des représ<strong>en</strong>tations duterritoire r<strong>en</strong>ouvelées<strong>Territoires</strong> <strong>2040</strong> a mis les représ<strong>en</strong>tations au cœur de la réflexion. Les images créées dans ce cadre cherch<strong>en</strong>tà stimuler l’esprit critique et le débat, tous deux nécessaires pour faire progresser la réflexion sur l’av<strong>en</strong>ir desterritoires et notre capacité à les transformer. Dans ce contexte, deux grands types de productions cartographiquesont été réalisés : les cartes des 7 systèmes spatiaux et celles des 28 scénarios de prospective.Exemple de mise <strong>en</strong> images des systèmes de <strong>Territoires</strong> <strong>2040</strong>.4
Le TréportDreuxChâteaudunLes AndelysFoixLe TouquetBerck- SouillacRocamadourGourdonnsToulouseChartresEymoutiersP<strong>en</strong>neRambouilletCalais· Pôle emploi - UnistatisBeauvaisSorèzeDunkerqueChantillySt-Honoréles-BainsVernetles-BainsBarbizonFontainebleauSalersLacauneSancerreSt-NectaireLa BourbouleCondatMuratSaint-FlourVichyLeucateLe BarcarèsPerpignanCanet-<strong>en</strong>-RoussillonSt-Cypri<strong>en</strong>CollioureBanyuls-sur-MerLangeacM<strong>en</strong>deFloracMeyrueisSt-Diédes-VosgesSaint-Amandles-EauxBourbonl'ArchambaultLe ViganAmbertSèteBéziersMarseillanAgdeValras-PlageMontrondles-BainsSt-AgrèveVals-les-BainsBeauneSant<strong>en</strong>ayÉvian-les-BainsThonon-les-BainsGexAnnemasseSaint-Juli<strong>en</strong><strong>en</strong>-G<strong>en</strong>evoisBonnevilleArlesStes-Mariesde-la-MerLe Grau-du-RoiLyonVi<strong>en</strong>neDijonDieSalon-de-Pr.Aix-<strong>en</strong>-Prov<strong>en</strong>ceForgesles-EauxParayle-MonialLons-le-SaunierVoironVittelContrexévilleGr<strong>en</strong>obleLans-<strong>en</strong>-VercorsBesançonBains-les-BainsLes Bauxde-Prov<strong>en</strong>ceFont-Romeu-Odeillo-ViaAllevardDigneles-BainsSalinsles-BainsLuxeuilles-BainsTalloiresMarseilleCassisLa CiotatSt-Cyr-sur-MerBandolSanary-sur-Mer Le PradetSix-Fours-les-PlagesHyèresRemiremontLe Bourgd'OisansLamaloules-BainsAix-les-BainsLe Bourgetdu-LacChambérySalins-les-ThermesGérardmerSaverneSélestatRibeauvilléTurckheimColmarMulhouseMolsheimV<strong>en</strong>ceGrasseAntibesCannesSt-RaphaëlRoquebrune-sur-Arg<strong>en</strong>sSte-MaximeSt-TropezRamatuelleCavalaire-sur-MerLe LavandouBormes-les-Mimosas2550Sources des données :Insee, Rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t de la population, 1999-2007 · Atout France,d’après Ministère de la Culture et de la Communication, 2009 ·<strong>Datar</strong> · Réseau des Grands Sites de France, 2011 · IGN, 2011m<strong>en</strong>t résid<strong>en</strong>tiel et touristiqued’aujourd’huirmes et situationsis-Nezc-Neza de/Merservices marchandsmeeprés<strong>en</strong>te 22% der ajoutée du pays.age traditionnell<strong>en</strong>ités de production.industrielle et detés, se traduitParcparAstérixsion immatérielle, laChâteau deVersaillesde valeur ou <strong>en</strong>core Disneylandette t<strong>en</strong>dance àtion bi<strong>en</strong>s-services<strong>en</strong>tre industrie eter de nouvelles logiquesroduits manufacturés,e capitaux.Château deChambordplus <strong>en</strong> plusays concurr<strong>en</strong>ts,onnem<strong>en</strong>taux...),es sont r<strong>en</strong>duese process ou deiculation <strong>en</strong>treart<strong>en</strong>aires) ete, dont la figure duue.Parc zoologiquede LillePuy deDômeZoo du boisEn <strong>2040</strong>, l’économie industrielle de Coulange se construit autour d’offres de bi<strong>en</strong>s et de servicesà forte valeur ajoutée sociale et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale. L’amélioration des performancesParc Walygatorproductives a laissé place à une meilleure utilisation des ressources disponibles.Cette dynamique « verte » basée sur la variété des situations locales, provoque lerapprochem<strong>en</strong>t stratégique de territoires prés<strong>en</strong>tant des similarités <strong>en</strong> termes debesoins. Elle <strong>en</strong>traîne un r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t des métiers et Strasbourg des formes d’innovation. Lagestion des déséquilibres territoriaux ainsi que la maîtrise(Vieilledesville)ressources disponibleslocalem<strong>en</strong>t, devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>jeux majeurs.Château du Haut-Ko<strong>en</strong>igsbourgBibracte-Mt BeuvrayParc Nigloland<strong>2040</strong>Musée du LouvrePARISMusée RodinTour EiffelMusée GrévinC<strong>en</strong>tre Georges Pompidou Musée d’Art moderneCité des Sci<strong>en</strong>ces de la Villette Institut du Monde arabeMusée d'OrsayTour MontparnasseMuséum d'histoire naturelle PanthéonArc de TriompheMusée CarnavaletMusée du Quai BranlyMusée de l’orangerieMusée de l'ArméePetit PalaisSainte-ChapelleConciergerieINDUSTRIE VERTEMer de Glace /Téléphérique de l’Aiguille du MidiDiffér<strong>en</strong>ciation locale | Croissance verte |Variété technologique | Fragm<strong>en</strong>tation spatialeSelon les mom<strong>en</strong>ts de la journée, les périodesLES AVENIRS de POSSIBLES l’année ou les DES âges de leur vie, les françaisESPACES INDUSTRIELS fréqu<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>ts FRANÇAIS lieux. : Certains sont4 SCÉNARIOS dédiés EN IMAGE. au travail, d’autres aux loisirs ou à laconsommation, les derniers à l’habitat. Deplus <strong>en</strong> plus éloignés les uns des autres, leurdéveloppem<strong>en</strong>t résulte de l’essor des mobilitéset de pratiques aménagistes qui ont longtempsfavorisé la spécialisation fonctionnelle.EFFERVESCENCEEn <strong>2040</strong>, de Apparaiss<strong>en</strong>t fortes préoccupations sociétales ainsi dans des les domaines espaces de la santé, à du vocationcadre de vie ou l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>courag<strong>en</strong>t l’apparition d’innovations dansces secteurs.résid<strong>en</strong>tielleCelles-ci particip<strong>en</strong>t d’unequidématérialisationpermett<strong>en</strong>tde l’économiel’accèsse basantau logem<strong>en</strong>tdésormais suretle cont<strong>en</strong>usontinformationneld’autantdu bi<strong>en</strong>pluset duattractifsservice. Souplesse etqu’ils offr<strong>en</strong>t des« flexisécurité » qualifi<strong>en</strong>t la nouvelle organisation du travail. Le modèle du contratsalarial exclusif aménités de longue durée recherchées laisse place à celui du «: salarié confort sans <strong>en</strong>treprise spatial, ». cadreMobilité et sécurisation des parcours professionnels devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>jeux c<strong>en</strong>trauxde vie préservé, proximité la nature, climatpour que ce modèle soit viable et acceptable.privilégié, services de proximité, sécurité, voirefabrique d’<strong>en</strong>tre-soi.Parmi ceux-ci figur<strong>en</strong>t les couronnes et corridorspériurbains qui, après cinquante ans, concern<strong>en</strong>t24% de la population française et 38% duterritoire national. D’autres territoires, plustouristiques et majoritairem<strong>en</strong>t situés au sudet à l’ouest du pays, accueill<strong>en</strong>t des populationsdurant le week-<strong>en</strong>d, les vacances ou lors de leurretraite.Logique de projet | Multi-employabilité | Innovation | Formed’organisation productive | Capital humain | Entrepreunariat<strong>2040</strong>LES OASISEn <strong>2040</strong>, la rareté énergétique impose une réduction des mobilités et une réagglomérationdes lieux de travail, résid<strong>en</strong>ce et loisirs. Cette situation est r<strong>en</strong>duepossible par des politiques de d<strong>en</strong>sification et de gestion économe. Espaces urbainsrégulés, accolés à des zones rurales préservées et c<strong>en</strong>trées sur la productionalim<strong>en</strong>taire, form<strong>en</strong>t des <strong>en</strong>sembles dotés d’une certaine autonomie politique. Les<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’appart<strong>en</strong>ance locale est fort et la concurr<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre « oasis » parfoisvive. Dans ces villes compactes où la liberté d’aller et v<strong>en</strong>ir est conting<strong>en</strong>tée, le vivre<strong>en</strong>sembledevi<strong>en</strong>t un <strong>en</strong>jeu majeur.Territorialisation forte | Minimisation des déplacem<strong>en</strong>ts |Ancrage | Gouvernorat urbain | D<strong>en</strong>sification des villesLES AVENIRS POSSIBLES DES ESPACESRÉSIDENTIELS ET TOURISTIQUES FRANÇAIS :4 SCÉNARIOS EN IMAGE.Mise <strong>en</strong> images des scénarios de <strong>Territoires</strong> <strong>2040</strong>. Exemple des 4 scénarios des espaces de la dynamique industrielle et des 4 scénariosdes espaces à dominante résid<strong>en</strong>tielle et touristique.LES SPHÈRESEn <strong>2040</strong>, des solutions mobilitaires ont été mises sur le marché permettant à lapériurbanisation de se poursuivre durablem<strong>en</strong>t. On assiste à une spécialisationfonctionnelle <strong>en</strong>core accrue des espaces qu’occup<strong>en</strong>t sans se côtoyer étudiants,employés, cadres, ou touristes. Cette situation r<strong>en</strong>force le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’appart<strong>en</strong>anceaux lieux de résid<strong>en</strong>ce, les lieux de travail étant désertés hors des heures ouvrées.L’intercommunalité déf<strong>en</strong>sive est de rigueur et constitue le meilleur moy<strong>en</strong> pour vivredans sa « sphère ». Le dépassem<strong>en</strong>t des logiques communautaires devi<strong>en</strong>t un défimajeur de cohésion nationale.Territorialisation relâchée | Mobilité et transport collectif |Interterritorialité | Économie résid<strong>en</strong>tielle | G<strong>en</strong>trificationstrielle<strong>en</strong>danceolution de l’emploi industriel <strong>en</strong>tre 19982008 (exprimée <strong>en</strong> %, par région)Viaduc de MillauSt-Guilhem le Désertet Gorges de l’HéraultAv<strong>en</strong>d’OrgnacPont du GardDomaineCITADELLESde VizilleEn <strong>2040</strong>, les activités et emplois industriels ont un faible poids dans l’économie. Ilssont conc<strong>en</strong>trés au sein de quelques grandes <strong>en</strong>treprises spécialisées et innovantes.Celles-ci form<strong>en</strong>t des « citadelles » insérées dans des réseaux mondiaux d’<strong>en</strong>treprisesglobales. Ce modèle repose sur le développem<strong>en</strong>t de stratégies industriellesrégionales, Palais des à la fois coopératives et concurr<strong>en</strong>tes. Le principal Musée <strong>en</strong>jeu océanographiqueconcerne laPapes d’Avignonde Monacocapacité des citadelles à attirer et maint<strong>en</strong>ir les activités, les investissem<strong>en</strong>ts et lepersonnel qualifié afin de rester dans la course de la compétitivité.Ste-VictoireParc Pho<strong>en</strong>ixPlaques résid<strong>en</strong>tiellesALTER Espace INDUSTRIALISATIONrésid<strong>en</strong>tiel attractifEspace périurbainTaux de croissance de la population due auCouronnes des grands pôles et communesEn <strong>2040</strong>, technologies solde migratoire vertes <strong>en</strong>tre 1999 et solutions et 2007 (exprimé globales <strong>en</strong> %) ont montré multipolarisées leurs limites des grandes pour aires urbainesrépondre aux att<strong>en</strong>tes [moy<strong>en</strong>ne France sociétales, : 0,4 %] favorisant un retour au protectionnisme àl’échelle nationale. Sur des marchés réduits, des formes de consommation inéditesse développ<strong>en</strong>t 0,4ori<strong>en</strong>tées 1 vers 2la satisfaction 6,8 des besoins locaux. Cette économieEchelon Echelonde proximité est symbolisée départem<strong>en</strong>tal par une cantonal relocalisation des activités industrielleset l’émerg<strong>en</strong>ce de secteurs répondant aux att<strong>en</strong>tes de « consommateursresponsables ». L’<strong>en</strong>jeu : trouver l’équilibre <strong>en</strong>tre aspirations sociétales et réponse àdes besoins de consommation seule l’industrie est <strong>en</strong> capacité de satisfaire.Archipel touristiqueLES SPOTSEn <strong>2040</strong>, on assiste à un accroissem<strong>en</strong>t des pratiques individualistes etconsuméristes. La frénésie de mobilités provoque la déconnexion des individusaux territoires. Les nœuds de transit se spécialis<strong>en</strong>t. On pratique les hauts-lieuxdu commerce, du tourisme... Les populations s’y conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t, vivant de bi<strong>en</strong>s etservices importés. L’État se charge de maint<strong>en</strong>ir un semblant de cohésion <strong>en</strong>tre ces« spots » et les friches du territoire national. Les réseaux assèch<strong>en</strong>t les territoires,ce qui suscite des <strong>en</strong>jeux de revitalisation des hinterlands mais aussi d’équité sociale<strong>en</strong>tre la classe créative et ceux pour qui la mobilité est subie.LE WEBEn <strong>2040</strong>, l’hyperconnexion à Internet transforme notre rapport au monde. Leterritoire est peu investi par ses habitants car il est possible de disposer d’unaccès illimité à tout sans se déplacer. La production est délocalisée. Le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>td’ubiquité et l’explosion de la v<strong>en</strong>te par correspondance supprim<strong>en</strong>t l’économierésid<strong>en</strong>tielle puisqu’on ne consomme plus sur place, et le tourisme, puisqu’on voyagevirtuellem<strong>en</strong>t. L’espace public s’est déplacé sur le Web et est dev<strong>en</strong>u un <strong>en</strong>jeu decitoy<strong>en</strong>neté et de sécurité s<strong>en</strong>sible.-15 -10 0 15Cité médiévalede carcassonneStation classée de tourismeSite culturel et récréatifSites dont les <strong>en</strong>trées sont comptabilisées et quiont reçu plus de 400 000 visiteurs <strong>en</strong> 2009.Grand site «naturel» de Francesineombre de salariés travaillant dans une usine de plus1 000 personnes <strong>en</strong> 2010 (exprimé par commune)20 0006 0002 000Pour aller plus loinEspace résid<strong>en</strong>tiel attractifArchipels touristiquesConc<strong>en</strong>tration | Restructuration | Spécialisation | Grandsgroupes globaux | Concurr<strong>en</strong>ce territoriale | AttractivitéZonage <strong>en</strong> aires urbaines de l’InseeLes communes restantes sont les communes isolées hors influ<strong>en</strong>ce desL’objectif du zonage <strong>en</strong> aires urbaines de 2010 est d’obt<strong>en</strong>ir une vision pôles. Au final, les communes sont regroupées <strong>en</strong> quatre types d’espace :des aires d’influ<strong>en</strong>ces des villes. Ce zonage est basé sur les données du espaces des grandes aires urbaines ; espaces des autres aires ; autresrec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t de la population de 2008.communes multipolarisées ; communes isolées hors influ<strong>en</strong>ce des pôles.La méthode consiste dans un premier temps à localiser les unités Classem<strong>en</strong>t des stations touristiquesurbaines de plus de 1 500 emplois, qui sont qualifiées de pôles. Au seinDécroissance | Communauté | Défiance | Protection Il s’agit d’un classem<strong>en</strong>t, | régi dans le cadre du code du tourisme, où seulesdes pôles, les grands pôles urbains (unités urbaines de plus de 10 000 peuv<strong>en</strong>t être sélectionnées, les communes touristiques mettant <strong>en</strong> œuvreemplois) , les moy<strong>en</strong>s pôles (unités urbaines de 5 000 à moins de 10 000Partage | Réduction des flux | Innovation sociétaleune politique active d’accueil, d’information et de promotion touristiques :emplois) et les petits pôles (unités urbaines de 1 500 à moins de 5 000 cela afin d’assurer la fréqu<strong>en</strong>tation plurisaisonnière de leurs territoires ;emplois) sont différ<strong>en</strong>ciés. La seconde étape consiste à délimiter les et mettre <strong>en</strong> valeur leurs ressources naturelles, patrimoniales ou cellescouronnes des pôles, c’est-à-dire les communes ou unités urbaines, dont qu’elles mobilis<strong>en</strong>t <strong>en</strong> matière de créations et d’animations culturelles etau moins 40 % des actifs résid<strong>en</strong>ts travaill<strong>en</strong>t dans le pôle ou dans les d’activités physiques et sportives.communes attirées par celui-ci selon un processus itératif. En fonction dela taille des pôles, on distingue les grandes aires urbaines associées auxgrands pôles urbains, les moy<strong>en</strong>nes aires et les petites aires associées Classem<strong>en</strong>t des grands sites naturelsrespectivem<strong>en</strong>t aux moy<strong>en</strong>s et petits pôles.Les grands sites sont classés au titre de la loi de 1930 sur « la protectiondes monum<strong>en</strong>ts naturels et des sites de caractère artistique, historique,Enfin, parmi les communes non prés<strong>en</strong>tes dans les aires, certainessci<strong>en</strong>tifique, lég<strong>en</strong>daire ou pittoresque », ce sont des paysagessont attirées par plusieurs aires, de sorte que 40% au moins des actifs emblématiques de la France qui attir<strong>en</strong>t un très large public.www.territoires.gouv.frrésid<strong>en</strong>ts travaill<strong>en</strong>t dans des aires, sans atteindre ce seuil avec uneseule d’<strong>en</strong>tre elles.L’urbanisation, la mondialisation ou l’accroissem<strong>en</strong>t rubrique territoires des <strong>2040</strong> mobilitéssont autant de grands changem<strong>en</strong>ts qui 0 impact<strong>en</strong>t 100 km durablem<strong>en</strong>t lasociété et les territoires et dont les cartes « classiques » ne sav<strong>en</strong>tque très mal se saisir. Ainsi, les représ<strong>en</strong>tations de <strong>Territoires</strong> <strong>2040</strong>ont fait appel à de nouvelles techniques qui cherch<strong>en</strong>t à montrerplus efficacem<strong>en</strong>t la société contemporaine. On citera notamm<strong>en</strong>tcelle du cartogramme qui utilise un fond de carte non plus proportionnelà la surface du terrain mais proportionnel à la populationqu’il porte et qui permet de mettre <strong>en</strong> avant les phénomènes urbains.Réglem<strong>en</strong>tation | Hyper-spécialisation |Hyper-mobilité individuelle | Espace aterritorialAspatialité | Mobilité virtuelle | Hyper-individualisme |Fragm<strong>en</strong>tation socialewww.territoires.gouv.frrubrique territoires <strong>2040</strong>La mise <strong>en</strong> image des 28 scénarios a été la seconde grande productioncartographique de <strong>Territoires</strong> <strong>2040</strong>. A mi-chemin <strong>en</strong>tre lacarte, le chorême et le dessin, les images créées dans un universgraphique propre et id<strong>en</strong>tifiable, particip<strong>en</strong>t de la compréh<strong>en</strong>sionde l’économie générale des scénarios, du récit et de l’imaginairedont ils sont porteurs.5