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Les artistes et Ligier Richier - Tourisme en Meuse

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Nicolas CHÉNARDtitrePlis <strong>et</strong> douleurla réponse contemporaine à l’œuvre :«R<strong>et</strong>able de la Passion »HATTONCHÂTELCollégialeL’artisteNé <strong>en</strong> 1943 à Paris, Nicolas Chénard est diplômé del’Ecole Nationale des Beaux-arts de Paris. Il a fréqu<strong>en</strong>téles ateliers de sculpture Volti <strong>et</strong> Joachim, puis celui deH<strong>en</strong>ri-Georges Adam. Une réflexion pétrie d’humanisme<strong>et</strong> ouverte à toutes les civilisations confère à ses réalisations,souv<strong>en</strong>t monum<strong>en</strong>tales (pierre, métal, bois), uneid<strong>en</strong>tité poétique <strong>et</strong> symbolique très forte, que l’on r<strong>et</strong>rouveaussi dans ses dessins <strong>et</strong> linogravures.Nombreuses expositions <strong>en</strong> France <strong>et</strong> à l’étranger (Bi<strong>en</strong>nalede sculpture de Poznan, Pologne). La Lorraine aaccueilli de nombreuses œuvres de l’artiste, dont desréalisations au titre du 1% (Saint-Dizier, Bar-le-Duc, Ancerville,St Ménehould)…Il vit <strong>et</strong> travaille à Brillon-<strong>en</strong>-Barrois, <strong>en</strong> <strong>Meuse</strong>.L’œuvreNourri d’une connaissance approfondie de l’œuvre de <strong>Ligier</strong><strong>Richier</strong>, Nicolas Chénard prés<strong>en</strong>te au cœur de la Collégialeune œuvre contemporaine <strong>en</strong> résonance parfaiteavec Le R<strong>et</strong>able de la Passion.D’elle jaillit toute la souffrance que port<strong>en</strong>t <strong>en</strong> eux nombrede personnages des scènes imagées par le célèbre sculpteurde la R<strong>en</strong>aissance (notamm<strong>en</strong>t La mise au tombeau<strong>et</strong> la Vierge <strong>en</strong> pâmoison, des églises Saint Eti<strong>en</strong>ne <strong>et</strong>Saint Michel de Saint-Mihiel).Le proj<strong>et</strong> fondateur de Nicolas Chénard est une reprisefigurative d’un drapé dynamique <strong>et</strong> voluptueux, d’où disparaiss<strong>en</strong>ttoutes proportions humaines <strong>et</strong> où sailliss<strong>en</strong>tdeux mains crispées de douleur sur les plis.Titre de l’œuvre :«Plis <strong>et</strong> douleur», reprise figuratived’un drapé fictif.Technique :sculpture <strong>en</strong> pierre de Savonnières,sur socle de pierre.1,70 x 0,60 x 0,60 m .<strong>en</strong>viron 600 kg.sur dalle <strong>en</strong> intérieur,à proximité de la porte d’<strong>en</strong>trée de la chapellequi ouvre sur le r<strong>et</strong>able de <strong>Ligier</strong> <strong>Richier</strong>.


stéphanie coupad<strong>et</strong>itresurviela réponse contemporaine à l’œuvre :Sainte Femme au bonn<strong>et</strong>CLERMONT-<strong>en</strong>-ARGONNEEglise Saint DidierL’artiste<strong>Les</strong> Compagnons du devoir ont initié Stéphanie Coupadeà la ferronnerie d’art. Plus tard, un potier l’a formée auxtechniques du raku. Aujourd’hui, elle travaille égalem<strong>en</strong>tle verre ou le tissu afin de marier le métal à d’autres matières.Membre du collectif ARTSPIRE, elle œuvre dansson atelier-galerie de Verdun à transformer le fer, lechauffer, le tordre, pour créer, au bout du compte, dessculptures pleines de finesse <strong>et</strong> s<strong>en</strong>sibilité. Plusieurscommunes de <strong>Meuse</strong> ont accueilli ses œuvres lors decommandes publiques.L’œuvreLa Sainte Femme au bonn<strong>et</strong> de <strong>Ligier</strong> <strong>Richier</strong>, au visageplein d’émotions nuancées <strong>en</strong>tre le chagrin <strong>et</strong> l’effroi,émeut Stéphanie Coupade. De là est né le proj<strong>et</strong> de réaliserune sculpture pour lui r<strong>en</strong>dre hommage <strong>et</strong> la fairerevivre aujourd’hui :« Créer une femme de fer, la sublimer, la féminiser <strong>en</strong>formant un drapé de d<strong>en</strong>telles <strong>et</strong> de tôle <strong>en</strong> acier, desroses, symbole à la fois de beauté <strong>et</strong> de fragilité. Ornersa robe de cabochons de verre, <strong>en</strong> rappel des vitraux deJacques Gruber prés<strong>en</strong>ts dans l’église »…,Le métal rappelle la froideur de l’effroi <strong>et</strong> les formes arrondiesévoqu<strong>en</strong>t la douceur d’une femme dans sa souffrance.Avec une compassion pour l’histoire de c<strong>et</strong>te «Madeleine»<strong>en</strong> tant que femme, l’artiste s’est imprégnée dela douleur ress<strong>en</strong>tie <strong>en</strong> martelant l’acier, matière dure àtravailler; à réchauffer <strong>et</strong> adoucir, pour la faire revivre…Titre de l’œuvre :« Survie », sculpture de femme <strong>en</strong> pied.Technique :tissus, tôle martelée, soudures,roses de métal, cabochons de verre…(hxl) : 2,00 x 0,60 m.<strong>en</strong>viron 200 kg.<strong>en</strong> intérieur.


Jean-Jacques JOFAtitrele sourire de l’angela réponse contemporaine à l’œuvre :«La Pi<strong>et</strong>à»ÉTAINEglise Saint MartinL’artisteNé <strong>en</strong> 1940 à Nanterre. Jean-Jacques Jofa a suivi, à Paris,les <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts de l’Ecole d’Arts Appliqués (atelierVolti) <strong>et</strong> de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts(Atelier Leygue). Il a travaillé avec A. Volti, J. Swobada,F. Stahly, Eti<strong>en</strong>ne Martin <strong>et</strong> l’Atelier collectif de Meudon.Attaché aux formes monolithiques, le style de c<strong>et</strong>artiste exigeant <strong>en</strong>vers lui-même se conjugue avec uneréflexion profonde sur les thématiques qui l’ont inspiré( les mères douloureuses, par exemple). Il a participé à d<strong>en</strong>ombreuses commandes publiques au titre du 1% (Hagondange,Commercy, Fresnes <strong>en</strong> Woëvre, Seichamps…).Il réside <strong>et</strong> travaille à Liouville, <strong>en</strong> <strong>Meuse</strong>.L’œuvreS’interrogeant sur deux œuvres majeures de <strong>Ligier</strong> <strong>Richier</strong>que sont La mise au tombeau (église Saint Eti<strong>en</strong>nede Saint-Mihiel) <strong>et</strong> la Pi<strong>et</strong>à d’Etain, Jean-Jacques Jofap<strong>en</strong>sa à ce proj<strong>et</strong> où se combinerai<strong>en</strong>t à la fois le souti<strong>en</strong>protecteur, <strong>en</strong>veloppant de la Mère douloureuse, expressionde la plus totale compassion <strong>et</strong> l’extrême horreur descorps martyrisés qu’a connue la terre lorraine gorgée desang. Ainsi, ne se situant pas dans une perspective religieuse,même si chacun est invité ici à s’inspirer de soniconographie, l’artiste souhaitait donner à voir une Piétarésolum<strong>en</strong>t plus universelle voire laïque, expression d’uneviol<strong>en</strong>ce humaine qui semble ne s’écrire depuis Caïn, quedans la haine de l’autre, du frère, du semblable... La figurede l’Ange, porteur des instrum<strong>en</strong>ts du supplice, ou Angegardi<strong>en</strong> s’est imposée : c<strong>et</strong> ange (laïque, qui a perdu sesailes <strong>et</strong> comme il se doit, de sexe indéterminé...) relèvele corps désarticulé <strong>et</strong> pantelant du Christ <strong>et</strong> son sourirecaché est celui de la certitude triste de l’infinie servitudede l’homme à la viol<strong>en</strong>ce.Titre de l’œuvre :« Le sourire de l’ange »,thématique de la Piétà.Technique :sculpture <strong>en</strong> résine stratifiée <strong>et</strong> chargesmétalliques <strong>en</strong> fonte, cuivre <strong>et</strong> fer1,65 x 1,03 x 0,73 m60 kg (résine)<strong>en</strong> extérieur, sur la pelouse qui longe lafaçade de l’église, <strong>et</strong> déc<strong>en</strong>trée par rapportà l’axe des deux sculptures préexistantes surle parvis.


la route DES ARTISTESLIGIER RICHIERUNE RÉPONSE CONTEMPORAINECLERMONT-EN-ARGONNED603Autoroute A4VerdunSommedieueAutoroute A4HaudiomontD 159D 114D 199Herméville--<strong>en</strong>-WoëvreGrimaucourt--<strong>en</strong>-WoëvreWatronvilleWarcqETAINGussainvilleD 908Ville-<strong>en</strong>-WoëvreSTRASBOURG 204 kmSAARBRÜCKEN 118 kmMETZ 40 kmJean MÉDARDBar-le-Ducéglise Saint Éti<strong>en</strong>neSTÉPHANIE COUPADEClermont-<strong>en</strong>-Argonneéglise Saint DidierPARIS 240 kmREIMS 90 kmCHÂLONS-EN-CHAMPAGNE 50 kmREIMS 85 kmCHÂLONS-EN-CHAMPAGNE 45 kmFuteauD 2BrizeauxLaheycourtLouppy-le--ChâteauSeuil-d'ArgonneN35BAR-LE-DUCVaubécourtNaivesdevant-BarAutrécourt--sur-AireVadelaincourtD1916 (Voie Sacrée)Voie sacréeSouillyVoie sacréeÉrize-Saint--DizierGÉNICOURTSUR-MEUSED 11Pierrefitte--sur-AireLavalléeLignières--sur-AireD 964Ménil--aux-BoisDieue-sur-<strong>Meuse</strong>D 11Ambly-sur -<strong>Meuse</strong>TroyonMaizeySampignyD 964HATTONCHÂTELRouvrois--sur-<strong>Meuse</strong>D 964SAINT-MIHIELD 908Vigneulles--lès-HattonchâtelD 901Hannonville--sous-les-CôtesSaint-Maurice--sous-les-CôtesChaillonBilly-sous-les-CôtesPONT-À-MOUSSON19 kmJean-Jacques JOFAÉTAINéglise Saint MartinDany KOWALSKIGénicourt-sur-<strong>Meuse</strong>église Sainte Marie-MadeleineNicolas CHÉNARDHattonchâteléglise Saint MaurMilutin MRATINKOVICSaint-Mihieléglise Saint Éti<strong>en</strong>nE


Dany KOWALSKItitresuppliquela réponse contemporaine à l’œuvre :«la Vierge, ou Dame de Génicourt»GENICOURT-sur-MEUSEÉglise paroissialeL’artisteDiplômée des Beaux-arts de Lille, Dany Kowalski exprimeavec la sculpture « Supplique » son attrait pour un langageplastique faisant appel à différ<strong>en</strong>ts corps de métier(métallier, tapissier, vitrier…).De même, ses nombreuses performances sont aussi desr<strong>en</strong>contres avec d’autres <strong>artistes</strong>. Elle s’y exprime au carrefourde différ<strong>en</strong>ts langages, au gré des actions qui jalonn<strong>en</strong>tson parcours d’artiste depuis plusieurs années :installation vidéo, scénographie, danse, concert, dessins,photographie… Un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t polymorphe qui seraitincompl<strong>et</strong> sans m<strong>en</strong>tionner aussi son investissem<strong>en</strong>tpersonnel dans l’art-thérapie <strong>et</strong> les ateliers de pratiqueartistiqueL’œuvreLoin des belles Vierges mystiques, les mains <strong>en</strong> prièresur la poitrine, l’émouvante Dame de Génicourt de <strong>Ligier</strong><strong>Richier</strong> a une attitude de supplication. Dany Kowalski aeu <strong>en</strong>vie de traduire l’émotion que c<strong>et</strong>te Dame lui inspiraitpar son côté humain. En résonance avec la positiondes mains de la Vierge <strong>et</strong> dans l’esprit des ex-voto, elleimaginait ces mains dev<strong>en</strong>ant cœur réceptacle où lesfemmes <strong>et</strong> les hommes pourrai<strong>en</strong>t laisser la trace écrited’un remerciem<strong>en</strong>t, d’une grâce obt<strong>en</strong>ue, d’une demandede grâce, d’une prière…Lové dans sa coque de métal, l’intérieurdu cœur est soigneusem<strong>en</strong>t capitonné de soie.Une face vitrée r<strong>en</strong>d visible l’écrin dans lequel des mots,des l<strong>et</strong>tres peuv<strong>en</strong>t être glissées par une f<strong>en</strong>te située surle dessus. Avec le temps les manuscrits s’<strong>en</strong>tass<strong>en</strong>t. Ilsfont partie intégrante de l’œuvre <strong>et</strong> cré<strong>en</strong>t un li<strong>en</strong> <strong>en</strong>treles hommes.Le cœur, presque aéri<strong>en</strong>, est situé à la hauteur des yeux.Entièrem<strong>en</strong>t travaillée <strong>en</strong> bleu, la sculpture est <strong>en</strong> harmonieavec la couleur de la voûte du chœur <strong>et</strong> du manteaude la Vierge.Titre de l’œuvre :« Supplique », cœur réceptacle bleu oùchacun pourra déposer un messagemanuscrit (remerciem<strong>en</strong>t, demande degrâce, prière…)Technique :coque de métal pourvue d’une f<strong>en</strong>te,intérieur capitonné de soie, façade <strong>en</strong> verr<strong>et</strong>ranspar<strong>en</strong>t.0,54 x 0,65 x 0,35 m.Poids : 9 kg.<strong>en</strong> intérieur, sous l’axe du vitrail, angle duR<strong>et</strong>able de la Vierge à l’<strong>en</strong>fant.


jean mÉdardtitreà corps ouvertla réponse contemporaine à l’œuvre :«le Transi <strong>et</strong> le Christ <strong>en</strong> Croix»BAR-LE-DUCCollégiale Saint Éti<strong>en</strong>neL’artisteJean Médard, né <strong>en</strong> 1949 à Berck-Plage, a son atelier<strong>en</strong> <strong>Meuse</strong>, à Laimont. Sculpteur autodidacte, il glane, delongue date, des morceaux de bois, des matériaux organiques,des obj<strong>et</strong>s dérisoires, toutes sortes de débrisdont la forme, la matière, la texture, la couleur, la patine,résonn<strong>en</strong>t <strong>en</strong> lui. Il les assemble, comme d’autres assembl<strong>en</strong>tles mots, pour créer des prés<strong>en</strong>ces poétiques,pour raconter des histoires du passé, de son <strong>en</strong>fance;ses rêves… Au fil des années, l’Homme est dev<strong>en</strong>u sonprincipal suj<strong>et</strong>. Il lui donne une dim<strong>en</strong>sion grotesque,carnavalesque, caricaturale pour mieux souligner le tragi-comiquede la condition humaine. Dans son univers,solitude, nostalgie, humanité <strong>et</strong> humour noir se côtoi<strong>en</strong>t<strong>en</strong> un cortège de personnages baptisés Natus… Tel unArcimboldo de la R<strong>en</strong>aissance, son œuvre rassembl<strong>et</strong>out un monde de créatures hybrides, prés<strong>en</strong>tés dans d<strong>en</strong>ombreuses expositions (Musée de Dieppe, Espace SaintLouis de Bar-le-Duc, festival de la sculpture de Poznan,Pologne, <strong>et</strong>c…).L’œuvreJean Médard est s<strong>en</strong>sible à la dualité <strong>en</strong>tre la vie <strong>et</strong> lamort prés<strong>en</strong>te dans le Transi de <strong>Ligier</strong> <strong>Richier</strong>, à saconnaissance de l’anatomie, ainsi qu’à c<strong>et</strong>te hardiesse àle représ<strong>en</strong>ter debout dans c<strong>et</strong>te attitude victorieuse Enécho à c<strong>et</strong>te <strong>en</strong>veloppe squel<strong>et</strong>tique, décharnée, symbolede résurrection, il propose avec la prés<strong>en</strong>te œuvre une<strong>en</strong>veloppe de forme humaine (buste <strong>en</strong> volume) à l’intérieurde laquelle il crée un monde imaginaire, hymne àla vie.Le Transi de <strong>Ligier</strong> <strong>Richier</strong> aurait, d’après lui, pu faire partiedes premiers cabin<strong>et</strong>s de curiosité de la R<strong>en</strong>aissance,<strong>et</strong> même <strong>en</strong> constituer la pièce maîtresse.L’artiste a <strong>en</strong>visagé « À corps ouvert » tel un reliquaire,<strong>en</strong>châssé sous un dôme de verre, siège d’un monde imaginairepeuplé d’obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> reliques que l’on aurait pu trouverdans ces cabin<strong>et</strong>s de curiosité, à savoir : coquillages,insectes, élém<strong>en</strong>ts de taxidermie, pierres, verreries anci<strong>en</strong>nes,morceaux de métal…Titre de l’œuvre :« À corps ouvert », buste humain creux insérantun monde imaginaire rappelant les cabin<strong>et</strong>s decuriosité ;Technique :matériaux divers (verres, coquillages, pierreries,métaux…) Enchâssem<strong>en</strong>t dans un cube de verre.0,80 x 0,60 x 0,60 m.25 à 30 kg (sculpture <strong>et</strong> verre).<strong>en</strong> intérieur, face au Transi.


Milutin MRATINKOVICtitreChrist dans la lumière de la résurrectionla réponse contemporaine à l’œuvre :«Le sépulcre ou Mise au tombeau »SAINT-MIHIELÉglise Saint Eti<strong>en</strong>neL’artisteMilutin Mratinkovic est né <strong>en</strong> 1950. Diplômé de l’Ecole Industrielledes Arts <strong>et</strong> Métiers, il s’est ouvert à l’art sacré,à l’art ornem<strong>en</strong>tal <strong>et</strong> aux études de Design. Il a quitté Belgrade<strong>et</strong> la Serbie dans les années 70. Il est arrivé dansc<strong>et</strong>te région <strong>en</strong> 1973 où il s’est installé <strong>en</strong> <strong>Meuse</strong> à Saint-Mihiel. Artiste plastici<strong>en</strong>, il perçoit l’art, <strong>et</strong> <strong>en</strong> particulier lasculpture comme une écriture poétique, une manière der<strong>en</strong>dre hommage à l’Homme, à sa mémoire, à son mystère,une interrogation sur le temps, une quête de l’esprit.Ce philosophe de la matière donne vie aux différ<strong>en</strong>ts matériauxqu’il triture, soude, meule jusqu’à leur donnerforme. Sa perpétuelle curiosité l’<strong>en</strong>trainera vers de multiplesmatériaux : fer, bois, terre... Il <strong>en</strong> est ainsi de sesgrands personnages <strong>en</strong> acier, de ses figures hiératiquesbaptisées au fil de ses créations Complices, Voyageurs,Gardi<strong>en</strong>s de la consci<strong>en</strong>ce, ou Kronos… Très nombreusesexpositions <strong>en</strong> France <strong>et</strong> à l’étranger, où beaucoup devilles prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t dans leur espace ses œuvres singulières.L’œuvreProche du Sépulcre de <strong>Ligier</strong> <strong>Richier</strong> où la couleur aujourd’huidisparue devait aider les fidèles à ress<strong>en</strong>tirl’émotion vibrante de la tragique dépose au tombeau duChrist martyr, Milutin Mratinkovic propose c<strong>et</strong>te sculpture,représ<strong>en</strong>tation d’un Christ seul dans la lumière dela Résurrection : un Christ humain au visage d’un hommeempreint des stéréotypes de l’iconographie classique, unChrist debout, nu-pieds vêtu d’un linge simple.Utilisant l’acier inoxydable, soudé par morceaux ajoutés,meulés, martelés <strong>et</strong> parfois polis, l’artiste construit unhabit de transpar<strong>en</strong>ce sur un corps par <strong>en</strong>droits visible,comme le modeleur pose au pouce fragm<strong>en</strong>t de terresur fragm<strong>en</strong>t de terre, tel un signe de communion. Labrillance de l’acier exprime la lumière de la Résurrection<strong>et</strong> la pose simple <strong>et</strong> humaine du Christ pourra rapprocherle fidèle ou le spectateur, <strong>et</strong>, du martyre vécu parl’homme, <strong>et</strong> de l’espérance suscitée par sa Résurrection.Titre de l’œuvre :«Christ dans la lumière de la résurrection »,Christ debout nu-pieds vêtu d’un linge simple.Technique :acier inoxydable soudé par morceaux ajoutés,meulés, martelés, parfois polis.1,80 x 0,50 x 0,50 m, sur socle de métal.<strong>en</strong>viron 300 kg.<strong>en</strong> intérieur <strong>et</strong> <strong>en</strong> vis à vis de la Mise au tombeaude <strong>Ligier</strong> <strong>Richier</strong>


informationscontactsla Collégiale - HATTONCHÂTELOuverture à la demande : Tél. : 03 29 89 33 28Ou s’adresser à la maison <strong>en</strong> face de l’égliseau 23, rue Miss Skinner, Hattonchâtel.église Saint-Didier - CLERMONT-<strong>en</strong>-ARGONNEOuverture tous les mercredis <strong>et</strong> tous les dimanches <strong>et</strong> joursfériés du 15 mai au 15 septembre de 14h à 17h ainsi que pourles journées du Patrimoine (après midi compl<strong>et</strong>).église Saint Martin - ÉTAINOuverture le matin de 9h à 12 h.Ouverte l’après-midi sur disponibilité des personnes àcontacter aux numéros suivants :Tel. : 03 29 87 22 87 (Mme Aubois),Tel. : 03 29 87 03 45 (M. Ambroise),Tel. : 03 29 80 85 47 (Mme Cugni<strong>et</strong>).Eglise paroissiale - GENICOURT-sur-MEUSEL’église est ouverte de mai à octobre, pour des visites guidées,chaque deuxième dimanche du mois de 14h à 17h30.En dehors de ces périodes, elle peut être ouverte sur demande<strong>en</strong> contactant la Mairie au 03 29 87 75 01 ou MmeJacquemin au 06 71 34 81 90 .la Collégiale Saint-Eti<strong>en</strong>ne - BAR-le-DUCPour l’année 2013 :Du 30 mars au 12 mai :v<strong>en</strong>dredi, samedi <strong>et</strong> dimanche de 14h à 18hDu 13 mai au 1 er septembre :tous les jours de 10h30 à 12h30 <strong>et</strong> de 13h30 à 18h30<strong>Les</strong> 6, 7, 8, 13, 14 <strong>et</strong> 15 septembre :10h30 à 12h30 <strong>et</strong> 13h30 à 18h30Du 16 septembre au 03 novembre :v<strong>en</strong>dredi, samedi <strong>et</strong> dimanche de 14h à 17hJours fériés (du 1 er avril au 31 octobre) : 14h à 18hTél : Office du <strong>Tourisme</strong> de Bar-le-Duc : 03 29 79 11 13église Saint-Eti<strong>en</strong>ne - SAINT-MIHIELJusqu’au 30 septembre : ouverture de 8h à 20hDu 1 er octobre au 16 novembre : ouverture de 8h à 18hDu 17 novembre au 1 er avril : ouverture de 8h à 17hmeuse.frNicolas ChÉnard97, rue de Bar-le-Duc55000 - Brillon-<strong>en</strong>-Barrois03 29 70 20 86nico.ch<strong>en</strong>ard@gmail.comhttp://ch<strong>en</strong>ard.nicolas.free.frStéphanie CoupadeZI Chicago - 3 rue de l’Ars<strong>en</strong>al55100 - Verdun06 88 74 05 50contact@stephaniecoupade.frhttp://www.stephaniecoupade.frJean-François JofaChemin de l’Echelotte55300 - Liouville03 29 91 59 50f.jj.jofa@mcom.frDany Kowalski6, Rue de l’Église55250 - Faucaucourt-sur-Thabas06 12 26 40 12dany.kowalski@free.frJean Médard14, rue Basse55800 - Laimont03 29 70 56 06medard.m@wanadoo.frMilutin Mratinkovic6, rue des Fauv<strong>et</strong>tes55300 - Saint-Mihiel03 29 89 18 74milutin.mratinkovic@wanadoo.fr


Le proj<strong>et</strong> :Le financem<strong>en</strong>t :<strong>Les</strong> part<strong>en</strong>aires :<strong>et</strong> aussi :<strong>Les</strong> photographies :Il a été initié par le Conseil général de la <strong>Meuse</strong><strong>et</strong> réalisé par l’association ExpressionsCommissaire d’exposition : Jean-Charles TaillandierFonds du PatrimoineGIP objectif <strong>Meuse</strong>Fondation du PatrimoineConseil général de la <strong>Meuse</strong>Commune de Bar-le-DucCommune de Clermont-<strong>en</strong>-ArgonneCommune d’EtainCommune de Génicourt-sur-<strong>Meuse</strong>Commune de Vigneulles-les-HattonchatelCommune de Saint-MihielCODECOM des Côtes-de-<strong>Meuse</strong>-WoëvreL’Evêché de Verdun<strong>Les</strong> paroisses des communes étapes de la routeLe Comité Départem<strong>en</strong>tal du <strong>Tourisme</strong>Le CAUELe Service Territorial de l’Architecture <strong>et</strong> du Patrimoine de la <strong>Meuse</strong>Patrick Martin<strong>et</strong> les photographes des ateliers d’Expressionsmeuse.frag<strong>en</strong>ce RICHCOM - 03 29 83 42 24

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