Les nerfs cutanés peuvent jouer un rôle majeur dans la récupération <strong>de</strong> lamarche27 octobre 2008Alain Frigon remporte le prix <strong>de</strong> la meilleure thèse en sciences <strong>de</strong> la santéVerrons-nous le jour où les paraplégiques pourront retrouver l’usage <strong>de</strong> leurs membres inférieurs? Depuis unevingtaine d’années, plusieurs chercheurs du Département <strong>de</strong> physiologie <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine explorentdiverses avenues permettant <strong>de</strong> rétablir une certaine activité neuronale et musculaire à la suite <strong>de</strong> lésions <strong>de</strong> lamoelle épinière.«La meilleure approche consiste à se servir <strong>de</strong> ce qui fonctionneencore et à essayer d’en optimiser le ren<strong>de</strong>ment», affirme AlainFrigon. C’est l’approche qu’il a mise à profit dans ses travaux <strong>de</strong>doctorat portant sur la réorganisation <strong>de</strong>s circuits neuronaux aprèsune lésion spinale. Ses recherches, réalisées sous la direction duprofesseur Serge Rossignol, titulaire <strong>de</strong> la Chaire <strong>de</strong> recherche duCanada sur la moelle épinière, lui ont valu le prix <strong>de</strong> la meilleurethèse dans le secteur <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la santé, décerné par laFaculté <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s supérieures et postdoctorales.Le centre moteur <strong>de</strong> la marcheLe centre moteur <strong>de</strong> la marche, chez les mammifères, rési<strong>de</strong> dans laAlain Frigonmoelle épinière; le cerveau exerce pour sa part un contrôle sur ceréseau spinal. En cas <strong>de</strong> lésions complètes rompant la communication entre ces <strong>de</strong>ux structures, l’animalparvient, après rééducation, à recouvrer l’usage <strong>de</strong> ses pattes sur un tapis roulant même si le contrôle cérébralvolontaire est absent.Est-ce la même chose chez l’être humain? «Nous avons probablement aussi un “générateur central du patron <strong>de</strong>marche” dans la moelle épinière, mais notre circuiterie est différente en raison <strong>de</strong> notre bipédie», répond lechercheur.Alain Frigon pense que, malgré la spécificité <strong>de</strong> la locomotion humaine, les connaissances acquises sur lesmodèles animaux pourront ultimement servir à améliorer le sort <strong>de</strong>s paraplégiques. «On pourrait faciliter larécupération <strong>de</strong> la marche en stimulant les nerfs cutanés <strong>de</strong> façon phasique pendant la locomotion, ce quipourrait avoir plus d’effet que la stimulation <strong>de</strong>s muscles», déclare-t-il.Cette affirmation est basée sur ses propres travaux. Il a en effet montré, sur <strong>de</strong>s modèles animaux, quel’information cutanée issue du pied joue un rôle très important dans l’activation du centre spinal <strong>de</strong> la marcheaprès lésions.«Nous avons noté qu’il se produit, en cas <strong>de</strong> lésion du nerf tibial à la hauteur du mollet, une augmentation <strong>de</strong>l’intensité <strong>de</strong>s réflexes cutanés <strong>de</strong> la voute plantaire, explique-t-il. Et cela survient dans leurs phases les plusfonctionnelles. La perte d’information sensorielle venant <strong>de</strong>s muscles et passant normalement par le nerf tibialest donc compensée par les nerfs cutanés. Cette récupération s’effectue <strong>de</strong> façon naturelle.»Le chercheur a en outre montré que ce même genre <strong>de</strong> récupération pouvait survenir à la suite <strong>de</strong> lésions <strong>de</strong> lamoelle épinière: une réorganisation <strong>de</strong>s réflexes cutanés accompagne également dans ce cas le recouvrement <strong>de</strong>la locomotion. «Le centre moteur spinal continue donc <strong>de</strong> jouer un rôle majeur dans le recouvrement <strong>de</strong> lamarche même s’il ne reçoit plus d’information <strong>de</strong> la part du cerveau. Ce centre spinal ne s’active pas s’il n’y a pas<strong>de</strong> retour sensoriel <strong>de</strong>s nerfs musculaires et cutanés après une lésion spinale.» On ne sait toutefois pas comments’effectue cette augmentation <strong>de</strong> l’activité réflexe.Alain Frigon bénéficie d’une bourse <strong>de</strong> la Christopher and Dana Reeve Foundation afin <strong>de</strong> poursuivre sesrecherches postdoctorales dans la même voie et sous la direction du professeur Jean-Pierre Gossard, duDépartement <strong>de</strong> physiologie.Daniel BarilPage 92
La méditation Zen pour transcen<strong>de</strong>r la douleur?MARDI, 03 FÉVRIER 2009 11:09 COMMUNIQUÉSelon <strong>de</strong>s chercheurs <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Montréal, laméditation Zen, une pratique qui peut apporter un équilibremental, physique et émotionnel, contribue au soulagement<strong>de</strong> la douleur. Une nouvelle étu<strong>de</strong>, publiée dans l'édition <strong>de</strong>janvier <strong>de</strong> la revue Psychosomatic Medicine, révèle que lesa<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditation Zen sont moins sensibles à ladouleur et ce, qu'ils soient dans un état méditatif ou non,que <strong>de</strong>s personnes qui ne pratiquent pas la méditation.Note : Un reportage concernant cette étu<strong>de</strong> peut êtrevisionné sur Forum en clipsJoshua A. Grant, un doctorant au Département <strong>de</strong>Méditationphysiologie, a rédigé l'article en collaboration avec Pierre Rainville, professeur et chercheur à l'Université <strong>de</strong> Montréalet à l'Institut universitaire <strong>de</strong> gériatrie <strong>de</strong> Montréal. L'étu<strong>de</strong> visait avant tout à déterminer si les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditationavaient une perception différente <strong>de</strong> la douleur par rapport aux personnes n'ayant jamais pratiqué la méditation.« Des étu<strong>de</strong>s antérieures ont permis <strong>de</strong> démontrer que lespatients souffrant <strong>de</strong> douleurs chroniques pouvaientbénéficier <strong>de</strong> la pratique <strong>de</strong> la méditation, mais peu <strong>de</strong>chercheurs ont étudié la résistance à la douleur chez <strong>de</strong>ssujets en santé bien entraînés à cette pratique. Cette étu<strong>de</strong>constitue un premier pas qui nous permettra <strong>de</strong> déterminercomment et pourquoi la méditation peut influencer laperception <strong>de</strong> la douleur », affirme M. Grant.Soulager la douleur grâce à la méditationDans le cadre <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>, les chercheurs ont recruté treizea<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditation expérimentés ayant un minimumJoshua Grantd'environ 1 000 heures <strong>de</strong> pratique et les ont soumis à untest <strong>de</strong> tolérance à la douleur et ils ont comparé leur réaction à la douleur à celles <strong>de</strong> treize autres sujets qui n'ontjamais pratiqué la méditation. Il s'agissait <strong>de</strong> 10 femmes et <strong>de</strong> 16 hommes âgés <strong>de</strong> 22 à 56 ans.Le test <strong>de</strong> tolérance à la douleur était simple : une plaque chau<strong>de</strong> était pressée par intermittence sur les mollets <strong>de</strong>ssujets et ce, à <strong>de</strong>s températures variables. Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> chaleur initialement à 43 <strong>de</strong>grés Celsius était élevégraduellement pour atteindre jusqu'à 53 <strong>de</strong>grés Celsius, selon la sensibilité <strong>de</strong>s sujets. Alors que plusieurs a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong>la méditation ont toléré la température maximale, aucun <strong>de</strong>s sujets témoins n'a pu le faire.Les chercheurs Grant et Rainville ont noté une différence marquée dans la réaction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes : les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong>la méditation, même s'ils ne sont pas dans un état méditatif, ont une sensibilité à la douleur beaucoup moins élevéeque les non-initiés à la pratique. Les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditation Zen ont réduit la sensation <strong>de</strong> douleur grâce à unerespiration plus lente, c'est-à-dire 12 respirations à la minute par rapport à 15 respirations à la minute en moyenne pourles autres participants.« Le fait <strong>de</strong> ralentir la respiration semble certainement correspondre à une diminution <strong>de</strong> la douleur et peut influer sur lePage 93
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