliquée.Un ASVP a été recruté à laPolice MunicipaleRaymond Chaux a rejoint l’équipe de la Police Municipaledirigée par Thierry Martin depuis le 1 eraoût. Roquevairoisd’origine, marié, père de deux enfants, Raymond se dit trèsattaché à son village, et est prêt à assurer sa nouvelle mission desurveillance au sein de la Police Municipale.Ce nouveau recrutement d’un ASVP (Agent de Surveillance de la VoiePublique), vient renforcer les effectifs de la PM avec neuf personnesau total.Nous lui souhaitons la bienvenue au sein de la collectivité.Raymond est par ailleurs pompier volontaire au Centre de secours deRoquevaire.Nouvel équipementpour leService des eauxCette mini pelle équipée d’un brise rocheadaptable servira à effectuer divers travauxde terrassement pour les branchementsd’eau, mais également en cas de réparationde conduite ou de curetage du pluvial.L’investissement à hauteur de 50.000 € seralargement amorti car jusqu’à présent lacommune faisait appel à des entreprisesprivées pour réaliser ces travaux.11

ENFANCE / JEUNESSEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Les actionsde l’été 2011à l’Espace Clément DavidStage graines d’artistes en juilletL’Espace Ressources JeunesSéjour adosDu choix, de la diversité et de la disponibilité,c'est la définition du programme del'Espace Ressources Jeunes (ERJ) deRoquevaire en cette période estivale.Un accueil continu de 14h à 19h30La municipalité a souhaité donner un accèscontinu et constant pendant les deux mois devacances aux nouveaux locaux de l'école buissonnièrepour tous les Roquevairois âgés de 11 à18 ans.Élodie Ferrier a été recrutée tout spécialement.Une multitude d'animations était proposée :plume-foot, initiation à la retouche et au montagephoto, initiation au viet-vo-dao (art martialvietnamien), sports collectifs, activités artistiqueset manuelles et bien sûr, l'accès à tous les jeuxqui composent l'équipement. Un pari gagnant :entre 10 et 15 jeunes présents par jour, soit notrecapacité maximum.Un choix multiple d’activités pendantles stages, sorties et séjoursSimultanément, Julien Tebia a assuré les stages,les sorties et le séjour. Une fois encore, les jeunesétaient au rendez-vous malgré une météo capricieuseen juillet.Dès le 4 juillet, l'ERJ a lancé son premier staged'initiation au métier d'acteur. Avec l'association"Zic'Agglo", sous la direction artistique deSophie Giraud professeur de théâtre, huit jeunesont vécu de l'intérieur la création d'un courtmétrage. Cinq jours d'émotions intenses agrémentéspar des temps de détente à la plage ou aucinéma.Du 11 au 15 juillet, six sorties ont été organiséespour les ados : squash, bowling en soirée, accrobranche,bouées tractées à Bandol, soirée feud'artifice à La Ciotat et journée à Aqualand. CesSortie de l’ERJ : bouée tractée à Bandolsorties ont profité à cinquante deux jeunes ravis d'avoir fait le plein desensation.Du 20 au 29 juillet, place au Séjour Ados ! Ingrid, Guihen et Julien ontemmené quinze jeunes à la découverte des Hautes Alpes. Dix jours engî te avec comme objectifs l'autonomie et l'apprentissage de la vie en collectivité.Le site a permis au groupe d'explorer de nouvelles sensations :via ferrata, hot dog (canoë gonflable), rando en VTT, accrobranche etrando pédestre avec bivouac. Tous les ingrédients d'une bonne coloétaient réunis : baignade, veillées, jeux de pleine nature, bal populaire...Air pur et adrénaline auront été les clés de la réussite de ce séjour.Si le mois de juillet a été bien rempli, le mois d'août n'a pas été en reste.Toujours des accueils libres à l'école buissonnière avec encore plus defréquentation des jeunes et deux stages innovants.Du 22 au 26 août l'ERJ, le "Teen vs Wild" (une version adolescent del’émission télé "Man vs Wild", les aventures d'un présentateur volontairementplacé dans un environnement sauvage) aura fait vibrer huit jeunestéméraires : spéléologie, sauvetage en mer, accro-falaise et initiation auxpremiers secours, autant d'expériences nouvelles qui amènent chacun à serespecter et à respecter la force de la nature qui nous entoure.Du 29 août au 2 septembre, la 4 ème édition du stage "Prépare ta rentrée".Entre révisions et détentes, cette formule remporte toujours un vif succès.Les matinées étaient consacrées aux leçons avec le respect du rythme dechacun. Les après-midis ont permis aux huit jeunes chanceux de prolongerun peu plus les vacances avec des sorties à la plage, la découverte duparachute ascensionnel ou encore du VTT/trial dans le Var.Plus qu’un centre aéré traditionnel, les formules « stages » proposent d’appréhenderun thème ou une discipline en profondeur avec un renfort d’encadrement pardes professeurs spécialisés dans les domaines proposés. Chaque semaine, lesenfants ont la possibilité de choisir une dominante sportive ou artistique et ainsidécouvrir une multitude de déclinaisons.La formule"multisports"- Semaine olympique avec professeurd’athlétisme en rappel del’époque gallo-romaine.- Semaine tir à l’arc avec instructeurfédéral pour revivre lesgrandes aventures du moyen-âge.12Costumés, les animateurs de l’ALSH ontégalement traversé les différentes époques- Semaine roller avec instructeurbrevet d’état pour remettre à l’honneurles sports de glisse des années 80.- Semaine escrime avec instructeurbrevet d’état pour faire renaître letemps des mousquetaires.

La colonie des enfantsDu 4 au 13 juillet, à St Vincent les Forts (Alpes de hautes Provence), vingt-deux enfants âgés de 7 à 11 ans sous l'encadrementde Marie-Elie, Emilie et Maxime ont vécu une aventure dépaysante dans le centre de vacances du Lautaret, proche desrives du lac de Serre Ponçon.Outre les activités de kayak, accrobranche et trottinette de descente programmées pour ce séjour, les enfants bénéficiaientd'un cadre naturel favorisant les balades ombragées, la baignade au lac et les jeux de plein air.Le centre est équipé d'une piscine, d'espaces jeux avec trampolines et d'un mur d'escalade artificiel.Les enfants étaient ravis, l'hébergement dans de grandes tentes de 6/8 places équipées de lits superposés était une grandepremière pour la plupart des chérubins qui développaient sur place leurs capacités d'autonomie.Le Secteur EnfanceColonie pour les enfants de 7 à 11 ansà St Vincent les FortsSous l'impulsion de Catherine Graziani, lacoordinatrice du secteur éducatif del'Espace Clément David, particulièrementspécialisée dans la gestion des accueils de loisirsenfants, épaulée dans son travail de direction parTatiana Sabatier (stagiaire BEPJEPS) de façontrès efficace, les sections 3-12 ans ont pu vivre unété fantastique à travers le temps et l'histoire.ALSH Maternel 3/5 ansLes enfants ont voyagé dans le passé et ont faitdes découvertes fabuleuses :Du 4 au 8 juillet, c'est le XVII ème siècle en Francequi a été mis à l'honneur avec Louis XIV "le roisoleil" et la vie de château. Contes, jeux, ateliersmanuels, déguisements, une semaine trèsludique agrémentée par une sortie au Kiddy Parcde Hyères.Du 11 au 15 juillet, nous remontons à 35.000ans avant J.C au temps des hommes de Cro-Magnon pour revivre avec les enfants les découvertesde nos ancêtres. Peintures rupestres, veilléeanimée et petit bain à la piscine de Cassis ontété les temps forts de la semaine.Du 18 au 22 juillet, petit bond en l'an 50 avantJ.C pour aborder l'Égypte ancienne et sa reineemblématique Cléopâtre. Contes, création dehiéroglyphes, maquillage, colliers de perles, uneSéjour ados : mini raftingnuit au centre de loisirs et une journée àAqualand auront marqué cette traversée du Nil.Stage multisportsEspace Clément David04.42.04.91.30Bd Piot. 13360 Roquevaireespace.david@ville-roquevaire.frDu 25 au 29 juillet, nous voilà au XII ème siècle à la cour de Camelot du Roi Arthuret des Chevaliers de la table ronde. Moyen âge et châteaux forts étaient aucœur du programme ainsi qu’une journée au stade Nautique de Cassis.Même programme pour les maternelles et les primaires pendant le mois d'août :Du 1 er au 5 août, nous parcourons le II ème siècle avant J.C quand nos ancêtresles gaulois furent envahis par les romains. Jeux de conquêtes,grandes batailles d'eau et petites olympiades auront animé les chaudesjournées de ce début de mois. La sortie au Kiddy Parc n'en aura été queplus belle.Du 8 au 12 août, en pleine Amérique du XVIII ème siècle, visages pâles etpeaux rouges s'affrontent pour conquérir ou conserver leurs territoires,c'est "la conquête de l'Ouest". Arc ou révolver, les enfants se sont initiésà des jeux d'adresse, appris des chansons de cowboys, affiné leursconnaissances avec un grand quiz et batifolé à la piscine.Du 16 au 19 août, quatre jours dans la France des années folles, c'estl'entre-deux guerres, la musique et la danse sont devenues des priorités,il est temps de bouger au rythme du Charleston. Les enfants ont eu la possibilitéde se dépenser dans une frénésie et un désordre qui leur est propre.Une journée au parc d'Aqualand était le bon moyen de leur remettreles idées en place !!Du 22 au 26 août, les enfants ont pu faire un saut dans le futur pour clôturercette dernière semaine de centre aéré. Fusées, cosmonautes, robotset autres extra-terrestres étaient à l'honneur. Et pour bien finir unesemaine de loisirs, rien de tel qu'un bon plongeon au stade nautique deCassis. Un spectacle avec exposition a été proposé aux parents levendredi en fin d'après-midi pour clôturer la saison estivale.Les stages à thèmes du mois de juillet pour les 6/12 ansLa formule"graines d’artistes"Une alternance de deux activités artistiques a été proposée chaque semaine pour favoriser la diversité. Les animatrices de l’EspaceClément David ont complété ces semaines par des animations plus classiques pour toujours conserver un esprit de vacances.- Semaine masques et expression, avec un professeur d’artsplastiques et un professeur de clown, les enfants ont plongédans la Venise du XVIIème siècle et ses troupes de ComediaDell’arte.- Semaine modelage, avec un professeur de poterie et une animatricespécialisée, les nombreuses réalisations avaient pourthème les hommes des cavernes.- Semaine danse et cirque, Audrey (Cirqu’en plumes) etVéronique professeur de danse à l’ECD, jongleries, acrobatieset danses ont animé les grandes fêtes moyenâgeuses.- Semaine danses occidentale et orientale, Véronique etHayatdine (Magreb’orient) ont fait tourner dans tous les sensnos chérubins par des danses traditionnelles de toutes lesépoques.13

SPORTSROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011La Rando VTT"Deï Tapene"Coup de projecteur sur l’épreuveorganisée par le Cyclo-Club de Lascours.Petits et grands, en famille ou entrecopains, ils vont tous se retrouver ledimanche 20 novembre pour la randonnéeen VTT "Deï Tapene" à Roquevaire.L’épreuve rencontre chaque année un vif succèsreconnaît Edmond Cuenca, secrétaire duCyclo Club de Lascours, "les participants aimentce site naturel du Garlaban et pour cette quatrièmeédition nous dépasserons les 200 inscrits, d’autantplus que nous avons rajouté un troisiè me circuitpour les novices". En effet la principale innovationapportée cette année par les organisateurs,sera la rando des débutants, longue de10 kms, elle empruntera sentiers et cheminsentre Roquevaire et Lascours. Elle s’ajouteraaux parcours de 20 kms et 40 kms avec lamontée vers le Garlaban par le fameux chemindes Marseillais. Les départs et arrivées seferont à la Salle Raymond Reynaud, où rafraichissementset grillades seront servis auxconcurrents à la fin des épreuves.La vie du clubLe Cyclo Club de Lascours fait preuve dedynamisme pour les amoureux de la petitereine. Forte de 70 membres et bénévoles,l’association sportive lascoudène présidée parMaurice Alazay, a organisé cet été encore, letraditionnel Grand Prix Cycliste de Lascours,à l’occasion des fêtes de la Saint Éloi, laRando Deï Tapene en novembre, et plusieurssorties cyclo-sportives pour ses adhérents.En revanche point de Vétathlon cette annéeau programme. Son organisation entrainaitde plus en plus de difficultés souligneEdmond Cuenca, "les démarches administrativeset les contraintes financières deviennent au fil desans plus importantes, pour un petit club amateurcomme le nôtre. A la fin, nous n’avons plus que lescontraintes !". Les randonnées et les sortiescyclo-sportives restent toujours des momentsde plaisirs et de liberté pour les membres duclub, qui régulièrement partent sillonner lesroutes de la région.Le clin d’œil à "Momon"Dans le monde associatif et sportif, le bénévolatest un bien précieux qui tend à se raréfierde nos jours. Edmond Cuenca le sait bien, luiqui seconde le président du Cyclo Club deLascours. Celui que ses copains surnomment"Momon" est un passionné de vélo. Il a sautédans la roue de son père qui tenait un grandmagasin de cycles à Aubagne. Dès l’âge de 14ans, il travaillera dans l’affaire familiale et lafera prospérer "à l’époque – se souvient-il - lesgens aimaient faire du vélo, les routes étaient moinsdangereuses, et on ne vendait pas autant de cyclomoteurset de scooters qu’aujourd’hui". En 1962, ilsera aussi aux côtés de son père à la créationdu club cycliste La Petite Reine Aubagnaise. Àla retraite, Momon a toujours les jambes quifourmillent et le bénévolat chevillé au corps. Iladhère alors en 2007 auclub de Lascours, villageoù il réside, et même si lesjambes "tournent un peumoins vite" – reconnaî t-il - la passion du vélo esttoujours intacte.EdmondCuenca"Deï Tapene"Cette expressionprovençale se traduitpar "des câpriers".Roquevaire a longtempsété la capitalerégionale de la culturedes câpriers.La câpre désigne lebouton floral de cetarbuste qui poussesur des terrainsarides. Confite dansdu vinaigre, elle entrenotamment dans lacomposition de latapenade.A retenir :Dim. 20 Novembre 2011Trois circuits derando : 10, 20 et 40 kmsInscriptions à partirde 7h30, salleRaymond Reynaud,départ groupé à 9h.Ravitaillement sur leparcours, grillades etrafraichissements àl’arrivée.Participation : 6 €Rens. : 06.08.66.43.78www.cclascours.com14

DEMOCRATIE LOCALEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011De Lascours au centre ancien, de Saint Roch à Saint Charles,en passant par Saint Joseph, les apéritifs citoyens organisésdepuis le mois de juin ont permis au maire et à son équiped’écouter les habitants des quartiers et de prendre la mesure deleurs préoccupations et de leurs attentes ; ici des problèmes de stationnementou de sécurité, là des questions sur la remise enservice de la voie de Valdonne, ailleurs des interrogations surle devenir du centre ancien…C’est à travers ce dialogue, entre ceux qui vivent leur quartierau quotidien et ceux qui sont en charge des affaires de la commune,que peut progresser la démocratie participative. Ces échangescréent, pour les élus que nous sommes, une obligation, celle derépondre aux questions qui nous ont été posées, de proposer, quandc’est possible, des solutions aux problèmes soulevés. Soyez sûrs que,demain, nous reviendrons vers vous avec des propositions.François Rivet, Conseiller MunicipalApéritifscitoyensAller à la rencontre des citoyensfait partie du "métier" des élus.Lancement de l’Agenda 21L’Agenda 21 estun programme derecommandations enmatière d’économie,d’environnement,et de progrès social,adopté lors duSommet de la terreà Rio en 1992.L’Agglo a proposé aux citoyens d’être lesco-auteurs de ce programme d’actionspour un territoire solidaire, sous la formed’une concertation et d’une sensibilisationdéclinées en plusieurs étapes dans les communesde l’Agglo.Trois ateliers sur le thème "L’eau dans tousses états" :- le service public de l'eau et de l'assainissement- l'Huveaune et le contrat de rivière- usages et consommation : quelle eau pour quelsusages ?A Roquevaire, c’est avec la participation d’unecinquantaine de personnes que se sont déroulésle 28 septembre les ateliers de réflexion surl’eau. C’est l’atelier sur le fonctionnement dela régie municipale et son devenir qui a attiréle plus de monde. Celui sur les usages de l’eau- comment arroser, avec quelle eau, pour15quelles plantes - n’a pas été en reste ; la miseen place d’un contrat de rivière pour une meilleuregestion de l’Huveaune, évoqué dans letroisième atelier, n’a pas manqué, lui non plus,de soulever des questions.Précédée par unedégustation d’eauen provenance detoutes les communesde l’agglo,dégustation qui apermis de prendrela mesure de ladiversité de nosterroirs (et oui,l’eau n’a pas le même goût partout !), cettemanifestation a été suivie d’un apéritif, disonsplus coloré, qui a clôturé la journée sur unenote conviviale…

VIE SCOLAIREROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Les grandes nouveautésde la rentrée...Lundi 5 septembre, jour de rentrée scolaire, élèves etcollégiens ont repris le chemin de l’école. L’occasionpour tous de retrouver leurs camarades de classe,de raconter un peu leurs souvenirs de vacances, de faireconnaissance avec leur nouvel enseignant, mais aussi dedécouvrir ce qui les attend au programme de cette année.Des cours de moraleLa grande nouveauté pour cette rentrée, c’est le retourdes leçons de morale dans les écoles primaires. Le plusrégulièrement possible le maître devra consacrerquelques minutes à un petit débat sur différents sujets,tel que "le respect de soi, des autres, des biens...". Lesélèves s’interrogeront sur la loyauté, la tolérance, la différenceentre le bien et le mal...Va-t-on revenir à la bonne vieille maxime inscrite autableau instaurée en 1882 avec les premiers programmesde Jules Ferry ? L’esprit philosophique sera-t-il entendupar les citoyens de demain ?Des rénovations dans les écolesLa saison estivale est propice à la réalisation de travauxdans les bâtiments.A Pont-de-l’Etoile, afin de résoudre définitivement lesproblèmes techniques rencontrés au cours des deux dernièresannées, le chauffage central a été entièrementrefait. Tous les corps de métier des services techniquesont été mobilisés pour la rénovation et la mise en sécuritéd’une classe (faux-plafond, maçonnerie, électricité,vitrage, peinture) et les sanitaires de la cour ont été recarellés.L ‘école a retrouvé son unité d’antan.A Roquevaire, l’agrandissement, la réfection du chauffageet de la peinture donnent un nouveau cachet à lasalle informatique et de réunion.Fin août et dans toutes les écoles, les équipes d’agentsd’entretien ont dépoussiéré, lessivé, astiqué... afinqu’enfants et enseignants puissent rentrer dans desconditions optimales.Enfin, grâce à une politique annuelle de renouvellementdu mobilier le plus obsolète (12.450 € en 2011), deuxclasses ont été entièrement rééquipées. D’autres classesont également vu leur équipement de chaises, armoireset rangements complété.Mise en peinture de la classe d’informatiqueà l’école élémentaire de RoquevaireNouveau carrelage dans les sanitaires de la courde l’école élémentaire de Pont de l’EtoileEFFECTIFS SCOLAIRES POUR L’ANNEE 2011/2012Ecole Nom du Directeur Nombre de classes Nombre d’élèvesMaternelle «La Quinsounaïo» Roquevaire FRANCOME Michèle 4 120Maternelle «Henri Dès» Pont de l’Etoile PIETRI Agnès 4 99Maternelle Lascours BOSCA Carole 3 78Elémentaire «Joseph Martinat» Roquevaire DALMAS Jeanne 9 227 (dont 9 en CLISS )Elémentaire Pont de l’Etoile FACINO Jean-Marc 6 153Elémentaire «Leï Barquieu» Lascours SEMBRESQ Luc 5 138TOTAL 815Collège Louis Aragon BIGOT-AGUILAR Michèle 70816

VIE SCOLAIREROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011À Roquevaire,l’aide et le soutien scolairesont une affaire de parents !Comment venir en aide aux enfantsqui rencontrent des difficultés durantleur scolarité ? En leur donnant "uncoup de pouce" pour assurer une aide et unsoutien bénéfiques dans leur parcours actuel età venir. C’est la base du projet associatif créépar Marie-Hélène Catsivelas, responsable de"Un coup d’pouce dans la trousse", qui se poursuitdepuis six ans.Parent d’élève à Roquevaire, Marie-HélèneCatsivelas est sensible aux interrogations desfamilles dont les enfants auraient besoin d’unaccompagnement dans le travail scolaire. Elletrouvera une écoute attentive auprès dePatricia Poyatos, elle aussi adhérente d’uneAPE (Association de Parents d’Elèves), ettoutes les deux décident de se lancer dansl’aventure en 2005. Le dossier est soutenu parl’Inspection Départementale de l’ÉducationNationale, et bénéficie d’une conventiontripartite avec la municipalité pour la mise àdisposition de locaux.Valoriser le travail des enfantsPrès de trente enfants suivent les activités desoutien et d’aide aux devoirs, "les demandes desfamilles sont de plus en plus importantes, et nousavons même des sollicitations extérieures àRoquevaire", constate Marie-Hélène qui compteessentiellement sur le bénévolat pour l’encadrementdes enfants. Parents, grands-parentset même des collégiens de "Louis Aragon"assurent à tour de rôle, cette activité périscolaire.Le suivi des enfants se fait en étroitecollaboration avec l’équipe éducative del’école Joseph Martinat et des orthophonistes,"nous assurons en permanence le lien avec lesparents et les enseignants afin que le travail de soutiensoit valorisant et que l’enfant devienne autonomepour aborder sereinement l’entrée au collè ge".Pour cette nouvelle année, les écoliers serontrépartis entre l’école Martinat, l’EspaceClément David et les locaux de la maison desassociations, place de la Gare, partagés avecl’association Facili-Tice et son Cyber café LaSouris Roq’Verte. Par ailleurs la collaborationavec la bibliothèque Victor Gélu est renouveléeavec le projet de sortir un journal entièrementconçu par les enfants. Enfin les parents ne sontpas oubliés, ils sont conviés aux après-midisrécréatives du samedi pour redécouvrir lesjoies des jeux de société avec leurs enfants etles membres de l’association.25, rue Longue. 13360 Roquevaire04 42 04 22 97 /09 76 44 31 14Courriels : poyatos.pierre@neuf.frmarie-helene.catsivelas@wanadoo.frRecherchebénévolesL’association recherchedes bénévoles pourcette nouvelle annéescolaire. Si vous avezune heure par semaineà consacrer pour dusoutien scolaire ou del’aide aux devoirs,n’hésitez pas à contacter :Marie-Hélène Catsivelasou Patricia Poyatos(voir coord. ci-dessus).17

CULTUREROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Festival International d’Orgue de RoquevaireLes maillons de laréussitePour la 15 ème année consécutive le Festival International d'Orguede Roquevaire enchante artistes et public.Une réussite qui tient à l’engagement sans faille des bénévoles del'Association pour le Grand Orgue de Roquevaire.André Ripert et Marcelle Vincent" Sans eux, le Festival n'existerait pas!"reconnaît Jean-Robert Caïn, présidentde l'AGOR et organisateur du Festival. Laréussite de cet événement tient à l'engagementdes trente membres bénévoles del'association, présents pour la majeure partiedepuis le début. L'aventureprend forme en 1989 autour del'Association des Amis del'Orgue de Roquevaire.Elle œuvre à la renaissance del'orgue de l'église Saint-Vincentpar l’acquisition de l'instrumentde Pierre Cochereau. Un orgueà 5 claviers, "à l'image de celui deNotre-Dame de Paris où le maî trefut le prestigieux titulaire desGrandes Orgues" précise Jean-Robert Caïn.Pour mener à bien pareil projet, “toute lacommune s’est mobilisée”, se souvient AndréRipert, bénévole de la première heure etaujourd'hui vice-président de l'AGOR et présidentde la Chorale Saint-Vincent, "le chœur estaussi un des maillons forts de l'association" tient-ilà préciser. Il évoque également commentClément David, Adjoint à la culture, les asoutenus avec Henri Gantou, Maire deRoquevaire à l'époque, et combien au delà deson rôle d'élu, il s'est investi personnellementen organisant diverses animations au profit del'association.Une grande fiertéL'histoire de cet orgue et de ce festival est untrait d'union entre des femmes et deshommes. "Les artistes le ressentent, ils sont icicomme dans un écrin" se plaît à dire Jean-RobertCaïn "entre les attentions que leur portent lesbénévoles pour le bon déroulement des concertset l'accueil du public, tout est fait dans laconvivialité". Cet état d'esprit est essentiel pourMarcelle Vincent, qui depuis dix ans, officiequotidiennement et bénévolement au secrétariatgénéral de l'AGOR. "Le projet était énormepour une petite commune comme la nôtre" sesouvient elle "aujourd'hui c'est une grande fiertéd'avoir un orgue aussi prestigieux et notre plusbelle récompense c'est de voir la satisfaction desfestivaliers et concertistes". Entièrementdévouée au bon fonctionnement de l'association,Jean-Robert Caïn avoue que “sansMarcelle, il ne pourrait pas continuer à organiserune telle manifestation”.Tout est pensé dans le moindre détailpour le bon déroulement du festival,chaque membre a une mission biendéfinie, de la billetterie, à l'accueil dupublic, en passant par l'installation dupodium, au son et lumières, la prise encharge des artistes... rien n'est laissé auhasard et pas un seul bénévole nemanque à l'appel pour que ce 15 èmeFestival soit une réussite.A.G.O.R.6, av. Pierre CochereauBP26. 13717 Roquevaire Cedex04.42.04.05.33association.agor@wanadoo.netwww.orgue-roquevaire.frLes bénévoles de l’AGOR accompagnés de Jean-Robert Caïn(en haut à gauche), et du maire, Yves Mesnard.18

RETROSPECTIVELes fêtesdans nosvillagescet étéROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Belle réussite pour ces fêtes de Pont de l’Etoilegrâce à l’enthousiasme et au dynamisme detoute l’équipe de bénévoles du Comité des fêtes«A la Belle Etoile».Show Deep Inside, en hommage à Mickaël JacksonLes bals se sont succédés tous les soirs de la fête.Ici l’orchestre «Les Mélomanes»Fête de la musique : soirée de clôture avec «Collectif Métissé» le 21 juinLes bénévoles en action19

RETROSPECTIVEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Grande cavalcade de la Saint-EloiQuelques bénévoles du Comité des Festivitésavec la Pena Taurine Los CaballerosSoirée sosie :Claude Arena (Mike Brant)Le coeur de Roquevaire a rythmé au son des bals,repas, concours de boules organisés par le Comitédes Festivités de Roquevaire, avec en point d’orguela traditionnelle Cavalcade de la Saint-Eloidu 15 août du Comité Saint-Eloi Saint-Vincent.Le groupe Estello Aubanencopendant la cavalcade.20

RETROSPECTIVEROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 20119° édition de la course de carriolesLa fête de la Saint-Eloi s’est déroulée à Lascoursdu 26 août au 4 septembre.Cavalcade de la Saint-Eloi, bals, soirées à thème, bague àbogueï et course VTT pour les enfants, course de carrioles,concours de boules... un programme magnifiquement orchestrépar le Comité des Fêtes.Grande cavalcade de la Saint EloiDes charettes décorées dans la traditionLes enfants n’ont pas été oubliés avec la course VTT21

PORTRAITROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011GeorgesCastellid’un trait de plumeAquarelles et dessins à la plume secomptent par dizaines dans l’atelier dupeintre. Accrochés aux murs ou toutsimplement posés sur des chevalets et descommodes, les tableaux de Georges Castellivous transportent en pleine nature.Si des vues de Roquevaire, de villages hautalpins,ou de ports méditerranéens font partiede l’ensemble, votre regard sera de suite attirépar l’omniprésence d’animaux et de paysages.Et si vous n’avez pas bien saisi, il vous le ditd’un ton haut et clair "j’aime la nature, ellem’éblouit et chaque matin je lui dis : merci !"L’homme a une stature robuste et le regarddroit ; bien campé dans ses idées, il ne supporteni l’injustice, ni la flagornerie. Àsoixante-dix-huit ans il peut avoir la fierté,"non corrige-t’il le bonheur" de s’être fait toutseul. Peintre et dessinateur, autodidacte,depuis l’âge de huit ans, officier haut gradé auBataillon des Marins Pompiers de Marseille,bâtisseur de son domaine à la sueur de sonfront, Georges Castelli s’émerveille de tous cesinstants de vie.Réaliser ses passionsEnfant, il apprend le dessin aux côtés de sonpère. Pas un dimanche où il n’allait au jardinzoologique à Marseille croquer les animaux, les arbres, les maisonsqui entouraient le parc du quartier Longchamp. Sa curiosité et sa soifd’apprendre le conduisent à arpenter les musées, et à chaque visiteil va scruter le moindre détail des œuvres exposées, pour apprendreet parfaire sa technique. Il n’a pas vingt ans qu’il peint déjà ses premièresaquarelles et exécute son premier dessin à la plume, "c’était en1952, une vue de Roquevaire !". Depuis, Georges Castelli a immortalisé "lacité des peintres" bien des fois sur ses toiles et cartons.Tout jeune marié, il s’installera à Roquevaire, y construira sa maisonsur les hauteurs du village, adossée au massif de Bassan, "ici je suis heureux– dit-il avec gourmandise – le dessin et la peinture ont permis de meréaliser et de magnifier mon autre passion, la nature".Un homme libreLa notoriété de Georges Castelli a largement dépassé la vallée del’Huveaune. Pour autant, rares sont les galeries où il a accepté d’exposerses œuvres, et les plus chanceux ont pu apprécier aquarelles et dessinsà la plume à Marseille, Martigues, Auriol et Roquevaire bien sûr.Son art de la plume est rare, voire même "exceptionnel" de l’avis d’ungaleriste aixois "il n’appartient à aucune école et c’est ce qui donnetoute la dimension au personnage". Le personnage revendique cetteliberté, il vous explique sereinement comment il a repoussé, poliment,les propositions de propriétaires de galeries parisiennes etaméricaines. "Je n’appartiens à personne. Mon plaisir, c’est de peindre, pasd’exposer". L’homme est cabotin sur les bords et sait en jouer, mais ilest tout en franchise. Ses tableaux sont appréciés des amateurs et descollectionneurs, Georges Castelli le sait, mais ce qui compte avanttout, c’est de partager, le temps d’un trait de plume son bonheur.22

PATRIMOINELe CercleSaint Lazareà LascoursROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011entre traditionet solidaritéC’est en empruntant la Grand Rue de Lascours,que vous trouverez au n°13 le Cercle SaintLazare, le cœur de vie du village. Sa créationremonte à 1876 et même s’il s’est déplacé à troisreprises, il n’a jamais quitté la rue principale.En pénétrant dans le lieu, figurent en bonne place, le drapeautricolore du Cercle au côté de celui des anciens combattants, untableau du peintre Francis Lascour représentant des paysansfoulant le blé récolté dans les champs du Piedoulard, et une lettreofficielle datée du 4 juillet 1877, de l’association du Corps deSaint-Éloi de Lascours. Son président de l’époque, Monsieur Ollivier,demande l’autorisation au maire de Roquevaire d’organiserpubliquement les fêtes de la Saint-Éloi. Pour l’anecdote, l’associationavait déjà élu son siège au Cercle. C’est ainsi que se sontliées les destinées du Cercle Saint Lazare et du Comité des Fêtes.Le Cercle... L’idée de faire cercle remonte à la deuxième moitié du 19 ème siècle en France. Ces lieuxprennent vie pour permettre aux ouvriers, paysans, artisans, indigents de se retrouver, de créer unréseau de solidarité et d’instruction. Les cercles républicains naissent au lendemain du renversementde la monarchie constitutionnelle et de la première élection du président de la république, en 1848 ausuffrage universel masculin. Pour autant, les sujets politiques ne sont pas autorisés au Cercle SaintLazare comme le stipule le règlement édité en 1876, dans les carnets remis aux membres. Ce précieuxsésame n’est réservé qu’aux hommes précise Francis Long, l’actuel président, "d’ailleurs aucune femmen’a eu la carte, et même quand nous organisons les banquets à la Saint-Éloi, nous nous retrouvons qu’entrehommes, c’est une tradition". La tradition veut aussi que les épouses et compagnes se retrouvent pourleurs propres agapes et elles sont invitées par le Cercle, à partager la soupe de poissons du jeudi soirpendant les fêtes du village. Si ce cérémonial perdure, les mentalités ont évolué et aucune femme nes’est vue refuser l’accès du cercle pour y prendre une consommation ou y retrouver des amis.Esprit et traditionA l’époque, les jeunes et les anciens se retrouvaient lesoir au cercle après le souper.Ils y organisaient des veillées,une viole venait distraire lesconversations et les parties decartes.A Lascours, le Cercle c’est uneaffaire de famille. "De mongrand-pè re à mon fils, quatregénérations de Long vivent le cercle,et c’est le cas pour la plupartdes membres" déclare FrancisLong, lui qui dès l’âge de 16ans prenait sa première carte,et sera désigné caviste pouraider les gérants de l’établissement. "Se retrouver au cerclec’est un moment de convivialité" confie RobertGrimaud, ancien président, "d’ailleurs en dehors du cercle,Discussion animée entre Francis Long (à gauche) et Robert Grimaud (à droite), et legérant du Cercle St Lazare Christian Osteing et sa femme Annickje vais nulle part, j’y retrouve mes amis, on refait le mondeautour d’une partie de cartes, on blague". C’est aussi le lieuqui réunit tout le village aumoment de la fête. Le comité dela Saint-Éloi y a son siège, toutcomme le ski club, le cyclo clubet le moto club.L’organisation des festivités sefait en étroite collaboration avecle Cercle, "l’un ne va pas sans l’autre,depuis toujours et c’est commeça que nous pouvons animer le villagependant une semaine, tout lemonde joue le jeu". Tradition etesprit de famille animent leCercle Saint-Lazare, une solidaritésans faille que les anciens s’évertuent à transmettreaux jeunes pour que le cœur du village continue devivre.23

TRIBUNE LIBREROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011PAGE RESERVEE AUX ELUS DE L’OPPOSITION MUNICIPALECe texte est reproduit tel qu’il nous a été communiqué par ses auteurs PRECISION. La loi fait obligation de réserver une tribune de libre expression aux élus minoritaires. Les contenus de ces articles sont placés sousl’entière responsabilité de leurs auteurs et ne sauraient engager la responsabilité du directeur de publication.24

ENVIRONNEMENTROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011AGRICULTUREA ROQUEVAIREQuels enjeux pour l’avenir ?...suite.Chez les Long, l’agriculture est un jeu de7 familles. "Nous sommes agriculteurs àRoquevaire depuis sept générations"annonce Ludovic le fils, le dernier de lalignée. "Il faut remonter en 1877 pour retrouverles origines terriennes de la famille" ajouteGabriel, le père. À la tête d’une exploitationde 14 hectares dont ils sont propriétairespour moitié au Clauvier, le restant des terressont en fermage sur Aubagne, ils ont considérablementdéveloppé l’affaire familiale envingt ans. Installation de serres chauffées,diversification des cultures, le tout avec lemême souci de qualité.La satisfaction du clientL’essentiel de l’activité tourne autour de laproduction maraichère saisonnière. Les produitssont présents sur tous les circuits devente : le marché de gros des Arnavaux, lesgrandes et moyennes surfaces, les commercesde proximité et les restaurants, la vente à laferme ou sur le marché d’Aubagne.De la terre au panier de la ménagère, ce circuitcourt constitue une bonne partie du chiffred’affaire. Il garantit la qualité des fruits etlégumes "c’est notre plus belle publicité" martèleLudovic Long, "notre exigence c’est la satisfactiondu client". C’est aussi la récompense d’untravail de longue haleine, d’un pari sur l’avenirpour perpétuer une tradition familiale, enalliant agriculture moderne et raisonnée.Culture raisonnée sous cathédralesLes premiers tunnels de serres seront érigésdans les années 90 sous l’impulsion du fils.Ce dernier, après des études de gestion àMarseille et d’agriculture au lycée d’Aix-Valabre,rejoint parents et grands-parents. "J’avais lepain et le couteau, dommage de passer à côté" reconnaît Ludovic, etson père d’ajouter, "avec ses idées nous sommes allés de l’avant".La culture sous serre représente un tiers de l’exploitation àRoquevaire. Ces tunnels et cathédrales d’aluminium et de plastiquesont chauffés et équipés d’un matériel High-tech pour contrôler enpermanence la température, le taux d‘hygrométrie afin d’assurerun rendement qualitatif.Fraises et tomates sontcultivées hors-sol.Ce mode de productionfacilite "la culture raisonnée"affirme Ludovic Long, "nousne traitons ni la terre, ni lesplants, nous lâchons desprédateurs qui éliminentnaturellement parasites etinsectes, à la sortie nous avonsun fruit beau et sain". Autreaspect positif, la cueilletteest plus importante pendantles quatre mois de la saison fraisière, et "la pénibilité du travail s’entrouve réduite" souligne Gabriel "on est débout pour cueillir le fruit etnon plus accroupi, un confort et un gain de temps".Y-a-t’il un avenir ?"Je suis le dernier" concède Ludovic, et il est bien trop tôt pour dire sisa descendance suivra le sillon tracé par ses aïeux roquevairois.L’avenir des exploitations agricoles, en règle générale, est incertain.Contraintes climatiques et économiques sont lourdes pour la professionreconnaît Gabriel Long, "notre exploitation tourne parce que nousavons pu réaliser d’importants investissements"précise-t-il avec lucidité.Au fil des ans, à la ferme du Clauvier, on parvient à concilier traditionet modernité, l’amour de la terre et le travail en famille, desatouts pour un avenir raisonné.Trois générations de Long au Clauvier : Jean, Gabriel et LudovicFERME LE CLAUVIER. Fruits et légumes de saisonQuartier le Clauvier. 13360 Roquevaire06 07 60 84 50 / 06 08 61 00 61Mercredi matin de 9h à 12h et vendredi après-midide 14h à 18h sur place, à la ferme. Mardi, samedi etdimanche de 7h à 12h30 sur le marché d’Aubagne25

PRATIQUEETAT CIVIL de juin à août 2011NAISSANCESSOLER--RENAUD Emma 06/06/11LAHELLEC Oscar 09/06/11ADLI Soheib 11/06/11ROUSSEL Thibault 17/06/11NATIVEL Léa 28/06/11GRAND Jessica 30/06/11KHOUANI Ilyes 04/07/11AOUICHAT Flavie 08/07/11BELFATMI Wyatt 08/07/11ANSERMIER Lyhanna 12/07/11BRICARD Marie 16/07/11LUPARIA Roxane 20/07/11GIRAUD Maëva 24/07/11STASIACZYK Monica 31/07/11RIZZI Lisa 02/08/11CARRERE Pélagie 04/08/11DOLE Adèle 06/08/11GUY Lény 10/08/11BODRERO Quentin 15/08/11WACZECKA Louis 15/08/11ENGEL Maïa 19/08/11PERRAT Augustin 19/08/11DAO Gabriel 24/08/11BOUCHEZ Lucas 26/08/11DA SILVA Malone 28/08/11ROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011MARIAGESMADDALENA Eric et BOURRY Delphine 10/06/11CALANCHINI Tristan et SAVONA Christelle 10/06/11AMOUROUX Julien et TRINQUETEL Sophie 11/06/11MARCHESCHI Daniel et BEGUIN Magali 11/06/11FRANCOIS Pierre et OLLIVIER Carine 11/06/11HUSSON Thibault et ETIENNE Isabelle 11/06/11ZIDORE Gérard et REVEST Nathalie 18/06/11ARTUFEL Mickaël et GILLES Camille 18/06/11CERDAN Jean-Philippe et MARIN Mélanie 18/06/11DESEMERY Johann et CARUEL Céline 24/06/11CARIGNANO Hervé et CHAUVEL Sylvie 25/06/11MAIA Guilherme et PHILIPPE Caroline 25/06/11PANIZZI Guillaume et LEOTIER Gisèle 02/07/11BAZZALI Roland et ENRIONI Céline 02/07/11HERBAUX Grégory et RUSSO Stéphanie 02/07/11TELLENNE Vincent et ZABOROWSKI Déborah 15/07/11ROSTAGNI Jean et FINANCE Cindy 23/07/11BRARDA Philippe et PERINETTI Marion 23/07/11LEROY Olivier et LEJEUNE Odile 26/07/11FRANSON Xavier et NGU Niki 30/07/11GALAUP Grégory et RODRIGUEZ Zayda 02/08/11FERRICELLI Pierre et TOCQUET Céline 12/08/11LAI Sébastien et EYMARD Carine 20/08/11CHINCHILLA Sébastien et LEONELLI Laetitia 20/08/11DECESQUILICI Marie, veuve CONTERIO 02/06/11BOYER Francis 07/06/11INSA Clotilde, veuve RIEDELE 17/06/11DON NAVARRO Maria 17/06/11GILLOT Didier 22/06/11FLORENS Fernand 26/06/11ROUBAUD Georges 30/06/11PETIT Monique, épouse BOUVIER 21/07/11CAVASINO Joseph 27/07/11GUINOT Lily, veuve COGNARD 03/08/11ETIENNE Léonne 11/08/11CHARRAS Raymonde, veuve GILLIARD 16/08/11ALFONSO Sotero 26/08/11GUIDE PRATIQUESERVICES D’URGENCESPOMPIERS 18POMPIERS ROQUEVAIRE 04 42 04 01 18POLICE URGENCES 17POLICE MUNICIPALE04 42 32 91 2206 30 52 32 89GENDARMERIE ROQUEVAIRE 04 42 04 20 20SAMU 15HOPITAL D’AUBAGNE 04 42 84 71 00SMUR HOPITAL D’AUBAGNE 04 42 84 71 11MEDECINS GENERALISTESBerenguier Laure 04 42 04 01 74Bono Daniel 04 42 04 45 19Costabello Bernard 04 42 04 01 74Couturaud Valérie 04 42 04 20 85Di Bernardo Corinne 04 42 32 94 00Gasc Ghislaine 04 42 04 10 40Sellem Frédéric 04 42 04 01 74TELEPHONE D’URGENCE DES MEDECINS04 42 04 55 88 (LE WEEK-END ET LES JOURS FERIES)26

REGIONROQUEVAIRE MAGAZINEN° 10 - AUTOMNE 2011Pour l’IRM à l’Hôpital d’Aubagneon continue !Depuis 2008, le comité «Agir pour l’hôpital d’Aubagne»réunit des élus, des habitants, des agents hospitaliers, dessyndicalistes et des mutualistes pour préserver etmoderniser l’hôpital public d’Aubagne, avec la volonté de défendreun égal accès aux soins, partout et pour tous.En trois ans, cette mobilisation exemplaire a permis de sauvegarderl’hôpital. Aujourd’hui, nous demandons à l’Agence Régionalede Santé (ARS) l’obtention d’un système d’imagerie parrésonance magnétique (IRM) pour l’hôpital d’Aubagne.Le 4 mai, nous étions plus de 500 personnes rassemblées àMarseille pour soutenir la délégation conduite par MagaliGiovannangeli, Daniel Fontaine, Michel Lan et Yves Mesnard,venue remettre à la direction de l’ARS les 12 000 pétitions allanten ce sens.Pour autant, rien n’est acquis : la direction de l’ARS décidera enfin d’année du lieu d’installation de la nouvelle IRM.Situé au coeur d’un bassin sanitaire de 150 000 habitants, avec deslocaux adaptés et des équipes compétentes, l’hôpital d’Aubagnedoit légitimement avoir la sienne.Il y a quelques années, le choix du privé l’a emporté.Pour éviter cela, nous devons rester mobilisés.Notre rassemblement et notre détermination pèseront sur lechoix de l’ARS.Suivez l’actualité du comité sur www.agir-hôpital-aubagne.comDernière minute3 ANS DE MOBILISATION• Juin 2008Création du comité.• Février 20094 500 pétitions signées pour refuser ledémantèlement de l’hôpital publicd’Aubagne.• Juin 20093 000 personnes forment une immensechaîne humaine autour de l’hôpitald’Aubagne.Trois jours plus tard, le conseil d’administrationrejette le plan de redressement.• Avril 2010Organisation d’une rencontre pour l’avenirde l’hôpital, avec 150 participants dont denombreuses personnalités nationales.• Mai 2011500 personnes à Marseille devant le siègede l’ARS : une délégation conduite parMagali Giovannangeli, Daniel Fontaine,Michel Lan et Yves Mesnard, remet à l’ARSles 12 000 pétitions signées pour quel’hôpital d’Aubagne obtienne son IRM.Pour l’installation de l’IRM, le site d’Aubagne est cité comme un possible choix dans le schéma de cohérence sanitairede l’ARS. Si cela venait à se confirmer, ce serait un formidable encouragement pour toutes celles et ceux qui depuisdes années se mobilisent pour la défense et le développement de l’établissement Aubagnais. Pour le comité «Agir pourl’hôpital d’Aubagne», il est hors de question d’adopter une posture attentiste, une vigilance positive s’impose jusqu’àla décision finale. Tout comme est nécessaire la poursuite de la mobilisation pour défendre, de façon générale notresystème de soins. Les citoyens attachés à un véritable service public de santé et le comité «Agir pour l’hôpitald’Aubagne» ne baissent pas la garde.27