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Information supplémentaire 1Classifications récentesNous citerons <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s classifications récentes avant de proposer une classificationsimplifiée.Neer (1967) [1] (Fig. 1) décrit essentiel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> déplacement dans <strong>le</strong> dessein de mieux diriger <strong>le</strong>sforces de traction du traitement orthopédique.Figure 1 Classification de Neer (1967).Cette classification, bien qu’el<strong>le</strong> soit encore utilisée à l’occasion de publications récentes, n’est plusadaptée au traitement chirurgical. Les trois premières formes sont très proches. Les fracturesarticulaires comp<strong>le</strong>xes et <strong>le</strong>s fractures extra-articulaires ne sont pas représentées.Dans <strong>le</strong>s années 1970, à l’époque où l’on hésitait entre <strong>le</strong>s inconvénients du traitementorthopédique et <strong>le</strong>s risques du traitement chirurgical, Vidal/Marchand et Judet/Denver [1] (Fig. 2) ontregroupé <strong>le</strong>s différentes formes anatomiques déjà décrites en fractures extra-articulaires qui pouvaientéventuel<strong>le</strong>ment être traitées orthopédiquement et en fractures articulaires pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il étaitpossib<strong>le</strong> de prendre <strong>le</strong> risque d’un traitement chirurgical.1


Figure 2 Classification extra-/intra-articulaire.Ils ont tout naturel<strong>le</strong>ment institué un classement dans chaque groupe en fonction de la gravité :fractures extra-articulaires simp<strong>le</strong>s, extra-articulaires avec fracture en coin, extra-articulairescomp<strong>le</strong>xes, articulaires simp<strong>le</strong>s, articulaires et diaphysaires simp<strong>le</strong>s, articulaires comp<strong>le</strong>xes,articulaires comp<strong>le</strong>xes et diaphysaires comp<strong>le</strong>xes. Cette classification, très pédagogique, a de nos jourspour inconvénient de multiplier <strong>le</strong>s formes sans que cela ait une incidence sur la décisionthérapeutique. Les fractures articulaires comp<strong>le</strong>xes sont peu ou mal décrites, toutes regroupées sousune seu<strong>le</strong> forme.À l’occasion de la révision de la tab<strong>le</strong> ronde de la Sofcot en 1988 [2] (Fig. 3) six formes principa<strong>le</strong>sont été retenues afin d’analyser <strong>le</strong>s résultats.2


Figure 3 Classification d’Asencio (1988).Les différentes formes ont été classées en fonction de <strong>le</strong>ur stabilité préopératoire plus qu’enfonction de <strong>le</strong>ur difficulté technique. Ainsi, <strong>le</strong> type III des fractures métaphysaires comminutives estclassé avant <strong>le</strong> type IV des fractures sus- et intercondyliennes simp<strong>le</strong>s. Les formes de fracturesarticulaires comp<strong>le</strong>xes ne sont toujours pas individualisées et sont toutes regroupées dans <strong>le</strong> type VI.Classification AO des fractures des os longs (1987) [3] (Fig. 4) : sous l’impulsion de Mül<strong>le</strong>r,Nazarian et Koch, une classification généra<strong>le</strong> des fractures a été instituée dans <strong>le</strong> but de créer uncodage universel uti<strong>le</strong> pour un classement informatique. Ce codage stipu<strong>le</strong> par ses deux premierschiffres la localisation, puis par une <strong>le</strong>ttre et un chiffre <strong>le</strong>s groupes principaux, puis par un chiffre <strong>le</strong>ssous-groupes.3


Figure 4 Classification de L’AO (1987).Ainsi des fractures sus- et intercondylienne sont codées 33 C1.1 si el<strong>le</strong>s sont peu déplacées (Fig. 5),33 C1.2 si el<strong>le</strong>s sont très déplacées.Figure 5 Fracture de type I.4. Rotation des condy<strong>le</strong>s.4


Cette classification adaptée à l’extrémité inférieure du fémur a pour qualité d’être internationa<strong>le</strong> etbien adaptée au codage informatique. Cependant, bien qu’il soit précisé une notion de difficultéchirurgica<strong>le</strong> par une coloration différente des schémas, nous pouvons considérer qu’el<strong>le</strong> n’est pasassez pédagogique pour orienter <strong>le</strong> clinicien dans son choix thérapeutique et analyser <strong>le</strong>s résultats :– el<strong>le</strong> multiplie <strong>le</strong>s formes et <strong>le</strong>s sous-groupes, ce qui rend diffici<strong>le</strong> l’interprétation des résultats (36formes) ;– <strong>le</strong>s formes épiphysaires comp<strong>le</strong>xes ne sont toujours pas décrites et regroupées sous un seul vocab<strong>le</strong>33 C3.3. alors que ces fractures se présentent sous des formes différentes par la <strong>desc</strong>ription des traits etla difficulté de <strong>le</strong>ur réduction et représentent près d’un tiers des cas ;– <strong>le</strong> codage isolé sans vision du schéma correspondant n’évoque pas au <strong>le</strong>cteur une variété bienprécise.Références1. Neer CS, 2nd, Grantham SA, Shelton ML. Supracondylar fracture of the adult femur. A study of one hundredand ten cases. J Bone Joint Surg [Am] 1967;49:591-613.2. Asencio G. Les fractures de l’extrémité inférieure du fémur. Rev Chir Orthop 1989;75(suppl1):168-83.3. Mul<strong>le</strong>r ME, Nazarian S. Classification of fractures of the femur and its use in the A.O. index (author’s transl).Rev Chir Orthop 1981;67:297-309.5

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