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Les futurs enseignants confrontés aux TIC - acelf

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<strong>Les</strong> <strong>futurs</strong> <strong>enseignants</strong> confrontés <strong>aux</strong> <strong>TIC</strong> :changements dans l’attitude, la motivation et les pratiques pédagogiquesci doit être clarifiée, exprimée, argumentée, justifiée à l’intérieur d’un groupe depairs. C’est par le discours de l’enseignant sur sa pratique, ou par l’activité réflexive(Schön, 1994), que celui-ci est en mesure de clarifier ses postulats, ses valeurspédagogiques, ses présupposés, les examiner avec l’aide de ses collègues, de façoncritique et obtenir aide et support de ses pairs pour y apporter des changements(Pfeiffer et Featherstone (s.d.), cités par Wilson et Berne, 1999). Une telle vision duchangement comme processus individuel et social est tout à fait congruente avecla perspective socio-constructiviste telle que définie par Berger et Luckman (1966),perspective qui est à la base des principes sur lesquels repose la réforme scolaire etqui supporte l’interprétation des <strong>TIC</strong> dans l’apprentissage. C’est dans un esprit decollaboration et d’échanges entre les pairs que les transformations des pratiques sontpossibles.<strong>Les</strong> nive<strong>aux</strong> d’implantation de changementParler de changement, c’est seréférer à un processus hautement dynamiquedont l’issue repose sur le caractère des individus invités à s’y engager. Il convientdonc de s’intéresser <strong>aux</strong> nive<strong>aux</strong> d’implantation de changement. Pour Fullan etStiegelbauer (1991), l’implantation désigne un processus de re-socialisation et d’apprentissagepour la personne qui s’engage dans un changement. Le processus d’implantation,longtemps négligé des théoriciens du changement (Gross, Giacquinta etBernstein, 1971), a ainsi été décrit par Berman et McLaughlin (1976) comme pouvantêtre observé selon quatre nive<strong>aux</strong> : l’implantation symbolique; la cooptation;l’apprentissage technologique; et l’adaptation mutuelle. Le tableau suivant illustreles paramètres de variation des quatre nive<strong>aux</strong>.Le projet d’innovationn’est pas modifié.n’est pas modifié.<strong>Les</strong> <strong>enseignants</strong> ne s’ajustent pas. 1- implantation symbolique 2- cooptation<strong>Les</strong> <strong>enseignants</strong> s’ajustent. 3- apprentissage technologique 4- adaptation mutuelleLe niveau 1 :L’implantation symbolique décrit un état où l’implantation n’a pas lieu. Le projetd’innovation suscite l’indifférence générale : le matériel didactique est présent,disponible. Sa présence n’inspire toutefois aucun intérêt d’appropriation.Le niveau 2 :La cooptation désigne un niveau d’implantation où le projet d’innovation estintégré partiellement dans l’environnement scolaire, c’est-à-dire que l’enseignanten fait usage. Son utilisation n’implique toutefois aucune modification auniveau des comportements et des attitudes des individus. Il s’agit alors davan-volume XXIX, printemps 200199www.<strong>acelf</strong>.ca

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