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Rapport annuel complet - GRSNC - Université de Montréal

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La méditation Zen pour transcen<strong>de</strong>r la douleur?MARDI, 03 FÉVRIER 2009 11:09 COMMUNIQUÉSelon <strong>de</strong>s chercheurs <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Montréal, laméditation Zen, une pratique qui peut apporter un équilibremental, physique et émotionnel, contribue au soulagement<strong>de</strong> la douleur. Une nouvelle étu<strong>de</strong>, publiée dans l'édition <strong>de</strong>janvier <strong>de</strong> la revue Psychosomatic Medicine, révèle que lesa<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditation Zen sont moins sensibles à ladouleur et ce, qu'ils soient dans un état méditatif ou non,que <strong>de</strong>s personnes qui ne pratiquent pas la méditation.Note : Un reportage concernant cette étu<strong>de</strong> peut êtrevisionné sur Forum en clipsJoshua A. Grant, un doctorant au Département <strong>de</strong>Méditationphysiologie, a rédigé l'article en collaboration avec Pierre Rainville, professeur et chercheur à l'Université <strong>de</strong> Montréalet à l'Institut universitaire <strong>de</strong> gériatrie <strong>de</strong> Montréal. L'étu<strong>de</strong> visait avant tout à déterminer si les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditationavaient une perception différente <strong>de</strong> la douleur par rapport aux personnes n'ayant jamais pratiqué la méditation.« Des étu<strong>de</strong>s antérieures ont permis <strong>de</strong> démontrer que lespatients souffrant <strong>de</strong> douleurs chroniques pouvaientbénéficier <strong>de</strong> la pratique <strong>de</strong> la méditation, mais peu <strong>de</strong>chercheurs ont étudié la résistance à la douleur chez <strong>de</strong>ssujets en santé bien entraînés à cette pratique. Cette étu<strong>de</strong>constitue un premier pas qui nous permettra <strong>de</strong> déterminercomment et pourquoi la méditation peut influencer laperception <strong>de</strong> la douleur », affirme M. Grant.Soulager la douleur grâce à la méditationDans le cadre <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>, les chercheurs ont recruté treizea<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditation expérimentés ayant un minimumJoshua Grantd'environ 1 000 heures <strong>de</strong> pratique et les ont soumis à untest <strong>de</strong> tolérance à la douleur et ils ont comparé leur réaction à la douleur à celles <strong>de</strong> treize autres sujets qui n'ontjamais pratiqué la méditation. Il s'agissait <strong>de</strong> 10 femmes et <strong>de</strong> 16 hommes âgés <strong>de</strong> 22 à 56 ans.Le test <strong>de</strong> tolérance à la douleur était simple : une plaque chau<strong>de</strong> était pressée par intermittence sur les mollets <strong>de</strong>ssujets et ce, à <strong>de</strong>s températures variables. Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> chaleur initialement à 43 <strong>de</strong>grés Celsius était élevégraduellement pour atteindre jusqu'à 53 <strong>de</strong>grés Celsius, selon la sensibilité <strong>de</strong>s sujets. Alors que plusieurs a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong>la méditation ont toléré la température maximale, aucun <strong>de</strong>s sujets témoins n'a pu le faire.Les chercheurs Grant et Rainville ont noté une différence marquée dans la réaction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes : les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong>la méditation, même s'ils ne sont pas dans un état méditatif, ont une sensibilité à la douleur beaucoup moins élevéeque les non-initiés à la pratique. Les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la méditation Zen ont réduit la sensation <strong>de</strong> douleur grâce à unerespiration plus lente, c'est-à-dire 12 respirations à la minute par rapport à 15 respirations à la minute en moyenne pourles autres participants.« Le fait <strong>de</strong> ralentir la respiration semble certainement correspondre à une diminution <strong>de</strong> la douleur et peut influer sur lePage 93

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