13.07.2015 Views

Suite - fratmat.info

Suite - fratmat.info

Suite - fratmat.info

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Fraternité Matin / Jeudi 31 mars 2011FootballSportsKader Kéïta, l’Ivoirien du Qatar, a été très en vue au cours du match Côte d’Ivoire-Bénin (2-1). C’était dimanchedernier, à Accra (Ghana), lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2012.“C’est important de vivre d’autres expériences”9(PHOTO:N’GUESSAN N’GUESSAN)pas développé comme, par exemple,en France, Angleterre, Italie,Espagne et en Allemagne, n’a rienperdu de ses qualités. Il est resté undribbleur de charme, un technicienhors pair. Ses accélérations, sa pointede vitesse, son insolence et sonculot demeurent intacts.C’est pourquoi, il fait savoir à ceuxqui veulent l’entendre, que sa retraiten’est pas pour aujourd’hui. «J’aides années de football encoredevant moi. Le football qatari est ennette progression. J’y suis, j’y reste.C’est important pour un footballeurde vivre plusieurs expériences».Pour l’heure, le plus important pourKader, c’est la qualification de sonpays pour la phase finale de laCoupe d’Afrique des Nations 2012au Gabon et en Guinée équatoriale.«Nous allons nous battre pour yêtre. Afin de procurer du bonheurau peuple ivoirien, traumatisé parla crise qui a trop duré. Remportercette Can serait son plus beaucadeau. J’avoue, toutefois, que cesera difficile, mais il faut y croire »,conclut l’ex- attaquant de l’Africa(avec lequel il a remporté la coupedes vainqueurs de coupe en 1999).JEAN-BAPTISTE BEHIKader: «J’ai des années de football encore devant moi”.Kéita Abdul Kader a été l’un des montré qu’il fallait utiliser un jeuprincipaux artisans de la victoiredes Eléphants face aux l’axe. Le coach Zahoui m’a fait ent-extérieur pour libérer Drogba dansEcureuils du Bénin (2-1) rer et la situation a été débloquée»,dimanche dernier à Accra explique-t-il. Et Kader de décrire(Ghana). Entré en début de seconde l’action qui a amené ce but libérateurde son capitaine. «Lorsque jepériode, le fantasque attaquant ivoiriena apporté une certaine fraîcheur me suis déporté sur le côté gauche,à l’ensemble de l’équipe. Kader j’ai vu que Drogba faisait l’appelétait partout. De son poste de faux de balle au point de penalty.ailier, il appuyait tous les compartimentsavec la même détermination. son coup de tête rageur a fait mou-Aussitôt, j’ai effectué le centre etC’est sur un travail préparatoire de che. Drogba a une grosse qualité del’ex-sociétaire de Lille que le capitaineDidier Drogba a inscrit le démontré sur l’action».jeu de tête et d’anticipation et il l’adeuxième et victorieux but de la Kader qui évolue présentement à AlCôte d’Ivoire. «Le cours du match a Saad (D1 qatari) où le football n’estLongtemps, Kanga Akalé futlaissé «à la cave», selon sespropres termes, par le RacingClub de Lens. Et puisl’Ivoirien, après une conversationanimée en fin d’année dernièreavec Jean-Guy Wallemme, l’anciencoach du club Sang et Or, putenfin remonter en scène. Depuis, illutte avec le RCL pour... ne pasdescendre. Ce dimanche (21h00),arrive l’Olympique de Marseille àBollaert. Ça tombe bien, Akalé,qui a lancé un appel à la révoltelensoise mardi dernier dans lescolonnes de France Football, voudraitbien jouer un mauvais tour àson ancien club.Mais les pensées du milieu offensif,ces derniers mois, se tournentégalement vers son pays. La Côted’Ivoire, en proie à une crise quiperdure «J’ai toute ma famille làbas.J’appelle souvent pour avoirdes nouvelles. Il y a souvent destirs dans le quartier où habite mafamille, là où j’ai grandi àAbidjan.» Lors de précédentsdéchirements nationaux, en 2006,Le faitAkalé, le cœurqui saigneautour de Didier Drogba, la sélections’était immiscée pour unifierla Côte d’Ivoire, donner du répit àun pays aux soubresauts politiquesfréquents. «On ne prend plus position,précise Kanga Akalé. C’estmaintenant une affaire politique.On en est arrivé à un point où cen’est plus le football qui va rassemblertout le monde. Les footballeursne peuvent plus s’immiscerdans le débat. On n’a plusnotre mot à dire. On ne peut pas semêler de quoi que ce soit, nosfamilles sont là-bas.»La peur, Akalé ne la connaît quetrop bien : «On n’a plus qu’à prier.A chaque fois que j’apprends qu’ily a eu des tirs dans notre quartier,j’appelle directement ma famillepour savoir si tout va bien. C’estdifficile. Je me dis qu’il ne faut pasqu’un matin on m’appelle à 5 ou 6heures pour me dire qu’un frère,qu’un parent a reçu une balle.Quand je vois un appel de Côted’Ivoire tombé sur mon portable,mon coeur bat vite...»AFP

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!