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Plan Communal de Sauvegarde de la Ville de Nancy

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<strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong>Sauvegar<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>1


SOMMAIRELE MOT DU MAIRE PAGE 3ARRETE MUNICIPAL PAGE 4I. GENERALITES PAGE 6II. DOSSIER D'INFORMATION COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURSPRESENTATION GENERALE PAGE 9RISQUES NATURELS PAGE 13RISQUES TECHNOLOGIQUES PAGE 21III. LE PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE EN CAS DE CRISEROLES DE LA CELLULE DE CRISE PAGE 30MISE EN ŒUVRE DU PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE PAGE 33INSTALLATION DES LOCAUX DE CRISE PAGE 36ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA CELLULE DE CRISE PAGE 38IV. LES MOYENSLES MOYENS D’ALERTE PAGE 42LES SOCIETES DE TRANSPORT PAGE 48LES MOYENS D’ACCUEIL ET D’ASSISTANCE PAGES 48LES MOYENS DE TRANSMISSION PAGE 492


Le mot du MaireVous vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z probablement ce qu'est un risque majeur.Disons que le risque majeur est toujours partagé par plusieurs personnes et concerne <strong>de</strong>sphénomènes <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s ampleurs.L'évènement est bien souvent soudain et résulte d'une activité technique humaine oud'un phénomène naturel.Les évènements ne s'arrêtent pas aux limites communales, je pense bien sûr au risqueinondation ou au risque mouvements <strong>de</strong> terrain. L'échelle "bassin <strong>de</strong> risque" qui rejointl'échelle <strong>de</strong> l'agglomération est probablement plus pertinente, tout comme l'efficacité<strong>de</strong>s mesures qui peuvent être prises, les travaux d'aménagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Meurthe sont làpour le rappeler. On peut déjà mesurer les résultats obtenus.Néanmoins, l'information préventive est <strong>de</strong> <strong>la</strong> responsabilité du maire.Communiquer sur le risque majeur en direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion est un acte complexe.Mais l'évolution <strong>de</strong> notre environnement et les moyens <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> dont nous disposonsdoivent nous permettre d'abor<strong>de</strong>r le problème.L’acci<strong>de</strong>nt survenu à Toulouse le 21 septembre 2001 est encore dans nos mémoires, toutcomme <strong>la</strong> tempête <strong>de</strong> décembre 1999.Si <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> <strong>de</strong>meure à l'abri <strong>de</strong> risques importants le risque zéro n'existe pas,comme le rappellent les récentes inondations d’octobre 2006 ou bien encore le tragiqueacci<strong>de</strong>nt du train Paris - Vienne en centre ville <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>.Le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> qui vous est proposé reprend le Documentd’Information <strong>Communal</strong> sur les Risques Majeurs publié en 2002, mis à jour et complétépar <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> coordination pouvant être mobilisé et mis en œuvresur <strong>la</strong> commune, tout en y intégrant les données obligatoires (carte <strong>de</strong>s risques, p<strong>la</strong>nd’action particulier,…). Il recense les risques relevés et évalués par les services <strong>de</strong> l’Etat:DRIRE, DIREN notamment. Dans un souci d’une véritable politique <strong>de</strong> prévention etd’information, il tente <strong>de</strong> vous apporter <strong>de</strong>s données c<strong>la</strong>ires et objectives sur les risquesnaturels et technologiques qui concernent <strong>Nancy</strong>.3


EXTRAITDu Registre <strong>de</strong>s Arrêtés du Maire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>___Date : 27 mai 2009____Le Maire <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>,ARRÊTÉ- VU le Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Collectivités Territoriales et notamment ses articles L2211-1, L2212-2,L2212-4 et L2215-1 re<strong>la</strong>tifs aux pouvoirs <strong>de</strong> police du Maire,- VU <strong>la</strong> loi 2004-811 du 13 août 2004 <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile, et notamment ses articles13 et 16,- Vu le décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005 re<strong>la</strong>tif au <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> et pris enapplication <strong>de</strong> l’article 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n°2004-811 du 13 août 2004 <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile,et notamment son article 6,- Vu le décret n°2005-1158 du 13 septembre 2005 re<strong>la</strong>tif au <strong>P<strong>la</strong>n</strong>s Particuliers d’Interventionconcernant certains ouvrages ou instal<strong>la</strong>tions fixes et pris en application <strong>de</strong> l’article 15 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin°2004-811 du 13 août 2004 <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile,- Vu l’arrêté municipal n°75821 du 11 septembre 2007 portant adoption du <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong>Sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, pris après information du Conseil Municipal sur les travauxd’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> celui-ci lors <strong>de</strong> sa séance du 25 juin 2007,- Considérant <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> mettre à jour le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong>, et notamment sonannuaire opérationnel suite à <strong>la</strong> réorganisation <strong>de</strong>s services municipaux,ARRÊTEArticle 1 : Le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, adopté par arrêté municipal n°75821du 11 septembre 2007, est mis à jour. Il prend effet à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> publication du présent arrêtéet est annexé à celui-ci.Article 2 : Le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> mis à jour est consultable en Mairie, auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> Directiondu Service Prévention, Sécurité et Sûreté <strong>de</strong>s Espaces Publics, et auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction du PôleDéveloppement et Aménagements Urbains pour <strong>la</strong> consultation <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong>s différents risques majeurs(P<strong>la</strong>ce Stanis<strong>la</strong>s-CO n°1-54035 <strong>Nancy</strong> ce<strong>de</strong>x).Article 3: Monsieur le Directeur Général <strong>de</strong>s Services est chargé <strong>de</strong> l’exécution du présent arrêté.Article 4: Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours en annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>vant le Tribunal Administratif<strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> dans un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois à compter <strong>de</strong> sa publication.4


Article 5: Ampliation du présent arrêté ainsi que du p<strong>la</strong>n annexé seront transmises à Monsieur le Préfet<strong>de</strong> Meurthe et Moselle, Monsieur le Directeur du Service Interministériel Régional <strong>de</strong> Défense etProtection Civile, Monsieur le Directeur Départemental <strong>de</strong>s Services d’Incendies et <strong>de</strong> Secours, Monsieurle Directeur Départementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sécurité Publique, Monsieur le Directeur Départemental <strong>de</strong>l’Equipement et <strong>de</strong> l’Agriculture.Le MaireAndré ROSSINOT5


I. GENERALITESLe <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> (PCS).L’explosion <strong>de</strong> l’usine AZF, <strong>la</strong> canicule <strong>de</strong> 2003, <strong>la</strong> tempête K<strong>la</strong>us en 2009, mais aussi lesévolutions <strong>de</strong> <strong>la</strong> menace terroriste, nous ont confrontés à <strong>de</strong>s situations inédites. A <strong>la</strong> lumière<strong>de</strong>s retours d’expériences <strong>de</strong> ces crises et <strong>de</strong>s réflexions <strong>de</strong>s acteurs et partenaires <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécurité civile, <strong>la</strong> loi du 13 août 2004 (loi dite <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile) rénoveprofondément, dans le sens d’une démarche globale <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions, les outilsissus <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> 1987.La loi rend obligatoire, dans les communes dotées d'un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>s risques naturelset d'un p<strong>la</strong>n particulier d'intervention (c'est le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> pour les inondations etle barrage du Vieux Pré), <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un p<strong>la</strong>n communal <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>.Notre ancien p<strong>la</strong>n communal <strong>de</strong> secours s'appellera donc "p<strong>la</strong>n communal <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>".Ce changement <strong>de</strong> sémantique ne change en rien les objectifs et les dispositions déjà mises enp<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>puis 1998, par contre il c<strong>la</strong>rifie et encadre réglementairement le dispositifcommunal <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> crise.Le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> est mis en œuvre pour <strong>de</strong>s évènements naturels,technologiques ou sociologiques qui ont ou qui risquent d’atteindre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> graviténécessitant un renforcement et une coordination exceptionnelle <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>.Il a pour principal but <strong>de</strong> définir l’organisation communale prévue pour assurer en casd’alerte : l’information, <strong>la</strong> protection et le soutien <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion au regard <strong>de</strong>s risquesconnus.Le décret n° 2005-1156 du 13 septembre 2005 précise que le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong>doit intégrer <strong>de</strong>s documents tels que le Document d’Information <strong>Communal</strong> sur les RisquesMajeurs (DICRIM), <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns logistiques (hébergement et restauration), <strong>de</strong>s schémasorganisationnels pour le fonctionnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise et <strong>de</strong>s fiches mémoires pour lesdifférents membres <strong>la</strong> composant.6


Edition 20097


PrésentationGénérale‣ Qu’est ce que le risque majeur ?‣ Qu’est ce que l’information préventive ?‣ Qu’est ce que l’alerte ?‣ Et <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> dans tout ça ?RisquesNaturelsRisquesTechnologiques‣ Inondation‣ Mouvement <strong>de</strong> terrain naturel‣ Rupture <strong>de</strong> barrage‣ Explosion <strong>de</strong> silo‣ Transport <strong>de</strong> Matières Dangereuses‣ Risque minier8


PrésentationGénéraleLe risque majeurSa gravitéSa faible probabilitéLe risque majeurnatureltechnologiqueQu’est ce que le risque majeur ?C'est <strong>la</strong> confrontation entre un évènement potentiellementdangereux, à savoir l'ALÉA avec <strong>de</strong>s ENJEUX humains,économiques ou environnementauxplus souvent appelé " catastrophe "vis à vis <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions, <strong>de</strong>s biens ou <strong>de</strong> l'environnement.si faible que l'on oublie qu'il peut survenir rapi<strong>de</strong>mentLe risque majeur peut-être <strong>de</strong>s différentes natures :inondation, mouvements <strong>de</strong> terrains naturels, tempêtes, séismesincendies, explosion, émanations <strong>de</strong> gaz toxiques, rupture <strong>de</strong>barrageLes aléas et les enjeux peuvent cependant être réduits grâce à <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> prévention quitechniquement reposent sur plusieurs principes :- Les travaux d'aménagement : aménagement <strong>de</strong>s cours d'eau, normes <strong>de</strong> construction,...- La maîtrise <strong>de</strong> l'urbanisme avec une prise en compte <strong>de</strong>s risques dans l'occupation <strong>de</strong>ssols afin <strong>de</strong> s'écarter <strong>de</strong>s zones dangereuses ou s'y installer "sous condition" et enconnaissance <strong>de</strong> cause.Toutefois ces actions ne conduiront jamais au risquenul qui n'existe pas.Il est donc nécessaire d'informer les citoyens du risque potentiel<strong>de</strong> <strong>la</strong> zone où ils vivent, c'est le but <strong>de</strong> :L’INFORMATION PREVENTIVEMais aussi d'organiser et <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nifier les secours communaux,c'est le but duPLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE9


PrésentationGénéraleQu’est ce que l’information préventive ?Instaurée par <strong>la</strong> loi du 13 Août 2004 comme un droit du citoyen,l'information préventive consiste à renseigner <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion surles risques majeurs qu'elle encourt et les mesures <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>pour s'en prémunir.Chaque commune ayant au moins un Risque Majeur doit mettre àdisposition du public toutes les informations permettant à chacund'avoir une bonne connaissance du risque qu'il encourt, <strong>de</strong>smesures <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> qui ont été prises mais aussi d'acquérir <strong>de</strong>bons comportements individuels et collectifs le moment venu.Le décret du 11 octobre 1990 a précisé le fond et <strong>la</strong> forme <strong>de</strong>ces informations et a déterminé les modalités selon lesquelles lesmesures <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> sont portées à <strong>la</strong> connaissance du public àtravers différents documents :Le D.D.R.M. (Dossier Départemental Des Risques Majeurs) <strong>de</strong>Meurthe et Moselle, a recensé 200 communes concernées parl'information préventive.Il a recensé 6 risques majeurs auxquels <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> estexposée, à savoir:- inondation- mouvement <strong>de</strong> terrain naturel- rupture <strong>de</strong> barrage- explosion <strong>de</strong> silo à grain- transport <strong>de</strong> matières dangereuses- risque minierA travers le présent document, intitulé "Document Information<strong>Communal</strong> sur les Risques Majeurs" ( DICRIM), <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>a souhaité réaliser son propre document afin d'informer leshabitants sur les risques qu'ils encourent et les mesures prisespour en diminuer les effets.Avant <strong>de</strong> détailler les 6 risques majeurssusceptibles <strong>de</strong> se produire à <strong>Nancy</strong>, ilconvient <strong>de</strong> rappeler les principalesconsignes à respecter lors <strong>de</strong>sprocédures d'alerte et les mesures <strong>de</strong>prévention prises par <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>.10


PrésentationGénéraleL’informationLa PréventionEt <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> dans tout ça ?La <strong>Ville</strong> a pour rôle d'informer <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion afin <strong>de</strong> mieuxprévenir les risques.Cette action est réalisée par l'intermédiaire du présentdocument.Pour répondre aussi à vos interrogations, une cellule spécifique"risques majeurs" rattachée à <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Prévention,Sécurité et Sûreté <strong>de</strong>s Espaces Publics se tient à votredisposition.Les risques naturels et technologiques susceptibles d'affecter <strong>la</strong><strong>Ville</strong> sont en permanence i<strong>de</strong>ntifiés, évalués et localisés. Cetteconnaissance <strong>de</strong>s risques permet d'apporter <strong>de</strong>s réponsesréglementaires ou techniques en matière <strong>de</strong> prévention maisaussi <strong>de</strong> les intégrer dans l'aménagement <strong>de</strong> l'urbanisme enmaîtrisant les constructions dans les zones à risque.Le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong>Le risque zéro n'existant pas et que tout ne peut être évité, il est donc nécessaire <strong>de</strong> penseraux situations <strong>de</strong> crise afin <strong>de</strong> mieux les gérer.Ainsi, <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> a mis en p<strong>la</strong>ce non seulement un système d'astreinte permanentpour <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s risques courants mais aussi un <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> en cas <strong>de</strong>catastrophe.Ce p<strong>la</strong>n a pour objet, d'assurer <strong>la</strong> protection et l'assistance <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion confrontée àune catastrophe.Il s'agit <strong>de</strong> prévoir l'organisation pour une mise en œuvre <strong>de</strong> mesures exceptionnelles quirelèvent <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s services administratifs, sociaux et techniques <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> (p<strong>la</strong>nhébergement, restauration, alerte <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions,...).Le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> ne se substitue pas aux autres p<strong>la</strong>ns éventuellement misen p<strong>la</strong>ce par le préfet (p<strong>la</strong>n ORSEC, p<strong>la</strong>ns d'urgence, ..) ; Il est complémentaire. Il permetaussi <strong>de</strong> faciliter <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> mesures pouvant être prises par le préfet .En fait, le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> offre une stratégie communale globale nécessairepour coordonner les diverses actions.L'organisation et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> ces moyens seront assurées par unecellule <strong>de</strong> crise municipale spécialement constituée.Elle se compose d'une équipe pluridisciplinaire capable <strong>de</strong> réagiren cas d'alerte et à même <strong>de</strong> gérer les problèmes au fur et àmesure qu'ils se présenteraient. Le cas échéant, <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crisese regrouperait au sein <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> dans une sallespécialement aménagée et équipée.12


Risques Naturels13


RisquesNaturels InondationLes crues <strong>de</strong> 1982 et 1983Historiques <strong>de</strong>s cruesLa crue <strong>de</strong> 1947Cette crue a dépassé en importance toutes lescrues alors enregistrées et qui, par ailleurs, nes'est pas reproduite <strong>de</strong>puis.Les précipitations exceptionnelles et <strong>la</strong> fontebrutale et simultanée <strong>de</strong>s neiges ont donné auxprécipitations <strong>de</strong> décembre 1947 leur caractèreexceptionnel.Ainsi, à <strong>Nancy</strong>, <strong>la</strong> cote maxima a été <strong>de</strong> 1,89 m ce qui correspondau terre-plein <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> cathédrale. Une cote analogue a étérelevée à l'Église Saint-Georges, dont le dal<strong>la</strong>ge a été recouvert <strong>de</strong>80 cm d'eau.Les crues <strong>de</strong> décembre 1982,avril et mai 1983, ont constitué,surtout pour les secon<strong>de</strong>s ettroisièmes, <strong>de</strong>s inondationsexceptionnelles à six moisd'intervalle.Les travaux d’aménagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> MeurtheCommencé au milieu <strong>de</strong>s années 1980 et découpé en quatrephases entre le port <strong>de</strong> Frouard et le Pont <strong>de</strong> Tomb<strong>la</strong>ine,l'aménagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Meurthe est désormais terminé.Ce chantier, <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 11 km, aura nécessité uninvestissement global <strong>de</strong> 370 MF financé par <strong>la</strong> CommunautéUrbaine avec l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région et du Département.L'ultime étape s'est terminée avec l'aménagement du secteur<strong>de</strong> <strong>la</strong> Méchelle qui se caractérise par le dédoublement du lit<strong>de</strong> <strong>la</strong> Meurthe dans un cou<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> rivière entre le Pont <strong>de</strong>l'Ecorcherie à <strong>Nancy</strong> et le Pont <strong>de</strong> Tomb<strong>la</strong>ine et par l'abaissement <strong>de</strong> son niveau <strong>de</strong> 1 m, <strong>de</strong> quoiaffronter sans dommages importants <strong>de</strong>s crues comparables à celles <strong>de</strong> 1983 et plus récemmentd’octobre 2006.En Octobre 2006, <strong>la</strong> côte d’alerte a été dépassée <strong>de</strong> 50 cm à Malzéville et <strong>de</strong> 90 cm àDamelevières, station référence pour <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>.14


RisquesNaturels InondationInondations,un pari gagné ?Si <strong>de</strong>s mesures ont été prises pour limiter les conséquences <strong>de</strong>sinondations, les causes météorologiques ne pouvant être empêchéessont susceptibles d’entraîner <strong>de</strong>s phénomènes d'inondation car ils'agit <strong>de</strong> faits naturels toujours susceptibles <strong>de</strong> se renouveler.Ainsi, <strong>de</strong>meure pour <strong>Nancy</strong>, un aléa pluvial pour une cruecentennale (type 1947) avec <strong>de</strong>s zones vulnérables. (Cf voir cartejointe)La prise en compte réglementaireLa <strong>Ville</strong> a pris en compte ce risque en le faisant figurer au <strong>P<strong>la</strong>n</strong> Locald'Urbanisme (P.L.U. ex POS) suite à l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s <strong>P<strong>la</strong>n</strong>s <strong>de</strong> SurfacesSubmersibles (P.S.S.) arrêté par le décret <strong>de</strong> 1956.Cette réglementation, issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi d'octobre 1935 est obsolète, lesdifférents travaux <strong>de</strong> calibrage <strong>de</strong> <strong>la</strong> Meurthe n’étant pas pris encompte.L'Etat va remp<strong>la</strong>cer le P.S.S. en é<strong>la</strong>borant un nouveau <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>de</strong>Prévention <strong>de</strong>s Risques Inondations (P.P.R.I.) qui s’appuie sur un at<strong>la</strong>s<strong>de</strong>s zones inondables réalisé par les Services <strong>de</strong>s Voies Navigables <strong>de</strong>France, validé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> délibération <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté Urbaine duGrand <strong>Nancy</strong> du 12 octobre 2007.En date du 24 mars 2009, le Préfet a signé l’arrêté <strong>de</strong> prescription duPPRI qui initie <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong> concertation avec les communesconcernées par ce document.Le décret n°2005-233 du 14 mars 2005 re<strong>la</strong>tif à l’établissement <strong>de</strong>srepères <strong>de</strong> crues impose par son article 5 <strong>la</strong> diffusion d’une carted’imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> ces repères. La dite carte figure au présentdocument.15


Zone Inondable crue Centennale16


Emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s repères <strong>de</strong> crues17


RisquesNaturels InondationLes moyens <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce et d’alerteAu niveau départemental, le Règlement départemental d’Alerteaux Crues (RAC) est pris en application du Schéma Directeur <strong>de</strong>Prévision <strong>de</strong>s crues du bassin Rhin - Meuse (SDPC) et duRèglement <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce, <strong>de</strong> prévision et <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>l’Information sur les crues (RIC).Il a pour finalité d’organiser <strong>la</strong> procédure d’alerte, en casd’inondation, <strong>de</strong>s maires, <strong>de</strong>s services concernés, <strong>de</strong>s médias et<strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion.Le site http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr permet d’avoir lesrenseignements en temps réel.Que doit on faire ?Si <strong>la</strong> cote d'alerte était atteinte pour <strong>Nancy</strong>, <strong>la</strong> ville prendraitalors toutes les mesures nécessaires en prévision d'uneinondation: suivi <strong>de</strong> l'évolution, alerte <strong>de</strong>s riverains du risqueinondation, mesures <strong>de</strong> protection à prendre, mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong>Cellule <strong>de</strong> Crise pour coordonner les actions communales enliaison avec les autres services <strong>de</strong> secours.Dès lors, tous les moyens d'assistance et <strong>de</strong> secours seraientmobilisés pour assurer l'hébergement et l'ai<strong>de</strong> aux sinistréséventuelsA l’annonce <strong>de</strong> <strong>la</strong> montée <strong>de</strong>s eauxDès l'alerte transmise et dans l'attente que les secoursarrivent et vous viennent en ai<strong>de</strong>, réagissez <strong>de</strong> manièreefficace en respectant les consignes.18


RisquesNaturels Mouvements <strong>de</strong> terrain naturelsEtat <strong>de</strong>s connaissancesLes mouvements <strong>de</strong> terrains susceptibles d'affecter <strong>de</strong>s secteurs<strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, ont été étudiés par le B.R.G.M. (Bureau <strong>de</strong> RecherchesGéologiques et Minières) <strong>de</strong> 1990 à 1993 et ont fait l'objet <strong>de</strong>rapports d'étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> cartographie s’intitu<strong>la</strong>nt "Prises encompte <strong>de</strong>s risques mouvements <strong>de</strong> terrain dansl'urbanisme".Leur objet était d'i<strong>de</strong>ntifier et <strong>de</strong> hiérarchiser les zonessusceptibles d'être concernées par un glissement <strong>de</strong> terrain.Les résultats n'ont, dans un premier temps, pas fait l'objet <strong>de</strong>diffusion, étant donné leur niveau d’imprécision; <strong>la</strong> restitutioncartographique était à l'échelle du 1/25.000e, <strong>la</strong> précision étantalors estimée à 100 m, ce qui est trop vaste.Par <strong>la</strong> suite, dans un souci <strong>de</strong> transparence et <strong>de</strong> meilleurecommunication, <strong>la</strong> cartographie a été rendue publique avec <strong>la</strong>diffusion par <strong>la</strong> Direction Départementale <strong>de</strong> l' Equipement(D.D.E.) d'un at<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s glissements <strong>de</strong> terrain du départementavec notamment une c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s aléas (carte d’aléas au1/5000 e ).Les zones vulnérables sur <strong>Nancy</strong>La majorité <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> est cartographiée en aléaprésumé nul car les pentes sont faibles et les formations stables.Ainsi, les zones sensibles se situent sur les coteaux <strong>de</strong> l'Ouestnancéien et s'éten<strong>de</strong>nt sur les communes riveraines.La prise en compte réglementaireUn at<strong>la</strong>s non réglementaire, a déjà été diffusé aux mairesconcernés en août 2000, avec une vocation informative sur l'état<strong>de</strong>s connaissances géologiques détenues par le biais d'une étu<strong>de</strong>sommaire.La Direction <strong>de</strong> l’Urbanisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> applique <strong>de</strong>puis lesconsignes <strong>de</strong> cet at<strong>la</strong>s dans l’instruction <strong>de</strong>s dossiers.Aussi, il convient d'utiliser <strong>la</strong> carte <strong>de</strong>s aléas <strong>de</strong> glissement <strong>de</strong>terrain dans <strong>la</strong> gestion et l'aménagement <strong>de</strong> l'urbanisme.Dorénavant à chaque niveau <strong>de</strong> risque correspond <strong>de</strong>s règlesspécifiques d'utilisation <strong>de</strong>s sols.19


RisquesNaturels Mouvements <strong>de</strong> terrain naturelsLes étu<strong>de</strong>s en cours pour plus <strong>de</strong> précisionsLes consignes en matière d'urbanisme resteront va<strong>la</strong>bles tantqu'elles n'auront pas été infirmées ou confirmées par <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>sparticulières pour affiner les éléments disponibles.C'est pourquoi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s spécifiques ont été enclenchées pourpallier ce manque <strong>de</strong> précision et ce dans le cadre d'unedémarche qui associe <strong>la</strong> C.U.G.N. à l'Etat, au B.R.G.M. (Bureau<strong>de</strong> Recherche Géologique et Minière) et l'E.N.S.G. (EcoleNationale Supérieure <strong>de</strong> <strong>la</strong> Géologie).Cette association permettra l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> cartes <strong>de</strong> formationsgéologiques superficielles en vue non seulement d'actualiser etd'affiner <strong>la</strong> connaissance sur les risques <strong>de</strong> glissements <strong>de</strong>terrains sur l'agglomération nancéienne mais surtout servir <strong>de</strong>base à l'établissement <strong>de</strong>s cartes <strong>de</strong> risques du futur <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>de</strong>Prévention <strong>de</strong>s Risques (P.P.R.) dont l'é<strong>la</strong>boration a été prescritepar les services <strong>de</strong> l'Etat.Carte mise à disposition <strong>de</strong>puis 2000La c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong> ces aléas est <strong>la</strong> suivante :- aléa fort : les zonesconcernées présentent<strong>de</strong>s facteurs <strong>de</strong> stabilitétrès défavorables- aléa faible : les zonesconcernées présentent<strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s quant à<strong>la</strong> stabilité du terrainconcerné- aléa moyen : les zonesconcernées présentent <strong>de</strong>sfacteurs <strong>de</strong> stabilitédéfavorables- aléa présumé nul : nonexposé20


Risques Technologiques21


RisquesTechnologiques Rupture <strong>de</strong> barrageLe barrage <strong>de</strong> Vieux-préUn barrage est un ouvrage artificiel coupant un cours d'eau ettransformant en réservoir d'eau un site naturel approprié.Est qualifié <strong>de</strong> "Grand barrage" toutaménagement hydraulique comportant à <strong>la</strong>fois un réservoir d'une capacité égale ouinférieure à 15 millions <strong>de</strong> m3 et un barraged'une hauteur d'au moins 20 mètres.La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, comme toutes lescommunes <strong>de</strong> <strong>la</strong> vallée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Meurthe, estconcernée par le risque " rupture <strong>de</strong> Grandbarrage" par rapport à un ouvrage situé à 79km, sur <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Pierre-Percée;ouvrage communément appelé" Barrage <strong>de</strong>Vieux-Pré".PréventionLe risque retenu est <strong>la</strong> rupturepartielle et progressive.A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> rupture, onobserve en aval une inondationcatastrophique précédée par ledéferlement d'une on<strong>de</strong> <strong>de</strong>submersion, plus ou moinsimportante.Ainsi, le front d'on<strong>de</strong> mettrait10h00 pour arriver à <strong>Nancy</strong>, lep<strong>la</strong>n d'eau maximal étant atteint14h00 après <strong>la</strong> rupture.La zone qui serait touchée figuresur <strong>la</strong> carte du PPI, elle a été déterminée par E.D.F. dans sonétu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'on<strong>de</strong> <strong>de</strong> submersion <strong>de</strong> 1991.Surveil<strong>la</strong>nce et contrôleLa réglementation française oblige à assurer un contrôle avant, pendant et après <strong>la</strong> construction<strong>de</strong>s barrages. Ces contrôles sont effectués par l'exploitant et les services <strong>de</strong> l'Etat.Prise en compte réglementaireLa probabilité <strong>de</strong> rupture étant quasiment nulle, aucun aménagement spécifique n'est nécessairesur <strong>Nancy</strong> ainsi qu'une quelconque maîtrise <strong>de</strong> l'urbanisme…22


RisquesTechnologiques Rupture <strong>de</strong> barrageLes p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> secours et d’alerteChaque grand barrage doit faire l'objet d'un <strong>P<strong>la</strong>n</strong> Particulierd'Intervention (P.P.I.) qui prévoit les mesures <strong>de</strong>stinées à donnerl'alerte aux autorités, aux popu<strong>la</strong>tions, et aux organisations <strong>de</strong>secours.Celui du barrage <strong>de</strong> Vieux-Pré approuvé le 05 avril 2004 par lePréfet <strong>de</strong> Meurthe et Moselle remp<strong>la</strong>ce l'ancien p<strong>la</strong>n d'alerte.Ces p<strong>la</strong>ns découpent <strong>la</strong> zone située en aval du barrage enplusieurs zones : <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> sécurité immédiate, et une zoned'alerte plus éloignée dans <strong>la</strong>quelle figure <strong>Nancy</strong>.Les consignes du <strong>P<strong>la</strong>n</strong> d'Alerte prévoient que les habitants <strong>de</strong><strong>Nancy</strong> seraient alertés par déclenchement <strong>de</strong> <strong>la</strong> sirène (Co<strong>de</strong>National d'Alerte - cf. page 6) et par un message diffuséimmédiatement sur France-Inter (FM 96.9 et GO 162) re<strong>la</strong>yé parradio France Bleu Sud Lorraine (FM 100.5).A réception du message d'alerte, <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise Municipaleserait activée afin <strong>de</strong> participer avec les autres structures <strong>de</strong>secours à <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> l'alerte mais aussi pour une assistance<strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion éventuellement en détresse (évacuation ethébergement si nécessaire).Que doit on faire ?Dès l'alerte transmise et dans l'attente <strong>de</strong>s secours, réagissez<strong>de</strong> manière efficace en respectant les consignes suivantes.Soyez vigi<strong>la</strong>nt aux signauxd'alerte :Déclenchement <strong>de</strong> <strong>la</strong> sirène selon le Co<strong>de</strong>National d'Alerte23


RisquesTechnologiques Explosion <strong>de</strong> siloNature du risqueLa société <strong>de</strong>s GrandsMoulins <strong>de</strong> Paris, sis 2 rue<strong>de</strong> Château - Salins,exploite <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tionsc<strong>la</strong>ssées <strong>de</strong> par l'utilisation<strong>de</strong> silos <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>céréales et <strong>de</strong> farine.Le principal risque <strong>de</strong> cesinstal<strong>la</strong>tions est uneexplosion due à undégagement <strong>de</strong> poussièresinf<strong>la</strong>mmables.PréventionSurveil<strong>la</strong>nce et contrôleLes activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société <strong>de</strong>s Grands Moulins <strong>de</strong> Paris relèvent <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>sInstal<strong>la</strong>tions C<strong>la</strong>ssées qui impose <strong>de</strong>s procédures d'ouverture particulières ainsi que<strong>de</strong>s prescriptions techniques <strong>de</strong> fonctionnement régulièrement vérifiées.L'application <strong>de</strong> cette légis<strong>la</strong>tion est confiée aux services <strong>de</strong> l’Etat.Les travaux <strong>de</strong> protectionToujours dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réglementation <strong>de</strong>s Instal<strong>la</strong>tions C<strong>la</strong>ssées, <strong>la</strong> sociétéGMP a dû réaliser une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> dangers pour évaluer les risques générés par soninstal<strong>la</strong>tion. Cette étu<strong>de</strong> a été soumise à l’analyse critique d’un tiers - expert.Des travaux <strong>de</strong> mise en conformité ont ainsi du être réalisés selon un échéancierapprouvé par les services <strong>de</strong> l’Etat. Ceux-ci ont été terminés fin 2003.Prise en compte réglementaire.Un périmètre réglementaire <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong> 50 m a été défini autour <strong>de</strong> l'instal<strong>la</strong>tion.Ce périmètre est repris dans le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> Local d’Urbanisme (P.L.U.), assorti <strong>de</strong> servitu<strong>de</strong>svisant à maîtriser l'urbanisation; c'est à dire interdire ou autoriser sous certainesconditions les nouvelles constructions d'habitations ou <strong>de</strong> routes.24


RisquesTechnologiques Transport <strong>de</strong> Matières Dangereuses (T.M.D.)PréventionLe risqueTransport <strong>de</strong> Matières Dangereuses (TMD) est lerisque consécutif à un acci<strong>de</strong>nt se produisant lorsdu transport <strong>de</strong> matières dangereuses : par voieroutière, ferroviaire, d’eau ou par canalisationpouvant entraîner <strong>de</strong>s conséquences graves pour <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion,les biens et/ou l’environnement.Les produits dangereux sont nombreux et peuvent êtreinf<strong>la</strong>mmables, toxiques, explosifs, corrosifs ou radioactifs.Les principaux dangers liés aux TMD sont : Une explosion Un incendie Un nuage toxique Une pollution <strong>de</strong> l’atmosphère, du sol et <strong>de</strong> l’eauCes manifestations peuvent être associées.Que doit on faire avant ?Connaître les risques, le signal d’alerte par sirènes et lesmesures <strong>de</strong> confinementQue doit on faire pendant ?Si vous êtes témoin d’un acci<strong>de</strong>nt ?• Donner l’alerte en précisant si possible :1. le lieu et <strong>la</strong> nature du moyen <strong>de</strong> transport,2. le numéro du produit et le co<strong>de</strong> danger indiqués surp<strong>la</strong>que orange.3. le nombre approximatif <strong>de</strong> victimes.• Ne pas dép<strong>la</strong>cer les victimes sauf en cas d’incendie et s’éloigner• Si un nuage toxique vient vers vous, quitter rapi<strong>de</strong>ment<strong>la</strong> zone et se mettre à l’abri si possibleSi vous enten<strong>de</strong>z <strong>la</strong> sirène ?• Appliquer les mesures <strong>de</strong> confinement• Ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation.25


RisquesTechnologiques Risque MinierNature du risqueAvec l’avènement <strong>de</strong>s transports par voie ferrée et l’utilisation <strong>de</strong> charbondans les hauts fourneaux, les mines ont été un facteur déterminant pourl’économie française pendant plusieurs décennies.Toutefois, <strong>de</strong>puis les années 1970, avec l’accélération <strong>de</strong>s fermetures <strong>de</strong>mines, le problème <strong>de</strong> « l’Après Mine » commencent à être pris en compte.Dans notre région, le risque minier peut se traduire par un affaissement ouun effondrement.L’affaissement est un tassement <strong>de</strong> terrain caractérisé par <strong>la</strong> formationd’une cuvette en surface alors que l’effondrement est un phénomène brutalgénéralement accompagné <strong>de</strong> secousses sismiques et <strong>de</strong> fractures ouvertesen périphérie <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone effondrée.Lorsqu’il y a ruine <strong>de</strong> l’édifice souterrain elle va progressivement serépercuter en surface. Les terrains vont s’affaisser ou s’effondrer pourretrouver une nouvelle assise.PréventionI<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s zones d’aléas (carte disponible à l’accueil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Directiondu Pôle Développement et Aménagements Urbains <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>) etapplication <strong>de</strong>s règles d’Urbanisme pour les zones à risques.Mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce (ex : son<strong>de</strong>s sismiques).E<strong>la</strong>boration et mise à jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> cartographie du risque minier sur certainssecteurs consultable auprès <strong>de</strong> du Pôle <strong>de</strong> Développement Urbain.Que doit on faire avant ?S’informer <strong>de</strong> <strong>la</strong> localisation <strong>de</strong>s zones éventuellement à risques.Que doit on faire après un affaissement?Evacuer les lieux au plus tôtCouper l’alimentation en gazSe mettre à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s secoursNe pas entrer dans un immeuble endommagéNe pas revenir sur ses pas26


Numéros utiles<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong> 03.83.85.30.00Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Prévention, Sécurité et Sureté <strong>de</strong>s Espaces PublicsDirecteur 03.83.85.32.16Responsable Gestion <strong>de</strong>s Risques Majeurs 03.83.85.31.38Grand <strong>Nancy</strong> 03.83.91.83.91Préfecture <strong>de</strong> Meurthe et Moselle 03.83.34.26.00Protection Civile 03.83.34.26.15Direction Départementale <strong>de</strong> l’Equipement 03.83.91.40.00Direction Régionale <strong>de</strong> l’Industrie,<strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche et <strong>de</strong> l’Environnement 03.83.36.55.12Urgences Sapeurs-Pompiers 18 ou 112SAMU 15 ou 112Police 17 ou 112Les sirènes Si vous enten<strong>de</strong>z les sirènes, mettez-vous à l'écoute <strong>de</strong> <strong>la</strong> radio. Cessirènes sont testées tous les premiers mercredis <strong>de</strong> chaque mois.La radio Observez les consignes <strong>de</strong> sécurité qui vous seront données.La radio est une source importante d'information.Il est nécessaire <strong>de</strong> disposer d'une radio à piles, utilisable en toutescirconstances.En cas d'urgence, écouter :France Inter (FM 96.9 et GO 162)France Bleu Sud Lorraine (FM 100.5)Ce document a été réalisé par <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Prévention, Sécurité et Sûreté <strong>de</strong>s EspacesPublics à partir <strong>de</strong>s informations transmises par les services <strong>de</strong> l’Etat27


III- LE PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE EN CAS DE CRISEA. ROLE DE LA CELLULE DE CRISE.B. MISE EN ŒUVRE DU PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE1.LA VIGILANCE ET LE SYSTEME DE L’ASTREINTE.2.LE DECLENCHEMENTC. INSTALLATION DES LOCAUX DE CRISE1.LA SALLE DE CRISE PRINCIPALE Mise en service Organisation matérielle La Téléphonie2.LES SALLES SECONDAIRES3.LA SALLE DE PRESSE4.LA SALLE D’ACCUEIL DU PUBLICD- L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT1-LA FICHE ORGANISATION2- LES FICHES REFLEXE3- LES FICHES MISSION4- ROLE DES DIFFERENTES SECTIONS COMPOSANT LA CELLULE DE CRISE29


II- LE PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE EN CAS DE CRISEA. Rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise.Les situations relevants <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise ont pour origine <strong>de</strong>s évènements naturels,technologiques, ou sociologiques qui ont ou qui risquent d’atteindre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés <strong>de</strong>gravité nécessitant un renforcement et une coordination exceptionnels <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>Ville</strong>.La Cellule <strong>de</strong> Crise se réunit sur décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise Restreinte.La montée en puissance <strong>de</strong>s moyens mis en œuvre est ensuite fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>l’évènement, <strong>de</strong> sa dimension, <strong>de</strong> son évolution et <strong>de</strong> sa durée pour permettre <strong>de</strong> faireface <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon <strong>la</strong> plus efficace possible à l’évolution <strong>de</strong>s évènements.! ! ! La Cellule <strong>de</strong> Crise ne doit pas se substituer aux centres opérationnels mis enp<strong>la</strong>ce par les autres autorités (préfecture, pompiers, police,…) et doit à cet effet negérer et coordonner que <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> compétences communales.Dès que <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> crise est mise en œuvre, les différents acteurs se mettentprogressivement en p<strong>la</strong>ce dans le cadre <strong>de</strong> consignes pré-établies.Les missions générales dévolues à <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise sont les suivantes :- prendre connaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> l’évènement et juger <strong>de</strong> son ampleur,- donner ou re<strong>la</strong>yer l’alerte auprès <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions,- étudier les mo<strong>de</strong>s d’assistance aux personnes sinistrées,- fournir, dans <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune, <strong>de</strong>s moyens en hommes etmatériels pour <strong>de</strong>s tâches opérationnelles pouvant se relever nécessaires,- établir une communication avec les différentes autorités compétentes,- répartir les rôles entre les membres,- <strong>la</strong> présence sur zone d’un élu au contact <strong>de</strong>s évènements,- une liaison entre terrain et cellule <strong>de</strong> crise,- <strong>la</strong> désignation d’un représentant à une autre Cellule <strong>de</strong> Crise (préfecture),- <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> communiqué <strong>de</strong> presse, conférence <strong>de</strong> presse,- <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> stratégies à adapter pour ramener <strong>la</strong> situation à <strong>la</strong> normale,- La coordination et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s moyens extérieurs publics (C.U.G.N.notamment) et privés,- gérer l’après crise.La Cellule <strong>de</strong> crise regroupe différentes sections indispensables à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> crisequi visent à répartir <strong>de</strong> manière cohérence et fonctionnelle les missions généralescitées ci-<strong>de</strong>ssus.30


SCHEMA D’ORGANISATIONDE LA CELLULE DE CRISELa Cellule <strong>de</strong> Crise Municipale permet <strong>de</strong> mobiliser, <strong>de</strong> regrouper et <strong>de</strong> coordonner lesdifférents services concernés par les mesures d’urgence.Les nancéiens se souviennent <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilisation forte qu’elle a permis lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> tempête <strong>de</strong>décembre 1999.Les tâches sont multiples. On peut voir sur le tableau suivant que chacune <strong>de</strong>s cellules qui <strong>la</strong>composent couvre un champ particulier d’intervention.EVENEMENTGRAVEMISE EN PLACE CELLULE DE CRISEMAIREELU A LA SECURITEDIRECTEUR CABINET DU MAIREDIRECTEUR GENERAL DES SERVICESDIRECTEUR POLE RESSOURCES INTERNESCELLULES COMPLEMENTAIRESCelluleCommunicationRe<strong>la</strong>tionsExtérieuresCelluleRenseignementCelluleSocialeCelluleLogistiqueCelluleJuridique31


GRILLE POUR ANTICIPER LE DECLENCHEMENT EVENTUEL D’UNE CRISEINTERROGATION OUI NON1- SUR LES CONSEQUENCES- L’inci<strong>de</strong>nt a-t-il causé ou fait-il craindre un ou <strong>de</strong>s décès ?- La situation va-t-elle concerner directement un nombre important <strong>de</strong>personnes ?- La situation peut-elle avoir <strong>de</strong>s conséquences graves et en extension (victimes,environnement, dégâts, atteinte à l’économie …) ?- Y a-t-il <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s sur les conséquences ?- L’expertise risque-t-elle d’être défail<strong>la</strong>nte pour caractériser et traiter leproblème ?2- SUR LES CAUSES- Y a-t-il <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s sur les causes ?- Y a-t-il <strong>de</strong>s erreurs manifestes ou <strong>de</strong>s fautes lour<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> ?3- SUR LE VOLET OPINION PUBLIC- L’évènement est-il spectacu<strong>la</strong>ire (phénomène en jeu, moyens d’intervention) ?- La presse a-t-elle déjà pris contact pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> l’information ?- S’agit-il d’un évènement impliquant <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions phares, <strong>de</strong>s produitsperçus comme dangereux, <strong>de</strong>s activités perçues comme essentielles ?- Des catégories sensibles pour le média et l’opinion sont-elles concernées(politique, célébrités, média, enfants, handicapés, popu<strong>la</strong>tions cibles,…)- La ville a-t-elle été silencieuse jusqu’ici sur l’évènement ?- Les arguments sont-ils difficiles à expliquer, à comprendre ou à accepter par lepublic ?- Des personnalités connues sont-elles déjà mobilisées ou peuvent-elles l’être ?4- SUR LE CONTEXTE, le passé, les mutations en cours possibles- Le problème naît-il dans un site sensible ?32


B. Mise en œuvre du <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong>1. La vigi<strong>la</strong>nce et le système <strong>de</strong> l’astreinte.RECEPTION DES APPELSTous les appels sont reçus au PC Sécurité <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> (03 83 85 31 88 ou standard 03 8385 30 00) et gérés par les agents <strong>de</strong> sécurité affectés à <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce du bâtiment 7 jours/7 et24 heures/24.Les sapeurs-pompiers ou <strong>la</strong> police ou <strong>la</strong> gendarmerie avertissent obligatoirement etimmédiatement ce PC <strong>de</strong> toute intervention ou acci<strong>de</strong>nt sur le territoire <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>.Les services d’astreinte <strong>de</strong> <strong>la</strong> Préfecture peuvent contacter ce PC pour <strong>de</strong>s événements gravesou <strong>de</strong>s procédures d’alerte urgentes.TRAITEMENT DES APPELS PAR LE PC SECURITEChaque <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’intervention est consignée par écrit par l’agent <strong>de</strong> sécurité dans un registrespécifique qui est soigneusement renseigné pour permettre une parfaite transmission <strong>de</strong>sinformations recueillies aux intervenants.Lorsqu’ils reçoivent un appel, les agents <strong>de</strong> sécurité alertent les astreintes technique etlogistique, en leur fournissant les premiers éléments d’information en leur possession (lieu, typed’acci<strong>de</strong>nt, matériel ou personne en cause ...) afin <strong>de</strong> permettre à ces astreintes <strong>de</strong> se rendresur p<strong>la</strong>ce immédiatement pour prendre les premières mesures d’urgence.Simultanément, ils préviennent l’astreinte <strong>de</strong> direction, le représentant <strong>de</strong> permanence ducabinet du Maire et l’élu à <strong>la</strong> sécurité ou l’élu désigné <strong>de</strong> permence qui, selon l’importance <strong>de</strong>l’évènement, jugent s’ils doivent également se rendre sur les lieux <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt et prévenir leMaire et le Directeur Général <strong>de</strong>s Services.Le PC Sécurité reste un service d’appui aux personnes d’astreinte tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>l’évènement.MEMBRES DE L’EQUIPE D’ASTREINTE :Le système d’astreinte permet <strong>de</strong> gérer et <strong>de</strong> faire face aux acci<strong>de</strong>nts et aux urgences,uniquement en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures ouvrables, les weekends et jours fériés.Ainsi chaque pério<strong>de</strong> d’astreinte est fixée du vendredi 14 heures au vendredi suivant 14 heures.1. Un cadre d’astreinte logistique, basé au Centre Technique Municipal, est en charge <strong>de</strong>sinterventions d’urgence sur le terrain (barrièrage en cas <strong>de</strong> crues, mise en sécurité <strong>de</strong>bâtiments suite à effraction, gestion du nettoyage manuel en cas <strong>de</strong> chute <strong>de</strong> neige,..)mais également <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure d’internement d’office.2. Un cadre technique est en charge <strong>de</strong> tous les problèmes sur les bâtiments publics,éventuellement privés, suite à sinistre. Il est le seul intervenant pour les procédureséventuelles <strong>de</strong> relogement et <strong>de</strong> restauration pour les victimes. Il doit être33


systématiquement en contact avec l’astreinte <strong>de</strong> direction afin <strong>de</strong> l’informer <strong>de</strong>l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation.3. Un cadre <strong>de</strong> direction a un rôle <strong>de</strong> coordonnateur mais aussi <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>ur. Il est informépar les astreintes logistiques et techniques <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation sur le terrainafin <strong>de</strong> prendre les décisions adéquates. En cas d’aggravation, il est tenu d’en informerl’élu, le cabinet du Maire et le Directeur Général <strong>de</strong>s Services.4. Une astreinte du Cabinet du Maire est mise en p<strong>la</strong>ce pour tenir informer en cas <strong>de</strong>besoin le Maire d’un évenement. Le représentant d’astreinte fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong>crise restreinte éventuellement déclenchée.5. L’élu délégué à <strong>la</strong> sécurité représente le Maire sur le terrain. Il est à même <strong>de</strong>déclencher l’activation <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise. En cas d’absence <strong>de</strong> celui-ci, il estremp<strong>la</strong>cé par l’élu <strong>de</strong> permanence désigné sur <strong>la</strong> feuille d’astreinte.2. Le déclenchementDès qu’un évènement grave susceptible <strong>de</strong> dégénérer en crise survient, une cellule <strong>de</strong> criserestreinte se met en p<strong>la</strong>ce soit sur ordre du Maire, <strong>de</strong> son Cabinet ou <strong>de</strong> son élu délégué à <strong>la</strong>Sécurité <strong>de</strong>s Personnes et <strong>de</strong>s Biens.Elle se structure et se renforce en fonction <strong>de</strong> l’ampleur <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise.Elle démarre par <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise restreinte, composée <strong>de</strong> : Le Maire et/ou L’élu délégué à <strong>la</strong> Sécurité et/ou l’élu <strong>de</strong> permanence désigné, Le Directeur Général <strong>de</strong>s Services, Le Directeur du Pôle Ressources Internes Le Chef <strong>de</strong> Cabinet Le Directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Prévention,Sécurité et Sûreté <strong>de</strong>s Espaces Publics.En cas <strong>de</strong> difficulté <strong>de</strong> contact d'un membre, le suppléant est appelé.34


LA CELLULE DE CRISE RESTREINTE1. Elle estime <strong>la</strong> situation et ses évolutions possibles en activant lessources d'informations possibles pour obtenir toutes précisions sur :(Voir ci-après grille d’analyse) :- <strong>la</strong> nature et lieu <strong>de</strong> l'évènement- le premier bi<strong>la</strong>n- le nombre <strong>de</strong> personnes et l'importance <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions en cause2. Elle déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> convoquer ou non les autres membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong>Crise.LES PREMIERESACTIONS3. Elle choisit <strong>la</strong> Salle <strong>de</strong> Crise en s'assurant <strong>de</strong> sa disponibilité et <strong>de</strong> sonaccessibilité auprès <strong>de</strong>s Services Intérieurs ou du PC Sécurité.4. Après le choix <strong>de</strong> <strong>la</strong> Salle <strong>de</strong> Crise, <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise Restreintecontacte :- les responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> logistique- les responsables <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> criseconformément à <strong>la</strong> feuille d'appel ci-annexée et les invite à rejoindre <strong>la</strong> salle<strong>de</strong> crise pour sa préparation et sa gestion.5. La Cellule <strong>de</strong> Crise Restreinte choisit <strong>la</strong> composition <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Criseen fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature et <strong>de</strong> l'ampleur <strong>de</strong> l'évènement.6. La Cellule <strong>de</strong> Crise Restreinte contacte les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong>Crise et leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> rejoindre dans les meilleurs dé<strong>la</strong>is <strong>la</strong> salle <strong>de</strong>crise désignée.7. La feuille d'appel est complétée au fur et à mesure <strong>de</strong>s contacts établisou non.35


C. Instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s locaux <strong>de</strong> criseLes locaux <strong>de</strong> crise se répartissent sur trois sites :- <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> crise : p<strong>la</strong>teau où prend p<strong>la</strong>ce <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise,- <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> presse : salle à part où seront donnés les interviews, les re<strong>la</strong>tions avecles média, où seront centralisées les diffusions d'information,- <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> réception : salle à part, présentant une certaine intimité en fonction<strong>de</strong>s circonstances qui permettra <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s parents <strong>de</strong> victimes, et/ou <strong>de</strong>spersonnalités extérieures, autres.1. La salle <strong>de</strong> crise principaleSauf ordre contraire, <strong>la</strong> Salle <strong>de</strong> Crise est situéeA l'Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> - SALLE <strong>de</strong> L'URBANISME.Pour <strong>de</strong>s raisons opérationnelles évi<strong>de</strong>ntes, les éventuels occupants <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong>l’Urbanisme libèreront rapi<strong>de</strong>ment cette salle et se dirigeront vers <strong>la</strong> salle <strong>de</strong>sAffaires Juridiques (1 er sous-sol).Si pour <strong>de</strong>s raisons majeures les locaux <strong>de</strong> l'Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> ne peuvent être occupés, unemp<strong>la</strong>cement sera choisi parmi les locaux suivants :• Mairie Annexe du Haut du Lièvre (salles au 1° étage)• Centre Technique MunicipalLes raisons majeures pouvant conduire à modifier un choix à l'Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong> sontles suivantes : le site est ou risque d'être touché par l'évènement, directement ouindirectement (périmètre <strong>de</strong> sécurité)o Mise en servicesalleurbanismeMISE EN SERVICE1. Déverrouiller toutes les portes nécessaires à l'accès.2. Vérifier le fonctionnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle (occupation, chauffage, éc<strong>la</strong>irage,électricité)3. Installer les diverses pièces et aires selon l'usage auquel elles sont réservées4. I<strong>de</strong>ntifier les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise au fur et à mesure <strong>de</strong> leur arrivéeet gérer <strong>la</strong> feuille d'émargement5. Surveiller et limiter les accès <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> crise aux ayants- droits.36


oOrganisation matérielleORGANISATION MATERIELLE1- Récupérer <strong>la</strong> documentation et les fournitures nécessaires au fonctionnement<strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> crise . Tout se trouve dans l'armoire basse <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> crise.2- I<strong>de</strong>ntifier les différentes sections et différents emp<strong>la</strong>cements <strong>de</strong>s membres<strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise3- Mettre à disposition les fournitures et <strong>la</strong> documentation.4- Installer les postes <strong>de</strong> téléphones et renseigner les fiches <strong>de</strong>s numéros <strong>de</strong>téléphone.2. les salles secondaires.Si pour <strong>de</strong>s raisons opérationnelles, il est décidé l’activation d’une autre salle <strong>de</strong> criseles membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule en seront informés par le PC sécurité.3. La Salle <strong>de</strong> presseAu 2° étage <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>, se trouve une salle <strong>de</strong> réunion adaptée à l’accueil <strong>de</strong>smédias.4. La salle d’accueil du publicLa salle CHEPFER et son bar peuvent être prévus pour assurer l’accueil du public(sinistré, famille ou proche) pour donner <strong>de</strong>s renseignements (conduite à tenir, lieuxd’hébergement, <strong>de</strong> ravitaillement…) en fonction <strong>de</strong> leur besoin.Cette salle peut aussi recevoir <strong>la</strong> cellule d’assistance Psychologique le cas échéant.37


D. L’organisation et le FonctionnementLa structure <strong>de</strong> fonctionnement du <strong>P<strong>la</strong>n</strong> <strong>Communal</strong> <strong>de</strong> Sauvegar<strong>de</strong> s’articule <strong>de</strong> <strong>la</strong> façonsuivante :- <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise telle que définie au II-ACellule <strong>de</strong> direction réunie dansLA SALLE DE CRISESALLE DE PRESSE ET / OUSALLE DE RECEPTIONEQUIPES D’INTERVENTION- Le terrain (lieu <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nt, différents lieux d’accueil etd’hébergement).CELLULE DE CRISEPoint <strong>de</strong> convergence <strong>de</strong> tous les renseignements nécessaires à l’analyse <strong>de</strong>sévènements et à <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong>s opérations.Point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong>s ordres, directives et informations nécessaires à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>l’évènementTERRAINEnsemble du personnel qui intervient directement sur le terrain : lieu <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nt etstructures d’assistance mises en p<strong>la</strong>ce.Ce sont eux qui :- mettent en œuvre les décisions <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise ;- alimentent ses analyses ;- ren<strong>de</strong>nt compte <strong>de</strong> l’évolution du terrain, <strong>de</strong>s victimes.38


Pour définir plus précisément le fonctionnement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise etdonner une ligne <strong>de</strong> conduite <strong>de</strong>s opérations, trois fiches sont établies et misesà disposition du personnel et <strong>de</strong>s élus concernés et mobilisés.1. La fiche organisationElle précise le rôle <strong>de</strong> chaque section et <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> criserestreinte ou complète.Les diverses sections <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise se composent d’un petit nombre <strong>de</strong>responsables qui en raison <strong>de</strong> leur fonction seront compétents lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>survenue d’une crise.Pour chaque responsable titu<strong>la</strong>ire, <strong>de</strong>s suppléants seront prévus en casd’absence du titu<strong>la</strong>ire ou pour le renouvellement <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise.2. Les fiches réflexesElles précisent les toutes premières actions à mener du contact à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong>fonction <strong>de</strong>s différents membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cellule <strong>de</strong> Crise (où se rendre, que faireen premier lieu, documents à prendre …).Elles sont distribuées au préa<strong>la</strong>ble à tous les membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise.3. Les fiches missionElles déclinent les missions générales ou particulières propres à chacun <strong>de</strong>sresponsables et l’ai<strong>de</strong>nt ainsi à l’accomplissement <strong>de</strong> sa tâche. L’objectif <strong>de</strong>ces fiches est <strong>de</strong> lister succinctement l’ensemble <strong>de</strong>s missions à réaliser et <strong>de</strong>répondre à <strong>la</strong> question « Qui fait quoi ? »Elles sont nominatives ; elles sont regroupées dans <strong>la</strong> documentation à prendreen arrivant dans <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> crise.Une fois que les missions sont définies, que chacun sait ce qu’il doit faire, sepose <strong>la</strong> question : « Comment fait-on ? ». La réponse à cette question peutêtre donnée par une succession <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns constituant <strong>la</strong> partie III -Moyens duP.C.S.4. Rôle <strong>de</strong>s différentes sections composant <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> criseSECTION DIRECTION :• Activer <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise,• Coordonner l’action <strong>de</strong>s différentes personnes,• Recueillir les différentes propositions é<strong>la</strong>borées par les autrescellules,• Suivre l’exécution <strong>de</strong>s décisions prises.SECTION COMMUNICATION / RELATIONS EXTERIEURES:• Re<strong>la</strong>tion avec les médias• Assurer <strong>la</strong> communication interne (Maire, personnels <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong>)• Re<strong>la</strong>tions avec les autorités (autres cellules <strong>de</strong> communication)• Re<strong>la</strong>tions externes (familles, popu<strong>la</strong>tions…)39


SECTION RENSEIGNEMENTS :• Constituer une ou <strong>de</strong>s équipes sur le terrain pour assurerl’information <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule• Centraliser les informations et é<strong>la</strong>borer <strong>de</strong>s tableaux <strong>de</strong> situation• Prendre les gran<strong>de</strong>s décisions• E<strong>la</strong>borer les p<strong>la</strong>ns d’action• Anticiper et déterminer les actions préventives à mettre en œuvreSECTION LOGISTIQUE :• Alerter et évacuer <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion• Assurer le retour aux foyers et <strong>la</strong> post crise• Mettre en œuvre les moyens techniques <strong>de</strong> secours nécessaires,prévus et recherchés• Mettre en œuvre les moyens techniques divers (lourds, spécialisésprivés ou publics)• Gérer les moyens <strong>de</strong> transmission mis à disposition <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule• Assurer le retour aux foyers et <strong>la</strong> post criseSECTION JURIDIQUE :• Conseil juridique <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule <strong>de</strong> crise• Prépare les actes administratifs necessaires à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> crise (arrêtés municipaux <strong>de</strong> réquisition…)• Conseil éventuel <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions après le sinistreSECTION SOCIALE :• Mettre en œuvre toutes les actions visant à assister <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion et plusparticulièrement les personnes dites sensibles (personnes agées, isolées,enfants…).• Prise en charge <strong>de</strong>s victimes (accueil, réconfort, restauration,hébergement, soins …)40


III - LES MOYENSA. LES MOYENS D’ALERTE1.DES AUTORITES :2.De <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tiona. Le Co<strong>de</strong> National d’AlerteDéclenchement du Signal national d’alerteDiffusion <strong>de</strong>s consignes <strong>de</strong> sécurité.La fin <strong>de</strong> l’alerte.Le réseau <strong>de</strong> sirènes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> NANCY.Déclenchement « acci<strong>de</strong>ntel »Emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s sirènesb. Les véhicules munis d’un haut-parleur.B. LES SOCIETES DE TRANSPORTC. LES MOYENS D’ACCUEIL ET D’ASSISTANCE1-L’ HEBERGEMENT2-LA RESTAURATION3- L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE.DLES MOYENS DE TRANSMISSION1-RADIO2-TELEPHONES FIXES ET MOBILES42


III - LES MOYENSA. Les moyens d’alerte1. Des autorités :L’alerte <strong>de</strong>s mairies en cas <strong>de</strong> risques majeurs (naturels : météo, inondation,ou technologiques) se fera prioritairement par <strong>la</strong> préfecture – SIDPC- (ServiceInterministériel <strong>de</strong> Défense et <strong>de</strong> Protection Civile) au moyen d’un systèmeautomatique d’appel.La chaîne d’alerte <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité civile est <strong>la</strong> suivante :PREFECTURE- Alerte le ou les maires concernés par le risque, sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s numéros<strong>de</strong> téléphone communiqués et qui ont été saisis dans l’automated’appel.- Enregistre le message d’information et <strong>de</strong> suivi du phénomène sur unserveur vocalMAIRIE- Reçoit l’alerte par un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>stinataires désignés- Ecoute le message- Consulte le serveur vocal pour s’informer <strong>de</strong> l’évolution du phénomèneau numéro suivant : 0.821.80.54.54.Ce numéro d’appel est i<strong>de</strong>ntique quel que soit le risque.43


PREFECTUREAUTOMATED’ALERTELes correspondants désignés <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune1. acquitter le message reçu en tapant sur <strong>la</strong> touche #2. Pour s’informer sur <strong>la</strong> situation et son évolution, le serveur vocal <strong>de</strong> <strong>la</strong>préfecture <strong>de</strong>vra être interrogé en composant le numéro suivant :0 821 80 54 54« Bonjour, vous êtes à <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> Meurthe et Moselle, service <strong>de</strong> protection civileSi vous souhaitez <strong>de</strong>srenseignements sur <strong>la</strong>météo, tapez 1Si vous souhaitez <strong>de</strong>srenseignements sur lescrues tapez 2Si vous souhaitez <strong>de</strong>srenseignements sur <strong>de</strong>sévènements particuliersen cours, tapez 3MESSAGEPour s’informer <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation<strong>de</strong>s crues :MESSAGE- Secteur B (<strong>Nancy</strong>, tapez 2)44


1. De <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tiona. Le Co<strong>de</strong> National d’Alerte.Le co<strong>de</strong> national d’alerte (unique au niveau national- décret du 11 mai 1990)définit les mesures <strong>de</strong>stinées à informer en toutes circonstances <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tiond’une menace grave ou <strong>de</strong> l’existence d’un acci<strong>de</strong>nt majeur ou d’unecatastrophe et détermine les obligations auxquelles sont assujettis lesdétenteurs <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> publication et <strong>de</strong> diffusion.Les mesures <strong>de</strong>stinées à informer <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion comprennent :- L’émission sur tout ou partie du territoire du signal national d’alerte(sirène)- La diffusion, répétée tout au long <strong>de</strong> l’évènement, <strong>de</strong> messages sur lesconsignes <strong>de</strong> sécurité à observer par <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion concernée et sur lecas d’urgence survenu,- L’émission d’un message ou du signal <strong>de</strong> fin d’alerte.y Déclenchement du Signal national d’alerteLe signal national d’alerte constitue <strong>la</strong> mesure mise en œuvre par lesautorités compétentes pour avertir <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Il se compose d’un sonmontant et <strong>de</strong>scendant, <strong>de</strong> trois cycles d’une durée d’une minute chacun,séparés par un intervalle <strong>de</strong> 5 secon<strong>de</strong>s.A ne pas confondre avec le signal d’essai d’une minute seulement, diffusée àmidi le premier mercredi <strong>de</strong> chaque mois.Il est déclenché par le Préfety Diffusion <strong>de</strong>s consignes <strong>de</strong> sécurité.La mise à l’abri est <strong>la</strong> protection immédiate <strong>la</strong> plus efficace. Elle permetd’attendre dans les meilleures conditions possibles l’arrivée <strong>de</strong>s secours.y La fin <strong>de</strong> l’alerte.CE QU’IL FAUT FAIRECE QU’IL NE FAUT PAS FAIRESe mettre à l’abriRentrer rapi<strong>de</strong>ment dans le bâtiment le plus procheS’enfermerArrêter climatisation, chauffage et venti<strong>la</strong>tion. Secalfeutrer en bouchant si possible soigneusement les ouvertures(fentes, portes, aération, cheminées..)S’informerSe mettre à l’écoute <strong>de</strong> <strong>la</strong> radio : France Inter (FM 96.9 et GO162) ou <strong>de</strong> France Bleu Sud Lorraine (FM 100.5)Téléphonerles réseaux doivent rester libres pour les secoursAllumer une quelconque f<strong>la</strong>mmeRester près <strong>de</strong>s vitres ou ouvrir les fenêtres pour regar<strong>de</strong>rce qu’il se passe <strong>de</strong>hors45


La fin <strong>de</strong> l’alerte est annoncée par <strong>de</strong>s messages diffusées par les services <strong>de</strong>radiodiffusion sonore et <strong>de</strong> télévision. Dans tous les cas, <strong>la</strong> fin d’alerte estsignifiée à l’ai<strong>de</strong> du même support que celui qui a servi à émettre le signalnational d’alerte, il consiste en une émission continue d’une durée <strong>de</strong> 30secon<strong>de</strong>s.La décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’alerte appartient au préfety Le réseau <strong>de</strong> sirènes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> NANCY.La <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> NANCY est couverte par un réseau <strong>de</strong> 9 sirènes au total (cf. carte).En vue d’assurer <strong>la</strong> continuité et le bon fonctionnement du service <strong>de</strong>s essaismensuels sont effectués sous contrôle du personnel du C.T.M., p<strong>la</strong>cé à chaquesirène. Ces essais donnent lieu à un compte-rendu succinct transmis au plustard dans les 24h00 après les essais.Les dysfonctionnements sont alors signalés, le remp<strong>la</strong>cement du matériel estexpédié et pris en charge par le Service Interministériel <strong>de</strong> Défense et <strong>de</strong>Protection Civile (S.I.D.P.C.) mais installé par le C.T.M.Les essais sont déclenchés par <strong>la</strong> préfecture, en présence d’un agent <strong>de</strong> FranceTelecom.y Le déclenchement « acci<strong>de</strong>ntel »Un déclenchement ou une coupure manuel et individuel sur chaque sirène estpossible. En cas <strong>de</strong> déclenchement « acci<strong>de</strong>ntel » il convient <strong>de</strong> prendrel’attache <strong>de</strong> <strong>la</strong> préfecture. La <strong>Ville</strong> peut-être amenée dans ce cas à mettre finà ce signal par une coupure selon <strong>la</strong> procédure d’arrêt manuel.En cas <strong>de</strong> fonctionnement acci<strong>de</strong>ntel <strong>de</strong> <strong>la</strong> sirèneProcédure <strong>de</strong> coupureSeul le Service électrique d’astreinte CTM est habilité à coupery Emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s sirènes »Sirènes du réseau National sur <strong>Nancy</strong>Lieu d’imp<strong>la</strong>ntation Accès bâtiment Accès aux coffrets sirène• OPERAP<strong>la</strong>ce Stanis<strong>la</strong>s• Médiathèque10, rue Baron LOUIS• Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>P<strong>la</strong>ce Stanis<strong>la</strong>s• Eglise St-PierreP<strong>la</strong>ce du Doyen• Grands Moulins2, rue <strong>de</strong> Château-Salins- Clé à <strong>la</strong> Mairietél. : 06 81 72 13 6403 83 30 25 22tél. gardien 06 17 50 26 01- Permanence SécuritéClé trousseau <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>Poste <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>La nuit appeler astreinte :03 83 17 97 97Coffret noir salle <strong>de</strong> Ping-Pong foyer <strong>de</strong>smusiciensTGBT sous-sol Bat MLocal Sonorisation 03-82-85-31-88Armoire au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> porte + tri armoireprincipale C 60 D40 0,3Indiqué sirèneFace au bâtiment, porte côté droit, àl’intérieur, escalier menant à l’origine 1 erétage – escalier gauche en haut, escalier enface- Entrer dans <strong>la</strong> pièce à droitesectionneur sur armoire.Coffret alimentation TGBTSirènes du réseau National sur <strong>Nancy</strong>Lieu d’imp<strong>la</strong>ntation Accès bâtiment Accès aux coffrets sirène• Ecole Buthégnemont45, rue Anne FERIETClé trousseau <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>Soit escalier central, appartement <strong>de</strong>rnierétage échelle et grenier coffret gris.Sectionneur sur le côté ouLa cave sas porte côté droit bibliothèquedroite port wc sous sol en bas escalier46


• Ecole <strong>de</strong>s beaux-arts1, Avenue Boffrand• Bureaux Pont-à-MoussonAvenue <strong>de</strong> La Libération• Haut-du-Lièvre- Cèdre BleuAvenue PinchardDirecteur M. Lagrange pour les clés.Astreinte CUGNtél. 03 83 91 83 6203 83 57 62 01N° perm 03 83 93 33 89Appeler un gardienEntrée 11bisarmoire au fond du couloir.Armoire en sous-sol en bas <strong>de</strong>s escaliersporte en face.Local minuterie commun ½ palierb. Les véhicules munis d’un haut-parleur.6 sonorisations sont disponibles au C.T.M. Elles sont adaptables sur <strong>de</strong>sfourgonnettes PARTNER ou berlingots (sans galerie).L’ensemble est géré par les électriciens et l’astreinte C.T.M.La mise en œuvre est rapi<strong>de</strong>. Les sonorisations s’utilisent en communiquantdirectement par l’intermédiaire du micro ou en insérant une cassettepréa<strong>la</strong>blement enregistrée.47


B. Les sociétés <strong>de</strong> transportUn certain nombre <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> transport ont accepté <strong>de</strong> communiquerdifférents numéros <strong>de</strong> téléphones permettant un contact rapi<strong>de</strong> etpermanent.Les coordonnées sont regroupées dans un répertoire téléphonique.C. Les moyens d’accueil et d’assistance1. L’ hébergementLe PLAN HEBERGEMENT recense les capacités<strong>de</strong>s différentes structures susceptiblesd’héberger.Deux types <strong>de</strong> structures ont été répertoriés :- Celles immédiatement utilisables avecles hôtels, les internats, les rési<strong>de</strong>ncesuniversitaires, les trains couchettes, autres.- Celles <strong>de</strong>vant être aménagées avec lessalles et les gymnases.Pour chacune <strong>de</strong> ces structures figure unefiche d’ai<strong>de</strong> présentant les avantages et lesinconvénients en cas d’utilisation.Un c<strong>la</strong>sseur bleu présent dans l’armoire <strong>de</strong> <strong>la</strong>salle <strong>de</strong> crise rassemble les moyenssusceptibles d’être sollicités pour organiserl’hébergement. Dans ce même c<strong>la</strong>sseur sontintégrés diverses clés <strong>de</strong> salle mais surtoutun pass pour ouvrir les gymnases.48


2. La RestaurationLe PLAN RESTAURATION prévoit <strong>la</strong>fourniture <strong>de</strong> boissons et nourriture pourles sinistrés qui seront hébergés par <strong>la</strong>commune.Le <strong>P<strong>la</strong>n</strong> recense :‣ Les sources d’approvisionnement‣ Les structures permettant <strong>la</strong>préparation <strong>de</strong> repas‣ Les structures permettant <strong>la</strong> prise <strong>de</strong>srepas.Le PLAN RESTAURATION est un p<strong>la</strong>n limitédans le temps et dans son ampleur, àterme un recours au moyen <strong>de</strong> l’Etatserait probablement indispensable pourréguler les réserves.Deux types <strong>de</strong> restauration ont étédistingués :‣ Celle <strong>de</strong> première urgence qui vise à« réconforter » les sinistrés dans lespremières heures après un sinistre.Il s’agirait <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s produits nenécessitant aucune préparation afin<strong>de</strong> les distribuer rapi<strong>de</strong>ment (boissons chau<strong>de</strong>s ou fraîches, sandwiches,..).‣ Celle qui s’inscrit dans le temps et qui doit offrir <strong>de</strong>s repas complets.Les repas pourraient être préparés :- par les cuisines centrales <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Nancy</strong>, du CHU ou du CentrePsychothérapique ;- par les cuisines fonctionnelles <strong>de</strong>s collèges, <strong>de</strong>s lycées et <strong>de</strong>suniversités.D.Les moyens <strong>de</strong> transmission1. RadioDes moyens radio sont mis en p<strong>la</strong>ce au Centre Technique Municipal mais aussiau PC Sécurité <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>.2. Téléphones fixes et mobilesTous les personnels municipaux d’astreinte possè<strong>de</strong>nt un téléphone portable<strong>de</strong> service.Leurs numéros figurent soit sur les listes d’appel régulièrement mises à jourou peuvent être obtenus auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Systèmes d’Information et<strong>de</strong> Téléphonie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté Urbaine du Grand <strong>Nancy</strong>.49

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