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Vue intérieure du pavillon <strong>de</strong> la marée et <strong>de</strong> ses 14 000 m 2 <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> vente.LE TOP 10 DU POISSONSaumons8 159 tonnesSardines2 822 tonnesDora<strong>de</strong>s2 050 tonnesBars1 647 tonnesMaquereaux1 626 tonnesCabillauds1 600 tonnesThons rouges1 374 tonnesMerlans1 161 tonnesMerlus1 018 tonnesSoles1 002 tonnesArrivages déclarés en 2006 sur le pavillon marée du MIN <strong>de</strong> <strong>Rungis</strong>Source : SEMMARIS.Nombre Chiffre Estimation Effectifsd’entreprises d’affaires Variation CA2005 2006/2005Grossistes 35 564 305 + 6,8 % 769Courtiers et sociétés d’import-export 18 110 791 + 7,5 % 58Ensemble, produits<strong>de</strong> la mer et d’eau douce 53 675 096 + 7,15 % 827Arrivages en tonnes - Chiffre d’affaires en K - Source : SEMMARIS.L E S A C T I V I T É SLES PRODUITS DE LA MERET D’EAU DOUCEARRIVAGES (tonnes)Produits <strong>de</strong> la meret d’eau douce 145 000 47% d’importPavillon A4 65 000Entrepôts 80 000ENTREPRISES 65Grossistes 35Courtiers et sociétés d’import export 30CA720 millions €LES PRODUITS DE LA MERET D’EAU DOUCEARRIVAGES (en tonnes)Produits <strong>de</strong> la meret d’eau douce 145 486Pavillon A4 65 517Entrepôts 79 969Variation 2006/2005Produits <strong>de</strong> la meret d’eau douce - 5,8 %Pavillon A4 - 4,7 %Entrepôts - 6,7 %EFFECTIFS827 personnesENTRE QUOTAS DE PECHE ETRAREFACTION DES RESSOURCESL’activité 2006 du secteur <strong>de</strong> la maréea été marquée par une baisse <strong>de</strong>stonnages <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 8 000 tonnes.Cette baisse s’explique par <strong>de</strong>uxraisons principales, et d’ailleursintrinsèquement liées. D’une part,l’appauvrissement <strong>de</strong>s ressourceshalieutiques et, d’autre part, ledéveloppement <strong>de</strong> quotas <strong>de</strong> pêchedans l’Union européenne, voireau niveau mondial, pour certainesespèces comme le cabillaud. Cecontexte entraîne une diminution<strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s arrivages d’originefrançaise et un développement <strong>de</strong>sproduits importés d’Afrique duNord, d’Amérique du Sud voire duMoyen-Orient, dont la proportionest passée <strong>de</strong> 37 % à 50 % entre2000 et 2006. En outre, il engendreune hausse <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong>la mer particulièrement sensible quicontribue à freiner la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.DEUX SEGMENTS TIRENTLEUR EPINGLE DU JEUOn observe donc un resserrement<strong>de</strong> la consommation, notammentsur <strong>de</strong>ux catégories particulières <strong>de</strong>produits : les produits “fins” commela sole, le turbot, la lotte ou le bar<strong>de</strong> ligne, c’est-à-dire <strong>de</strong>s produitsd’exception dont la restaurationse montre <strong>de</strong> plus en plus frian<strong>de</strong>,et les produits “bleus”, comme lemaquereau, le thon ou la sardinequi visent une clientèle spécifique,notamment originaire <strong>de</strong>s paysméditerranéens. Ces <strong>de</strong>ux segmentsrestent dynamiques : les volumes<strong>de</strong> bars atteignent les 1 650 tonnes(+1,4 %) et ceux <strong>de</strong> soles dépassentles 1 000 tonnes en 2006 pour lepremier ; ceux <strong>de</strong> sardines dépassent2 800 tonnes (+7,4 %) tandis que lesarrivages <strong>de</strong> maquereaux se situentà 1 630 tonnes environ et ceux<strong>de</strong> thons à près <strong>de</strong> 1 500 tonnes(thon blanc et rouge réunis) pour lesecond./ 19