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actualitésTempête Klaus :la Région Aquitaine intervientAprès avoir adopté un certain nombre de mesures d’urgence pour l’agriculture,la forêt et l’artisanat pour un montant cumulé de 706 500 euros, les élus régionauxproposent des dispositifs de soutien pour :• assurer à court terme la solidarité avec les professions et les territoires les plus touchés ;• participer à la reconstruction des filières économiques sinistrées ;• préparer l’avenir en participant à la recherche des solutions qui assurent une meilleureprotection du patrimoine naturel et forestier dans un souci de développement durable.Ce plan de solidarité permet également de soutenir les acteurs du tourisme (300 000 euros),et d’aider à rendre accessible les chemins de randonnées (300 000 euros).Dans son volet environnement la Région alloue près de 2 millions d’euros dont 674 000 eurosen faveur du PNR pour :• couvrir les frais des dépenses d’urgences ;• restaurer les sites naturels ;• indemniser les pertes d’exploitation des équipements.« A phénomène exceptionnel,mesures exceptionnelles »Madame Chantal Jouanno, Secrétaired’Etat en charge de l’écologie, en déplacementle 20 mars dans le départementdes Landes, s’est rendue sur le site del’Ecomusée de Marquèze.Elle a exprimé le soutien et la solidaritéde l’Etat vis-à-vis d’un territoire profondémentaffecté par la tempête : « En réalité, cettetempête n’a pas seulement détruit la forêtmais aussi ce qui était l’avenir des femmeset des hommes qui y vivent ».Elle a annoncé des mesures qualifiées« d’exceptionnelles » en doublant les dotationsde l’Etat pour les sites naturels et lasuppression des embâcles sur les rivières.Elle a également porté à 365 000 euros ladotation de l’Etat pour le Parc (initialementde 115 000 euros).Des pistes ont été évoquées pour l’avenirde la filière bois dans le domaine de laconstruction et dans le domaine du boisénergie, conformément aux orientationsdu Grenelle 2. Elle a également proposéd’initier une réflexion autour de l’avenird’une forêt « écologique et économique ».Frelon asiatique : pas d’affolementCet envahisseur suscite quelques craintesnotamment chez les apiculteurs. Mais ilconvient d’être très prudent car les remèdespeuvent être pires que le mal.La promotion des « pièges à frelons » confirmeles craintes des spécialistes des insectes. Lapanacée serait de piéger les fondatrices auprintemps par des pièges faits « maison », voireagréés.Le problème est qu’en mai, on capture ausside nombreux insectes que les pièges les plussélectifs n’épargneront pas. Or, nos écosystèmesreposent sur un équilibre fragile dontdépendent toutes les petites bêtes. Les effetssont d’autant plus dramatiques que le nombrede pièges est important.Et malgré des trous de 7,5 mm, le piègecapturera des frelons européens. S’il est malaimé, le Frelon européen est un précieux alliépour lutter contre l’envahisseur, car il entreen compétition avec ce dernier. Détruire leFrelons européen favoriserait l’implantationde son cousin asiatique !Sachez aussi que les frelons (européen et asiatique)sont peu agressifs mais emprisonnésdans un piège, ils sauront se défendre.Le piégeage est donc à réserver aux professionnelset en tout état de cause dans lesbonnes périodes. Seuls les professionnelsde l’apiculture, à titre expérimental, peuventle mettre en place avec l’aval des servicesde l’Etat* avant le mois de Mai.* (circulaire 03/04/2008)PAGES 2-3

initiativesChantier expérimental d’éradicationde l’érable NegundoL’Erable négundo, espèce envahissante originaire de l’Amérique du Nord, a été introduit en France pour agrémenterles zones urbaines. Il colonise depuis les vallées alluviales dans les secteurs humides et perturbés, comme les valléesde la Leyre, et forme un couvert dense empêchant la croissance d’autres espèces.Cela conduit à une banalisation des milieux et constitue unemenace pour la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes.Le Parc conduit un chantier expérimental d’éradication de l’Erablenegundo en collaboration avec l’INRA et l’Université de Bordeaux 1.Le protocole teste les différentes méthodes d’éradication possibleset doit permettre d’en mesurer l’efficacité.Les techniques mises en œuvre sont :• l’écorçage des érables afin de les affaiblir sur piedpour provoquer une mort lente.• la coupe avec ou sans injection d’herbicide naturel,la juglone (issue du broyage de feuilles de noyer).• la coupe à 1,3 mètre.Les étudiants des classes forestières du Lycée de Sabres,munis de hachettes et de tronçonneuses, ont appris les techniquesd’écorçage et d’abattage. Sensibilisés à la problématique desespèces invasives, ils purent mesurer l’impact de l’Erable négundosur la biodiversité forestière.Les années suivantes, les scientifiques évalueront l’efficacitédes techniques pour lutter contre l’Erable négundo et la capacitéde la biodiversité végétale à reconquérir cet espace naturelremarquable.Il est utile de rappeler que L’Eyre et son corridor de feuillus est unmilieu naturel exceptionnel qu’il faut continuer à préserver. Si larécente tempête a malmené les plantations de pins du plateau,les boisements feuillus naturels et diversifiés ont mieux résisté ;leur préservation constitue un enjeu majeur pour le Parc naturelrégional des Landes de Gascogne.Restaurer le paysage après la tempêteLe 3 avril dernier une réunion initiée par le Parc naturel régional etle Pays des Landes de Gascogne a rassemblé à Marquèze tous lespartenaires publics touchant de près ou de loin au paysage.Peu coutumiers de ces retrouvailles : ERDF, France Télécom, lesDépartements des Landes et de la Gironde, la Préfecture, l’Equipement,la DIREN, l’ONF, la Région Aquitaine, les Bâtiments de France...ont été réunis pour partager un diagnostic et parler d’avenir.Philippe Sartre, Président de la commission urbanisme et paysage etmaire de Garein, souhaitait en effet un échange sur des constats forts :la tempête a accentué les problèmes d’aménagements auxquels sontconfrontés les élus du territoire en terme de qualité du paysage, forestier,routier ou urbain. Elle a révélé l’importance de l’arbre et du paysagedans l’espace intime ou social de chacun. Un appel a été lancésur la nécessité d’intervenir sur la qualité du paysage quotidien,en choisissant par exemple le bois pour reconstruire les glissières desécurité ou les lignes électriques non enterrées, et surtout, en restaurantla place de l’arbre dans l’espace public et privé, et en redonnantvie aux « arbres de compagnie ». Tous les partenaires ont convenude se retrouver pour avancer sur des pistes d’actions concrèteset définir le rôle de chacun.le journal du Parc printemps 2009 PAGE 4

La charte qui régit les actions du Parc arrive bientôtà échéance, le document qui doit la remplacer estactuellement en cours d’élaboration, et tout le mondea son mot à dire sur ce texte qui va engager le futurdu territoire et de ses habitants...Dossier du journal n° 48dossierLa charte du Parc naturel,un nouveau contratà signer pour 12 ans !Tous les Parcs naturels de France sont reconnuscomme étant des espaces d’exception dontl’objectif affiché est de tendre vers l’exemplaritépour transmettre aux générations futuresun patrimoine naturel et culturel préservé.Tous ont en commun la charge d’élaborerune stratégie propre pour parvenir à cette fin,et donc de décliner localement des politiquesqui constitueront l’assise d’un développementdurable de leur territoire.Cinq « missions » fondamentales sont ainsiexigées des Parcs :• la protection du patrimoine naturel,notamment par la gestion adaptéedes milieux et des paysages,• une contribution à l’aménagementdu territoire,• une implication pour le développementéconomique, social, culturel et la qualitéde vie des habitants,• la mise en place d’une politique d’accueil,d’éducation et d’information du public,• la réalisation d’actions exemplaireou innovantes dans les domainesprécédemment cités, ainsi que la contributionà des programmes de recherche.DOSSIER PAGE 1

Révision : tirer les enseignements d’hier,envisager demainPour obtenir le renouvellement de son classement par l’Etat, chaque Parc élabore son propre texte de référence,sa charte. Bien qu’étant un acte juridique, la charte n’est pas une « loi » imposée, c’est un acte construit localement,volontairement accepté, puis avalisé par un décret qui engage les signataires.Dans le cas qui nous occupe, son non-respect ou sa non-acceptation pourrait en fin de parcours, mettre en périll’existence du Parc... Sur tous les grands thèmes d’intervention (patrimoine, développement...), ce documentva décrire par le menu les principes fondamentaux et les orientations, mais aussi les stratégies et les moyensà mettre en place par le Parc naturel. Durant les 12 années de sa validité, la charte va ainsi constituer pour tousles acteurs du territoire, à la fois une référence et une ligne de conduite.Les signataires de ce texte seront les collectivités publiques concernées, dont certaines contribuent au financementde l’action du Parc naturel. Les communes, les communautés de communes, les Conseils généraux des Landeset de la Gironde, le Conseil régional d’Aquitaine et l’Etat, apposeront volontairement leur signature au basde ce contrat, ce qui leur imposera aussi d’en respecter les modalités durant 12 années.Afin de mener à bien ce projet les élus du Parc naturel ont motivé une demande de report de l’échéance de deux annéesauprès du Conseil régional d’Aquitaine. Ce report, justifié à la fois par la tempête Klaus, la demande d’adhésion de deuxnouvelles communes et la période électorale du printemps 2008, permettra au Parc de poursuivre la procédure dans desconditions optimales de construction d’un document partagé, stratégique et global. Après une phase d’enquête publiqueet de validation locale, la nouvelle charte du Parc sera donc applicable dès 2012 jusqu’en 2024.Landes de Gascogne, une dynamique en marcheLa révision de la charte est un processus long,car les engagements auxquels va aboutir le nouveautexte ne peuvent se prendre à la légère et imposentune concertation poussée. Celle-ci se veut la pluslarge possible, non pas seulement avec les élus,les administrations ou les « responsables » divers,mais bien avec tous les habitants du territoire.Pour notre Parc, la démarche de révision s’est engagéedès 2007 par la réalisation des premières versions desdiagnostics et bilans d’action. Une large concertationavec les habitants a été privilégiée, les partenaires,les communes et les établissements de la zone concernée.Cette « parole donnée au territoire » à travers les forumset ateliers thématiques a réuni plus de 800 participantsqui ont pu débattre de vive voix – et parfois de manièreanimée – sur tous les points qui leur tenaient à cœur.Parallèlement, un espace « Charte » a été mis en placesur le site internet du Parc. Les documents sont consultablesou téléchargeables, les contributions et les comptes-rendusy sont rendus accessibles à tous, et un forum en ligne permetd’y recueillir les avis, déclarations et débats de ceuxqui consultent le site. Ces actions ouvertes sur les habitantsdu territoire constituent un exercice de démocratie localeoriginal, bien en phase avec la mission d’innovationdu Parc naturel régional.Deux nouveaux chargés de mission au service du projet de charte :Le renouvellement de la charte imposeune traduction cartographique des enjeuxet des orientations intégrées dans le plande Parc. C’est dans ce contexte queJean Servant, 25 ans, a fait son entréedébut avril à la maison du Parc. Diplôméd’un Master 2 en Aménagement duTerritoire et Télédétection, il seraresponsable de la conception du Systèmed’Information Géographique (SIG), véritable outil d’organisationet de présentation de données mais également d’aide à ladécision par une analyse spatio-temporelle de l’information.Les pistes de travail sont nombreuses : atlas cartographique,cartographie de la trame verte du territoire, Observatoire dupatrimoine naturel et culturel...Contacts : j.servant@parc-landes-de-gascogne.frMathilde Rolandeau a également rejoint l’équipedu Parc. Originaire du Maine et Loire et du Limousin,elle est arrivée en Mars à Belin Beliet dans le cadrede la Révision de la charte. Elle a exercé les fonctionsde chargée d’études dans les domaines del’urbanisme, de l’expertise paysagère et patrimonialenotamment en participant à des programmesd’inventaires, de diagnostics territoriaux et des étudesde valorisations de sites. Ses missions consistentà compléter le diagnostic à l’aune de la tempête notamment.En collaboration avec Monsieur le Président et l’équipe de Directiondu Parc, elle anime également la concertation des partenaires institutionnelset des habitants. Ses travaux aboutiront en fin d’année à la rédactionde l’avant-projet de charte.Contacts : m.rolandeau@parc-landes-de-gascogne.frDOSSIER printemps 2009

Un périmètre d’étude élargiDans le cadre de la révision de la charte du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne,10 communes ont déjà manifesté le souhait d’intégrer le territoire du Parc.Plus récemment, deux nouvelles communes ont souhaitéelles aussi rejoindre le périmètre d’étude relatif à la révisionafin d’être incluse dès 2012 au Parc Naturel Régional.Il s’agit de Cachen et Arue, communes landaises situéesà l’extrême sud du territoire, adhérentes à la communautéde communes du Pays de Roquefort.L’adhésion de ces deux communes permet de renforcerla cohérence territoriale au sud du Parc. En effet, l’identitépaysagère de ces deux communes est partagée avec l’ensembledu territoire du Parc.Cet élargissement du périmètre amène les équipes du Parcà compléter le diagnostic en intégrant les données relativesà ces deux communes.Communes du ParcCommunes candidatesNO 0 5 10 kmEPérimètre actuel du ParcPrincipaux cours d’eauSUn diagnostic territorial en évolutionLe diagnostic territorial, avec le document évaluatif, est le socle de l’avant-projet de chartedu PNR Landes de Gascogne.Plus qu’un état des lieux du territoire, le document est aussi le reflet de ses évolutions. L’état initial,l’état actuel et l’évolution naturelle et/ou prévisible sont nécessairement mis en exergue pour chaquethématique. Les patrimoines naturels, culturels ou bâtis, les paysages, la démographie, l’habitat,le logement, les infrastructures, les services...les thèmes traités sont larges et permettent d’obtenir une analyse fine et complète du territoire.Celle-ci permet de faire émerger des enjeux territoriaux qui deviendront la trame du projet de charte.Le travail de diagnostic, entamé au début de la démarche de révision, est un travail en constanteévolution. La tempête Klaus est venue perturber l’état des lieux général du territoire. Il est doncnécessaire d’analyser et d’intégrer ces impacts dans le diagnostic initial. Le travail entamé en collaborationavec le Pays des Landes de Gascogne et le Pays du Bassin d’Arcachon Val de l’Eyre va dans ce sens.Les demandes d’adhésion au Parc de deux nouvelles communes, Arue et Cachen, imposent égalementde compléter le diagnostic initial en y intégrant de nouvelles données propres à chaque commune.A terme, la vocation du diagnostic territorial est de devenir un véritable document de référence pourles acteurs du territoire. Les informations contenues dans le document doivent être complètes,fiables et tendre à l’exhaustivité.PAGES 2-3

L’évaluation : un exercice imposéet un véritable outil pour agirL’analyse de l’évolution du territoire au travers d’un diagnostic et l’évaluation de la mise en œuvrede la charte précédente constituent les deux piliers de la rédaction du nouveau projet de charte.Une démarche globale, partagée et stratégiqueL’évaluation a pour objet d’apprécier l’efficacité d’unepolitique en comparant ses résultats aux objectifs et auxmoyens mis en œuvre.Elle permet donc d’apprécier la réalisation des engagementsde la charte du Parc, en premier lieu par le Parc lui-même,mais également par l’ensemble de ses signataires.Elle répond donc à quatre questions principales :1 - Les objectifs fixés dans la charte sont-ils atteints ?2 - Les objectifs de la charte ont-ils réponduaux enjeux du territoire ?3 - Les actions du Parc ont-elles été en adéquation avec la charte ?4 - Les résultats et les réalisations obtenus justifient-ilsles moyens utilisés ?Afin de garantir la plus grande objectivité dans l’analyse,l’évaluation a été menée par un cabinet d’étude extérieur auParc ; le cabinet CODE.Le Parc à la loupeLe travail du cabinet CODE a donc croisé plusieurs approches.Une de ces approches a consisté à analyser l’action du Parcau regard des missions « régaliennes » des Parcs NaturelsRégionaux définies par le Code de l’Environnement. Elle estéclairante sur le niveau d’engagement d’actions essentiellespour le renouvellement de notre classement et indique aussi,les pistes de progrès à garder à l’esprit pour la rédaction de lafuture charte :LES MISSIONSLa protection et lagestion du patrimoinenaturel, culturel etpaysagerL’aménagementdu territoireLES APPRÉCIATIONS DE L’ÉVALUATEURMission fondatrice des Parcs,elle s’est traduite :- par la mise en œuvre d’un programmeefficace d’inventaires- par la conduite d’actions desensibilisation et d’animationdes centres et des missionsCette thématique est indissociable del’action du Parc, notamment au traversd’une présence forte sur le territoire,de la valorisation d’une identité et dupatrimoine et de l’accompagnementdes collectivités dans les documentsd’urbanisme.LES PISTES DE PROGRÈS- Une meilleure prise en compte dela biodiversité patrimoniale et ordinaire- La définition et la préservationdes corridors écologiques- La réduction des pollutions agricoles.Une mission qui mériterait d’être plusau cœur de l’action quotidienne du Parc.L’affirmation de positions plus lisiblessur des grands enjeux d’aménagementdu territoire au travers par exempled’un « Livre Blanc » sur les infrastructures(A 65, A 63 et LGV)...DOSSIER printemps 2009

LES MISSIONSLe développementéconomique etsocialL’accueil, l’éducationet l’informationL’expérimentationLES APPRÉCIATIONS DE L’ÉVALUATEURCette thématique est peu investiepar le Parc, sinon ponctuellement,mais elle est prise en chargeet assumée par les Pays et les EPCI.Ces missions sont au cœur des pratiquesdu PNR, avec une implication originaledes centres et de l’Écomusée.Une certaine fragilité en raisonde la fluctuation des fréquentations.Trois démarches innovantessont soulignées :- le SAGE- le « Livre Blanc sur l’Urbanisme »- l’écotourisme- ainsi que des actions symboliquescomme la coopération décentraliséeou des études prospectives.LES PISTES DE PROGRÈSLe renforcement des partenariatsavec les autres acteurs pour uneréflexion commune et territorialeafin de valoriser une approcheécologique, durable et innovante.La modernisation de certains conceptset la professionnalisation des démarchesde commercialisation et communication.Affirmer un rôle d’expérimentationfédérant des compétenceset des acteurs.L’exercice d’évaluation d’une charte est une démarche complexe.La charte actuelle du Parc naturel régional des Landes deGascogne, signée en 2000, ne déroge pas à la règle. Ambitieusedans sa portée, elle manquait également d’éléments préciset ne prévoyait pas d’indicateurs qui auraient permis d’évaluerson impact sur son territoire d’action. Défaut de jeunesse,peu d’anciennes chartes de Parc intégraient ce type d’outilsd’évaluation, aujourd’hui rendus obligatoires dans les futureschartes.En revanche, le Parc a marqué un bon point, en nouant descollaborations positives avec des partenaires et des collectivitéssur des sujets divers comme le tourisme, l’éducation, l’énergie,l’environnement, l’urbanisme. Parce qu’un Parc ne peut seulrépondre à tous les objectifs soulevés par ses enjeux de territoire,il se doit de construire des coopérations et des projets partagésavec ses partenaires. Les futures chartes y seront plus attentiveset dans les Landes de Gascogne, on s’y est préparé.Enfin, le Parc des Landes de Gascogne assume une singularitédans le paysage des Parcs, celle de gérer des équipementsd’accueil et d’animation conséquents. Certes, ils soumettentd’avantage l’institution aux aléas des bonnes ou des mauvaisessaisons, mais ils représentent aussi un outil exemplaire pourla sensibilisation des habitants à leur territoire.Le Parc naturel régional se révèle, au fil de cette évaluation,comme fédérateur d’une identité fondée sur un projet globalet partagé de « vivre ensemble ».Belle concordance avec le nouveau slogan des Parcs :« Une nouvelle vie s’invente ici ! »Toutes les données sur l’évaluation sont disponiblessur le site de la révision de la chartePAGES 4-5

Et puis vint Klaus…Le 24 janvier 2009, un vent fou balaye les Landes deGascogne. Du nord au sud, les arbres se couchentcomme des roseaux fatigués ou sont brisés tellesdes brindilles par un souffle démentiel venu du cœurde l’Atlantique. Au petit matin, les habitants de la landese réveillent sur de longs jours sans électricité, sanstéléphone, souvent sans eau, et sans paysage connu...Pour « ceux du Nord », l’histoire n’a fait que se répéter, 10 ansaprès. Pour les autres, qui en 1999 avaient échappé à ce quel’on avait un peu trop rapidement nommé « La Tempête duSiècle », c’était la découverte de la folie que portent parfoisen eux les éléments naturels, et de leur incapacité à demeurerdans des carcans statistiques...Le climatologue hésitera encore longtemps à attribuerces événements d’une puissance exceptionnelle auxbouleversements climatiques que subit notre planète depuisl’emballement de son exploitation par les humains.Mais ce qui est certain maintenant, c’est que le climatde la lande va continuer de changer, et sans doute plusvite qu’on ne le pense. Les modèles climatiques actuelsévoquent la probabilité d’hivers plus froids et venteux,d’étés caniculaires, d’une pluie de plus en plus chiche.Ils y ajoutent un risque de récurrence de phénomènesexceptionnels. Et si nous ne levons pas le pied sur l’empreinteque nous imprimons tous les jours plus fort sur la terre,il est fort probable qu’à Hortense (1984), Vivian (1987),Lothar (1999), Martin (1999) et Klaus (2009), nous risquionsde devoir ajouter encore quelques nouveaux prénomsà une liste de sinistre mémoire...Au petit matin, les habitants de la lande se réveillent surde longs jours sans électricité, sans téléphone, souvent sanseau, et sans paysage connu... En quelques heures à peine,des pans entiers d’une forêt qui faisait la fierté et le quotidiendes habitants de ces lieux, sont déchiquetés. Les chênes desairiaux, ces totems séculaires qui balisent la présence del’humain, dévoilent subitement l’impudeur de leurs racines...L’Homme de la lande se sent dévasté, déraciné, méconnaissabledans un paysage dont tout à coup, il doute qu’il fût le sien hierseulement...DOSSIER printemps 2009

Face à l’événement :la solidarité entre les territoiresAux lendemains de la tempête, les élus du territoireont souhaité appréhender ensemble les conséquencesde cet évènement exceptionnel. Face à l’ampleurdes dégâts, il est paru indispensable de privilégierune solidarité des territoires. Le Parc et les Pays Bassind’Arcachon Val de Leyre et Landes de Gascognese sont associés pour élaborer une grille d’analysedes impacts de la tempête. Cette collaboration,ces regards croisés sur l’événement ont permisde mettre en avant les impacts immédiats et induits,les menaces à anticiper.Au plan spatial : « des éléments fondateursde l’espace remis en cause »La forêt occupe l’essentiel de l’espace et a été la premièrevictime de la tempête. L’identité paysagère liée à cette forêt s’entrouve déstructurée, entraînant un risque de dépréciation du cadrede vie affectant son attractivité naturelle.A cet espace forestier est lié un patrimoine naturel exceptionnel,les perturbations générées par la tempête s’en trouvent amplifiéessur l’équilibre des écosystèmes et sur sa biodiversité.Au plan Economique et Touristique :« toute une économie fragilisée »L’économie des Landes de Gascogne est largement marquéepar la place prépondérante de la forêt. Elle se trouve durablementfragilisée par la tempête. Au-delà, ce sont toutes les activitésdu territoire qui connaissent des pertes de ressources, dans uneconjoncture déjà déprimée, pesant sur la vitalité territoriale.L’écotourisme repose avant tout sur des espaces naturels dequalité et des entreprises majoritairement individuelles, sondéveloppement devient donc incertain.Au plan humain et culturel :« une population profondément affectée »Les difficultés économiques sont générales sur le territoire, latempête est venue amplifier un contexte de crise généralisé.L’espace constitue un cadre de vie privilégié aujourd’hui mis à malpar les bouleversements nés de la tempête, les populations sonten perte de repères.La forêt est le creuset de la culture gasco-landaise, la tempêteremet en question la transmission de cette histoire collective.Au plan politique : « un territoire déstabilisé »Klaus affecte les habitants et touche à la fois aux ressources descollectivités et à l’activité économique, cet événement porte lesgermes d’un appauvrissement du territoire.Les politiques publiques sont assises sur des dynamiques territorialesen mouvement, la tempête interroge le sens des projets dedéveloppement portés par les collectivités.Au regard du diagnostic posé et des enjeux identifiés,les élus des trois territoires se sont accordés sur une priorité :« Conserver à cet espace son identité forestièreau service des dynamiques territoriales ».PAGES 6-7

Les leçons de la tempêteL’accomplissement des objectifs passe par une actionpublique forte et coordonnée. Les projets de territoiredes collectivités doivent ainsi s’adapter à ces enjeuxet objectifs et retrouver à termes, les moyens nécessairesà leur mise en œuvre.Dans le cadre de la révision de la Charte, le Parc doit se positionneren tant que coordinateur dans ces actions mutualisées. L’associationdes acteurs du territoire ne doit pas devenir qu’une réponseponctuelle à un événement traumatisant. Elle doit au contrairese systématiser aux projets de territoire à venir.La tempête a été révélatrice de la nécessité de mutualiserles connaissances et les moyens d’actions, entre les collectivitésmais aussi avec les associations locales et les habitants.La concertation entamée grâce à la révision de la Charte va dansce sens. Il faut donc faire perdurer la solidarité car c’est ensembleet maintenant que se construit le territoire de demain.Révisons Klaus !Dans l’avalanche de tracas, de désespoirs et de doutesque les Landes de Gascogne ont pris sur la tête au matindu 24 janvier 2009, il est au moins un phénomène positifqui a instantanément émergé dans ce pays martyrisé.La solidarité qu’avait maintenue partiellement en berneles évolutions d’une société portée sur le « soi avant tout »,cette solidarité qui a depuis toujours imprégné la culture intimede ce pays a été réveillée ce matin-là, par le silence de la forêt.Klaus a mobilisé les femmes et les hommes d’un pays où il apparaîtque plus qu’ailleurs encore, chacun est encore totalement dépendantdes autres. Cet élan qui vivait un renouveau ne s’est pas arrêtéau seul besoin de se déplacer, il a continué de s’exprimer danstous les aspects d’un quotidien qui, les jours passants, allait tenirparfois de la survie. Ici pourtant, personne n’a souffert de la faim,du froid, de l’isolement. Parce que les habitants de ce pays ontretrouvé dans les racines ancestrales de cette terre, les valeursqui ont permis aux hommes de toujours continuer à vivre danscette lande... Les liens puissants qui se sont à nouveau tissésentre les habitants de la lande sont exemplaires à plus d’un titre,ils doivent se poursuivre une fois le vent calmé et la lumière revenue,ils peuvent encore s’exprimer à travers les choix partagésde l’avenir de notre territoire. La révision de la Charte du Parcnaturel est une occasion unique à saisir pour cette collectivité,car le tocsin annonçant de grandes bourrasques porteusesd’un changement d’identité de ce pays, pourrait bientôtse mettre à sonner...Révision de la charte : participez !La révision de la Charte du Parc naturel régional est une démarche importanteet nous souhaitons qu’elle soit l’occasion d’échanges et de partage avec la population.Rendez-vous sur l’espace Forum du site de la révision de la charte :www.charte.parc-landes-de-gascogne.fr et contribuez par vos écritsà l’avancée de la réflexion vers l’avant-projet de charte.DOSSIER printemps 2009Directeur de la publication : Vincent NuchyRédacteurs : Claude Fénié, Béatrice Rénaud, Christine Roblez,Mathilde Rolandeau, Jean Servant, Laurent Trijoulet.Crédit photo : PNRLGConception :Parc naturel régional des Landes de Gascogne33, route de Bayonne • 33830 Belin BélietTél. 05 57 71 99 99 • Fax 05 56 88 12 72www.parc-landes-de-gascogne.frDOSSIER printemps 2009 PAGE 8

portraitIsabelle Loubère « Mémoire du bois »Il faisait frais en septembre dernier sur les marches du théâtre de verdurede Luxey. Soixante personnes étaient venues découvrir « Scieries »,un spectacle sur le thème des scieries mobiles, sur l’univers du durtravail du bois, l’osmose des hommes et de la forêt.Isabelle Loubère a écrit les textes en s’inspirant de rencontres et de passagesde l’œuvre de Bernard Manciet, le tout en Gascon et en Français. FrançoisCorneloup a écrit une solide partition musicale accompagnée par un électroaccousticienet vidéaste.De ce spectacle est née une envie partagée entre différents partenaires culturelset la Compagnie du Parler Noir, d’explorer d’avantage cette « Mémoire du Bois ».Pour Isabelle, originaire de Trensacq, ayant déjà travaillé sur un ensemblede collectages pour en faire des réalisations artistiques, c’est une nouvelleoccasion d’aller vers les autres, leur donner la parole, et la restituer de manièreartistique. Mais sa volonté est aussi de collecter d’autres « Mémoires du bois »pour proposer une diffusion artistique qui dépasse les limites de son territoirelinguistique.C’est ainsi qu’une coopération culturelle est née avec le Parc du PérigordLimousin. Isabelle construit cette année un itinéraire de collectage entre cesdeux territoires, des Cercles de Gascogne aux Cafés de Pays, foires au bois,forums,…pour aller à la rencontre de cette « Mémoire du bois » entre pins desLandes et châtaigniers de la Dordogne.Dès 2010, l’itinéraire sera artistique, avec une création à la forme légèrepour jouer dans les petits lieux, mais aussi avec un spectacle plus ambitieuxrassemblant l’ensemble des musiciens. Pour l’instant, vous allez peut êtrela rencontrer enregistrant, griffonnant quelques paroles… pour découvrirson spectacle dès l’année prochaine.En partenariat avec : le CG 40, l’ADAM 40, le CG 33, l’OARA,l’agence culturelle de la Dordogne et le PNR du Périgord-Limousinpoint de vueElu depuis plus de dix ans de quelle façonpercevez-vous l’évolution de la ressourceen eau sur le territoire ?La politique de l’eau doit être traitée par lesélus locaux et tous les décideurs comme undossier exceptionnellement important et sonaboutissement comme un évènement capital.L’eau est un bien précieux, une ressourcefondamentale pour l’être humain, son activité,son environnement. Le législateur l’a bienexprimé : l’eau relève du « patrimoine communde la nation ». En Mars 2003, au Forum Mondialde l’eau à Kyoto, les experts de l’Unesco ontprédit qu’en 2050, de deux à sept milliardsQuestions àSerge BAUDY, Président de la Commission Locale de l’Eau (CLE)du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Leyre, cours d’eaucôtiers et milieux associés » (SAGE), maire de Marcheprime.d’hommes pourraient manquer d’eau. 2050c’est bientôt, il est donc urgent de se penchersur une gestion rigoureuse de l’eau. Et même sisur notre territoire, l’eau est encore abondante,il nous faut utiliser cette ressource naturellesans pour autant hypothéquer les chances desgénérations futures.Vous avez pris la présidence de la CLEdepuis fin 2008. Comment envisagezvoussa mise en œuvre ?Je voudrais avant toute chose, saluer etremercier Michel LARRAT qui pendant quatreannées et beaucoup de travail en commissions,a élaboré le troisième SAGE d’Aquitaine.Aujourd’hui il appartient à la CLE de lancer laphase opérationnelle du SAGE pour les dix ansà venir. Dans un premier temps, j’ai mis en placeun bureau de coordination (élus, usagers, État)dont l’objectif est d’instruire les dossiers soumisà la CLE. Il nous faudra élargir et compléterles débats engagés au sein des groupes detravail, sensibiliser nos publics (collectivités,particuliers, professionnels) et informer enpartenariat avec les acteurs du territoire.Quelques unes de vos priorités ?Depuis fin 2008, le bureau s’est réuni àplusieurs reprises pour donner son avissur différents dossiers. J’ai réuni la CLE enséance plénière en mars. Nous avons validéla mise en place d’un réseau de « référentsSAGE » au niveau des différents acteurs duterritoire, acté le plan de communication2009 et constitué 2 groupes techniques :tableau de bord et communication.Enfin et après quelques mois de présidence,je pense que la démarche SAGE constitueune avancée qui « mouille et engage » tousles acteurs. Elle permet de faire sentir à tousl’importance des enjeux liés à la politique del’eau et à la préservation de la biodiversité.le journal du Parc printemps 2009 PAGE 5

découvertes Nature & patrimoineLes insectes pollinisateurs :des animaux étonnants et utilesSans le savoir, les insectes pollinisent les fleurs sur lesquelles elles récoltentle nectar et le pollen. Cette collaboration entre les règnes animal et végétalnous est précieuse. Elle permet de garnir notre table d’une abondance de fruitset légumes et assure la diversité des fleurs qui nous environnent.Une diversité qui ne se résume pas à l’abeille domestiqueInsectes butineurs et plantes à fleur ont évolué ensemble. Cette co-évolution estparfois poussée à l’extrême lorsque l’insecte et la plante sont totalement dépendants.C’est le cas de certaines orchidées qui ne sont pollinisées que par une seule espèce.Si les abeilles (près de neuf cents espèces connues en France dont Apis mellifera)ont un rôle majeur dans la pollinisation des plantes à fleur, bien d’autres espècesinterviennent : papillons, coléoptères (cétoines, longicornes), diptères (mouches,syrphes), hyménoptères (guêpes, bourdons).Un maillon essentiel...Responsables de la reproduction de 80% des plantes, les pollinisateurs permettentla production de fruits, de graines et le brassage génétique des plantes à fleur,garantissant ainsi leur multiplication.Ces insectes sont également les proies ou les hôtes d’animaux : insectes prédateursou parasites, araignées, oiseaux et petits mammifères insectivores.Le rôle des pollinisateurs est indispensable en agriculture. Un tiers de l’alimentationet trois quarts des cultures dépendent de la pollinisation par les insectes. La valeurestimée de ce service s’établit à 153 milliards d’euros par an à l’échelle mondiale.L’abeille domestique serait responsable de 15 % de cette pollinisation, le reste estprincipalement le fait des abeilles sauvages.... mais menacéLa situation actuelle des pollinisateurs est jugée très préoccupante, tant pour lasurvie à long terme de l’abeille domestique que pour celle de tous les pollinisateurssauvages des écosystèmes agricoles.Les facteurs en cause sont multiples : pollutions, disparition et fragmentationdes habitats et zones refuges (haies, talus, jachères, …), diminution de la ressourcesalimentaire (plantes mellifères), enrobage des semences et pesticides (en agricultureet chez le particulier), pollutions électromagnétiques (antennes relais, réseauhertzien, WiFi), introduction d’espèces exotiques.Pour les aider...• cultiver sans produit chimique• planter des haies• offrir le couvert conserver une partie d’herbe haute au jardin, semer une jachère mellifèrecomposée de plantes locales (bruyères, genêt...), notamment de légumineuses (lotier, trèfle...).A ne pas confondre avec les jachères fleuries aux fleurs de couleurs vives, composées d’espècesnon locales et dont les bénéfices pour la biodiversité ne sont pas reconnus.• offrir le gîte - nichoirs à abeilles : fagots de végétaux à tiges creuses ou à moelletelle que la ronce, le framboisier, le sureau, le roseau ou même le bambou ;une bûche percée de multiples trous est aussi très efficace- une spirale à insectes : muret de plantes aromatiques.À lireArticles, vidéo et diaporama : http://denbourge.free.fr/Articles_et_diaporamas.htmhttp://agriculture.wallonie.be/apps/spip_wolwin/IMG/pdf/370780_Aides_a_l_agriculture_14_OK.pdfAider les abeilles sauvages : http://apis.naturamosana.be/documents/aider-les-abeilles.pdfFiches techniques : http://www.natagora.be/index.php?option=com_content&task=view&id=1018« Les insectes pollinisateurs » : éditions Delachaux et Niestlé.le journal du Parc printemps 2009

agenda15,16 et 17 mai16 et 17 mai17 mai16 et 17 mai23 maiEn maiFestival « Auprès de notre arbre », à SabresAprès tempête, relevons la tête et reprenons contact avec les arbres. L’association a fait appelà un collectif d’artistes du territoire pour créer une « installation plastique » évoquant notreforêt, sa blessure récente mais aussi sa richesse, ses contrastes, matières...Au programme, des ateliers gratuits (initiation à la sculpture sur bois, peinture, écriture,accrobranches, percus du monde, échasses, jeux...), des spectacles revigorants : MarTintouSeul,La Leçon de Solexcitant (spectacle de rue) et le Trio d’en Bal (concert/bal) samedi 16.Retour en forêt vers Marquèze avec Terra Mobilae, spectacle itinérant du dimanche 17.Pensez aussi au marché gourmand, au cinéma (Séraphine et Mia et le Migou)...le tout avec beaucoup de gratuités et des tarifs très doux.Renseignements : http://acl-sabres@orange.fr - 05 58 07 50 07À ArgelouseExpositions et animations sur le thème de « la Lande » - Renseignements : 05 58 07 64 82À Luxey«Tchatche de Luxey» autour de l’accordéon dans tous ses états, avec un ensemblede professionnels, à partir de 10h.Les « Accordéons Daqui » - Michel Macias, Philippe de Ezcurra et Jean-Luc Amestoyprolongeront le plaisir d’un concert inédit, à partir de 15h.À BelhadeExposition des artistes du Val de Leyre - Renseignements : 05 58 08 96 07Thomas Bercy Trio au restaurant du Haut Landais, à MousteyDe l’excellent jazz interprété par trois remarquables musiciens !À 20h30 - Renseignements : 05 58 07 77 8523 mai19 juindu 2 au 5 juin2 juinAu cercle ouvrier de Saint-Symphorien« Au cœur de la mémoire »Une journée consacrée à la République : exposition photos, à partir du 19 mai.Projection à 16h de « Fils de Rouge » suivi d’une conférence débat présidée par Jean Ortiz.19h30 apéro-repas ibérique - 21h concert avec El Communero.Concert «Caumon et Luca Costa »Le duo Caumon & Luca Costa navigue entre énergie rock et poésie, débits de paroleshallucinants, à la fois conteur, aboyeur, provocateur.Renseignements : 05 56 25 71 63 - cercleouvrier@gmail.comMusicalarue, à domicile...Les 22, 23 et 24 mai avec WallyLes 30, 31 mai et 1 er juin avec Manu GalureLes 5, 6 et 7 juin avec Alain SouriguesRens : 05 58 08 05 14 www.musicalarue.comEn juin“Du sang sur la page” 4 e édition du salon polar à Saint-SymphorienPendant une semaine le village se plonge dans l’univers du Polar au travers de dédicaces,de lectures théâtralisées, de rencontres scolaires...Exposition « 30 polars dans un commissariat », à Saint-SymphorienLe 5 juin à partir de 18 h 00 , dédicaces, spectacle avec le GIGN (Groupe d’InterventionGlobalement Nul), lectures, rencontres d’auteurs... Tél. 05 56 25 72 89« Les ateliers du patrimoine »Rendez-vous avec Olivier Thibault de l’Atelier Patrimoine du Parc pour participerà la préparation et à la pose du torchis, enduis à la chaux et badigeons.À Marquèze à Sabres - Renseignements : 05 58 08 31 32Journal trimestriel gratuit édité en 30 000 exemplairespar le Parc naturel régional des Landes de Gascogne.ISSN en coursDirecteur de la publication : Vincent Nuchy.Rédacteurs : Serge Baudy, François Billy, Sébastien Carlier, Marc Casteignau,Laurent Degrave, Frédéric Gilbert, François Lalanne, Catherine Navrot,Vincent Nuchy, Béatrice Rénaud, Pascale Riedling Truck, Christine Roblez,David Sautet, Laurent Trijoulet, Nathalie Villaréal.Photos : F. Gilbert, D. Sautet, M. Moreau, F. Lalanne, S. Carlier, J. Blot,H. Mouret, L. Degrave, B. Ruiz - SIBA, Mairie de Marcheprime.Création graphique / maquette :Imprimerie : Laplante6 et 7 juin À Mano Aux Vieux chênes, 2 e exposition de créativitéExposition de regards croisés autour de la peinture, poésie, bricolage, photo, loisirs créatifs,musique, cuisine, jardinage... Samedi de 14h à 18h, dimanche de 10h à 17hSamedi atelier fabrication du pain, le dimanche cuisson et dégustationRenseignements : 05 58 07 73 79 auxvieuxchenes@gmail.comdu 5 au 7 juin Féria « Rugby y Toros »Amateurs de rugby, de toros et de fêtes gasconnes se retrouvent à Captieux - Tél : 05 56 25 25 8413 juin Marc Delmas au restaurant le Haut LandaisDes textes légers, un univers musical entre chansons swing et acoustiques aux accents jazzteintés de bossa - À Moustey, Tél. 05 58 07 77 85Parc naturel régional des Landes de Gascogne33, route de Bayonne - 33830 Belin-BélietTél. 05 57 71 99 99 - Fax 05 56 88 12 72www.parc-landes-de-gascogne