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ouverture ace 2012 - Arterial Network

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SOMMAIREAvant-ProposACE <strong>2012</strong><strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Le Comité organisateur de la Conférence ACE <strong>2012</strong>Orateurs de la conférenceOuverture ACE <strong>2012</strong>Générique de la ConférencePREMIÈRE JOURNÉESéance discours liminaireDiscussion234671212141622PREMIÈRE JOURNÉEDiscussions de la table rondeDEUXIÈME JOURNÉESéance discours liminaireDiscussion25323436DEUXIÈME JOURNÉEDiscussions de la table rondeDELEGUES ACE <strong>2012</strong>Remerciements394658Contactez-nous4 5


AVANT-PROPOS ACE <strong>2012</strong>La Conférence sur l’économie créativeafricaine (ACE) est l’évènement annuelphare de <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> et suit unparcours itinérant dans les régionsafricaines. Chaque année, les chapitresnationaux et les Organisations membresdes cinq régions africaines sont invités àorganiser l’évènement.La première édition de ACE, qui s’esttenue en décembre 2011 à Nairobi, auKenya, a vu la participation de plus de120 délégués provenant de plus 30 paysafricains et d’ailleurs. L’évènement de troisjours a non seulement permis d’assister àdes présentations et à des discussions surl’économie créative, mais également deréaliser d’autres objectifs. Par exemple, l’ACEa été le catalyseur pour la création de sousréseaux,fondamentaux pour la création de lademande et des marchés et pour relever leprofil des produits et des services africains enAfrique et au-delà. Parmi ces sous-réseauxnous rappelons notamment le African ArtsJournalists <strong>Network</strong> (AAJN) (Réseau desjournalistes d’art africains) et le AfricanFestival and Events <strong>Network</strong> (AFRIFESTNET)(Réseau africain des organisateurs de festivalset d’évènements).En <strong>2012</strong>, notre voyage au Sénégal, en Afriquefrancophone de l’Ouest, a commencé aprèsavoir reçu une offre convaincante de la partde Adafest, une association organisatrice defestivals et représentante officielle de <strong>Arterial</strong><strong>Network</strong> Sénégal, et de son partenaireassocié dans l’organisation: <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Mauritanie. ACE <strong>2012</strong> se déclinait en troisjournées, pendant lesquelles les séancesdu matin ont été dédiée à l’écoute de troisallocutions, suivies par une discussiongénérale avec les orateurs ; les séances del’après-midi s’agençaient en trois tablesrondesparallèles. La conférence a offertégalement la possibilité de participer àd’autres initiatives, comme la séance deformation organisée par Oxfam sur le suiviet l’évaluation de projet, et une formationdestinée aux représentants des chapitresnationaux d’<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> qui visait àrenforcer leurs compétences en matière deplaidoyer ; l’expo “Les artisans créateurs vousparlent” ; le dîner de gala avec concert de Jaket Takeifa ; le concert ‘Matador’ à l’Institutfrançais de Dakar.Malheureusement, ces quelques jours n’ontpas suffi à conclure toutes les discussionset à donner réponses ) toutes les questionsimportantes de l’économie créative, c’estla raison pour laquelle nous vous invitonsà continuer les discussions, les débats, leréseautage, et le partage des expériencesdans les forums de vos chapitres et dans lesportails en ligne.Nous tenons à remercier tous les bénévoles,l’équipe ACE <strong>2012</strong>, les sponsors et lespartenaires. Nous apprécions leur soutien quinous a permis de réaliser une autre éditionréussie de ACE <strong>2012</strong>. Nous sommes aussi gréà tous les sponsors et aux partenaires qui sesont joints à nous et ont soutenu l’initiativeavec des dons en espèces et en nature.Nous sommes heureux d’annoncer qu’à lasuite du lancement de l’appel d’offres pourl’organisation des éditions 2013, 2014 et 2015de la Conférence sur l’économie créativeafricaine la ville du Cap a été sélectionnéepour l’édition 2013 et Casablanca pourl’édition de 2014. Pour l’année 2015 undeuxième appel d’offres sera lancé pour larégion de l’Afrique centrale.<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>, l’Association des DiffuseursArtistiques et Festivals du Sénégal (ADAFEST),les représentants officiels d’<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Sénégal et d’<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Mauritanieet Plateforme Art et Culture du Sénégal,ont organisé la seconde conférence surl’économie créative africaine. L’évènement aeu lieu à Dakar, à l’Hôtel Ngor Diarama, du 14au 16 novembre <strong>2012</strong>. La conférence a vu laparticipation de 150 délégués provenant de35 pays africains et d’ailleurs.L’édition <strong>2012</strong> avait pour objectif de fournirune analyse pratique et une vue d’ensemble del’état actuel de l’économie créative africaine.Notre objectif principal était d’évaluer et departager la recherche actuelle sur l’économiecréative africaine afin d’informer les stratégiesde plaidoyer en soutien au secteur créatifafricain. En interrogeant rigoureusement larecherche disponible en matière de thèmesculturels, nous avons fourni une plateformeaux professionnels africains afin de leurpermettre de partager leurs réflexions surcertains aspects de l’économie créativeafricaine pour identifier ainsi des domainesde recherche future, des opportunités etdes relations potentielles. Cette plateformecréative a offert aux chercheurs, auxartistes, à la société civile, aux bailleurs defonds et aux opérateurs culturels africains,l’opportunité de faire du réseautage. Cela aégalement facilité des analyses pratiques etla réflexion sur l’état de l’économie créativeafricaine à partir de perspectives et deréalités africaines.Sponsors et partenairesLa conférence ACE <strong>2012</strong>, une initiative<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>, a été soutenue par:Local Organising PartnersL’Association des Diffuseurs Artistiques etFestivals du Sénégal (ADAFEST), <strong>Arterial</strong><strong>Network</strong> Mauritanie et Plateforme Art &Culture du SénégalBailleurs de fonds principauxAfricalia et DOEN FoundationSponsors et partenaires:HIVOS, Lambent Foundation, GoetheInstitut, Ketebul Music, British Council,Art Moves Africa (AMA), La Francophonie,Stratégie de Croissance Accélérée (SCA), leréseau des Instituts culturels nationaux del’Union européenne (EUNIC), la Républiquedu Sénégal, Oxfam, African Arts Institute(AFAI) et African Festival and Events <strong>Network</strong>(AFRIFESTNET).Nous remercions chaleureusement JasonKibiswa pour ses magnifiques illustrations dela conference.2 3


LE COMITÉ ORGANISATEUR DE LACONFÉRENCE ACE <strong>2012</strong>ORATEURS DE LA CONFÉRENCELa deuxième Conférence sur l’économiecréative africaine a été organisée par <strong>Arterial</strong><strong>Network</strong> en partenariat avec ADAFEST(représentant officiel de <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Sénégal), Plateforme Art et Culture et <strong>Arterial</strong><strong>Network</strong> Mauritanie.ADAFESTL’association des diffuseur artistiques etFestivals du Sénégal ADAFEST est uneassociation de plusieurs organisationssénégalaises, notamment : Africa Fête, ACConsulting, Banlieue Rythmes, l’École dessables, Fespop Louga, Fest’Art, le Festivaldu film de Dakar, Festival Images et Vie,Festival de Thionkessyl, Groupe 30 Afrique,Kaay Fecc, la Bouche de l’Afrique, OptimisteProduktions, Palais des Arts de Thiès,Synergie Contemporaine, Zénith Productions,Zhu Culture.Plateforme Art & Culture duSénégalPlateforme Art & Culture a été inauguréepar les représentants culturels sénégalaisen novembre 2011 à la suite d’un séminairesur la Culture et l’emploi organisé à Dakarpar La Agencia Española de CooperaciónInternacional para el Desarrollo (AECID) etADAFEST. La plateforme est ouverte auxacteurs professionnels et aux organisationsculturelles basées au Sénégal et les encourageà travailler ensemble en tant que structureunique intégrée afin de satisfaire auxexigences professionnelles de ses membres.<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> MauritanieLe Chapitre <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Mauritanie aété inauguré en 2011. Le chapitre travailleen partenariat avec une association localed’opérateurs culturels : Le Réseau desActeurs et Opérateurs Culturels Mauritaniens(RACOMI), a été créé en mars <strong>2012</strong>.PRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSAadelAbabacarEssaadaniDialloRacines/ <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>/ CasamémoireDirection de la Planification (Ministèredes Finances)MarocSénégalAghan Odero Agan Kenya Cultural Centre KenyaAlexandre Agra SOMMOS Brésil BrésilAvril Joffe CAJ (Culture, Arts and Jobs) Afrique du SudBilly Kahora Kwani Trust KenyaBrahim Sakho Croissance Accélérée SénégalCheikh Ngaïdo Ba CINESEAS SénégalGuiomar Alonso UNESCO SénégalEddie Hatitye Music in Africa ZimbabweEvaristo Madime CEDARTE MozambiqueFlorence Mukanga Université du Zimbabwe ZimbabweGiulia Paoletti Wiki Africa SénégalHamadou Tidiane SY Ouestaf News SénégalHermion Boko-Koudakossi ECOBENIN BéninIbrahimaAyaFonds des Prix littéraires du Mali(Association)Ibrahima Sow Telegiros Africa SénégalJoseph Gaylard VANSA Afrique du SudMali6 7


ORATEURS DE LA CONFÉRENCEPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSLuc Damiba SEM Films Burkina FasoMamou Daffe Festival sur le Niger MaliMaya Varichon Les Petites Pierre SénégalMaud De La Chapelle Sud Planète FranceMichelle Coffey Lambent Foundation USAMichelle Constant Business and Arts South Africa Afrique du SudMike van Graan <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Afrique du SudPatrick Mudekereza Picha ASBL RD-CongoRoy Ngardobe Journaliste TchadSimon Kururu Coprodac BurundiValmont Layne <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Afrique du Sud Afrique du SudViyeDibaManifesta and National ArtsSchoolSénégal89


OUVERTURE OFFICIELLE10 11


OUVERTURE ACE <strong>2012</strong>La cérémonie d’<strong>ouverture</strong> de la Conférencesur l’économie créative africaine a vu laparticipation de plusieurs orateurs qui ontété une grande inspiration. Parmi ceux-ci :M. Abdoul Aziz Mbaye, Ministre de la culturesénégalais ; Abdoulaye Koundoul, Présidentdu Comité organisateur local de ACE <strong>2012</strong>; Korkor Amarteifio, Directeur de Instituteof Music and Development et Président de<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> ; Ouafa Belg<strong>ace</strong>m, Secrétairegénéral de <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> ; et Ann ThérèseNdong-Jatta, Directrice de l’UNESCO à Dakar.Générique de la ConférencePour exprimer son soutien vis-à-vis de ACE<strong>2012</strong>, Ketebul Music, organisation membrede <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Kenya, a sponsorisé etproduit la chanson « Free Africa » qui estdevenue le générique de ACE <strong>2012</strong> dans lesannonces radiophoniques. Eddie Grey, artisteet vertueux de la guitare, a composé, arrangéet enregistré la chanson qui affirme que letemps est venu pour que l’Afrique se prenneen main. Deux artistes du Kenya ont réaliséce travail avec lui : Olith Ratego, ainsi que lejouer de nyatiti Rapasa Nyatrapas Rapwapwaet l’artiste malgache Favor.LES CRITIQUES ONT DIT DE FREE AFRICA“Excellent jeu de guitare et de manièregénérale excellente instrumentation. Unrefrain entraînant, la chanson est attachante”Dr. Kolade (Nigeria/Afrique du Sud)“Une excellente sonnette d’alarme pourle continent et pour la communautéinternationale, un merveilleux messaged’espoir pour tous. Les arrangements sontéternels et les voix du mouvement Ketebulsont pures ’’Thabiso Blak Mashaba (Botswana)12 13


PREMIÈRE JOURNÉE14 15


PREMIÈRE JOURNÉE| Séance discours liminaireModérateur de la séance : Gugu DlaminiDirectrice de Siphila Nje Drama Society/ Swazi Women in Theatre, SwazilandDISCOURS LIMINAIRE 1 : DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX MODÈLESDE COLLABORATION CULTURELLE NORD-SUD : LA NÉGOCIATIONDES RESSOURCES, AGHAN ODERODirecteur, Kenya Cultural CentreLe Sud doit s’engager activement dans larenégociation des cadres qui régissent lesengagements de collaboration. Nous, en tantque Sud, devrions à tout moment essayerde soulever les questions de la création derelations. Ceci devrait couvrir la panopliecomplète de la définition des ressources, del’évaluation de ces ressources, de l’ententesur la longévité des partenariats et de laportée de l’engagement.Au lieu d’avoir des engagementsprogrammatiques ou même par projets,qui mettent en exergue les accords definancement sur base d’activité, il seraitpréférable de donner la priorité à desarguments visant au renforcement desinstitutions en termes de gouvernance,de capacités et de rôle de catalyseurs desénergies. Les activités devraient donc êtreconçues avec une multiplicité de portées etde public. De cette manière, la durabilitéserait servie et alimentée sans pour autantêtre liée à des périodes limitées d’assistancefinancière. Il serait aussi opportun d’envisageret d’utiliser amplement des moyens etdes manières d’évaluer les variables descontributions non monétaires outre lefinancement en espèce.“Tout d’abord nousdevons consolider lacollaboration Sud-Sud entant que tremplin pour lacréation du partenariatNord-Sud.”Aghan OderoKenya Cultural CentreKenya16 17


PREMIÈRE JOURNÉE| Séance discours liminaireDISCOURS LIMINAIRE 2 : LA COOPÉRATION CULTURELLE SUD-SUD :NOUVEAUX ACTEURS/NOUVEAUX DÉFIS, DE EVARISTO MADIMEDirecteur exécutif, CEDARTE, MozambiqueParmi les nombreux avantages de la coopérationSud-Sud:La création d’opportunités afin que les pays puissent élargir lesmarchés pour leurs professionnels, technologies et produits, touten produisant des technologies pertinentes et abordables pour lespays destinataires.Coopération accrue entre parties prenantes pour la réalisationd’objectifs convenus au niveau international comme les Objectifsdu Millénaire pour le développement.La participation nationale accrue à l’ordre du jour dudéveloppement plus alignée aux priorités et aux exigences desparticipants.Renforcement des capacités des personnes impliquées.Élargissement des réseaux professionnels.Économies d’échelle accrues grâce à l’élimination des doublons.Promotion d’une plus grande durabilité puisque le processus estgénéralement adapté au contexte et aux capacités locaux.“ La coopération entre pays et despartenariats plus solides avec lesorganisations internationales se sontrévélés être une stratégie importantedans la création de forums techniques quiencouragent le dialogue, la constructionconjointe du savoir et l’échange desexpériences, dans le but de produire dessynergies dans la recherche de solutionsaux questions à l’ordre du jour desgouvernements dans le monde entier.”Evaristo MadimeCEDARTEMozambique18 19


PREMIÈRE JOURNÉE| Séance discours liminaireDISCOURS LIMINAIRE 3 : CONSTRUIRE ET RENFORCER LES MARCHÉSINTER-AFRICAINS ET LES MODÈLES D’ÉCHANGE DES FILIÈRESCRÉATIVES, VIYE DIBAProfesseur d’Arts de l’Université de Dakar, SénégalRésumé de la séanceLa séance des discours liminaires a évoquédes relations Nord-Sud basées sur denouveaux critères qui doivent prendre enconsidération les exigences et les priorités dusecteur culturel des pays en développement.Il a été également question de promouvoirla coopération Sud-Sud et d’harmoniser lespolitiques économiques qui sont inhérenteà l’équilibration de l’échange culturelle etcommerciale Nord-Sud. Le besoin de trouverdes moyens afin que les produits culturelsafricains trouvent des marchés adéquatsau niveau régional et international en seconcentrant plus sur l’élargissement du publicet le plaidoyer encourageant les peuplesafricains à devenir les consommateurspremiers de leurs produits et servicescultures a été identifié.La séance a également évoqué la nécessitéd’accroitre le lobby et le plaidoyer au sein desorganisations des communautés régionaledu sud : BRIC, CEDEAO, SADC et IBSA afin degarantir l’allocation des ressources au secteurdes arts et de la culture.En conclusion, la séance a rappelé la nécessitéde bâtir des relations avec les médias, etencouragé le partage des meilleures pratiqueset des leçons apprises entre états africainset avec les autres régions afin d’assurer lapromotion des produits culturels africains.“Si nous éliminons nosdifférences, il n’y aura plusrien à échanger. Les artistesn’envient pas les autres acteurséconomiques, et nous devonscréer un secteur où chaqueartiste ou entrepreneur puissetrouver sa pl<strong>ace</strong>.’’Hon. Abdou Aziz MbayeMinistre de la cultureSénégal20 21


PREMIÈRE JOURNÉE | DiscussionLES TIC AU SERVICE DE LA CULTUREModérateur de la séance: Belisa Rodrigues, Gestionnaire général, <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Participants:1 Eddie Hatitye, Music In Africa, Afrique du Sud2Maud de la Chapelle, Sudplanète, France3Giulia Paoletti, Docteur en Histoire de l’art à la Columbia University, Wiki Africa, Sénégal4Hamadou Tidiane SY, Fondateur de Ouestaf News, Directeur de E-jicom , SénégalRésumé de la séanceactuelle ce modèle est relié aux chapitresnationaux de <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> et disposed’un modèle de partenariat. Le site internetvise à augmenter la consommation culturelledes produits et des services créatifs africains.Sudplanète est en train de concevoir desinstruments de commercialisation novateursdestinés aux artistes et aux organisationsartistiques pour utiliser, par exemple, unmicro paquet website gratuit. Visitez le sitewww.spla.proWikiAfrica est un projet créé par la Fondationletter27 et par le African Centre visant à créerplus de contenu ayant trait à l’Afrique pourWikipedia. Quatre-vingt-quatre pourcent ducontenu en anglais de Wikipedia est générédans le Nord de la planète. WikiAfrica viseà réduire ce chiffre en prenant contact avecles institutions africaines qui sont en mesurede produire des informations de leurs payset de les soumettre au site, de manière àdisséminer les connaissance, en allant au-delàdes pression des enthousiastes passionnésdu Nord-Sud et en créant plus de trafic surle site. Wikipedia est en partenariat avecCreative Commons et a déjà établis des liensavec Doula’Art au Cameroun qui a accepté demettre à disposition 600 image sous LicenceCreative Commons afin qu’elles touchentainsi un public plus vaste. Un partenariatsemblable a été créé avec Chimurenga(journal pan-Africain) qui a créé une librairieen ligne centrée sur le contenu africain:textes, interviews et plus, tout disponible surWikipedia.Les discussions visaient à évaluer lapertinence et la durabilité des applicationset des modèles TIC dans la distribution,la promotion et la commercialisationdes produits et des services culturels etcréatifs africains. Étant donné que l’accèsà l’information artistique et culturelle surle continent est encore entravé, les portailsd’information sont de plus en plus des pointsd’accès importants pour l’élargissement dumarché de la consommation de produits etde services créatifs et culturels africains. Lesprésentations ont été faites par des orateursqui sont en train de construire ce genre deportail centré sur le secteur artistique etculturel en Afrique. D’autres perspectivesanalysant les TIC et la culture ont inclul’innovation culturelle en utilisant les TICdans le processus de création, menant ainsi àde nouvelles formes d’expression, de partageet de réflexion.La plateforme Music in Africa (MIA) vise àaméliorer l’accès à la connaissance musicaleet à l’information musicale sur le continent.Parmi les instruments innovateurs le‘African Music Discovery Tool’ (instrumentde découverte de la musique africaine)qui veut regrouper les téléchargementsde musique existante en un seul esp<strong>ace</strong>. Al’heure actuelle ce projet est financé parSiemens Stiftung, cependant l’équipe MIAest à la recherche d’un modèle durable quipuisse inclure la création d’entreprises enligne en soutien du secteur de la musique.Visitez le site www.musicinafrica.net.Le poirtail d’information Sudplanète arecueilli des fonds des pays ACP (Afrique,Caraïbes, Pacifique) pour sa prochainephase de développement dans l’espoir dedévelopper des instruments pertinents quifacilitent la collecte de renseignementsafin de dépendre de moins en moins desfinancements. Il se base sur un modèle decrowdsourcing de l’information où les artistescréent des portefeuilles en ligne et mettent àjour régulièrement leurs contenus. A l’heure22 23


PREMIÈRE JOURNÉE| Discussions de la table rondeLE CONCEPT DE VILLES CRÉATIVES DANS LE CONTEXTE AFRICAINModérateur de la séance: Jenny Mbaye, Chercheus Post-doctorat à l’Université de Cape TownParticipants1 Oumar Ndao, Directeur de Culture et Tourisme de la Ville de Dakar, Sénégal2Aadel Essaadani, Directeur, Casamémoire, Maroc3Roy Ngardobe, Journaliste, Critique d’art, Actualité–Eco, Tchad4Korkor Amarteifio, Directeur, Institute for Music and Development, Ghana5Hermione Boko Koudakossi, Gestionnaire Monitoring et évaluation chez Ecobénin, BéninRésumé de la séanceLa ‘ville africaine de la culture’ ne devrait pasêtre un copier-coller de la ‘cité européennede la culture’ mais au contraire le résultatd’un travail créatif ayant les configurations,les exigences et le potentiel spécifique desvilles et des villages africains.Le groupe d’intervenants a donné naissanceà des interactions riches qui animent laréflexion sur l’applicabilité du concept de“ville créative” au contexte africain, où 60%de la population vit en zone rurale. Selon legroupe, les villes ont été conçues en senslarge incluant les villages, les villes et autresprojets expérimentaux.L’accent portait sur les effets de l’urbanisationrapide en Afrique, l’impact des conflits et desguerres sur les pays africains et les villes etcomment mieux gérer et soutenir les villes.La séance a examiné des manières pratiquesde soutenir les villes créatives dans lecontexte africain. Par exemple : le partagedes expériences ; la recherche de manièresdans lesquelles les villes africaines puissentaffirmer leur créativité et montrer leurspoints de force, sans exclure les réalités dusecteur mais en cherchant également desstratégies pour soutenir le secteur créatifafricain. Le groupe a établi un esp<strong>ace</strong> pourle dialogue afin d’identifier des liens, desopportunités et des partenariats potentielsentre villes en Afrique.Il a été fait référence au Réseau des villescréatives de l’UNESCO. Ce réseau estcomposé de 34 villes membres dans lemonde dans sept domaines créatifs. La villede Aswan, en Égypte, est le seule membreAfricain du Réseau. La ville invite les artistesdu monde entier et organise le Colloqueinternational sur la sculpture afin de fairerevivre l’art de la sculpture du temps despharaons. Le 1er septembre 2005 elle a éténommée la première ville de l’artisanat et del’art populaire de l’UNESCO24 25


PREMIÈRE JOURNÉE| Discussions de la table rondeCONCEPTS INTÉGRER LES SECTEURS OF CREATIVE CRÉATIF ET CITIES CULTUREL IN EN AFRICAN TANT QU’ÉLÉMENTS CON-CRITIQUES DANS LA PLANIFICATION ÉCONOMIQUE NATIONALE AFRICAINEModérateur de la séance: Brahim Sakho, SCA (Stratégies de Croissance Accélérée), SénégalParticipants1 Mr Ababacar Diallo, Direction de la Planification Nationale2Imruh Bakari, Réalisateur/Écrivain, Professeur associé – Knowledge Exchange,Université de Winchester, R-U3Mercedes Giovinazzo, Directrice, Interart, Espagne“Notre but est d’arriverau point où l’économiecréative aura un rôlefondamental sur leplan économique dechaque pays.’’Korkor AmarteifioInstitute for Music Development<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>GhanaRésumé de la séanceDans le contexte africain, l’intégration de laculture dans les plans économiques nationauxest porteuse de plusieurs défis. Cela requiertune connaissance approfondie du secteur,une coordination effic<strong>ace</strong> et efficiente desorganes du gouvernement et l’assimilationde la dimension sociale de la culture dans lesprocessus de planification nationale à la foisen tant que droits de l’homme et libertés decréation. Les partenariats avec les sociétésprivées avec les programmes de responsabilitésociale des entreprises, peuvent contribuerdavantage au développement social etéconomique. Le besoin d’investir dansl’éducation artistique se fait égalementressentir ainsi que la nécessité de relier lesprogrammes d’éducation au marché du travaildu secteur créatif.Dans le courant de la dernière décennie,plusieurs étapes ont été franchies dans le butde résoudre les questions liées à l’économiecréative et à son potentiel de développementéconomique. Un élan a vu le jour et exprimel’urgence d’intégrer la culture et les filièresde la création dans le planning économiquenational. C’est la le centre de la préoccupationdes gouvernements et des décideurspolitiques en Afrique. De nombreuses étudesont été faites qui, avec les conclusions et lesrecommandations de deux séminaires deconsultation ; les problèmes clé ont été misen exergue et ils constituent un défi importantpour la réalisation des objectifs souhaités.26 27


DEUXIÈME JOURNÉE | Séance discours liminaireModérateur de la séance: Igo Lassana Diarra, Secrétariat régional <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Afrique de l’OuestDISCOURS LIMINAIRE 1 : DONNÉES ÉMERGENTES ET STATISTIQUES DEL’ÉCONOMIE CRÉATIVE AFRICAINE : LES CONTEXTES NATIONAUX ETRÉGIONAUX, DE LUC DAMBIMBASemfilms Progamme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Burkina FasoDISCOURS LIMINAIRE 2 : RELATION ENTRE INITIATIVES CULTURELLESET POLITIQUES CULTURELLES EN AFRIQUE : UNE ANALYSE DESINITIATIVES ET DE LA RHÉTORIQUE GOUVERNEMENTALES,DE STEPHEN ATWOKITororo Youth Platform, UgandaContribution présentée par Faisal Kinewa au nom de AtwokiRésumé de la séanceLes politiques culturelles africaines devraientreconnaitre explicitement et donner priorité àla récupération et à la production des formesd’expression artistique traditionnelle et lesadapter au secteur artistique contemporain.Deuxièmement, ces politiques devraientdonner priorité aux projets qui développentle mappage sectoriel et les donnéesstatistiques, afin de stimuler, informer etguider la formulation, la mise en œuvre etle monitoring des politiques mêmes. Pourconclure, les politiques et les programmesdes activités culturelles devraient donnerpriorité au réseautage, au partage del’information, au renforcement des capacitéset à l’interaction transfrontalière despraticiens afin de créer une circonscriptionde professionnels qui puissent exiger lapolitique et la monitorer. Ceci encouragerala demande populaire locale, convaincra lavolonté politique et réalisera une mise enœuvre et un monitoring effic<strong>ace</strong>s.Limitations à la mise en œuvre des politiques culturelles en AfriqueLe concept d’”industrie culturelle” est relativement nouveau estn’est pas encore entré suffisamment dans les consciences descommunautés africaines afin que celles-ci exigent une politique qui larégisse.Les politiques existantes n’émanent pas de la demande populaire maisplutôt des experts qui se basent sur des instruments et des normesinternationaux.Notre planification est généralement centrée sur la duplication desnormes internationales plutôt que sur la confrontation des réalitéslocales.Les politiques existantes qui régissent les activités culturellesn’adaptent pas les terminologies aux réalités locales et établissentleurs priorités selon des conditions uniques régionales et locales etselon des exigences ressenties dans le contexte africain.Ces politiques manquent de la volonté politique suffisante puisqu’ilmanque la demande populaire et donc manque du moteur nécessaireà compléter une liste de priorités.Il manque également les données statistiques et les informationsqui puissent stimuler et guider la formulation, la mise en œuvre et lemonitorage des politiques.Nous avons immobilisé les praticiens de l’industrie culturelle et unesociété civile qui n’est pas en mesure de créer des demandes et desolliciter les décideurs politiques pour qu’ils fassent avancer cesdemandes à l’ordre du jour politique.34 35


DEUXIÈME JOURNÉE | DiscussionLE FINANCEMENT DES ARTS : TENDANCES ET DÉFISModérateur de la séance: Percy Yiptong, Gestionnaire des Arts,Producteur musical, Traducteur, Île MauriceParticipants1 Ibrahima Sow, PDG Telegiros Africa, Sénégal2Michelle Constant, Business Arts South Africa (BASA), Afrique du Sud3Michelle Coffey, Directrice exécutive de la Lambent Foundation, États-Unis4Valmont Layne, Curateur artistique, activiste et administrateur, Afrique du SudRésumé de la séanceLes participants ont fait un panoramiquedétaillé des réalités et des tendances dufinancement dans le cadre des industriescréatives, y compris les contributionsprovenant des institutions, des fondations etdes privés. La mise en œuvre des politiquesculturelles implique la mobilisation deressources. Un des indicateurs principaux dumonitorage et de l’évaluation d’une politiqueculturelle a trait aux ressources financières etaux mécanismes de financement établis dansle cadre de sa mise en œuvre.“Avoir eu l’occasion de faire maprésentation à la conférence a étépour moi une opportunité de mettreen évidence les activités exécutées parBusiness Arts South Africa (BASA) dans lecourant de l’année passée, surtout dans ledomaine de la recherche. Nous espéronsvivement que d’autres pays du continentvoudront utiliser ce modèle, entièrementou en partie, pour leur engagement futurdans le domaine économique et artistique,et nous avons hâte d’offrir notre soutiendans ce sens en 2013.”Michelle ConstantBASAAfrique du Sud36 37


DEUXIÈME JOURNÉE | Discussions de la table rondeLES QUESTIONS FONDAMENTALES POUR LEDÉVELOPPEMENT DE POLITIQUES CULTURELLESÀ L’INTENTION DES INDUSTRIES CRÉATIVES:DES CAS D’ÉTUDE AFRICAINSModérateur de la séance: Imruh Bakari, Réalisateur, écrivain, Professeur associé de l’Université de WinchesterParticipants1 Prof Francis Gichuru, Fondateur et Président du African Cultural RegenerationInstitute, Kenya2 Patrick Mudekereza, Artiste visuel, Directeur de l’ASBL Picha, RD-Congo3Joseph Gaylard, Directeur de Visual Arts <strong>Network</strong> of South Africa (VANSA), Afrique du Sud42 Emile Raguidissida Zida, Coordinateur Pépinière de Ouagadougou,Programme ARPEM, Burkina-FasoRésumé de la séanceLe panel a discuté des défis qui entravent ledéveloppement d’une industrie culturelleviable en Afrique. Alors que le besoinimmédiat des politiques culturelles enAfrique est un consensus commun, lesdifficultés suivantes ont été identifiées:la nécessité d’une recherche plus approfondiesur les industries créatives en Afriqueune meilleure compréhension des dynamiquesdu secteur spécifique au pays africainsle besoin de clarté et d’une compréhensioncommune de la terminologie des industriescréatives, sa signification et son usageLa séance a identifié qu’il existe des besoinsqui se font ressentir fortement, notammentcelui d’une étude de recherche politiquesmenée par différentes institutions, dudéveloppement d’interventions de formation,de la création de schémas d’encouragementet de la promotion de stratégies decommercialisation afin d’améliorer et derenforcer les industries créatives d’unpays. Le gouvernement devrait identifier,reconnaitre et accepter le rôle économiquejoué par l’industrie créative en établissant desprogrammes de financement destinés à cesecteur afin de diversifier la contribution desrevenus au PIL. Il est nécessaire de créer unalignement avec la stratégie générale et quele développement soit tel qu’il permette deréaliser des résultats pour l’industrie sans pourautant créer des doubles et de la confusion.38 39


DEUXIÈME JOURNÉE | Discussions de la table rondeModérateur de la séance: Guiomar Alonso, Expert et chercheur UNESCO, UNESCO SénégalParticipants1 Mike van Graan, Directeur exécutif, African Arts Institute, Afrique du Sud2Cheikh Ngaïdo Bâ, Coalition pour la diversité culturelle, Sénégal3LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DE L’UNESCO SUR LA PROTECTION ET LAPROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES DANS LES CONTEXTESDE L’ÉCONOMIE CRÉATIVE AFRICAINE : EXEMPLES ET LEÇONS ÉMERGENTESAvril Joffe, Directeur, Creativity, Arts and Jobs (CAJ), Afrique du SudRésumé de la séanceLe panel a discuté de la mise en œuvre de laConvention de l’UNESCO sur la protection etla promotion de la diversité des expressionsculturelles et ce que cette convention évoquepour les états africains. La discussion a offertla possibilité de présenter des expériencesconcrètes qui ont analysé et contextualiséde manière critique les sections principalesde la convention, avec notamment un intérêtparticulier pour les mesures politiques, lecommerce, la protection et la promotiondes expressions culturelles, la coopérationinternationale, le renforcement des capacités,la culture et le développement.Les raisons pour lesquelles les pays africains devraientinvestir dans les industries créativesPour contribuer à la croissance économique qui à son tourcontribue au développementAfin que les Africains ne soient plus simplement des éponges desvaleurs inscrites dans les produits créatifs importés, mais soienten mesure d’affirmer leurs propres idées, valeurs, identité et de lesprojeter mondialementLes difficultés qui entravent la mise en œuvre de la ConventionIl y a un manque de compréhension des industries créatives et dela conventionLe département gouvernemental responsable de la Convention (leDépartement des Arts et de la Culture), n’est pas nécessairementle département qui régit les industries créativesLes formes artistiques contemporaines souffrent de l’emphasepostcoloniale centrée sur le patrimoine culturel et la traditionLe langage de la diversité culturelle utilisé dans la Convention porteà confusion sur le terme “diversité des expressions culturelles”Les relations entre le gouvernement et la société civile (laConvention confère à la société civile un rôle fondamental dans lamise en œuvre) sont insuffisantesLe secteur créatif se base sur la liberté d’expression qui peutsouvent être compromise par les élites gouvernantes40 41


Quels avantages apportera au secteur culturelafricain la Convention de l’UNESCO ?La convention encourage les investissements dans les industries créatives du sud du monde etl’<strong>ouverture</strong> des marchés mondiaux du nord aux produits et aux services créatifs du sud. C’estégalement une plateforme pour le renforcement des capacités et l’assistance technique mise àdisposition par l’UNESCO et l’affirmation d’instruments tels que le Plan d’action de l’UA.“Bien que le gouvernement soitune partie prenante importante,les acteurs de la société civiledevraient utiliser la conventionpour acquérir les moyensd’avancer et de défendre leurspropres intérêts, sans attendrel’intervention du gouvernementou d’acteurs externes.’’Mike van Graan<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Afrique du Sud42 43


DEUXIÈME JOURNÉE | Discussions de la table rondeCRÉER ET DIFFUSER LES PRODUITS ET LES SERVICES CRÉATIFSPOUR LA TRANSMISSION DE L’EXPRESSION CULTURELLEModérateur de la séance: Maggie Otieno, Secrétariat régional de <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> East Africa, KenyaParticipants1 Billy Kahora, Chef d’édition, Kwani Trust, Kenya2Samuel Kolawole, Président, APNET, Nigeria3Kwesi Owusu, Creative Storm Ghana et AFRIFESTNET, GhanaRésumé de la séanceLe panel a discuté de l’importanced’équilibrer les valeurs culturelles et lesobjectifs commerciaux des produits et desservices créatifs et comment les artistespuissent améliorer le potentiel économiquedes industries créatives. Il est nécessaired’impliquer les entreprises locales afind’améliorer la qualité des produits locaux surle marché et aussi de continuer à localiser lesproduits afin d’obtenir le soutien des masses.Bien que les bailleurs aient eu un rôleprépondérant dans la construction desréseaux, la durabilité de ces produits sedoit d’être attachée à la consommationlocale et au soutien des communautés. Ilest évident que la participation locale s’estaméliorée dans plusieurs cas, mais une prisesur les entreprises locales pourrait tisser desliens plus avantageux pour de nombreusesorganisations artistiques locales.44 45


DÉLÉGUÉSPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSAbdelmahmoud Abdelgadir Karar AN Soudan SoudanAbderhaman Salem La maison des cinéastes MauritanieAbdoul Aziz Cisse Direction de la Cinématographie SénégalAbdoul AzizDiengConseiller Technique n°1 / MinistCultureSénégalAbdoulaye Dia SénégalAbdoulaye Koundoul Plateforme Arts et Culture / PECCS SénégalAbdoullahi Diop ADAFEST SénégalAboubacar Demba Cissokho ADAFEST SénégalAboubacar Diallo ADAFEST SénégalAdri Herbert Vryfees Afrique du SudAïcha Deme Deme Agen Dakar SénégalAïssata Sow Sow ADAFEST SénégalAlaeddine Ayoub Ayoub AN Tunisie TunisieAlassane Babylas Ndiaye ADAFEST SénégalAlassane Cisse ADAFEST SénégalAlioune Babee Ndiaye WAAW STUDIO SénégalAlioune Badiane Consultant Culturel / Délégué SénégalAlpha Sadou Gano Direction de la Cinématographie SénégalAmadou Saalum Seck CINESEAS SénégalAnthony Lankester National Arts Festival Afrique du SudAntoinette Correa APNET ZimbabweAntonio Gucciardo Interarts EspagneAntonio Perez-Hernandez Ambassade d'Espagne au Sénégal SénégalAuguste Gbogbo Centro Kult International CARBabacar Baye Ndiaye <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Mauritanie MauritanieBabacar Sarr FESFOP SénégalBigué Bop ADAFEST SénégalBjorn Maes Gaylard Africalia BelgiqueBoubacar Obèye Thioye ADAFEST SénégalBrahim El Mazned Festival Timitar MarocBrett Pyper Kuns Onbeperk - Arts Unlimited Afrique du SudJaqueline Ndiaye (BSDA) ADAFEST SénégalCatherine Mujomba Go Down Arts Centre KenyaCécile Rata ADAFEST / AFRICA FETE SénégalCheikh Ngaido Ba SénégalCheikh Saadbou Tahana <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Mauritanie Mauritanie46 47


DÉLÉGUÉSPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSCheikh Sadibou Sarr FESPOP SénégalChemsaddine Mechri <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Mauritanie TunisiaChristine Oumy Ndiaye Plateforme Art & Culture SénégalDaniel Gomes Plateforme Arts & Culture / AMS SénégalDélégation Wallonie Bruxelles ADAFEST SénégalDorine Rurashitse Africalia BelgiqueDounia Benslimane Casamémoire MarocEl Hadji Sagna Kande Plateforme Art & Culture SénégalEmile Raguidissida Zida La Rentrée litteraire du Mali Burkina FasoErnest Mannah London Mining Company Limited Sierra LeoneEspera Donouvossi AN Afrique du SudFaisal Kiwewa Bayimba Cultural Foundation OugandaFarrah Nurani Samosa Festival KenyaFatou Kiné Sene Journaliste à Walfadjri SénégalFedilis Duker Abuja International Film Festival NigeriaFernand Ateba Ossende AN Cameroun CamerounFrancisGichuruAfrican Cultural RegenerationInstituteKenyaFranz Schmidjell VIDC AutricheGertrude Flentge DOEN Pays BasGoretti Kyomuhendo African Writer's Trust Royaume-UniGregory Mwendwa HIVOS KenyaGugu Dlamini Siphila Nje Drama Society SwazilandGuiomar Alonso Cano UNESCO SénégalHege Aasgaard MIMETA NorvègeIba Gaye Massar Plateforme Art & Culture SénégalIbrahima Senghor ASPEC SénégalIdriss Nor DOEN Pays BasJason Kibishwa RDC/AFRICALIA RDCJean Jose LwembaCentre Culturel de Matadi 'Liak'Likumbi'Jeannette Ly Plateforme Art & Culture SénégalJenny Mbaye African Centre for Cities Afrique du SudJens Cording Siemens Stiftung AllemagneJérôme Diouf Plateforme Art & Culture SénégalJoseph Kimani Journaliste KenyaJosephine Igberaese National Troupe of Nigeria NigeriaJulien N’kolo Attac Gabon GabonRDC48 49


DÉLÉGUÉSPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSKhalilou Ndiaye UNECS SénégalKhary Diene ADAFEST SénégalKorkor AmarteifioInstitut of Music and DevelopmentGhanaKwesi Owusu AFRIFESTNET GhanaLatsouk Ndiaye Ndiaye Expert en Culture / AT-10ème FED SénégalLaure Maleco VIVES VOIX SénégalLaurence Marechal Exposition d'Artisanat d'Arts SénégalLesley Hudson Cut 2 Black Media Afrique du SudLimam Kane ZAZA Production MauritanieLouise Friis PedersenDanish Centre for Culture andDevelopment (DCCD)DenmarkMaggie Otieno Artouch Projects Limited KenyaMarang Setshwaelo Dreamcatcher Afrique du SudMaria Casas Interarts SénégalMaria Luisa Plateforme Art & Culture SénégalMaria Varichon Plateforme Art & Culture SénégalMarie Benoîte Ndour Plateforme Art & Culture SénégalMariela Calvo Rodriguez Ambassade d'Espagne au Sénégal SénégalMarta Vallejo Plateforme Art & CultureMatar Ndiaye Plateforme Art & Culture SénégalMatarr Njie <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Gambie GambieMaya Varichon Afri'Cart SénégalMicheline Lawson Plateforme Art & Culture SénégalMouhamed Amirou Conte Académie de la Percussion GuinéeMouhamedToureADAFEST/ Plateforme Art &CultureSénégalMoussa Sene Absa CINEASTE SénégalMwape Mumbi Muumbi Via Media ZambieNadia Nkawya East African Biennale RwandaNancy Onyango <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Kenya /Afrique du SudNathalie Chenet <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Sénégal SénégalNgoné Ndour Plateforme Art & Culture SénégalNgoudji Dieng Journaliste SénégalOfelia da Silva Dekhana MozambiqueOuafa Belg<strong>ace</strong>m <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Tunisie /Afrique du SudOumar Ndao CITF/UCAD SénégalOumar Sall ADAFEST SénégalOumarou Issoufou AN Niger Niger50 51


DÉLÉGUÉSPRÉNOM NOM ORGANISATION PAYSOusmane Faye ADAFEST SénégalPercy Yiptong Cyper Production Île MauricePierre Claver Mabiala Esp<strong>ace</strong> Culturel YARO Congo BrazzavilleRokhaya Daba Sarr ADAFEST / AFRICA FETE SénégalSacou Ndiaye Adafest / Zénith Productions SénégalSarah Hickson Photographe Royaume-UniSheriffo Kanuteh <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Gambie GambieSouleymane NgomDirecteur Sono et Lumière /Minist CultureSénégalStephen Atwoki Rwagweri Engabu Za Tooro OugandaSusanne Geipert GIZ SénégalTélesphore Mba Bizo Multi-World CamerounTheophelus Handura National Arts Council of Namibia Namibie2013 CONFÉRENCE SUR L’ÉCONOMIECRÉATIVE AFRICAINE6 – 10 Octobre 2013Cape Town | Afrique du SudValerie Weerts Interarts EspagneVincent Lagoeyte SOON SA SénégalYéro Amel Ndiaye <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Mauritanie MauritanieYouma Fall Plateforme Art & Culture SénégalYounouss Diallo FOTTI SénégalZayd Minty Ville de Cape Town Afrique du SudZilanie Nyundo FAME/WITA Malawi5253


DÎNER DE GALA54 55


CONSEIL GÉNÉRAL56 57


REMERCIEMENTSL’ÉQUIPE DE LA CONFÉRENCE ACE <strong>2012</strong>L’ÉQUIPE ARTERIAL NETWORKPrésident de ADAFEST: M. Ousmane FayeCoordinateur du programme: M. Abdoulaye KoundoulProgrammation: Ouafa Belg<strong>ace</strong>m, Matar NdiayeCoordinateur du comité scientifique: Oumar SallLogement et logistique des délégués: Laurence Maréchale,Espera DonouvossiFinances: Annie Hoosain, Daba Sarr, Belisa RodriguesCommunications et Marketing: Nancy Onyango, Lisa Eller, Daniel Gomès,Cécile RataServices de secrétariat: Alassane Babylas Ndiaye, Mouhamed Touré BayanoTransport et logistique: Sacou NdiayeIllustrations: Jason KabiswaOuafa Belg<strong>ace</strong>m: Secrétaire généralIgo Lassana Diarra: Secrétariat régional Afrique de l’OuestMaggie Otieno: Secrétariat régional Afrique de l’EstBelisa Rodrigues: Gestionnaire généralEspera Donouvossi: Gestion projet / traductionAnnie Hoosain: Gestion bureau / comptableNancy Onyango: Gestionnaire à la communicationLisa Eller: StagiairePierre Pasquier: StagiairePhotographe: Marie Boehm, Agen DakarMise en page et Design rapport: Pulling RabbitsBénévoles de <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Mauritania, ADAFEST, Plateforme Art & Cultureet des chapitres nationaux <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> et de <strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong> Sénégal58 59


AVEC LE SOUTIEN DE:République du Sénégal60 61


CONTACTEZ-NOUS<strong>Arterial</strong> <strong>Network</strong>Adresse: 25 Commercial Street | Cape Town | 8001 | Afrique du SudTél: +27 21 465 9027Email: info@arterialnetwork.orgwww.arterialnetwork.org62 63

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