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Journal du Calvados N102 - Hiver 2010-2011 - Conseil général du ...

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Dossier Un peu de conseil <strong>général</strong> dans votre vie quotidienne I EnvironnementDossier Un peu de conseil <strong>général</strong> dans votre vie quotidienne I Économie-tourismeUn plan pour gérer les haies bocagèresUn pôle touristique à Saint-Sever-<strong>Calvados</strong>En cohérence avec les dispositifs d’aide à la plantation et à la préservationdes haies bocagères et à la filière bois énergie, le conseil<strong>général</strong> s’est engagé cette année dans la promotion de plans de gestionde la haie. Ces plans ont pour objectif d’établir un programmepluriannuel de valorisation des haies bocagères, à l’échelle d’uneexploitation agricole ou de territoires communaux ou intercommunaux.Cette valorisation intègre des contraintes à la fois de rentabilitéet de pro<strong>du</strong>ction à une gestion <strong>du</strong>rable et raisonnée.Le conseil <strong>général</strong> apporte une aide financière aux exploitants et auxAfin de soutenir la filière bois énergie et comme il le fait pour les haies,le conseil <strong>général</strong> apporte une aide financière aux collectivités pourl’achat d’équipements liés à la valorisation énergétique <strong>du</strong> bois (chaudières,plates-formes de stockage). De nombreuses communes ont optépour la mise en place d’une chaudière à bois déchiqueté. Ainsi celle deViessoix, dans le canton de Vassy qui a choisi ce mode de chauffagepour les locaux de sa mairie-école, installation financée à hauteur de15 % par le conseil <strong>général</strong>, soit 6 790 euros pour un coût global de50 960 euros. De la même façon, Thury-Harcourt a équipé son centreaquatique d'une chaudière principale à bois avec le soutien <strong>du</strong> conseilcollectivités pour la réalisation d’un plan de gestion de la haie à hauteurde 70 % dans la limite de 1 500 euros ht par opération.Une boucle locale véloLe plan vélo départemental a étéadopté en 2004 et porte sur 700 kmd’itinéraires à aménager dans tout ledépartement. Parmi eux, une véloroutereliant Bénouville à Villers-sur-Merper mettra de parcourir 28 kilomètressans interruption. Une première sectionde 9,3 km a été réalisée en 2008Olivier Paz entre Bénouville et Merville-France -ville, elle est reliée au chemin de halage aménagé entre Caen etOuistreham. Pour Olivier Paz, président de la communauté de communesCabalor, l’aide financière apportée par le conseil <strong>général</strong> estdéterminante. « Le plan vélo prévoit la création de 85 km de voiescyclables rien que pour le territoire de notre communauté de communes.Le conseil <strong>général</strong> finance ces travaux à hauteur de 35 % <strong>du</strong>montant total et la région Basse-Normandie à hauteur de 15 %. Troistranches de travaux vont se succéder. La première se termine et lasignalétique sera posée prochainement. Elle porte sur le tronçonLa filière Bois ÉnergiePhoto D. PaillardRanville-Bavent et va faciliter la jonction avec les véloroutes départementales<strong>du</strong> littoral à Ranville et des marais de la Dives à Robe -homme-Bavent. Les travaux se poursuivent en <strong>2011</strong> avec le tronçonde 1,7 km entre Merville-Franceville plage et Le Hôme-Varaville, lelong de la RD 514. Il ne restera alors plus qu’à aménager la traversée<strong>du</strong> Hôme-Varaville pour rejoindre l’itinéraire existant jusqu’à Cabourget, au-delà, la véloroute entre Cabourg et Le Mesnil Mauger».Photo G. Wait<strong>général</strong>. Avec cette politique, le Département favorise les énergiesrenouvelables et ne contribue pas au réchauffement de la planète.Photo D. PaillardAtelier 16 – architectures : Laurent Karst - architecte/designerCréée en 2001 et regroupant 19 communes, la communauté de communesÉvrecy-Orne-Odon compte aujourd’hui 14 000 habitants et connaîtdepuis plusieurs années une croissance forte et régulière. RogerEntfellner, son président, a sollicité l’appui financier <strong>du</strong> conseil <strong>général</strong>au travers de contrats de territoire et notamment pour répondre à desbesoins en matière de développement économique. «La création et lagestion des zones d’activité s’inscrit dans nos compétences. Il y aquel ques années, nous étions pénalisés par le manque de terrainsà proposer aux entreprises désireuses de s’installer chez nous ou des’agrandir », explique-t-il. « Nous n’avions qu’une seule zone communalede 4 ha à Évrecy et elle était entièrement commercialisée.Nous avons opté pour la création d’une nouvelle zone à vocation multiple.Il fallait pouvoir accueillir des entreprises artisanales, de serviceet des commerces pour pouvoir fixer certaines activités sur le territoirede la communauté de communes. J’ai été satisfait que nos élustombent d’accord sur le choix de l’emplacement, reconnaissant lerôle de pôle phare joué par Évrecy. Notre chef-lieu de canton s’inscritégalement aujourd’hui comme pôle relais dans le futur SCOT deCaen Métropole. La nouvelle zone est située à Évrecy, face à la Zonedes Cerisiers et porte sur une première tranche de 6 ha. Du fait de laproximité de lotissements et de sa situation en entrée de ville, nousavons tenu à apporter un soin particulier à son intégration paysagère,aux liaisons piétonnes et à la nature des activités accueillies. Elle esten plein aménagement et les dernières entreprises à s’y installer leseront bientôt. Sur un budget d’un peu plus de 1,6 million d’euros,Afin de développer et de diversifier son économie, la communauté decommunes Inter com Séverine a choisi de créer un pôle d’activités touristiquesdans la forêt de Saint-Sever-<strong>Calvados</strong>. Un pôle axé sur l’hébergementatypique et sur différentes activités de loisirs. « La communautéde communes a toujours considéré que le secteur touristiqueétait un vecteur de développement pour son territoire », expliqueGeorges Ravenel, le président de l’Intercom Séverine. « Pour ce projet,nous avons travaillé en étroite collaboration avec le conseil <strong>général</strong>et ce, dès le début. Sans son soutien, le projet n’aurait pas pu exister.Et je ne parle pas que de son soutien financier, qui est évidemmentimportant, mais aussi de ses conseils et de son accom pagnementdans la définition <strong>du</strong> projet ». Le site, où parcours pédagogique enhauteur (accrobranches), parcours d’interprétation <strong>du</strong> milieu aquatique,basse-cour, côtoieront restaurant, salle de réunion en hauteur,roulottes, chalets et cabanes dans les arbres, charbonniers, et minithéâtre,ouvrira ses portes en 2012.Un pôle socio-é<strong>du</strong>catif qui abritera le point info 14, la médiathèque etl’école de musique, est également inscrit dans les projets portés parla communauté de communes.Une zone d’activités à Évrecynous avons obtenu des aides de l’État, <strong>du</strong> conseil régional et bien sûr<strong>du</strong> conseil <strong>général</strong> – 220 000 €–, une somme appréciable qui fait partiede l’enveloppe accordée à la communauté de communes pourson 1 er contrat de territoire.Aujourd’hui, nous en sommes au deuxième contrat. La création d’unpôle petite enfance en est le principal projet, il s’articule autour de2 crèches de 20 lits chacune, à Évrecy et Maltot, en complément des2 relais assistantes maternelles – RAM –, un projet que nous aurions<strong>du</strong> mal à concrétiser s’il n’y avait pas le soutien financier <strong>du</strong> conseil<strong>général</strong> »Roger Entfellner. Photo G. Wait1011

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