Monographie de la commune de Dassa-Zoumè - Association ...

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CHAPITRE VIII : PRINCIPALES FILIERES PORTEUSESLa Commune de Dassa appartient à la zone agro-écologique n°5 :la zonecotonnière du Centre dont les caractéristiques essentielles se présentent commesuit :C’est aussi une zone de forte production de vivriers. Les cultures vivrières sontvariées et parmi lesquelles on peut citer : l’igname, le maïs, le manioc, le niébé, lepiment et le riz de bas fonds. Deux cultures industrielles sont pratiquées àsavoir : le coton et l’arachide. Pour ce qui des cultures pérennes, on a le teck, lemanguier, l’anacardier, les bois de feu. Les cultures maraîchères sont égalementpratiquées dans la zone agroécologique 5. L’élevage de bovins et de petitsruminants vient compléter le cheftel national disponible. L’élevage de taurillonspour la culture attelée et l’aviculture semi traditionnelle sont pratiqués ici. Enmatière de transformation des produits agricoles, le beurre de karité, l’huile etles galettes d’arachide, ainsi que le gari occupent une place de choix. Vientensuite la fabrication de savon.Les activités de service concernent l’essouchage, le labour, le transport deproduits agricoles, la distribution des intrants, la prestation et vente d’intrantsvétérinaires, la petite mécanisation agricole : culture attelée ou motoculteur.Choix des filières porteuses de la zoneC’est une zone qui regorge de potentialités compte tenu même de son étendue. DuSud au nord, les cultures prioritaires pour les communes sont : maïs, culturesmaraîchères, manioc, coton, élevage (bovins et petits ruminants), anacarde, boiset charbon (teck, palmiers, iroko), tourisme, pierres ornementales, arachide,igname, artisanat, aviculture et soja.Les raisons de la variété de ce choix sont : disponibilité des terres cultivables etde bonne pluviométrie, existence de bas-fonds et de retenues d’eau, disponibilitéde main d’œuvre, existence d’un marché à caractère international, protection del’environnement, facilité de conservation, rentabilité, sécurité alimentaire,arrière effet fertilisant, « exportabilité », possibilité de transformation locale,revenu d’appoint en saison sèche et valorisation des boisements existants,existence de sites touristiques et bonne organisation.Filières leviers de développement économique local de la zoneBien que certaines communes soient assez distantes d’autres, le choix des filièreslevier se recoupe suffisamment. On retrouve dans la synthèse les cultures32
suivantes : coton, anacarde, riz, maïs. Plus précisément, le coton pourrait servirde levier à l’économie locale des communes d’Aplahoué, Dassa-Zoumé et Djidja; leriz dans les communes de Glazoué, Savalou et Savè ; l’anacarde à Bantè etOuèssè; enfin le maïs pour la commune de Kétou. Les raisons qui ont guidé ceschoix par les communes sont : l’existence des potentialités, l’étendue du marché,le savoir faire, la sécurité alimentaire, les revenus potentiels et la contribution àla réduction de la pauvreté.Tableau 9: Les cinq (5) principales filières porteuses de la commune de Dassa-Zoumè et les raisonsCommunes Filières RaisonsDassa Coton Culture locomotive, arrière effet fertilisant surRizBois et charbonTourismePierre concasséecultures vivrièresNouvelle culture appréciée des populations etpermet de valoriser les bas-fondsRevenu d’appoint en saison sèche et valorisationdes boisements existantsExistence de sites historiquesValorisation des matériaux de constructionLa principale filière charnière ou levier de la Commune définie lors de l’atelierrégional de février 2006 est le Riz33
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