P R O J E T Q U A L I G O U V , C O M P T E - R E N D U D U S É M I N A I R E I N T E R M É D I A I R EOrganisation des sous-groupes de travail sur leséclairages thématiques en vue de la rédaction dela partie II du rapport finalLouis-Michel Duhen a fourni deux tableaux : l’unest une méthode proposée dans le cadre du projet desAlpilles et reprise par l’ONF pour lister et positionnerles acteurs intervenant sur un territoire donné. L’autreest un tableau récapitulatif des “transférables” avec lespartenaires en abscisse et les thèmes à traiter en ordonnée(cf. tableau en Annexe 3) visant à la mise en place degroupes de travail pour l’élaboration d’éclairages thématiqueset l’organisation du transfert des outils. Onpeut évidemment rajouter ou abandonner certains thèmeset en modifier d’autres. Il convient maintenant deconstituer ces groupes de travail et d’en nommer lesleaders. Le responsable de chaque groupe aura un rôleimportant : faire le lien entre la rédaction du documentfinal et l’avancée des débats au sein de chaque sousgroupeset notamment veiller à ce que cela soit lisible(Mario Velamazán).Par exemple, le Parc des Alpilles prendrait la responsabilitédu groupe “interrogation de la société” où ilprésenterait la méthode d’enquête sociologique réaliséesur son territoire. Le Parc est par ailleurs intéressé parla démarche de la Région de Murcie pour la mise enplace du Master Plan, la méthode, les outils (cartographiementale par exemple), les coûts, etc.Jean de Montgolfier estime que le tableau est un peusimpliste. Il y a de multiples niveaux et types de méthodes: Il y a l’aspect quantitatif, qualitatif, la négociation,la médiation, la prospective, la consultation préalable(Alpilles) ou à posteriori (Valence)… Il y a doncdes réponses différentes pour des contextes et des problématiquesmultiples. Des choses intéressantes ontété faites, mais il serait intéressant de produire unevraie plus-value collective en terme de transfert et decapitalisation.Patrizia Tartarino pense qu’il ne faut pas trop intellectualiserla chose et aller vers le concret. On en est audeux tiers du projet. L’Europe a adopté un projet auquelon doit se tenir. L’élargissement de la réflexion pourraitfaire l’objet de <strong>QUALIGOUV</strong> II.David Gasc tempère en précisant que la capitalisationest inscrite dans le projet déposé. Il faut donc s’entenir aux réalisations des partenaires, mais essayer deproduire quelque chose de mutualisé.La Generalitat Valenciana rédige un plan qui estensuite diffusé au public avant d’organiser une consultationpopulaire. Elle pourra donc apporter des chosesau groupe “interrogation de la société”. On peut, parexemple, comparer les coûts, les acteurs associés, lesméthodes ou encore les objectifs et organiser un transferten extrayant le meilleur de chaque projet dans lecadre du peer group (Raquel Moreno).En France, les plans d’aménagement domaniauxsont l’objet d’une méthode de concertation. Cela pourraitconstituer un outil transférable intéressant quipourrait constituer un apport complémentaire de lapart de l’ONF à ce groupe (Daniel Deven).Sur le thème “incendie”, Jean de Montgolfier estimeque, dans les projets espagnols, il manque systématiquementles pompiers comme interlocuteurs de laconcertation. Ils pourraient donc profiter de l’expériencedes Alpilles sur ce sujet. Après un feu, les pompierset les forestiers devraient aller ensemble sur le terrainpour faire un bilan des causes et des dispositions àaméliorer, notamment au niveau du positionnementdes chemins d’accès.Raquel Moreno répond que, à l’avenir, la GeneralitatValenciana tiendra compte de cette remarque, mais quele cadre administratif de Valence est différent. Ce sontles forestiers qui ont la connaissance technique.Jean Bonnier précise que le patron de la gestion desincendies en Espagne a longtemps été Ricardo Velez,qui a fait un gros travail et partiellement résolu le problèmedes incendies en Espagne, et ce bien avant qu’ilne le soit en France. C’est la raison pour laquelle la collaborationavec les pompiers est, certes, plus discrète,mais elle y est moins nécessaire qu’en France.Globalement, Valence est leader en matière d’incendie.C’était déjà le cas durant le projet RECOFORME.Comme autre exemple, on peut citer le Parc duLuberon qui s’efforce de regrouper des propriétairesforestiers pour la mise en place de plans de gestioncommuns. Il a donc élaboré une méthode d’interrogationdes propriétaires privés ainsi qu’un modèle associatifavec des statuts particuliers (“Association syndicalelibre”). Cela rejoint le travail de Miguel Bugalho qui viseà mettre à disposition des propriétaires les informationssur le milieu naturel pour les aider dans la négociationavec l’Etat pour l’obtention d’aides conditionnées,par exemple, à une certification pour la productiond’une eau de qualité. Un échange va se créer entreles deux dans le cadre du sous-groupe “interrogationdes propriétaires privés” et pourrait éventuellementbénéficier à d’autres partenaires éventuellement intéressés.Ce processus de regroupement des propriétairespeut, par ailleurs, s’appliquer à d’autres domainescomme la défense des forêts contre l’incendie.Un aspect à ne pas négliger est la superposition et lacohérence des plans ou documents de planificationavec les réglementations existantes (Plans locaux d’urbanisme,Zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique,Schémas de cohérence territoriale,…). Par4 0
C I N Q U I È M E R É U N I O N D U P E E R G R O U Pexemple, lors de la mise en place d’une Charte forestière,il faut en vérifier la compatibilité avec les éventuelsPlans de défense des forêts contre l’incendie ouautres. C’est la raison pour laquelle on ne peut pas secontenter d’un diagnostic classique (“les choses qui nefâchent pas” : milieu naturel, démographie…). Il fautfaire un réel travail de “diagnostic de la gouvernance” eninventoriant l’ensemble des acteurs et des documentsréglementaires intervenants sur le territoire. Le documentsur les acteurs réalisés par Louis-Michel Duhenpour les Alpilles peut apporter cela en début de montagedu projet.David Gasc propose de généraliser le groupe thématique“charte forestière” à “diagnostic de gouvernance”,voire de regrouper les 3 lignes de la catégorie “outils deconcertation”. Cette proposition est validée par legroupe.Patrizia Tartarino préfère ne pas participer personnellementaux sous-groupes thématiques car son métierest celui d’universitaire, et non de gestionnaire. Elledemandera aux personnes de la Province de Tarente sielles peuvent participer. Selon elle, le membre du peergroup doit pouvoir déléguer sa participation aux sousgroupes.Elle estime, par ailleurs, que les partenairespeuvent avoir une position d’observateurs et participerà un sous-groupe même s’ils n’ont pas d’expérience préciseen lien avec la thématique considérée, dans l’optiqued’apprendre de l’expérience des autres.Jean de Montgolfier soulève le problème de la langueau sein des sous-groupes (il n’y aura pas un interprèteà chaque réunion particulière de ces groupes).David Gasc demande à ce que chaque responsablede sous-groupe tienne l’<strong>AIFM</strong> informée des avancéesdu travail du groupe au fur et à mesure.Concernant le martéloscope, Aline Salvaudon estune “militante” de la question et a une approche pluspédagogique, tandis que l’ONF a plutôt une approchede gestion forestière. Daniel Seven signale toutefoisque quand on fait un martéloscope, l’objectif finaldemeure, à terme, d’effectuer une coupe de bois selonune stratégie définie (conservation, exploitation, régénération…).Louis-Michel Duhen étant déjà responsablede plusieurs sous-groupes, Daniel Seven suggère quePhilippe Bourdenet prenne ce sous-groupe en charge.Enfin, il propose de faire le lien avec une expérience demise en place d’un aménagementoscope menée parl’ONF dans les Pyrénées orientales.Le WWF ne s’est pas encore positionné sur l’une oul’autre des catégories. Le thème “valorisation des biensnon-marchands” pourrait notamment faire l’objet destravaux de Miguel Bugalho au Portugal, sur le thèmedes aménités forestières. D’autre part, le Web SIGpourrait être un élément intéressant à partager, demême que les activités au niveau de l’Oasi MonteArcosu (David Gasc).Corrado Teofili ne trouve pas que les activités duWWF s’inscrivent dans l’une ou l’autre de ces catégories.“Au Portugal, nous travaillons notamment sur unSIG en ligne sur le milieu naturel des espaces forestiers.On pourrait citer beaucoup d’activités transférablesmenées par le WWF, mais ce tableau n’est peut-êtrepas vraiment adapté pour l’élaboration du rapportfinal”.Louis-Michel Duhen demande si, en tant que propriétairede ses territoires pilotes, le WWF a eu desrapports avec les propriétaires voisins ou/et les acteurslocaux.Corrado Teofili répond que cela dépend. EnSardaigne, ce n’est pas nécessaire car le site est assezétendu. En Toscane, le site est beaucoup plus petit,mais le milieu forestier est extrêmement fragmenté, iln’y a donc pas de véritables propriétaires forestiers àproprement parler.Les Etats ont signé des engagements (Helsinky,Rio…). Une forêt doit fournir des services, que ce soiten termes d’aménités ou de production de bois.Aujourd’hui, on travaille principalement à la défensedes forêts contre l’incendie, mais cela ne permet pasune gestion durable des forêts. C’est pourquoi l’ONFsouhaite communiquer davantage sur le projet de commercialisationcar c’est ce type de démarche qui permettrade remettre la forêt méditerranéenne au centredes préoccupations en montrant qu’elle est capable defournir des produits valorisables dans la constructionou autre. Daniel Seven propose donc de rajouter unthème sur la valorisation du bois et son insertion dansle développement local. La Province de Tarente pourraitêtre intéressée, concernant la superbe pinède visitéeà Laterza à l’occasion du séminaire de Tarente…Ces encadrés (2 à 3 pages maxi) constituent le cœurde la plus-value du projet et de son cahier de capitalisationfinal. Ils permettront de montrer que les partenairesse sont rencontrés pour se concerter sur des aspectsconcrets et précis.Daniel Seven exprime une impression qu’il manqueencore quelque chose dans le tableau, en matière decommunication. En effet, la gouvernance consistenotamment à confronter l’intérêt général et l’intérêtparticulier, chose qui demande un effort énorme decommunication. Il est important de se questionner surla manière de retranscrire cela en actions concrètes, caron ne peut évidemment pas répondre à tous les intérêtsparticuliers.4 1
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