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IB Déc 2008 - Brou Sur Chantereine

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La Croix-Rouge de Chelles recherche des bénévolespour participer aux maraudes nocturnes du SAMU social“ Maintenir un lien social avec les sans-abri ”Ils s’appellent Ana, Annie, Lina, Charlotte, Gérald, Marielle...Ils font partie des bénévoles de la Croix-Rouge française quiparticipent régulièrement aux maraudes nocturnes du SAMU socialde Chelles. « Les effectifs fluctuent sur l’année entre 20 et 30bénévoles. Ce n’est pas suffisant pour pouvoir organiser des maraudeschaque soir de la semaine. Il faudrait pour cela que je dispose dudouble de volontaires » regrette Annie Senevat qui est chargée depuisun an du recrutement des bénévoles et de l’organisation desmaraudes sur un vaste secteur géographique allant de Chelles àLagny en passant par le Val Maubuée, Mitry-Mory et Pontault-Combault. Une situation d”autant plus difficile à gérer que lesmaraudes s’effectuent du 1 er janvier au 31 décembre (depuis 1998).Gérald, 56 ans fait partie de la douzaine de bénévoles les plus“assidus”. « C’est en voyant une annonce dans “le Parisien” il y adeux ans que j’ai décidé de contacter le SAMU social. Depuis,j’essaie d’être présent un soir par semaine. Même si j’éprouve toujoursde la frustration de ne pouvoir apporter davantage d’aide auxsans-abri que je rencontre, je mesure à chaque tournée combien notre rôle est importantafin de maintenir un lien social avec ces personnes qui n’ont plus aucun repère dans la vie ».Des conditions de vie, pour ne pas dire de survie, qui poussent nombre de personnes SDF àconsommer beaucoup d’alcool, et parfois de la drogue. « Ma bouteille, c’est la seule chose quime permet de tenir » confie Carlos, 39 ans, un “habitué” qui a trouvé refuge dans une cabaneabandonnée près de Lagny. Beaucoup présentent une souffrance affective et des troublesdu comportement. « C’est pourquoi j’organise toujours les tournées en équipe de trois auminimum, avec la présence obligatoire d’un homme. Nous sommes rarement confrontés à descomportements agressifs mais ça nous arrive quelques fois quand la personne est très alcoolisée »indique Annie Senevat. Un esprit d’équipe essentiel pour Lina, bénévole depuis septembre<strong>2008</strong>. « On est très soudé les uns avec les autres. Les décisions se prennent toujours de façoncollégiale quand il faut faire face à une situation délicate ». Quant à Marielle, présente sur leterrain depuis un an, elle explique en une simple phrase les raisons de son engagement, « Je suisbénévole car j’ai envie de donner aux autres ce que j’aimerais recevoir si je me trouvais dans lamême situation que les sans-abri ». On ne pouvait trouver plus belle conclusion.Mercredi 26 novembre, 20h15, au local dela Croix-Rouge de Chelles, rue des cités.L’équipe du SAMU social s’apprête à partir poureffectuer une maraude qui durera jusqu’à minuit.Une urgence ! Composez le115Si vous voyez une personne sans-abriou en situation précaire dans la rue,n’hésitez pas à appeler le 115.Vous serez mis en contact avec leSAMU social départemental quipourra organiser les secoursnécessaires en fonctionde l’urgence de la situation.Numéro de téléphone gratuit etaccessible de jour comme de nuitDe 20h à Minuit, les bénévoles du SAMU social de Chelles vont à la rencontre des sans-abri. Durant leur maraude, ils retrouvent les “habitués”, comme Aliqui s’est organisé son “p’tit coin” dans le parking de la gare de Vaires (cliché de gauche) ou Michel, dit “l’indien”, qui “bivouaque” sous un pont de Lagny.Échanges de paroles, distribution d’une soupe chaude, d’un café, fourniture d’une couverture... Des actions qui peuvent paraître dérisoires face à pareillessituations mais qui comptent beaucoup pour ces personnes qui vivent seule, dans le plus grand dénuement, et qui trouvent là quelques moments deréconfort. L’équipe mobile va aussi à la recherche des personnes SDF qui trouvent ponctuellement refuge dans les caves d’immeubles, parkings et autres squats.Elle reste en contact permanent avec le 115, afin de pouvoir trouver une place en centre d’hébergement d’urgence si la personne accepte volontairement depasser la nuit dans ce type de structure d’accueil (le centre de <strong>Brou</strong> dispose de 23 places dont une est systématiquement réservée au SAMU social).Si vous avez un peu de temps à consacrer à l’aide et au soutien des plus démunis, rejoignezl’équipe du SAMU social de Chelles en contactant Fabrice ELIE au 06 66 87 38 90Informations breuilloises - N°257 - Novembre /Décembre <strong>2008</strong>

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