l’ADN), du neurobiologiste Gerald E<strong>de</strong>lman (auteur <strong>de</strong> Comment la matière <strong>de</strong>vient conscience) et duneuropsychologue Antonio Damasio (auteur <strong>de</strong> L’erreur <strong>de</strong> Descartes), trois piliers <strong>de</strong> son séminaire.Selon Laurent Descarries, Antonio Damasio est parvenu à très bien expliquer la continuité entre états viscéraux,expériences émotionnelles, sentiments subjectifs, pensée rationnelle et décision consciente. Pour le neuropsychologue,les émotions contribuent directement à la pensée rationnelle, ce qui est une rupture radicale avec le dualisme <strong>de</strong>Descartes.Malgré son adhésion au modèle moniste, le professeur Descarries ne croit pas qu’on en arrivera à produire uneconscience cybernétique. «À supposer qu’on parvienne un jour à séquencer chacune <strong>de</strong>s molécules du cerveau, celan’équivaudra pas à comprendre ni à reproduire son fonctionnement intégré, dit-il. Et le produit <strong>de</strong> ces simulationsinformatisées risque fort d’apparaitre aussi mystérieux et imprévisible que celui du cerveau lui-même.»Le cerveau gar<strong>de</strong>ra donc une bonne partie <strong>de</strong> ses mystères pour encore un bout <strong>de</strong> temps. Mais l’inconnu a lapropriété d’alimenter les approches métaphysiques, voire pseudoscientifiques, qui préten<strong>de</strong>nt apporter plus <strong>de</strong>réponses qu’une approche matérialiste. Selon certains, le fait que la conscience peut se rétablir après un épiso<strong>de</strong>d’électroencéphalogramme (EEG) plat est une preuve que la conscience existe indépendamment du corps.Laurent Descarries se montre plutôt amusé par cette résurgence du dualisme. «L’électroencéphalogramme se borne àmesurer l’activité du cortex et ne livre aucune information sur ce qui se passe dans les couches plus profon<strong>de</strong>s ducerveau, souligne-t-il. Il est faux <strong>de</strong> prétendre qu’un EEG plat signifie la mort du cerveau. Vouloir expliquer laconscience en <strong>de</strong>hors du cerveau relève <strong>de</strong> la croyance et les croyances sont hors <strong>de</strong> portée <strong>de</strong> la démarchescientifique; on adhère à une croyance, mais on ne la démontre pas.»À son avis, les approches dualistes illustrent la difficulté qu’éprouvent plusieurs personnes à vivre sans réponsesclaires à toutes leurs questions. «Le scientifique est bien mo<strong>de</strong>ste et n’a pas toutes les réponses, mentionne-t-il. Lascience accepte le fait que les connaissances n’expliquent pas tout et le scientifique est capable <strong>de</strong> vivre avec cetteperspective.»Daniel BarilPage 74
Des experts <strong>de</strong> 10 universités dévoileront leurs résultats <strong>de</strong> recherchesur les maladies du cerveau14 avril 2008L’U<strong>de</strong>M accueille un symposium majeur sur le système nerveux centralDes neurobiologistes et <strong>de</strong>s généticiens <strong>de</strong>s quatre coins du mon<strong>de</strong> participeront au symposium <strong>annuel</strong> duGroupe <strong>de</strong> recherche sur le système nerveux central (<strong>GRSNC</strong>), qui se déroulera à l’Université <strong>de</strong> Montréalles 5 et 6 mai.«Nous avons déployé <strong>de</strong>s efforts considérables pour rassembler ceschercheurs, dit Pierre Drapeau, coorganisateur <strong>de</strong> l’activité. Et cela en a valu lapeine, car la rencontre va permettre à <strong>de</strong>s experts <strong>de</strong> divers horizons <strong>de</strong> secôtoyer et d’échanger idées et points <strong>de</strong> vue sur les stratégies <strong>de</strong> rechercheactuelles et celles qui sont souhaitées pour l’avenir.»Pour le directeur du Département <strong>de</strong> pathologie et biologie cellulaire etspécialiste du développement <strong>de</strong>s circuits neuronaux, il est capital <strong>de</strong> réunir leschercheurs <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux disciplines si l’on désire percer les mystères cérébrauxles plus profonds. «Tout ce que l’on connait sur les gènes est basé sur l’étu<strong>de</strong><strong>de</strong>s animaux, soutient M. Drapeau. L’objectif <strong>de</strong> ce symposium est d’élargir larecherche sur le fonctionnement <strong>de</strong>s gènes afin <strong>de</strong> mieux comprendre lesmaladies du développement du cerveau.»Organisé par le <strong>GRSNC</strong>, sous la direction <strong>de</strong> Pierre Drapeau et Guy A. Rouleau, Pierre Drapeauprofesseurs à la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine, ce symposium international regrouperaquelque 200 participants, dont 16 conférenciers en provenance d’une dizaine d’universités dans le mon<strong>de</strong>.Ces chercheurs présenteront <strong>de</strong>s communications qui s’articulent autour <strong>de</strong> quatre maladies: laschizophrénie, les troubles du mouvement, le retard mental et l’autisme et, enfin, l’épilepsie.À noter que les conférences seront données en anglais.Des sommités renommées pour leur matière griseParmi les sommités, indique le professeur Drapeau, il faut nommer M. Rouleau (pour ses découvertes sur<strong>de</strong>s gènes responsables <strong>de</strong> maladies héréditaires), Judith Rapoport (pour ses connaissances sur laschizophrénie), Huda Zoghbi (pour ses travaux sur les maladies du mouvement), Christopher Walsh (pourses étu<strong>de</strong>s sur le retard mental), Patrick Cossette (pour ses recherches sur l’épilepsie) et Laurent Mottron(pour son apport à la compréhension <strong>de</strong> l’autisme).Par la qualité <strong>de</strong>s invités, la rencontre constituera un point <strong>de</strong> repère pour les étu<strong>de</strong>s en neurobiologie eten génétique, selon le Dr Drapeau. «Un tel rassemblement <strong>de</strong> spécialistes issus <strong>de</strong>s milieux universitaire ethospitalier est très novateur», signale-t-il.Pour Pierre Drapeau et Guy A. Rouleau, un généticien <strong>de</strong> premier plan, laconstitution <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> chercheurs qui unissent leurs efforts revêt une importancefondamentale. «Les mégaprojets scientifiques, comme la cartographie du génome humain ou lesrecherches <strong>de</strong>stinées à trouver les mutations génétiques en jeu dans les maladies du cerveau, nécessitentl’expertise <strong>de</strong> chercheurs <strong>de</strong> plusieurs disciplines et l’exploration d’une quantité phénoménale <strong>de</strong> données,explique-t-il. Ce type <strong>de</strong> projets ne pourrait exister sans la collaboration <strong>de</strong> tout le mon<strong>de</strong>.»Le symposium du <strong>GRSNC</strong>, qui permettra <strong>de</strong> faire le bilan <strong>de</strong>s acquis et d’explorer <strong>de</strong> nouvelles approchespour étudier le fonctionnement <strong>de</strong>s gènes chez les animaux, a aussi une fonction pédagogique indéniable.«C’est souvent la première occasion pour nos étudiants <strong>de</strong> présenter <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong>recherche, souligne M. Drapeau. De nos jours, il est essentiel <strong>de</strong> savoir bien communiquer le fruit <strong>de</strong> sesrecherches», admet le professeur, qui travaille lui-même dans une discipline où la vulgarisation n’est pasPage 75
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