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Vie de l’entrepriseFraternité Matin / Jeudi 31 mars 2011 5Tombola Hier, à la salle Félix Houphouët-Boigny du groupe Fraternité Matin, a eu lieu le lancement de la Tombola2011. En marge de cette cérémonie, les quatre derniers gagnants de 2010 ont reçu leurs lots.Un salon complet pourle supergagnantKonan Kouadio Patrick gagnant du salon en cuir(3 è à partir de la droite) pose ici avec les responsablesde Fraternité Matin et les trois autres gagnants. (PHOTOS : PORO DAGNOGO)La direction générale deFraternité Matin, malgré lasituation socio-politique difficileque traverse la Côted’Ivoire, veut continuer dedonner de la joie aux populations.A cet effet, hier à la salleFélix Houphouët-Boigny dugroupe, le lancement officiel ducalendrier tombola a eu lieu enprésence des différents responsables.Mais, avant la cérémonieproprement dite, il y a eu uneremise de lots aux derniersgagnants de l’année 2010 aunombre de quatre. Il s’agit deMM. N’goran Ahebia Anderson,Tieguehi Serges Lagahuzere,Konan Kouadio Patrick etKonaté Abdoulaye qui ontgagné respectivement unesomme de 200 000 FCFA, unordinateur portable, un salon encuir d’’une valeur de 1 500000 FCFA et un terrain viabiliséde 600m² à Yamoussoukro. Lechef du département commercialet marketing, Koné Soungalo, afait une présentation du calendrierTombola 2011. Au prix de500 FCFA, ce calendrier offre lapossibilité de gagner 200 000FCFA chaque mois, des appareilsélectro ménagers, dont descongélateurs, réfrigérateurs, Tvécran plasma, des ordinateursportables avec connexion internet,des I phone, moto, équipementsde sport, bibliothèques,un ordinateur de bureau (desktop)…S’agissant des caractéristiques,au recto du calendrier, lesgros lots sont représentés et lenuméro est inscrit deux fois ; lepremier est fixe, le second surune languette détachable à déposerau département commercialLittératureSéry Bailly:“La littérature contribue à la conquête de la paix”Devant un public moyen à laFondation Memel Fotê, auxDeux-Plateaux, le professeurSéri Bailly a prononcé,hier, une conférencepublique sur le thème :«Littérature ivoirienne et crise».Après avoir défini la littératurecomme étant une utilisation de laparole à des fins artistiques, leprofesseur dira que chacun la faitfonctionner selon la manière dontl’histoire l’interpelle, sans quel’opinion de l’homme-écrivainsoit forcément ce que dit sonœuvre. Ainsi, s’appuyant sur lapensée de l’essayiste et romancieritalien Umberto Eco qui ditque «si la paix est une conquêteet non un héritage», le conférencier,à son tour, affirmera que «lalittérature contribue à sa conquêteet à sa sauvegarde». Et d’ajouter: «Plus que tout, la littératureapporte le voyage qui conduit dela désespérance à l’espérance, lacertitude que chaque nuit déboucherasur un nouveau lever desoleil. Tous les écrivains sont desguetteurs de l’aube, des voix quichantent l’aurore que nous attendons» Il a établi le rapport entrela littérature et la crise, libellé deson thème, en indiquant quebeaucoup d’écrivains ont écritsur la question en Côte d’Ivoire.Il citera, à cet effet, pêle-mêleAhmadou Kourouma, BernardZadi Zaourou, Charles Nokan,Bernard Dadié et bien d’autres. Ildira par exemple que dans l’œuvreAllah n’est pas obligéd’Ahmadou Kourouma, le personnageprincipal Birahima,Pr Séri Bailly (2 è à partir de la gauche) a ressorti le rôledes écrivains avant et pendant la crise dans leurs œuvres.contrairement à ce qu’on auraitpu penser, ne soutient pas lesrébellions. Ce qui lui permettrade dire que l’écrivain, en affirmantque le camp d’AladjiKoroma est entouré de crâneshumains, ne paraît pas exprimerde la sympathie pour la rébellion.Séri Bailly ajoutera que la littératureenseigne qu’il y a deux sortesde paix : «Si elle est préférableà la paix émasculéed’Obatala et d’Obérika, la paixd’Ogun nécessite maîtrise et lucidité.En effet, Ogun est à la foisdieu de la guerre et de la création».Et de poursuivre : «Si, àl’image de la crise, la littératurenous fait trébucher par des misesen crise, c’est pour nous aider, ennous relevant, à marcher d’unpas plus sûr. Avec Bernard B.Dadié, continuons de crier«Fidélité à l’Afrique».M. Séri Bailly a profité de l’occasionpour s’exprimer sur leconcept de l’ivoirité : «C’est unconcept qui ne servait à rien et ilnous a même plongé dans la criseque nous vivons. La question del’identité est très importante. Deséléments permettent de nous distinguer,même quand nous sommesà l’extérieur. Ce qui voudraitdire qu’on n’a pas besoin forcémentde créer un concept». Etd’ajouter : «La langue peut sauverla vie. C’est pourquoi, nousdevons faire un effort pourconnaître nos langues».Le président de l’Association desjeunes écrivains de Côte d’Ivoire,Ebony Albert, a indiqué que sastructure a pour objectif de «participerà l’émergence d’une littératurequi tisse avec du fil blanc,les pans épars de la Côted’Ivoire».ISSA T. YEO(PH: COULIBALY ABDOULAYE)et marketing dans une urneapprêtée à cet effet. Pour ceuxqui sont à l’intérieur du pays,explique M. Koné, il s’agira deposter les languettes à l’adresseFraternité matin01bp1807Abidjan 01. Au dos ducalendrier, le règlement intérieurKonaté Abdoulaye, gagnant du terrain viabilisé de 600m2 àYamoussoukro, reçoit des mains du responsable des ressourceshumaines, Sylla Alhoucéine, les papiers complets du lot.du jeu, et des photos de quelquesgagnants de l’année achevée.Il a saisi l’occasion pour inviterles populations à acheter lemaximum de calendriers, pouravoir plus de chances.Sylla Alhoucéine, chef dudépartement des Ressourceshumaines, au nom du Directeurgénéral, a remercié les uns et lesautres pour leur confiance.Soulignant que le bonheur est là,il a souhaité que tous participentà la tombola qui est ainsi lancée.GRÂCE OUATTARA