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pourrait être estampillé Nuclear Blast tant le style serapproche du metal allemand au refrain mélodiquequi vous squatte le cerveau. Les guitares s’endonnent à cœur joie, tandis que le bastonneur de ZuulFX envoie le bois ! Côté chant c’est aussi du beauboulot balancé entre guttural revanchard et passagemélo ne prenant jamais le dessus sur la brutalité. Laprod de David Potvin (chanteur de One-Way Mirrorqui apparaît par deux fois en guest vocal) n’est pas enreste, car chaque instrument a sa place au sein decette sphère musicale, ce qui renforce d’autant plusla puissance d’un mix gonflé à bloc ! A noter aussi laparticipation du frontman de Treat Signal et d’Arkareasur un titre (et pas des moindres !), et un artworkfuturiste qui fleure bon le post apo ! Spasms OfUpheaval est un second album partagé entre froideurclinique et martiale à la limite de l’indus façon StaticX ou Illdisposed, et le feu dévastateur d’un grooveomniprésent !DJ NEUROTICBORIS VIANET SESINTERPRÈTES1949 - 1959 :Chansons, Rock’n'RollEt CréationsFrémeaux & Associés/ SocadiscSi vous aimez Gainsbourg, Dutronc, Nino Ferrer,Higelin, François Béranger, Odeurs, Jef Kino et lespremiers Renaud, vous savez ce que ce beau mondedoit à Boris VIAN. Plus d'un demi-siècle après sadisparition, on n'en finit pas de célébrer sa modernité.Car s'il décéda avant la quarantaine, VIAN consacral'essentiel des cinq dernières années de sa vie à lachansonnette (il en écrivit plus de 500). Si sesfameuses Chansons Possibles Et Impossibles (cellesdont il se réserva l'interprétation) constituent certesle sommet de son œuvre chantée (avec “ L aComplainte Du Progrés” et “Le Déserteur” pourprincipaux oriflammes), ses parodies et adaptationsdes débuts du rock’n'roll U.S. s'avéraient le plussouvent d'aimables pochades (imaginez Louis Primaadapté par Le Grand Orchestre du Splendid). Y surnagenttout de même “Rock Hoquet” par Henri Cording(alias Salvador, adapté plus tard par Au Bonheur DesDames) et “39 De Fièvre” (“Fever”) par l'obscurGabriel Dalar. Le troisième CD de ce coffret exhumemoult créations de commande, interprétées par desartistes aussi divers que les Frères Jacques, JulietteGreco et Mouloudji. Le meilleur y côtoie parfoisl'anodin, mais des perles comme “La Valse Jaune”(préfigurant “Il Est Cinq Heures” de Dutronc-Lanzmann,voire le “Fier De Ne Rien Faire” des Olivensteins)méritent amplement le détour.Patrick DALLONGEVILLELES THUGSCome On PeopleCrash DisquesSi vous aviez loupé le “NoReform Tour”, il seraitpeut être temps derattraper cette graveerreur en ce précipitantsur ce qui pourrait être ladernière trace documentaireet sonore du plus grand groupe méconnu deFrance : les THUGS. Ce film retrace, par le biais d'interviewsdu combo ou d'autres pointures de lamusique alternative, la montée d'un groupe de potes,ou comment partir des sous-sols d'Angers pouratterrir dans les bureaux de subpop à Seattle, le toutsans alerter le moindre média français. C'est alors unrésumé historique de leur adolescence punk, à lamontée en puissance, à l'évolution d'un son que seulles THUGS ont su développer à travers diversinfluences que le rock us, le krautrock et le vrai punk.Aussi hypnotisant que sont les titres du quatuor, voussaurez, à travers Come On People tout sur lesTHUGS. Double DVD oblige vous aurez le droit audernier concert filmé en haute définition ainsi que laversion audio de celui ci. Au final, on en revient aprèsvisionnage de l'ensemble, à ce demander si l'on (laFrance musicale) n'a pas raté quelque chose en sousestimant,en ignorant les THUGS sans leur apporterplus d'audience. Chose qu'ils ne recherchaient pas detoute manière. Attitude qui s'est largement perdueactuellement, les Angevins faisaient de la musiquepour la musique et non pour le strass. A bon entendeur.Sylvain STRICANNETROYVON BALTHAZARIs With The DemonVicious Circle /Differ-AntTroy VON BALT H A Z A R(chanteur de Chokebore)ne fait pas dans ladentelle ! Dès “Tropical”,vous vous immergez profondément dans son universpersonnel, faits de mélodies travaillées mais quideviennent évidentes dès la seconde écoute(“Distresses” est magnifique d'efficacité, tout comme“Tiger Vs Pigeon”), décoré avec simplicité (pas d'orchestrationou d'arrangements superflus). C'esttouchant, cela va droit à l'âme et vous emplit d'unbien être, même s'il pleut contre la vitre (“Viva”). TroyVON BALTHAZAR a su aller à l'essentiel : une voix,quelques cordes frottées qui s'abîment parfois. C'estmerveilleux, tout en finesse, en intelligence. Onperçoit la quête de la mélodie subtile et imparable, la46 • <strong>165</strong> NOVEMBRE 2012

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