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Fr-04-09-2013 - Algérie news quotidien national d'information

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6 > A C T UPolémique sur les propos de SellalLe devenir de l’écoleet l’avenir du paysUne polémique enfle en Algérie suite aux propos du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en date du 1 er septembre<strong>2013</strong>, qui aurait dit qu’il fallait privilégier les sciences exactes au détriment de la poésie si l’on veut aller vers un réeldéveloppement. Ces propos n’ont-ils pas été déformés ? Objet de cette brève contribution.Par Abderrahmane MebtoulSans compter les nombreuses déperditions scolaires entre lecycle moyen et l’université, et les nombreux universitaires enchômage, que deviendront les 1,5 million d’étudiants quisortiront des universités à l’horizon 201tex6/2017, unevéritable bombe à retardement ?Certains déformant les propos duPremier ministre veulent occulterles vrais problèmes qui sont leniveau alarmant de l’école algérienneavec une surcharge des classes quirendent impossible un suivi sérieux. Etantprofesseur à l’université depuis 1974 dansles sciences de gestion, et parlant enconnaissance de cause, j’ai pu constater aufil des années de ma carrière, l’effritementdu niveau de mes étudiants de fin de licenceet parfois en magister, qui d’ailleurs ne maîtrisentni l’arabe ni le français et encoremoins l’anglais, excepté pour environ 20%.Les nombreuses infrastructures (moyenet non comme fin) que l’on brandit souventpour faire le bilan et le nombre n’ont jamaisété à l’origine des meilleures compétences.Et se pose cette question : gravite-t-on enAlgérie dans la hiérarchie pour les postes deresponsabilité, en fonction descompétences ? Le manque de considérationpour l’élite (mentalité de la rente) n’explique-t-ilpas l’exode massif des cerveaux ?Ce n’est pas la faute seulement à l’enseignementsupérieur. Si l’on fait passer des élèvesdu primaire au lycée avec un bas niveau,l’on aura au sein de nos facultés un niveaudéplorable. Et ce sont parfois des personnesde bas niveau qui enseignent tant au niveaudu secondaire qu’au supérieur, misantactuellement sur la quantité et non sur laqualité. D’où l’important d’avoir un grandministère de l’Education <strong>national</strong>e avec dessecrétariats d’Etat techniques afin d’assurerla cohérence et une stratégie d’ensemble quicollent aux réalités locales et mondiales.Concernant l’option de privilégier uniquementles sciences exactes, je ne pensepas pour l’avoir écouté attentivement que lePremier ministre ait usé d’un tel langage. Ilfaut donc nuancer et avoir une approche dujuste milieu. Le poète, le philosophe, l’écrivainet le journaliste, dans leur diversité,favorisant la tolérance et la lutte contretoute forme de xénophobie sont le miroirde la société, reflet du niveau du développement.Ils permettent d’ailleurs de dynamisercertaines filières productives au XXI e sièclecomme les maisons d’édition, les médias, lecinéma, la musique,... Les plus grandssavants sont d’ailleurs devenus à la fin deleur vie des philosophes se questionnant sileurs inventions ont contribué à faire avancerdans le bon sens l’humanité. Il s’agit deréaliser la symbiose entre les sciences exacteset les sciences humaines car tout processusde développement a pour but une finalitéhumaine. Avec la dérive mécanique, lerisque est de fabriquer des robots pouvantconduire à des comportements extrémistesdangereux. D’ailleurs, ceux qui sortent depolytechnique en <strong>Fr</strong>ance ou dans des grandesécoles spécialisés d’ingénieurs aux USA,en Europe ou en Chine sont contraintsd’avoir une formation solide dans les sciencesde gestion notamment en matière d’informatique,de management stratégique etont une large culture générale. C’est qu’ence XXI e siècle, nous ne sommes plus à l’èrede l’accumulation mécanique des années1960/1970, mais à l’ère du primat de laconnaissance, devant donc revoir notre systèmede formation, car les nouvelles technologiespréfigurent un nouveau modèle dedéveloppement complexe, impliquant lapluridisciplinarité.C’est dans ce cadre où les scienceshumaines ont une importance capitale, sanscompter l’éveil de l’esprit critique du devenirde la société. On ne plaque sur unesociété des schémas élaborés sous d’autresALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>cieux sans connaître la morphologie socialedont l’anthropologie culturelle d’où l’importancedes différentes branches de lasociologie et de la psychologie (brancheessentielle pour les études de marché et analyserles comportements). Dans toute étudede rentabilité de projet et d’analyse stratégiquesde prospective, tant micro que macrod’ailleurs solidaires, l’analyse de l’environnementest déterminante afin d’organiser etformaliser l'activité de veille. Il existe unthéorème en sciences politiques : 80% d’actionsmal ciblées et désordonnées que l’onvoile par de l’activisme, ont un impact de20% sur les objectifs et 20% d’actions bienciblées ont un impact sur 80%. Aussi,aujourd’hui, l'enjeu d’une nation et sa survieimpliquent de mettre en place des instrumentsopérationnels capables, d’identification,d’anticiper les modifications decomportement des acteurs économiques,politiques, sociaux et miliaires. Il s’agiradonc de définir l'environnement pertinent,identifier les sources, détecter, analyser, diffuserl'information recueillie, se fondantsur la collecte <strong>d'information</strong> fragmentaire etqu'il est donc important de bien l'analyser.C’est dans ce contexte que les plus grandesarmées sont organisées en réseaux et nonplus en structures hiérarchiques dont lenoyau du commandement avec un rôledéterminant pour les services de renseignement,(la maîtrise de l’information autemps réel étant primordiale) regroupentdes équipes pluridisciplinaires complexesoù cohabitent ingénieurs, économistes, psychologues,politologues, experts de l’informationet sociologues de différentes spécialités.Vient seulement ensuite, l’opérationnelcertes animé par des techniciens. Il en est demême pour toute action stratégique auniveau des présidences des grands pays.Mais que l’on s’entende bien, privilégierou pas les sciences exactes sans relance économiques’insérant dans le cadre des valeursinter<strong>national</strong>es, en ce monde instable et turbulent,d’où l’importance de la rechercheopérationnelle devant porter sur des segmentsà valeur-ajoutée (l’administration necrée pas de valeur) équivaut à fabriquer deschômeurs potentiels. Sans compter lesnombreuses déperditions scolaires entre lecycle moyen et l’université, et les nombreuxuniversitaires en chômage, que deviendrontles 1,5 million d’étudiants qui sortiront desuniversités à l’horizon 2016/2017, une véritablebombe à retardement ? Pour l’instantc’est le statu quo, un manque de vision stratégiquede la transition d’une économie derente à une économie hors hydrocarbures,devant reposer sur l’entreprise concurrentielle( coût/qualité) et son fondement lesavoir, la rente des hydrocarbures par desdistributions de revenus sans contrepartiesproductives, pour calmer le front social,ainsi que les réserves de change, richesseartificielle, étant une illusion de courtterme. Aussi, évitons les fausses polémiques,toute analyse unilatérale et attachons-nousà l’essentiel à savoir un large débat <strong>national</strong>sur l’école, qui déterminera la future trajectoiredu développement économique, socialet politique de l’Algérie au sein d’un mondeen plein bouleversement, notre adaptationétant une question de survie. Pour terminer,je rappelle qu’un grand économiste indien,prix Nobel d’économie en 1998, AmartyaSen, n’a-t-il pas démontré que sur le longterme, existe un lien dialectique entre développementet démocratie. Et là, se posent lesliens dialectiques entre les sciences exacteset les sciences humaines.Abderrahmane Mebtoul


TourismeL’Anart multiplie sesmanifestations en <strong>Fr</strong>ance> C A P I T A LBOOM7Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme promotionnel sectoriel <strong>2013</strong>, l’Agence<strong>national</strong>e de l’artisanat traditionnel (Anart) est chargée de réaliser huit opérations tant àl’échelle <strong>national</strong>e qu’inter<strong>national</strong>e.Deux manifestationsont déjà eu lieu, quiconcernent l’organisationd’un salon etd’une exposition-vente auCentre culturel algérien à Paris.Pour le mois de septembre, il estprévu un autre salon Maison etObjet de Villepinte –Paris <strong>Fr</strong>anceoù une démarche a été mise enplace qui consistait à faire unchoix sur les produits à fortpotentiel qui feront l’objet d’untravail préalable avec la collaborationde l’artisan participant etdes experts spécialisés en designpour répondre aux exigences dumarché européen sur la plan tendance,goût, design et qualité. Aumois de novembre, l’agence aprogrammé le 18e Salon inter<strong>national</strong>de l’artisanat traditionnelau Palais des expositions (Alger).Le salon se veut un espace decommercialisation, de relationsde partenariat, de démontrer lesavoir-faire et d’échange d’expériencesentre les artisans nationauxd’une part et les artisansétrangers, d’autre part.Le 18e SIAT sera une occasionpour démontrer les opportunitésoffertes par le secteur de l’artisanatet inciter les jeunes àinvestir dans le secteur. Les artisansdésirant prendre part auSIAT sont priés de se rapprocherde leurs chambres respectivespour une éventuelle inscriptionet l’Anart est à leur dispositionpour toute autre informationconcernant cette manifestation.Un autre salon, cette fois-ci,qui concerne le 4e Salon <strong>national</strong>de la créativité, est prévu du 7 au16 novembre <strong>2013</strong> au Palais desexpositions. Salon dédié exclusivementà la valorisation dusavoir-faire <strong>national</strong>, à l’encouragementde compétitivité, audéveloppement de l’esprit d’innovationau sein des artisans.Les artisans désirant prendrepart à ce salon avec une œuvreou plus, innovante peuvent serapprocher de leurs chambresrespectives ou prendre attacheavec l’Anart. Par ailleurs, unconcours <strong>national</strong> de l’artisanatet d’art <strong>2013</strong> est prévu durant leLe Maghreb infrastructure et construction <strong>2013</strong>Dynamiser les investissementsétrangers dans la régionLe Maghreb infrastructure etconstruction <strong>2013</strong> auralieu les 25 et 26 septembre<strong>2013</strong> à Casablanca (Maroc).Un des premiers sommetsprofessionnels sur les opportunitésde projets d’infrastructuredans la région du Maghreb(Algérie, Maroc, Tunisie), cesommet sera une occasion uniquede rencontrer les responsablesgouvernementaux, lesministres, les P-DG d’entreprisesinter<strong>national</strong>es ainsi que lesinvestisseurs des différents secteursde l’infrastructure. Ilrépondra aux questions crucialesdes appels d’offres, des délaisrelatifs aux projets d’infrastructure,du cadre juridique et detransparence pour une concurrenceloyale. Il est à noter que cetévénement a pour principal butde dynamiser les investissementsétrangers dans la région en mettanten lumière les opportunités,les stratégies et les défis relatifsaux futurs projets de BTP au seindu secteur des transports et del’énergie. Le Sommet Maghrebinfrastructure et constructionmême mois, à Alger. Le concours<strong>national</strong> destiné à l’ensemble desartisans, coopératives et entreprisesartisanales dont l’objectifest d’encourager la compétitivité,de développer l’esprit d’innovationet de la créativitéauprès des artisans. Les troismeilleures œuvres de l’artisanattraditionnel et les trois meilleuresœuvres de l’artisanat d’artseront récompensées. La septièmemanifestation est liée auSalon du tapis et de revêtementdes sols prévu à Hanovre -Allemagne : salon professionneldédié exclusivement au tapis, tissageet revêtement des sols. Unenouvelle démarche de participationrépondant aux critères dequalité , de tendance et de designsera mise en place par l’Anartavec la collaboration d’expertsen design dont le but est de fairereconnaitre le savoir-faire <strong>national</strong>dans le domaine du tapis envue de reconquérir le marchéallemand où le tapis algérienétait apprécié. Enfin, un cycle deformation dans la taille de gemmesau profit des artisans bijoutiersest programmé dont lesobjectifs concernent la mise enœuvre du programme de transfertde savoir-faire en matière detaille de gemmes dans le cadre dela coopération algéro-brésilienne,s’ouvrir à des nouvellestechniques permettant d’atteindreun meilleur niveau d’innovationtout en préservant l’authenticitédu bijou traditionnelalgérien et enrichir les gammesexistantes de produits pourrépondre aux besoins des clients.F.A.A<strong>2013</strong> est l’un des premiers sommetsprofessionnels sur lesopportunités de projets d’infrastructuredans la région duMaghreb. En période de criseéconomique mondiale et aumilieu de turbulences politiquesdans la région d'Afrique duNord, les pays du Maghreb ontprouvé leur capacité à croître à lafois économiquement et socialement.Les investissements directsétrangers ont augmenté et denombreux projets d'infrastructurenationaux ont vu le jour. Lesommet portera notamment surles dernières opportunités d'investissementau Maroc, enAlgérie et en Tunisie. Ce sommetoffrira l'occasion d'étendre lesderniers projets majeurs dans lessecteurs des transports et del'énergie.Un afflux de nouvelles commandesa permis à l'activité manufacturièrede la zone euro d'enregistrer enaoût sa plus forte croissance depuisjuin 2011, seule la <strong>Fr</strong>ance faisantexception avec une légèrecontraction, selon l'enquêtemensuelle publiée par l'institutMarkit. Les entrées de commandesont progressé à leur rythme le plusélevé depuis mai 2011, laissantprévoir une poursuite de l'embellie.L'indice PMI des directeurs d'achatdu secteur manufacturier afinalement progressé à 51,4 pour lazone euro en août contre 50,3 enjuillet, après avoir été annoncé enpremière estimation à 51,3. L'indiceavait repassé en juillet le seuil des50 - marquant la séparation entrecontraction et expansion - pour lapremière fois depuis février 2012,confirmant le retour à la croissancedu secteur manufacturier après unan et demi de récession.CRASHLes immatriculations de voituresneuves en <strong>Fr</strong>ance ont à nouveautrébuché en août, signe qu'en casde stabilisation du marché cetteannée, elle se fera à un niveau trèsbas. Les derniers chiffres publiéspar le Comité des constructeursfrançais d'automobiles (CCFA), alorsque plusieurs usines automobilesfrançaises font leur rentrée,montrent qu'il s'est immatriculé lemois dernier seulement 85 565voitures neuves, soit une baisse de10,9% sur un an en données brutesaprès + 0,9% en juillet. Août ayantcompté cette année un jourouvrable en moins, la baisse ressortà 6,7% en données corrigées desjours ouvrables, contre -3,5% lemois précédent. Le dernier moisd'été n'est généralement pas trèsreprésentatif, l'activité chez lesconcessionnaires étant toujours trèsfaible ce mois-là. Mais en périodenormale, le marché tournehabituellement entre 100 000 et130 000 immatriculations devoitures neuves sur la période.CHIFFRE1 500Les prix des cartables se situentcette année entre 250 et 1 500 DAen fonction du volume, de la qualitéet du pays d’origine. Les cartablesfabriqués localement, dont le prixavoisine les 800 DA, sont les plusprisés.ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


8 > P U B L I C I T EAlgérie News <strong>04</strong>-<strong>09</strong>-<strong>2013</strong> Anep 539 669Algérie News <strong>04</strong>-<strong>09</strong>-<strong>2013</strong> Anep 539 820Algérie News <strong>04</strong>-<strong>09</strong>-<strong>2013</strong> Anep 539 619ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE En hausse9Abdelfatah Al-Sissi>Djamel Ould-Abbès« Le président Bouteflika ne se déplaceplus en chaise roulante. Il a retrouvé uneallocution normale et n’a aucun mal àtravailler. »Mohamed Charfi« Je ne dispose d’aucune informationconcrète sur le mandat d’arrêt émis àl’encontre de Chakib Khelil. N’attendez-pasde moi son arrestation car cela ne relèvepas de mes prérogatives. »Le monde de l’insoliteSid-Ali Kouiret« Les producteurs m’ont mis en retraiteobligatoire préférant des acteurs issus de larue sans talent et surtout sans aucuneformation. Je suis encore capable de donnerle meilleur, mais voilà ce qui se passequand on privilégie la médiocrité. »>Cela ne fait aucun doute. L’homme del’Egypte pourrait embrasser une carrièrepolitique en tant que Président. Desimages de lui en tenue civile ont filtrédans la presse et une campagnemédiatique pour sa candidaturecommence à prendre forme en Egypte.En baisseAbdelmadjidSidi SaïdAprès la gifle d’Algrérie Poste qui a vul’UGTA discréditée, c’est la Fédération desDouanes qui connaît des remous. Lerenouvellement des instances provoquela colère des syndicalistes qui accusent lacentrale de vouloir imposerdes « Beni oui-oui ».Noreddine BenissadLe collier d’AngelaUn collier aux couleurs de l'Allemagne,porté dimanche par la chancelièreAngela Merkel pendant le duel téléviséface à son rival social-démocrate, adésormais son compte twitter aprèsavoir suscité de nombreuses réactionssur les réseaux sociaux. Dans un paysoù il a été longtemps impossibled'afficher les couleurs du drapeau<strong>national</strong> en raison du passé nazi, lebijou de la chancelière n'est pas passéinaperçu auprès de plus de 17 millionsde téléspectateurs qui ont suividimanche soir l'unique débat téléviséde la campagne électorale pour lesélections législatives du 22 septembre.Le « collier Deutschland », porté par ladirigeante avec un tailleur aussisombre que strict, dispose d'uncompte sur le réseau social twitterdéjà suivi par près de 6 800personnes.Bon appétit !Curieux concours que celui organisé leweek-end dernier dans le villageLunjevica, en Serbie centrale. Unevingtaine d'équipes s'affrontaient pourremporter le titre de champion dumonde de cuisine de testicules. Grillés,en ragoût, ou même en pizza, toutes lesrecettes sont possibles pour mettre envaleur ce mets. La limite est celle del'imagination des participants. «Je suisle premier à avoir apporté au festivaldes testicules d'autruche dans lesannées 2000», se rappelle ZdravloSjuric, chef de file d'une équipe serbe.Le vignoblede la mafiaQue croyait-on ? Que les hectaresconfisqués en Sicile à la Cosa Nostraallaient rester en friche ? Que les terres,une fois délestées de leurs parrains,seraient mises en jachère ? Que nenni !Le Financial Times nous apprendqu'elles font désormais le bonheur duréseau Libera Terra, qui réunit quelque1 600 coopératives et associations dontl'objectif est de combattre la mafia. Etmieux encore, que ces terres rapportentgros au tourisme équitable.>Les redresseurs au sein de la Liguealgérienne de défense des droits del’homme comptent bien organiser uncongrès dans deux mois. Le but, élire unnouveau président. A suivre...ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


10 > P U B L I C I T ERépublique Algérienne Démocratique et PopulaireDirection des Travaux Publics de la wilaya de DjelfaNIF : 408015000017<strong>09</strong>4Opération n° : NK : 5.531.2.262.117.12.<strong>09</strong>Intitulé de l’opération : Surélévation de la chaussée avec créationd’ouvrages d’assainissement RN 89A (Zone M’ritim)Intitulé du projet : Surélévation de la chaussée avec créationd’ouvrages d’assainissement RN 89A (Zone M’ritim)Avis d’attribution provisoiredu projet de marchésSuite à l’avis d’appel d’offres <strong>national</strong> restreint n°12/<strong>2013</strong> paru dans les <strong>quotidien</strong>sEl Moustakbel El Arabi et Algérie News en date du 19-05-<strong>2013</strong> relatif àSurélévation de la chaussée avec création d’ouvrages d’assainissement RN89A (Zone M’ritim), et conformément aux dispositions de l’articles 114 et 125du décret présidentiel n°10/236 du 07 ocotbre 2010, portant réglementationdes marchés publics modifié et complété, la direction des travaux publics dela wialay de Djelfa annonce l’attribution provisoire du projet suscité à :République Algérienne Démocratique et PopulaireDirection des Travaux Publics de la wilaya de DjelfaNIF : 408015000017<strong>09</strong>4Opération n° : NK : 5.531.2.262.117.12.07Intitulé de l’opération : Surélévation de la chaussée avec créationd’ouvrages d’assainissement RN 89 (Zone El Kheneg)Intitulé du projet : Surélévation de la chaussée avec créationd’ouvrages d’assainissement RN 89 (Zone El KhenegAvis d’attribution provisoiredu projet de marchésSuite à l’avis d’appel d’offres <strong>national</strong> restreint n°13/<strong>2013</strong> paru dans les <strong>quotidien</strong>sSada El Chourouk en date du 19-05-<strong>2013</strong> relatif à Surélévation de lachaussée avec création d’ouvrages d’assainissement RN 89 (Zone El Kheneg),et conformément aux dispositions de l’articles 114 et 125 du décret présidentieln°10/236 du 07 ocotbre 2010, portant réglementation des marchés publicsmodifié et complété, la direction des travaux publics de la wialay de Djelfaannonce l’attribution provisoire du projet suscité à :EntrepriseSiège sociale del’entrepriseNIFMontant del’offreDélai d’exécutionNote totaleOBSEntrepriseSiège sociale del’entrepriseNIFMontant del’offreDélai d’exécutionNote totaleOBSETBBELABBASAMARCité Boutrifis lotn°110 Djelfa171170101162195 66.525.030,00 06 mois 66MoinsdisantHarfoucheMabroukCité BBen Djerma 198217010160<strong>04</strong>Djelfa770.351.983,00 03 mois 58,5MoinsdisantLes soumissionnaires qui contesteraient le choix opéré par le service contractant,peuvent introduire un recours auprès de la commission des marchéspublics de al wilaya de Djelfa dans un délai de dix (10) jours, et cela, à compterde la date de la première parution du présent avis d’attribution provisoire demarché, dans la presse.Les autres soumissionnaires intéressés sont invités à se rapprocher des servicesde la direction des travaux publics de la wilaya de Djelfa (Bureau des marchésà,au plus tard trois (03) jours à compter du premier jour de publication duprésent avis d’attribution provisoire du marchés, pour prendre connaissancedes résultats détaillés de l’évaluation de leurs offres techniques et financières.Algérie News <strong>04</strong>-<strong>09</strong>-<strong>2013</strong> Anep 539 532Les soumissionnaires qui contesteraient le choix opéré par le service contractant,peuvent introduire un recours auprès de la commission des marchéspublics de al wilaya de Djelfa dans un délai de dix (10) jours, et cela, à compterde la date de la première parution du présent avis d’attribution provisoire demarché, dans la presse.Les autres soumissionnaires intéressés sont invités à se rapprocher des servicesde la direction des travaux publics de la wilaya de Djelfa (Bureau des marchésà,au plus tard trois (03) jours à compter du premier jour de publication duprésent avis d’attribution provisoire du marchés, pour prendre connaissancedes résultats détaillés de l’évaluation de leurs offres techniques et financières.Algérie News <strong>04</strong>-<strong>09</strong>-<strong>2013</strong> Anep 539 534Offred’emploiDemanded’emploiCherche coiffeusequalifiée.Lieu «Lido»Bordj El-Kiffan.H 58 ans présentable,instruit, sérieux etvéhiculé cherche emploi.prêt à étudier touteproposition.Tél :0553-28-60-81Tél : 0559-37-18-81Mouhoub AhmedOffred’emploiCherche personne (H/F)universitaire, maîtrisantparfaitement le françaiset l’anglais pour untravail en ArabiesaouditeTél : 0550-81-18-37Demanded’emploiJ.H. âgé de 24 ans ,Master en finances etéconomie + Manager enHSE avec expériencecherche emploi.Email :fahemstatisticien@gmail.comTél : 0560-58-69-99Avis«Par décision n°258 du 26Août <strong>2013</strong>, du ministère del’énergie et des mines uneautorisation a été accordée àSNC Station Services Bouha,conformément aux dispositionsdu décret exécutif 97-435du 17 novembre 1997, portantréglementation du stockage etde la distribution des produitspétroliers, pour la créationd’un point de vente de carburants,sis à la commune deKais wilaya de Khenchela».Demanded’emploiJ H 27 ans. Ingénieur enélectrotechnique, optionmachine électrique, ayantune année d’expériencecomme chargé demaintenance chez BMIgroupe.Cheche emploi.Tél : 0777-37-70-63email : demeth@gmail.comALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachi<strong>news</strong>@yahoo.fr11Arabie-QatarLe Lion et lemoucheronPar René NabaSur fond de vive tension inter<strong>national</strong>e suscitéepar la controverse à propos de l’usage des armeschimiques en Syrie, l’Arabie saoudite et le Qatar,les frères ennemis wahhabites, poursuivent leurguerre picrocholine, à l’ombre de leurs derricksrespectifs, pour le leadership régional du titreenvié de principal commanditaire dumercenariat djihadiste.> Suite pages 12 et 13ParanoïdeLe cinéma commeantidote au sloganPar SarahHaidarEn Algérie, il ya le cinéma quiapparaît furtivementlors d’uneavant-première,puis dans le« hanout » algérien à Cannes, les semainesculturelles algériennes dans les paysarabes et quelquefois ils reviennent bredouillesd’un ou deux festivals de larégion. Ce sont des films produits etlabellisés par l’Etat qui choisit les heureuxréalisateurs comme une entrepriseen voie de naufrage sélectionne ses chargésde communication… Ce sont, à derares exceptions près, d’effroyablesnavets desquels, la cinématographie algériennemettra longtemps à guérir.Mais de l’autre côté, il y a le cinéma dela marge, celui qui ne s’astreint pas à êtrela carte postale d’un pays, qui ne fait pasd’un scénario une longue litanie moralisatriceet tristement bégayante, qui netravestit pas le langage pour en traire lalangue de bois, et surtout, qui ne troquepas sa liberté contre un budget-pot-devinet un vicieux satisfecit du sérail.Il y a dans ce cinéma quelque chose desalutaire en ce sens où le futur, cetteimplacable mémoire qui ne pardonnejamais, notera que l’Algérie ne fut pasaussi dépossédée de ses images et de sesmots, que son 7e art ne fut pas uniquementun slogan hygiénique très vite avalépar la chasse d’eau de l’Histoire, et qu’il yeut, au milieu de ce champ de fumier,quelques fleurs et… quelques épines !Les Nadir Moknèche, les Teguia et lesAllouache, font partie de ce futur. Et c’estprobablement pour cette raison qu’ils netrouvent pas de grâce aux yeux des réinventeursdu passé et des tenants d’uncinéma du discours et de l’image immuable.L’un d’eux vient de hisser le drapeaualgérien à la Mostra de Venise, où il seraen compétition officielle parmi une vingtained’autres réalisateurs mondialementreconnus.Merzak Allouache avec son film « LesTerrasses » est donc en lice dans le plusvieux festival de cinéma au monde. Il faitpartie des rares cinéastes algériens quiont pu figurer, depuis l’indépendance,dans la prestigieuse sélection… Maisvoilà ! Hormis le fait qu’il s’agisse deMerzak Allouache, ennemi notoire del’Algérie et comploteur invétéré, cetteparticipation provoque une nouvellepolémique comme c’est désormais la traditionà chaque nouveau film du réalisateur: Amos Gitai, un cinéaste israélien,est également en compétition pour leLion d’or ! Et l’on évoque donc le motmagique : « normalisation avec Israël »,en voyant que Allouache ne compte passe retirer du festival à cause de cetteinfâme présence ! Il est inutile ici de revenirsur l’extraordinaire niaiserie des soubresautsfanatiques et des jérémiadespropalestiniennes qui semblent nourrirl’oisiveté de milliers d’Algériens et quitransforment la juste cause palestinienneen un injecteur occasionnel de testostéronespanarabistes héritées des annéesBoumediène ! Il est également superflude préciser la différence entre un citoyenisraélien et une milice sioniste, de rappelerque plusieurs organismes de la sociétécivile israélienne sont anticolonialistes,d’invoquer Mahmoud Darwich et sonamitié avec des écrivains israéliens…Il s’agit plutôt d’interroger cette inanitéinsurmontable qui voudrait presquenous dire que frôler un Israélien dans larue, ou s’attabler dans un café qui sertégalement aux Israéliens, ou pis encore :s’aventurer à penser seulement que ladestruction d’Israël est un fantasmeidéologique destiné à bercer le sommeildes peuples arabes, serait une trahison àla cause palestinienne et à l’Algérie ! Ils’agit de questionner l’absurde danstoute son irréductible sottise pour comprendrepourquoi un réalisateur algériendevrait retirer son film d’un des plusMais très vite, on seheurte au mur desslogans indestructibles etdes automatismesabrutissants qui serventaujourd’hui de spotspublicitaires pourconsommateurs aliénés…grands festivals de cinéma au monde,pour la simple raison qu’un Israélien yparticipe… Mais très vite, on se heurteau mur des slogans indestructibles et desautomatismes abrutissants qui serventaujourd’hui de spots publicitaires pourconsommateurs aliénés… Alors, on rappellerasimplement, encore et toujours,que le cinéma et l’art en général n’est pasà la botte du discours politique, encoremoins des radotages populistes d’unEtat. Chose que semblent parfaitementcomprendre les deux « pestiférés » de laMostra. Merzak Allouache ne retireranaturellement pas son film de la compétition.Quant à Amos Gitai, ce dernier estconnu pour être un des cinéastes les pluscritiques envers le gouvernement de sonpays, et dont la dernière œuvre, « AnaArabia », s’insinue dans une enclavepalestinienne de Jaffa et raconte un pande la tragédie du peuple exproprié !ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesArabie-QatarLe Lion et lemoucheron«Va-t’en chétif insecte excrémentde la terre». C’est en substancel’interjection que l’Arabiesaoudite a assénée à sonminuscule voisin lors d’undébat sur la fourniture d’armes lourdes auxrebelles syriens. L’offense portait la marqued’une personnalité éminente du Royaume, leprince Bandar Ben Sultan.D’un terme méprisant, le chef des services derenseignements, le nouveau maître d’œuvre dela révolution à l’échelle du monde arabe, a expédiéle rôle du Qatar dans le ravitaillement de larébellion syrienne. «Le Qatar… tout juste unepopulation de 300 personnes et une chaîne detélévision et ceci ne suffit pas pour constituer unpays », par allusion à Al Jazeera, qui eut longtempsun rôle prescripteur de l’opinion arabeavant de se dévoyer dans la couverture des combatsde Libye et de Syrie.Bandar a ainsi voulu signifier son mécontentementde la livraison, via la Turquie, par leQatar de missiles thermiques à l’opposition islamiste.Le propos rapporté par le journal conservateuraméricain Wall Street Journal n’a pas étédémenti par l’intéressé, au point que des intellectuelset des académiciens qatariotes se sontétonnés de l’absence de réaction officielle saoudienneà ce qu’ils ont considéré comme une« atteinte à la dignité du Qatar, son Etat et sonpeuple ».Contrairement à tous les usages diplomatiques,le premier à porter la polémique sur laplace publique a été Khaled Attiyah, le nouveauministre des Affaires étrangères du Qatar en personne: «Un citoyen du Qatar vaut à lui seul toutun pays et le peuple du Qatar vaut la totalitéd’une nation (arabe ou islamique).Voilà ce quenous enseignons à nos enfants. Avec monentière considération ». Et l’affaire amplifiée parle journal Al Qods Al Arabi (1).L’Arabie saoudite et le Qatar multiplient, eneffet, par voie de presse, les assauts d’amabilité,dont la perfidie illustre le degré d’animositéatteint entre les frères ennemis wahhabites, enrivalité exacerbé pour le leadership arabe depuisle déclenchement des soulèvements populairesarabes en 2011-2012.Latente depuis la destitution feutrée du souveraincheikh Hamad Ben Khalifa, en juin dernier,l’animosité saoudo-qatariote a éclaté augrand jour avec les propos peu amènes attribuésau prince Bandar Ben Sultan sur le Qatar. Mêmele risque d’embrasement régional suscité parl’affaire des armes chimiques de Syrie n’a réussià décourager ce conflit d’ego.Le Qatar avait pourtant multiplié les gestesde bonne volonté à l’égard de l’Arabie saouditepour tenter de calmer son courroux. Le nouveausouverain, le prince Tamim, a réservé sa premièrevisite officielle au Royaume, qui plus est lejour de la fête d’Al Fitr, qui marque traditionnellementla fin du mois du jeûne du ramadhan etson ministre des Affaires étrangères, faisantcontre mauvaise fortune bon cœur, a été une despremières personnalités politiques arabes à serendre en visite officielle en Egypte, lui fournissantmême plusieurs cargaisons de gaz liquide,en dépit du fait de l’éviction de son protégé,Mohamad Morsi, premier président issu de laconfrérie des <strong>Fr</strong>ères musulmans, démocratiquementélu. En vain.Visiblement, l’Arabie ne pardonne toujourspas au Qatar, minuscule en dépit de ses richesgisements gaziers, d’avoir voulu se substituer àson leadership du monde arabe à un moment oùla dynastie wahhabite faisait face à de difficileséchéances successorales avec le décès en l’espaced’un an de deux princes héritiers (Sultan etNayef Ben Abdel Aziz), en s’arrogeant même unrôle primordial dans la conduite de la contrerévolutionarabe, de même que son soutienrésolu aux <strong>Fr</strong>ères musulmans, les anciens alliésdes Saoudiens, devenus leur bête noire.Face à l’enlisement du conflit syrien, auxdérives djihadistes en Libye et en Tunisie, à lamontée en puissance des <strong>Fr</strong>ères musulmans enEgypte, l’Arabie saoudite a repris le commandementdes opérations imposant un pro-saoudienà la tête de l’opposition offshore syrienne,Ahmad Jarba, un chef de tribu appartenant à lamême confédération tribale que le roi Abdallah,le clan Al Shammar, épaulant l’armée égyptienneà évincer le néo-islamiste Morsi de la têtede l’Etat égyptien, imposant un prince àdemeure en Jordanie, pour le financement et leravitaillement de l’opposition syrienne offshore.<strong>Fr</strong>uit d’une copulation ancillaire du princeSultan Ben Abdel Aziz, l’ancien « Great Gatsby »de la vie diplomatique américaine s’est imposécomme l’homme fort du Royaume du fait de lamaladie d’une large fraction de l’équipe dirigeantefrappée de pathologie handicapante, quecela soit le roi Abdallah d’une lourde cardiopathieque le prince héritier Salam, atteintd’Alzheimer, voire même le ministre des Affairesétrangères Saoud Al Faysal.Bandar serait le nouvel homme providentielde la stratégie saoudo-américaine. Selon Le WallStreet Journal, beaucoup d’observateurs américainsconsidèrent que Bandar pourra réussir làoù la CIA a échoué, avec ses cargaisons ininterrompusd’armes, d’argent et sa capacité desous tutelle des combattants islamistes.Al Qods Al Arabi, qui a rapporté encette information en date du 29 août <strong>2013</strong>,même fait l’objet d’une déstabilisation dafoulée de la destitution de l’émir du Qatarjuin dernier. Le journal est passé sous conde l’ancienne équipe dirigeante du Qatasouhaite en faire le porte-voix des néo-islamtant dans le monde arabe qu’au sein desteurs arabophones de l’Europe occidentalecontinent nord-américain.Ou pour parasiter le rôle de l’Arabiedite, en doublon avec Al Jazeera ? Prématurépondre à cette question.Le fondateur et propriétaire du journal ABari Atwane a, lui, annoncé sa démissioncrier gare, au lendemain de la destitutiol’ancien Emir, moyennant un dédommagede l’ordre de 19 millions de dollars, seloinformations parues dans la presse jordani«Un combattant expérimenté apte à créconditions de la chute d’Assad», soutient leStreet Journal à propos de Bandar, seloQods Al Arabi.Affaire à suALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


Décryptage13Recherches scientifiquesLe pôle de neurosciences estné à l’université d’Alger 2Par Nacira Zellalmisedétaila luinslale 25trôler quiisteslocuetdusaourédebdelsansn dementn desenne.er lesWalln Alivre.de recherches URNOP(Neurosciences cognitives -Orthophonie - Phoniatrie),dont le site sera bientôt opérationnel,vient d’être agréée L’Unitépar la DGRSDT, arrêté n° 253 du 10 avril<strong>2013</strong>, en remplacement et consécration desactivités du Laboratoire Slancom.Aboutissement de 40 années de recherches,dont 13 dans le cadre de ce laboratoire crééen 2000, cette nouvelle acquisition nerésulte pas d’un simple « décret », elle est lefruit d’un très long processus évolutif, de lamaturation d’une idée, qui a germé, a prisforme au début des années 1980 et se développedepuis, à savoir l’implicationconcrète, dans la recherche-développement-enseignement-encadrement,destenants des trois sciences de l’Homme :médecine-linguistique-psychologie cognitive,sans oublier les sciences connexes,représentées, aujourd’hui, par l’informatiquecognitive et l’intelligence artificielle.C’est le croisement de ces trois sciences,qui, dans les années 1950-60, a d’ailleurspermis de créer l’orthophonie, en Europe.Les prolongements scientifiques de ce croisementsont, actuellement, à l’origine dudéveloppement des « neurosciences » ouscience du cerveau et de la connaissance.Cette première Unité de recherches desétablissements universitaires de la régionCentre compte 17 équipes et 114 chercheurs.Les responsables d’équipe - 4 professeursdes universités et 13 maîtres deconférences -, réunissent toutes les disciplinesinscrites dans les sciences de l’Homme,thématique de la revue de l’unité : médecins,biologistes, psychologues, linguistes,traductologues, tenants des sciences de lacommunication, sociologues, littéraires,orthophonistes, phoniatres, phonéticiens,audiophonologues et neuropsychologues.Les informaticiens, les terminologues, lestenants des TICE et de l’imagerie cérébralesont aussi présents et apportent leur expertise,dans le domaine des technologies etdes outils numériques.Ainsi, fruit d’un parcours épistémologiquemultidisciplinaire, toutes nos productions(colloques, cours internationaux,logithèque, tests, congrès, revues, publications,formations continues, séminaires depost-graduation, thèmes des thèses,… ),qui évoluent depuis plus de 30 ans, à unrythme soutenu et régulier, sont orientéesvers un même objectif : développer defaçon interdisciplinaire, la recherche dansles domaines des neurosciences cognitives,afin de toujours mieux comprendre lefonctionnement et les dysfonctionnementscognitifs des individus et de concevoir desaides et des remédiations adaptées et deplus en plus efficaces, ce qui permet devaloriser la recherche sur la prévention etde mettre en avant le soin dans toutes sesdimensions. Un soin qui ne relève pas del’improvisation.En effet, l’une des particularités de cetteUnité de recherche, réside dans les travauxsur des techniques thérapeutiques théoriquementjustifiées. La théorie thérapeutique,elle aussi, fruit d’un parcours de longuehaleine, qui fonde, aujourd’hui, enseignementsgradués et post-gradués et pratiqueclinique, est d’ailleurs proposée enligne sur notre site.Par ailleurs, consignons le fait que c’estl’intégration de la dimension cognitive, quiconstitue l’objet et la nouveauté desrecherches neurologiques et biologiques,inscrites dans les neurosciences.L’informatique, l’imagerie, l’EEG, le scanner,…sont des technologies qui imposentalors, des ruptures épistémologiques et denouvelles méthodologies de recherche.C’est pourquoi la médecine et la recherchemédicale, porteuses d’une réelle formationde base en sciences du langage et cognitives,évaluées par des spécialistes, constitueaussi, l’une des préoccupations de cetteunité.Science et formation universitaire, l’orthophonies’est donc révélée, aujourd’hui,comme l’une des grandes chaires académiques,avec son propre tronc-commun et sesgrandes spécialités. Elle est, en effet, dotéede sa licence autonome (Systèmes classiqueet LMD, y compris la Licence professionnelleavec deux premières spécialités, dontle programme, mis en ligne comme celuidu doctorat LMD, est toujours dans l’attentede l’habilitation), de ses post-graduations,qui impliquent même la e-Therapy,de son doctorat ancien et nouveaux régimes,de ses infrastructures de recherche.Deux sociétés savantes (SAOR et SAN),revue scientifique, formation continue etconstante coopération inter<strong>national</strong>e enconstituent le soutien permanent.L’ensemble des techniques de soins quenous développons dans cette unité, s’inscriventafin d’obtenir des résultats sûrs etdurables et pour des raisons théoriques,dans l’actualité : les thérapies cognitivocomportementalistes(TCC), tout simplementparce que les comportements (bègue,dysphonique, aphasique, hyperactif,dépressif, anorexique, suicidaire,…), sontdéterminés par la perception et qu’il fautpartir de la cause (agir donc sur les perceptions),pour les améliorer .Ainsi, prenant l’exemple de la rééducationdu langage, nous tenons compte desrègles de sa genèse, processus basé sur laperception. Or, l’acquisition (0 à 6 ans) sefait dans la langue maternelle. C’est pourquoitoutes les techniques orthophoniquess’appuient, non seulement sur les sciencescognitives et la psycholinguistique, maisaussi sur la phonétique-phonologie del’oral pratiqué par le patient depuis l’enfance(rééducation des troubles de l’acquisition,de la voix, de l’enfant sourdimplanté et pré-rééducation des patientsqui présentent des troubles des apprentissages,une aphasie, un handicap mental oudes troubles scolaires).L’un des champs d’application de ceprincipe théorique est aussi celui de l’acteorthophonique audiologique dans l’implantationcochléaire, lequel est, en effet,purement phonétique physiologique clinique.C’est pourquoi l’URNOP intègre massivementl’axe de création de tests et delogiciels de phonétique appliquée à l’arabeet au tamazight. Dans cette optique, nousavons déjà versé en ligne, nos premiersrésultats (techniques apportées par desexemples de thèses de magistères d’orthophonie).Ainsi, l’audiophonologie est unespécialité orthophonique qui connaît untrès grand essor, notamment depuis 2003,année de l’introduction, par les médecinsORL, de l’implantation cochléaire, interventionchirurgicale qui n’aurait pas existé,sans la rééducation orthophonique.Autre apport scientifique novateur del’URNOP : un domaine de recherche depointe : la rééducation neuro-motrice(IMC, troubles de la résonnance, de ladéglutition,…), qui fait même, actuellement,germer l’idée de la création d’unenouvelle spécialité de master d’orthophonie.Première dans le genre, dans le mondearabo-africain, cette unité intègre aussi unsecteur non présent jusque-là, dans larecherche, à savoir la recherche phoniatrique.En effet, les pathologies de la voix,phénomène lui aussi phonétique-acoustiqueet miroir de la personnalité humaine,sont intégrées dans le développement desneurosciences.En outre, les concepts neuroscientifiquesfont l’objet de recherches lancées dansles années 2000 au sein de la SAOR, puis duLaboratoire Slancom et enfin dans cetteunité, sur la création d’un dictionnaire terminologiquearabe-français spécialisé.Trois projets CNEPRU et un PCI algéroespagnolont été déjà réalisés, dans cettethématique. Dans le cadre du deuxièmeRapport d’un PNR, les entrées prêtes (plusd’une centaine aujourd’hui), seront intégréesdans l’application informatique, quifit l’objet du premier rapport (PNR) et serale dictionnaire virtuel, qui enrichira le sitede l’unité. Ce premier dictionnaire dugenre et dans le domaine, au sein des paysarabo-africains sera constamment développé.Enfin, grâce à la médiatisation en ligne,de nos programmes, cette unité instaureraen <strong>2013</strong>-2014, au sein du départementd’orthophonie de la faculté de santé publiquede l’Université Libanaise, le LMD d’orthophonie(master 2 et coctorat), ce qui enrenforcera l’apport au monde arabe. Eneffet, cette entité de recherche inaugure sonpremier mandat, par l’agrément du MESRSdu 14 août <strong>2013</strong>, d’une convention algérolibanaise,au profit de son établissement derattachement, l’université d’Alger 2.C’est pourquoi, malgré les blocagesconnus auxquels nous faisons face depuisplus de trois décennies, provoqués par cettenotion d’innovation, nous avons su garderle cap et cette unité, grâce à l’investissementde tous ses chercheurs, permet denous tourner vers l’avenir, avec espoir.N. Z.ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


Kiosque inter<strong>national</strong> dclgéa aAnalyses &Décryptagese15ANALYSEObama et l’Intifada mondialeMazin Qumsiyeh, Info-PalestineIl n’est pas difficilede comprendre lalutte d’influencequi se déroule enSyrie et aucun êtrehumain digne dece nom ne doitrester sur la touchedans un conflit quifaçonnera l’avenirde notre humanité.L’Intifada mondiale (soulèvement)est en train des’étendre et elle dit non àla guerre et à l’hégémonie,et aujourd’hui, même le PrésidentObama chancelle sous la pression.C’est un tremblement de terre quisecoue les fondements mêmes del’ordre établi après la DeuxièmeGuerre mondiale (qu’on a l’habituded’appeler à tort « le siècleaméricain » alors qu’en réalité,c’est le siècle sioniste). Les opinionspubliques britannique,française et américaine, longtempsexposées à la propagandesioniste ont rejoint la révolution.Les politiciens commencent àpaniquer, spécialement après levote du parlement britanniquecontre la guerre. C’est la premièregrande et stupéfiante défaite pourl’hégémonie étatsunienne et israéliennedans la politique britanniquedepuis la Deuxième Guerremondiale.Le Président Obama a étécoincé après le vote britannique etles positions claires et solides duLiban, de la Syrie, de l’Iran, de laRussie, de la Chine et d’une oppositionpublique écrasante au seinmême des États-Unis malgré lestentatives par des journalistes à labotte d’Israël comme Wolf Blitzerde CNN d’exciter les passions.Obama a aussi été stupéfié par ceque ses propres services desRenseignements lui ont rapportésur les répercussions possiblesd’une frappe militaire sur la Syrie,surtout sans mandant de l’ONUet sans le soutien de l’opinionpublique américaine. Parmi cesrépercussions : l’existence de fortescapacités défensives et offensivesen Syrie même. Il y a eu desfuites des Renseignements selonlesquelles une incursion « test »avait échoué. Mais les répercussionsdébattues envisagent le renforcement,plutôt que l’affaiblissement,de l’Iran (après tout, c’est cequi s’est produit après l’Iraq !). LePrésident Obama a passé d’innombrablesheures à discuter avecses conseillers, sionistes et nonsionistes, et avec les membresdéterminants de son gouvernement(il y a aucun antisionistedans son groupe). N’ayant devantlui aucune bonne option pouressayer de maintenir l’hégémonieIsraël/US, Obama a décidé de nepas décider, et il a fait dévier ledébat vers le Congrès pour gagnerdu temps. Maintenant, c’estjusqu’au peuple américain qui ditnon massivement à la guerrecontre la Syrie, et qui se lève et faitpression sur le Congrès des États-Unis, occupé par les Israéliens,pour qu’il décide ce qui est bonpour les citoyens étatsuniens, etnon ce qu’il perçoit comme bonpour le sionisme.Le Président russe a parlé d’uncertain nombre de points clésqu’il a qualifiés « de bon sens »pendant qu’Obama lui, simplement,mentait. La Russie et lesÉtats-Unis s’étaient mis d’accordsur les paramètres d’une conférencepolitique à laquelle toutesles parties étaient invitées. LaRussie a discuté avec le gouvernementsyrien pour qu’il participe àcette conférence à Genève (mêmesi la plus grande partie des Syrienssont opposés au dialogue avec desvoyous soutenus par l’Occident etdes mercenaires également soutenuspar l’Occident. Sous la pressionisraélienne, l’AdministrationUS a commencé à repenser cetaccord et leurs comparses ontannoncé qu’ils ne se joindraientpas à la discussion avec leursadversaires, à moins que ceux-cin’aient été vaincus et n’aient capitulé! Les forces gouvernementalessyriennes ont alors gagné endynamisme contre les rebellesextrémistes soutenus parl’Occident et les Israéliens et ellesles ont acculés dans quelques rarespoches. La Syrie s’est ouverte et lesinspecteurs internationaux sontvenus. Poutine insiste à juste titresur cette question : dans de tellesconditions, qui a intérêt à userd’armes chimiques, le gouvernementsyrien, ou les rebelles pouressayer de fournir à l’Occident leprétexte permettant de vaincre ungouvernement qu’ils n’arriventpas à vaincre eux-mêmes ? C’estune question de bon sens. LaSyrie, la Russie et la Chine et toutel’humanité demandent avec logique: si les États-Unis détiennentla preuve que le gouvernementsyrien a utilisé des armes chimiquespour attaquer son proprepeuple (donc ses propres soldats),alors qu’ils nous donnent cettepreuve. Ils demandent, à justetitre, pourquoi le mandat des inspecteursde l’ONU a-t-il été limitéà savoir seulement s’il (le gouvernementsyrien) les a utilisées, etpas à rechercher qui pourrait lesavoir utilisées. Après les mensongesdes Renseignements israélienset américains concoctés pour allerfaire la guerre contre l’Iraq, ilsparaissent aujourd’hui plutôt réticentsà fabriquer une nouvelle foisdes preuves.Obama a menti sur beaucoupd’autres points encore, et peutêtreque la seule partie de son discoursqui touche à la réalité, c’estquand il reconnaît qu’il fait partied’un système et qu’il ne peut pasprendre une décision par luimême.Le complexe militaroindustrielest aujourd’hui tropancré dans la politique des États-Unis pour qu’un quelconque présidentne le défie. En fait, personnene serait autorisé à devenirprésident, s’il devait avoir neserait-ce qu’une infime possibilitéde le défier. Aussi, Obama adéclaré : je suis avec la machinequi était en place avant que j’arriveau pouvoir, et je serai toujoursavec la machine. Par là, ilmontre que sa campagne rhétoriquesur le « changement » n’étaitque ce que les Américains appellentdes « conneries ». Voilà pourquoiObama est coincé. Quand lePrésident Obama a rendu hommageà Martin Luther King Jr il ya tout juste une semaine, il a étéhypocrite. King a prononcé unephrase restée célèbre, quand il adit que les États-Unis étaient leplus grand pourvoyeur de violencesde la terre. L’opinion étatsuniennepeut, et doit, pousserObama et le Congrès à changer,tout comme elle a poussé les politiciensprécédents pour obtenirles droits civils, le droit de votepour les femmes, la fin de laguerre au Vietnam, la fin du soutienUS à l’Afrique du Sud del’apartheid, et d’autres encore. Lefait demeure que le pays le plusdéstabilisateur au Moyen-Orientest celui-là même qui reçoit, sansconditions, des milliards de dollarsde l’argent des contribuablesétatsuniens. C’est l’État qui a provoquédes millions de réfugiés etqui a introduit des armes de destructionmassive, dont l’armenucléaire, au Moyen-Orient. C’estl’État qui a utilisé le phosphoreblanc et l’uranium appauvri surdes populations civiles. C’estl’État qui a lancé cinq guerres etqui a fait pression, avec succès,pour que les États-Unis aillentfaire la guerre dans des payscomme l’Iraq et l’Afghanistan,causant la perte de millions devies humaines et de millions demilliards de dollars aux frais descontribuables américains. C’estl’État qui répond à tous les critèresstipulés dans la Conventioninter<strong>national</strong>e contre les crimesd’apartheid et de discriminationraciale. Le fait est que le plusrécent des conflits inspirés parIsraël ne touche pas à la forme dugouvernement en Syrie. Les dictateurssoutenus par les États-Uniset Israël dans une dizaine de paysarabes sont de loin, vraiment deloin, pires que le Bashar Assad deSyrie. Le fait demeure qu’il s’agitd’une tentative manifeste desÉtats-Unis - à travers son secrétaired’État sous l’influence dulobby sioniste, et avec le soutiende dirigeants fantoches dans lemonde arabe - pour liquider lacause palestinienne. Les paramètresen sont clairs : liquider lesdroits palestiniens comme le droitdes réfugiés à rentrer dans leursfoyers et à revenir sur leurs terres,limiter l’autonomie palestinienneque d’autres fantoches, palestiniens,peuvent appeler un Étatdans quelques parties de laCisjordanie occupée en uneconfédération avec la Jordanie. Cequi permettrait la « judaïté » del’État d’apartheid d’Israël. Gazaserait reléguée à l’administrationégyptienne ou continuerait d’êtregérée comme l’a dit un dirigeantisraélien : « en mettant Gaza aurégime ». Pour en arriver à ceprogramme, toute résistance doitêtre devenue vaine.Israël a créé une Commissionministérielle de haut niveau pourcombattre les boycotts, désinvestissementset sanctions. Israël a ditaux États-Unis que l’axeHezbollah/Syrie/Iran devait êtreanéanti. Les pays arabes potentiellementen voie de développementseront désagrégés par des conflitsdivers et sectaires (diviser pourrégner), à commencer par l’Iraq.Ils ont pensé que la Syrie était lenouveau maillon faible et qu’ilspourraient l’éliminer comme ilsl’ont fait pour la Libye. Ils ontsous-évalué le niveau du rejet deleurs plans démoniaques pourdiviser pour régner.Et ce qui s’est arrivé est tout lecontraire. Un bloc de renforcementa évolué à partir de l’Iran, del’Iraq et de la Palestine et s’estpropagé dans le monde. Lesefforts contre-révolutionnairesont échoué et dans certains casont obtenu l’effet inverse avecl’unification et le renforcement dela résistance. Les tentatives parcertains de déclencher des conflitssectaires au Liban ont échouélamentablement. Les positions dela Chine, de la Russie, duVenezuela et d’autres gouvernementssont venues refléter leconsensus inter<strong>national</strong> pour larésistance à l’hégémonie États-Unis/Israël. Aucun être humain etaucun gouvernement ne peutrevendiquer la neutralité. La neutralitédevient incompréhensiblequand il existe une telle volontéde dominer le monde pour le profitde quelques-uns et aux préjudicesde millions d’autres. Lagrande majorité des peuples, danstous les pays (Palestine, USA,Grande-Bretagne, <strong>Fr</strong>ance, Russie,Chine, etc.) se positionne contreles tentatives sionistes d’entraînerle monde dans un conflit encoreplus destructeur. Il est clair qu’unevictoire de ces peuples, c’est unevictoire pour la Palestine, et unevictoire pour tous les peuples dumonde.Avant que de parler de démocratieen Syrie, nous devons respecterle fait que la grande majoritédes peuples sur la terre insistentpour que les gouvernementsoccidentaux respectent la volontéde leurs propres citoyens au lieud’essayer de les étouffer ou de lesendoctriner avec leur propagandeou de les contourner afin de servirle lobby d’Israël. Avant que deparler de démocratie en Syrie,nous devons mettre fin à l’apartheiden Israël, et mettre fin auxrégimes répressifs soutenus par lesÉtats-Unis et particulièrementceux dans les pays producteurs depétrole. Peut-être est-ce pour celaque les États du Golfe déversenttant de milliards pour financer lesmeurtriers chez les soi-disant «rebelles syriens » (la plupart d’entreeux s’avèrent être des mercenaires).C’est pour la même raison queNetanyahu et Obama sont l’un etl’autre si nerveux. Quand le programmeétatsunien et israélienpour la liquidation de la causepalestinienne et la destruction dela Syrie échouera (car ce sera lecas), tous les paris seront alorsouverts. Le peuple se lèvera face àla tyrannie et il se lèvera pour lesdroits humains, et c’est pour celaque les gouvernements (US, israélien,saoudien, turc, etc.) commencentà paniquer. Ils ont debonnes raisons de se faire des souciscar la puissance du peuple esten train de monter, et chacune etchacun d’entre nous doit y prendresa place.Nous vous demandons de vousjoindre à l’Intifada mondiale quiva libérer les opprimés comme lesoppresseurs, et créer un mondemeilleur pour tous.ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELesgensSalva KiirLe président du Soudan du Sud Salva Kiir est arrivé hier matin à Khartoum, à quelques jours del'expiration de l'ultimatum du Soudan qui menace de fermer ses oléoducs au pétrole sudsoudanais.Kiir, son éternel chapeau de cow-boy vissé sur la tête, a été accueilli par sonhomologue soudanais Omar El-Béchir, avec lequel il doit discuter des moyens d'apaiser lestensions entre les deux pays, qui s'accusent mutuellement de soutenir des rebelles de part etd'autre de la frontière. Par mesure de rétorsion contre ce soutien que Juba dément, Khartoummenace d'interrompre le transport de brut, dont le Sud détient 75% des réserves depuis lapartition en juillet 2011 mais qui ne peut être exporté sans transiter par les infrastructures duNord.Sommet du G20Moscou contre-attaqueLes dirigeants des pays du G20 se retrouvent jeudi et vendredi à Saint-Pétersbourg,accueillis par une Russie inflexible sur la crise syrienne, sujet de tensions accrues quipourrait l'emporter sur celui de la crise financière.Les principaux pays riches et émergentsde la planète doivent officiellementfaire le point sur la santé del'économie mondiale et s'attaquer à lacrise financière frappant de plein fouetactuellement les pays émergents, confrontésau plongeon de leur monnaie et au tassementde leur croissance. Mais de l'aveu de plusieursparticipants, la crise syrienne devrait prendrele dessus. Le ministère des Affaires étrangèresrusse, dont le pays préside cette année legroupe, l'a répété lundi: «Le G20 a été créépour résoudre les problèmes économiques etfinanciers» et la Syrie «ne figure pas àl'agenda du sommet de Saint-Pétersbourg».Pour autant, a reconnu Sergueï Lavrov, «toutresponsable politique peut mettre la questionqu'il veut sur la table. Nous sommes prêts àune telle discussion». Samedi, VladimirPoutine a jugé que le G20 représentait «unbon terrain» pour discuter du problème,même s'il ne pouvait «pas remplacer leConseil de Sécurité» de l'ONU. «Pourquoi nepas en profiter», a lancé le chef de l'Etat russe.L'hôte du sommet reste l'un des principauxsoutiens du régime de Bachar Al-Assad,bloquant depuis deux ans toute résolution àl'ONU contre Damas, avec la Chine, qui s'estdéclarée lundi «vivement préoccupée» parl'éventualité d'une intervention militaire unilatérale.La Russie maintient le cap depuis queplusieurs pays occidentaux ont accusé le pouvoirsyrien d'avoir utilisé des armes chimiquesdans une attaque meurtrière près deDamas le 21 août, répétant que les preuvesavancées ne sont pas convaincantes. La positionrusse s'est renforcée avec le rejet de frappesoccidentales par le parlement britannique,puis l'annonce par le président américainBarack Obama qu'il soumettait la mêmequestion à l'approbation du Congrès, enLe principal syndicat sud-africain desmines d'or appelle les salariés à la grève,qui a débuté hier pour réclamer d'importantesaugmentations de salaire, aumoment où des négociations et conflits similairesse déroulent dans plusieurs grands secteursindustriels du pays.«Nous allons faire grève jusqu'à ce que lesemployeurs revoient leur offre», a annoncélundi Lesiba Sehoka, porte-parole du NUM,le syndicat <strong>national</strong> des mines, affirmant parlerau nom de 90 000 des 140 000 employésdu secteur aurifère. A la différence de l'andernier, la grève des mines d'or a été précédéed'un préavis et de négociations en bonne etdue forme. Car le NUM, proche du pouvoir etdébordé par sa base lors des grèves sauvagesde 2012, entend cette fois restaurer sa crédibilité.Et stopper l'ascension de l'AMCU, le trèsradical syndicat rival. Le gouvernement s'emploieà calmer le jeu, en appelant à exercer ledroit de grève dans les formes légales. Le butvacances jusqu'au 9 septembre. Les divisionssemblent désormais difficilement surmontablesau moment où les relations russo-américainessont au plus bas. Aucune rencontrebilatérale n'est d'ailleurs prévue entreVladimir Poutine et Barack Obama, qui avaitdéjà annulé sa visite à Moscou, prévue avantle G20, en raison de l'asile politique accordépar la Russie à l'ex-consultant du renseignementaméricain Edward Snowden. «Je ne voispas sur quoi ils pourraient se mettre d'accord»,résume Sergueï Karaganov, de lafaculté d'Economie et de politique inter<strong>national</strong>esà Moscou. Pour cet expert, les chefsd'Etat présents à Saint-Pétersbourg devraientest d'éviter une répétition des violences quiont fait des dizaines de morts en 2012, dont34 mineurs de platine abattus par la police enmême éviter la question, «sinon elle diviseratellement le sommet qu'il ne donnera pasgrand chose». Hors question syrienne, la rencontres'annonce déjà tendue au moment oùles pays émergents subissent des plongeons deleur monnaie : la roupie indienne a perdu lequart de sa valeur depuis le début de l'année,le réal brésilien 15% et le rouble russe 10%.Ces pays subissent les effets des projets de labanque centrale américaine qui se prépare àréduire son soutien à l'économie, poussant lesinvestisseurs à revenir vers les Etats-Unis dansla perspective d'une hausse des taux dans lapremière économie mondiale.R. I.Afrique du SudLes mineurs reviennent à la chargeaoût à Marikana (nord). L'écart entre lesoffres patronales et les revendications syndicalesillustre les tensions salariales quirègnent actuellement en Afrique du Sud, alimentéespar l'inflation: les mines d'or(AngloGold Ashanti, Gold Fields, RandUranium, Harmony Gold, Evander Gold,Sibanye Gold, et Village Main Reef) ont proposé6,5% d'augmentation, soit environ 1/2point au dessus du taux d'inflation. Deuxlogiques s'affrontent. La logique économiquedes employeurs, qui cherchent à limiter lescoûts pour préserver leur rentabilité. Unelogique politique, celle des mineurs, qui estimentqu'il est temps de réparer les injusticeshéritées de l'époque de l'apartheid. Les autrespoints chauds du front social sont les stationsservices, l'automobile et le BTP. Les représentantsdes 72 000 employés des garages et stationsont repoussé lundi d'une semaine unemenace de grève, après avoir obtenu l'ouverturede nouvelles négociations.Sur le filJaponLe gouvernement nippon ajuré hier de venir à boutde la cascade d'avariesliées à l'eau contaminée àla centrale de Fukushima,une débâcle qui nuitgravement à l'image duJapon à l'étranger.Sedisant prêt à agir vite, legouvernement a présentémardi un plan pourrésoudre le problèmed'eau radioactive qui aenvahi le site et que neparvient pas à régler seulela compagnie exploitante.«Nous avons évalué à 47milliards de yens (360millions d'euros) lemontant requis», aexpliqué lors d'un pointde presse le porte-paroledu gouvernement,Yoshihige Suga. «Nousvoulons prendre desmesures fortes pourrésoudre de façon radicaleles ennuis à Fukushima»,a insisté M. Suga. «On neconfiera pas le soin detout régler à Tokyo ElectricPower» (Tepco), a renchérile ministre de laRevitalisationéconomique, Akira Amari.SénégalLa nouvelle Chef degouvernement duSénégal, Aminata Touré, aformé avant-hier soir sonéquipe dans laquelle n'estpas reconduit le chanteurYoussou Ndour, qui devragérer des urgences dansun pays en proie à defortes demandessociales.Youssou Ndour,vedette mondiale de lachanson, étaitprécédemment ministredu Tourisme et des Loisirs.Il quitte le gouvernementet est nommé conseiller àla présidence avec rang deministre, selon desdécrets officiels renduspublics lundi soir à Dakar.Aucune précision n'a étéfournie sur son domained'interventionspécifique.Mme Touré, quiremplace à la tête dugouvernement letechnocrate et exbanquierAbdoul Mbaye, aformé une équipe de 32membres au total à l'issuede consultationsentamées peu après sanomination, dimanche, etqui se sont achevées lundisoir.AfghanistanLe commandant de l'Otanen Afghanistan a avertique le taux actuel dedécès subi par l'armée etla police afghanes était«insupportables», dansune interview publiée hierpar le Guardian.Le généralaméricain Joseph Dunford,à la tête de l'Otan enAfghanistan, a déclaré au<strong>quotidien</strong> que les forcesde sécurité afghanespourraient avoir besoinpendant cinq annéessupplémentaire dusoutien occidental avantd'être capables d'assurerla pleine responsabilité deleurs tâches.ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B17Pour la reprise des travaux de l'ANCEnnahdha accentuela pression sur Ben JaâfarLe vice-président du groupe d'Ennahdha, Walid Bennani, a déclaré que son groupe et d'autres députés comptentfaire pression sur le président de l'Assemblée <strong>national</strong>e constituante (ANC), Mustapha Ben Jaâfar, pour l'amener àconvoquer une séance plénière.Il a précisé qu'un rassemblementde protestation se tiendradevant le bureau du présidentde l'ANC et que le tribunaladministratif sera saisid'une plainte. A l'issue d'une réunionau Palais du Bardo, Bennania indiqué à la presse que les représentantsdu groupe d'Ennahdhaont discuté de l'éventualité de latenue d'une séance plénière aprèsla présentation d'une motiondans ce sens. Il a été décidé denouvelles tractations avec lesautres groupes et les députésindépendants pour obtenir lareprise des travaux de l'Assembléeavec la possibilité d'accorder unnouveau délai au président del'ANC, a fait savoir Bennani, ajoutantque la plainte auprès du tribunaladministratif contre BenJaâfar pour suspension des travauxde l'ANC pourrait être activéemais il a écarté l'éventualitéd'une procédure de défiance àl'égard du président del'Assemblée. Sur un sujet ayanttrait à la politique, deux rappeursont été jugés et condamnés à leurinsu par la justice à 21 mois deprison en raison des paroles deleur chanson pendant un concert.Ils ont été reconnus coupablesd'outrage à des fonctionnaires,d'atteinte aux bonnes mœurs etde diffamation. Selon leur avocatM e Ghazi M’rabet, il s'agit d'unenouvelle atteinte à la liberté d'expression.Il dénonce des «vices deLes gensAli ZeidanAu sujet des velléités autonomistesdes Libyens de la Cyrénaïque (d'où estpartie la contestation en 2011), lePremier ministre libyen, Ali Zeidan, aaffirmé que «ces mouvements deprotestation sont menés par desindividus, des gardes des installationspétrolières et anciens gardes qui n'ontaucune notion de la politique». Desgroupes armés, des agents de sécuritéet des employés du pétrole liés àcertaines tribus ont fermé les oléoducset les terminaux pétroliers. Cespersonnes reprochent augouvernement de vendre le pétrolesans en mesurer les quantitésexportées. De son côté, legouvernement accuse ces gardes dechercher à détourner le pétrole à leurprofit et a plusieurs fois menacé debombarder tout navire voulantexporter le brut indépendamment del'Etat.procédure», affirmant avoir étéinformé de l'audience vendredipar les médias et seulement lundipar le tribunal de Hammamet. Ledéfenseur accuse également lapolice d'avoir passé à tabac l'un deses clients, Weld El 15, lors de l'interpellationdes deux musiciensdans la nuit du 22 août à l'issued'un concert à Hammamet. Lespoliciers estimaient que leurs textesavaient été offensants enversdes fonctionnaires, délit passiblede prison dans ce pays nord-africain.Certains morceaux datent del'époque du président déchu parla révolution de 2011 Zine ElAbidine Ben Ali. La police étaitconsidérée comme l'instrumentde la répression contre toutes lesformes de critiques à l'égard durégime. Weld El 15, de son vrainom Ala Yaâcoubi a déjà étécondamné en juin à deux ans deprison ferme pour la chansoninsultant la police «Boulicia Kleb»(Les policiers sont des chiens).Une décision qui avait fait unscandale en Tunisie. Le rappeuravait ensuite vu début juillet sapeine réduite en appel à six moisavec sursis. L'opposition accuse lajustice et le gouvernement dechercher à restreindre la libertéd'expression acquise après lachute du régime de Ben Ali, et leministère de l'Intérieur d'obéiraux islamistes d'Ennahda, quidirigent le gouvernement.L’impact de la crisepolitiqueBrèves du Maroc Un jeune arrêté pourprosélytismeDiffuser la foi chrétienne au Maroc esttoujours réprimé par la loi. C’est un délit,selon l’article 220 du Code pénal. Un jeune,originaire de Taounate (80 km au nord deFès), vient d’apprendre, à son corps défendant,cette réalité. Il est, depuis le mercredidernier derrière les barreaux, dans la prisonde Aïn Aïcha (à 12 km de sa ville), pour prosélytismechrétien.Le vendredi dernier, il a été remis au parquetde la ville. Il est poursuivi en détentionprovisoire. Des médias locaux ont rapportéque l’arrestation du mis en cause fait suite àdes informations faisant état de tentatives desa part en vue de séduire des jeunes de larégion pour les convertir au christianisme.Les autorités locales, ajoute la même source,ont mis le domicile du prévenu sous surveillanceavant de procéder à une perquisition aucours de laquelle ont été trouvé plusieurscopies de l’Evangile et des CD, destinés à ladistribution aux futurs fidèles.Assabah avance que le jeune de Taounateaurait avoué les délits que lui reproche le parquet.Il aurait, également, déclaré que saconversion au christianisme remonte à septans, déjà. Il aurait indiqué à la gendarmerieque grâce à l’entremise d’une radio étrangère,il aurait rencontré des Marocains et des étrangers,dont notamment un Américain, originairesde différentes villes du royaume, deschrétiens comme lui. Cette interpellationdevrait être le prélude à une vague d’arrestationdes personnes ayant eu des contacts avecl’ouvrier de Taounate. Les Casques bleussécurisent le retourdes réfugiésLes éléments du 17 e contingent marocainopérant à l'Ouest de la Côte d'Ivoire dans lecadre de l'Organisation des Nations unies ontassuré la sécurisation du retour des réfugiésivoiriens du Libéria, selon un communiquéde l'ONUCI.Selon la même source, 486 ressortissantsivoiriens refugiés au Libéria ont été rapatriésjeudi dernier par le Haut Commissariat desNations unies aux réfugiés (HCR). Le convoide 22 camions et deux ambulances a été sécurisépar les casques bleus marocains du postefrontalier ivoiro-libérien «Pékan Barrage»jusqu'au centre de transit de Toulepleu, villageà l'extrême ouest du pays. Les contingentsmarocains sont présents au sein del'ONUCI depuis 20<strong>04</strong>. Opérant dans l'Ouestde la Côte d'Ivoire, une zone des plus instableset marquée par la violence, le contingentmarocain a fait preuve d'un «engagementALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>Economiquement, la Tunisieconnaît également de sérieux problèmes,la crise politique a eu unimpact négatif sur 63% des entreprisesallemandes, selon les résultatsd'une enquête réalisée par laChambre tuniso-allemande(AHK) auprès des entreprisesallemandes implantées en Tunisie.Cette enquête réalisée auprès de30 sociétés employant 20 000 personnes,a essentiellement portésur l'impact de la crise politiqueactuelle en Tunisie sur les activitéséconomiques des entreprisesexportatrices allemandes implantéesdans le pays. Selon 37% desentreprises enquêtées, la réticencedes clients et partenaires à causede l'incertitude, constitue le principaldéfi, précise un communiquéde l'AHK rendu public. Lemanque de sécurité et de stabilitéen Tunisie mènent certainesentreprises (11%) à mettre enplace d'autres sites de productionà l'étranger, tandis que 21% desentreprises ont cité les grèves et11% le manque de personnel qualifiécomme influences négativessur leurs activités. Malgré toutesles difficultés, 76% des entreprisesayant participé à l'enquête ontréalisé des chiffres d'affaires à l'exportconstants ou croissant, pendantla période de janvier à août<strong>2013</strong>. 50% des entreprises s'attendentà des chiffres d'affairesconstants et 33% à des revenuesd'export croissant. La mêmesource a ajouté que jusqu'à présentles sociétés allemandes installéesen Tunisie ont confiance,mais il est nécessaire d'assurer,dans un avenir proche, des conditionssûres et stables. 43% dessociétés réclament des conditionspolitiques et sociales stables, 39%revendiquent plus de rigueur deplanification et 17% des répondantsexigent la fin des grèvespour qu'ils puissent exercer leursactivités dans des conditions stables.Outre la demande de l'organisationdes élections le plus rapidementpossible, les entreprisesdemandent l'amélioration de laformation professionnelle et cherchentun personnel qualifié.Yanis Ramysans faille dans la préservation des acquis del'ONUCI dans cette région, en matière desécurité, de soutien humanitaire et de promotionde la paix entre les composantes rivales»,comme l'avait souligné Albert GerardKoenders, l'ex-représentant spécial duSecrétaire général de l'ONU, lors d'un hommagerendu aux Casques bleues marocains,en mars dernier. Le chiitesmarocainss’opposentà la politiquedu RoyaumeUn groupe «chiite» marocain, s’appelant «Laligne Rissali au Maroc, a publié une déclarationy avertissant l’Etat marocain, que tout soutienque ce dernier proposerait pour une attaquemilitaire contre la Syrie serait une trahisoncontre la nation marocaine et contre la foimusulmane. «Nous ne soutenons aucun régimedictatorial, encore moins ceux qui commettentles plus vils des actes à l’égard de leurs populations,sauf que nous restons fermes sur notreprincipe que toute ingérence étrangère dans unpays quelconque doit être proscrite», ont écritles chiites du courant Rissali marocain, dans uncommuniqué publié sur leur site web.


18> S P O R T SL'Ouzbékistan veutrééditer le scénarioLe rêve des LoupsBlancsL'Ouzbékistan se prépare à disputer lebarrage continental face à la Jordanie, les 6et 10 septembre prochains. En jeu, uneplace pour affronter le représentant del'Amérique du Sud dans un barrage décisifen novembre avec à la clé, un billet pour laCoupe du Monde de la Fifa, Brésil 2014. LesLoups Blancs ont atteint ce stade de lacompétition pour la deuxième fois de leurhistoire. Lors des qualifications pourAllemagne 2006, ils avaient été éliminéspar le Bahreïn sur la règle des butsmarqués à l'extérieur. Cette rencontre vasûrement replonger Mirjalol Qosimov huitans en arrière, plus précisément en octobre2005. L'actuel sélectionneur était alors surle terrain. Depuis cet échec, Qosimov s'estrelevé et a réussi à mener une nouvelle foisson pays en barrage continental, en tantque sélectionneur. Depuis sa nominationen juin 2012, il a franchi sans faillir lesquatre tours des qualifications pour Brésil2014. Avec lui, les Ouzbeks ont obtenu desvictoires remarquables au Qatar, en Iran etau Liban, tout en arrachant le point du nulcontre la République de Corée à domicile.Seule une différence de buts défavorableles a empêchés de se qualifier directementpour le Brésil, alors qu'ils étaient à égalitéde points avec les Guerriers Taeguk, endépit d'une victoire fleuve (5-1) dans ledernier match face au Qatar. «C'estregrettable pour nous car nous n'avons paspu faire la fête avec nos supporters. Nousavons raté notre objectif», regrette jeunesélectionneur de 42 ans qui, malgré ladéception, ne s'avoue pas vaincu et entendbien continuer «le combat» face à laJordanie, dès le 6 septembre. Quatre joursplus tard, les Loups Blancs recevront lesNashama. "Nous devons nous battre avecla même déterminatio pour obtenir notrebillet", annonce-t-il. Qasimov ne sera pas leseul dans les rangs ouzbeks à disputer unbarrage continental pour la deuxième fois.Server Djeparov et Timur Kapadze ont euxaussi vécu la déception de 2005. L'ancienmilieu de terrain compte justement surl'expérience de ces deux éléments pourvaincre la Jordanie. Il devra en revanche sepasser de son gardien titulaire IgnatiyNesterov. Blessé, le portier sera contraintde suivre les débats de loin, tout comme lejeune défenseur Shohruh Gadoev. Pours'offrir un bel avenir, l'Ouzbékistan espèreavoir tiré les leçons d'un triste passé.Mondial-2014Doukha et Cadamoroincertains faceau MaliTrois éléments de l’ES Sétif (L 1, Algérie) : legardien de but, Sofiane Khedairia, le latéraldroit, Mohamed Ziti et le milieu de terrain,Amir Karaoui, ont été appelés en sélection<strong>national</strong>e pour pallier les éventuellesdéfections du portier Azzedine Doukha(USM El Harrach) et Lyacine Cadamoro(Real Sociedad, Espagne), incertains faceau Mali en raison de blessures, a apprisl’APS lundi auprès de la Fédérationalgérienne de football (FAF). Les troisSétifiens sont attendus mardi soir au centretechnique de Sidi Moussa juste après larencontre de leur équipe face au CRBelouizdad au stade du 20 août à Algerdans le cadre du championnat de Ligue 1,afin de débuter le stage des Verts enprévision du match contre le Mali le 10septembre à Blida (20h30) pour le comptede l’ultime journée du groupe H de l’avantdernière étape des éliminatoires de lacoupe du monde 2014 au Brésil.L’entraîneur <strong>national</strong> avait fait appel à 23joueurs, dont quatre locaux, en vue de cerendez-vous sans grand enjeu, puisquel’équipe <strong>national</strong>e a déjà assuré saqualification aux barrages prévus enoctobre et novembre prochains depuis lesdeux précédentes journées grâce à sesvictoires au Bénin et au Rwanda, profitantdes faux pas à domicile des Maliens contreces deux sélections.<strong>Fr</strong>ance footballLes Bleus et Benzemase cherchent toujours un butL'équipe de <strong>Fr</strong>ance s'est réunie avant-hier soir pour préparer deux matches dequalification pour la Coupe du monde où elle poursuivra deux objectifs intimementliés : gagner et pour cela, retrouver enfin le sens du but.Poussé vers la sortie parl'arrivée de GarethBale au Real Madrid,l'inter<strong>national</strong> allemandMesut Özil s'est engagé dansles dernières heures du mercatoen faveur d'Arsenal. Lesdeux clubs n'ont pas dévoiléla durée du contrat dumilieu de terrain de 24 ans nil'indemnité de transfert maisArsenal dit avoir dépenséune «somme record»» et lapresse britannique évoqueun montant de 50 millionsd'euros.Très critiqué depuis l'ouverturedu marché des transfertsen raison de son faiblerecrutement - Yaya Sanogo etMathieu Flamini arrivéslibre -, Arsenal parvient inextremis à attirer un joueurdu gotha européen. «Noussommes extrêmement heureuxd'avoir fait signerMesut Özil. C'est un grandLes Bleus restent surquatre rencontres sansmarquer. Une contrel'Espagne (1-0) qui en aprofité, en mars dernier, pourreprendre la première place dugroupe, et trois autres amicalesoù les conséquences furentmoindres, si ce n'est de dessinerune série négative. KarimBenzema, avant-centre numéroun dans la hiérarchie des Bleus,cristallise à lui seul ou presqueles critiques et les doutes.L'attaquant du Real Madrid n'aplus marqué depuis 14 matchesavec l'équipe de <strong>Fr</strong>ance. Mais siDidier Deschamps a convoquétrois attaquants de pointe, puisqueOlivier Giroud et André-Pierre Gignac sont aussi dans legroupe, il n'entend pas déstabilisercelui en qui il voit encoreet toujours l'un de ses plusgrands talents. Le sélectionneuret les joueurs qui défilentdevant la presse sont doncprompts à défendre Benzemamalgré les occasions manquées,malgré les maladresses, malgréce millier de minutes qui grossità chaque rencontre depuis unamical contre l'Estonie en juin2012 qui l'avait vu frapper deuxfois. « Je sais que c'est un casrécurrent du fait de son inefficacitéavec nous », a relevéDeschamps lundi en conférencejoueur qui a prouvé ses qualitésaussi bien en club qu'auniveau inter<strong>national</strong>», se féliciteArsène Wenger sur le siteinternet des Gunners. «Nousle suivons depuis un certaintemps car il a toutes les qualitéspour être un joueurALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>de presse à Clairefontaine, oùles Bleus resteront jusqu'à leurdépart pour la Géorgie programmémercredi. «J'espèreque ça s'arrêtera le plus rapidementpossible, pour l'équipe etpour lui aussi» . « Karim aenvie, moi aussi, ses partenairesaussi. Il y a de la solidarité, pourfaire que tout le monde se sentebien, qu'il y ait un contexte deconfiance », a-t-il ajouté. « PourKarim, ce n'est pas trop le cas ettout le monde souhaite qu'ilretrouve cette efficacité. Mais cen'est pas l'objectif individuel audétriment de l'objectif collectif.« De cette dernière phrasepourrait naître l'idée d'uneAngleterreÖzil à Arsenal pour une«somme record»d'Arsenal. (...) C'est unjoueur de très haut niveauqui sera un renfort fantastiquepour notre équipe déjàtalentueuse», poursuit l'entraîneurfrançais. Arrivé auReal en 2010 en provenancedu Werder Brême, Özil a disputé1<strong>04</strong> matches de Liga eta été sélectionné à 47 reprisessous le maillot del'équipe d'Allemagne.Özil se dit lui «ravi derejoindre un club du standingd'Arsenal» et ajouteavoir «hâte de découvrir laPremier League». «Ce transfertest une très belle opportunitépour mon épanouissementen tant que joueur etje suis impatient de travaillersous les ordres d'ArsèneWenger», a-t-il poursuivi. «Ilest évident que ce club a degrandes ambitions et j'ai trèsenvie de prendre part à cefutur très excitant.»remise en cause du statut deBenzema, toujours dans le onzede départ quand le matchcompte, mais le sélectionneurne semble pas être dans ces dispositions,pas plus que lescoéquipiers de l'ancienLyonnais. Comme ils le répètentdepuis des mois, lesjoueurs sont les premiers àprendre la défense de Benzema.Laurent Koscielny, qui voittourner les équipiers en défensecentrale mais pourrait bien êtrefixé sur l'identité de sonbinôme maintenant qu'EricAbidal est revenu, préfère doncinsister sur les performances duMadrilène en club. R. S.Les gensRyad BoudebouzLe milieu de terrain du FC Sochaux,Ryad Boudebouz, a paraphé un contratde trois saisons en faveur du SportingClub de Bastia, a annoncé le club corsesur son site internet. L'indemnité detransfert est d'un million d'eurosassortie de bonus, précise lecommuniqué diffusé par le SC Bastia.L'inter<strong>national</strong> algérien âgé de 23 ans adisputé 164 matches en six saisonssous le maillot de son club formateurpour 24 buts inscrits. Depuis la reprisecet été, le joueur a disputé deuxmatches et marqué un penalty.


Le montant de la transaction s’élève à 5,4 milliardsd’eurosMicrosoft s’offre«Nokia Mobile»> M E D I A N E TLes gensJess Greenberg19Microsoft a annoncé hier qu'il allait acquérir pour 5,4 milliards d'eurosl'activité de téléphonie mobile de Nokia, dont le directeur général StephenElop rejoindra le groupe américain une fois que l'opération ait été bouclée.Ce n'est pas nouveau, maisles reprises de chansonscultes, ou de tubes qui ontmarqués pullulent sur laplateforme Youtube. Alors,dans le tas, il faut faire letri. Il y a du bon, du moinsbon, du carrément mauvais,et des petites perles. JessGreenberg fait partie decette dernièrecatégorie.C'est unetalentueuse guitariste quireprend avec énergie etélégance nombre declassiques musicaux sur sachaîne Youtube. Du haut deses 12 millions de vues, onpourrait se demander sic'est uniquement la guitarequi lui vaut ce succès.Accord Verizon-VodafoneHistorique!Le retour de Stephen Elop chezMicrosoft interviendra alorsque le conseil d'administrationdu géant du logiciel sepenche sur la succession de son directeurgénéral, Steve Ballmer, qui aannoncé le 23 août sa décision de quitterle groupe dans une année. StephenElop, un Canadien recruté en 2010 parNokia chez Microsoft, est considérécomme l'un des favoris pour la successionde Steve Ballmer, qui venait delancer une vaste réorganisation internedestinée à transformer Microsoft enun groupe d'"appareils et de services" àl'image d'Apple.Steve Ballmer avait approché Nokiapour un «dialogue ouvert» en vued'une acquisition dès février de cetteannée, a déclaré mardi le président duconseil d'administration de Nokia,Risto Siilasmaa, lors d'une conférencede presse. Ballmer, qui participait àcette même conférence, a dit queMicrosoft entendait capitaliser sur lacroissance enregistrée récemment parla gamme de smartphones Lumia deNokia. Après avoir longtemps dominéle marché des téléphones mobiles,Nokia a largement manqué le viragedes smartphones avec l'entrée en forcesur ce segment d'Apple et de Samsung.«De nombreux Finlandais, y comprismoi-même ont grandi avec les téléphonesNokia, ma première réaction àl'opération sera émotionnelle», adéclaré Alexander Stubb, le ministrefinlandais des Affaires européennes etdu Commerce extérieur. Le prix decession des activités de téléphonie quireprésente environ un quart de leurchiffre d'affaires de l'année dernière est«un prix bradé», a estimé TeroKuittinen, analyste pour la société deconsultants Alekstra.Montres intelligentesSamsung donnera le ton à Berlin<strong>2013</strong> du Salon del'électronique grand publicL'éditionIFA de Berlin devrait voir lesmontres intelligentes, véritable terminalmultimédia à porter au poignet,voler la vedette aux téléphones intelligents,tablettes et autres téléviseursultra haute-définition.«L'un des gros thèmes sous lesfeux des projecteurs cette année àl'IFA sera les montres intelligentes»,présentant dans une montre des fonctionssimilaires à celles d'un téléphoneintelligent, avance AnnetteZimmermann, analyste du cabinetspécialisé Gartner. L'IFA s'ouvre mercrediaux professionnels, vendredipour le grand public. Samsung donnerale ton cette année encore, Applene participant traditionnellement pasaux salons internationaux de l'électronique.Le groupe coréen quidomine désormais le marché des téléphonesintelligents doit dévoiler mercredisoir sa très attendue montreGalaxy Gear, damant le pion, une foisn'est pas coutume, à la marque à lapomme. L'an dernier, l'IFA s'étaitouvert sur fond de guerre des brevetsquelques jours après une victoirejudiciaire retentissante d'Apple surSamsung.C'est cette fois-ci sur le terrain del'innovation technologique que labataille va se placer, avec une avancepour le coréen. Après des mois derumeurs, Samsung a en effet choisiBerlin pour la première mondiale desa nouvelle montre «intelligente». Latoujours hypothétique «iWatch»d'Apple est, selon la presse, déjà encours de fabrication à Taïwan. Depuisquelques jours, Samsung prend soind'attiser l'impatience des geeks. «Cenouvel appareil va améliorer et enrichirl'expérience mobile de beaucoupde façons. Il va lancer une nouvelletendance dans les communicationsmobiles intelligentes», a assuré LeeYoung-hee, l'une des dirigeantes de lamarque, au journal The Korea Times.Verizon Communications aannoncé, lundi 2septembre, un accord envue du rachat de laparticipation de 45 % deVodafone Group dans leurfiliale américaine communeVerizon Wireless pour 130milliards de dollars (98milliards d'euros). Lesconseils d'administrationdes deux groupes ontapprouvé à l'unanimitécette opération, qui devraitêtre bouclée au premiertrimestre 2014. Suivant lesmodalités de l'accord,Vodafone se fera payer58,9 milliards de dollars etrecevra pour 60,2 milliardsde dollars d'actionsVerizon, et 11 milliardsseront tirés de diversestransactions, expliqueTablettesDu nouveau chez LGIl y a quelques jours, lebruit courait que LG allaitbientôt lancer une nouvelletablette, sa première aprèsavoir arrêté laproductionde tabletteen 2011.L'appareils'appelleraitLG G Pad,un supposérendu avaitrécemmentfui et le CEOde LG enpersonne aconfirmé laVerizon. L'opérationreprésente la deuxièmeplus importante acquisitionjamais effectuée par uneentreprise, après celui deMannesman par VodafoneAirtouch (185,1 milliards),et avant celui de TimeWarner par AOL (112milliards de dollars). Ils'agit également de lapremière transactionsupérieure à 100 milliardsde dollars depuis lascission des activitésinter<strong>national</strong>es du groupeaméricain Altria, qui adonné naissance aucigarettier Philip MorrisInter<strong>national</strong> en mars 2008(111 milliards de dollars).Elle représente égalementplus ou moins le PIB de laHongrie.tablette après que la firmeait posté une vidéo teaseren ligne. Là, le fabricantcoréen a officiellementlancé latablette LG GPad 8.3pouces, ellesera présentéede manièreformelle à lal'IFA à Berlin.ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


S E L E C T I O NTroupe d'élite : l'ennemi intérieurCe soir sur Canal+En 1997, dans les favelasde Rio, la corruptionrègne en maître et lapolice a arrêté depuislongtemps de se rendresur le terrain. Pourtant,les forces d'élite d'unbataillon d'opérationsspéciales de la policecontinuent à lutter,seules. Le capitaine de cebataillon, Nascimento,s'est décidé à quitter sonposte pour pouvoir vivretranquillement auprès desa femme, enceinte deleur premier enfant. Mais, d'ici là, il doit trouver et former sonsuccesseur. Deux amis d'enfance viennent juste d'intégrer lebataillon. Malgré de grandes qualités, aucun d'eux n'est enmesure d'assumer le poste de Nascimento. En revanche, leur duopourrait bien faire des merveilles...La grande soirée KaamelottCe soir sur W9A la faveur duchristianismenaissant, leroi Arthur,entouré deses fidèleschevaliers,dirige leroyaume deKaamelott surles ruines del'empireromain. Dieului-même lui aconfié unemission :trouver leSaint Graal etguider sonpeuple vers lalumière.Arthur fait face à des problèmes divers. Entre les réunions ausommet avec les puissants de ce monde, il doit s'occuper desscènes conjugales et autres tracas humains. Dans les coulisses dela royauté, l'administration se met également en marche.Dr HouseCe soir sur TF1Un présidentafricain, accuséde crimescontrel'humanitépour avoirrépriméviolemmentune rébellionethnique dansson pays, estle nouveaupatient del'équipe dudocteur House.Celle-ci estdivisée surl'attitude àadopter face àun tel patient. Désormais à la tête du Service desdiagnostics mais privé de collaborateurs suite au départde Taub et au licenciement de Numéro Treize, Foremandemande à Cameron et Chase de le rejoindre poursoigner le dictateur...Tiking LIvesCe soir sur MBC2L'agent spécial Illeana Scott (interprétée par Angelina Jolie) faitpartie des meilleurs agents du FBI. Profiler, elle sonde lesesprits des criminels les plus dangereux. À la demande de sonami Leclair (Tchéky Karyo), policier canadien, elle s'envole pourMontréal (Québec) afin d'établir le profil d'un mystérieux tueuren série qui défigure ses victimes et leur coupe les mains.Après de longues et méticuleuses observations, elle émet unethéorie : ce tueur serait un « voleur de vies », un caméléon quitue pour prendre l'identité de ses victimes. Mais son enquête secomplique lorsqu'elle tombe amoureuse d'un témoin capital del'enquête, le séduisant Costa (Ethan Hawke), qui a aperçu letueur...Band of Brothers : l'enfer du PacifiqueCe soir sur <strong>Fr</strong>ance 2Après un mois debataille sur l'îled'Okinawa,Sledge et lesautres hommesde la 1 re divisionde Marinereçoivent l'ordrede venir en aide àune unité quicombattait lapositionjaponaise lamieux défenduede l'île. Laprésence de civilspose un terriblecas de conscience aux soldats américains. Les conditionsclimatiques, notamment la chaleur, constituent toujoursune difficulté supplémentaire pour les troupes, quidoivent également faire face au stress généré par lesaffrontements, qui semblent ne jamais prendre fin. Cetenfer <strong>quotidien</strong> épuise physiquement etpsychologiquement les hommes de la division...> T É L É V I S I O NLes gensNicolas Bedos21«On n'est pas couché» accueille unenouvelle recrue. Le 7 septembre prochain à22h55 sur <strong>Fr</strong>ance 2, le talk show animé parLaurent Ruquier revient pour une huitièmesaison. Aux côtés de l'animateur, lestéléspectateurs vont pouvoir retrouver lesdeux polémistes Natacha Polony etAymeric Caron, mais aussi Nicolas Bedosqui interviendra régulièrement en tant quechroniqueur dans l'émission.Invité pour la première de «C à vous»d'Anne-Sophie Lapix pour présenter lanouvelle chronique qu'il va prochainementtenir dans les colonnes du magazine Elle,Nicolas Bedos en a profité pour annoncerson arrivée sur <strong>Fr</strong>ance 2. «Il est fortprobable que j'aille faire un petit tour chezla bande du samedi soir, chez LaurentRuquier, et que j'aille emmerder NatachaPolony le temps de quelques émissions»,a-t-il confié. Ce matin, la chaîne confirmedans un communiqué son arrivée.Le Monde selon GarpCe soir sur ArtePour avoir unenfant sanss'encombrer dupère, l'infirmièreJenny Fields faitl'amour avec unmilitaireaméricain àl'agonie. De cettebrève union naîtle petit TS Garp,qui grandit àl'AmericanSteering, uninternat dontJenny tientl'infirmerie. C'està Steering queGarp commence ses études. Le jeune homme est initié à lasexualité par Cushie Percy, mais s'éprend de Helen, la fille deson professeur de lutte. Celle-ci est bien décidée à ne jamaisépouser un lutteur, à moins qu'il ne soit écrivain. Garp selance alors dans la littérature. Ses études achevées, il part àNew York avec sa mère...28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien <strong>d'information</strong>s généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : <strong>09</strong>62805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactio<strong>news</strong>@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerie<strong>news</strong>.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress NewsTél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


22 C U L T U R E5 e Festival inter<strong>national</strong> de la musique symphoniqueUne vingtaine d’orchestresétrangers y participentUne vingtaine d’orchestres étrangers de musique classique sont conviés à participeraux côtés de l’Orchestre symphonique <strong>national</strong> à la cinquième édition du «Festivalinter<strong>national</strong> de la musique symphonique» d’Alger prévue du 12 au 19 septembre, a-tonappris auprès du commissaire de la manifestation, Abdelkader Bouazzara.Pour cette édition, c’est la Républiquetchèque, en sa qualité d’invitéed’honneur, qui ouvrira les festivités,conjointement avec l’Orchestresymphonique <strong>national</strong> algérien. Nouveautéde cette édition, le festival habituellementorganisé au théâtre <strong>national</strong> Mahieddine-Bachtarzi, se déroulera cette année à l’esplanadedu Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, «sous un chapiteau transparentsurplombant la baie d’Alger», une premièrepour la musique symphonique, selon lecommissaire. Trois orchestres arabes prendrontpart à la manifestation, en l’occurrencel’Orchestre symphonique de Syrie,dirigé par le maestro MissakBaghboudarian, l’Orchestre symphoniqueirakien dirigé par Mohamed Amin Izaat etl’Orchestre symphonique tunisien, dirigépar Hafedh Makni.Plusieurs formations européennes participerontégalement à cette édition dont leQuatuor Boguema de Russie, l’Orchestresymphonique de la Radio d’Ukraine, ainsique l’Orchestre royal de Chambre deWallonie qui marque la première participationde la Belgique au festival.L’Afrique du Sud, la Chine, le Japon, leMexique et la Turquie seront aussi représentéspar des orchestres de musique de chambresou des orchestres symphoniques. Enmarge du festival, des masters-class serontanimés à l’Institut <strong>national</strong> supérieur deTunisieLa façade du théâtre raconte l’HistoireLe spectacle nocturne «Lelletna», réaliséen vidéo-mapping a été projeté, enavant-première, jeudi 29 août sur lafaçade du théâtre municipal de Tunis. Levidéo-mapping est une technique de projectionde lumières sur un support qui permetde recréer des images de grande taille sur desstructures en relief pour obtenir des imagesPour sa 4e édition qui devrait se tenirdu 18 au 24 septembre et désireusede contribuer à la vie culturelle de lacapitale, la « Beirut Art Fair » lance avec lacollaboration de Solidere la première« Beirut Art Week ».Il s’agit d’un parcours inédit, hors lesmurs et mettant en valeur le patrimoine,qui proposera des œuvres monumentalesdans les rues et les boutiques du centreville.Soulignant sa vision élargie de l’artmoderne et contemporain inter<strong>national</strong>ainsi que de ses enjeux actuels, les organisateursde cette foire invitent ainsi les artistesà s’exprimer librement dans le paysageurbain de la capitale. Et en investissant denouveaux territoires pour conquérir unnouveau public, ouvrent plus largement lesportes de l’art contemporain à tous, petitset grands.Parmi la vingtaine d’œuvres quidevraient être exposées au cœur deBeyrouth, des réalisations de stars de l’artmusique.Pour la soirée de clôture, les organisateursprévoient, comme chaque année, unrécital donné par un orchestre multi<strong>national</strong>en 3 dimensions. A l'instar de la fête desLumières à Lyon, ou plusieurs images sontprojetées sur la façade de la Basilique Notre-Dame de Fourvière. La projection joue surl’illusion optique entre le relief réel de lafaçade et les projections virtuelles. Lors de laprojection de jeudi, l’Histoire de la Tunisieétait racontée, de la période carthaginoise àBeyrouthDes expos extra-muroscomposé de musiciens des orchestres participantset qui sera dirigé cette année par lemaestro ukrainien Volodymyr Sheiko.R. C.celle punique en passant par la romaine, unenouvelle manière de faire découvrirl'Histoire. Bayrem Kilani, alias Bendirman,initiateur de cette projection, avait fait savoirlors d'une conférence de presse, que l'objectifdu spectacle était de réanimer la scèneculturelle et de revivifier la mémoire d'unpays connu pour sa tolérance et sa diversité.inter<strong>national</strong> comme Mona Hatoum,Xavier Veilhan, Matthew Monahan ouencore Philippe Pasqua qui exposera pourla première fois au Liban un de ses gigantesquescrânes en bronze blanc.Les artistes du Moyen–Orient serontégalement largement représentés avec lessculptures de l’Irakien Ahmed Al-Bahrani,de l’Égyptien Ahmed Askalany, mais aussiles pièces monumentales des SyriensMoustafa Ali et Houmam Al-Sayed, ainsique des Libanais Husseïn Madi, NaïmDoumit, Aya Haïdar, Kameel Hawa, NaylaRomanos Iliya...Au programme également de cetteBeirut Art Week, les œuvres du photographesud-africain Vivian Van Blerk, uneimmense installation du collectif d’artistespluridisciplinaires «Penique Productions»qui réinvestira et donnera une nouvelleidentité à l’un des restaurants établis desSouks ainsi que des performances, installations,projections et sessions de graff endirect du collectif « Graff me # Lebanon ».AGENDACULTURELIbn ZeydounCe soir à 20h : Présentation de la pièce« Bni Kloun » de l’Association « Les fidèlesdu théâtre ».Filmathèque ZinetJeudi 5 septembre à 21h : Projection du film« Kick Ass » de Matthew Vaughn, dans lecadre du ciné-club Chrysalide.Salle Ibn KhaldounJeudi 5 septembre à 21h30 : Concert avecMohamed LamineSalle AlgériaJusqu’au 8 septembre à 16h00 : Projectionde «The burn legacy» de Tony Gilroy.L’Escalier des artistesSamedi 7 septembre à 14h : La revue« Guentra » s’invite au café-théâtreL’Escalier des artistes, 3. Rue DidoucheMourad.Box 24Samedi 14 septembre à 17h : Vernissage del’exposition collective « Jiti l’aânnaba »avec Bilel Ayad, Fouad Bouatba, LamineSakri, Ahmed Soukehal, HachemDhiaadine, Mounir Gouri et Atef Berredjem.Centre culturelMustapha-KatebJusqu’au 10 septembre : Exposition depeinture avec Kanani Eusebe.Bureau de la LADDHExposition de photographies intitulée« Algérie 1998-<strong>2013</strong> : les familles desdisparus en images ».Salle El Mouggar> Jusqu’au 4 septembre à 14h00 :« Mascarades » de Lyes Salem.> Jusqu’au 14 septembre : « Camping à laferme » de Jean-Pierre Sinapi.Palais de la culturede TlemcenJusqu’au 15 septembre : Festival Lire enfête.Institut français d’AlgerLe 21 septembre à 14h30 : Conférenceintitulée «Traduire Saint Augustin», animéepar <strong>Fr</strong>édéric Boyer, écrivain et traducteur.Les gensValérie BenguiguiLa comédienne Valérie Benguigui estdécédée lundi soir, emportée par un cancerdu sein à l'âge de 47 ans, a annoncé hierson agent, confirmant une information deParis-Match. Sacrée «meilleur deuxièmerôle féminin» aux César <strong>2013</strong> pour saprestation dans «Le Prénom», on l'a vue cesdernières années dans «Les Invités de monpère», «la Sainte Victoire», «Comme t'y esbelle»… Formée au cours Florent, ValérieBenguigui fait ses premiers pas au grandécran en 1986, dans «On a volé CharlieSpencer», aux côtés de <strong>Fr</strong>ancis Huster etBéatrice Dalle. L'actrice enchaîne ensuiteles seconds rôles dans divers courtsmétrages comme «I Got a Woman» ou «Sivous dites à un <strong>Fr</strong>ançais»… En 1997, ValérieBenguigui se distingue dans la comédie «LaVérité si je mens !» Mais malgré le succèstriomphal du film, l'actrice reste cantonnéedans des seconds rôles, cumulant lescomédies.ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


70 e Mostra de VeniseAntar et Abla à JaffaUn beau retour aux sources pour Amos Gitaï avec « Ana Arabia ».De notre envoyée spécialeDominique LorraineC U L T U R E23Petite histoire de Venise (4)A propos de la Basilique Saint-Marc« Saint-Marc, la basilique au style luxuriant, Toute demarbre et d’or !C’est déjà l’Orient, qui jouxte l’Occident et sa lignegothique.C’est Byzance avancée aux bords adriatiques !»Arnaud Jonquetil y a la prouesse techniquequi, d’emblée, est en trainde se dérouler sous nos yeux,D’abordun long plan séquence quicommence de la cime d’un arbre dépouilléde ses feuilles (début de l’hiver donc) etdescend vers le début d’une petite ruelle.Dans le champ entre Yael, jeune journaliste,au téléphone avec sa rédaction. L’objet de savisite dans ce qui semble être un quartierdélabré : une enquête sur un couple « atypique». Et c’est le premier clin d’œil de Gitaï,il nous fait remonter, à 1981 et son documentaire« Wadi ». Un no man’s land danslequel se sont vus parqués des émigrés juifsd’Europe de l’Est et des Palestiniens déjàdéportés de leur terre de Haïfa. Miriam etIskander, ce couple-mixte constitué d’unPalestinien et d’une jeune femme juive rescapéed’Auschwitz. Leur union avait eu desdétracteurs dans les deux camps. Isha nepouvait donc pas être la Rita chantée parMahmoud Darwich… Trente années plustard, Amos Gitaï revient sur cette (vraie)histoire se proposant de la revisiter le tempsd’une fiction. Entre-temps, il y a eu Sabra etChatila, deux Intifada, des Accords de paixébauchés et sans cesse avortés et une opération«Plomb durci» qui dévasta encore plusGhaza… La liste n’est pas exhaustive, loinde là … Et depuis l’attention s’est détournéede la Palestine, pour se focaliser sur cequi a été baptisé le « Printemps arabe ».Le processus de paix étant en pleineléthargie, Amos Gitaï a dû se dire que c’étaitsans doute le moment pour retourner surles lieux des premières tentatives de trouverune solution, après le fait accompli de 1948,aux dépens du peuple palestinien. Alors, ilemboîte le pas à sa jeune reporter Yael, quiva être son fil d’Ariane, qui est accueilli parYoussef, le vieux mari palestinien, veuf de sa« Polonaise » qui de suite, date les choses :1948. Quatre chiffres qui sont comme untatouage pour cette génération de la Nekba.Il sera donc son guide à travers les dédalesde ce lotissement, et ses cours défoncées…Yael découvre alors dans des maisons précaireset enchevêtrées près d’un verger remplide citronniers, des hommes et des femmesqui vivent ensemble dans une coexistencepacifique. Youssef et Miriam, Sarah etWalid, et leurs voisins et amis lui parlent deleurs rêves, leurs espoirs, leurs histoiresd'amour, leurs désirs et leurs désillusions :le racisme de leurs amis respectifs quand lecouple s’est marié, le mépris de l’Etat israélienqui considère les Arabes Israélienscomme des citoyens de seconde zone, lapauvreté de familles juives, la séparationdes familles dont certains membres ont dûémigrer de par le monde.La jeune journaliste ira donc de surpriseen surprise. Elle découvre un autre monde.Une autre planète. Elle les écoute avec intérêtet se laissera gagner par la chaleur deleur accueil et par leurs histoires.Amos Gitaï expose les « faits » avec douceur,il ne démontre rien. Il dit simplementque pour ces « laissés-pour-compte » rienn’a changé depuis 1948. Au contraire, rappelleraYoussef à Yael :« Les Russes, derniers arrivés, sont beaucoupmieux considérés que nous, enfantsde cette terre ! » Mais Youssef ne craquepas, il est fort, n’a-t-il pas tenu à raconterdès le début la légende de « Antar et Abla »pour expliquer pourquoi son union avecIsha a tenu si longtemps. Et à sa façon, lafille de Isha et Youssef, à la blondeur évocatricedes origines slaves de sa mère, dira àYael et comme en un geste de défi : « AnaArabia ! »…Le film se termine par un plan révélateurde la situation : la caméra s’élève, enpremier plan un bric-à-brac de maisonsprécaires et au fond les fiers immeublesqu’Israël construit à tour de bras pour sescitoyens de première zone.Amos Gitaï renoue, là, avec cette veinequi avait fait de lui le paria auprès de l’establishmentisraélien, si exaspéré par sesdocumentaires qui pointaient du doigtl’injustice faite aux Palestiniens commedans « The House » (1980) ou bien le comportementde Tsahal durant la guerre duLiban dans « Journal de campagne »(1981).Avec « Ana Arabia », Amos Gitaï a faitcette fois encore un film fort et nécessaire,raconté en un seul plan-séquence de 85minutes !Parmi les déceptions, de la Mostra,« May in the Summer » de Cherien Dabisqui s’était fait connaître avec « Amerrika »(prix de la presse à Cannes en 20<strong>09</strong>) quiracontait l’histoire d’une mère et son filsquittant la Palestine pour les Etats-Unis enquête d’une vie meilleure. On attendaitdonc avec impatience son dernier film, unetragi-comédie sur une future mariée analysantsa vie lors d'un retour en famille.Vivant aux USA, May (Cherien Dabis pourses débuts d’actrice) retrouve, à Amman,ses deux sœurs et ses parents divorcés. Elledoit y préparer son mariage avec unPalestinien. Cette union déplait à sa mèretrès catholique pratiquante (Hiam Abbas)car son futur gendre est musulman. Mais lefilm ne fait qu’effleurer son sujet, parasitépar la description de la jeunesse doréehachémite. Le film devient vite une cartepostale touristique de la Jordanie : demeuresluxueuses, boîtes de nuit branchées, baignadesà la mer Morte, nuit étoilée dans ledésert de Wadi Rum. Nous ne verrons riend’autre, hélas, de la Jordanie. Dommage,Cherien Dabis a raté son coup !D. L.de la basilique Saint-Marc commence parun larcin. Venise, à la recherche de prestige, souhaitaitaccueillir une relique digne de ses préten-L’histoiretions. C'est ainsi qu'en l'année 826, deux marins vénitiensdérobent le corps de l'évangéliste Marc à Alexandrie pourle ramener à Venise. Le corps a été caché sous des carcassesde porc pour éviter les fouilles des Sarazins ! Une premièrebasilique est alors construite en 828 pour abriter lecorps de Saint Marc.Mais « punition divine », elle est détruite par un incendiequi a ravagé tout le quartier, y compris le palais Ducal.Elle fut reconstruite en 976 selon un plan à croix byzantine,quatre bras de même longueur et coiffée de cinq coupoles,ce qui accentue son allure orientale.Constamment enrichie au fil des siècles, la basiliqueforme maintenant un ensemble unique, d'une richesseincroyable, ses mosaïques sur fond d'or lui valent le surnomde « Basilique d'or ».ALGERIE NEWS Mercredi 4 septembre <strong>2013</strong>


Les lettres du mont KoukouAdrien chez Kriou (2 e partie)Par Nadir BachaIl va devoir immédiatement examineravec les autorités compétentes lamanière de faire admettre dans l’apprentissagede la conduite les cours surla pratique du yoga. Un Algérien qui necommence pas à klaxonner aux premièreslueurs de l’aurore avant de sortir sa voiture deson garage n’est pas digne de se laisser pousserla moustache. Son voisin, avant lui d’uneheure ou deux, qui a fini de décharger songros camion de gravier quelque part et qu’ilne faille pas qu’il perde un instant pour allerse mettre comme tout le monde dans son lit,dans le dernier tournant qui le mène chez lui,il ne voit pas le pauvre clebs qui sort au boutde la rue, mais, quelques minutes plus tard,tout le quartier est en alerte maximale sur lesaboiements de la pauvre bête qui vientd’avoir une patte brisée en heurtant un gigantesquepare-choc. Il faut inscrire le yoga etl’exercice transcendantal parmi les leçons deconduite. L’heure est grave, même les animauxqui vivent dehors, loin de nos prisespour les entretenir afin de les bouffer ou des’amuser avec, sont en danger mortel par lacause des fibres que nous avons plein dansnotre satanée entité corporelle – qu’onappelle les nerfs – et qui font la loi, un peucomme les gens qui font tourner en bourriquele FLN, dans notre comportement, surtoutdans le domaine qui consiste à noustransporter dans les agglomérations, de jouren jour, grégaires et mauvaisement réparties,mal ou imbécilement logées, à la maison, autravail ou dans le lieu du loisir quand ça setrouve, où la maîtrise de l’essentiel de soi estcardinale.Cinq heures moins le quart, c’est l’appel àla prière du fedjr mais ce n’est pas le pénitentmuezzin qui me réveille mais bien, gratuitement,le retentissant fracas d’un déroulementde rideau de garage dans l’environnement duquartier qui le fait, malgré le système électriqueen verve partout dans le pays, à distance,sécuritaire, sans bruit et pas cher. C’est moinsl’indélicatesse de me réveiller avant l’heurequi me bousille le moral que le vacarme quivient avec. En tout cas, ce n’est pas gentilaprès une fin d’après-midi jazz tous azimuts.Comme je l’ai dit dernièrement du jazz endirect chez-moi dans mon salon, que j’avaiscommencé à entendre dans mon rêve, pendant que je faisaisla sieste. Je m’étais endormi bercé par « Saâdat el qelbel hani » de M’barek Essoussi chanté par l’incomparableregistre vocal de Amar Ezzahi, qasida choisie – « le bonheurd’un cœur paisible » - pour me venger de la matinéeexterne chaude, moite et par trop irritante, spécialementcette journée-là, dans les contacts obligés ou forcés,lorsqu’il s’agit de ne pas manquer de respect aux riverainscroisés, qui ne ratent jamais une occase pour raconter,même entre les mots et avec la mimique, un mélodramequi ne nous concerne pas, mais aussi, M’barek Essoussi,donc, pour anticiper sur une fête de mariage d’un jeuneneveu à mon épouse, Rahim, bien baraqué en tourisme ethôtellerie, qui aurait son idée à lui dans ce domaine pourattirer le visiteur étranger dans le pays, il est l’aîné deH’mida, un vieil ingénieur en transport d’énergie,diplômé de Lausanne, qu’on pourrait, sans aucun risquede se tromper, d’ajouter à son appellation complète lenom de « Sonelgaz », entreprise dans laquelle il a fait toutesa carrière dès son retour du pays de Guillaume Tell, de lavache laitière, du chocolat, de l’horloge, de la machineoutil et, bien sûr, de la succursale. Il connaît le contenudans une centrale thermique algérienne de la manièrequ’un honorable lecteur sait ce qu’il y a dans le portefeuillequi ne quitte jamais sa poche.Après avoir pris un bon bain, en prenant tout le tempsqu’il faut ou qu’il ne faut pas, parce que la maison étaitvide mis à part mon fils cadet dans le salon, qui a terminéune révision pour un rattrapage de carabin, qui se laisseabsorber par la Toile, je déjeune calmement, pizza-salade,une tranche de melon – à la limite de l’édulcoration –avant d’aller à la méridienne, casque en main.Je mets la télé pour demeurer dans une ambiance oculaireanimée pour fatiguer mes yeux et il n’y a pas mieuxqu’ARTE pour s’apaiser. En moins de dix minutes, jeJe m’étais endormi bercé par « Saâdat el qelbel hani » de M’barek Essoussi chanté parl’incomparable registre vocal de Amar Ezzahi.fausse compagnie au grand poète du melhoun et je glissetel un invité de marque dans le royaume de Morphée. Ilm’est arrivé souvent d’intégrer dans le rêve, les thèmes dela télévision que je regarde ou de la musique que j’écoute,et pour cette sieste-là, j’aurais pu, par exemple, vu lesconditions les plus importantes, le voyage sur Bordj, lapatrie de Abellah Kriou, en vue d’un mariage, rêver d’une« qaâda » chaâbi dans laquelle Ezzahi chante accompagnépar le stradivarius du grand maître des Bibans, avec lesvariantes possibles et insoupçonnables, du genre de scèneimpromptue où s’immiscerait, par exemple et sans problème,Amar Saïdani, une très longue gasba dans le becsuivi de Abdelaziz Belkhadem avec des foulards de dansenoués au reins tenant un panier yéménite contenant uncobra qui se love, et cetera, et c’est dans <strong>Fr</strong>eud, où KhalidaToumi, soudain, sort d’une travée de convives, habillée enLady Gaga, avec un «mendil awragh» quand même, microFM collé aux lèvres et se dirige en dandinant vers la scèneentonnant « We are the world, we are the children », dixsecondes avant que n’entre en jeu Abdellah Menaï entenue commando, enserrant Mustapha Mazouzi pleurantde joie d’un bras et de l’autre exhibant une Kalachnikovdont le canon se termine en forme de ghaïta.Rien de tout ça si ce n’est de la musique quand bienmême, du jazz dont je ne me rappelle pas avoir écoutéavec beaucoup d’intéressement comme du temps oùBahieddine Ferradi – El Bahi pour les intimes – qui nousexcitaient à aller faire nos classes sur les Duke Ellington,Cab Calloway, Benny Goodman ou Jelly Roll Morton. Etj’ai rêvé de jazz à fond la caisse, un homme qui joue dusaxophone en planant dans le marché du Massif - celuiplus populaire en face de la délégation wilayale – mais quidonne l’air plutôt d’un quartier misérable de la vieilleNouvelle-Orléans. Et comme j’ai dit dans la précédentelettre, je me suis réveillé mais le saxophone ne cessait dejouer en même temps que j’entends la voix demon fils qui sourde. La première idée qui m’estvenue à l’esprit c’était qu’il ait mis du jazz tiréde Youtube pour les besoins d’une causeriedans quelque réseau social car il n’y a pas unetraître trace d’enregistrement de jazz ou dequelque chose qui y ressemble à la maison,sinon des trucs de cheikh Sidi Bémol dont certainsconnaisseurs disent qu’il soit un peuinfluencé par ce genre.La musique s’estompe au moment où j’ouvrela porte pour me rendre dans la salle debain, mais une autre voix s’ajoute soudain àcelle de mon gaillard, je la reconnais celle-là,c’est celle de Rahim, au mariage de qui je doisaller, et puis je ne mets pas la main sur la poignéede la salle de bain qu’une autre voix encorese manifeste, dans un français natif, ferme etséraphique en même temps. J’allais envoyer audiable le débarbouillage si ce n’est l’incontournablegrave pipi du réveil pour aller voir sansperdre une seconde sur ce qui s’est tramé chezmoi pendant ma sieste, mon fils qui adore lamusique, okay, le chaâbi parfois, mais pas lejazz, quand même. J’ai pensé un moment qu’il adû avoir eu l’idée de mettre le paquet pourimpressionner celui qui est venu avec son cousin,qui connaît ses limites dans la culture musicale.Dans le « tfahfih » rapide je me pose laquestion d’essayer de piger ce que vient faire àAlger un gentleman bien élevé l’avant-veilled’une journée dans laquelle il doit convoler enjustes noces, et puis qui fait débarquer chez moiun quidam qui rafale impeccablement le françaiset que mon condescendant direct tente debluffer par la musique de Charlie Parker, enfin.Je finis d’éponger mon visage en vérifiant labonne broussaille dans ma barbe et le meilleurcontour d’apaisement dans mon regard puis lesaxo retentit de nouveau, cette fois, dans unemélodie dans le genre un peu nouba, un peuDahmane El Harrachi.En moins de deux secondes, je suis sur le pasdu salon à regarder éberlué un jeune homme del’âge de Rahim, à peu près, la trentaine, deboutdevant la porte-fenêtre qui enlève le bec d’unsaxophone de sa bouche.Tout le monde sourit jusqu’aux dents, lescousins d’agréablement apprécier que je soissurpris et le jeune « gawri » de la timidité sur laconfrontation avec le maître de céans.En vérité, une et une seule information m’amanquée pour ne pas tomber dans le film.Rahim a un frère plus jeune que lui de quelques annéesqui vit en <strong>Fr</strong>ance depuis dix ans, à Lille exactement et lebonhomme qui joue au saxo chez moi est son ami quivient pour la première fois de son existence en Algériepour « voir de quoi il en retourne dans ce pays dont necesse de lui rabattre les oreilles « Souileh » mais afin d’assisteraussi au mariage de son grand frère à Bordj Bou-Arréridj ; et donc Rahim est allé les récupérer à l’aéroportHouari-Boumediène – Salah laissé en ville pour desemplettes importantes arrivera une heure plus tard chezmoi. Le Lillois s’appelle Adrien, Adrien Douliez, et il faitpartie d’un groupe de jazz, Louis Minus Seize, qui a déjà àson actif un album intitulé «Birds End Bats» contenantquatre créations. Ils devaient souffler un peu avant deprendre la route pour BBA mais je les retiens chez moi jusquepresque la tombée de la nuit, sur un concert non-stop,plus de trois heures, dans lesquelles le jeune musiciennous a ratifié de superbes morceaux, dans des improvisationsdans le jazz et dans le blues mais aussi, souvent à lademande, dans les genres musicaux, y compris dans l’andalou,d’ailleurs dans l’une des pièces de l’album unthème est fort imprégné d’un mode haouzi, du moins c’estce que j’en ai déduit – je ne le lui ai pas demandé parceque je l’ai écouté dans la soirée bien après leur départ àtravers un déchargement que j’ai opéré sur sa clé USB.Le propriétaire du rideau, que je connais mais que je nedénonce pas parce qu’il a une épouse et des enfants merveilleux,a donc excellemment fait son boulot d’hystériquepour vaquer à une extraction supplémentaire de mon cerveaud’une pièce importante dans l’engrenage qui aide aurenouvellement de la tolérance. Je ne veux pas réveillermon fils, qui a peut-être fait semblant de ne pas avoirentendu le bruit du boucan, pour m’emmener prendrel’autocar à Carroubier.N. B.

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