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artïozoaires

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868 ARTHROPODES.tous leurs autres appendices se ressemblent et sont réduits à de simples tubesconiques terminés par une paire de griffes; on ne peut discerner dans le corps desrégions distinctes.Les MYRIAPODES ont une paire d'antennes, une paire de mandibules, une pairede mâchoires, une paire de maxilles, caractérisant ensemble une tête dont les métaméridessont fusionnés; tous les autres appendices se répètent sur les divers segmentsen demeurant presque semblables entre eux, de sorte qu'on ne peut nonplus, dans cette classe, distinguer ni thorax ni abdomen.Enfin les INSECTES présentent une paire d'antennes sensilives, une paire demandibules, une paire de mâchoires, une paire de maxilles soudées de manière àconstituer une lèvre inférieure et trois paires de pattes ambulatoires; les pléopodesn'existent que rarement {Machilus, Campodea, etc.), sauf sur les derniers segments.Le corps des Insectes se trouve ainsi naturellement divisé en trois régions, la tête,le thorax et l'abdomen.Détermination de l'hoinologie des appendices. — Les conditions générales del'organisation des Arthropodes ont été exposées p. 85 et suivantes; celles de leurdéveloppement,p. 158, 167 et 179. Avant de passer en revue les modifications particulièresrelatives à chacune des classes, nous nous bornerons, en conséquence, à,• une seule remarque qui fixe une importante question de méthode morphologique.Les appendices des Arthropodes et notamment leurs appendices antérieurs présententune telle variété de formes et de fonctions qu'on a pu hésiter parfois sur leur véritablesignification. C'est ainsi que la première paire d'appendices des Limules aété considérée tour à tour comme des antennes (Lalreille), des palpes (Cuvier), desmandibules succédanées (Savigny), des pattes antérieures (Van der Hœven), des appendicespost-œsophagiens, appartenant par conséquent à la série sternale (Alph. Milne-Edwards). De même la première paire d'appendices des Arachnides a été déterminéetantôt comme une paire d'antennes (Em. Blanchard), tantôt comme une paire demandibules (Balfour, Packard, etc.). Ces déterminations ont été appuyées tour àtour sur l'anatomie comparée et sur l'embryogénie. Les anatomistes ayant constatéque les antennes si nettement caractérisées des Insectes, des Myriapodes et desCrustacés supérieurs sont constamment innervées par les ganglions cérébroïdes,en ont conclu qu'il fallait réserver cette dénomination aux appendices qui présenteraientce mode d'innervation; dès lors, les chélicôres des Arachnides devaient êtredes antennes; mais on ne pouvait voir en elles les équivalents des appendices prébuccauxdes Limules qui tirent leurs nerfs du collier œsophagien et qui devaientêtre considérées comme représentant morphologiquement des mandibules. L'adoptiond'un pareil critérium suppose évidemment que les ganglions cérébroïdes ontpartout la même constitution fondamentale, ce qui n'est pas exact. D'autre part, lesembryogénistes attribuant une importance prépondérante au lieu d'apparition desappendices, voyant les appendices antérieurs des Limules, les chëlicères des Arachnides,apparaître en arrière de la bouche de l'embryon, comme les mandibules desInsectes, en ont conclu que ces appendices sont des mandibules. C'était supposer,sans preuves, qu'il y a des différences fondamentales dans le mode d'apparition desappendices des Arthropodes. Les deux méthodes de détermination reposent doncl'une et l'autre sur un à priori. L'embryogénie et la zoologie comparatives ont aujourd'huisuffisamment établi tout à la fois le mode de constitution de la tête des Arthro-

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