Faire école : quelles dynamiques partenariales dans les ... - Pep

QUESTION DE SENSFaire école : quelles dynamiques partenariales dans les territoires ?Social – Médico-socialQuelles évolutions pour rendrel’école inclusive ?R endre l’école inclusive,c’est permettre à tous les élèvesen situation de handicap d’y trouverleur propre place, et par là même,de les préparer à leur insertiondans la société.Pour ce faire, tous les facilitateursdoivent être développés. Pour lesélèves en situation de handicap,il est indispensable d’optimiserun certain nombre de ressources :cela ne concerne pas que les locaux,mais également les outils pédagogiques,l’accessibilité aux situationsd’apprentissage, l’accompagnement,l’adaptation des manuelsscolaires, l’aménagement desconditions d’examen…La Direction générale de l’enseignementscolaire (Dgesco) œuvreà cet effet, notamment au travers :· du déploiement d’un documentde recueil d’observations relativesà l’enfant en situation scolaire,le Geva-Sco. Ce document, destinéaux professionnels des Maisonsdépartementales des personneshandicapées (MDPH) et de l’Éducationnationale, a été élaboréconjointement par la Caisse nationalede solidarité pour l’autonomieet la Dgesco. Il vise à harmoniserles pratiques sur le territoireen proposant un outil communà tous les professionnels pourpermettre, par une meilleureévaluation des besoins du jeune,la mise en place de réponsesadaptées.· de la formation des enseignantsqui scolarisent des jeunes handicapésen classe ordinaire. Elle estun gage de réussite pour rendrel’école inclusive. La Dgesco vientde mettre en ligne pour la rentrée2012-2013 trois modules à leurattention afin qu’ils prennentrapidement connaissance desgrandes caractéristiques du troublede l’élève, des besoins habituellementidentifiés et des adaptationspédagogiques à mettre en œuvre.Les trois premiers modules misen ligne concernent les élèvesporteurs de troubles des apprentissages,de troubles envahissantsdu développement ou de troublesdu spectre autistique, ou les élèvesayant des troubles des comportements.D’autres modules serontmis en place.http://eduscol.education.fr/cid61219/modules-de-formation-a-distancepour-les-enseignants.htmlTroubles de larelation et desinteractionssocialesMode de foncionnementparticulierla pensée des autresémotions et expressionsoculaire (regard fuyant, fugaceou transperçant)mentaux » à soi-même et auxautres : pouvoir prédire ce quel’autre pense, attend, espère,va fairejeux avec ses pairset à comprendre les règlesde jeuxse servir des codes sociaux etconventionnelsTâches etexigencesgénérales,relationavec autruiMobilité,manipulationEntretienpersonnelObservation de l’autonomie de l’élèveACTIVITÉS A B C D1.1 S’orienter dans le temps1.2 S’orienter dans l’espace1.3 Fixer son attention1.4 Mémoriser1.5 Prendre des décisions1.7 Gérer sa sécurité1.8 Respecter les règles de vie1.9 Avoir des relations avec autrui conformes aux règles sociales1.10 Maîtriser son comportement dans ses relations avec autrui2.2 Faire ses transferts2.7 Se déplacer dans le logement, à l’extérieur(au sein de l’établissement scolaire)2.9 Utiliser les transports en commun2.14 Avoir des activités de motricité fine2.15 Avoir une coordination bimanuelle3.2 Prendre soin de son corps3.3 Assurer l’élimination et utiliser les toilettes3.4 S’habiller/se déshabiller3.5 Prendre ses repas (manger, boire)3.6 Prendre soin de sa santéPour chacun de ces items, le support de recueil d’informations permet d’indiquer le niveaud’autonomie de l’élève selon quatre niveaux : : Activité réalisée seul, sans aide humaine et sans difficultés : Activité réalisée partiellement avec l’aide d’un tiers et/ou sur sollicitation et/ou avec une difficulté partielle : Activité réalisée avec l’aide d’un tiers et/ou avec une surveillance continue et/ou avec une difficulté régulière : Activité non réaliséeUn exemple d’adaptations pédagogiques pour les élèves avec troubles envahissants du développement· de la collaboration avec les établissementset services médicosociaux.Ils constituent égalementdes ressources, facilitatrices d’inclusionscolaire, que l’école doitpouvoir solliciter. La coopérationentre les deux secteurs doitpermettre de mobiliser toutes lesConséquencesacquisesne triche pasde sens critique et doncmanipulablequ’il pense en toutecirconstanceet à être rejetépar les autresdans les jeux symboliqueset d’ajustement dansles situations sociales(manque d’attentionconjointe, de partage desintérêts d’autruiet d’empathie)son tourAménagements(faire comme, histoires lues ou racontées, méthodes d’apprentissage, jeux du chatet de la souris…)et être particulièrement vigilant sur les récréations (risques d’instrumentalisation,de maltraitance ou de harcèlement)ne fait pas preuve d’une attitude de rejet à leur égard, mais qu’il s’agit d’uneréaction à un trouble particulier.évidents) accessibles en les explicitant de manière systématique, verbalement et/ou à l’aide de supports visuels adaptés au niveau de compréhension de l’enfant :photos, images, pictogrammes, vidéos…de l’adulte, sur des temps très courts au début et bien définis, que l’on allongerade manière très progressiveRechercher avec l’enfant et ses camarades des façons d’entrer en contactet comment manifester sa sympathie à un adulte ou à un camarade de manièreadaptéecompétences au service duparcours de formation des élèveshandicapés. Au plus haut niveau,les deux ministères (Santé etÉducation nationale) se rendentsur le terrain pour accompagnerle changement et identifier lespratiques dans ce domaine.Il s’agit là des premières évolutionsmises en place, mais le dossier estloin d’être refermé. Sandrine LAIRDirection généralede l’enseignement scolaireChef du bureau dela personnalisation des parcoursscolaires et de la scolarisationdes élèves handicapés8 Décembre 2012 - N° 45