LES GRANDS AVOCATSDU MONDE SONT AVANTTOUT DE GRANDSCITOYENS DU MONDE.À notre cabinet, vous travaillerez avec des avocats ayant conclu des transactions de plusieursmilliards de dollars, d’autres ayant représenté des premiers ministres et d’autres encore ayantplaidé devant la Cour suprême des causes qui ont fait jurisprudence. Qu’ils courent desmarathons, vivent de grandes aventures ou se dévouent pour des causes humanitaires, vousverrez que les membres de notre équipe comptent plusieurs êtres d’exception. Chaque année,dans le cadre de nos programmes d’emplois d’été et de stages, nous cherchons à identifier desétudiants qui, tout comme nous, conjuguent leur coup de cœur pour le droit à un profond désirde se surpasser.Nous ne sommes pas seulement à la recherche d’avocats exceptionnels, mais surtoutd’êtres d’exception.Pour consulter les fiches biographiques de nos avocats et voir si BLG répond à vos aspirations,visitez le site blg.com/etudiants.Calgary | Montréal | OttawaToronto | Vancouver | Région de WaterlooAvocats | Agents de brevets et de marques de commerceBorden Ladner Gervais S.E.N.C.R.L., S.R.L.est une société à responsabilité limitée de l’Ontario.blg.com6 • <strong>13</strong> SEPTEMBRE <strong>2011</strong> • QN
SCOTTHORNEL a w I IFINIS LES DISCOURSALAMBIQUÉS !ALCOHOL, CENSORSHIP, AND DIVERSITY WITHIN THE FACULTYOn August 25, the LSA published on Facebookthe “Orientation <strong>2011</strong> Nightlifeevents” and invited us upper-year studentsto attend. I immediately criticizedthe programme, all nine of whose eventswere centred on drinking:J’aurais bien préféré que les activitésd’accueil ne tournassent pas toutesautour de l’alcool. Déjà la consommationexcessive de l’alcool ronge la professionjuridique, et il messied quenous inculquions cette habitude auxnouvelles étudiantes et nouveauxétudiants, surtout les très jeunes.L’omniprésence de boissons alcooliquesen veux-tu en voilà sert aussi àexclure celles et ceux qui ne prennentpas de telles boissons ou qui (commedans mon cas) n’apprécient point lesévénements où l’ivresse est au premierplan.Two people responded, and I answeredthem as follows:Minime fraction ? Neuf événements ?Combien d’événements y a-t-il, aujuste ?C’est une fourberie que de dire que «l’alcool n’est que facultatif ». Bien sûrqu’on ne verse pas de l’alcool dans legosier de chacunE à l’aide d’un entonnoirou un siphon. Ce n’est pas là laquestion. C’est plutôt que le choixd’événements est monotone — endroitstapageux axés sur l’ivresse — etprive donc certaines personnes del’accueil qu’on leur promet. Le messageest clair : « Conforme-t’y ou bienfous le camp ». Le prétendu accueil setransforme en exclusion.La disponibilité de quelques événementsde jour — visite de la Courd’appel (annulée l’an dernier), « bikeride » (guère utile pour les personnes,dont moi, ne disposant pas d’un vélo)— ne contredit nullement mes paroles.Ces événements-là sont de caractèrebeaucoup moins social et trèsévidemment sont tous écartés du«Nightlife» dont on parle. Il n’est pasjuste d’arranger neuf événements surneuf au bar et à la boîte en disant auxnon intéresséEs « Libre à toi d’allervoir la Cour d’appel ».On impose une culture jeune, riche,blanche, judéo-chrétienne et occidentale,puis s’étonne que la facultémême soit jeune, riche, blanche,judéo-chrétienne et occidentale. Il seraitintéressant que vous interviewassiezdes étudiantEs plus âgéEs, moinsnantiEs ou racialiséEs, ainsi que celleset ceux dont la culture ou la religiondiffère beaucoup de la norme canadienne.Ces personnes se sententellesincluses et bienvenues ?Apprécient-elles un programmed’événements assourdissants et bachiques? Y participent-elles ? Se sentent-ellesisolées ?I take the liberty of reproducing my commentsin full here because you will notsee them elsewhere: the LSA quickly andquietly deleted the discussion.When I objected to this act of censorship,the president of the LSA justified it in e-mail on the grounds that my commentsabove, which strike me as measured andsedate, had left some students “mal àl’aise”. Yet the LSA never intervened whenthe forum filled with personal attacks onme. Some animals, it seems, are moreequal than others.Beyond squelching an important discussion,the LSA fostered an atmosphere ofharassment that left numerous students“mal à l’aise”. Of the many students thatprivately supported my opinions, quite afew admitted that the onslaught of personalabuse directed at me had intimidatedthem into silence. This incident of intimidationand censorship suggests that theLSA may not be fulfilling its mandate, definedin its constitution as “to represent, inform,and develop the educational,cultural, political, and social interests ofits members”.In light of this ugly incident, I hope to starta frank, open, and intelligent discussion ofnot only the place of alcohol in our facultybut also the composition and character ofour student body.First of all, the prudence of centring socialevents on heavy drinking is questionable.Bad drinking habits developed in lawschool are likely to contribute to the legalprofession’s already appallingly high rateof alcohol addiction, which receives scantattention within the faculty. The manystudents who have only recently attainedthe drinking age may tbe particularly vulnerableto irresponsible drinking practicespromoted through social pressure withthe apparent endorsement of the LSA.Whole events that revolve around juveniledrinking games not only jeopardizethe academic performance of enteringfirst-year students but also compromisetheir safety, as the large number of robberiesat one of the LSA’s recent bacchanalianbashes indicates.QN • SEPTEMBER <strong>13</strong> <strong>2011</strong> • 7