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<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Ecrits de Monsieur Michel LAMBERT (ML) commentésML : Bonjour Monsieur NAVARRO et bienvenue sur le forum. J'attendais des précisions de M. BEAUSSYque je salue et je vois que nous avons autre expert pour la basse tension (1) . Tout d’abord, l'installation quiest soumise à nos commentaires est en mesure de fonctionner correctement (2) . Il est cependant nécessairede disposer de régulations qui le permettent.Note 1 : En tout premier lieu il aurait été de bon ton d’indiquer la réglementation qui s’applique à cetteinstallation. C’est la condition « sine qua non » pour réaliser une étude correcte.Note 2 : Je suis convaincu qu’elle peut fonctionner correctement et en toute sécurité vis à vis des textesréglementaires (Décret du 14 novembre 1988, arrêtés pris en application dudit décret, normes et guidepratiques en vigueur), cela reste à prouver. Maintenant, il faut aussi être en mesure de la calculerconformément à la réglementation en vigueur et de présenter à l’organisme de contrôle conformément àl’arrêté du 10/10/2000 une note de calcul correcte.ML : Je voudrais préciser quelques points :J'ai effectué un calcul en coin de table ? car j'ai voulu répondre à l'interrogation qui concernait l'évaluationdes courants de court-circuit (3) en l'absence de précision sur les caractéristiques du réseau et del'installation. Lorsque l'on veut étudier avec précision un courant de court-circuit, il est nécessaire de tenircompte des caractéristiques de chaque composant et d'appliquer les recommandations de la CEI 909. Cen'est pas pour autant que le résultat sera conforme à la réalité (4) mais il sera conforme à la norme ce quisatisfera tout le monde. L'expérience a montré que la somme de toutes les erreurs et approximationspouvaient en effet atteindre 20%. C'est pourquoi lorsqu'il s'agit d'effectuer un calcul en coin de table,nous utilisons couramment les coefficients de sécurité 0,8 et 1,2 (5) . Ce dernier n'a rien à voir avec lepassage <strong>d'une</strong> valeur efficace à une valeur crête et une asymétrie. Lorsque j’effectue un calcul pour évaluerles grandeurs relatives à un court-circuit, j’effectue deux calculs Le premier correspond à la tenue dumatériel (Icc/1s) en valeur efficace (6) . J’utilise le coefficient de sécurité de 1,2. Ce coefficient tientsimplement compte du fait que les valeurs que j’ai utilisé sont forcément des approximations et que je nemaîtrise pas l’évolution d’un réseau. S’il s’agit d’évaluer le réglage d’une protection, j’utilise le coefficient 0,8(7, 7b et 7ter) dans les conditions minimales de Pcc (8) (groupes à l'arrêt à l'arrêt dans notre exemple).Quelle est la méthode qui nous dit la vérité ? La CEI 909 a le mérite de mettre tout le monde d'accord etmême si elle véhicule certaines approximations, elle ne peut pas être mise en cause.Note 3 : La Norme NFC 15-100 et les divers guides de l’UTE (UTE C 15-105 et UTE C 15-500) précisent lescalculs des courants de court-circuit à effectuer en fonction des conducteurs distribués (Phases, Neutre etProtection) à savoir 6 au total et non deux ? dont chacun à son utilité :• Ik3 max, Ik2 max, Ik1 max, Ik2 mini, Ik1 mini et Idéfaut (Voir Pièce jointe N°1 et résultats ci après)La connaissance des ces courants de court-circuit est nécessaire pour déterminer les pouvoirs de coupure,de fermeture des appareillages, pour effectuer les réglages des déclencheurs des disjoncteurs, les calculsrelatifs aux contraintes thermiques maximales que peuvent supporter les canalisations, les calculs relatifs àla protection contre les contacts indirects, l’étude la sélectivité, etc.Calcul des courants de court-circuit au niveau du jeu de barresJ’ai effectué les calculs des Ik et I défaut avec logiciel TR-CIEL et après avoir corrigé les sections descanalisations et adopté des puissances d’alternateurs proches de celles indiquées dans le schéma de base.Recueil des données (Documentation LEROY SOMER) et résultats.• Transformateur HTA/BTA standard (Pn = 400kVA - Couplage Dyn11 – Ucc =4% - Diélectrique Huile)Réseau HTARéseau BTAPcc amont (MVA) Ik3 max (kA) Ik3 max (kA) Ik2 max (kA) Ik2 mini (kA) Ik1 max (kA) Ik1 mini (kA) I défaut(kA)250 7,2kA 10,15 8,79 7,95 7,91 7,15 6,67Jean-Jacques NAVARRO Page 1 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)• Alternateurs LEROY SOMERSn (kVA) X’d (%)* Xi (%) Xo (%) X’’d (%) Ik3 max (kA)36 11,2 6,4 6 5,6 0,5175 14,3 9,1 7,2 7,2 0,83113 21,2 16,1 3 14,1 0,85250 14,6 10,5 2 9,7 2,72•(*) La valeur prise par défaut par Monsieur LAMBERT en ce qui concerne le régime transitoire égale à15% n’est pas très loin des valeurs indiquées par un constructeur d’Alternateurs (LEROY SOMER) LesIk3 max en aval des alternateurs sont calculés en régime transitoire.Résultats des Ik et I défaut sur le jeu de barres du TGBTJeu de barres du Ik3 max (kA) Ik2 max (kA) Ik2 mini (kA) Ik1 max (kA) Ik1 mini (kA) If (kA)TGBT 15,31 13,82 12,50 15,55 14,06 13,58• Les appareillages situés immédiatement en aval du jeu de barres devront avoir un pouvoir de coupuresupérieur ou égal à la valeur IK3 max ainsi calculée et un pouvoir de fermeture en fonction du Ik3 max^.• Les pouvoirs de coupure de chacun des disjoncteurs des sources seront fonction des courants de courtcircuitsusceptible de les parcourir. Etudier toutes les configurations possibles.La valeur indiquée par Monsieur LAMBERT (Ik3 max = 19,125kA soit tout de même un écart de +25% !) est unevaleur par défaut qui ne prend pas en compte les éléments de l’installation tels que les canalisations (P ccamont infinie, 110m de câbles entre le transformateur et le TGBT font chuter le courant de court-circuit)et les coefficients m = 1,05 et c = 1,05 tels que définis dans les normes internationales CEI 909 et 781 etles guides UTE C 15-500 et UTE C 15-105.Les deux liaisons entre transformateur et TGBT ont été prises égales à 3x(2x1x150mm²) âme cuivre. En cequi concerne les sections entre chaque alternateur et le TGBT, j’ai harmonisé les sections.Je m’adresse ici aux élèves. J’ai lu aussi que vous aviez utilisé ECODIAL 3 en ce qui concerne les calculs desIk et Id avec des groupes électrogènes (ou alternateurs). Ce logiciel utilise la réactance subtransitoire(« ECODIAL 3 » n’accepte pas cette configuration. Comment avez-vous effectué cette étude ?). Voir aussila pièce jointe N°2 TR-CIEL refuse le calcul avec le groupe de 36kVA ?. J’ai fais les calculs à la main !Exemple d’utilité du calcul des courants de court-circuit :Etude des contraintes thermiques maximales que peuvent supporter les canalisationsJean-Jacques NAVARRO Page 2 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Extrait schéma de la distributionExemple de détermination de pouvoir de coupure du disjoncteur Q4, les pouvoirs de coupure des autresdisjoncteurs sont soumis aux mêmes règles.Les conditions les plus défavorables seront retenues : maximales en ce qui concerne les pouvoirs de coupureet de fermeture et minimale en ce qui concerne les réglages des déclencheurs des disjoncteurs.Calculs effectués par la méthode des composantes symétriquesPcc =250MVAR/X=0,1U HT =20kVIk3 max (HTA) =7,2kA3x25² cul= 5mT1Pn = 400kVAUcc = 4%couplage Dyn11In =577ASLT TN-SG1Pn = 113kVAX'd=21,2 (%) - Xi=16,1 (%)Xo=3 (%) - X"d=14,1 (%)In = 155ASLT TN-SG13G2Pn = 250kVAX'd=14,6 (%) - Xi=10,5 (%)Xo=2 (%) - X"d=9,7 (%)In = 344ASLT TN-SG23C44x(1x185² ) cul= 7,2mC54x(1x240² ) cul= 5,2mC13x(2x1x150² ) cul= 43mQ4Court-circuitQ5Q1Un court-circuittriphasé à ce niveaudoit faire fonctionnerla protection primaireC23x(2x1x150² ) cul= 66mC4bT1G2+G3+G44x(1x185² ) cul= 10mC5b4x(1x240² ) cul= 12mS4S5TGBTC12Ik3Ik2Ik2Ik1Ik1maxmaxmin imaxmin i= 15,31 kA= 13,82kA= 12,50kA= 15,55kA= 14,06kAIf ......... = 13,58kADéfautPh/PEM13Note 4 : les résultats seront les résultats avec bien entendu une part d’incertitude. La CEI 909 commed’ailleurs, les Normes et les Guides UTE C 15-105 en tiennent compte. Maintenant Monsieur LAMBERT, ilfaut cesser de toujours contester les Normes, les Guides pratiques de l’UTE et les résultats car sivous voulez on pourrait aller loin. Vous lirez aussi dans l’extrait du document ci dessous que lenormalisateur prend aussi en compte l’instant ou peut se produire le court-circuit et ceci pour justifier lesdiverses valeurs de « ρ » En ce qui concerne, les éléments « variables » il y a aussi les longueurs descanalisations, les valeurs des impédances des canalisations, la manière dont sont posées les canalisations,etc. Voici ce l’on pouvait dans le mensuel J3E de janvier 1998.Jean-Jacques NAVARRO Page 3 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Extrait de la revue mensuelle de J3E de 1998 « Des logiciels sans frontières »3 Tension de référenceDans le document 15-L-100 (1 ère procédure relative aux concepteurs de logiciel parue en 1977), la tension deréférence était la tension simple (phase neutre) à vide, soit en pratique 1,05× U 0 , ainsi pour les installations220/380V, cette tension était égale à 1 ,05× 220 = 231 V.Dans le guide UTE C 15-500, la tension de référence est celle définie dans la norme CEI 909, c’est à dire latension simple (phase neutre) multipliée par le facteur de tension égal à :• 1,05 pour les courants de court-circuit maximaux,• 0,95 pour les courants de court-circuit minimaux et les courants de défaut.Ce facteur de tension « c » est destiné à tenir compte des conditions les plus sévères pouvant serencontrer dans une installation électrique. Compte tenu de la valeur harmonisée des tensions, la référencepour une installation 230/400 est respectivement égale à 241,5V et 218,5V. En outre, les calculs tiennentcompte d’un facteur de charge « m » à vide pris égal à 1,05 quelle que soit la source (transformateur ougénérateur).4 Courants de court-circuit maximumDans le document 15-L-100 comme dans le guide UTE C 15-105, les courants de court-circuit maximauxétaient calculés en supposant qu’au moment où se produisait le court-circuit les conducteurs étaient chargéset se trouvaient à la température de régime. En particulier, la résistance des conducteurs était déterminéeavec une résistivité égale à ρ 1 = 1,25 fois ρ à 20°C, correspondant à un échauffement de 62K, valeurmoyenne entre celle admissible pour les conducteurs isolés au PVC (70°C, soit un échauffement de 50Kcorrespondant à un coefficient de 1,2) et celle admissible pour les conducteurs isolés au PRC ou à l’EPR(90°C soit un échauffement de 70K avec un coefficient de 1,28). La même valeur de résistivité avait étéprise pour les deux isolants par mesure de simplification, la différence étant relativement faible parrapport aux différentes erreurs.Dans le guide UTE C 15-500, il est tenu compte du risque possible de court-circuit au moment de la misesous tension (due par exemple à une erreur de connexion) et du fait que les conducteurs peuvent êtrefaiblement chargés. C‘est pourquoi la résistance est déterminée pour la température ambiante, soit 20°C(ρ 0 ). Il en résulte que théoriquement, les valeurs des courants de court-circuit sont multipliés par1,25x1,05x1,05 = 1,38 et pour les installations 230/400 par 1,44. Cela impliquerait une augmentation dupouvoir de coupure des dispositifs de protection de 44%, mais ce résultat doit être pondéré pour tenircompte de la réactance des conducteurs et de l’emplacement du dispositif de protection : des calculseffectués sur des installations montrent que l’augmentation du courant de court-circuit est compris entre 5et 10%.5 Courants de court-circuit minimumDans le document 15-L-100, les courants de court-circuit minimaux étaient calculés en supposant qu'aumoment du court-circuit les conducteurs étaient chargés et se trouvaient à la température de régime etque, d'autre part, la durée du court-circuit était suffisante pour porter les conducteurs à la températuremaximale admissible en court-circuit, soit 160°C pour les conducteurs isolés au PVC, soit 250°C pour le PRC.Etant donné que la température, donc la résistance, des conducteurs évolue continuellement pendant ladurée du courant de court-circuit, la valeur de la résistance est déterminée par la température moyenneentre celle au moment du court-circuit (température de régime) et celle au moment de la coupure(température de régime), soit ρ2 :• Pour les conducteurs isolés au PVC (115°C) correspondant à une augmentation de la résistance de 38%.• Pour les conducteurs isolés au PRC (170°C). correspondant à une augmentation de la résistance de 60%.Jean-Jacques NAVARRO Page 4 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Par mesure de simplification, les calculs étaient effectués avec une augmentation de résistance de 50%quelle que soit la nature de l'isolant.Note 5 : Compte tenu de ce qui vient d’être dit, je pense qu’il est en effet inutile de tenir compte d’autrescoefficients. Vous évoquez par exemple des coefficients de sécurité de 0,8 et 1,2 ? Pourquoi pas 1,4… ?Note 6 : Monsieur LAMBERT, je pense que vous vous trompez de cible ! Je vous rappelle qu’il s’agit d’uneétude à basse tension, vous devriez alors parler en ce qui concerne les équipements à basse tension ducourant de courte durée admissible « Icw » qui s’exprime en « kA efficace x 1s parfois donné sous la formeI²xt (A²s) » Voir définitions dans la Pièce jointe N°3. Dans cette installation, les équipements à hautetension, se réduisent à priori à leur plus simple expression à savoir : Une cellule protection transformateuret transformateur HTA/BTA. En effet seules les valeurs Ik3 max = 7,2kA calculée en HTA et la tensionnominale Un = 20kV soit un tension assignée de 24kV à l’origine vous permettent de définir les appareillagesHTA. Dans la documentation SM6 (Voir pièce jointe N°4), on optera donc pour une cellule dont lescaractéristiques principales seront : Tension assignée 24kV, courant de courte durée admissible 12,5kA, In= 400A. D’autre part vous évoquez la « tenue des matériels » et sans aucune précision s’agit-il desdéfinitions qui suivent et dont leurs impacts sont tout autre ?Tension de tenue à fréquence industrielleElle correspond à la tenue du matériel aux surtensions à fréquence industrielle susceptibles d'apparaîtresur le réseau et dont la durée dépend du mode d'exploitation et de protection du réseau.La tenue du matériel est vérifiée par des essais en appliquant une tension sinusoïdale de fréquence compriseentre 48 Hz et 62 Hz pendant une minute. L'essai est valable pour les fréquences nominales de réseau de50 Hz et 60 Hz (voir CEI 71-1). Cette valeur intervient en particulier dans le choix des limiteurs desurtension en BTA et dans les schémas des liaisons à la terre de type IT. Je vous renvoie en particulieraux parties 4 et 5 de la NFC 15-100. Cette donnée intervient dans la détermination des valeurs des prisesde terre.Tension de tenue au choc de manœuvreElle caractérise la tenue du matériel au choc de manœuvre (uniquement pour les matériels dont la tensionnormalisée est supérieure ou égale à 300 kV).L'essai du matériel (voir CEI 60-1) est effectué en appliquant une onde de durée de front de montée de250 µs et <strong>d'une</strong> durée de descente jusqu'à la mi-amplitude de 2500 µs.Tension de tenue au choc de foudreElle caractérise la tenue du matériel à l'onde de tension de foudre 1,2 µs/50 µs. Cette tension de tenueconcerne toutes les gammes de tension, y compris la basse tension. (Détermination des prises de terre)Exemples de tensions de tenue du matériel (extrait)Tension la plus élevée pour lematériel Um (kV efficace)Tension normalisée decourte durée à fréquenceindustrielle (kV efficace)Tension de tenue normalisée deaux chocs de foudre (kV crête)3x1,2 soit : 3,6 10 20 - 4015x1,2 soit # 17,520x1,2 soit : 2430x1,2 soit : 3663x1,2 soit # 72,538 75 - 9550 95 – 125 - 14570 145 - 170140 325Jean-Jacques NAVARRO Page 5 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Um est la valeur efficace la plus élevée de la tension entre phases pour laquelle le matériel est spécifié. Asavoir Um = 1 , 2 × Un . Votre coefficient 1,2 ne viendrez t’il pas de là ?Note 6b : Effectivement dans le choix des appareillages à basse tension qui en découle, il est évident qu’ilfaut tenir compte de leur tenue aux courts-circuits. La valeur retenue est bien entendue est fonction desconditions les plus défavorables soit : Transformateur et turbines en marche synchrone (couplées auréseau).Extrait d’un de mes CCTP concernant la conception d’un TGBT8.2 - TENUE AUX COURTS-CIRCUITSProtection incorporée au tableauNONOUIxCourant de court-circuit présumé Ik3max 15 kACourant assigné de courte durée admissible- Jeu de barres 1 s 15 kA- Appareillage 1 s 15 kACourant assigné de crête admissible 30,0 kANote 7 : Je précise encore et le schéma fourni par nos jeunes amis le montre bien nous sommes en bassetension et les réglages des magnétiques des disjoncteurs sont effectués comme indiqués dans le documentci-après. Le réglage des magnétiques ne se fait pas au petit bonheur la chance en affectant un coefficientde 0,8 ? Comme le montre le document ci dessous, le réglage des déclencheurs des disjoncteurs BT esteffectué suivant une procédure bien précise dont l’origine est le guide UTE C 15-500 (juillet 2003)issu du rapport CENELEC R064-003 établi par le Comité SC64B du CENELEC suite à la publication dela nouvelle norme NF C 15-100 de décembre 2002.Note 7b : De quelle protection s’agit ? En fait que réglez-vous à Ir = 0,8xIcc biphasé ?Jean-Jacques NAVARRO Page 6 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Note 7ter : Rappel du réglage des déclencheurs des disjoncteurs. Le réglage du ou des magnétiques desdisjoncteurs s’effectue en fonction du calcul du courant mini à l’extrémité de la canalisation à savoir :Phase/phase Phase/Neutre Phase/PEIk2miniIk1miniIfIm ( ph / Ph)≤ Im ( ph / n)≤ Im ( ph / pe)≤1,21,21,2Le coefficient 1,2 qui apparaît dans cette formule n’est autre la tolérance sur le fonctionnement desdéclencheurs instantanés des disjoncteurs (±20% défini dans les normes de construction des disjoncteurs).Cela n’a rien à voir avec votre 1,2. Je me demande encore ce que viens faire le coefficient 0,8 que vousannoncez. La valeur retenue sera donc la plus faible.ML : Maintenant parlons du fondLa tenue des matériels est définie par une valeur efficace 50 et 60 Hz, par la tenue au choc de manœuvre(Uniquement pour les matériels HTB ?) et au choc de foudre (voir note 6) . de la première valeur on déduit unevaleur crête qui tient compte de la valeur de l'asymétrie à l'apparition du court-circuit. Le coefficient quiest retenue est souvent fixé en fonction de ce que l'on souhaite obtenir. Vous évoquez par exemple uncoefficient 2,8 puis un coefficient généralement retenu de 2,2. Pourquoi pas 2,4....? (8)Note 8 : Je suis loin d’abonder dans votre sens, je ne sais pas ou vous voulez en venir, mais il est évidentque la configuration minimale n’est pas lorsque les groupes sont à l’arrêt. A mon avis, cette configurationcorrespond au réseau HTA absent et les groupes ou l’un des groupes débitant sur l’utilisation en aval du jeude barres. Il est évident que l’étude doit être menée en détail et d’étudier si nécessaire le délestage desinstallations en aval car un groupe seul par exemple ne peut pas satisfaire à la totalité des besoins.Note 8b :• Le pouvoir de fermeture des appareillages (Disjoncteurs, Interrupteurs, Interrupteurs sectionneurs)seront fonction de cette valeur et égaux à Ik3^=Ik3xk soit : 15,31x2,2= 33,68kA• Il en est de même de la tenue électrodynamique du jeu de barres soit 33,68kADétermination du courant crêteR( mΩ)=X ( mΩ)a ( −3ak 2 × 1,02 + 0,98×e )∧= I k3 = k × Ik3R et X étant inconnues (ses valeurs pourront être déterminées ultérieurement lors des calculs précis), sil’on prend la valeur « R/X = 0 » le coefficient k vaut 2,8 ce qui n’est pas réaliste. La valeur que j’ai retenueest 2,2, habituellement retenue surtout à proximité de la source.Monsieur LAMBERT, il faut reconnaître que vous m’avez un peu embrouillé avec votre coefficient de« 1,2 » J’aimerai savoir à quoi il correspond ? Et à quoi sert-il ? Vous avez calculéIcctri=13250/400x1,732=19125A et ensuite, vous avez écrit : On applique éventuellement un coefficient desécurité pour définir le jeu de barres (1,2 par exemple) soit 22950A. C’est bien sur la valeur de Icctriphasé symétrique (19125A) que vous appliquez le coefficient de 1,2 à savoir : 19125x1,2 = 22950A. Celaveut-il dire que tous les appareillages en aval du jeu de barres devront avoir un pouvoir de coupure dede23kA ? Soit un écart de + 50% ! Il s’ensuit que tous les équipements en aval du jeu de barres et le jeu debarres lui-même seront « surdimensionnés ». A mon sens c’est un peu exagéré ! Appliquez-vous aussi cecoefficient de 1,2 en ce qui concerne le Inominal du jeu de barres (1228x1,2 =1474A) Lorsque je définis unjeu de barres, je prends en considération un certain nombre d’éléments tels que : l’intensité admissible enfonction du nombre de barres en parallèle, de leurs dispositions, de la nature du métal, le nombre desupports, etc. et les efforts électrodynamiques qui se calculent comme définis dans mon post précédent àJean-Jacques NAVARRO Page 7 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)savoir Ik3^=kxIk3max. Maintenant en ce qui me concerne, je prends toujours la valeur calculée en fonctionde R/X. Ici n’ayant pas détaillé le calcul, il s’ensuit que si j’avais pris R/X=0, j’aurai obtenu k=2,8 soit unevaleur prise par excès. J’ai donc opté pour une valeur courante de 2,2 et d’autant plus que je suisproche de la source. R/X=0,2 soit k=2.2. Ce n’est point pris pas hasard.Note 8c : Il n’est pas anormal de prendre dans une installation électrique un coefficient d’extension. Enrègle générale on adopte un coefficient de 1,2. Ce coefficient est-il celui dont vous nous parlez ?Vous écrivez également que la valeur du coefficient 1,2 est erronée. Vous faites une confusion entre tauxd'asymétrie et coefficient de sécurité (9) . Vous affirmez sans le démontrer que dans le cas <strong>d'une</strong>installation équipée d'alternateurs, seule la méthode des composantes symétriques est applicable et vousécrivez qu'il est évident que le Iccbi =U/2Zd n'est pas applicable (10). Vous dites deux choses contradictoirespuisque cette formule se démontre par les composantes symétriques. Vous auriez du écrire que la formulene pouvait pas être appliquée car la méthode des composantes symétriques est difficilement applicable surun réseau 4 fils (11) (mais comme la charge est équilibrée, on peut ma foi....). J'aimerai également savoirpourquoi le plan de protection d'un réseau industriel ne peut pas être réglé en fonction du Icc bi mini (12) .Pourquoi la protection générale d'un réseau industriel doit elle être réglée groupe à l'arrêt ? Lorsqu'il s'agitde définir le réglage <strong>d'une</strong> protection C13-100, il convient de calculer la valeur à PCC mini à l'interface. Celasuppose :• Que le réseau du distributeur soit considéré comme étant exploité en schéma de secours.• Que les groupes raccordés sur le réseau soient à l'arrêt. Un tel réglage garantira que la protection C13-100 sera capable de détecter un court-circuit biphasé affectant le réseau industriel quelle que soit laconfiguration du réseau. Vous n'êtes pas sans savoir que dans le cas où un groupe est raccordé auréseau, la protection C13-100 est complétée <strong>d'une</strong> protection de découplage C15-400 qui, en présenced'un court-circuit, arrêtera les groupes instantanément. J'aimerai connaître l'objet de la nonconformités'il y en a une (13)Bien cordialementNote 9 : Non Monsieur LAMBERT, je ne fais pas confusion entre le taux d’asymétrie (tenueélectrodynamique des jeux de barres, pouvoir de fermeture des disjoncteurs interrupteurs) et uncoefficient de sécurité de 1,2 ! Qui peut aboutir comme démontré ci-dessus à un surdimensionnement deséquipements, maintenant ce coefficient peut être retenu si des extensions sont prévues.Note 10 : Non Monsieur LAMBERT, je n’ai pas écrit des choses contradictoires (Voir pièce jointe N°5).Cette formule se démontre à l’aide des composantes symétriques, seulement vous avez oublié que dans cetteinstallation, il y a des alternateurs et que dans ce cas, le courant de court-circuit biphasé s’écrit :nonpasm × c × E × 3Ik2 max =qui peut aussi s’écrire :2 × ZdIk2 max = Ik3 max ×32avecm × c × EIk3max =Zdmaism × c × E × 3Ik2 max =avec m = 1 ,05 c = 1, 05Zd + Zietm × c × E × 3Ik2 min i =avec m = 1 ,05 c = 0, 95Zd + ZiLa formule que vous écriez n’est valable uniquement lorsque Zd = Zi . En aucun cas avec des alternateurs. Letableau en page 2 de cette note montre cet état de fait et voir ci-dessous les résultats des calculsimmédiatement en aval d’un alternateur de 250kVA.Jean-Jacques NAVARRO Page 8 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)Réactance (%)Réactance (mΩ)RésultatsX’d (%) Xi (%) Xo (%) X’’d (%) U(V)14,6 10,5 2 9,7 400X’d (mΩ) Xi (mΩ) Xo (mΩ) X’’d (mΩ)93,44 67,2 12,8 62Ik’’3max (kA) Ik’3max(kA) Ik2max(kA) Ik1max(kA) If(kA)4,1 2,72 2,75 4,4 3,98A la sortie de l’alternateur, la démonstration est faitem × c × E × 3 1,05×1,05×400m × c × E × 3 1,05×1,05×400Ik 2 max === 2,75 et non pas Ik 2 max === 2, 35Zd + Zi 93,44 + 67,22 × Zd 2 × 93,44Il est à noter que la prise en compte des câbles BT influent sur la valeur des IkReprises des résultats (page 1) Tous les calculs faits, on constate par exemple que :33Ik 2 max ≠ Ik3max× Ik2 max ≠ 15,31×= 13, 25kA22Total (sur le jeu de Ik3max (kA) Ik2max (kA) Ik2mini (kA) Ik1max (kA) Ik1mini (kA) If (kA)barres du TGBT) 15,31 13,82 12,50 15,55 14,06 13,58La même démonstration peut être faite avec Ik2mini.Note 11 : Bien sûr que la méthode des composantes symétriques s’applique pour les réseaux 4 fils commed’ailleurs le montre l’extrait du guide UTE C 15-105 page 49 (Voir Pièce jointe N°6) Dans le cas d’un courtcircuitPhase/neutre, le déséquilibre est maximum.m × c × E × 3Ik1 max =avecZd + Zi + ZoZd Impédance directeZi Impédance inverseZo Impédance homopolaire Phase/NeutreComme précédemment, la formule s’écrit différemment lorsqueZd = Zi à savoir :m × c × E × 3Ik1 max = avec2 × Zd + ZoZd Impédance directeZo Impédance homopolaire Phase/NeutreCette formule s’applique aussi en ce qui concerne les calculs des courants de défautIfm×c×E × 3= α ×avecZd + Zi + Zo1 en schéma TNα 0,5 en schéma ITAN0,866 en schéma ITSNZd Impédance directeZi Impédance inverseZo Impédance homopolaire Phase/NeutreAttention aux calculs de Z qui dépendent largement des diverses valeurs de « Rho »Note 12 : Monsieur LAMBERT, vous avez simplement oublié que dans les installations électriques à bassetension, le conducteur neutre peut être distribué et que le conducteur de protection également et qu’il doitêtre jointif aux conducteurs de phases et qu’il faut composer avec ceux-ci. Le plan de protection s’établiavec la connaissance des courants de court-circuit, soit Phase/Neutre, soit Phase /PE ou PENJean-Jacques NAVARRO Page 9 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)JJN : Monsieur LAMBERT, bonsoir.C’était une des réponses que j’attendais de votre part (13) . Cette installation est tout à fait capable defonctionner, j’en ai un peu douté surtout que les logiciels de calcul des installations à basse tension n’enveulent pas en barbouillant mon écran de rouge (14) . Il est évident que les systèmes de régulation doiventjouer pleinement leur rôle. Maintenant, il faut être capable de la calculer cette installation et sur tous sesaspects. Comme certains éléments sont manquants, je vais compléter, nos jeunes amis du lycée ferontensuite les corrections qui s’imposent en ajustant leurs données.Moi aussi j’ai fait un calcul sur un coin d’ordinateur mais, j’ai dans la mesure du possible tenté de resterréaliste en précisant certaines valeurs manquantes : Pcc amont, SLT de type TN-S, Couplage dutransformateur, caractéristiques des alternateurs en prenant pour certains d’entre–eux des puissancesapprochées figurant dans ma documentation, section des câbles, etc.Il n’est pas question de discuter ici du bien fondé des normes (CEI 909, CEI 781, NFC 15-100 et guidespratiques UTE C15-105 et UTE C 15-500 et sans oublier les textes législatifs que j’aurai du citer enpremier. Ces derniers sont obligatoires tandis que les normes sont facultatives sauf si un texte législatifles rend obligatoires). Ces documents existent et doivent donc être appliqués. La conformité de l’installationest en cause si leurs prescriptions ne sont pas respectées. Je pense que ceci répond à votre dernièreinterrogation. Je laisse à votre appréciation les erreurs commises (vous dites 20%, fondé ou pas c’est votreappréciation, ce n’est qu’une appréciation. J’aurai préféré un commentaire techniques.)Je ne suis pas du tout d’accord avec votre deuxième coefficient de 0,8 (comme précisé plus haut à demaintes reprises) que vous appliquez en ce qui concerne les réglages des déclencheurs des disjoncteurs (voirles normes correspondantes). C’est peut être une pratique courante en HT, mais pas du tout applicable enbasse tension. Les magnétiques des déclencheurs des disjoncteurs se règlent en fonction du courant decourt-circuit minimal au point le plus éloigné de la canalisation en règle générale, il s’agit du court-circuitphase/PE. Les calculs des courants de court-circuit (Ik3 max , Ik2 max , Ik2 mini , Ik1 max , I défaut ) servent aussi à ladétermination des contraintes thermiques maximales (I²t=k²S²) que doivent supporter tous lesconducteurs constituant l’installation C’est le deuxième point faisant l’objet des non-conformitéssusceptibles d’apparaître en suivant votre raisonnement (15) .Pourquoi voulez-vous que les groupes soient à l’arrêt ? Rien ne le précise, ils peuvent être parfaitementcouplés au réseau, ils participent au même titre que le transformateur à un court-circuit quelconque seproduisant dans l’installation, à proximité du moteur M1 par exemple. Il s’en suit comme dit précédemmentque la protection doit fonctionner dans un temps maximal de cinq secondes, que les conducteurs actifs et PEne doivent pas se détruire (risques d’incendie) que la protection contre les contacts indirects soientassurés. C’est le 3 ième point que je voulais faire apparaître sur le plan des non-conformités. Votre post nefait apparaître aucun point sur cet aspect. Je vous renvoie aussi à l’arrêté du 10/10/2000 qui impose uncertain nombre d’obligations (note de calcul, dont la protection des personnes en particulier). On ne peutpas y couper.J’aimerai bien que vous expliquer clairement votre méthodologie sur cette installation pour calculer lesdivers courants de court-circuit d’une telle installation. Vous savez ou vous devez savoir que votre formuleIccbi =U/2Zd (réservée aux réseaux statiques) n'est pas applicable et en particulier dans cette installationconstituée d’alternateurs (Que faites-vous de X’d, Xi, Xo et éventuellement de X’’d dont les valeurs sontcomplètement différentes). Que faites-vous de tous les autres calculs des courants de court-circuit que j’aiévoqué à de maintes reprises ci-dessus, dont vous semblez ignorer l’existence.Dans un réseau BTA, le plan de protection n’est pas basé sur Iccbi (D’ailleurs parmi les Ik2 max et Ik2 minilequel choisissez-vous ?) Que faites-vous encore une fois de tous les autres courants dont vous semblezignorer l’existence Ik1 et Idéfaut ? Pour ne pas trop compliquer cette affaire, je n’envisage pas la réinjectiondes courants de court-circuit produits par les moteurs asynchrones (no comment)Jean-Jacques NAVARRO Page 10 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


<strong>ETUDE</strong> d’une <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong>(<strong>Partie</strong> <strong>Puissance</strong> - Etude des courants de court-circuit)La fonction découplage est un autre sujet qui n’est pas abordé par notre groupe d’étudiant. La question estd’une limpidité absolue, elle n’évoque que le des courants de court-circuit d’une centrale PCH. MonsieurLAMBERT, merci de me donner la méthode de calcul des calculs des Ik et Id dans l’hypothèse ou lesgroupes fonctionnent en mode synchrone avec le transformateur.Salutations.Note 13 : Votre réponse est orientée vers la haute tension alors que ce domaine de tension n’est pasabordé par ce groupe d’étudiant. En fait la haute tension se limite à la seule protection HT existante (laprotection transformateur)Note 14 : J’ai un petit souci avec mes logiciels, mais je pense avoir une solution.Note 15 : Dans cette installation, il y a déjà de nombreuses non-conformitéss Je vais simplement les citer,vous y apporterez les remèdes qui s’imposent :• La liaison entre le transformateur est le disjoncteur est anormalement longue (en principe on tolère unelongueur maximale d’une dizaine de mètre). Si vous maintenez cette longueur, vous vérifierez que lescourants de court-circuit en amont du disjoncteur (Q1) sollicitent la protection HT (dont la nature n’estpas indiquée)• Harmonisez les sections des câbles entre chacun des groupes et le TGBT.• Harmonisez les sections des câbles entre le jeu de barres et les deux moteurs.• En ce qui concerne vos deux moteurs, la protection contre les courts-circuits est obligatoire à l’originedes circuits (la seule dispense autorisée est de 3m ou alors vérifiez que la protection amont estsusceptible de fonctionner, mais votre cas quelle est-elle ?) Hors vous avez des longueurs de 16m et26m.• Je ne peux pas aller plus loin trop d’inconnues jalonnent votre sujet.Conclusion :Cette étude mérite de la part de votre professeur une attention toute particulière et son aide sera des plusprécieuses sous réserve de sa connaissance approfondie de la normalisation en vigueur. Dans le cascontraire, vous allez à l’échec. Le thème choisi est à mon avis très difficile.Dans l’un de vos messages en date du 14 avril 2010, vous écrivez : « Mon professeur semble satisfait desrésultats trouvés (semblables à ceux trouvés les années précédentes) Voila l'avancement pour le moment.J’attends que mon professeur valide réellement le travail. Je vous tiens au courant. » Merci de me donnerde vos nouvelles et surtout de votre étude.Je vous souhaite beaucoup de courage et de persévérance ou alors limitez le sujet avec l’avis de votreenseignant.Pièces jointes :1 - Schéma de l’installation électrique revu et corrigé2 - Extrait copie écran du logiciel TR-CIEL3 - Définitions4 - Document Schneider Cellules SM65 - Extrait Méthodes composantes symétriques (Page 5/25)6 - Extrait UTE C 15-105 (Page 49/91)Jean-Jacques NAVARRO Page 11 21/04/2010C:\Documents and Settings\Propriétaire\Bureau\J22.doc


343332313029282726252423222120191817161514131211109876 Extrait UTE C 15-105 (Page 49/915 Extrait Méthodes composantes symétriques (Page 5/25)4 Document Schneider Cellules SM63 Définitions2 Extrait copie écran du logiciel TR-CIEL1 Schéma unifilaire de l’installation électriqueRepère dudocumentTITRE du dossier : PETITE <strong>CENTRALE</strong> <strong>HYDRAULIQUE</strong> N°DocumentDate 19/10/2009Emplacement :Folio …1. / …..1 ère édition Révision 1 Révision 2 Révision 3 Révision 4 Révision 5PCH1


AnnexeGlossaire■ Valeurs assignées et définitionsLes termes définis ci-après sont employés dans le présentcatalogue en conformité avec la norme IEC 60439-1 / EN 60439-1.Ensemble d’appareillage à basse tensionIEC/EN 60439-1; 2.1.1Combinaison d’un ou plusieurs appareils de connexion à bassetension avec les matériels associés de commande, de mesure, designalisation, de protection, de régulation, etc., complètementassemblés sous la responsabilité du constructeur avec toutes leursliaisons internes mécaniques et électriques et leurs éléments deconstruction.Ensemble d’appareillage à basse tension de série (ES)IEC/EN 60439-1; 2.1.1.1Ensemble d’appareillage à basse tension conforme à un type ou àun système établi sans s’en écarter d’une manière qui pourraitinfluencer notablement les performances par rapport à celles d’unensemble type ayant été vérifié conforme à la présente norme.Unité fonctionnelleIEC/EN 60439-1; 2.1.5<strong>Partie</strong> d’un ensemble comprenant tous les éléments mécaniques etélectriques qui concourent à l’exécution d’une seule fonction.ChâssisIEC/EN 60439-1; 2.4.1Structure formant une partie d’un ensemble et prévue poursupporter divers constituants de l’ensemble et, le cas échéant, uneenveloppe.ColonneIEC/EN 60439-1; 2.2.1Unité de construction d’un ensemble entre deux séparationsverticales successives.Valeurs assignéesConformément à la norme IEC/EN 60439-1 ; 4, les constructeursd’ensembles d’appareillage à basse tension doivent définir desvaleurs assignées. Ces valeurs assignées sont valables dans desconditions de service spécifiées et caractérisent l’aptitude à l’emploides ensembles. Elles s’utilisent pour la coordination des appareilsou l’étude d’un ensemble.Courant assigné de courte durée admissible (Icw)IEC/EN 60439-1; 4.3Le courant de courte durée admissible est la valeur efficace ducourant de court-circuit qu’un circuit d’un ensemble peut supportersans dommage pendant une courte durée. Il caractérise la tenuethermique de ce circuit. Sauf indication contraire du constructeur,cette durée est de 1 s. L’indication du courant assigné de courtedurée admissible est donnée pour les jeux de barres de distributionet/ou principaux d’un ensemble.Courant assigné de crête admissible (Ipk)IEC/EN 60439-1; 4.4Elément de colonneIEC/EN 60439-1; 2.2.2Unité de construction d’un ensemble entre deux séparationshorizontales successives à l’intérieur d’une colonne.CompartimentIEC/EN 60439-1; 2.2.3Colonne ou élément de colonne sous enveloppe à l’exception desouvertures nécessaires aux connexions, à la commande ou à laventilation.Unité de transportIEC/EN 60439-1; 2.2.4<strong>Partie</strong> d’un ensemble ou ensemble complet pouvant être transporté sansêtre démonté.Facteur assigné de diversitéIEC/EN 60439-1; 4.7Le facteur assigné de diversité d’un ensemble ou d’une partie d’unensemble ayant plusieurs circuits principaux (par exemple unecolonne ou un élément de colonne) est le rapport de la sommemaximale, à n’importe quel instant, des courants présumés danstous les circuits principaux considérés, à la somme des courantsassignés de tous les circuits principaux de l’ensemble ou de lapartie choisie de l’ensemble. Quand le constructeur définit unfacteur assigné de diversité, ce facteur doit être utilisé pour l’essaid’échauffement.Nombre de circuits principaux Facteur assigné de diversité2 et 3 0,94 et 5 0,86 à 9 inclus 0,710 et au-delà 0,6Courant assigné de court-circuit conditionnel (Icc)IEC/EN 60439-1; 4.5Le courant assigné de court-circuit conditionnel correspond à lavaleur du courant présumé de court-circuit qu’un circuit d’unensemble, protégé par un appareil de protection contre les courtscircuits,peut supporter sans dommages pendant un certain temps.L’indication du courant assigné de court-circuit conditionnel estdonnée pour les départs et/ou les alimentations avec disjoncteurs,par exemple.Tension assignée de tenue aux chocs (Uimp)IEC/EN 60947-1; 4.3.1.3Valeur de référence pour le maintien des distances d’isolement àl’intérieur de l’appareil électrique par rapport aux surtensionstransitoires. La mise en oeuvre d’appareils électriques adaptéspermet de garantir la non-propagation, dans les parties d’installationcoupées, des surtensions provenant du réseau dans lequel ils sontinstallés.13Le courant assigné de crête admissible est la valeur du courant decrête qu’un circuit d’un ensemble peut supporter de façonsatisfaisante dans les conditions d’essai spécifiées. Il caractérise latenue dynamique de ce circuit. L’indication du courant assigné decrête admissible est généralement donnée pour les jeux de barresde distribution et/ou principaux d’un ensemble.13/2 2009 · 2010


AnnexeGlossaireCourant assigné (In) (d’un disjoncteur)IEC/EN 60947-2; 4.3.2.3Pour un disjoncteur, courant correspondant au courant assignéininterrompu et ayant la même valeur que le courant thermiqueconventionnel.➔ Courant assigné ininterrompuTension assignée des circuits de commande (Uc)IEC/EN 60947-1; 4.5.1Tension présente entre les contacts à fermeture dans un circuit decommande. Elle peut être différente de la tension assignéed’alimention des circuits de commande en raison de la présence detransformateurs ou de résistances.Pouvoir assigné de coupure ultime en court-circuit (Icu)IEC/EN 60947-2; 4.3.5.2.1Courant de court-circuit maximal qu’un disjoncteur peut interrompre(séquence d’essai O – CO). Après une coupure sur court-circuit, ledisjoncteur est en mesure de déclencher sur une surcharge avecdes tolérances plus élevées.Pouvoir assigné de coupure de service en court-circuit (Ics)IEC/EN 60947-2; 4.3.5.2.2Courant de court-circuit dépendant de la tension assignée d’emploiqu’un disjoncteur peut interrompre de façon répétée (séquenced’essai O – CO – CO). Après une coupure sur court-circuit, ledisjoncteur est en mesure de conduire à nouveau le courant assignémalgré son échauffement propre et de déclencher sur unesurcharge.➔ Courant assigné ininterromu➔ Tension assignée d’emploi<strong>Puissance</strong> assignée d’emploiIEC/EN 60947-1; 4.3.2.3<strong>Puissance</strong> qu’un appareil électrique peut commander sous latension assignée d’emploi correspondante en fonction de lacatégorie d’emploi. Exemple : contacteur de puissance, catégoried’emploi AC-3 : 37 kW sous 400 V.Tension assignée d’emploi (Ue)IEC/EN 60947-1; 4.3.1.1Courant assigné ininterrompu (Iu)IEC/EN 60947-1; 4.3.2.4Courant qu’un appareil électrique peut supporter en serviceininterrompu (des semaines, des mois ou des années).Pouvoir assigné de fermetureIEC/EN 60947-1; 4.3.5.2Courant qu’un appareil électrique peut établir selon sa catégoried’emploi sous la tension assignée d’emploi correspondante.➔ Tension assignée d’emploiFréquence assignéeIEC/EN 60947-2; 4.3.3Fréquence pour laquelle un appareil électrique est conçu et àlaquelle se réfèrent les autres caractéristiques.➔ Tension assignée d’emploi ; Courant assigné ininterrompuTension assignée d’isolement (Ui)IEC/EN 60947-1; 4.3.1.2Tension à laquelle se réfèrent les essais diélectriques et les lignes defuite. La valeur la plus élevée de la tension assignée d’emploi ne doiten aucun cas dépasser la tension assignée d’isolement.➔ Tension assignée d’emploiPouvoir assigné de coupure en court-circuit (Icn)IEC/EN 60947-1; 4.3.6.3Courant maximal qu’un appareil électrique peut interrompre sansdommages sous la tension assignée d’emploi et à la fréquenceassignée. Il s’exprime par la valeur efficace.➔ Tension assignée d’emploiPouvoir assigné de fermeture en court-circuit (Icm)IEC/EN 60947-1; 4.3.6.2Courant maximal qu’un appareil électrique peut établir sansdommages sous une tension assignée d’emploi et une fréquencespécifiées. Contrairement aux autres caractéristiques, il s’exprimepar la valeur de crête.➔ Tension assignée d’emploiTension à laquelle se réfèrent les caractéristiques d’un appareilélectrique. La valeur la plus élevée de la tension assignée d’emploine doit en aucun cas dépasser la tension assignée d’isolement.➔ Tension assignée d’isolementCourant assigné d’emploi (Ie)IEC/EN 60947-1; 4.3.2.3Courant qu’un appareil électrique peut conduire compte tenu de latension assignée d’emploi, de la durée de fonctionnement, de lacatégorie d’emploi et de la température ambiante.➔ Tension assignée d’emploi132009 · 201013/3


La gamme SM6Caractéristiques principales61005NLes valeurs ci-dessous sont données pourdes températures de fonctionnementcomprises entre : - 5 °C et + 40 °C et pourune installation située à une altitudeinférieure à 1000 m.Tenue à l’arc interne :b standard :12,5 kA. 0,7 s ;b renforcée :16 kA. 1 s.Indice de protection :b cellules : IP2XC ;b entre compartiments : IP2x.Compatibilité électromagnétique :b pour les relais : tenue 4 kV, selon recommandationCEI 60801.4 ;b pour les compartiments :v champ électrique :- 40 dB d’atténuation à 100 MHz,- 20 dB d’atténuation à 200 MHz ;v champ magnétique : 20 dB d’atténuationen dessous de 30 MHz.Températures :Les cellules doivent être stockées dans un local sec,à l’abri des poussières, avec des variations detempérature limitées.b stockage : de - 40 °C à + 70 °C,b fonctionnement : de - 5 °C à + 40 °C,b autres températures, nous consulter.Tension assignée (kV) 7,2 12 17,5 24Niveau d’isolement50 Hz, 1 mn isolement 20 28 38 50(kV eff.) sectionnement 23 32 45 601,2/50 µs isolement 60 75* 95 125(kV crête) sectionnement 70 85 110 145Pouvoir de coupuretransformateur à vide (A) 16câbles à vide (A) 25courant de courte duréeadmissible (kA.1 s)Le pouvoir de fermeture est égal à 2,5 fois le courant de courte durée admissible.* limité à 60 kV crête pour la cellule CRM.Caractéristiques généralesPouvoir de coupure maximumTension assignée (kV) 7,2 12 17,5 24CellulesIM, IMC, IMB,630 ANSM-câbles, NSM-barresPM, QM, QMC, QMB 25 kA 20 kACRM 10 kA 8 kACRM avec fusibles25 kAGamme disjoncteur à coupure dans le SF6 :DM1-A, DM1-D, DM1-W,25 kA 20 kADM1-Z, DM1-S, DM2Gamme disjoncteur à coupure dans le vide :DMV-A, DMV-D, DMV-S 25 kA 20 kAEndurance* selon CEI 60420, 3 coupures à cos ϕ = 0,2b 1730 A sous 12 kV,b 1400 A sous 24 kV,b 2600 A sous 5,5 kV.25 630 - 1250 A20 630 - 1250 A16 630 - 1250 A12,5 400 - 630 - 1250 ACellulesendurancemécaniqueenduranceélectriqueIM, IMC, IMB,PM,QM*, QMC*, QMB*,NSM-câbles, NSM-barresCEI 602651 000 manœuvresclasse M1CEI 60265100 coupuresà In, cos ϕ = 0,7classe E3CRM Sectionneur CEI 62271-1021000 manœuvresRollarc 400 CEI 60470CEI 60470300 000 manœuvres 100 000 coupures à 320 A300 000 coupures à 250 ARollarc 400D 100 000 manœuvres 100 000 coupures à 200 AGamme disjoncteur à coupure dans le SF6 :DM1-A, DM1-D,DM1-W,DM1-Z, DM1-S,DM2Sectionneur CEI 62271-1021000 manœuvresDisjoncteur SF CEI 62271-10010 000 manœuvresGamme disjoncteur à coupure dans le vide :DMV-A, DMV-D, Sectionneur CEI 62271- 102DMV-S1000 manœuvresDisjoncteurEvolisCEI 62271-10010 000 manœuvresCEI 62271-10040 coupures à 12,5 kA10 000 coupuresà In, cos ϕ = 0,7CEI 62271-102100 coupures à In, cosϕ=0,7CEI 62271-100100 coupures à In, cos ωϕ=0,7La gamme SM6Schneider Electric15


c) Court-circuit biphasé---------Il = a Caractéristiques du défaut- -ff:":r3--~-.' 1312 * Egalité N° 1 : Il = 0* Egali'é NO 2 : 12 = -I}NI ..,>1 >* Egalité N° } : V2 = Y}Inconnue Icc2 = /I2/=/I}/ = ?1Rappel : Id + Ii + la = Ila2Id+ aIi + la = 122 .aId + a Ii + la = I}kali té N° 1 ==> 12 .. 12 - Il et n = I} - Il=> (a2 _ 1) Id + (a - 1) Ii = 12=> (a - 1) Id + (a2- 1) Ii = I}kalité N° 2 => 12 + I} .. 0=> (a2 + a - 2) Id + (a2 + a - 2) Ii .. 0=> Id = -11===> la = 0 (Egalité 1 ~> Id + Ii + la = Il .. 0)Ce qui est normal puisqu'il n'y a pas de liaison au conducteur de retour (on aurait pu prendre10 ..0 comme hypothèse de départ).kalité N° 3 : V2 .. V3 => a2Yd + aVi + Va .. aYd + a2Yi + Yo=> (a2 _ a) Vd = (a2 _ a) Vi=> Yd= ViE.œlitœ (A) et Yd.. Vi => E - ZdId .. -ZiIiId .. -Ii===> E - Zdld= ZildESoit : Id .. ~ Zi12 = a21d + aIi + 10 = lId + aIi = a2Id -ald12 ~ (a2 - a) Id .. (a2 - a) ~~ ~~, = -I}Icc2 .. /12/ .. /a2 - a/ !Zd + Zi\ Icc2 =E f3'Zd + ZiDans l'hypothèseoù Zd = Zia=> Icc2.. ~ Icc3


- 49 - UTE C 15-105C.2.1.2.5 Alimentation de l'installation par un alternateura) Réactance transitoire X’ d( Un)X'dX' d= ⋅mΩS 100rG2S rG<strong>Puissance</strong> assignée d'un générateur, [kVA].X’ d Réactance transitoire, [%].b) Réactance homopolaire X 0( Un)X 0 Réactance homopolaire, [%].X0X0= ⋅mΩS 100Les réactances indiquées ci-dessus peuvent être obtenues auprès du constructeur.En l'absence d'informations plus précises, ces réactances peuvent être prises égales à :30 % pour X' d6 % pour X 0rG2Les courants de court-circuit aux bornes d'un alternateur sont égaux à :• Courant de court-circuit triphasé :• Courant de court-circuit biphasé :I =k3c. m. UX'd0I =3 I2k2 . k3• Courant de court-circuit monophasé phase neutre :Pour les définitions de c, m et U 0 , voir C.2.1.1.Ik13 c.m. U0=2 X' + Xd0C.2.2 Méthode de compositionCette méthode s'applique à des installations alimentées par un transformateur dont la puissance nedépasse pas 1 000 kVA ou par le réseau de distribution publique.C.2.2.1 Cette méthode permet de déterminer le courant de court-circuit maximal à l'extrémité <strong>d'une</strong>canalisation I kB en connaissant :• le courant de court-circuit à l'origine de la canalisation I kA ,• I'impédance Z c de la canalisation.

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