<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Um est la valeur efficace la plus élevée de la tension entre phases pour laquelle le matériel est spécifié. Asavoir Um = 1 , 2 × Un . Votre coefficient 1,2 ne viendrez t’il pas de là ?Note 6b : Effectivement dans le choix des appareillages à basse tension qui en découle, il est évident qu’ilfaut tenir compte de leur tenue aux courts-circuits. La valeur retenue est bien entendue est fonction desconditions les plus défavorables soit : Transformateur et turbines en marche synchrone (couplées auréseau).Extrait d’un de mes CCTP concernant la conception d’un TGBT8.2 - TENUE AUX COURTS-CIRCUITSProtection incorporée au tableauNONOUIxCourant de court-circuit présumé Ik3max 15 kACourant assigné de courte durée admissible- Jeu de barres 1 s 15 kA- Appareillage 1 s 15 kACourant assigné de crête admissible 30,0 kANote 7 : Je précise encore et le schéma fourni par nos jeunes amis le montre bien nous sommes en bassetension et les réglages des magnétiques des disjoncteurs sont effectués comme indiqués dans le documentci-après. Le réglage des magnétiques ne se fait pas au petit bonheur la chance en affectant un coefficientde 0,8 ? Comme le montre le document ci dessous, le réglage des déclencheurs des disjoncteurs BT esteffectué suivant une procédure bien précise dont l’origine est le guide UTE C 15-500 (juillet 2003)issu du rapport CENELEC R064-003 établi par le Comité SC64B du CENELEC suite à la publication dela nouvelle norme NF C 15-100 de décembre 2002.Note 7b : De quelle protection s’agit ? En fait que réglez-vous à Ir = 0,8xIcc biphasé ?Jean-Jacques NAVARRO Page 6 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc
<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Note 7ter : Rappel du réglage des déclencheurs des disjoncteurs. Le réglage du ou des magnétiques desdisjoncteurs s’effectue en fonction du calcul du courant mini à l’extrémité de la canalisation à savoir :Phase/phase Phase/Neutre Phase/PEIk2miniIk1miniIfIm ( ph / Ph)≤ Im ( ph / n)≤ Im ( ph / pe)≤1,21,21,2Le coefficient 1,2 qui apparaît dans cette formule n’est autre la tolérance sur le fonctionnement desdéclencheurs instantanés des disjoncteurs (±20% défini dans les normes de construction des disjoncteurs).Cela n’a rien à voir avec votre 1,2. Je me demande encore ce que viens faire le coefficient 0,8 que vousannoncez. La valeur retenue sera donc la plus faible.ML : Maintenant parlons du fondLa tenue des matériels est définie par une valeur efficace 50 et 60 Hz, par la tenue au choc de manœuvre(Uniquement pour les matériels HTB ?) et au choc de foudre (voir note 6) . de la première valeur on déduit unevaleur crête qui tient compte de la valeur de l'asymétrie à l'apparition du court-circuit. Le coefficient quiest retenue est souvent fixé en fonction de ce que l'on souhaite obtenir. Vous évoquez par exemple uncoefficient 2,8 puis un coefficient généralement retenu de 2,2. Pourquoi pas 2,4....? (8)Note 8 : Je suis loin d’abonder dans votre sens, je ne sais pas ou vous voulez en venir, mais il est évidentque la configuration minimale n’est pas lorsque les groupes sont à l’arrêt. A mon avis, cette configurationcorrespond au réseau HTA absent et les groupes ou l’un des groupes débitant sur l’utilisation en aval du jeude barres. Il est évident que l’étude doit être menée en détail et d’étudier si nécessaire le délestage desinstallations en aval car un groupe seul par exemple ne peut pas satisfaire à la totalité des besoins.Note 8b :• Le pouvoir de fermeture des appareillages (Disjoncteurs, Interrupteurs, Interrupteurs sectionneurs)seront fonction de cette valeur et égaux à Ik3^=Ik3xk soit : 15,31x2,2= 33,68kA• Il en est de même de la tenue électrodynamique du jeu de barres soit 33,68kADétermination du courant crêteR( mΩ)=X ( mΩ)a ( −3ak 2 × 1,02 + 0,98×e )∧= I k3 = k × Ik3R et X étant inconnues (ses valeurs pourront être déterminées ultérieurement lors des calculs précis), sil’on prend la valeur « R/X = 0 » le coefficient k vaut 2,8 ce qui n’est pas réaliste. La valeur que j’ai retenueest 2,2, habituellement retenue surtout à proximité de la source.Monsieur LAMBERT, il faut reconnaître que vous m’avez un peu embrouillé avec votre coefficient de« 1,2 » J’aimerai savoir à quoi il correspond ? Et à quoi sert-il ? Vous avez calculéIcctri=13250/400x1,732=19125A et ensuite, vous avez écrit : On applique éventuellement un coefficient desécurité pour définir le jeu de barres (1,2 par exemple) soit 22950A. C’est bien sur la valeur de Icctriphasé symétrique (19125A) que vous appliquez le coefficient de 1,2 à savoir : 19125x1,2 = 22950A. Celaveut-il dire que tous les appareillages en aval du jeu de barres devront avoir un pouvoir de coupure dede23kA ? Soit un écart de + 50% ! Il s’ensuit que tous les équipements en aval du jeu de barres et le jeu debarres lui-même seront « surdimensionnés ». A mon sens c’est un peu exagéré ! Appliquez-vous aussi cecoefficient de 1,2 en ce qui concerne le Inominal du jeu de barres (1228x1,2 =1474A) Lorsque je définis unjeu de barres, je prends en considération un certain nombre d’éléments tels que : l’intensité admissible enfonction du nombre de barres en parallèle, de leurs dispositions, de la nature du métal, le nombre desupports, etc. et les efforts électrodynamiques qui se calculent comme définis dans mon post précédent àJean-Jacques NAVARRO Page 7 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc