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L'histoire du secteur de Shawbridge - Prévost

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L’histoire <strong>du</strong><strong>secteur</strong> <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>Rue <strong>de</strong> Station CIRCA 1910 [ a ]Rue Principale avant 1926 [ a ]


Table <strong>de</strong>s matièresMot <strong>du</strong> maire 3Avant-propos 4Territoire <strong>de</strong> Prévost 5Le <strong>secteur</strong> <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> 6Site <strong>de</strong> villégiature 7Liste <strong>de</strong>s bâtiments <strong>du</strong> circuit 8Bâtiments historiques 9-19Carte <strong>du</strong> circuit 20-21Bâtiments historiques (suite) 22-36exposition permanente 37Remerciements 38Crédits photos 38Bibliographie 392


Mot <strong>du</strong> MaireChères citoyennes, amies,Chers citoyens, amis et visiteurs,Il me fait plaisir <strong>de</strong> vous présenter notre circuit patrimonial<strong>du</strong> <strong>secteur</strong> <strong>du</strong> Vieux-<strong>Shawbridge</strong>. Cette brochure contientplusieurs sites d’intérêt et vous raconte l’historique <strong>de</strong>chaque lieu ainsi que quelques anecdotes s’y rattachant. Vousconstaterez que le bagage historique <strong>du</strong> <strong>secteur</strong> est passionnantet unique. Du célèbre Jackrabbit à l’incendie <strong>du</strong> Maple Leaf Innen passant par le premier remonte-pente en Amérique <strong>du</strong>Nord, les légen<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s Pays-d’en-Haut sont sans contreditnombreuses et palpitantes!Le Vieux-<strong>Shawbridge</strong> est un <strong>secteur</strong> qui a marqué l’histoire<strong>de</strong> Prévost et qui mérite d’être mis en valeur. Les bâtimentspatrimoniaux qui bor<strong>de</strong>nt la rue Principale témoignent d’unpassé riche en histoire. Pour toutes ces raisons, le conseilmunicipal souhaite que cet héritage culturel soit préservé pourles générations à venir. Notre magnifique ville fut bâtie par nosancêtres et nous <strong>de</strong>vons gar<strong>de</strong>r en mémoire leur passage qui amarqué notre territoire.Le travail réalisé est le recueil <strong>de</strong> précieux témoignages quienrichissent notre mémoire collective. Quant à ceux et cellesqui ont transmis leurs histoires, secrets, moments précieux etparticipé <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin à la réalisation <strong>de</strong> ce circuit, aunom <strong>de</strong> toutes les Prévostoises et tous les Prévostois, je lesremercie.En terminant, je vous invite à parcourir ce circuit patrimonialpour découvrir les traces <strong>de</strong> l’histoire d’un lieu <strong>de</strong> villégiature<strong>de</strong>venu la ville que l’on connaît aujourd’hui!Bonne route!Le maire,Germain Richer3


Avant-proposCe circuit patrimonial est une réédition <strong>du</strong> premier circuitqui a été fait il y a 20 ans par le Comité <strong>du</strong> patrimoine et <strong>de</strong>revitalisation <strong>du</strong> Vieux-<strong>Shawbridge</strong>. Cette mise à jour s’adresseà toutes les Prévostoises et tous les Prévostois ainsi qu’auxvisiteurs intéressés à découvrir l’histoire et le patrimoine<strong>du</strong> <strong>secteur</strong> <strong>du</strong> Vieux-<strong>Shawbridge</strong> <strong>de</strong> Prévost. Ce circuit vouspermet <strong>de</strong> faire un retour dans le temps, à l’époque où levillage <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> s’est bâti, au début <strong>du</strong> XIX e siècle. Vousy retrouverez les traits distinctifs <strong>de</strong>s éléments <strong>du</strong> patrimoinebâti, <strong>du</strong> paysage et <strong>de</strong>s anciennes voies <strong>de</strong> circulation, quitémoignent <strong>de</strong> l’histoire et <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> Prévost.Plusieurs critères ont guidé le choix <strong>de</strong>s bâtiments constituantle circuit patrimonial : l’historique <strong>du</strong> lieu, la présentationarchitecturale, la vocation <strong>de</strong>s bâtiments ainsi que leur cachet.La réunion <strong>de</strong> ces éléments permet <strong>de</strong> créer un circuitdiversifié, intéressant et agréable.Le circuit peut être parcouru <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons, soit en débutantà la gare <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>, située au 1272, rue <strong>de</strong> la Traverse, ouencore en partant <strong>du</strong> centre culturel, situé au 794, rue Maple.Toutefois, nous suggérons aux visiteurs d’entreprendre la visiteà partir <strong>de</strong> la gare sur la rue <strong>de</strong> la Traverse afin <strong>de</strong> suivre plusaisément le tracé numéroté qui mène au cœur <strong>du</strong> patrimoine<strong>du</strong> <strong>secteur</strong> <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>. Le parcours peut se faire à pied,en vélo ou en véhicule. Ce circuit est sécuritaire et permetd’admirer les bâtiments historiques qui témoignent encoreaujourd’hui d’un passé patrimonial riche.Afin <strong>de</strong> faire partie <strong>du</strong> circuit, les propriétaires <strong>de</strong>s bâtiments<strong>de</strong>vaient donner leur accord. Or, ne vous surprenez pas si, aufil <strong>de</strong> vos déplacements, vous remarquez aussi <strong>de</strong> superbesbâtiments n’en faisant pas partie, ils n’en <strong>de</strong>meurent pas moinséloquents et intéressants.C’est avec beaucoup <strong>de</strong> fierté que nous vous invitons àparcourir l’itinéraire patrimonial <strong>de</strong> notre Ville!Bonnes découvertes!4ATTENTION! Il est important <strong>de</strong> rester sur le trottoir ou enbor<strong>du</strong>re <strong>de</strong> la rue, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong>s maisonsprivées afin <strong>de</strong> respecter l’intimité <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts qui vous offrentla vue sur leur propriété, le temps d’une découverte.


Territoire <strong>de</strong> PrévostAlors que sur l’autoroute <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s commence àpoindre dans le relief <strong>du</strong> vieux Bouclier canadien, vousentrez dans Prévost, la porte <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s. La ville <strong>de</strong>Prévost est située à environ dix kilomètres au nord <strong>de</strong>la ville <strong>de</strong> Saint-Jérôme. Son territoire s’étend sur près<strong>de</strong> 36 kilomètres carrés. Prévost a connu une croissancerapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis les années 2000 et est aujourd’hui unterritoire urbain à caractère champêtre.Son paysage escarpé, baigné <strong>de</strong> nombreux lacs, estrehaussé par l’historique rivière <strong>du</strong> Nord qui sillonneson territoire <strong>du</strong> nord au sud. Cette magnifiqueville boisée est composée <strong>de</strong> régions aplanies et <strong>de</strong>reliefs montagneux qui vous charmeront visuellement.Les principaux attraits touristiques, tels que le ParcRégional <strong>de</strong> la Rivière-<strong>du</strong>-Nord, le parc <strong>de</strong>s Falaises,le parc <strong>de</strong> la Coulée ainsi que le Parc Linéaire le P’titTrain <strong>du</strong> Nord situé sur l’ancienne voie ferrée, sontfréquentés par <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> personnes chaqueannée.La Ville <strong>de</strong> Prévost est fière <strong>de</strong> son passé et <strong>de</strong> sonpatrimoine, c’est pourquoi elle a mis en place cecircuit relatant l’histoire <strong>de</strong>s propriétés patrimoniales<strong>de</strong> Prévost qui sont présentes au cœur <strong>de</strong> l’ancien<strong>secteur</strong> <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>. Ce <strong>secteur</strong>, situé le long <strong>de</strong>la rivière <strong>du</strong> Nord et autour <strong>de</strong> la rue Principale,est le plus vieux <strong>secteur</strong> <strong>de</strong> la ville fusionnée le20 janvier 1973. Lors <strong>de</strong> la fusion, elle portait le nom<strong>de</strong> Corporation municipale <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>, nom quifut changé pour Prévost le 15 octobre 1977, après unvote serré <strong>de</strong> 629 voix contre 608 qui souhaitaientplutôt conserver le nom <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>.L’ancien Prévost, qui fut officiellement fondé le30 septembre 1927, et Lesage, créé le 1 er janvier 1948,ont tous <strong>de</strong>ux un patrimoine historique unique qui seradévoilé dans <strong>de</strong>ux autres circuits patrimoniaux à venir.Pont Shaw [ a ]Rivière <strong>du</strong> Nord [ a ]Rue Principale avant 1946 [ a ]* * *5


Le <strong>secteur</strong> <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong><strong>Shawbridge</strong> a été créé avec l’arrivée <strong>de</strong> WilliamShaw et Martha Maria Matthews, qui se sont établisdans la région en 1842. William Shaw, qui est alorsà la tête d’un groupe d’Irlandais, traverse la <strong>de</strong>nseforêt <strong>du</strong> canton d’Abercrombie pour défricher lespremiers lots <strong>de</strong> ce qui <strong>de</strong>viendra tout d’abordMount Pleasant. En 1843, un recensement établitla colonie à 52 colons. En 1850, la communautéanglo-protestante y est majoritaire et le nom <strong>de</strong>Shaw’s bridge est alors couramment utilisé au lieu <strong>de</strong>Mount Pleasant.En 1860, le nom <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> est désormais officialiséen l’honneur <strong>de</strong> la famille Shaw, par Augustin-NorbertMorin (fondateur <strong>de</strong> Morin-Heights), surintendant <strong>de</strong>la colonisation. En 1861, la première école et une églisesont construites. En 1888, un mystérieux feu ravagetout le village ne laissant intacte que la petite église.C’est probablement dû aux prières <strong>du</strong> révérant qui,sur le porche <strong>de</strong> l’église, prie alors que les rési<strong>de</strong>ncesautour <strong>de</strong> lui brûlent ar<strong>de</strong>mment. Vers la fin <strong>de</strong>s années1800, le pont Shaw est érigé et permet <strong>de</strong> joindre les<strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> la rivière <strong>du</strong> Nord. En 1900, une usines’y installe et en 1901, le téléphone fait son apparition.C’est finalement le 27 avril 1909, que la corporation <strong>du</strong>village <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> est constituée civilement.À la fin <strong>de</strong>s années 1800, le transport est assuré par<strong>de</strong>ux réseaux <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer, le premier opérépar le Canadien National et l’autre par le CanadienPacifique. Ces <strong>de</strong>rniers <strong>de</strong>sservent trois gares, soit<strong>de</strong>ux dans <strong>Shawbridge</strong> et une dans Lesage. C’est grâceau train qui embarque les touristes montréalais endirection <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> que le petit village connaitson déploiement, au cours <strong>de</strong>s années trente.À l’époque où seul le train permettait <strong>de</strong> « monterdans le nord », <strong>Shawbridge</strong> comptait trois pentes <strong>de</strong>ski équipées <strong>de</strong> remonte-pentes mécaniques ainsiqu’une piste <strong>de</strong> ski <strong>de</strong> fond, tracée par Jackrabbit :la fameuse Maple Leaf trail.Village <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> avant 1907 [ b ]Le pont Shaw et à l’arrière,le pont <strong>du</strong> C.N. CIRCA 1922 [ c ]Train <strong>de</strong> ski CIRCA 1947 [ j ]6* * *


Site <strong>de</strong> villégiatureLe petit village <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> doit son existenceau tourisme et au fait qu’il soit en quelque sorte leberceau <strong>du</strong> ski <strong>de</strong> fond dans les Laurenti<strong>de</strong>s. Aprèsle ski, <strong>Shawbridge</strong> a développé une villégiature d’étéfort active sur un territoire où maisons <strong>de</strong> pension etchalets privés se côtoient. Dès lors, <strong>Shawbridge</strong> <strong>de</strong>vientun district sans égal pour le camping à cause <strong>de</strong> ses lacsdisposant <strong>de</strong> plages idéales pour les baigneurs.En 1920, M. Hermann Smith Johannsen, dit Jackrabbit,un surnom qui lui provient <strong>de</strong> son habileté à sauterdans la neige épaisse à travers la <strong>de</strong>nse forêt et d’ainsiparcourir <strong>de</strong> longues distances, commence, avec sonéquipe, à tracer la fameuse piste <strong>de</strong> ski cross-countryMaple Leaf, joignant les villages sur le parcours <strong>de</strong> lavoie ferrée entre <strong>Shawbridge</strong> et Labelle (150 km).Des expéditions annuelles attirent <strong>de</strong>s mor<strong>du</strong>s <strong>du</strong>ski nordique à <strong>Shawbridge</strong> (membres <strong>du</strong> MontrealSki Club), qui y organisent les premiers véritableschampionnats <strong>de</strong> ski, en 1927. Grâce à ces concourset sans doute aussi grâce aux vertus <strong>de</strong> l’exempleet <strong>du</strong> bouche à oreille, le ski attire <strong>de</strong> plus en plusd’a<strong>de</strong>ptes <strong>du</strong> Québec, <strong>de</strong>s États-Unis et mêmed’Europe. Durant cette pério<strong>de</strong>, Sainte-Agathe-<strong>de</strong>s-Monts et <strong>Shawbridge</strong> se disputent le titre <strong>de</strong> la plusimportante station <strong>de</strong> sports d’hiver.Les années trente marquent le début d’une nouvelleère <strong>de</strong> la pratique <strong>du</strong> ski, alors qu’Alex Foster installe,dans le <strong>secteur</strong> <strong>de</strong> la montée Sainte-Thérèse, le toutpremier remonte-pente mécanique en Amérique <strong>du</strong>Nord, actionné par un moteur Dodge, selon certainset Chrysler pour d’autres! Malgré sa croissancerapi<strong>de</strong> <strong>du</strong>rant les années folles, <strong>Shawbridge</strong> perdéventuellement la « bataille <strong>du</strong> ski » au profit <strong>de</strong>Sainte-Agathe-<strong>de</strong>s-Monts. Le village <strong>de</strong>vient alorsune station touristique hivernale secondaire et setourne plutôt vers la villégiature d’été pour assurerla viabilité <strong>de</strong> son in<strong>du</strong>strie touristique.* * *Rési<strong>de</strong>nces d’été avant 1907 [ b ]Big Hill avant 1935 [ a ]Ski Championships 1927 [ n ]The Foster’s Folly CIRCA 1931 [ o-g ]7


Liste <strong>de</strong>s bâtiments <strong>du</strong> circuit1. 1272, rue <strong>de</strong> la Traverse (gare <strong>du</strong> C.P.) 92. 804, rue Shaw (ancien taxi stand) 103. 755, rue <strong>de</strong> la Station (quincaillerie / bureau <strong>de</strong> poste) 114. 747, rue <strong>de</strong> la Station (mairie / caserne) 125. 740, rue <strong>de</strong> la Station (maison Andrew McAllister) 136. 1264, rue Principale (église Unie) 147. 1276, rue Principale (édifice Bell Canada) 158. 1302, rue Principale (maison Cleary / crémerie) 169. 1312, rue Principale (1 ère maison William Shaw) 1710. 1317, rue Principale (Olley View cottage) 1811. 1305, rue Principale (maison grange) 1912. Le pont Shaw 2213. 1287, rue Principale (maison Cleary) 2314. Cimetière <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> (<strong>de</strong> l’église Unie) 2415. 1263, rue Principale (maison Joseph Shaw) 2516. 1261, rue Principale (maison Glenbower) 2617. 1255, rue Principale (maison aux 7 lucarnes) 2718. 1251, rue Principale (ancien presbytère) 2819. 1250, rue Principale (maison Shaw) 2920. 733, rue Shaw (maison Harold Shaw) 3021. 1235, rue Principale (maison Gar<strong>de</strong>ner) 3122. 1208, rue Principale (ancien hôtel Maple Leaf Inn) 3223. Lieu <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> (ancienne gare <strong>du</strong> C.N.) 3324. 1162, rue Principale (Laurentian Lodge Club) 3425. 1196, rue Principale (J.P. Middleton & sons) 3526. 794, rue Maple (ancienne école anglaise) 368


1272, rue <strong>de</strong> la Traverse(gare <strong>du</strong> C.P.)Dès 1892, le chemin <strong>de</strong> fer relie Saint-Jérôme àSainte-Agathe, en passant par <strong>Shawbridge</strong>. Le chemin<strong>de</strong> fer <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s sert d’abord au ravitaillement<strong>de</strong>s premiers colons, mais aussi au transport <strong>de</strong> boisvers Montréal. En 1898, une gare est construitesur un terrain <strong>de</strong> la famille Shaw, qui en fera donau Canadian Pacific Railway à la condition qu’unmembre <strong>de</strong> sa famille soit toujours à l’emploi <strong>de</strong> leurentreprise. Voilà comment M me Georgina Shaw s’estretrouvée première femme station agent en 1907, etce, jusqu’en 1944.En 1917, <strong>de</strong>vant l’importance que prend le train, unesection servant <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> marchandises aurait étéajoutée. À ce moment, l’édifice d’une longueur <strong>de</strong>87 pieds et d’une largeur <strong>de</strong> 16 pieds, est construitavec <strong>du</strong> bois provenant <strong>de</strong> l’Ouest canadien. Dansses années glorieuses, le « P’tit Train <strong>du</strong> Nord »transportait <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> passagerschaque année, principalement <strong>de</strong>s vacanciers venusskier, se baigner ou simplement respirer l’air purlaurentidien. À l’époque, les voyageurs se rendaientà la gare sur un long trottoir recouvert, qui les tenaità l’abri <strong>de</strong>s intempéries.Durant plusieurs années, le chef <strong>de</strong> gare etsa famille y logèrent dans l’attique jusqu’à safermeture et abandon en 1972. Malgré la prise enmain <strong>de</strong>s services par Via Rail en 1978, le serviceMontréal / Mont-Laurier a été abandonné <strong>de</strong>manière définitive en 1981.En 1987, un regroupement <strong>de</strong> citoyens souhaitant lapréservation <strong>de</strong> la gare a entrepris sa restaurationafin qu’elle puisse retrouver sa vocation <strong>de</strong> lieu publicet reprendre <strong>du</strong> service en accueillant, entre autres,les promeneurs <strong>du</strong> parc linéaire. Aujourd’hui, ellereçoit les skieurs en hiver; et en été, les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong>vélo, les passants et les randonneurs <strong>du</strong> parc linéairele P’tit Train <strong>du</strong> Nord. Elle est également le site <strong>de</strong>nombreuses activités culturelles et communautaires.* 1 *Gare <strong>du</strong> C.P. avant1908 [ a ]1272, rue <strong>de</strong> la Traverse, aujourd’huiGare <strong>du</strong> C.P. 1914 [ b ]Gare <strong>du</strong> C.P. CIRCA 1940 [ l ]Gare <strong>du</strong> C.P. en 1985 [ e ]9


804, rue Shaw(ancien taxi stand)À l’époque, ce terrain était un poste <strong>de</strong> taxi. Lapropriété était alors utilisée autant par les usagersque par les chauffeurs <strong>de</strong> taxi. Une tour, qui n’existeplus, située à l’arrière <strong>du</strong> bâtiment, permettait auxgens d’attendre confortablement leur taxi.Il est intéressant <strong>de</strong> noter que M me Minnie Urichuck,une citoyenne <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>, est la premièrefemme chauffeur <strong>de</strong> taxi à Montréal. Durant laSecon<strong>de</strong> Guerre mondiale, les hommes appelés àservir leur pays délaissent leur travail, ce qui créeune pénurie <strong>de</strong> chauffeurs <strong>de</strong> taxi. C’est à la lecture<strong>de</strong> cette information dans le journal que Minnie,qui a désespérément besoin d’un travail, offre sesservices auprès <strong>de</strong> la compagnie Diamond, qui cè<strong>de</strong>finalement <strong>de</strong>vant son insistance. Une femme... auvolant d’un taxi, c’était <strong>du</strong> jamais vu!Encore aujourd’hui, la maison conserve son aspectpatrimonial unique.Taxi Paquette 1939 [ e ]* 2 *10


755, rue <strong>de</strong> la Station(quincaillerie / bureau <strong>de</strong> poste)À l’époque, ce bâtiment qui n’avait qu’un seul niveau,était la quincaillerie gérée par MM. Henri Blondin etLouis Conrad Bastien (plombier <strong>de</strong> métier). En plus<strong>de</strong> la quincaillerie, cet établissement partageait sonespace avec un magasin d’alimentation ainsi qu’avecle bureau <strong>de</strong> poste <strong>du</strong> village.Il semble que lors <strong>de</strong> la constitution <strong>du</strong> village <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong> en 1909, un <strong>de</strong>s aspects soulevés parles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs était que les différents bâtimentset services présents et offerts sur le territoire,notamment le bureau <strong>de</strong> poste, avaient toutes lescaractéristiques d’un véritable village. Cependant, ilsétaient répartis sur les territoires <strong>de</strong> trois municipalitésdifférentes, lesquelles ne sont malencontreusementpas nommées. Or, cette situation particulière causaitévi<strong>de</strong>mment une certaine confusion qui occasionnaitplusieurs inconvénients aux propriétaires.En conséquence, une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> a été déposéeavec une pétition pour faire ériger ce territoireen municipalité. Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> fut accueilliefavorablement et, le 27 avril 1909, « La corporation<strong>du</strong> village <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> » fut constituée par saMajesté, <strong>de</strong> l’avis et <strong>du</strong> consentement <strong>du</strong> Conseillégislatif et <strong>de</strong> l’Assemblée législative <strong>de</strong> Québec.Plus tard, un étage sera ajouté au bâtiment, lecouvrant d’un toit en pavillon, et, en 2003, il serafinalement transformé en logements qui servirontd’habitations à loyer modique (HLM).En 2010, une plaque commémorative a été installéesur le bâtiment en mémoire <strong>de</strong> monsieur Bastien(1915-2010) à titre <strong>de</strong> bâtisseur <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Prévost.Édifice Bastien [ h ]* 3 *11


747, rue <strong>de</strong> la Station(mairie / caserne)Durant les années quarante et cinquante, à l’arrière<strong>du</strong> terrain, se trouvaient <strong>de</strong>ux bâtiments auxvocations très importantes pour un village. L’un étaitl’école anglaise qui accueillait tous les enfants <strong>du</strong><strong>secteur</strong> <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>. Durant les années soixante,ce même bâtiment, qui possédait également <strong>de</strong>s salles<strong>de</strong> réunion, servait aussi à la tenue <strong>de</strong>s assemblées <strong>du</strong>conseil municipal.L’autre bâtiment, construit vers 1950, était lacaserne <strong>de</strong> pompiers qui <strong>de</strong>sservait le <strong>secteur</strong>. Encas d’incendie, les pompiers étaient toujours prêtsà intervenir grâce à un système très simple, maisefficace : une pompe installée sur une remorquequi pouvait se brancher à n’importe quelle sourced’eau! Malheureusement, ces <strong>de</strong>ux bâtiments ont étédémolis en raison <strong>du</strong> développement <strong>du</strong> <strong>secteur</strong> et<strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> la population.Vers les années soixante-dix, le bâtiment actuel a étéconstruit à l’avant <strong>du</strong> terrain afin <strong>de</strong> regrouper tousles employés <strong>de</strong> la municipalité au même endroit.Dans la partie droite <strong>de</strong> l’édifice, l’hôtel <strong>de</strong> villeoccupait le rez-<strong>de</strong>-chaussée et partageait son espaceavec la bibliothèque municipale. Du côté gauche <strong>de</strong>l’édifice, se trouvait la nouvelle caserne <strong>de</strong> pompiersqui était équipée d’un camion neuf. Finalement, àl’étage, se trouvait la salle <strong>du</strong> conseil où se tenaientles assemblées municipales.Après le déménagement <strong>de</strong> la mairie et la caserne <strong>de</strong>pompiers sur le boulevard <strong>du</strong> Curé-Labelle en 1985,le bâtiment à mur pignon en faça<strong>de</strong> a été modifié etconverti, en 2003, en habitations à loyer modique (HLM).Hôtel <strong>de</strong> ville 1993 [d ]* 4 *12


740, rue <strong>de</strong> la Station(maison Andrew McAllister)Cette maison d’été fut construite par M. AndrewMcAllister, bien connu à <strong>Shawbridge</strong>. En effet, lafamille McAllister était l’une <strong>de</strong>s familles fondatrices<strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>. Elle était propriétaire <strong>de</strong> terresqui s’étendaient <strong>de</strong> la ferme Shaw jusqu’à Lesage.D’ailleurs, une partie <strong>de</strong>s terres que la famille détenaitest <strong>de</strong>venue le <strong>Shawbridge</strong> Golf and Country Club.Lors <strong>de</strong> son arrivée au Canada, le père d’Andrew,Monsieur McAllister, est un ven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> biscuits pourune compagnie écossaise. Il s’installe à Montréal grâceau succès <strong>de</strong> son imprimerie, située tout près <strong>de</strong> lacathédrale Notre-Dame. Andrew, quant à lui, estmarié à une femme prénommée Martha. Ils ontplusieurs enfants, dont une fille <strong>du</strong> même nom(Martha, 2 e <strong>du</strong> nom). C’est dont en diligence que bébéMartha, dans les bras <strong>de</strong> sa mère, arrive <strong>de</strong> Montréalà <strong>Shawbridge</strong>.La famille McAllister est active au sein <strong>de</strong> l’église Unie.Au fil <strong>de</strong>s ans, elle donne, en héritage patrimonial, unorgue qui est toujours en fonction à l’église ainsiqu’un vitrail qui représente le Bon Berger <strong>du</strong> 23 epsaume. Ce vitrail a été fait par la compagnie LubbersStudio à Montréal.La magnifique maison McAllister est facilementreconnaissable aujourd’hui, car elle n’a rien per<strong>du</strong> <strong>de</strong>son cachet d’autrefois. De type maison ancestrale,avec toit à <strong>de</strong>ux versants percé <strong>de</strong> lucarnes etcouvert <strong>de</strong> tôle à baguettes, très bien conservée, ellesemble seulement avoir un peu reculée ou, selon lacomparaison <strong>de</strong>s photos, c’est la rue Principale quipourrait avoir été relocalisée pour faire place à larési<strong>de</strong>nce voisine, située au 1270.Abercrombie Cottage [ f ]Vue <strong>de</strong> la rue Principale [ f ]* 5 *13


1264, rue Principale(église Unie)L’église méthodiste, maintenant affiliée à l’Église Unie<strong>du</strong> Canada, trône <strong>de</strong>puis longtemps au carrefour <strong>de</strong>toutes les influences s’exerçant dans la municipalité.Construite en 1861 sur les lieux <strong>de</strong> la toute premièreéglise en bois rond, érigée dans les années 1850, lanouvelle église, jadis au cœur <strong>du</strong> village anglophone<strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>, se situe à la croisée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ruesimportantes. La première, la rue Principale, la relie àl’ancien village francophone <strong>de</strong> Lesage et à celui <strong>de</strong>l’ancien Prévost, grâce au pont Shaw, seul pont dansla région permettant <strong>de</strong> traverser la rivière <strong>du</strong> Nord;et la secon<strong>de</strong>, la rue <strong>de</strong> la Station, mène à la gare, oùarrivaient les voyageurs, les colis et les nouvelles.Le bâtiment est construit <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> bois taillées àla main qui, plus tard, furent recouvertes d’un lambrisà clin, communément appelé « déclin anglais ».La pièce principale, qui a toujours servi <strong>de</strong> lieu <strong>de</strong>culte, peut accueillir une centaine <strong>de</strong> fidèles pourl’« office » <strong>du</strong> dimanche, le Sunday school, les mariageset les funérailles. On raconte que pour <strong>de</strong>s raisonsinconnues, le clocher <strong>de</strong> l’église serait tombé pour sefracasser au sol, ce qui explique pourquoi le clocherd’aujourd’hui est si différent. De plus, ce bâtiment aaussi servi comme première école anglophone <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong>. En 1989, elle fut agrandie pour y ajouterune salle communautaire servant pour les rencontres.Cette église, toujours active, témoigne bien <strong>de</strong> la forceet <strong>de</strong> la vigueur <strong>de</strong> la communauté anglo-saxonne <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong>. Après la fusion <strong>de</strong>s Églises méthodiste,presbytérienne et congrégationaliste, la communauté<strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> la rebaptise en 1925 : Église Unie <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong>, allégeance maintenue encore aujourd’hui.L’église Unie a fêté ses 150 ans d’histoire en 2011.Pour l’occasion, elle a enfoui dans le sol une capsule<strong>du</strong> temps, qui ne sera déterrée que dans 100 ans!Encore aujourd’hui, cette petite église regorge <strong>de</strong>joyaux historiques et <strong>de</strong>meure un havre <strong>de</strong> paix pourses nombreux fidèles.Église méthodiste CIRCA 1908 [ a ]Église méthodiste avant 1917 [ a ]14* 6 *


1276, rue Principale(édifice Bell Canada)En 1901, la ligne téléphonique <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> reliecelle <strong>de</strong> Saint-Jérôme jusqu’à Sainte-Agathe-<strong>de</strong>s-Monts. M. Lorne S. Bell est le premier gérant <strong>de</strong>ce service téléphonique, et c’est lui qui établit lescommunications, en semaine, <strong>de</strong> 6 h à 21 h; et ledimanche, <strong>de</strong> 9 h 30 à 10 h et <strong>de</strong> 17 h 30 à 18 h. Dansl’année qui suit, le réseau <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> s’inscrit àl’annuaire régional. Le premier abonné au téléphoneest monseigneur G. W. Matthews <strong>du</strong> Boy’s Home,maintenant connu sous le nom <strong>de</strong> Batshaw.Le premier bâtiment <strong>de</strong> Bell, à <strong>Shawbridge</strong>, étaitsitué au 1290, rue Principale, mais, malheureusement,celui-ci a été complètement détruit. L’édifice actuel a,quant à lui, été construit vers 1946 par la compagnie<strong>de</strong> téléphone Bell Canada sur un terrain acheté en1944, immédiatement après la fin <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxièmegran<strong>de</strong> guerre. En réalité, il s’agissait d’un bunkerconstruit en milieu urbain, ainsi dissimulé pour luiéviter d’être i<strong>de</strong>ntifié comme objectif militaire.Construit en béton armé, il peut résister auxbombar<strong>de</strong>ments et aux tremblements <strong>de</strong> terre. Il ya encore quelques années, les lignes téléphoniquesreliant la base <strong>de</strong> radars <strong>du</strong> lac Saint-Denis aucomplexe d’alerte <strong>de</strong> NORAD passaient par lecentre <strong>de</strong> commutation qui s’y trouve. Le bâtimentest composé d’un sous-sol divisé en quatre pièces etd’un rez-<strong>de</strong>-chaussée d’une seule pièce. L’attique estun rajout esthétique pour harmoniser l’immeubleavec l’architecture environnante.À l’époque <strong>de</strong>s téléphones à manivelle ou à magnéto,les « opératrices » <strong>de</strong> fiches à cordon y acheminent<strong>de</strong>s appels jusqu’en 1956. Elles ont ensuite étéremplacées par la technologie plus mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong>stéléphones à cadran. Aujourd’hui, le bâtiment abrite<strong>de</strong>s technologies encore plus avancées, comme <strong>de</strong>sordinateurs et <strong>de</strong>s fibres optiques qui transmettentles appels pour les abonnés <strong>de</strong> l’échangetéléphonique 224 ou, comme on le disait jadis,« Capital 4 ». Les abonnés <strong>de</strong>sservis par ce centre<strong>de</strong> commutation sont <strong>de</strong> Prévost, Sainte-Anne-<strong>de</strong>s-Lacs et Saint-Hippolyte.* 7 *Bell Canada [d ]15


1302, rue Principale(maison Cleary / crémerie)M. Adolphus Cleary fut le premier propriétaire <strong>de</strong>cette maison. Il exploite alors une crémerie qui pro<strong>du</strong>it<strong>du</strong> beurre ainsi que <strong>du</strong> lait. Il effectue la livraison <strong>de</strong>ses pro<strong>du</strong>its laitiers à l’ai<strong>de</strong> d’un vieux camion « Reo ».Son frère, Henri Cleary est son fidèle collaborateur. Onraconte qu’un <strong>de</strong>s fromages pro<strong>du</strong>it par le <strong>Shawbridge</strong>Dairy, le butter churn, aurait remporté un prix à la foiremondiale <strong>de</strong> Chicago <strong>de</strong> 1893!Autour <strong>de</strong> 1930, la propriété fut ven<strong>du</strong>e à unNorvégien, monsieur Christiansen, qui étaitcontracteur.Quelques années plus tard, M me Gladys Symingtonacheta cette maison. Puis, elle fut abandonnée <strong>du</strong>rant<strong>de</strong> nombreuses années. Un nouveau propriétaire <strong>du</strong>nom <strong>de</strong> Brian Natter a pris soin <strong>de</strong> la propriété etl’a complètement rénovée.* 8 *Maison Cleary CIRCA 1895 [ k ]Maison Cleary CIRCA 1895 [ k ]16


1312, rue Principale(1 ère maison William Shaw)Selon certains, cette maison était la première maisonconstruite par William Shaw, dans les années 1880.À cette époque, la maison sert également <strong>de</strong> lieu<strong>de</strong> culte pour les pratiquants <strong>de</strong> l’Église méthodiste.En effet, alors que M. Shaw en est le propriétaire, iltient lui-même <strong>de</strong>s services religieux, allant mêmejusqu’à y exposer <strong>de</strong>s morts dans son propresalon. Ce serait lors <strong>de</strong> funérailles qu’une bougieallumée serait tombée et aurait causé un incendiequi ravagea la <strong>de</strong>meure, en 1898. Après ce feu, lamaison fut rapi<strong>de</strong>ment rebâtie.Autre fait surprenant, au début <strong>du</strong> siècle, une sourced’eau coulait abondamment au sous-sol permettantainsi aux propriétaires et voisins d’y puiser leur eaupotable pour la plus gran<strong>de</strong> joie <strong>de</strong> tous.Au cours <strong>de</strong>s années 30, elle est à nouveau la proie<strong>de</strong>s flammes; cette fois, c’est la véranda occupant le<strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la maison qui brûla. Depuis cet événement,le 1312, rue Principale a l’apparence qu’on luiconnaîtra jusqu’en 2008, c’est-à-dire sans véranda.Par la suite, elle est ven<strong>du</strong>e à M. Louis Gérard,cultivateur, provenant <strong>de</strong> la Suisse. De 1935 à 1950,cette maison a appartenu à M. Fernand Saint-Aubin,propriétaire <strong>de</strong> l’hôtel Mont Cassin, <strong>de</strong>venu le B-52.La maison a subi <strong>de</strong>s rénovations majeures en 1930,ainsi qu’en 1980. Outre ses fondations en pierres,larges <strong>de</strong> trois pieds, on retrouve encore aujourd’huiles vestiges d’un vieux four au sous-sol.En 2008, la maison a été à nouveau rénovée, maisen harmonie avec l’architecture historique. Ungarage double attenant et une gran<strong>de</strong> terrasse encour arrière ont été construits pour faire valoirla propriété. Un nouveau revêtement <strong>de</strong> briquesrouges a remplacé le blanc d’origine <strong>du</strong> bâtiment.Le choix <strong>de</strong> revêtir l’extérieur <strong>de</strong> ces ajouts en boispréserve l’authenticité <strong>du</strong> bâtiment principal et luigar<strong>de</strong> toute sa chaleur.* 9 *1 ère maison <strong>de</strong> William Shaw [d ]17


1317, rue Principale(Olley View cottage)Il est difficile <strong>de</strong> déterminer exactement en quelleannée fut construite cette maison, mais il semble quecelle-ci date <strong>du</strong> début <strong>de</strong>s années 1900. La chaîne <strong>de</strong>possession semble indiquer que le Olley View cottagefut, jusqu’en 1952, la propriété <strong>de</strong> l’église Unie <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong>. La maison était alors un lieu <strong>de</strong> culte pourles a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> l’Église Unie <strong>du</strong> Canada, qui étaientnombreux dans le village <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> à une certaineépoque. Un révérend l’aurait même habité <strong>du</strong>rantune certaine pério<strong>de</strong>. On raconte qu’une section àl’arrière <strong>du</strong> bâtiment (maintenant le garage) servaitd’écurie pour ses chevaux. Vers 1932, une rallonge,faite entièrement <strong>de</strong> bois, aurait été ajoutée afin<strong>de</strong> rattacher la maison à l’écurie. En 1952, l’église aven<strong>du</strong> la maison à M. Vincent Thornburn qui, cédant àla <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> révérend Sydney Rowe, la revendit àcelui-ci en 1953.Avec son mur à pignon en faça<strong>de</strong> et la pente trèsaccentuée <strong>de</strong> son toit, ce bâtiment compte six pièces,soit trois sur chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux planchers <strong>de</strong> l’édifice.Son style architectural <strong>de</strong> tradition classique anglaise<strong>du</strong> 19 e siècle se retrouve d’ailleurs un peu partout auQuébec. Son parement <strong>de</strong> brique a été posé en rangdouble, selon les normes <strong>du</strong> temps, pour assurer sasolidité. Les briques rouges provenaient <strong>de</strong> l’ancienne« manufacture » <strong>de</strong> briques <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>. Il est ànoter qu’en plus <strong>de</strong> fournir le village, les briques quiy sont fabriquées ont également servi à construire<strong>de</strong>s maisons aux États-Unis, particulièrement dans larégion <strong>de</strong> Boston. Sur la même rue, se trouvait aussiune autre maison <strong>du</strong> même style située au 1277, le« Strathcona cottage », qui a malheureusement étédétruite lors <strong>de</strong> sa réfection en 2013.À l’étage, les pièces sont mansardées et suivent le toit enpente qui se juxtapose à celui <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> galerie d’été,permettant à toute la famille et à la « visite » <strong>de</strong> profiter<strong>de</strong>s belles soirées d’été qui ont fait la renommée <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong> « dans le bon vieux temps ».Strathcona cottage CIRCA 1911 [ c ]18* 10 *


1305, rue Principale(maison grange)Malheureusement, les informations concernantcette rési<strong>de</strong>nce se font très rares. Selon les rumeurs,cette maison était initialement une grange, qui a étémagnifiquement refaite et convertie en rési<strong>de</strong>nceunifamiliale, tout en conservant indéniablement sonstyle historique. Son aspect trapu, son terrassonà pente faible surmonté d’une autre pente plusaccentuée <strong>du</strong> toit l’apparente aux maisonsmansardées.* 11 *19


Piste cyclable Le P’tit Train <strong>du</strong> Nord1<strong>de</strong> la TraverseDuvalBoulevard <strong>du</strong> Curé-Labelle<strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> la Station2ShawBoulevard <strong>du</strong> Curé-LabellePoste <strong>de</strong> police534<strong>du</strong> Nord87619Principale1091113Cr. Strong1415 16 17 18MorinPont Shaw12


RossMapleGohier26Trajet: 3,15 KmBlondinMaple24Principale2022Ch. <strong>du</strong> Plein-Air25Piste cyclable Le Cheminot21Shaw23Parc Régional<strong>de</strong> la Rivière-<strong>du</strong>-Nord


Le pont ShawLe pont Shaw, dont le nom provient <strong>de</strong> WilliamShaw qui l’a construit en bois vers la fin <strong>du</strong> XIX esiècle, a été le premier pont à relier les <strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong>la rivière <strong>du</strong> Nord, lui permettant alors d’avoir accèsà ses terres situées <strong>de</strong> l’autre côté <strong>de</strong> la rivière. Ilest cependant rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>venu « l’accès » pourtraverser la rivière <strong>du</strong> Nord, puisque aucun autrepont n’existait à l’époque. Les passants l’appelaientShaw’s bridge, en l’honneur <strong>de</strong> son propriétaire.Ce nom a ensuite servi pour i<strong>de</strong>ntifier le villagequ’il <strong>de</strong>sservait : <strong>Shawbridge</strong>, reconnu par legouvernement québécois vers les années 1850,mais officialisé seulement en 1909.Comme M. Shaw était le propriétaire <strong>du</strong>dit pont, ilchargeait <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> 5 cents à ceux et celles quivoulaient l’emprunter, et ce, dans un poste <strong>de</strong> péageinstallé à l’entrée <strong>du</strong> pont. Un membre <strong>de</strong> la familleShaw raconte qu’en hiver, les gens qui ne voulaientpas payer les 5 cents se faisaient un sentier sur larivière <strong>du</strong> Nord alors gelée.Ensuite, comme bien d’autres héritages patrimoniaux à<strong>Shawbridge</strong>, la famille Shaw a cédé cette infrastructureau village. En 1923, le maire <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> a signé lerèglement d’emprunt permettant la reconstruction <strong>du</strong>pont <strong>de</strong> bois par une structure en fer pour la somme<strong>de</strong> 800 $. La moitié <strong>de</strong>s coûts était assumée par le<strong>secteur</strong> <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> et l’autre moitié était assuméepar Saint-Sauveur.Le pont Shaw, en plus d’avoir conservé sonappellation, <strong>de</strong>meure encore aujourd’hui l’élémentarchitectural le plus caractéristique <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>,rappelant que ce pont, Shaw’s bridge, est à l’origine<strong>de</strong> la création <strong>du</strong> village. Ayant un côté historiquesans pareil, il a été remis à neuf en 2011. Force estd’admettre que, <strong>du</strong> premier coup d’œil, ce pont,datant <strong>du</strong> début <strong>du</strong> XX e siècle, est tout <strong>de</strong> mêmed’allure résolument mo<strong>de</strong>rne.Le pont Shaw CIRCA 1920 [ e ]Pont Shaw avant 1907 [ a ]Le pont Shaw CIRCA 1930 [ a ]22* 12 *


1287, rue Principale(maison Cleary)Construite en 1880, cette maison pièce sur piècea longtemps été habitée par M. Joseph Cleary et safamille, qui ne comptait pas moins d’une quinzained’enfants. Cette propriété compte sept pièces et troissalles <strong>de</strong> bain.Il semble que son fils William, soldat à la PremièreGuerre mondiale, soit décédé au combat. Les Clearyformaient une famille riche qui fut l’une <strong>de</strong>s premièresà s’installer à <strong>Shawbridge</strong>. Une <strong>de</strong>scendante <strong>de</strong> lafamille, M me Joseph Cleary, a d’ailleurs été gérante <strong>du</strong>réseau téléphonique vers 1907.Au début <strong>du</strong> siècle, la maison est située directementà côté d’une usine <strong>de</strong> charrettes à chevaux (sleighs).Au rez-<strong>de</strong>-chaussée, une partie <strong>de</strong> la maison sert à lafabrication <strong>de</strong>s charrettes et l’étage est réservé pourla peinture. Il est à noter que le salaire d’un ouvriern’est alors que <strong>de</strong> 4 $ par mois. Durant la pério<strong>de</strong><strong>de</strong>s fêtes, le grenier est vidé, nettoyé et transformé ensalle <strong>de</strong> réception pour tous les villageois.Plus tard, la maison fut transformée en boîte àchansons (La Girouette, <strong>de</strong>venue L’antithèque en 1972,sous la direction <strong>de</strong> l’humoriste Denise Guénette).Ce lieu était fréquenté par <strong>de</strong>s ve<strong>de</strong>ttes dont RobertCharlebois. Finalement, elle est re<strong>de</strong>venue aujourd’huiune rési<strong>de</strong>nce familiale.Maison Cleary [ h ]Sleighs - messe <strong>de</strong> minuitCIRCA 1940 [ e ]* 13 *23


Cimetière <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>(<strong>de</strong> l’église Unie)Ce cimetière, à l’usage exclusif <strong>de</strong>s pratiquants<strong>de</strong> l’église Unie, le seul <strong>du</strong> <strong>secteur</strong>, est situé juste<strong>de</strong>vant ladite église. Il ne contient qu’une centaine<strong>de</strong> pierres tombales, mais près <strong>de</strong> 300 corps y sontenterrés. Les lieux se démarquent par une allée <strong>de</strong>très beaux arbres bien alignés qui donne un cachetparticulier à la marche menant au cimetière.Bien enten<strong>du</strong>, Sir William Shaw y est enterré ainsique <strong>de</strong> nombreux autres notables ayant marquél’histoire <strong>du</strong> <strong>secteur</strong> <strong>de</strong> même que plusieurs autresmembres <strong>de</strong> familles souches <strong>de</strong> nationalité irlandaise(Selby, McAllister, Foster, Bell, Cleary, etc.). Une <strong>de</strong>spremières personnes à y avoir été enterrée fut IsaacCleary en 1815. La plus vieille pierre tombale encoreexistante date <strong>de</strong> 1867 et est celle d’Allen Sau<strong>de</strong>rs.Il est à noter qu’en 1861, la première petite écolecatholique a été construite et était située juste àcôté <strong>de</strong> l’entrée <strong>du</strong> cimetière <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> (laclôture blanche sur la photographie). Toutefois, cebâtiment n’existe plus aujourd’hui, tout commel’école anglaise qui était localisée <strong>de</strong>rrière l’égliseUnie sur la rue <strong>de</strong> la Station.Encore en fonction aujourd’hui, l’espace occupé parle petit cimetière est pratiquement saturé. Il n’estpas rare d’y découvrir <strong>de</strong>s ossements, en creusantpour retrouver <strong>de</strong>s pierres tombales enfouies.En 2012, lors <strong>du</strong> 150 e anniversaire <strong>de</strong> l’église Unie,le portail <strong>du</strong> cimetière a été complètement refait, enrespect <strong>du</strong> caractère historique <strong>de</strong>s lieux. Lors <strong>de</strong>sfestivités, le nouveau portail a été inauguré et bénipar le pasteur Fred Tees.Ancien portail <strong>du</strong> cimetière [ i ]Première école catholique [ i ]* 14 *24


1263, rue Principale(maison Joseph Shaw)Construite en 1900 par MM. Alex Nen<strong>de</strong>rson etLorne S. Bell, qui a été maire <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> pendant15 ans, cette maison <strong>de</strong> ferme <strong>de</strong> sept pièces était lapropriété <strong>de</strong> M me Joseph Shaw (première propriétaire).Après quelques années, M me Shaw donna cettepropriété à son fils Joseph qui, plus tard, la vendit àM. Osborn Shaw. Chose inusitée pour l’époque, lamaison est construite selon la technique d’ossaturecroisée dite, Balloon frame, en poteaux <strong>de</strong> 2 poucessur 4 pouces. Une particularité <strong>de</strong> cette maison estque les fenêtres ont <strong>de</strong>s inscriptions gravées dansle verre avec <strong>de</strong>s diamants. La grange, qui se trouveà l’arrière, a plus <strong>de</strong> cent ans! On raconte d’ailleursque les pratiquants, qui se rendaient à l’église à chevalou en charrette, attachaient leurs chevaux près <strong>de</strong> lagrange <strong>de</strong>rrière la maison.Au début <strong>du</strong> siècle, cette gran<strong>de</strong> propriété estutilisée comme maison <strong>de</strong> pension par sespropriétaires. Plusieurs personnes importantes,reliées à la pratique <strong>de</strong>s sports d’hiver ou àl’opération <strong>du</strong> chemin <strong>de</strong> fer <strong>du</strong> Canadien Pacifiquedans les Laurenti<strong>de</strong>s, y séjournent.La maison a longtemps été occupée par Gordon Shaw,né en 1914, figure légendaire qui a longtemps animé<strong>Shawbridge</strong>. Il est le fils d’Osborn et arrière petit-fils<strong>de</strong> William Shaw, fondateur <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>. Gordie, <strong>de</strong>son surnom, a été le be<strong>de</strong>au <strong>de</strong> l’église Unie et encharge <strong>du</strong> cimetière pour une très longue pério<strong>de</strong>.Il est à noter qu’il s’agissait <strong>de</strong> la première maison <strong>du</strong>village à avoir une toilette avec chasse d’eau. Commel’église Unie n’avait pas <strong>de</strong> toilettes à cette époque,il n’était pas rare <strong>de</strong> voir une personne se défilerpendant le sermon pour se rendre chez Gordie pourutiliser les toilettes!Curieusement, Gordie n’a jamais eu <strong>de</strong> voiture!Cependant, dans les années trente, il avait beaucoup<strong>de</strong> plaisir à con<strong>du</strong>ire sa motocyclette BSA 250 cc.Il était même reconnu pour donner occasionnellementun lift au pasteur <strong>de</strong> l’église Unie jusqu’àMorin Heights.* 15 *Osborn Shaw en calècheCIRCA 1908 [ a ]25


1261, rue Principale(maison Glenbower)Originalement construite par la famille Shaw en 1863,cette maison <strong>de</strong> ferme, connue sous la dénomination<strong>de</strong> la maison « Glenbower », est au cœur <strong>de</strong> l’histoire<strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>. En raison <strong>de</strong> sa position privilégiée,entre l’église méthodiste et le cimetière, on nepouvait pas passer <strong>de</strong>vant cette maison sans y jeterun coup d’œil ou s’y arrêter pour faire un brin <strong>de</strong>jasette, après l’« office » <strong>du</strong> dimanche.Bâtie sur <strong>de</strong>s carrés <strong>de</strong> bois, la maison qui compte<strong>de</strong>ux niveaux comprend huit pièces. Son toit en tôle,percé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux lucarnes, est typique <strong>de</strong> la maison dite« canadienne » ou « québécoise ».On raconte qu’un certain Frank True y a été retrouvémort, agenouillé dans sa chambre. Le dévot aurait étésurpris par la mort alors qu’il faisait sa prière <strong>du</strong> soir.Pas <strong>de</strong> doute qu’il soit allé directement au ciel.* 16 *Maison Glenbower avant 1911 [ e ]Maison Glenbower avant 1911 [a]26


1255, rue Principale(maison aux 7 lucarnes)Cette propriété au cachet unique a été construite en1902 par M. George Shaw. Elle possè<strong>de</strong> 3 niveaux, 27pièces, 14 chambres, 55 fenêtres et 7 lucarnes. Ce grandnombre <strong>de</strong> lucarnes était peu fréquent à l’époque, d’oùson nom <strong>de</strong> : maison aux sept lucarnes dans les années1990, alors qu’elle servait <strong>de</strong> Bed & Breakfast.Cette architecture distinctive ainsi que la ported’entrée intérieure ouvragée représentent bienl’époque victorienne. Elle est plus précisément issue<strong>du</strong> mouvement vernaculaire in<strong>du</strong>striel : un four squareaméricain, style <strong>de</strong> bâtiment économique, spacieux ettrès simple à construire. Il s’agit d’un type <strong>de</strong> maisonpièce sur pièce dont la conception provient <strong>de</strong>sÉtats-Unis. Les lucarnes, quant à elles, sont <strong>de</strong> styletypiquement canadien. Cette maison cubique estcomposée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux niveaux à pleine hauteur et d’untoit à quatre versants, formant un comble habitable.Initialement construite pour <strong>de</strong>sservir les touristes<strong>de</strong> Montréal ou d’ailleurs, la maison offrait le gîte àceux qui voulaient profiter <strong>de</strong>s diverses activités <strong>de</strong>la région, tant en hiver qu’en été. Au début <strong>du</strong> siècle,le troisième étage servait également <strong>de</strong> dortoir pourles passagers <strong>du</strong> chemin <strong>de</strong> fer <strong>du</strong> Canadien National.À l’arrière <strong>de</strong> la maison, on retrouve une immensepiste <strong>de</strong> terre menant à la rivière et connue comme laLovers Lane (l’allée <strong>de</strong>s amoureux), laquelle est bordéed’arbres plus que centenaires.À compter <strong>de</strong> 1981, et ce, jusqu’en 2005, la maison a<strong>de</strong> nouveau servi <strong>de</strong> pension. On raconte que le frère<strong>de</strong> M. George Shaw, M. Gordon Shaw, y a d’ailleurs vécules <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> sa vie, après en avoir passéesplusieurs tout près, au 1263 <strong>de</strong> la rue Principale.Maison à droite avant 1912 [ l ]Maison aux sept lucarnes à gaucheCIRCA 1920 [ a ]Lover’s Walk avant 1907 [ a ]* 17 *27


1251, rue Principale(ancien presbytère)Construite en 1861, cette maison <strong>de</strong> sept piècesest un exemple typique <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong> la fin<strong>du</strong> XIX e siècle. De construction simple, ce type<strong>de</strong> maison permettait à la fois d’économiser lesmatériaux et l’énergie. L’étage, sous forme d’attique,permet d’ajouter <strong>de</strong>s pièces supplémentaires sanspour autant augmenter la superficie à construire età chauffer <strong>du</strong>rant la saison froi<strong>de</strong>.Cette maison, située entre l’église et le cimetière, futconstruite initialement pour les ministres <strong>du</strong> culteméthodiste qui officiaient à l’église en face. L’actenotarié comprend d’ailleurs un droit <strong>de</strong> passagepour se rendre directement au cimetière.La rési<strong>de</strong>nce est faite <strong>de</strong> pièces taillées à la main. Sonextérieur était, à l’origine, recouvert <strong>de</strong> lambris àclin <strong>de</strong> style anglais, aujourd’hui, il est en aluminium.Le bâtiment aurait appartenu, à une époque, au BoysFarm, il aurait aussi servi d’école.Un peu plus tard, la famille Cruchet, propriétaired’une épicerie qui avait pignon en face <strong>du</strong> 1287, ruePrincipale, a habité cette <strong>de</strong>meure. On raconte qu’unmembre <strong>de</strong> leur famille aurait péri dans le naufrage<strong>du</strong> Titanic.Cette maison, située en plein cœur <strong>du</strong> <strong>secteur</strong>historique <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>, constitue l’un <strong>de</strong>s élémentsimportants <strong>du</strong> patrimoine <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Prévost.Ancien presbytère [d ]* 18 *28


1250, rue Principale(maison Shaw)En 1890, un membre <strong>de</strong> la famille Shaw aurait faitconstruire cette rési<strong>de</strong>nce afin <strong>de</strong> l’offrir à sa fiancéepour l’habiter après leur mariage. Cette maison enbriques peintes en blanc, avec ses lucarnes-pignonset ses fenêtres en ogive, est <strong>de</strong> style néogothique.Elle possè<strong>de</strong> un niveau et <strong>de</strong>mi, surmonté d’un toità <strong>de</strong>ux versants dont le versant avant est composéd’une gran<strong>de</strong> lucarne-pignon complétée d’un balconà l’étage.Vers les années vingt, la maison aurait appartenue àun certain Sam Stevens. Ensuite, elle a été achetéepar le révérant Malone dans les années soixante.Ce <strong>de</strong>rnier a alors entrepris plusieurs rénovations.Il a, entre autres, fait disparaître la partie avant <strong>de</strong>la galerie ainsi que la portion sud, pour plutôt yconstruire un garage, élément qui est toujoursprésent aujourd’hui. De plus, cette maison possè<strong>de</strong>encore certaines caractéristiques d’origine comme leplafond <strong>du</strong> couloir <strong>de</strong> l’étage, qui est formé d’ogives,l’escalier en bois tourné ainsi que quelques moulureset rosettes.Maison Shaw CIRCA 1920* 19 *29


733, rue Shaw(maison Harold Shaw)Construite par M. Harold Shaw, cultivateur, vers 1906,cette immense maison <strong>de</strong> trois niveaux compte septgran<strong>de</strong>s pièces dans lesquelles plusieurs générationsd’enfants ont été élevées.M. Harold Shaw, que les récits décrivent commeun cultivateur particulièrement entreprenant,entreposa même, dit-on, le blé pro<strong>du</strong>it sur sa fermedans le salon <strong>de</strong> la maison pendant quelques années<strong>de</strong> façon à le protéger <strong>du</strong> froid et <strong>de</strong> l’humidité!Aussi, le hangar, situé en retrait, fut habité par unefamille <strong>du</strong>rant les années cinquante.Cette immense maison à toit découpé en pavillon etentourée d’une véranda couverte sur trois faces sedonne l’allure d’un manoir. Construite en bois, cettemaison était unique dans le village avec ses troisétages habitables. Les ouvertures pratiquées dans lapièce <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier étage permettaient d’avoir une vueimprenable sur toute la région, que ce soient sur lesméandres <strong>de</strong> la rivière ou encore sur les villages <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong>, Lesage et Prévost.Elle a subi <strong>de</strong>s rénovations majeures au fil <strong>de</strong>s ans eta été bien entretenue <strong>de</strong>puis.* 20 *30


1235, rue Principale(maison Gar<strong>de</strong>ner)Cette maison connue sous le nom <strong>de</strong> maisonWilliam James Gar<strong>de</strong>ner était voisine <strong>de</strong> l’ancienne<strong>Shawbridge</strong> Bakery (maintenant démolie). Elle aété bâtie vers 1910-1911 sur un terrain acheté<strong>de</strong> Peter M. Jordan en août 1910. James Gar<strong>de</strong>nerqui était comptable et courtier ainsi que sa familleentretenaient <strong>de</strong>s liens d’amitié serrés avec la familleMcAllister, qui possédait la maison <strong>de</strong>s lilas, situéetout près au 1225, rue Principale.En 1914, cette maison était louée comme rési<strong>de</strong>nced’été. Un peu avant les années quarante, ce bâtimentfut aménagé pour en faire une petite épicerie <strong>du</strong>coin. Par la suite, au cours <strong>de</strong>s années quarante àsoixante, un certain Alexan<strong>de</strong>r la transforma <strong>de</strong>nouveau en rési<strong>de</strong>nce unifamiliale.Cette maison aux charmes <strong>de</strong> l’époque nousrappelle la vocation <strong>de</strong> villégiature <strong>du</strong> <strong>secteur</strong>.* 21 *Maison Gar<strong>de</strong>ner CIRCA 1911 [ f ]Maison d’été sur la rue Principaleavant 1914 [ a ]31


1208, rue Principale(ancien hôtel Maple Leaf Inn)Construit en 1936 et fait entièrement <strong>de</strong> bois, l’hôtelMaple Leaf Inn, appelé auparavant le Manoir <strong>de</strong>sMonts, recevait beaucoup <strong>de</strong> touristes qui adoraientl’endroit puisqu’il offrait tous les services : piscine,tennis, etc.Durant les années quarante, l’hôtel était renommépour ses panneaux <strong>de</strong> pin naturel. Tristement, ce sontces magnifiques boiseries qui provoqueront sa perteen 1948, alors qu’un violent incendie ravagea l’hôtel,causant pour plus <strong>de</strong> 275 000 $ <strong>de</strong> dommages.Heureusement, les 80 personnes qui y séjournaientfurent évacuées <strong>de</strong> l’immeuble en toute sécuritégrâce aux alertes <strong>de</strong>s employés. Malheureusement, lemagnifique hôtel <strong>de</strong> trois niveaux brûla complètementen moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures.Le Maple Leaf Inn était alors la propriété <strong>de</strong>MM. Adalbert et Fernand Jarry, propriétaires <strong>de</strong> JarryAutomobiles à Montréal. Il semble que la premièrealerte ait été donnée vers 5 h 30 <strong>du</strong> matin par unai<strong>de</strong>-cuisinier s’étant levé tôt pour préparer ledéjeuner. Alarmé par <strong>de</strong>s flammes provenant <strong>de</strong> laporte <strong>de</strong> la cuisine, il réveilla immédiatement tousles employés et les clients <strong>de</strong> l’hôtel. Au moment <strong>de</strong>l’arrivée <strong>de</strong>s pompiers, il était déjà trop tard, le MapleLeaf Inn n’était plus qu’un amas <strong>de</strong> bois calciné.L’hôtel Maple Leaf Inn était situé au même endroitque le terrain <strong>de</strong> balle situé dans le Parc Régional <strong>de</strong>la Rivière-<strong>du</strong>-Nord. Aujourd’hui, il n’en reste plus quele terrain <strong>de</strong> tennis ainsi que la piscine creusée, tous<strong>de</strong>ux utilisés comme infrastructures municipales.Hôtel Maple Leaf [ b ]Manoir <strong>de</strong>s Monts CIRCA 1940 [ b ]Hôtel Maple Leaf CIRCA 1940 [ m ]* 22 *32


Lieu <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>(ancienne gare <strong>du</strong> C.N.)Dès les années 1890, le chemin <strong>de</strong> fer <strong>du</strong> CanadianNational a fait son apparition dans le <strong>secteur</strong> <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong>, sur le tracé <strong>de</strong> l’actuelle piste cyclable« Le Cheminot » dans le parc régional <strong>de</strong> la Rivière<strong>du</strong>-Nord.Ce train, nommé le Chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong>sLaurenti<strong>de</strong>s, permettait le transport <strong>du</strong> bois versMontréal et l’envoi <strong>de</strong> ravitaillements à l’intention<strong>de</strong>s colons jusqu’à Huber<strong>de</strong>au.Le ski <strong>de</strong>venant une activité <strong>de</strong> plus en pluspopulaire et la route n’étant pas accessible enpério<strong>de</strong> hivernale, cette infrastructure a connuune nouvelle vocation <strong>de</strong> train <strong>de</strong> ski vers 1937.Cela a permis d’augmenter le développement <strong>de</strong>l’in<strong>du</strong>strie touristique et ferroviaire, et ce, jusqu’audébut <strong>de</strong>s années 1960. Après la Deuxième Guerremondiale, le déploiement <strong>du</strong> réseau routier (surtoutl’arrivée <strong>de</strong> l’autoroute <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s qui se rendaux abords <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> en 1959) a supplanté lechemin <strong>de</strong> fer, qui a ainsi progressivement per<strong>du</strong> <strong>de</strong>son attrait. Au même moment, le service <strong>de</strong> traina haussé drastiquement ses prix. Les voyageurs nevoyaient alors plus d’avantage à prendre ce moyen<strong>de</strong> transport qui manquait <strong>de</strong> souplesse et qui était<strong>de</strong>venu beaucoup trop dispendieux. La gare sera parla suite démolie vers 1963-1964.Selon les rumeurs <strong>du</strong> temps, il y avait tellement <strong>de</strong>sauterelles lors <strong>de</strong> la fonte <strong>de</strong>s neiges que le train seserait parfois enlisé, les rails étant trop obstrués parles insectes!Aujourd’hui, seule la piste cyclable <strong>de</strong>meure, maisun projet <strong>de</strong> construction d’un magnifique pavillon,semblable à l’ancienne gare, serait en planificationpar le Parc Régional <strong>de</strong> la Rivière-<strong>du</strong>-Nord. Laconstruction <strong>de</strong>vrait débuter en 2014. Ce pavillonsera situé tout près <strong>de</strong> l’endroit où était postéel’historique gare <strong>du</strong> C.N.* 23 *Gare <strong>du</strong> chemin <strong>de</strong> fer C.N. (CanadianNorthen Railways) 1930 [ p ]Pont <strong>du</strong> C.N. [ c ]Gare <strong>du</strong> C.N. CIRCA 1950 [ b ]Gare <strong>du</strong> C.N. peu avant 1963 [ d ]33


1162, rue Principale(Laurentian Lodge Club)L’édifice <strong>de</strong> bois, conçu comme un immense cottageanglais, ne compte pas moins <strong>de</strong> 20 pièces, pour laplupart <strong>de</strong>s chambres, qui servaient à abriter lesskieurs venant séjourner la fin <strong>de</strong> semaine après une<strong>du</strong>re semaine <strong>de</strong> travail à Montréal. C’est en 1923,après l’incendie <strong>du</strong> Manitou Lodge, qu’a été créé leThe Laurentian Lodge Club par un regroupement <strong>de</strong>skieurs anglophones <strong>de</strong> Montréal.Ils ont alors acheté la maison <strong>de</strong> ferme <strong>de</strong> Fre<strong>de</strong>rickScott, datant <strong>du</strong> milieu <strong>du</strong> XIX e siècle aussi connuesous le nom <strong>de</strong> Beverly Farm et l’ont transformée enmaison d’invités. Parmi les fondateurs <strong>du</strong> club sélect,on retrouvait le légendaire Jackrabbit Johannsen, lepionnier <strong>du</strong> ski <strong>de</strong> fond (cross-country). Situé au pied<strong>de</strong> la Big Hill, ce lodge serait le plus ancien <strong>de</strong>s clubs<strong>de</strong> ski avec rési<strong>de</strong>nces en Amérique <strong>du</strong> Nord.C’est en 1927 que le <strong>Shawbridge</strong> Golf & Country Inc.est incorporé par MM. William McAllister, CraigBlasham et le colonel Fred Ritchie. Ils formèrentalors un comité pour l’aménagement d’un parcours<strong>de</strong> golf, qui au début ne comportait que <strong>de</strong>ux trous,aménagés à même les pâturages <strong>de</strong> la ferme Clark,d’où provenaient les fameuses beans Clark. Onraconte même que les vaches venaient souventdéranger les golfeurs. Le chalet servait à hébergerles membres golfeurs en été et les skieurs en hiver.À compter <strong>de</strong> 1938, avec l’ouverture <strong>du</strong> centre <strong>de</strong>ski <strong>de</strong> Mont-Tremblant, <strong>Shawbridge</strong> a per<strong>du</strong> sonattrait comme <strong>de</strong>stination pour les skieurs. Plusieursmembres <strong>de</strong> clubs venaient toutefois y séjourneret prendre le train pour faire <strong>de</strong>s excursions auMont-Tremblant ou ailleurs dans les Laurenti<strong>de</strong>s.Aujourd’hui, le Laurentian Lodge <strong>de</strong>ssert encore sesmembres, mais est aussi utilisé pour <strong>de</strong>s réceptions.Beverly Farm avant 1910 [ a ]Laurentian Lodge Club 1934 [ a ]Le <strong>Shawbridge</strong> Golf & Country [ b ]* 24 *34


1196, rue Principale(J.P. Middleton & sons)Cette propriété a été construite par M. DouglasMiddleton vers 1910. M. Middleton y exploitait alors,avec ses fils, un entrepôt <strong>de</strong> bois simplement nomméJ.P. Middleton & Sons.Quelques années plus tard, la maison a été habitéepar le docteur Neilson. Par la suite, <strong>de</strong> 1935jusqu’à environ 1950, la maison a été la propriété<strong>de</strong> M. Murray Nayers, qui était manufacturier <strong>de</strong>contenants pour différents types <strong>de</strong> munitionsutilisées <strong>du</strong>rant la Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale.Transport <strong>de</strong> bois en 1940 [ q ]* 25 *35


794, rue Maple(ancienne école anglaise)Construit dans les années vingt, ce bâtiment appartenaità la Commission scolaire anglaise. Il compte plus <strong>de</strong>3 200 pieds carrés et a été occupé pendant longtempspar l’école anglaise protestante <strong>de</strong> Prévost.À cette époque, les agglomérations <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>,Prévost et Lesage comptaient une importantecommunauté anglophone affiliée à l’Église Unie <strong>du</strong>Canada. Durant <strong>de</strong> nombreuses décennies, le bâtimentservit à dispenser le savoir dans ces municipalités <strong>de</strong>splus florissantes.Au début <strong>de</strong>s années quatre-vingt, alors que le bâtimentétait inutilisé et qu’il commençait à se détériorersérieusement, <strong>de</strong>s citoyens, sous l’inspiration <strong>de</strong> laSociété <strong>du</strong> patrimoine <strong>de</strong> Prévost, entreprirent <strong>de</strong> lerestaurer et <strong>de</strong> lui donner une vocation culturelle.Après plusieurs mois <strong>de</strong> travail acharné, le bâtimentfut enfin remis en état et fut occupé par un service<strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s plus dynamiques <strong>du</strong>rant <strong>de</strong> nombreusesannées.Aujourd’hui, il appartient à la Ville <strong>de</strong> Prévost, à titre<strong>de</strong> centre culturel et communautaire <strong>de</strong>s plus vivants<strong>de</strong> la région <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s, accueillant plusieursorganismes <strong>de</strong> la Ville. Les lieux servent aussi <strong>de</strong> salleoù se tiennent <strong>de</strong>s cours, <strong>de</strong>s bingos, <strong>de</strong>s conférenceset bien d’autres activités.Ancienne école anglaise [d ]* 26 *36


Faubourg <strong>de</strong> la StationExposition permanente<strong>de</strong> photos anciennes <strong>de</strong> PrévostLa Ville est également fière <strong>de</strong> s’associer à une initiativecitoyenne concernant le patrimoine <strong>de</strong> Prévost, soit l’expositionpermanente <strong>de</strong> photos historiques <strong>de</strong>s anciens villages <strong>de</strong>Lesage, Prévost et <strong>Shawbridge</strong>.En effet, au Faubourg situé à la croisée <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Stationet <strong>du</strong> boulevard <strong>du</strong> Curé-Labelle, <strong>de</strong> magnifiques photosreprésentant <strong>de</strong>s scènes historiques <strong>de</strong> notre patrimoineprévostois sont exposées <strong>de</strong>vant chaque commerce. Cetteexposition est gratuite et organisée par M. Hyman Weisbordavec la collaboration <strong>de</strong> MM. Benoît Guérin, Sheldon Segal, GuyThibault, ainsi que M me Marie Morin et en collaboration avec leJournal <strong>de</strong>s Citoyens.Si l’histoire vous passionne, nous vous invitons à faire un petitdétour au Faubourg <strong>de</strong> la Station pour vous plonger davantagedans le patrimoine prévostois!Bonne visite!Notes37


RemerciementsLa Ville <strong>de</strong> Prévost remercie les membres <strong>du</strong> Comité <strong>du</strong> patrimoineet <strong>de</strong> revitalisation <strong>du</strong> Vieux-<strong>Shawbridge</strong> pour la création <strong>de</strong> lapremière édition <strong>du</strong> circuit en 1993 (lors <strong>du</strong> 20 e anniversaire <strong>de</strong> lafusion <strong>de</strong>s villages <strong>de</strong> Lesage, Prévost et <strong>Shawbridge</strong>). Cette nouvelleédition a pu être réalisée grâce à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> plusieurs citoyennes etcitoyens qui ont à cœur la préservation <strong>du</strong> <strong>secteur</strong> historique <strong>du</strong>Vieux-<strong>Shawbridge</strong>. En conséquence, nous tenons à souligner leurapport particulier soit pour la rédaction, pour la transmissiond’information ou par la remise <strong>de</strong> photos historiques :Mesdames Marie Morin (et sa famille), Marie-Claire Lyne Ven<strong>de</strong>tte,Françoise Desnoyers et Gail Taylor Reiter pour ses magnifiquestextes historiques.Messieurs Vincent Thorburn, Sheldon Segal, Jacques Viens, GleasonThéberge, Guy Thibault, André Ribotti, Gary Selby pour sessouvenirs et anecdotes historiques, ainsi que Benoît Guérin pourses articles dans le Journal <strong>de</strong>s Citoyens.Crédits photos[ a ] Collection Sheldon Segal[ b ] Collection Guy Thibault[ c ] Collection Benoit Guérin[d ] Collection Ville <strong>de</strong> Prévost[ e ] Collection Gare <strong>de</strong> Prévost[ f ] Collection Françoise Desnoyers /Famille McAllister[ g ] Collection Musée <strong>du</strong> ski <strong>de</strong>sLaurenti<strong>de</strong>s[ h ] Collection Journal <strong>de</strong>s Citoyens[ i ] Collection église Unie <strong>de</strong><strong>Shawbridge</strong>[ j ] Collection Canadien Pacifique(C.P.)[ k ] Collection Musée McCord[ l ] Collection Laurentian HeritageWeb magazine[m] Collection Famille Giroux /Contant[n] Collection Canadian Ski Hall ofFame and Museum[o] Collection Laurentian Lodge[ p ] Collection Canadian National(C.N.)[ q ] Collection Gouvernement<strong>du</strong> Québec (Bilan <strong>du</strong> siècle -Université <strong>de</strong> Sherbrooke)Lors <strong>de</strong> la réalisation <strong>du</strong> présent circuit, nous avons constaté qu’à l’occasion,il existait plusieurs photos, cartes postales ou copies <strong>de</strong> photos qui étaientles mêmes, mais provenaient <strong>de</strong> différentes personnes. En conséquence, il estpossible qu’un crédit photo ait été accordé à une personne, mais que d’autresindivi<strong>du</strong>s possè<strong>de</strong>nt une photo i<strong>de</strong>ntique ou semblable.38


ibliographieLes recherches historiques qui ont servi à documenter lecircuit patrimonial (textes et photos) proviennent <strong>de</strong> plusieurssources, telles que : monographies, périodiques, sites Internet etorganismes, à savoir :• BEAUCHAMPS-FORGET, Jacques. Le ski dans les Laurenti<strong>de</strong>s : chronologie illustrée,1905-1982. Saint-Sauveur-<strong>de</strong>s-Monts : Musée <strong>du</strong> ski <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s, 1982, 116 pages.• BOURBEAU, Jean-Pierre. Les Laurenti<strong>de</strong>s, la belle randonnée. Sainte-Foy :GID, coll. « 100 ans noir sur blanc », no10, 2005, 205 page.• CHOLETTE, Gilbert. Le train <strong>du</strong> Nord - vers - Labelle. Labelle : Société d’Histoire <strong>de</strong> Chuteaux Iroquois, 2007, 152 pages.• COLLECTIF. Doux souvenirs - nos aînés se racontent. Prévost : Maison d’entrai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Prévost,2012, 191 pages.• GRAHAM, Joseph. Nommer les Laurenti<strong>de</strong>s : La petite histoire <strong>de</strong>s cantons <strong>du</strong> nordLachute : Main Street, 2007, 242 pages.• LAURIN, Serge. Histoire <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s. Québec : Institut québécois <strong>de</strong> recherche surla culture, coll. «Les régions <strong>du</strong> Québec», no3, 1989, 892 pages.• LAURIN, Serge. Les Laurenti<strong>de</strong>s. Québec : Institut québécois <strong>de</strong> recherche sur la culture,coll. « Les régions <strong>du</strong> Québec, histoire en bref », 2000, 188 pages.• MCKENTY, Neil and Catharine. Skiing Legends and The Laurentian Lodge Club. Montreal :Price-Patterson, 2000, 141 pages.• MONTICONE, Ugo. Flâneries laurentiennes : Histoire, tourisme, littérature. Saint-Sauveur :M. Broquet, coll. « Trésors <strong>de</strong> mon pays », 2012, 281 pages.• MUNICIPALITÉ DE PRÉVOST. Le patrimoine <strong>de</strong> Prévost. [1993], 23 pages.• SOUCY, Danielle. Des traces dans la neige : cent ans <strong>de</strong> ski au Québec. Montréal :Éditions La Presse, 2009, 256 pages.• THÉBERGE, Gleason. Cahier pédagogique Nos gares. 1989, 36 pages.• Journal <strong>de</strong>s Citoyens. Prévost : Éditions Prévostoises, 2000-.• « Le Maple Leaf Inn, <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong>, rasé par les flammes ».La Patrie. No 27 (29 mars 1948), p. 3-4.• COMMUNICATIONS COURNOYER. La mémoire <strong>du</strong> Québec. [en ligne].http://www.memoire<strong>du</strong>quebec.com [consulté en 2012].• GOOGLE. Searchall. [en ligne]. http://www.searchalld.blogspot.ca/ [consulté en 2012].• GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Commission <strong>de</strong> toponymie Québec. [en ligne].http://www.toponymie.gouv.qc.ca [consulté en 2012].• GRAHAM, Joseph. The Ballyhoo. [en ligne]. http://ballyhoo.ca/ [consulté en 2012].• GRANDQUEBEC.COM. GrandQuébec.com, le Québec dévoile ses mystères. [en ligne].http://grandquebec.com/ [consulté en 2012].• LEGACY.COM. Legacy.com, where life stories live on. [en ligne].http://www.legacy.com [consulté en 2012].• LE RÉSEAU DU PATRIMOINE ANGLOPHONE DU QUÉBEC. Patrimoine <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s,CyberMagazine. [en ligne]. http://laurentian.quebecheritageweb.com/fr [consulté en 2012].• MRC DES PAYS-D’EN-HAUT. Les Pays-d’en-Haut au cœur <strong>de</strong>s Laurenti<strong>de</strong>s. [en ligne].http://www.lespays<strong>de</strong>nhaut.com/ [consulté en 2012].• WIKIMEDIA FOUNDATION. Wikipédia. [en ligne]. http://fr.wikipedia.org [consulté en 2012].• ZONESKI.COM. ZoneSki.com. [en ligne]. http://www.zoneski.com/ [consulté en 2012].• QUÉBEC. « Loi constituant en corporation le village <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong> » Gazette officielle <strong>du</strong>Québec, partie 2 : lois et règlements. Québec, 1909, chap. 95, p. 298-300.39


Durée approximative :2 heures<strong>de</strong>marcheCe circuit contenant 26 bâtiments patrimoniaux est un moyenfacile et enrichissant d’apprendre l’histoire <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Prévost.Que ce soit à pied, en vélo ou en auto, le circuit vous feraparcourir le <strong>secteur</strong> <strong>du</strong> Vieux-<strong>Shawbridge</strong>, riche en patrimoine,et connaître tout l’historique <strong>du</strong> petit village <strong>de</strong> <strong>Shawbridge</strong><strong>de</strong>venu aujourd’hui Prévost. Découvrez la colonisation <strong>de</strong>sLaurenti<strong>de</strong>s à travers la vie <strong>de</strong>s premiers colons, leurs vestiges,mais aussi leurs joyaux!Réédition en 2013Ville <strong>de</strong> PrévostPremière édition en 1993Municipalité <strong>de</strong> PrévostComité <strong>du</strong> patrimoine et <strong>de</strong> revitalisation<strong>du</strong> Vieux-<strong>Shawbridge</strong>M me Manon NormandM. Vincent ThornburnM. Sylvain ValiquetteM. Gilles PilonM me Monelle BeaulneVille <strong>de</strong> Prévost2870, boulevard <strong>du</strong> Curé-LabellePrévost (Québec) J0R 1T0www.ville.prevost.qc.caTéléphone : 450 224-8888Télécopieur : 450 224-3024Réalisé par la Ville <strong>de</strong> Prévost © 2013 Tous droits réservés.Imprimé sur <strong>du</strong> papier Casca<strong>de</strong>s Enviro 100recyclé à 100 % postconsommation

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