TRAVAUXAménagement et pose d’un enrobé rue Wilson.Aménagement aux normes pour les personnes handicapées de la traversée et du trottoir rueAménagement aux normes pour les personnes handicapées de la traversée et du trottoir rueClémenceau: trottoir élargi et équipé d’une bande de vigilance.Habitats de Haute Alsace alivré un beau pavillon ruedu NonnenbruchIl y a quelques années déjà que la communes’était attelée à trouver une solution de relogementpour une famille de gens du voyage sédentarisésoccupant de longue date une maisonsituée rue du Nonnenbruch dont l’état générals’était fortement dégradé au point de ne pluspermettre sa réhabilitation. Il faut préciser que lamaison en question était l’une de ces constructionslégères destinées au relogement d’urgenceà l’issue du deuxième confl it mondial.Plusieurs projets d’implantation se sont toutd’abord révélés infructueux ou insatisfaisants.Une opportunité foncière s’est dégagée avec ladémolition de l’ancien local des Mandolines, ruedu Nonnenbruch. Ce terrain présentait le doubleavantage d’une localisation plus favorable etd’un coût de construction plus modéré.Après quelques mois consacrés à la conceptionen concertation avec la famille, au montage fi nancier,aux démarches administratives et aux autorisationsd’urbanisme, les travaux ont pu débuter enjanvier pour s’achever en juin dernier. La famille aainsi pu emménager en juillet.L’opération, d’un coût global de 188 000 €TTC, a reçu l’aide de l’Etat, du Conseil Régional,du Conseil Général et de M2A pour untotal de 20 300 €.La commune, pour sa part, y a contribué en cédantle terrain à l’€uro symbolique et en versantune subvention de 14 300 € à HHA dont 4 300 €pris en charge par le FAU (Fond d’AménagementUrbain).HHA a complété le financement par un emprunt etses fonds propres.La commune a sollicité le partenariat de Habitatsde Haute-Alsace (HHA), bailleur social bienconnu sur le territoire communal, qui a relevé lagageure de réaliser une opération innovante deconstruction d’un pavillon social adapté.www.mairie-lutterbach.fr8
DÉCOUVERTELe Strumpf perdu de Lut(t)erbach,une chanson... universelle.C’est en visitant Luterbach, près de Soleure (Solothurn), en Suisse (voire « <strong>Lutterbach</strong> votre ville » N° 45), que j’y ai remarqué queles autochtones y chantaient le fameux « Z’Luterbach han i mi Strumpf verlore » (« C’est à Lu(t)terbach que j’ai perdu mon bas »).J’ai toujours cru que la partition de cet air populaire traditionnel était alsacienne. En voulant avoir le cœur net, j’ai fouillé sur Internet.Ce que j’y ai lu, a induit a été à l’origine de sérieux doutes quant à l’origine de la chanson ? Est-elle de Lautenbach, où l’on dansesous les tilleuls ? A-t-elle ses origines dans la commune suisse du canton de Soleure ? Vient-elle de l’un des nombreux Lauterbachrecensé dans l’espace germanophone ? À l’heure actuelle, la question reste sans réponse défi nitive.Si elle est alsacienne, la chanson pourrait-elle avoir été annexée par les Luterbacher suisses ? Sans doute pas. Il faut probablementraisonner autrement. Peut-être, est-ce une chanson helvétique ou allemande alsacianisée ? Des colons suisses (de Luterbach ?) ouallemands (les Lauterbach sont nombreux en Allemagne) venus dans la région après la guerre de Trente Ans (1618-1648) et lors durepeuplement de l’Alsace au XVIIe siècle l’ont peut-être importée avec leurs bagages mémoriels…En effet, la chanson est pratiquement chantée dans tous les Lauterbach de l’espace germanophone : la chanson existe aussi, eneffet, à Lauterbach en Hesse. Wikipédia précise d’ailleurs que la chanson est connue dans tous les Lauterbach d’Allemagne etqu’elle est d’origine obscure. Selon d’autres (http://teemix.aufeminin.com), elle serait souabe, voire autrichienne du Zillertal (voirtexte sur http://www.volksliederarchiv.de/text401.html).Un autre site (http://www.notendownload.com) affi rme qu’il s’agit d’un Ländler de Haute-Bavière avec un texte de Théodor Saltzmann(1854-1928). Il existe même diverses versions françaises : « C’est à Lauterbach, où l’on danse, où l’on danse… », ou encore« C’est à Lauterbach où l’on danse sans cesse… » !Même la cantatrice Elisabeth Schwarzkopf a interprété cet air universel ! On peut donc adapter la chanson à notre <strong>Lutterbach</strong>. C’estainsi que cela s’est sans doute passé du côté des Suisses de Luterbach-Solothurn.Jean-Marie NickLa version complète du ZillerthalLa version suisse du Strumpf de LuterbachZu Lauterbach hab i mei Strumpf verlornOhn´ Strumpf da geh i nöd hoamDrum geh i erst wieder nach LauterbachHol mir an Strumpf zu dem oanZu Lauterbach hab i mein Herz verlorn,Und ohne Herz kann i nöd lebn!Drum muß i bald wieder nach Lauterbach,Und s’Dirndel solls seine mir gebn!Vater, wann gibst mir denns Heimatl,Vater, wann läßts mir überschreibn?Denn ‘s Dirndel wachst auf as wie’s Grummatelund will nöt mehr lediger bleibn.Mei Dirndel hat schwarzbraune Äugele,Gar nett wie e Täuberl schauts her;Und wann i beim Fenster an Schneppler tu,Dann kommt sie ganz freundli daher.Jetzt hat’ i mei Häuserl auf a Schneckerl baut,Kriecht mir das Schneckerl davon.Jetzt schaut mi mein Deandl ganz launi an,Daß i koa Häuserl mehr han.Wenn i ins Zillertal eini geh,Ziehn i mei Pluderhosen an.Wenn i mei Deandl in d’Kirchen seh,Schaun i kein Heiligen mehr an.Alleweil kann man net lusti sein,Alliweil kann man net woan.Das eini Mal geh’ i zum Deandl aus,Das andere Mal bleib i dahoam.La version autrichienne du ZillertalUn extrait d’une partition allemande.www.mairie-lutterbach.fr9