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1. LE DÉVELOPEMENT URBAIN D'HIER À ... - Bourg-en-Bresse

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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire<strong>1.</strong> <strong>LE</strong> DÉVELOPEMENT <strong>URBAIN</strong> <strong>D'HIER</strong> ÀAUJOURD'HUI.La commune de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> s’ét<strong>en</strong>d sur 2 468 ha, dans la plaine de <strong>Bresse</strong>,à l’Ouest du Reverront, dernier massif au Sud du Jura. La ville est située à 70 kmau Nord-Est de Lyon, à 30 km à l’Est de Mâcon et à 120 km à l’Ouest de G<strong>en</strong>ève.Commune urbaine, Préfecture de l’Ain, <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> rassemble, selon lesdernières estimations de l’INSEE, 41 000 habitants.Ville-c<strong>en</strong>tre d'une agglomération de 70 000 habitants, <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> fait partie,avec les communes de Péronnas, Saint D<strong>en</strong>is-les-<strong>Bourg</strong> et Viriat, de l'unitéurbaine id<strong>en</strong>tifiée par le SCOT <strong>Bourg</strong>-<strong>Bresse</strong>-Revermont.La commune est délimitée :• au nord par la commune de Viriat (commune de l'unité urbaine et membrede <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> Agglomération);• à l'est par les communes de Jasseron, Saint-Just et Montagnat;• au sud par la commune de Péronnas (commune de l'unité urbaine etmembre de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> Agglomération);• à l'ouest par la commune de Saint D<strong>en</strong>is-les-<strong>Bourg</strong> (commune de l'unitéurbaine et membre de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> Agglomération).Page 9


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire<strong>1.</strong><strong>1.</strong> HISTOIRE DE LA COMMUNE ET DE SONDÉVELOPPEMENT HISTORIQUE.La ville a conservé dans ses quartiers anci<strong>en</strong>s, aujourd’hui rénovés, de multiplestraces de ses évolutions successives. Maisons à pans de bois des XV ème etXVI ème siècles et hôtels R<strong>en</strong>aissance <strong>en</strong> pierre attest<strong>en</strong>t de la richesse de labourgeoisie marchande et de la vitalité de la cité à cette époque. Brou, sonmonastère et son église, la porte des Jacobins, le quartier anci<strong>en</strong> de <strong>Bourg</strong>mayer(premier de la cité), le bastion, dernière trace d'une muraille édifiée par les Ducsde Savoie, la co-cathédrale Notre-Dame, l'Hôtel de Ville, érigé <strong>en</strong> 1771, l'HôtelMeillonnas sont égalem<strong>en</strong>t des élém<strong>en</strong>ts remarquables connus de tous lesburgi<strong>en</strong>s.La morphologie de la ville d'aujourd'hui est issue d'un processus historiquecaractéristique d'un développem<strong>en</strong>t radio-conc<strong>en</strong>trique avec pour particularité à<strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> de disposer de trois couches successives telles qu'illustrées parla cartographie ci-après annexée :• Un hyperc<strong>en</strong>tre qui constitue le lieu d'id<strong>en</strong>tité, d'animation et de r<strong>en</strong>contre;• Un c<strong>en</strong>tre-ville élargi qui correspond à la « ville marchable » pour accéderaux c<strong>en</strong>tralités et aux équipem<strong>en</strong>ts majeurs;• Une troisième couronne qui r<strong>en</strong>voie au rapport dual ville/campagne.De nombreux monum<strong>en</strong>ts illustr<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core une histoire plus réc<strong>en</strong>te : l'Hôtel-Dieuet son apothicairerie, le théâtre et le complexe de la Gr<strong>en</strong>ette, le kiosque àmusique des Quinconces, le c<strong>en</strong>tre Albert Camus, qui abrite l'office du tourisme etune annexe de la médiathèque, la chapelle de l'anci<strong>en</strong> collège jésuite, dev<strong>en</strong>ulycée Lalande etc …L’intérêt de la ville réside aujourd’hui dans la diversité du paysage urbain autantque dans les différ<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>sembles bâtis ou espaces publics homogènes quitraduis<strong>en</strong>t, chacun à leur façon, une époque importante de l’évolution et dudéveloppem<strong>en</strong>t de la ville de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>.Page 10


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire<strong>1.</strong>2. L'ORGANISATION GÉNÉRA<strong>LE</strong> DUTERRITOIRE COMMUNAL.Au terme de son développem<strong>en</strong>t urbain, qui s'est fortem<strong>en</strong>t accéléré après laseconde guerre mondiale, <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> a aujourd’hui consommé de l'ordre de1 300 hectares, soit l'équival<strong>en</strong>t de 50 % du foncier disponible au sein du territoirecommunal.Le développem<strong>en</strong>t de la tache urbaine, représ<strong>en</strong>té par la cartographie précéd<strong>en</strong>te,atteste du développem<strong>en</strong>t de la ville <strong>en</strong> direction des secteurs Est qui conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>taujourd'hui l'ess<strong>en</strong>tiel des espaces naturels de la commune.Au delà des secteurs Est qui conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t les espaces naturels et agricoles, <strong>Bourg</strong><strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>offre la perception d'une « ville verte » au travers d'une trame verte quidemeure malgré tout beaucoup plus perceptible vue du ciel qu'à l'échelle dupiéton.La ville est égalem<strong>en</strong>t traversée par la Reyssouze, qui au travers de sesdiflu<strong>en</strong>ces, créé <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant support sur les espaces paysagers qu'elle traversePage 11


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireune véritable trame verte et bleue.Le secteurs Nord de la Ville conc<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t les zones économique de Cénord, desBelouses et des Granges Bardes même si <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> offre la particularitéd'accueil trois grands sites industrielles au sein et/ou proximité immédiate de sonarmature urbaine : R<strong>en</strong>ault-Trucks, Arcelor-Mittal et Nexans.La ville est desservie par un réseau de voirie qui se développe sous la formed'une étoile à cinq branches constituant les axes principaux de déplacem<strong>en</strong>ts del'agglomération et les pénétrantes d'<strong>en</strong>trée de ville.Ces branches sont elles-mêmes mises <strong>en</strong> relation par trois ceintures successives,chacune dotée d'une fonction spécifique :• une petite ceinture préservant le cœur historique même si le trafic de transit estaujourd'hui important;• un anneau de boulevards urbains qui desserv<strong>en</strong>t efficacem<strong>en</strong>t le c<strong>en</strong>tre-villeélargi;• une rocade d'agglomération qui assure la reprise du trafic d'échange et detransit.Page 12


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire2- <strong>LE</strong> TERRITOIRE COMMUNAL : SON HISTOIRE, SESATOUTS,SES FAIB<strong>LE</strong>SSESSituation de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> (01)Source : Schéma de développem<strong>en</strong>t touristique de l'agglomération de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>,oct 20062.<strong>1.</strong> SITUATION GÉOGRAPHIQUEPréfecture du départem<strong>en</strong>t de l’Ain, La ville de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> est située dans ledépartem<strong>en</strong>t de l’Ain, à 60 km au nord-ouest de Lyon, 30 km à l’est de Mâcon et50 km au sud de Lons-Le-Saunier.Elle compte 42 653 habitants au dernier rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t de la population (INSEE2007) et un territioire d’une superficie de 23,9 km 2 .Il s’agit de la plus grande ville du départem<strong>en</strong>t de l’Ain et d’un pôle très important<strong>en</strong> matière d’équipem<strong>en</strong>ts, de services et d’emplois. Elle accueille des grandes<strong>en</strong>treprises comme R<strong>en</strong>ault Trucks (RVI) Arcelor Mittal et le pôle Alim<strong>en</strong>tec.Sa bonne desserte autoroutière (3 sorties, une connexion avec l’A39) et ferrée(TGV et TER) lui permet d’être bi<strong>en</strong> reliée aux principales villes voisines et àl’agglomération lyonnaise et g<strong>en</strong>evoise.<strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> est située à l'ouest du massif du Jura (<strong>en</strong> bordure du Revermontqui <strong>en</strong> est le premier contrefort) et au nord-est de la Dombes.La ville est installée sur la plaine bocagère de <strong>Bresse</strong>, elle est traversée par larivière de la Reyssouze, qui se jette dans la Saône.Page 13


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire2.2 INTERCOMMUNALITEL’aire urbaine 1 de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> s’ét<strong>en</strong>d sur 4 communes de la premièrecouronne : St-D<strong>en</strong>is-les-<strong>Bourg</strong>, Viriat, Saint-Just et Péronnas.15 communes compos<strong>en</strong>t la communauté d’agglomération de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> qui compte plus de 70 000 habitants.L’intercommunalité est intégrée dans deux bassins de vie 2 correspondant auxpérimètres du SCOT et du CDDRA :Le SCOT <strong>Bourg</strong>-<strong>Bresse</strong>-Revermont, arrêté <strong>en</strong> mars 2008, couvre un territoirede 77 communes (8 intercommunalités) avec plus de 121 000 habitants.Le CDDRA (Contrat de Développem<strong>en</strong>t Durable de la Région Rhône-Alpes)couvre un territoire de 74 communes regroupées <strong>en</strong> 7 intercommunalités.etcomptant plus de 130 000 habitants. Il est composé de trois terroirs : leRevermont, la Dombes et la <strong>Bresse</strong> des bocages.1 Ensemble constitué par un pôle urbain (agglomération offrant au moins 5 000 emplois) et sa couronne périurbainedans lesquels travaille au moins 40% de la population active résid<strong>en</strong>te2 Selon la définition de l’Insee : « le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès à la fois aux équipem<strong>en</strong>ts et àl'emploi ».Page 14


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLe Vicus gallo-romain2.3 HISTOIRE DU DEVELOPPEMENT DE LA VIL<strong>LE</strong>Évolution historiqueVers l’an 20 , une forteresse romaine est érigée à l’emplacem<strong>en</strong>t de l’actuel Palaisde Justice. A 1 km de la forteresse, à l’emplacem<strong>en</strong>t de Brou, se développe unc<strong>en</strong>tre d’échanges gallo-romain (le Vicus).Le « bourg » féodalAu cours des X ème et XI ème siècles , les habitants se regroup<strong>en</strong>t autour de l’anci<strong>en</strong>neforteresse romaine : le quartier de la Teynière se développe et s’ét<strong>en</strong>d jusqu’auxprairies de Verchère (actuel Lycée Lalande).En 937 est construite l’église de Brou qui devi<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>tre religieux <strong>en</strong> l’an 1000.Dès le XII ème siècle, une première <strong>en</strong>ceinte percée de quatre portes est bâtie.L’Eglise reste hors les murs à Brou.La cité savoyardeEn 1272, la <strong>Bresse</strong> est rattachée à la maison de Savoie. La cité s’ét<strong>en</strong>dprogressivem<strong>en</strong>t au-delà de la première <strong>en</strong>ceinte avec le développem<strong>en</strong>t desquartiers de Crève-cœur, <strong>Bourg</strong>mayer et <strong>Bourg</strong>neuf. Les artisans-paysansgagn<strong>en</strong>t les zones basses et marécageuses des prairies de la Reyssouze. Lesquartiers déjà urbanisés se d<strong>en</strong>sifi<strong>en</strong>t.Durant le XIV ème siècle , les Princes de Savoie initi<strong>en</strong>t l’ext<strong>en</strong>sion de l’<strong>en</strong>ceinte surun périmètre d’<strong>en</strong>viron 2 km. La ligne des remparts est percée de cinq portes :Teynière, <strong>Bourg</strong>mayer, Verchère, Les Halles et Crève-Cœur. La bourgeoisie localefait construire des maisons à pans de bois dont quelques exemples subsist<strong>en</strong>t.Marguerite d’Autriche fait élever l’église de Brou tandis que les Burgi<strong>en</strong>sconstruis<strong>en</strong>t Notre-Dame.La première occupation françaiseDurant la première période d’occupation française (1536-1559), le gouvernem<strong>en</strong>tde François 1 er fait reconstruire les remparts avec un système de boulevards etbastions, modifiant de façon importante l’aspect de la ville.<strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>, place de guerre europé<strong>en</strong>neA la fin du XVI ème siècle , la ville revi<strong>en</strong>t à la maison de Savoie. Le duc Emmanuel-Philibert fait bâtir une citadelle p<strong>en</strong>tagonale, le Fort Saint-Maurice, à l’ouest de laville, <strong>en</strong> prolongem<strong>en</strong>t du quartier de <strong>Bourg</strong>mayer, séparé de la ville par une vasteesplanade (actuel champ de mars). Le mail servait aux exercices etdivertissem<strong>en</strong>ts de la garnison. La citadelle est prise par les français <strong>en</strong> 1601 etdémolie <strong>en</strong> 1611 : la ville redevi<strong>en</strong>t française. Au cours du XVII ème siècle, elle sedéveloppe légèrem<strong>en</strong>t.La ville françaiseLe règne de Louis XV, au début du XVIII ème siècle est marqué par une vasteopération d’urbanisme : les murailles, tours et portes sont démantelées. Le pland’alignem<strong>en</strong>t des rues comm<strong>en</strong>ce à modifier l’aspect médiéval de la ville.Page 16


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes bastions de François 1 er sont transformés <strong>en</strong> prom<strong>en</strong>ades, les chemins derondes <strong>en</strong> boulevards. Les édifices publics sont remplacés (hôtel de ville, abattoir,Gr<strong>en</strong>ette, théâtre puis hôpital). Dans ce cadre de grande prospérité, la populationdouble.L’explosion du XIX ème siècleDans la première moitié du XIX ème siècle , l’ext<strong>en</strong>sion est mince : les faubourgs duJura, de Mâcon et de Saint-Nicolas s’étir<strong>en</strong>t, une frange de maisons relie Brou à laville. Celle-ci conserve globalem<strong>en</strong>t son emprise du XVIII ème siècle mais sed<strong>en</strong>sifie.C’est l’époque des premières t<strong>en</strong>tatives de planification urbaine : les lois de 1919et de 1924 cré<strong>en</strong>t les projets d’Aménagem<strong>en</strong>t, d’Embellissem<strong>en</strong>t et d’Ext<strong>en</strong>siondes Villes. Le Plan de 1922 n’est approuvé qu’<strong>en</strong> 1950.Les Tr<strong>en</strong>te Glorieuses (1950-1975) constitu<strong>en</strong>t l’apogée de la dynamique desprocédures de ZUP puis de ZAC, initiant de vastes programmes monofonctionnels(ZUP de la Reyssouze puis ZAC de la Croix Blanche).Le dernier quart de siècle est marqué par la croissance de l’habitat pavillonnaireconsommant l’espace rural <strong>en</strong> première puis <strong>en</strong> deuxième couronne.L’arrivée du chemin de fer <strong>en</strong> 1857 modifie le s<strong>en</strong>s des ext<strong>en</strong>sions de la ville et<strong>en</strong>traîne la mutation du faubourg agricole. L’urbanisation des quartiers de Bel Air etde la Gare <strong>en</strong>traîne un doublem<strong>en</strong>t de la superficie de l’anci<strong>en</strong>ne ville. A la fin dusiècle, l’av<strong>en</strong>ue d’Alsace Lorraine est percée par application du plan d’alignem<strong>en</strong>t.Le XX ème siècleLe début du siècle (1900-1920) est marqué par l’arrivée massive de la maind’œuvre des campagnes. Cette croissance <strong>en</strong>traîne une crise du logem<strong>en</strong>t et laconstruction des premiers logem<strong>en</strong>ts collectifs. Les habitations bon marché (HBM)et les grosses maisons ouvrières plurifamiliales vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t ét<strong>en</strong>dre ou d<strong>en</strong>sifier letissu de faubourg, transformant la morphologie de la ville.Part de la population dans la ville c<strong>en</strong>tre, <strong>en</strong> première couronne(Péronnas, Saint-D<strong>en</strong>is-lès-<strong>Bourg</strong>s, Viriat) et <strong>en</strong> 2 ème couronne1968-1975 1975-1982 1982-1990<strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> 64% 36% 35%1 ère couronne 21 24% 32%2 ème couronne 15 40% 32%Depuis 1990, la t<strong>en</strong>dance est à un fort développem<strong>en</strong>t de la première couronne.Durant l’<strong>en</strong>tre-deux-guerres (1920-1950), les ouvriers s’install<strong>en</strong>t aux Dîmes, à laChambière et aux V<strong>en</strong>nes. De vastes secteurs non aménagés sépar<strong>en</strong>t cesouvriers de la ville-c<strong>en</strong>tre.Page 17


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireÉvolution réc<strong>en</strong>teSource : Base de données Corine land and CoverEntre 1990 et 2000, <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> a connu peu d’évolutions avec trois petiteszones urbanisées dans le secteur des Granges Bardes : deux secteurs d’habitat etle bâtim<strong>en</strong>t actuel d’Alim<strong>en</strong>tec (Norélan 1).Les principales évolutions interv<strong>en</strong>ues <strong>en</strong>tre 2000 et 2006 :Implantation du Service Départem<strong>en</strong>tal d’Inc<strong>en</strong>die et de Secours (SDIS)dans la zone de Norélan 2Nouveaux bâtim<strong>en</strong>ts sur le site de RVIRéalisation du parc logistique Paul Berliet : sous traitants RVI et la PosteRéalisation de l’aire de séd<strong>en</strong>tarisation pour les g<strong>en</strong>s du voyage rue dessourcesQuelques secteurs d’habitat <strong>en</strong> ext<strong>en</strong>sion urbaineQuelques opérations de d<strong>en</strong>sification du tissu existant principalem<strong>en</strong>t àvocation d’habitatEntre 2000 et 2008, la tache urbaine de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> a connuune augm<strong>en</strong>tation de 142 ha ce qui représ<strong>en</strong>te 13,7 % d’espacessur l’<strong>en</strong>semble de la commune.le c<strong>en</strong>tre culturel Islamiquedes opérations d’habitat : secteur de Tirand-Loeze, les Noisetiersd<strong>en</strong>sification de la zone Norélan et construction du c<strong>en</strong>tre commercial CapÉmeraudela piscine Carré d’eaule r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbain du quartier de la Reyssouze (ANRU)la construction de la rocade Nord et celle de l’Est <strong>en</strong>core <strong>en</strong> coursEn vingt ans les opérations de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbain ont été peu nombreuses.L’ess<strong>en</strong>tiel du développem<strong>en</strong>t de l’agglomération s’est réalisé sur les communeslimitrophes de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>, ce qui n’est pas sans incid<strong>en</strong>ce sur lefonctionnem<strong>en</strong>t de la ville au quotidi<strong>en</strong>.Le POS <strong>en</strong> vigueur au mom<strong>en</strong>t de la mise <strong>en</strong> révision du PLUcompte :• 118 ha <strong>en</strong>viron de zone NA à vocation dominante d’habitat• 46 ha de zone à vocation d’activités dans le secteurCambuse NordDepuis 2006, les principales réalisations sur la ville concern<strong>en</strong>t : le c<strong>en</strong>tre pénit<strong>en</strong>tiairePage 19Évolutions <strong>en</strong>tre 1990 et 2000


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireÉvolutions <strong>en</strong>tre 2000 et 2006Page 20


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire3- PRÉAMBU<strong>LE</strong>Mais l'inverse peut se produire, et le solde naturel est alors négatif.3-1- DONNÉES STATISTIQUESLa plupart des chiffres donnés dans ce diagnostic sont issus des bases dedonnées de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des EtudesEconomiques), donc des rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>ts généraux (RG) de la population.Pour l’élaboration de ce prés<strong>en</strong>t diagnostic, les données INSEE utilisées ont étécelles du RG 2006, dernier rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> date.Certaines informations devront donc être traitées avec précaution puisque lephénomène de crise observé à compter de 2008 a pu modifier depuis lest<strong>en</strong>dances analysées à partir du RG 2006.3-2 PARTIE DÉMOGRAPHIEIndice de jeunesse : Rapport <strong>en</strong>tre les moins de 20 ans et les plus de 60 ans. Unindice inférieur à 1 signifie qu’il y a plus de personnes de plus de 60 ans que dejeunes de moins de 20 ans.Le solde migratoire est la différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre le nombre de personnes qui sont<strong>en</strong>trées sur le territoire et le nombre de personnes qui <strong>en</strong> sont sorties au cours del'année. Ce concept est indép<strong>en</strong>dant de la nationalité.Le solde naturel (ou accroissem<strong>en</strong>t naturel ou excéd<strong>en</strong>t naturel de population)est la différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre le nombre de naissances et le nombre de décès <strong>en</strong>registrésau cours d'une période. Les mots "excéd<strong>en</strong>t" ou "accroissem<strong>en</strong>t" sont justifiés parle fait qu'<strong>en</strong> général le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.De manière générale, un ménage, au s<strong>en</strong>s statistique du terme, désignel'<strong>en</strong>semble des occupants d'un même logem<strong>en</strong>t sans que ces personnes soi<strong>en</strong>tnécessairem<strong>en</strong>t unies par des li<strong>en</strong>s de par<strong>en</strong>té (<strong>en</strong> cas de cohabitation, parexemple). Un ménage peut être composé d'une seule personne.Une famille est la partie d'un ménage compr<strong>en</strong>ant au moins deux personnes etconstituée :- soit d'un couple marié ou non, avec le cas échéant son ou ses <strong>en</strong>fant(s)appart<strong>en</strong>ant au même ménage ;- soit d'un adulte avec son ou ses <strong>en</strong>fant(s) appart<strong>en</strong>ant au même ménage (famillemonopar<strong>en</strong>tale).Pour qu'une personne soit <strong>en</strong>fant d'une famille, elle doit être célibataire et ne pasavoir de conjoint ou d'<strong>en</strong>fant faisant partie du même ménage.Un ménage peut compr<strong>en</strong>dre zéro, une ou plusieurs familles.La nom<strong>en</strong>clature des PCS - professions et catégories socio professionnelles aremplacé, <strong>en</strong> 1982, la CSP (nom<strong>en</strong>clature de catégories socioprofessionnelles).Elle classe la population selon une synthèse de la profession (ou de l'anci<strong>en</strong>neprofession), de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non).La population séd<strong>en</strong>taire : population résidant dans le même logem<strong>en</strong>t 5auparavant.Le terme foyer fiscal désigne l'<strong>en</strong>semble des personnes inscrites sur une mêmedéclaration de rev<strong>en</strong>us. Il peut y avoir plusieurs foyers fiscaux dans un seulménage: par exemple, un couple non marié où chacun remplit sa propre déclaration derev<strong>en</strong>us compte pour deux foyers fiscauxPage 23


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireAgriculteurs exploitants. Ce groupe socioprofessionnel est exclusivem<strong>en</strong>tconsacré au classem<strong>en</strong>t des personnes qui exerc<strong>en</strong>t à titre professionnel uneactivité agricole, soit <strong>en</strong> qualité de chef d'exploitation, soit <strong>en</strong> qualité d'associéd'exploitation ou d'aide familial non salarié. Par conséqu<strong>en</strong>t, cette activité necompr<strong>en</strong>d que des indép<strong>en</strong>dants.Artisans, commerçants et chefs d'<strong>en</strong>treprise. Ces catégories ont pour but deregrouper les actifs qui mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> valeur un capital économique <strong>en</strong> tant que chefde leur propre <strong>en</strong>treprise, mais travaill<strong>en</strong>t seul ou n'emploi<strong>en</strong>t qu'un petit nombrede salariés, dans un domaine où l'aspect "travail manuel est important, <strong>en</strong> dehorsde l'agriculture.L'appellation "professions intermédiaires" est une création de la nouvell<strong>en</strong>om<strong>en</strong>clature des professions et catégories socioprofessionnelles. Deux tiers desmembres du groupe occup<strong>en</strong>t effectivem<strong>en</strong>t une position intermédiaire <strong>en</strong>tre lescadres et les ag<strong>en</strong>ts d'exécution, ouvriers ou employés. Les autres sontintermédiaires dans un s<strong>en</strong>s plus figuré. Ils travaill<strong>en</strong>t dans l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t, lasanté et le travail social ; parmi eux, les instituteurs, les infirmières, les assistantessociales.Cadres et professions intellectuelles supérieuresCette catégorie regroupe des professeurs et professions sci<strong>en</strong>tifiques salariés quiappliqu<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t des connaissances très approfondies dans les domainesdes sci<strong>en</strong>ces exactes ou humaines, à des activités d'intérêt général de recherche,d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t ou de santé. Des professionnels de l'information des arts et desspectacles dont l'activité est liée aux arts et aux médias. Des cadres administratifset commerciaux d'<strong>en</strong>treprise, salariés qui ont des responsabilités importantes dansla gestion des <strong>en</strong>treprises. Des ingénieurs et cadres techniques d'<strong>en</strong>treprise,salariés exerçant des fonctions de responsabilité qui nécessit<strong>en</strong>t desconnaissances sci<strong>en</strong>tifiques approfondies.Le groupe des "employés" rassemble des professions très variées et souv<strong>en</strong>t maldéfinies. On y trouve bi<strong>en</strong> sûr les secrétaires et les ag<strong>en</strong>ts de bureau, mais aussiles ag<strong>en</strong>ts hospitaliers, les v<strong>en</strong>deurs, les pompiers ou les g<strong>en</strong>s de maison. L'unitédu groupe des employés repose <strong>en</strong> fait plus ce qu'ils sont que sur ce qu'ils font. Engrande majorité, ces métiers sont exercées par des femmes.Elles form<strong>en</strong>t plus des trois quarts de chaque catégorie, hormis les policiers et lesmilitaires. D'ailleurs parmi les femmes de moins de 35 ans ayant un emploi, unesur deux est classée dans les "employés". Ce groupe rassemble aussi beaucoupde jeunes, <strong>en</strong> particulier parmi les employés administratifs d'<strong>en</strong>treprise et lesemployés de commerceLe groupe ouvrier est structuré de façon assez complexe <strong>en</strong> fonction de plusieurscritères. Il regroupe notamm<strong>en</strong>t les professionnels d'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et ouvriers nonqualifiés des industries légères et les ouvriers agricoles.Si la différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre ouvriers et employés parait évid<strong>en</strong>te parce qu'on a <strong>en</strong> tête lespositions extrêmes, la frontière <strong>en</strong>tre les deux groupes n'est pas si facile à tracer.Ainsi les chauffeurs et les cuisiniers sont à la limite du groupe ouvrier, ets'oppos<strong>en</strong>t aux ouvriers de production de la grande industrie ou aux ouvriers dubâtim<strong>en</strong>t qui <strong>en</strong> constitu<strong>en</strong>t le noyau.Retraités. Ce groupe compr<strong>en</strong>d les personnes âgées de 53 ans ou plus qui n'ontpas d'emploi et ne sont pas au chômage, mais qui ont eu autrefois(év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>dant une durée minimale spécifiée) une activitéprofessionnelle.IRIS ou secteur IRIS : découpage statistique du territoire signifiant « IlotsRegroupés pour l'Information Statistique » mis <strong>en</strong> place <strong>en</strong> 1999 afin de diffuser lerec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t de la population. Il doit respecter des critères géographiques etdémographiques et avoir des contours id<strong>en</strong>tifiables sans ambiguïté et stables dansle temps.Bi<strong>en</strong> qu’ils ai<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t le même nom, ces IRIS ou secteur IRIS doiv<strong>en</strong>t êtrediffér<strong>en</strong>ciés des « quartiers » issus du schéma directeur de jalonnem<strong>en</strong>t de 1999,Page 24


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairedont les périmètres sont différ<strong>en</strong>ts comme indiqué sur la carte.3-3 PARTIE ÉCONOMIEéconomiques localisés dans le territoire «v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t» à l’extérieur ; on parle alors debase «productive».D’autre part, les rev<strong>en</strong>us liés à la «prés<strong>en</strong>ce» des personnes sur le territoire,susceptibles de dép<strong>en</strong>ser : retraités, résid<strong>en</strong>ts actifs, touristes. L’<strong>en</strong>semble de cesrev<strong>en</strong>us détermine un niveau de demande pot<strong>en</strong>tielle tournée vers la satisfactiondes besoins de la population prés<strong>en</strong>te.Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui va du commerce àl'administration, <strong>en</strong> passant par les transports, les activités financières etimmobilières, les services aux <strong>en</strong>treprises et services aux particuliers, l'éducation,la santé et l'action sociale.Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complém<strong>en</strong>tarité avec lesactivités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).Relèv<strong>en</strong>t de l'industrie les activités économiques qui combin<strong>en</strong>t des facteurs deproduction (installations, approvisionnem<strong>en</strong>ts, travail, savoir) pour produire desbi<strong>en</strong>s matériels destinés au marché.Une distinction est généralem<strong>en</strong>t établie <strong>en</strong>tre l'industrie manufacturière et lesindustries d'extraction mais le contour précis de l'industrie dans chaque opérationstatistique est donné par la liste des items ret<strong>en</strong>us de la nom<strong>en</strong>clature économiqueà laquelle cette opération se réfère (NAF, NES, NA...)La richesse d’un territoire, appelée aussi la «base économique», a deuxorigines :D’une part, les rev<strong>en</strong>us de la production de bi<strong>en</strong>s et de services que les ag<strong>en</strong>tsDans la sphère productive, la population suit l'emploi pour les secteurs ori<strong>en</strong>tésvers les marchés extérieurs. La sphère compr<strong>en</strong>d les secteurs de l'industrie, desservices aux <strong>en</strong>treprises, du commerce de gros, du transport de marchandises, del'énergie, et une partie des activités immobilières. Il s’agit d’activités économiquesori<strong>en</strong>tées vers des marchés extérieurs au territoire considéré. Cette économierelève d’une logique d’offre compétitive.Dans la sphère de l'économie prés<strong>en</strong>tielle, l'emploi suit la population pour dessecteurs comme l’éducation-santé-action sociale, l’administration, le commerce dedétail, la construction, les services aux particuliers. Elle concerne les activitésori<strong>en</strong>tées vers les marchés locaux et relève d’une logique de la demande, servicesr<strong>en</strong>dus à la population résid<strong>en</strong>te et à la population prés<strong>en</strong>te mais non-résid<strong>en</strong>te(touristes). Elle dép<strong>en</strong>d de la localisation des ménages, de leur pouvoir d’achat,des effets de redistribution et des besoins de la population. Cette nouvelletypologie vise à mieux t<strong>en</strong>ir compte des effets de plusieurs t<strong>en</strong>dances majeures del’économie et de la société : la mondialisation, l’externalisation des activités des<strong>en</strong>treprises, la transformation du mode de vie des ménages (loisirs) et l’expansiondes budgets publics et sociaux (retraites).Une activité de service se caractérise ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t par la mise à dispositionPage 25


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaired'une capacité technique ou intellectuelle. A la différ<strong>en</strong>ce d'une activité industrielle,elle ne peut pas être décrite par les seules caractéristiques d'un bi<strong>en</strong> tangibleacquis par le cli<strong>en</strong>t. Compris dans leur s<strong>en</strong>s le plus large, les services recouvr<strong>en</strong>tun vaste champ d'activités qui va du commerce à l'administration, <strong>en</strong> passant parles transports, les activités financières et immobilières, les services (aux<strong>en</strong>treprises et aux particuliers), l'éducation, la santé et l'action sociale.C'est le s<strong>en</strong>s généralem<strong>en</strong>t donné par les anglo-saxons au terme "services". EnFrance, dans la pratique statistique, ce vaste <strong>en</strong>semble est dénommé "activitéstertiaires". On y distingue le tertiaire marchand (transports, commerce, servicesaux <strong>en</strong>treprises, services aux particuliers, activités immobilières et financières) dutertiaire non-marchand (éducation, santé, action sociale, administration...) ; lestermes secteurs des services sont alors utilisés de façon plus restrictive puisquelimités aux services aux <strong>en</strong>treprises et aux particuliers3-4 PARTIE ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT- Les ZNIEFF : zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique.- Les zones d’intérêt communautaire pour la conservation des oiseaux (ZICO)L’inv<strong>en</strong>taire des ZICO est un inv<strong>en</strong>taire national de caractère sci<strong>en</strong>tifique établisous l’égide du Ministère de l’Environnem<strong>en</strong>t.Il rec<strong>en</strong>se des sites d’intérêt majeur qui héberg<strong>en</strong>t des effectifs d’oiseauxsauvages jugés d’importance communautaire ou europé<strong>en</strong>ne.- Natura 2000L’action de l’Union europé<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> faveur de la préservation de la diversitébiologique repose <strong>en</strong> particulier sur la création d’un réseau écologique cohér<strong>en</strong>td’espaces dénommé "Natura 2000", institué par la directive 92/43/CEE du 21 mai1992 concernant la conservation des habitats naturels, ainsi que de la faune et dela flore sauvages.Le réseau Natura 2000 compr<strong>en</strong>d deux types de zones :- des Zones de Protection Spéciale (ZPS) classées pour la conservation deshabitats des espèces d’oiseaux figurant à l’annexe I de la directive 79/409/CEE du2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages, dite directive"Oiseaux", ainsi que les espèces migratrices non visées à cette annexe et dont lav<strong>en</strong>ue sur le territoire est régulière.- des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) désignées pour la conservation destypes d’habitats naturels et des habitats d’espèces figurant respectivem<strong>en</strong>t auxannexes I et II de la directive Habitats.Ces zones sont désignées sous l’appellation commune de « sites Natura 2000 ».Ce réseau contribue à l’objectif général d’un développem<strong>en</strong>t durable. Son but estde favoriser le mainti<strong>en</strong> de la biodiversité <strong>en</strong> assurant le mainti<strong>en</strong> ou lerétablissem<strong>en</strong>t dans un état de conservation favorable des habitats naturels et deshabitats d’espèces d’intérêt communautaire, tout <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant compte des exig<strong>en</strong>ceséconomiques, sociales et culturelles à l’échelon local ou régional.- Arrêté de protection biotopeInstauré par le décret N° 77-1295 du 25 novembre 1977 pris <strong>en</strong> application de laloi N° 76-129 du 10 juillet 1976 (art. R.411-15 et suivants du Code del’Environnem<strong>en</strong>t), il permet au préfet de fixer par arrêté les mesures t<strong>en</strong>dant àPage 27


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairefavoriser, sur tout ou partie du territoire d’un départem<strong>en</strong>t, la conservation desbiotopes nécessaires à l’alim<strong>en</strong>tation, à la reproduction, au repos ou à la survied’espèces protégées.Page 28


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4-1 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT<strong>URBAIN</strong>4.<strong>1.</strong>1 L’IMPORTANCE DU RESEAU DE VOIRIELa ville ayant toujours occupé une place importante dans un territoire élargi, son réseaude voirie s’est naturellem<strong>en</strong>t structuré selon un système <strong>en</strong> étoile, avec un mouvem<strong>en</strong>tde converg<strong>en</strong>ce vers le c<strong>en</strong>tre-ville historique.La mise <strong>en</strong> place progressive d’un système de rocades a permis de faire évoluer cefonctionnem<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>tre-périphérie avec l’affirmation de plusieurs « couronnes » :• Le c<strong>en</strong>tre-ville qui est plutôt circonscrit à l’intérieur d’une première « petiterocade »• Une première couronne située <strong>en</strong>tre cette petite rocade et une deuxième rocadede gabarit plus important (2X2 voies), qui ceinture le sud et l’est de la ville.Elle correspond notamm<strong>en</strong>t au tissu de faubourg et aux grands <strong>en</strong>semblesd’habitat collectif.• Une troisième couronne située <strong>en</strong>tre cette 2ème rocade et une troisième <strong>en</strong> coursde constitution aux franges de la ville, qui correspond aux quartierspériphériques mais inclut égalem<strong>en</strong>t des terres agricoles et naturelles.Cette structure viaire <strong>en</strong> étoile, complétée par les rocades, induitun fonctionnem<strong>en</strong>t assez simple du réseau routier et permet unebonne ori<strong>en</strong>tation dans la ville.La voie ferrée occupe une place à part dans la ville d’hier et d’aujourd’hui.Si son exist<strong>en</strong>ce a été déterminante pour le développem<strong>en</strong>t de la zone d’activités deC<strong>en</strong>ord grâce à un embranchem<strong>en</strong>t particulier, elle a cep<strong>en</strong>dant contraint ledéveloppem<strong>en</strong>t de la partie ouest de la ville et constitue <strong>en</strong>core à ce jour unecoupure urbaine bi<strong>en</strong> marquée.Les quartiers « derrière » la gare sont un peu isolés du reste de la ville, dans lamesure où il n’existe que deux franchissem<strong>en</strong>ts : l’un par le pont de l’av<strong>en</strong>ue deLyon, l’autre par un souterrain très désagréable pour les piétons.Ces problèmes de franchissem<strong>en</strong>t ont notamm<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>du impossible leprolongem<strong>en</strong>t de la rocade sur la partie ouest de la ville.La voie ferrée ne semble pas <strong>en</strong> revanche pas avoir contraint le développem<strong>en</strong>t dela ville au sud, peut être un peu plus au nord, où des passages souterrains sont là<strong>en</strong>core aménagés mais <strong>en</strong> plus grand nombre.Cette structuration du réseau de voirie permet de gérer les flux selon leur nature(transit, échanges <strong>en</strong>tre les quartiers, fréqu<strong>en</strong>tation du c<strong>en</strong>tre ville) <strong>en</strong> évitant lepassage systématique par le c<strong>en</strong>tre-ville.Page 29


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.<strong>1.</strong>2 UNE MIXITE DES FONCTIONS QUI DIMINUE A MESUREQUE L’ON S’ELOIGNE DU CENTRESur le plan de l’habitat, le c<strong>en</strong>tre-ville dispose aujourd’hui de l’un des parcs lesplus importants de la ville avec près de 1 600 logem<strong>en</strong>ts, mais il ne fait pas partiedes quartiers les plus peuplés.La mixité et l’imbrication des fonctions urbaines diminu<strong>en</strong>tprogressivem<strong>en</strong>t à mesure que l’on s’éloigne du c<strong>en</strong>tre-ville etque l’on s’écarte des grands boulevards, avec un basculem<strong>en</strong>ttrès net vers des zones monofonctionnelles à partir de la rocade.Les ext<strong>en</strong>sions et faubourgsLe c<strong>en</strong>tre-villeToutes les fonctions urbaines y sont prés<strong>en</strong>tes, à l’exception de certaines activitésnon commerciales (artisanat, ateliers, industries, <strong>en</strong>trepôts) depuis longtempsrepoussées <strong>en</strong> périphérie du fait des contraintes de fonctionnem<strong>en</strong>t et de lapression foncière.Le c<strong>en</strong>tre-ville conc<strong>en</strong>tre beaucoup d’équipem<strong>en</strong>ts publics et de services (voirchapitre équipem<strong>en</strong>ts) avec une organisation sous forme de grands îlots et debâtim<strong>en</strong>ts dédiés, qui se traduit par une forte occupation de l’espace. La mixitéavec d’autres fonctions est rare, elle se limite à des petits équipem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> rez-dechausséed’immeuble.La mixité verticale avec commerces <strong>en</strong> rez-de-chaussée et habitat au-dessus estla plus développée, notamm<strong>en</strong>t dans l’hyperc<strong>en</strong>tre.On retrouve cette mixité des fonctions dans les faubourgs qui prolong<strong>en</strong>t le c<strong>en</strong>trehistorique, avec quelques nuances :• le tissu commercial et les activités sont conc<strong>en</strong>trés le long des grands axes(Alsace Lorraine, boulevard de Brou, av<strong>en</strong>ue de Lyon), là où l’activité, etnotamm<strong>en</strong>t le commerce, s’est historiquem<strong>en</strong>t développée, au plus prèsdes passants. La mixité diminue fortem<strong>en</strong>t dès que l’on s’éloigne desgrand axes.• par rapport au c<strong>en</strong>tre-ville, ce tissu a conservé quelques activités noncommerciales (artisanat, ateliers, industries, <strong>en</strong>trepôts), mais ellesdisparaiss<strong>en</strong>t progressivem<strong>en</strong>t.Les équipem<strong>en</strong>ts y sont moins nombreux mais toujours organisés sous forme degrands îlots avec une forte occupation de l’espace.L’habitat reste très prés<strong>en</strong>t, à la fois fortem<strong>en</strong>t structuré le long et <strong>en</strong> arrière desgrands boulevards mais égalem<strong>en</strong>t dans les grands <strong>en</strong>sembles d’habitat collectif(Reyssouze, Citadelle, Croix Blanche, Pont des Chèvres). Le quartier de Bel Airconstitue, nous le verrons, un cas un peu particulier.Page 31


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes secteurs périphériques4.<strong>1.</strong>3 <strong>LE</strong>S POLARITES ET CENTRALITESAu delà de la rocade et des boulevards Herriot, Levrier et Joliot Curie, une mixitédes fonctions persiste le long de certains grands axes et sur les c<strong>en</strong>tralités de quartier(voir chapitre suivant) mais elle disparaît sur les autres secteurs au profit de zonesplutôt monofonctionnelles que l’on retrouve dans de nombreuses villes :• Grands secteurs d’habitat collectif (Reyssouze, Croix Blanche),• Grands secteurs d’équipem<strong>en</strong>ts : stades, prison, Bouv<strong>en</strong>t, Ainterexpo,• Zones d’activités commerciales (Carrefour de l’Europe, P<strong>en</strong>nesuy), mixtes(Norélan, Stand Arbelles, C<strong>en</strong>ord) et industrielle (complexe R<strong>en</strong>aultTrucks, Arcelor Mittal),• Zones « résid<strong>en</strong>tielles » composé quasi exclusivem<strong>en</strong>t de logem<strong>en</strong>ts avecquelques équipem<strong>en</strong>ts de proximitéL’abs<strong>en</strong>ce de mixité des fonctions, l’éloignem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les zonesd’habitat et les commerces et services, contribue à fragm<strong>en</strong>terles espaces de vie et à acc<strong>en</strong>tuer les déplacem<strong>en</strong>ts, y comprissur de courtes distances.On peut distinguer plusieurs polarités et c<strong>en</strong>tralités1 - Le c<strong>en</strong>tre ville constitue sans conteste la principale c<strong>en</strong>tralité de la ville. Son rôle restetrès affirmé <strong>en</strong> raison principalem<strong>en</strong>t de la conc<strong>en</strong>tration des équipem<strong>en</strong>ts,administrations et services qui attir<strong>en</strong>t au quotidi<strong>en</strong> à la fois employés, usagers etvisiteurs.Le commerce du c<strong>en</strong>tre-ville, même s’il souffre beaucoup de la concurr<strong>en</strong>ce deszones périphériques, reste important au quotidi<strong>en</strong> car il conc<strong>en</strong>tre les lieux de vie (bars,cafés, restaurants) : <strong>en</strong>tre 12h et 14h de nombreuses personnes vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t déjeuner <strong>en</strong>c<strong>en</strong>tre ville et <strong>en</strong> profit<strong>en</strong>t pour faire quelques courses.Son attractivité dépasse largem<strong>en</strong>t le cadre communal.2 - Trois c<strong>en</strong>tralités « secondaires » de quartier, assez modestes, et constituées decommerces et équipem<strong>en</strong>ts de proximité : les V<strong>en</strong>nes, Croix Blanche et laReyssouze.Les polarités de la Reyssouze et de Croix Blanche ont été « organisées » lors del’urbanisation des quartiers, comme cela a souv<strong>en</strong>t été le cas dans les grandesopérations d’habitat collectif des années 60-70.La polarité des V<strong>en</strong>nes repose sur l’histoire particulière de ce quartier à la fois dansla ville mais un peu détaché, avec une id<strong>en</strong>tité propre, qui a conduit au développem<strong>en</strong>t etau mainti<strong>en</strong> d’une petite c<strong>en</strong>tralité associant commerces et équipem<strong>en</strong>ts de proximité.3 - Une c<strong>en</strong>tralité particulière constituée par la gare ferrée, qui draine pas dePage 33


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommair<strong>en</strong>ombreux flux au quotidi<strong>en</strong> avec un linéaire commercial qui peut lui être directem<strong>en</strong>tassocié le long de l’av<strong>en</strong>ue Alphonse Baudin.4 - Des polarités plus ponctuelles et de moindre dim<strong>en</strong>sion, mais qui ont leurimportance au quotidi<strong>en</strong> :• Certains linéaires commerciaux le long des grands axes, constituésprincipalem<strong>en</strong>t de commerces de proximité : boulevard de Brou, av<strong>en</strong>ue Maginot,rue Charles Robin, av<strong>en</strong>ue de Lyon….• Certains c<strong>en</strong>tres commerciaux très attractifs <strong>en</strong> fin de journée et le week-<strong>en</strong>d :P<strong>en</strong>nesuy, Stand Arbelles, Cap Émeraude• Des équipem<strong>en</strong>ts de proximité qui sont parfois les seuls élém<strong>en</strong>ts à générer uneattractivité au sein de certains quartiers : c’est le cas notamm<strong>en</strong>t decertains groupes scolaires• La clinique Convert et le c<strong>en</strong>tre Psychothérapique qui génèr<strong>en</strong>t une attractionquotidi<strong>en</strong>ne particulière• Le Champs-de-Foire lors des jours de marché et de manifestations.Les secteurs les plus animés / lieux de vie sont donc conc<strong>en</strong>trésdans le c<strong>en</strong>tre-ville et le long des grands boulevards historiquescomme l’av<strong>en</strong>ue de Lyon ou le boulevard de Brou.Les polarités secondaires ne se sont pas naturellem<strong>en</strong>tdéveloppées dans les quartiers sauf à y être organisées(Reyssouze, Croix blanche) ou du fait d’un contexte trèsparticulier (les V<strong>en</strong>nes).Plusieurs quartiers manqu<strong>en</strong>t ainsi de commerces,d’équipem<strong>en</strong>ts et de services de proximité.Page 34


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.<strong>1.</strong>4 <strong>LE</strong>S COUPURES <strong>URBAIN</strong>ESLa notion de « coupure urbaine » repose sur plusieurs critères :• la réalité physique, avec des élém<strong>en</strong>ts à franchir ou contourner, qui contraign<strong>en</strong>tles déplacem<strong>en</strong>ts et parfois le développem<strong>en</strong>t de la ville elle même• un « ress<strong>en</strong>ti » avec des espaces désagréables à traverser ou parcourir.Les principales coupures urbaines id<strong>en</strong>tifiées sur la ville sont :• les grandes infrastructures (voie ferrée et rocade) qui sont des coupures à la foisphysiques du fait de leur gabarit, et ress<strong>en</strong>ties <strong>en</strong> raison de leur impactdans le paysage et du désagrém<strong>en</strong>t que peut constituer leurfranchissem<strong>en</strong>t.La coupure ayant le plus d’impact est celle de la voie ferrée àl’ouest avec deux franchissem<strong>en</strong>ts uniquem<strong>en</strong>t, dont l’un <strong>en</strong>souterrain très désagréable pour les piétons et vélos, qui a pourconséqu<strong>en</strong>ce d’isoler le quartier Peloux-Mail du reste de la ville.• la prés<strong>en</strong>ce de grands îlots d’équipem<strong>en</strong>ts non traversants, qu’il faut donccontourner, donnant ainsi un peu l’impression d’une « ville dans la ville ».Ce phénomène est particulièrem<strong>en</strong>t acc<strong>en</strong>tué <strong>en</strong> c<strong>en</strong>tre-ville avec les îlotsde la Madeleine, de la Préfecture et des lycées Edgard Quinet et Carriatpar exemple.Ces coupures compliqu<strong>en</strong>t les liaisons <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts secteurs avecdes parcours plus longs, notamm<strong>en</strong>t à pied, et induis<strong>en</strong>t des « pertes decontinuité » réelles ou ress<strong>en</strong>ties à certains <strong>en</strong>droits.• Le site de RVI , du fait de son ampleur et de son caractère non traversant. Cettecoupure est avant tout physique, elle a peu d’incid<strong>en</strong>ces et d’impacts auquotidi<strong>en</strong> car le site se trouve <strong>en</strong> périphérie, et la ville est <strong>en</strong>core peudéveloppée sur ce secteur.• A un moindre niveau, et plutôt du point de vue du piéton :◦ les zones d’activités et les zones commerciales importantes (C<strong>en</strong>ord,Norélan, P<strong>en</strong>nesuy), qui sont des espaces désagréables et parfoisdangereux à traverser pour les modes doux qui n’y ont clairem<strong>en</strong>t pasleur place◦ le Champ-de-Foire, vaste parking qui induit une perte de continuité sur leplan urbain, notamm<strong>en</strong>t avec le c<strong>en</strong>tre-ville◦ la petite rocade du fait de la circulation relativem<strong>en</strong>t importante qu’ellesupporteRemarque : Il n’y a pas d’élém<strong>en</strong>ts naturels (topographie, rivière, bois) générantdes coupures sur la ville. La Reyssouze, du fait de son lit étroit et des pontsrégulièrem<strong>en</strong>t aménagés ne constitue une coupure ni physique ni ress<strong>en</strong>tie.Page 36


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCoupures induites par les grands îlots d'équipem<strong>en</strong>ts : Madeleine et


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.<strong>1.</strong>5 <strong>LE</strong>S SOUS ENSEMB<strong>LE</strong>S AU SEIN DES QUARTIERS• au Champ-de-Foire, seul sous-<strong>en</strong>semble correspondant à un parking• à des quartiers singuliers comme Bel Air.A l’intérieur des quartiers et grands secteurs, on peut parfois repérer plusieurs sous<strong>en</strong>sembleset micro quartiers <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant compte à la fois de critères objectifs et d’un «ress<strong>en</strong>ti » :• le réseau viaire, notamm<strong>en</strong>t dans le cas d’impasses• la fonction urbaine : habitat, équipem<strong>en</strong>ts, activités• le type de bâtim<strong>en</strong>t : immeubles, maisons individuelles <strong>en</strong> bande ou classiques• une ambiance, un traitem<strong>en</strong>t paysager ou une architecture homogène,• le caractère plus ou moins refermé ou isolé de certaines opérations : accèsunique, voiries <strong>en</strong> impasse ou <strong>en</strong> boucle, abs<strong>en</strong>ce de li<strong>en</strong>s avec le tissu<strong>en</strong>vironnant.L’analyse des différ<strong>en</strong>ts quartiers réalisée dans le cadre de ce diagnostic a permisd’aboutir à la cartographie page suivante.Globalem<strong>en</strong>t les sous-<strong>en</strong>sembles id<strong>en</strong>tifiés sont peu nombreux et plutôt de tailleimportante, ils correspond<strong>en</strong>t :• aux grands îlots d’équipem<strong>en</strong>ts publics qui fonctionn<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t de manièreindép<strong>en</strong>dante• aux zones d’activités et zones commerciales• aux différ<strong>en</strong>ts secteurs d’habitat, notamm<strong>en</strong>t les principaux <strong>en</strong>sembles delogem<strong>en</strong>ts collectifsLa carte fait apparaître un fractionnem<strong>en</strong>t plus important sur lesecteur est de la ville, <strong>en</strong> raison d’une organisation plusmonofonctionnelle des zones.On voit que les grandes infrastructures jou<strong>en</strong>t comme souv<strong>en</strong>t un rôle importantdans la définition des sous-<strong>en</strong>sembles du fait de leur gabarit et de leur caractèrede coupure urbaine. Seul un traitem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> boulevard urbain permet d’atténuerl’effet de coupure qu’elles provoqu<strong>en</strong>t, mais peu de voies de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> ontfait l’objet de ce type de traitem<strong>en</strong>t.On rec<strong>en</strong>se globalem<strong>en</strong>t peu de micro quartiers, signe d’une villequi a réussi à maint<strong>en</strong>ir du li<strong>en</strong> urbain au fur et à mesure de sondéveloppem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> évitant notamm<strong>en</strong>t la réalisation d’opérationsrepliées sur elles-mêmes, pour des questions d’intimité ou desécurité, voire de différ<strong>en</strong>ciation sociale.Les micro <strong>en</strong>sembles id<strong>en</strong>tifiés sont liés à des fonctions particulières : l’aire deséd<strong>en</strong>tarisation des g<strong>en</strong>s du voyage, le lycée des Sardières <strong>en</strong> périphérie de laville, les anci<strong>en</strong>nes casernes Brouet et Aubry.On dénombre peu d’opérations d’habitat refermées sur elles-mêmes : nord deC<strong>en</strong>ord, Noisetiers. Le quartier de l’Alagnier est un cas atypique : situé <strong>en</strong>périphérie, sur une colline dominant la ville, il constitue vraim<strong>en</strong>t une <strong>en</strong>tité à part.Page 39


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.<strong>1.</strong>6 DES ESPACES PUBLICS QUI MANQUENT DELISIBILITELa typologie des espaces publicsDéfinitionL'espace public est constitué l'<strong>en</strong>semble des espaces de passage et derassemblem<strong>en</strong>t accessibles par tous et à l'usage de tous, propriété d’une collectivitépublique (domaine public) : commune, départem<strong>en</strong>t, région. En revanche, le faitqu’un espace apparti<strong>en</strong>ne au domaine public n’<strong>en</strong> fait pas automatiquem<strong>en</strong>t unespace public à part <strong>en</strong>tière, le cas se prés<strong>en</strong>te notamm<strong>en</strong>t sur <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>ou le parc de la Préfecture n’est pas accessible à la population.Le terme d’espace public s'oppose donc par définition :• aux espaces privés où une « clôture » doit être franchie (porte, grille,accès) et où l'anonymat doit être levé sauf exception : le domicile, le siègesocial, l'<strong>en</strong>treprise,• et aux espaces où une « clôture » doit être franchie (porte, grille, accès ...)et qui accueill<strong>en</strong>t un public sous condition (prix d'<strong>en</strong>trée, règlem<strong>en</strong>t d'ordreintérieur... : cafés et restaurants, théâtres, parcs d'attractions, c<strong>en</strong>trescommerciaux, c<strong>en</strong>tres culturels, etc.La première distinction se fait <strong>en</strong>tre espaces publics principaux et espaces publicssecondaires , que l’on pourrait égalem<strong>en</strong>t dénommer espaces publics de proximitéou de quartier.Peuv<strong>en</strong>t être considérés comme des espaces publics principaux :• les espaces très fréqu<strong>en</strong>tés et accessibles par un grand nombre depersonnes, quelle que soit leur taille ou leur nature, ce qui inclut de fait laplupart des espaces du c<strong>en</strong>tre-ville• certains espaces qui occup<strong>en</strong>t une importance, notamm<strong>en</strong>t historique, ouune fonction particulièreLes espaces publics secondaires sont des espaces moins fréqu<strong>en</strong>tés, souv<strong>en</strong>t deplus petite dim<strong>en</strong>sion et localisés plus <strong>en</strong> retrait des principaux lieux de vie. Ilss’adress<strong>en</strong>t davantage à la population du quartier.Une deuxième distinction peut être opérée <strong>en</strong> fonction de la nature des espacesconsidérés :• les places, parvis, squares plutôt minéraux• les espaces verts plus ou moins aménagés, de grande taille (parc, jardins) ou depetite taille (square)• les espaces sportifs et zones de loisirs• les allées et cheminem<strong>en</strong>ts piétons• certaines rues et parkings très fréqu<strong>en</strong>tés• les espaces naturels accueillant du public : Bouv<strong>en</strong>t et la forêt de Seillon.Page 41


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireConcernant cette dernière catégorie, toutes les voies et parkings publics sont pardéfinition des espaces publics, mais seuls ceux qui ont égalem<strong>en</strong>t un autre usage,comme le Champ-de-Foire et/ou sont des espaces très fréqu<strong>en</strong>tés au quotidi<strong>en</strong>sont mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce dans la prés<strong>en</strong>te analyse.Les espaces publics du c<strong>en</strong>tre-villeSur le plan historique, il est intéressant de voir que de nombreuses placescorrespond<strong>en</strong>t aux anci<strong>en</strong>s bastions de l’<strong>en</strong>ceinte de François 1er.Les placesPar le terme « place », on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d généralem<strong>en</strong>t des espaces ouverts où l’on peutse regrouper, att<strong>en</strong>dre, se r<strong>en</strong>contrer et où des manifestations sont parfoisorganisées.Pour une ville de 40 000 habitants, <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> compte peude places et aucune de grande dim<strong>en</strong>sion comme c’est souv<strong>en</strong>t le casdans la plupart des villes.Peuv<strong>en</strong>t être considérées comme de véritables places : la place Edgard Quinet, laplace des Bons Enfants, l’esplanade de la Comédie, l’esplanade de la Gr<strong>en</strong>ette, laplace Bernard.De nombreux espaces de la ville dénommés « places » sont <strong>en</strong> réalité desparkings et espaces dédiés à la circulation automobile : place Clém<strong>en</strong>ceau, placeMalraux, place Carriat (gare routière), place Neuve devant Notre-Dame, placeGustave Doré.La place de l’Hôtel de Ville est quant à elle davantage assimilable à un carrefour,att<strong>en</strong>ante à la salle des mariages elle permet néanmoins des petits regroupem<strong>en</strong>ts<strong>en</strong> cas de manifestations.Page 42


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes autres espacesEn dehors de ces places, les espaces publics du c<strong>en</strong>tre-ville sont constitués par :• les rues de l’hyperc<strong>en</strong>tre qui sont aménagées afin de permettre à la fois lacirculation automobile et la circulation piétonne dans des conditionsagréables. Les rues piétonnes sont peu nombreuses,• le square du Bastion, très agréable car ombragé, mais qui manque de visibilitécar situé <strong>en</strong> hauteur (sur un anci<strong>en</strong> bastion) et positionné derrière le parking duBastion,• le square Lalande et le square Joubert (équipé de jeux pour <strong>en</strong>fants) qui ontl’inconvéni<strong>en</strong>t d’être situés <strong>en</strong>tre plusieurs voies de circulation dontl’av<strong>en</strong>ue Alsace Lorraine qui est assez circulée.• Le square <strong>Bourg</strong>neuf, rue de la République, très confid<strong>en</strong>tiel égalem<strong>en</strong>t, qui offreun joli panorama sur l'église Notre-Dame.• Le Champs-de-Mars qui propose une vaste pelouse libre d’usage avec un belalignem<strong>en</strong>t d’arbres. L’espace est <strong>en</strong>touré de zones de stationnem<strong>en</strong>t etborde le boulevard Maréchal Leclerc, ce qui <strong>en</strong> diminue malheureusem<strong>en</strong>tl’agrém<strong>en</strong>t.D’autres espaces verts de type squares et parcs sont situés <strong>en</strong> c<strong>en</strong>tre-ville, maisplus <strong>en</strong> retrait de l’hyperc<strong>en</strong>tre. Moins fréqu<strong>en</strong>tés, plus confid<strong>en</strong>tiels. Ils sont doncconsidérés comme « secondaires » :• Le square des Quinconces avec un jardin à la française, un espace de jeux pour<strong>en</strong>fants et un kiosque, il est le doy<strong>en</strong> des jardins de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>. Ilest un peu à l’écart des lieux de vie.• Le parc de la Visitation, anci<strong>en</strong> lieu de prière ombragé et serein, avec un jardin àla française créé <strong>en</strong> 1983, un château d'eau pigeonnier de 1880, unanci<strong>en</strong> lavoir, un chêne bic<strong>en</strong>t<strong>en</strong>aire et une la grille monum<strong>en</strong>taleprov<strong>en</strong>ant du château de la Moussière à Biziat. Il est relativem<strong>en</strong>tconfid<strong>en</strong>tiel.Page 44


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCe sont des espaces très fréqu<strong>en</strong>tés au quotidi<strong>en</strong> et qui peuv<strong>en</strong>t donc êtreconsidérés comme des espaces publics : Champ-de-Foire, place Carriat(converg<strong>en</strong>ce des lignes de bus de l’agglomération), franges de l’anci<strong>en</strong> collègeAmiot, parking du Bastion, parking Clem<strong>en</strong>ceau.Le Champ-de-Foire constitue un cas un peu particulier. Vaste espaceprincipalem<strong>en</strong>t dévolu au stationnem<strong>en</strong>t automobile, il accueille d’autres fonctionsperman<strong>en</strong>tes sur ses franges (Halle du marché, Cinéma, jeux de boules, maisondes associations, maison des syndicats, MSA) ainsi que le marché deux fois parsemaine et la Foire agricole chaque année.Des allées ont été aménagées pour faciliter la circulation piétonne et desalignem<strong>en</strong>ts d’arbres ont été plantés sur la partie ouest et sud, tandis que la parti<strong>en</strong>ord n’est pas aménagée. En dépit de ces aménagem<strong>en</strong>ts, il reste un parking peuagréable à traverser.Le volume important des places offertes, leur gratuité, laproximité du c<strong>en</strong>tre-ville, le marché organisé deux fois parsemaine, ainsi que le multiplex, <strong>en</strong> font un des espaces les plusfréqu<strong>en</strong>tés au quotidi<strong>en</strong> par les burgi<strong>en</strong>s et les visiteurs.Les zones de parkings et circulation automobile occup<strong>en</strong>t beaucoupd’espaces <strong>en</strong> c<strong>en</strong>tre ville, à savoir l’équival<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>semble desautres espaces publics et du c<strong>en</strong>tre anci<strong>en</strong>.Il s’agit probablem<strong>en</strong>t de « l’espace public » le plus fréqu<strong>en</strong>té dela ville. A titre de comparaison, la dim<strong>en</strong>sion du Champ-de-Foireéquivaut à celle du c<strong>en</strong>tre anci<strong>en</strong> de la ville et dépasse celle dela plupart des places principales des grandes villes : place desTerreaux à Lyon, place de la Brèche à Niort…Son rôle et son dev<strong>en</strong>ir sont donc extrêmem<strong>en</strong>t stratégiques.Page 45


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes espaces publics principaux hors du c<strong>en</strong>treEn dehors du c<strong>en</strong>tre-ville, les espaces publics principaux sont des espaces vertsaménagés pour la plupart :ha, et propose un parcours sportif aménagé ainsi que des s<strong>en</strong>tiers deprom<strong>en</strong>ades aménagés.• Les parcs Jean Monnet et Léon Bellet adossés au cimetière.Parc des BaudièresParc de Brou• Le square Parant dans le quartier de la Reyssouze.• Le parc des Baudières, qui s'ét<strong>en</strong>d le long de la Reyssouze et de son canal etpropose des espaces de prom<strong>en</strong>ade, de repos et de jeux avec une bellevue sur les jardins de l'Hôtel-Dieu.• Le parc du monastère de Brou, qui propose de vastes pelouses libres d’usage,mais est vraim<strong>en</strong>t exc<strong>en</strong>tré et au bord de la rocade.• Le vaste espace vert adossé au GS Baudet• Le parc des sports des V<strong>en</strong>nes et le complexe sportif de la ChagneForêt de Seillon (source : villede <strong>Bourg</strong> <strong>en</strong> <strong>Bresse</strong>)ParcMonnetJeanDans l’<strong>en</strong>semble ces espaces manqu<strong>en</strong>t de visibilité et ne sontpas très bi<strong>en</strong> indiqués.Le parc de Bouv<strong>en</strong>t offre sur 56 hectares arborés : une plagesurveillée, un coin pêche, une base nautique, une plaine de jeux, descircuits pédestres, un snack-bar, un espace pique-nique et un golfhomologué. Ouvert <strong>en</strong> 1986, il accueille quelque 60 000 personnesp<strong>en</strong>dant la saison estivale. De nombreuses manifestations s'ydéroul<strong>en</strong>t régulièrem<strong>en</strong>t. Le parc est exc<strong>en</strong>tré à <strong>en</strong>viron 2km duc<strong>en</strong>tre-ville mais il est relié par un itinéraire vert modes doux.Parc de Bouv<strong>en</strong>tSquare ParantLa forêt domaniale de Seillon à l’extrémité Sud de la ville couvre 600Page 48


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes espaces publics secondairesIl s’agit des secteurs situés plus <strong>en</strong> périphérie de la ville, souv<strong>en</strong>t liés àdes opérations d’habitat (quartiers de grands <strong>en</strong>sembles, lotissem<strong>en</strong>t) etplutôt destinés à la population des quartiers <strong>en</strong>vironnants.Les grands secteurs d’habitat collectif sont souv<strong>en</strong>t accompagnésd’espaces davantage traités sous forme de pelouses non arborées, libresd’usages et souv<strong>en</strong>t peu pratiquées.Dans le tissu pavillonnaire, les espaces publics de proximité de typesquare ou placette de quartier sont globalem<strong>en</strong>t assez peu nombreux.Un constat que l’on peut expliquer par la prés<strong>en</strong>ce de jardins privés etl’abs<strong>en</strong>ce de mixité des fonctions (prés<strong>en</strong>ce d’une école par exemple)justifiant la réalisation de ce type d’espace.Ils sont assez hétérogènes dans la qualité de leur aménagem<strong>en</strong>t et dansleurs usages : square, placette, pelouse, terrains de sports, certains n’ontclairem<strong>en</strong>t pas d’usages avérés.Page 49


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireTerrains de sport libre d’usages,au sein d’<strong>en</strong>sembles résid<strong>en</strong>tiels,rues rue Gounod (quartier gare)La proximité avec les lycéesr<strong>en</strong>force les usages : place de labasilique et skate park de lavinaigrerieSquares Louis Schweitzer(quartier Citadelle) et Bel Air (Sudquartier gare): qualité del’aménagem<strong>en</strong>t paysager maisabs<strong>en</strong>ce d’usagesLesAllée des Demoiselles, lelong du Stade VerchèreAllée du DocteurSchweitzer, le long del’hôpital Sainte MadeleineAllée Pierre M<strong>en</strong>dès France, lelong de la PréfecturePage 50


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireespaces publics au bord de l’eauLes cours d’eau occup<strong>en</strong>t une place forcém<strong>en</strong>t à part dans les espaces publicsd’une ville. Les berges de la Reyssouze, du canal et du Bief du Dévorah sontglobalem<strong>en</strong>t accessibles mais leur traitem<strong>en</strong>t est très inégal selon les quartiers.Elles prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t :• Des séqu<strong>en</strong>ces urbaines :◦ tronçons non aménagés et relégués <strong>en</strong> arrière des constructions, dansl’anonymat : C<strong>en</strong>ord, traversée de la zone de P<strong>en</strong>nesuy◦ tronçons où les cours d’eau s’intègr<strong>en</strong>t dans la ville mais sansaménagem<strong>en</strong>ts particuliers◦ tronçons aménagés avec des allées piétonnes, des aménagem<strong>en</strong>ts pour lesvélos, le cours d’eau traversant même parfois des parcs et espacesverts de la ville ou des quartiers comme à la Reyssouze.• Des séqu<strong>en</strong>ces rurales, à caractère naturel :◦ tronçons aménagés, notamm<strong>en</strong>t la liaison verte qui relie le c<strong>en</strong>tre-ville àBouv<strong>en</strong>t◦ tronçons non aménagés et pas forcém<strong>en</strong>t accessibles au public comme lebief du Dévorah <strong>en</strong> arrière du site RVI, ou la Reyssouze sur la frangeouest de Cénord.◦Le pot<strong>en</strong>tiel des espaces publics au bord de l’eau est largem<strong>en</strong>tsous exploité aujourd’hui : seul le quartier de la Reyssouze,l’allée des écoliers le quartier Croix Blanche et le parc desBaudières ont ce statut.Page 51


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.<strong>1.</strong>7 <strong>LE</strong> PAYSAGE <strong>URBAIN</strong>Les principaux élém<strong>en</strong>ts marquants du paysage urbain :• des grands points de repères qui aid<strong>en</strong>t à s’ori<strong>en</strong>ter dans la ville : Brou,Ainterexpo, la rocade, la voie ferrée, la cathédrale Notre Dame, labasilique du Sacré Cœur, le Champ-de-Foire.• un rapport au grand paysage avec une vue sur les monts du Revermont à l’est,qui apparaiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fond de perspective à plusieurs <strong>en</strong>droits de la ville, etplus particulièrem<strong>en</strong>t lorsque l’on se trouve sur les parties hautes.De grand alignem<strong>en</strong>ts d’arbres remarquables (allées de Challes,av<strong>en</strong>ue de Jasseron, rue Jean-Marie Verne, allée Vinc<strong>en</strong>t B<strong>en</strong>ony)mais dont on ne connaît pas toujours l’état sanitaire.La prés<strong>en</strong>ce d’un réel patrimoine bâti, diversifié mais sousexploité : monum<strong>en</strong>ts historiques, maisons bourgeoises, édificesimposant du 19ème siècle, modénatures, etc.• des élém<strong>en</strong>ts plus localisés : des bâtim<strong>en</strong>ts imposants (administrations,lycées), la tour située dans l’axe du cours de Verdun <strong>en</strong> c<strong>en</strong>tre-ville, le sited’Arcelor Mittal, le site de RVI, les grandes propriétés ceinturées par desmurs <strong>en</strong> pierres (préfecture, propriétés privés), les jardins privés boisés, letissu de maisons de ville <strong>en</strong> front bâti continu dans l’hyperc<strong>en</strong>tre, etc.Page 53


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4-2 GRANDES ENTITES <strong>URBAIN</strong>ESCOMP<strong>LE</strong>MENTAIRESLa notion d’« <strong>en</strong>tité urbaine » désigne des secteurs de la ville prés<strong>en</strong>tant descaractéristiques communes : fonction urbaine (activités, habitat, commerces),caractéristiques des bâtim<strong>en</strong>ts, implantation par rapport à la rue, traitem<strong>en</strong>tpaysager….Vue sur les Monts duRevermontL’analyse de la ville permet de dégager 8 grandes <strong>en</strong>tités , certaines comportant dessous-<strong>en</strong>tités :• Le c<strong>en</strong>tre-ville composé du c<strong>en</strong>tre médiéval et ses premières ext<strong>en</strong>sionsNotre Dame• Le tissu de faubourg qui s’est développé <strong>en</strong> continuité du c<strong>en</strong>tre anci<strong>en</strong> <strong>en</strong>gardant à peu près les mêmes caractéristiques bâties - notamm<strong>en</strong>t le bâtià l’alignem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> front continu - mais avec un tissu un peu plus aéré etdes fonctions urbaines que l’on ne trouve pas <strong>en</strong> c<strong>en</strong>tre-ville.Basilique Sacré CoeurMonastère de Brou• Un tissu mixte qui s’est développé à partir des faubourgs, <strong>en</strong>tre les grandsboulevards, et qui se caractérise par une mixité des fonctions et desformes de bâti (individuel et petits collectifs), sans forcém<strong>en</strong>td’homogénéité.Page 54


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire• Le cas singulier du quartier Bel Air• Les grands et petits secteurs d’habitat collectif qui ont souv<strong>en</strong>t la mêmeorganisation urbaine (Reyssouze, Croix-Blanche, Pont-des-Chèvres -Louis Parant), et se distingu<strong>en</strong>t par la taille des immeubles. Leur nombre delogem<strong>en</strong>ts, et leur dim<strong>en</strong>sion sociale (majorité de logem<strong>en</strong>ts sociaux) <strong>en</strong>font des quartiers avec une id<strong>en</strong>tité propre.• Le tissu résid<strong>en</strong>tiel aux franges de la ville (quartiers des V<strong>en</strong>nes, des Sardières,Grand-Challes) ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t constitué de maisons individuelles avecquelques équipem<strong>en</strong>ts de proximité. Comparé aux <strong>en</strong>tités précéd<strong>en</strong>tes, lad<strong>en</strong>sité bâtie y est beaucoup plus faible, l’organisation urbaine davantagetournée vers les besoins individuels, le rapport à la rue moins affirmé, et lamixité des fonctions a disparu.• Les grands îlots occupés par des équipem<strong>en</strong>ts publics (id<strong>en</strong>tité ne faisant pasl’objet d’une description, chaque site d’équipem<strong>en</strong>t étant différ<strong>en</strong>t).• Les zones d’activités regroupant secteurs industriels, zones commerciales etzones mixtes, qui occup<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t de grands tènem<strong>en</strong>ts, avec des surfacesbâties et dédiées à l’automobile (grandes emprises de voirie, parkings)importantes, une architecture et un traitem<strong>en</strong>t paysager souv<strong>en</strong>t faibles, bi<strong>en</strong> queles dernières opérations réalisées (Norélan, Stand Arbelles) démontr<strong>en</strong>t uneréelle prise <strong>en</strong> compte de ces deux dim<strong>en</strong>sions.Page 56


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireForme et taille desparcelles4.2.1 UN CENTRE-VIL<strong>LE</strong> ANCIEN TRES HETEROGENESynthèse des caractéristiques techniquesParcelle <strong>en</strong> lanière assez étroite de 5 à8m de large et 18 à 40 m de long,• des constructions à l’alignem<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>semble des limites parcellaires.La plupart des immeubles comport<strong>en</strong>t deux étages (R+2) ou trois étages (R+3). Laprés<strong>en</strong>ce de ruelles étroites (4 à 7m) acc<strong>en</strong>tue l’effet de compacité du tissu.Hauteur des bâtim<strong>en</strong>ts R+2 à R+3Emprise au sol du bâti Pratiquem<strong>en</strong>t 100% sur tous les îlots,uniquem<strong>en</strong>t des courettes te puits delumièreImplantation par rapport A l’alignem<strong>en</strong>t de la rueà la rueImplantation par rapport Implantation sur les limitesaux limites séparativesSurface constructible De 2 à 3 fois la surface constructible detotale (COS)la parcelleEstimation Nb de 80 à 150 logts/halogem<strong>en</strong>ts hectares commerces <strong>en</strong> RDc + occupation dupremier étage parfoisZonage POS UALe c<strong>en</strong>tre-ville historique de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> se caractérise un bâti très compactavec :• une très forte emprise au sol des constructions, pratiquem<strong>en</strong>t 100% (quelquescourées et puits de lumière)• un parcellaire <strong>en</strong> lanières étroites (5 à 8 m de large et 18 à 40 m de long),Page 58


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCe tissu anci<strong>en</strong> comporte de nombreux édifices publics.On note une grande hétérogénéité dans le traitem<strong>en</strong>t des rues, ce qui témoigne de lasuccession dans le temps de différ<strong>en</strong>ts concepts :• matériaux et couleur des traitem<strong>en</strong>t au sol : pavés ou <strong>en</strong>robés,• bordures <strong>en</strong> pierre ou pavés• bornes de toute taille et forme• style du mobilier• les couleurs• plateforme partagée avec ou sans bordure(s) matérialisant les trottoirs,séparation classique <strong>en</strong>tre chaussée et trottoirPage 59


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireSur le plan architectural, les élém<strong>en</strong>ts marquants sont :• la prés<strong>en</strong>ce de bâtim<strong>en</strong>ts de différ<strong>en</strong>tes époques : Art déco, classique etnéoclassique et même quelques maisons à pans de bois• des couleurs et tons plutôt pastels, pierres et ocres• des façades très simples sans ornem<strong>en</strong>ts et des façades avec des élém<strong>en</strong>ts demodénatures homogènes : balcons <strong>en</strong> fer forgé, porches de rez-dechausséeet <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>ts de baies <strong>en</strong> pierre de taille, régularité dansl’ordonnancem<strong>en</strong>t des f<strong>en</strong>êtres, frises d’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>ts de baies, linteau etallèges• les façades sont plutôt <strong>en</strong>duites, quelques constructions ont gardé les pierresappar<strong>en</strong>tes• des couvertures <strong>en</strong> tuiles• plusieurs bâtim<strong>en</strong>ts massifs• quelques singularités : lucarne jacobine, maison à pans de bois.D’une manière générale, le patrimoine bâti est intéressant pour sa diversité.Forme et taille desparcellesHauteur des bâtim<strong>en</strong>tsEmprise au sol du bâtiImplantation par rapportà la rueImplantation par rapportaux limites séparativesSurface constructibletotale (COS)Estimation Nb delogem<strong>en</strong>ts hectaresSynthèse des caractéristiques techniquesZonage POS UAc et UBParcelles rectangulaires ou <strong>en</strong> lanières avecune façade sur rue de 8 à 11 mètres <strong>en</strong>général et une profondeur de 25 à 50mètres.Exception avec les grandes façades deséquipem<strong>en</strong>ts et services publics.R+2 R+3 <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>neTrès variable, autour de 70 à 80% àproximité du c<strong>en</strong>tre anci<strong>en</strong>, jusqu’à 35-40%dans les faubourgs les plus éloignésA l’alignem<strong>en</strong>t de la rueImplantation d’une limite séparative à l’autreMoy<strong>en</strong>ne haute de 2 à 2,5 près du c<strong>en</strong>treanci<strong>en</strong>, moy<strong>en</strong>ne basse autour de 1 <strong>en</strong>périphérieTrès variable suivant s’il s’agit de maisonsindividuelles : 30-40logts/Ha, ou de petitsimmeubles collectifs : jusqu’ 150logts/Ha<strong>en</strong>vironPage 60


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.2.2 UN TISSU DE FAUBOURG RELATIVEMENTHOMOGNENEPlusieurs générations de faubourgs vont se succéder au fur et à mesure de lacroissance de la ville :• les faubourgs du Jura, de Mâcon et Saint-Nicolas, se sont développés auXVIIIème siècle• au XIXème siècle, les faubourgs existants s’ét<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t, une frange de maisons reliedésormais Brou à la ville, les quartiers de la Gare et Bel Air, jusqu’alorsmodestes, doubl<strong>en</strong>t leur superficie• par la suite, les ext<strong>en</strong>sions seront assez minces : à partir de 1920, la villecomm<strong>en</strong>ce à se développer plus loin et <strong>en</strong> deuxième rideau des grandesvoies.Localisation actuelle de ce tissu dans <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>.Le tissu de faubourg correspond aujourd’hui au tissu qui borde les av<strong>en</strong>ues AlsaceLorraine, Jean Jaurès, de Lyon, du Mail, de Mâcon, Amédée Mercier, la rueCharles Robin et le boulevard de Brou. Le tissu de faubourg s’est davantageét<strong>en</strong>du à l’ouest et au sud de la ville.Page 61


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireL’un des changem<strong>en</strong>ts majeurs par rapport au c<strong>en</strong>tre anci<strong>en</strong> est l’apparition degrands îlots d’équipem<strong>en</strong>ts publics. L’alignem<strong>en</strong>t et le front bâti continu sur la ruesont maint<strong>en</strong>us, mais les bâtim<strong>en</strong>ts sont plus massifs, un peu plus hauts maissurtout dispos<strong>en</strong>t de cœurs d’îlots très importants : la Préfecture, la Madeleine, leslycées Quinet et Carriat.Les Faubourgs <strong>en</strong>tre le c<strong>en</strong>tre ville et la gareLes faubourgs <strong>en</strong> direction de la gare le long des av<strong>en</strong>ues Alsace Lorraine et JeanJaurès se distingu<strong>en</strong>t des autres par :• des rues plus larges,• des hauteurs plus hétérogènes avec une juxtaposition <strong>en</strong>tre des bâtim<strong>en</strong>ts plushauts (R+3 et R+4) et plus massifs (des façades qui dépass<strong>en</strong>t parfois les100 mètres de longueur) et des maisons de ville et petits immeubles <strong>en</strong>R+1 ou R+2, traditionnels des faubourgs.L’av<strong>en</strong>ue Alphonse Baudin conserve elle une très grande cohér<strong>en</strong>ce ethomogénéité.Le passage de la voie ferrée marque une vraie rupture avec le tissu de faubourgtrès ordonné de l’av<strong>en</strong>ue Jaurès. Le tissu de faubourg de l’av<strong>en</strong>ue de Lyon estconstitué de bâtim<strong>en</strong>ts moins hauts ; le principe de front bâti parallèle à la rue aété maint<strong>en</strong>u mais les interruptions du front sont plus nombreuses et certainsbâtim<strong>en</strong>ts comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à s’implanter 3-4 mètres <strong>en</strong> retrait de la voie.Le quartier de Bel Air constitue un cas singulier.Page 65


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.2.3 UN TISSU MIXTE TRÈS ÉTENDUIl s‘agit des ext<strong>en</strong>sions des faubourgs qui ont peu à peu « rempli » les espaces<strong>en</strong>tre les grandes voiries.Ces quartiers sont mixtes à tout point de vue : fonctions urbaines accueillies, typed’habitat, hauteurs (de R+1 à R+4), caractéristiques d’implantation, prés<strong>en</strong>ce duvégétal.Il est donc difficile d’<strong>en</strong> dégager les grandes caractéristiques sur le plan urbain : ilfaut se reporter aux différ<strong>en</strong>tes typologies d’habitat qui le compos<strong>en</strong>t (maisonsindividuelles, petits collectifs, maison <strong>en</strong> bande… Cf. chapitres suivants).Par rapport au tissu de faubourg, on notera que le tissu est plus aéré, la d<strong>en</strong>sitémoins forte et l’alignem<strong>en</strong>t des constructions sur la voie n’est plus de mise : lesconstructions sont plutôt implantées <strong>en</strong> retrait de 5 à 8 m sur des parcellesdavantage rectangulaires.Le quartier le plus représ<strong>en</strong>tatif de ce type de tissu est le quartier Peloux-Mailderrière la voie ferrée. On retrouve égalem<strong>en</strong>t du tissu mixte de part et d’autre dela rocade.Diversité des typologies de tissu urbain dans le quartier Peloux-MailPage 67


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.2..4 <strong>LE</strong> CAS SINGULIER BEL AIR : UN QUARTIERAUX MULTIP<strong>LE</strong>S FACETTESjardins.LocalisationLe quartier Bel Air se situe au sud du c<strong>en</strong>tre-ville. Il est délimité par le boulevardPaul Bert au nord, par la rue du Général Delestraint à l’ouest, par le boulevardJules Ferry au sud et par la rue de Crouy à l’est.Description sommaireUne mixité des typologies de tissus urbains compose ce quartier :• Un tissu de maisons bourgeoises qui fait l’id<strong>en</strong>tité singulière du quartier• Des maisons populaires <strong>en</strong> bande et des maisons de ville structurant des îlots• Des petits <strong>en</strong>sembles et des immeubles collectifs.Ces typologies de tissu urbain correspond<strong>en</strong>t aux différ<strong>en</strong>tes strates historiquesd’urbanisation du quartier :• Le quartier Bel Air était un faubourg maraîcher et agricole, bâti progressivem<strong>en</strong>tsuite à la construction du chemin de fer <strong>en</strong> 1856.• De 1856 à 1914 apparaiss<strong>en</strong>t : la trame viaire , le découpage parcellaire, lesfermes de faubourg, les premières maisons individuelles bourgeoises, lesinstitutions (école normale, cathédrale etc.)• De 1914 à 1945 (<strong>en</strong>tre-deux guerres) se construis<strong>en</strong>t l’ess<strong>en</strong>tiel des maisonsindividuelles bourgeoises ou de type plus modeste, et des grossesmaisons ouvrières plurifamiliales• De 1945 à 1975 le quartier se d<strong>en</strong>sifie du fait de la construction des premiersimmeubles et <strong>en</strong>sembles collectifs, et de la division parcellaire de grandsPage 68


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireMaisons bourgeoises et pavillons typiques du quartier Bel AirLe tissu de maisons individuelles de Bel Air crée l’id<strong>en</strong>tité singulière du quartier. Lepaysage urbain est caractérisé par la prés<strong>en</strong>ce de grandes maisons et depavillons à l’architecture remarquable : maisons d’inspiration néo-classique,r<strong>en</strong>aissance, art nouveau, toitures complexes etc. Le patrimoine végétal estégalem<strong>en</strong>t un élém<strong>en</strong>t fort du paysage : arbres de haute stature visibles depuis larue et strates plus basses (arbustes, plantes grimpantes le long des façades). Lessecteurs de maisons individuelles de Bel Air se distingu<strong>en</strong>t par une d<strong>en</strong>sitéimportante, qu’elle soit réelle (20 logem<strong>en</strong>ts à l’hectare dans les rues de maisonsindividuelles) ou perçue (hauteur des maisons, alignem<strong>en</strong>t sur la rue).Caractéristiques des clôturesOn retrouve ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t des murs bahuts et grilles métalliques doublés dehaies ou d’arbres. Ces clôtures sont de bonne qualité et sont suffisamm<strong>en</strong>t hautespour prolonger la perception de front bâti.Stationnem<strong>en</strong>tLe stationnem<strong>en</strong>t est possible sur la parcelle pour les pavillons réc<strong>en</strong>ts pourlesquels la place de l’automobile a été p<strong>en</strong>sée. Sur les parcelles de maisonsbourgeoises du XIXème siècle et début XXème siècle on trouve le plus souv<strong>en</strong>t ungarage <strong>en</strong> annexe ; le stationnem<strong>en</strong>t se fait égalem<strong>en</strong>t sur la voirie.Situation par rapport à la rueL’implantation est proche de la rue voire sans retrait, <strong>en</strong> front bâti discontinu. Lesfaçades et toitures de styles architecturaux variés compos<strong>en</strong>t le paysage urbain.Prés<strong>en</strong>ce du végétalLes jardins sont généralem<strong>en</strong>t très arborés avec une végétation de grande qualité.Certains jardins de pavillons plus réc<strong>en</strong>ts sont cep<strong>en</strong>dant <strong>en</strong>core peu végétalisés.Accès depuis la voirieOn accède aux maisons depuis la rue : pas de desserte <strong>en</strong> impasse ou boucle.Maison <strong>Bourg</strong>eoise, rue Général DelestraintSynthèse des caractéristiques techniquesForme et taille des Parcelles rectangulaires de 1 000 à 1 200m²parcellesHauteur des bâtim<strong>en</strong>ts De 5 à 15m (de R+1 à R+3 ? avec quelquefois de grandes hauteurs sous plafond)CES De 0,14 à 0,35Implantation par rapport à Implantation de 0 à 8m de la rue (le plusla rue (Art.6)souv<strong>en</strong>t


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireImplantation par rapport De 0 à 18m. (Le plus souv<strong>en</strong>t


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairedans quelques propriétés avec faible emprise au sol, mais la d<strong>en</strong>sificationn’est pas généralisable du fait d’une d<strong>en</strong>sité déjà importante.La d<strong>en</strong>sification a égalem<strong>en</strong>t comm<strong>en</strong>cé à s’opérer par la constructiond’immeubles collectifs. Leur insertion dans la trame viaire (alignem<strong>en</strong>t, pas deretrait) permet de préserver la structure des îlots, cep<strong>en</strong>dant la constructionde logem<strong>en</strong>t collectif peut rompre l’id<strong>en</strong>tité de certaines rues au caractèrepatrimonial marqué.CaractéristiquesPOSZonage POS : UB /Situation observée pour le tissu demaisons individuelles de Bel AirImpression ded<strong>en</strong>sitéQualité appar<strong>en</strong>tedu bâtiFaible Moy<strong>en</strong>ne Fort / bon étatExemple d’ext<strong>en</strong>sion <strong>en</strong> arrière du bâti, rue de la BasiliqueXXSuperficie de la parcelle : Pas de règle De 100 à 1 200m²Emprise au sol de laconstruction (CES)Implantation par rapport àla rue (Art.6)70 % de la superficie du terrainmaxUB pu 30% maxAlignem<strong>en</strong>t pourra être imposé siil existe autourde 15 à 35% pour les maisonsindividuellesLes nouvelles implantations sont àl’alignem<strong>en</strong>t. Les pavillons et maisonsbourgeoises sont implantés proches dela rue mais avec un retrait variable.Quelques cas exceptionnelsd’implantation <strong>en</strong> milieu de parcelle.Page 72


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireImplantation par rapportaux limites séparatives(Art.7)Hauteur maximaleautorisée (Art.10)Traitem<strong>en</strong>t des espaceslibres (Art.13)Clôtures sur rue :Si 3SI>15m / voirie : limite latéraleD=H-3, autres limites D=H/3>3Jonction tjrs possible si uneconstr. à l’alignem<strong>en</strong>t existe12 à 15 à l’égoutles espaces libres doiv<strong>en</strong>t êtreplantés et doiv<strong>en</strong>t constituer 10%du terrain (15% <strong>en</strong> UBa). En UBpu esp libres = 70% du terrain et40% parcgrillage avec ou non un murbahut doublé év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>td'une haie, exceptionsLes maisons sont accolées ouimplantées proche des limiteséparatives (- de 3m) sauf dans derares cas d’implantation <strong>en</strong> milieu deparcellePavillons <strong>en</strong> R+1 ou R+2, Maisons deville : R+1,Maisons plurifamiliales : de R+1 à R+3.Collectif : R+3 ou R+4Espaces libres le plus souv<strong>en</strong>t arborésmurs bahuts surmontés d’un grillagemétal d’<strong>en</strong>v. 1,5m de hauteur. Plusrarem<strong>en</strong>t un muret <strong>en</strong> pierrePage 73


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.2.5 DES QUARTIERS DE GRANDS ENSEMB<strong>LE</strong>SD'HABITAT TRÈS HÉTÉROGÈNES.Six grands <strong>en</strong>sembles d’habitat collectifGlobalem<strong>en</strong>t, les quartiers de grands collectifs prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des caractéristiquessimilaires et s’organis<strong>en</strong>t de la même façon :• Des <strong>en</strong>sembles de grande hauteur (jusqu’à R+ 9) mais il n’y a pasd’immeuble de très grande hauteur sur la ville• Des parkings assez importants situés le plus souv<strong>en</strong>t aux pieds desimmeubles• Une emprise au sol des bâtim<strong>en</strong>ts relativem<strong>en</strong>t faible qui dégaged’importants espaces libres traités <strong>en</strong> pelouses sans usage vraim<strong>en</strong>tdéfinis• Des limites sont parfois floues <strong>en</strong>tre espace public et privé• Certains de ces quartiers dispos<strong>en</strong>t d’équipem<strong>en</strong>ts, services etcommerces de proximité comme la Reyssouze, Croix-Blanche et lesV<strong>en</strong>nes.Page 74


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireSynthèse des caractéristiques techniquesForme et taille des parcelles Toutes les formes et toutes les tailleslorsqu’un parcellaire est clairem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifiéHauteur des bâtim<strong>en</strong>ts R+4 au R+8 pour les barresR+11 pour les toursEmprise au sol du bâtiImplantation par rapport à larueImplantation par rapport auxlimites séparativesSurface constructible totale(COS)Estimation Nb de logem<strong>en</strong>tshectaresZonage POS15 à 25% du tènem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> généralImplantation <strong>en</strong> retrait et plutôt <strong>en</strong> milieu deparcelle, quelques implantations àl’alignem<strong>en</strong>t (les clapiers)Façade principale parfois parallèle à la ruemais pas systématiquem<strong>en</strong>tRetrait plutôt importantTrès variable et difficile à évaluer comptet<strong>en</strong>u des incertitudes sur les limitesparcellaires et les regroupem<strong>en</strong>ts debâtim<strong>en</strong>ts sur un même tènem<strong>en</strong>t. Desécarts constatés de 70% à 200 % (COS de2) de la surface du tènem<strong>en</strong>t100 à 150 logem<strong>en</strong>ts HectaresUB et UCPage 75


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLa Reyssouze (Projet ANRU, étude EOHS 2008)• Une grande proximité du c<strong>en</strong>tre-ville mais avec deux coupures à franchir :le Champ-de-Foire et le boulevard Joliot Curie ;• Des immeubles barres avec des façades très longues de 120 à 160 m, de4 à 5 étages la plupart du temps, implantés à proximité de la rue, etparallèlem<strong>en</strong>t ou perp<strong>en</strong>diculairem<strong>en</strong>t à celle-ci ;• Des petits et des très grands <strong>en</strong>sembles, un fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> sous-Page 76


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire<strong>en</strong>sembles, parfois allée par allée ;• Une qualité paysagère avec des alignem<strong>en</strong>ts d’arbres, des petits espacesarborés et une coulée verte autour de la Reyssouze ; mais aussibeaucoup d’espaces minéraux et artificialisés utilisés notamm<strong>en</strong>t pour lesparkings ;• Plusieurs placettes et aires de jeux de proximité ;• Une c<strong>en</strong>tralité de quartier (commerces, nouvelle bibliothèque, la Poste,C<strong>en</strong>tre Social…..) qui manque de visibilité ;• Un manque de lisibilité de l’organisation urbaine du quartier perturbel’ori<strong>en</strong>tation : beaucoup de bâtim<strong>en</strong>ts, qui plus est d’appar<strong>en</strong>ce similaire,plusieurs accès par sous-<strong>en</strong>semble (allées sans issue, bouclage interneavec une seule <strong>en</strong>trée-sortie) sans forcém<strong>en</strong>t de continuité avec le restede la trame viaire ;• Des immeubles très proches de la rocade et donc soumis à des nuisancesimportantes.Page 77


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireOffre nouvelle <strong>en</strong> habitat socialPage 78


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLe Pont des Chèvres (étude UP2M consultants 2005, étude EOHS 2008)• Un quartier coupé <strong>en</strong> deux par le boulevard Edouard Herriot (rocade 2x2voies) ;• Une boucle à double s<strong>en</strong>s et une zone 30 desservant directem<strong>en</strong>t laplupart des immeubles et leurs parkings ;• Des immeubles de grande hauteur (R+6 à R+13) ;• Les immeubles du secteur sud sont implantés à proximité immédiate dela rocade avec un front bâti assez imposant, soumis à des nuisances ;• Des espaces vides vastes, souv<strong>en</strong>t mal gérés : prédominance de la voirie,espaces verts de qualité moy<strong>en</strong>ne et ne répondant plus aux usagesactuels. Trois espaces de jeux d’<strong>en</strong>fants sont prés<strong>en</strong>ts sur le quartier. Lereste du mobilier urbain, inadapté aux usages, est composé de bancs,d’une table ping-pong, d’une table de piqu<strong>en</strong>ique et d’un kiosque ;• Un patrimoine naturel valorisant (la Reyssouze) et un écran paysager visà-visde la rocade, mais une mauvaise exploitation des bords de rue : uneprom<strong>en</strong>ade de faible qualité, des nuisances sonores tout le long duboulevard Edouard Herriot. ;• Une bonne lisibilité des circulations (piéton/voiture), mais les voiriesinternes ne serv<strong>en</strong>t qu’à la desserte des poches de stationnem<strong>en</strong>t : pas deréel flux interne, le quartier n’est pas un lieu de passage ;• Une répartition spatiale uniforme des bâtim<strong>en</strong>ts, une image caricatural<strong>en</strong>égative de la « cité HLM » vécue de l’intérieur, mais aussi vue del’extérieur ;• Quelques équipem<strong>en</strong>ts de proximité : c<strong>en</strong>tre social, annexe de la policemunicipale, CMS de la DIPAS, une épicerie à proximité ;• Pas « d’individualisation » des immeubles à ce jour par un processus derésid<strong>en</strong>tialisation.Deux secteurs scindés par le boulevrad E. HerriotPage 79


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireEtat des lieux sur le secteur du Pont des ChèvresSurface espaces verts / immeubles collectifs et habitat sindividuelsPage 80


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCroix Blanche (hors secteur Dîmes) (étude EOHS 2008)supporter les hausses de loyers suite aux travaux (<strong>Bourg</strong> Habitat).• Une organisation <strong>en</strong> quatre sous-<strong>en</strong>sembles clairem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifiés, de partet d’autre des grands axes ;• Des immeubles tours, pour la plupart allant de R+ 6 à R+ 10, implantés <strong>en</strong>retrait d’au moins 20m des grands axes ;• Des bâtim<strong>en</strong>ts joints par deux sur le quart nord-est ;• Une bonne intégration paysagère des constructions depuis les grandsaxes grâce à des bandes arborées tampons ;• Des espaces verts assez arborés même au sein du quartier, mais dontune partie n’a pas vraim<strong>en</strong>t d’usage et, de fait, est sous utilisée (le long dela rocade, le terrain de foot bi<strong>en</strong> qu’il soit plus utilisé l’été) ;• Une c<strong>en</strong>tralité de quartier (Poste, groupe scolaire, mairie annexe) ;• Proximité de la zone commerciale de P<strong>en</strong>nesuy et bonne desserte <strong>en</strong>transports <strong>en</strong> commun ;• Pas de dispersion des places de stationnem<strong>en</strong>t aux pieds de chaqueimmeuble mais des aires groupées bi<strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifiées, ce qui libère l’espaceaux abords des tours et permet leur traitem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> espace vert ;• Beaucoup de stationnem<strong>en</strong>ts illicites qui peuv<strong>en</strong>t avoir une incid<strong>en</strong>ce surla sécurité des habitants (problème d’interv<strong>en</strong>tion des pompiers <strong>en</strong> casd’inc<strong>en</strong>die) ;• Nuisances liées aux flux importants sur les voiries <strong>en</strong>tourant le quartier ;• Projet de réhabilitation <strong>en</strong> cours ou à v<strong>en</strong>ir mais problème des capacitésfinancières des locataires <strong>en</strong> place à qui ne pourront peut-être pasPage 81


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireVue d'<strong>en</strong>semblePage 82


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes V<strong>en</strong>nes (étude EOHS 2008)• Des bâtim<strong>en</strong>ts R+ 2 et R+ 4, de 300 à 100 m² au sol, implantés <strong>en</strong> léger retraitpar rapport aux voies avec des façades parallèles à celles-ci ;• Une grande barre avec une façade de 125 m de long ;• Une c<strong>en</strong>tralité de quartier (commerces, pharmacie, groupe scolaire, gymnase) ;• De nombreux espaces publics : une place, deux squares, le parc des Sports àproximité, ainsi qu’une grande pelouse derrière la grande barre. Problèmede stationnem<strong>en</strong>t sur les trottoirs autour de la place ;• Des espaces peu arborés (quelques arbres isolés) mais un quartier qui s’insèretout de même plutôt bi<strong>en</strong> dans le tissu <strong>en</strong>vironnant de maisons individuellescar les immeubles ne sont pas très hauts, peu imposants et sont accessiblesdirectem<strong>en</strong>t par les voiries du quartier (pas de voie de desserte propre aux<strong>en</strong>sembles collectifs) ;• Prés<strong>en</strong>ce de boxes extérieurs <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t des aires de parkings ;• Un s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’abandon marqué par les changem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> terme de dessertesde bus et par l’état des espaces extérieurs et des bâtim<strong>en</strong>ts de plus <strong>en</strong>plus dégradés (<strong>en</strong> vue d’év<strong>en</strong>tuelles démolitions).Page 83


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireTerres des Fleurs


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireAllée B<strong>en</strong>ony / les Baudières• Des <strong>en</strong>sembles de bâtim<strong>en</strong>ts de 500 à 200 m² au sol, de faible hauteur (R+2, R+3),implantés un peu <strong>en</strong> retrait des allées, avec des décalages de façades pour romprela monotonie des barres, beaucoup de terrasses ;• Un <strong>en</strong>semble remarquable par son cadre paysager, avec un grand alignem<strong>en</strong>t d’arbresallée B<strong>en</strong>ony, les bords aménagés de la Reyssouze, des espaces arborés ;• Un réseau de placettes sur dalles et d’allées modes doux bi<strong>en</strong> reliées <strong>en</strong>tre elles.Vue d'<strong>en</strong>semblePage 85


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCaractéristique POS 2000 POS 2000 Situation observée<strong>en</strong> 2010 Grands collectifsZonage POS UB UCSuperficie de la Pas de règle Pas de règle Difficile de raisonner <strong>en</strong> parcelle surparcellece type de tissuEmprise au soldu bâtiImplantation parrapport à la rue(Art.6)Implantation parrapport aux limitesséparatives (Art.7)Hauteur maximaleautorisée (Art.10)Traitem<strong>en</strong>t desespaces libres(Art.13)Clôtures sur rue70 % de la superficie duterrain maxUBpu 30% maxLibre, mais l’alignem<strong>en</strong>tpeut être imposé s’ il existeautourEn retrait (D=H/3>3) avecune distance plusimportante au delà d’unebande de 15m par rapportà la rue50% (sauf pour lesterrains < 200m²)Libre sauf casparticuliers( dontcohér<strong>en</strong>ce avec lesconstructionsvoisines)UC : limite latéraleD=H-3 / autreslimites D=H/3 avecminimum de 3 mTrès variable15 à 25% <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>neEn général implantation plutôtproche de la rue compte t<strong>en</strong>u de lahauteur des constructions : retrait de5 à 10 mRetrait toujours plutôt important parrapport au minimun exigé ;implantation sur une des limitesséparatives très rare (quelquesexemples à la Reyssouze)15m à l’égout (R+4) 9 m à l’égout (R+2) R+ 4 à R+ 8 pour les barresJusqu’à R+11 pour les toursLa règle ne correspond donc pasforcém<strong>en</strong>t à la réalitéLes espaces libres doiv<strong>en</strong>têtre plantés, un desespaces doit avoir unesuperficie d’un seul t<strong>en</strong>antégal à 10% ou 15 % de lasuperficie du terrain.Grillage avec ou non unmur bahut doubléév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t d'une haie.Des exceptionsLes espaces libresdoiv<strong>en</strong>t être plantés<strong>1.</strong>5m max grillageavec ou non un murbahut doubléév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>td'une haiela règle semble respectée dansl’<strong>en</strong>semble même s’il est difficile dele vérifier compte t<strong>en</strong>u desincertitudes sur les limitesd’opérations. Quelques cas à laReyssouze ou la règle ne semblepas appliquée.Sans objet pas de clôtures sauf <strong>en</strong>cas de résid<strong>en</strong>tialisation mais ellesne correspond<strong>en</strong>t pas forcém<strong>en</strong>t auxlimites parcellairesR<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbainCes grands <strong>en</strong>sembles évolu<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t dans le cadre de projet urbaind’<strong>en</strong>semble incluant des réhabilitations (parties communes, l’amélioration duconfort ou de l’isolation, le ravalem<strong>en</strong>t des façades) et/ou des démolitionsreconstructions.La t<strong>en</strong>dance est plutôt à la déd<strong>en</strong>sification de ces quartiers que l’inverse.L’impression de d<strong>en</strong>sité sur ces quartiers n’est pas liée à l’emprise au sol ou aunombre de logem<strong>en</strong>ts, mais plutôt à la hauteur des bâtim<strong>en</strong>ts et à la longueur desfaçades.Page 86


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireDes petits <strong>en</strong>sembles d’habitat collectif très dispersésSynthèse des caractéristiques techniquesForme et taille des parcelles Pas de parcelle par bâtim<strong>en</strong>t, tènem<strong>en</strong>tcommunHauteur des bâtim<strong>en</strong>ts R+ 3 ou R+ 4 (jusqu’à 15m à l’égout)Emprise au sol du bâti 10 à 20% de la surface totale de l’opérationImplantation par rapport à la Implantation <strong>en</strong> retrait et plutôt <strong>en</strong> milieu derueparcelleFaçade principale parfois parallèle à la rueImplantation par rapport auxlimites séparativesmais pas systématiquem<strong>en</strong>tRetrait avec des distances très variablesDesSurface constructible totale écarts constatés de 50% à 150 % (COS de(COS)1,5) de la surface du tènem<strong>en</strong>tEstimation Nb de logem<strong>en</strong>ts Difficile à évaluer sans étudier au cas parhectarescas, de 80 à 150 logem<strong>en</strong>ts/ha <strong>en</strong> généralZonage POS Plutôt UC, quelques cas <strong>en</strong> UBVision depuis la rueLes bâtim<strong>en</strong>ts sont souv<strong>en</strong>t ori<strong>en</strong>tés de façon différ<strong>en</strong>te, laissant voir depuis la ruePlacettes <strong>en</strong> cœur d'îlotPage 87


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireà la fois des façades principales et des pignons. La prés<strong>en</strong>ce de haies ou d’arbressur la propriété joue beaucoup dans la perception : effet d’atténuation des hauteurs.A gauche : Copropriété le Grand Champ-rue Comte de la Teyssonière, Peloux MailA droite : Ensemble traversé par une rue (rue Girod de l’Ain, Peloux-Mail)Page 88


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairePage 89


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairePrés<strong>en</strong>ce du végétalLes espaces sont le plus souv<strong>en</strong>t traités <strong>en</strong> pelouse d’usage libre avec des petits<strong>en</strong>sembles arbres. Dans les opérations plus réc<strong>en</strong>tes, les espaces libres sonttraités de façon plus minérale, la limite <strong>en</strong>tre espace public et espace privé y estplus claire et les pieds d’immeubles mieux traités.Accès depuis la voirieUn accès commun direct depuis la voirie principale avec parfois un petite voieinterne reliant les différ<strong>en</strong>ts parkings aux pieds des immeubles. Plus rarem<strong>en</strong>t, unerue (publique ou privée) traverse l’<strong>en</strong>semble résid<strong>en</strong>tiel et dessert les immeubles.implantés légèrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> retrait de l’alignem<strong>en</strong>t avec la voirieprincipale.On trouve égalem<strong>en</strong>t des dispositifs <strong>en</strong> boxes extérieurs ; les parkingssouterrains sont plutôt rares.Croisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre analyse de l’existant et règles d’urbanismeCaractéristiquesPOS 2000 POS 2000 Situation observée<strong>en</strong> 2010 petits collectifsZonage POS UB UCSuperficie de laPas de règle Pas de règle Sans objetparcelleLes clôturesElles sont peu nombreuses mais quelques opérations <strong>en</strong> comport<strong>en</strong>t <strong>en</strong> limite derue.Prés<strong>en</strong>ce d’espaces publicsEn plus des grandes pelouses, la plupart des opérations comport<strong>en</strong>tune petite placette avec bancs, plus minérale et aménagée <strong>en</strong> cœurd’opérations, à l’abri des regards de la rue.Les jeux pour <strong>en</strong>fants sont rares dans les petites opérations.Stationnem<strong>en</strong>tLe dispositif le plus classique est le stationnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> extérieur, <strong>en</strong> piedd’immeubles :• côté rue lorsque les bâtim<strong>en</strong>ts sont implantés <strong>en</strong> retrait,• à l’arrière lorsque les immeubles (plutôt <strong>en</strong> forme de barre) sontdu bâtiImplantation parrapport à la rue10 à 20% de l’opération70 % de la superficie du terrain max 50% (sauf pour les terrains


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire(Art.6)Implantation parrapport aux limitesséparatives (Art.7)Hauteur maximaleautorisée (Art.10)En retrait (D=H/3>3) avec unedistance plus importante au delàd’une bande de 15m par rapport à larueavec les constructionsvoisines)UC : limite latérale D=H-3 /autres limites D=H/3 avecminimum de 3 mImplantations spécifiques <strong>en</strong>UCa et opérationsd’<strong>en</strong>sembles.Retrait plutôt important15m à l’égout (R+4) 9 m à l’égout (R+2) Une très grande majorité de R+3(12m à l’égout)La règle ne correspond donc pastoujours à la réalitéR<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbainUne d<strong>en</strong>sification sous forme de nouvelles constructions dép<strong>en</strong>d des espaceslibres et de leur configuration, elle serait probablem<strong>en</strong>t mal vécue sur ces petitesopérations où l’impression de d<strong>en</strong>sité n’est pas très importante.L’évolution de l’existant par la construction de petites ext<strong>en</strong>sions se pose très rarem<strong>en</strong>tsur les <strong>en</strong>sembles collectifs, les travaux concern<strong>en</strong>t plutôt les réhabilitations desparties communes, l’amélioration du confort ou de l’isolation, le ravalem<strong>en</strong>t desfaçades.Traitem<strong>en</strong>t desespaces libres(Art.13)Les espaces libres doiv<strong>en</strong>t êtreplantés, un des espaces doit avoirune superficie d’une seule t<strong>en</strong>antégale à 10% à 15 % de la superficiedu terrain.Les espaces libres doiv<strong>en</strong>têtre plantésRègle respectée dans l’<strong>en</strong>sembleClôtures sur rueGrillage avec ou non un mur bahutdoublé év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t d'une haie.Des exceptions<strong>1.</strong>5m max grillage avec ou non Peu de clôtures, plutôt végétalesun mur bahut doublé sur rue et grillage sur les autresév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t d'une haie, limites.exceptions sous conditionsPage 91


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.2.6 <strong>LE</strong> TISSU RESIDENTIEL DE MAISONSINDIVIDUEL<strong>LE</strong>SUne distinction sera faite <strong>en</strong>tre maisons individuelles classiques et habitatindividuel groupé.Des maisons individuelles « classiques » organisées selon deuxtypes.TYPE B : Implantation du bâti <strong>en</strong> milieu de parcelleLocalisationCe type d’implantation se retrouve dans les quartiers de maisons individuelles plus<strong>en</strong> périphérie de la ville et plus réc<strong>en</strong>ts (quartiers Grand-Challes, V<strong>en</strong>nes,Sardières);Description sommaireOn y distingue deux typologies : les opérations groupées avec voiries internes(voirie <strong>en</strong> raquette, impasse, boucle) et les maisons donnant directem<strong>en</strong>t sur lesvoies principales.TYPE A : Implantation du bâti proche de la rueLocalisationOn retrouve ce type de tissu plutôt dans les quartiers de maisons individuelles déjàanci<strong>en</strong>s comme les V<strong>en</strong>nes (rues Terrasson et Montesquieu) et le long de certaines ruesdu tissu mixte des faubourgs (rue Montholon à Peloux-Mail, rue du Pont-des-Chèvresà la Reyssouze etc.);Description sommaireLes maisons sont implantées <strong>en</strong> retrait de quelques mètres de la rue acc<strong>en</strong>tuant lavisibilité des constructions depuis la rue, avec parfois un jardin de prés<strong>en</strong>tation.Implantation proche de larue, rue Pierre Terrasson,V<strong>en</strong>nesPage 92


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireTYPE A : Le tissu de maisons individuelles proches de la rueGarage <strong>en</strong> retrait, et annexe alignée sur la rueSynthèse des caractéristiques techniquesForme et taille des parcelles Parcelles rectangulaires et <strong>en</strong> lanièresoscillant <strong>en</strong>tre 500 et 700 m² <strong>en</strong> généralHauteur des bâtim<strong>en</strong>ts Maisons <strong>en</strong> R+1, quelques fois <strong>en</strong> R ou R+2Emprise au sol du bâti (CES) Entre 20 et 30% de la parcelleImplantation par rapport à la Retrait de 2 à 3 mrueImplantation par rapport aux Plutôt <strong>en</strong> retrait et à égale distance des deuxlimites séparativeslimites, au milieu de la parcelleSurface constructible totale De 15 à 60% de la surface de la parcelle,(COS)moy<strong>en</strong>ne autour de 25% (0,25)Estimation Nb de logts 10 à 20 logts/HahectaresZonage POS UD et UCVision depuis la rueSuivant les quartiers, les façades principales sont implantées parallèlem<strong>en</strong>t ouperp<strong>en</strong>diculairem<strong>en</strong>t à la rue, acc<strong>en</strong>tuant plus ou moins la visibilité du bâti.La plupart des maisons ont des garages accolés à la construction principale etplutôt proche de la rue. On note égalem<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce ponctuelle d’annexes; Cetteorganisation donne un caractère plus urbain aux quartiers.Alignem<strong>en</strong>t le long de la rue de la Fontaine (V<strong>en</strong>nes)Page 93


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairePrés<strong>en</strong>ce du végétalLes espaces libres de construction des parcelles sont très souv<strong>en</strong>t végétalisés(pelouse, arbres, arbustes), mais ils sont situés plutôt <strong>en</strong> arrière des habitations.La prés<strong>en</strong>ce du végétal est donc perceptible depuis la rue mais elle est moinsvisible du fait d’une implantation du bâti proche de la rue. La qualité de cesaménagem<strong>en</strong>ts est très hétérogène.Haies plantées, rue PierreTerrasson, quartier des V<strong>en</strong>nesAccès depuis la voirieL’accès se fait généralem<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t depuis la rue, dans quelques cas parune impasse avec système de retournem<strong>en</strong>t. Les rues secondaires ont un gabaritstandard de 8 m et les rues principales font <strong>en</strong>tre 10 et 12 m de large, ce quiapparaît parfois un peu trop pour ce type de tissu, mais offre des possibilités derequalification, notamm<strong>en</strong>t pour des aménagem<strong>en</strong>ts cyclables.Jardins arborés donnant sur larue, rue de Montholon,Peloux-MailCaractéristiques des clôturesLes clôtures sont généralem<strong>en</strong>t constituées d’un mur bahut doublé d’une haievégétale et/ou d’un grillage. Les clôtures sont rarem<strong>en</strong>t esthétiques et parfois mal<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ues.Murs bahuts (rues LouiseChevrier et de Bouv<strong>en</strong>t)Page 94


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes espaces publicsIls ne sont pas très nombreux et se répartiss<strong>en</strong>t comme souv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre terrains desport ou squares de quartier. Ils sont le plus souv<strong>en</strong>t localisés à proximité deséquipem<strong>en</strong>ts ou à la jonction avec un secteur d’habitations collectives. Leur qualitéest très égale et la liberté d’usages est plutôt la règle.Les rues sont simples avec des trottoirs de chaque côté, peu de mobilier urbain etun revêtem<strong>en</strong>t parfois assez anci<strong>en</strong>. Le stationnem<strong>en</strong>t illicite sur trottoir gêneparfois la circulation piétonne.Stationnem<strong>en</strong>tLa plupart des maisons possèd<strong>en</strong>t leur propre garage intégré au bâti principal,plus rarem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> annexe, ce qui n’empêche pas de nombreux résid<strong>en</strong>ts de segarer dans la rue ou devant leurs garages quand le retrait des constructions lepermet. Il existe quelques parkings groupés associés aux commerces etéquipem<strong>en</strong>ts.Espace public et c<strong>en</strong>tralitéaux V<strong>en</strong>nes, rueMontesquieu.Terrain de sport peu qualifié – rue duComte de la Teyssonière, Peloux-MailStationnem<strong>en</strong>t visiteurs etcommerces (angle rueMontesquieu/rue Bossuet,V<strong>en</strong>nesStationnem<strong>en</strong>t aménagé le long de la voie etabs<strong>en</strong>ce de garages sur parcelles, rue LaFontaine, V<strong>en</strong>nesPage 95


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCroisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre analyse de l’existant et règles d’urbanismeCaractéristiques POS 2000 POS 2000 Situation observée<strong>en</strong> 2010Zonage POS UD UCSuperficie de la parcellePas de règle Pas de règle Variable selon les quartiers etd’une rue à l’autre (de 400 à1 000m²),Emprise au soldu bâti30 % de la superficiedu terrain max50% (sauf pour les terrains


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireTYPE B : Le tissu de maisons individuelles avec implantation <strong>en</strong> milieu de parcelleSynthèse des caractéristiques techniquesForme et taille des parcelles Parcelles plutôt carrées dépassant souv<strong>en</strong>t les700 m², quelques cas à plus de 2 000 m² versTirandHauteur des bâtim<strong>en</strong>ts Maisons <strong>en</strong> R+1, quelques fois <strong>en</strong> R+0 ou R+2Emprise au sol du bâti Inférieure à 20% le plus souv<strong>en</strong>tImplantation par rapport à la Retrait de 5-6 m la plupart du tempsruepermettant ainsi le stationnem<strong>en</strong>t d’une voitureImplantation par rapport Positionnem<strong>en</strong>t le plus souv<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>tral paraux limites séparatives rapport aux limites séparativesSurface constructible totale En général 10 à 20% de la parcelle(COS)Estimation Nb de logem<strong>en</strong>ts Autour de 10-15 logts/Ha <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne, saufhectarespour les très grandes parcelles (5logts/Ha)Zonage POS UD <strong>en</strong> grande majoritéVision depuis la rueLa visibilité des constructions depuis la rue est très variable, tout commel’ori<strong>en</strong>tation de la façade principale, tantôt parallèle tantôt perp<strong>en</strong>diculaire à la rue.Les haies plantées et les murs de clôtures jou<strong>en</strong>t ainsi un rôle plus important dansle paysage depuis la rue.Large voirie de desserte et abs<strong>en</strong>ce de trottoir ans unlotissem<strong>en</strong>t, rue des hirondellesPage 97


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireEspaces publicsLes opérations <strong>en</strong> lotissem<strong>en</strong>t s’organis<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t autour d’un espacepublic, plutôt sommairem<strong>en</strong>t aménagé (peu de mobiliers comme des bancs ettraitem<strong>en</strong>t paysager minimal), une fois sur deux avec une liberté d’usage.Stationnem<strong>en</strong>tPrés<strong>en</strong>ce quasi-systématique d’un garage intégré à la construction principale ou,plus rarem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> annexe.sur laEspaces verts aménagés <strong>en</strong>espace public (jeux, bancs) etespaces verts sans mobilierurbain, Les V<strong>en</strong>nesStationnem<strong>en</strong>t devant le garage, globalem<strong>en</strong>t peu de stationnem<strong>en</strong>t survoirie / rue Jules Belley, Grand ChallesPage 99


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCroisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre analyse de l’existant et règles d’urbanismeCaractéristiques POS 2000 POS 2000 Situation observée<strong>en</strong> 2010Zonage POS UD UCSuperficie de laparcelleEmprise au soldu bâtiImplantation parrapport à la rue(Art.6)Implantation parrapport aux limitesséparatives (Art.7)Hauteur maximaleautorisée (Art.10)Traitem<strong>en</strong>t desespaces libres(Art.13)Clôtures sur ruePas de règle Pas de règle Variable selon les quartierset d’une rue à l’autre (de400 à 1 000m²). Parcellesmoins allongées que lesmaisons proches de la rueType A30 % de la superficiedu terrain maxRetrait de 4mminimum, exceptionpour opérationsd’<strong>en</strong>sembleD = H/2 avecminimum de 4 m.50% (sauf pour lesterrains < 200m²)Inférieure à 20% de laparcelle <strong>en</strong> général,amplitude de 15 à 25%Libre sauf cas particuliers Retrait dépassant souv<strong>en</strong>t(dont cohér<strong>en</strong>ce avec les les 6 m.constructions voisines)UC : limite latérale D=H-3/ autres limites D=H/3avec minimum de 3 mImplantations spécifiques<strong>en</strong> UCa et opérationsd’<strong>en</strong>sembles.Retrait souv<strong>en</strong>t plusimportant que le minimumimposé du fait d’uneimplantation <strong>en</strong> milieu deparcelle7m à l’égout (R+1) 9 m à l’égout (R+2) Maisons <strong>en</strong> R+1 (6-7m àl’égout)Maisons R+1 <strong>en</strong> général.Quelques cas de R+2 .75% des espaceslibres doiv<strong>en</strong>t êtreplantésGrillage avec ou sansmur bahut doubléév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t d'unehaie,Les espaces libresdoiv<strong>en</strong>t être plantés<strong>1.</strong>5m max grillage avecou non un mur bahutdoublé év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>td'une haieRègle respectée dansl’<strong>en</strong>sembleRègle plutôt respectéeQuelques exceptionscomme souv<strong>en</strong>tR<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbainUne d<strong>en</strong>sification sous forme de nouvelles constructions est quasi impossible carles distances <strong>en</strong>tre les constructions sont trop courtes et les parcelles plutôtcarrées, ce qui offre peu d’espace à l’arrière des parcelles.L’évolution de l’existant par le biais de petites ext<strong>en</strong>sions ou travaux importants (typevéranda) est à étudier mais ne sera pas possible dans certains cas sauf à revoirles règles de retrait par rapport aux limites séparatives et les distances minimales<strong>en</strong>tre les constructions.Page 100


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireUn habitat individuel groupé prés<strong>en</strong>tant deux organisationsdiffér<strong>en</strong>tesTYPE C : L’habitat individuel groupé <strong>en</strong> bandeLocalisationOn dénombre une vingtaine d’opérations d’individuel groupé <strong>en</strong> bande à <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> réparties dans les grands quartiers de maisons individuelles (V<strong>en</strong>nes,Grand-Challes) et le tissu mixte.Description sommaireMaisons groupées par deux ou trois avec parcelles individualisées. Maisonsaccolées par le faîtage ou par le garage, ce qui permet des économies d’espaces<strong>en</strong> arrière et sur les côtés de la parcelle.Description sommaireMaisons <strong>en</strong> bande réalisées dans le cas d’opérations groupées bénéficiant de lamême configuration et de la même architecture.L’analyse permet de constater une évolution <strong>en</strong>tre :• Les opérations datant de plus de 10 ans (ex. La Chambrière, nord-ouest duquartier de la Citadelle)• Les opérations plus réc<strong>en</strong>tes (Les Noisetiers, V<strong>en</strong>nes) où l’on remarque desévolutions <strong>en</strong> termes de choix de matériaux, et des efforts plus importantsdans l’optimisation de l’espace et le traitem<strong>en</strong>t des espaces publics.TYPE D : Les maisons jumelées ou mitoy<strong>en</strong>nesIndividuel groupé <strong>en</strong> bande, LaChambière, nord-ouest de laCitadelleLocalisationForme urbaine peu développée sur la ville hors des opérations d’<strong>en</strong>semble.Quelques exemples au sein du tissu d’habitat individuel ou dans le tissu mixte defaubourg.Maisons jumelées, rue deMontholonChemin des Boutons d'OrPage 101


Rue Jean RostandPLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireTYPE C – L’habitat individuel groupé <strong>en</strong> bandeForme et taille desparcellesHauteur des bâtim<strong>en</strong>tsEmprise au sol du bâtiImplantation parrapport à la rueImplantation parrapport aux limitesséparativesSurface constructibletotale (COS)Estimation Nb delogem<strong>en</strong>ts hectaresZonage POSVision depuis la rueSynthèse des caractéristiques techniquesOpérations sans individualisation des lots ou, <strong>en</strong>cas d’individualisation, sur des parcelles plutôtpetites et allongéesMaisons <strong>en</strong> R+1 (


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireautour d’un espace public, parfois combiné avec un système de retournem<strong>en</strong>t pourles voies sans issue. Leur traitem<strong>en</strong>t est plutôt minéral dans l’<strong>en</strong>semble (peu depelouses et de plantations d’arbres).Dans les opérations plus réc<strong>en</strong>tes, les espaces publics sont plus petits mais plusaménagés. Le traitem<strong>en</strong>t homogène de voirie et des espaces publics permetd’assurer le li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre immeubles collectifs et maisons individuelles <strong>en</strong> bande.Un point de vue rare sur les jardinsarrières / La Chambrièreruelle <strong>en</strong> arrière des jardins / rue Félici<strong>en</strong>Proust, nord-est des V<strong>en</strong>nesDivers type de traitem<strong>en</strong>t des clôturesrue Rostand (Citadelle) et Les Aubépins(Peloux Mail)Page 103


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireStationnem<strong>en</strong>tLes maisons <strong>en</strong> bande intègr<strong>en</strong>t chacune un garage accolé à la maison.Des places supplém<strong>en</strong>taires sont aménagées pour les habitants et visiteurs le longde la voirie ou sur un espace de stationnem<strong>en</strong>t dédié. Les retraits par rapport à lavoie favoris<strong>en</strong>t le stationnem<strong>en</strong>t devant les maisons et les garages.Terrain de jeux– traitem<strong>en</strong>tminéral et plantations, PlaceParm<strong>en</strong>tier nord-ouestCitadelleCroisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre analyse de l’existant et règles d’urbanismeCaractéristiques POS 2000 POS 2000 Situation observée<strong>en</strong> 2010Zonage POS UD UCSuperficie de laparcellePas de règle Pas de règle 200 à 300 m²Emprise au soldu bâtiImplantation parrapport à la rue(Art.6)Implantation parrapport aux limitesséparatives (Art.7)Hauteur maximaleautorisée (Art.10)30 % de la superficiedu terrain maxRetrait de 4mminimum, exceptionpour opérationsd’<strong>en</strong>sembleD = H/2 avecminimum de 4 m.exceptions pourannexes,constructionpréexistante etopérationsd’<strong>en</strong>semble50% (sauf pour lesterrains < 200m²)Libre sauf casparticuliers (dontcohér<strong>en</strong>ce avec lesconstructions voisines)UC : limite latérale D=H-3 / autres limites D=H/3avec minimum de 3 m30 à 35% <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>neindividualisés.Implantations spécifiques<strong>en</strong> UCa et opérationsd’<strong>en</strong>sembles.Soit alignem<strong>en</strong>t sur la voie soit retrait de5m, avec des garages parfois décalés.Plutôt implantation d’une limiteséparative à l’autre, sauf aux extrémitésdans les opérations avec lotsDans les opérations sans lots,implantation sur une seule limite ou <strong>en</strong>retrait des deux limites7m à l’égout (R+1) 9 m à l’égout (R+2) Règle respectéeMaisons <strong>en</strong> R+1 (6-7m à l’égout)Stationnem<strong>en</strong>t visiteurs ethabitants, Les Aubépins, suddu Peloux-MailStationnem<strong>en</strong>t visiteurs ethabitants, Les Aubépins, suddu Peloux-MailTraitem<strong>en</strong>t desespaces libres(Art.13)Clôtures sur rue75% des espaceslibres doiv<strong>en</strong>t êtreplantésGrillage avec ousans mur bahutdoubléév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>td'une haie, plusieursexceptionsLes espaces libresdoiv<strong>en</strong>t être plantés<strong>1.</strong>5m max grillage avecou non un mur bahutdoublé év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>td'une haie, exceptionssous conditionsRègle respectée dans l’<strong>en</strong>semble, règleUD peut être contraignante pour laréalisation d’opérations vraim<strong>en</strong>tcompactes type NoisetiersRègle plutôt respectée et homogénéitédes aménagem<strong>en</strong>ts notableUn nombre significatif d’opérations sansclôtures.Page 104


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireR<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbainL’optimisation de l’espace est souv<strong>en</strong>t à l’origine de ce type d’opération avec plusou moins de réussite et d’int<strong>en</strong>sité.Une d<strong>en</strong>sification sous forme de nouvelles constructions est difficile à imaginerhors démolition/reconstruction car la configuration <strong>en</strong> bande ne permet pasd’accéder à l’arrière des maisons et les parcelles sont trop petites.L’évolution de l’existant par le biais de petites ext<strong>en</strong>sions ou travaux importants, typevéranda, sera égalem<strong>en</strong>t difficile, sauf à réaliser ces aménagem<strong>en</strong>ts à l’arrière desconstructions lorsque que cela est possible.Implantation par rapportà la rueImplantation par rapportaux limites séparativesSurface constructibletotale (COS)Estimation Nb delogem<strong>en</strong>ts hectaresZonage POSRetrait variant de 2 à 6 mMaisons jointes sur une des limites latérales -Jardins sur lescôtés et à l’arrière30 à 40% de la surface de la parcelleInsertion dans le tissu de maisons proches de larue (<strong>en</strong>v. 15 logts/ha)UD et UCTYPE D – Les maisons jumelées ou mitoy<strong>en</strong>nesVision depuis la rueLes maisons sont jointes soit directem<strong>en</strong>t (toiture commune), soit par le biais desgarages : système mixte dégageant un peu de visibilité sur les arrières.Synthèse des caractéristiques techniquesForme et taille des Plutôt carrées avec une taille variant de 550 à 750parcellesm²Hauteur des bâtim<strong>en</strong>ts Généralem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> R+1 (6m max)Emprise au sol du bâti 10 à 15% de la parcelleEX. Maisons mitoy<strong>en</strong>nes rue Pierre TerrassonTerrains de 400 à 700m² , emprise du bâti : de 70 à 125m², maisons <strong>en</strong> R+1Page 105


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairePrés<strong>en</strong>ce du végétalL’espace sur les côtés est souv<strong>en</strong>t végétalisé et visible depuis la rue.L’implantation des maisons, plutôt proches de la rue, dégage égalem<strong>en</strong>t un jardin<strong>en</strong> arrière de parcelle, mais qui est beaucoup moins visible.Accès depuis la voirieLes maisons jumelées bénéfici<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t d’un accès direct depuis la rue,quelques cas assez rares de placettes avec accès groupés sont rec<strong>en</strong>sés.Les clôturesLeurs caractéristiques sont semblables à celles des maisons individuelles classiquessituées dans le même tissu (murs bahuts ou haies).Prés<strong>en</strong>ce d’espaces publicsLes maisons jumelées s’insèr<strong>en</strong>t dans le tissu de maisons individuelles et dans lesquartiers mixtes (faubourgs) où les espaces publics prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les caractéristiquesdéjà évoquées précédemm<strong>en</strong>t : quelques espaces verts pas ou peu aménagés(cages de foot, faible traitem<strong>en</strong>t paysager, rareté du mobilier urbain).Jardins att<strong>en</strong>ants à desmaisons jumelées, avecvégétation visible depuis la rue.(rues de Montholon à Peloux –Mail et rue desChrysanthèmes, Grand-ChallesRue Pierre Terrasson, V<strong>en</strong>nesStationnem<strong>en</strong>tLes maisons jumelées dispos<strong>en</strong>t toutes d’un garage. La rue comporte généralem<strong>en</strong>t desplaces de stationnem<strong>en</strong>t pour les visiteurs et les habitants.On note la t<strong>en</strong>dance des résid<strong>en</strong>ts à stationner devant leur garage, comme pourles autres types de maisons individuelles.Parking groupé rue Pierre TerrassonPage 106


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireCroisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre analyse de l’existant et règles d’urbanismeCaractéristiques POS 2000 POS 2000 Situation observée<strong>en</strong> 2010Zonage POS UD UCSuperficie de laparcellePas de règle Pas de règle Parcelles de 300 à 700m² <strong>en</strong>vironEmprise au soldu bâtiImplantation parrapport à la rue(Art.6)30 % de la superficiedu terrain maxRetrait de 4mminimum, exceptionpour opérationsd’<strong>en</strong>semble50% (sauf pour lesterrains < 200m²)Libre sauf casparticuliers (dontcohér<strong>en</strong>ce avec lesconstructions voisines)15 à 20% de la parcelle dans laplupart des casRetrait plutôt faible de 2/3 à 5mR<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbainUne d<strong>en</strong>sification sous forme de nouvelles constructions est difficile à imaginerhors démolition-reconstruction, car les parcelles sont assez petites et l’espacedégagé à la fois sur les côtés et à l’arrière est insuffisant.L’évolution de l’existant par le biais de petites ext<strong>en</strong>sions ou travaux importants (typevéranda), sera égalem<strong>en</strong>t difficile, sauf à réaliser ces aménagem<strong>en</strong>ts à l’arrièredes constructions lorsque que cela est possibleImplantation parrapport aux limitesséparatives (Art.7)D = H/2 avecminimum de 4 m.exceptions pourannexes,constructionpréexistante etopérationsd’<strong>en</strong>sembleUC : limite latéraleD=H-3 / autres limitesD=H/3 avec minimumde 3mImplantationsspécifiques <strong>en</strong> UCa etopérationsd’<strong>en</strong>sembles.Implantation sur une des limiteslatérales et retrait d’<strong>en</strong>viron 5 m parrapport à l’autre limite latéraleHauteur maximaleautorisée (Art.10)7m à l’égout (R+1) 9 m à l’égout (R+2) Règle respectéeMaisons <strong>en</strong> R+1 (6-7m à l’égout)Traitem<strong>en</strong>t desespaces libres(Art.13)75% des espaceslibres doiv<strong>en</strong>t êtreplantésLes espaces libresdoiv<strong>en</strong>t être plantésRègle respectée dans l’<strong>en</strong>sembleClôtures sur rueGrillage avec ousans mur bahutdoubléév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>td'une haie, plusieursexceptions<strong>1.</strong>5m max grillageavec ou non un murbahut doubléév<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t d'unehaie, exceptions sousconditionsRègle respectéeLes clôtures des maisons jointes sontsouv<strong>en</strong>t homogènesPage 107


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.2.7 <strong>LE</strong>S CARACTERISTIQUES DES OPERATIONS RECENTESLes NoisetiersLes opérations mixtesLes évolutions notables par rapport aux opérations plus anci<strong>en</strong>nes :• Associations plus systématique de différ<strong>en</strong>ts types de logem<strong>en</strong>ts : individuels,intermédiaires et collectifs• Une plus grande optimisation de l’espace avec des parcelles plus petites etmoins d’espaces libres affectés à chaque construction, une mitoy<strong>en</strong>netéverticale et/ou horizontale• Pour les typologies intermédiaires, un effort pour individualiser les logem<strong>en</strong>ts(<strong>en</strong>trée, garage, jardin particulier) pour répondre aux att<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> matièred'intimité et d'appropriation des espaces• Les espaces publics sont souv<strong>en</strong>t plus petits, mais mieux aménagés et plusminéraux (disparition des grandes pelouses sans usage des collectifs desannées 60-70)• Le traitem<strong>en</strong>t de la voirie et des espaces publics est plus homogène, les ruessont généralem<strong>en</strong>t plantées.• Une mixité des types de logem<strong>en</strong>ts : T2, T3… voire des fonctions urbaines• Si elles exist<strong>en</strong>t, les parties communes sont réduites et conçues pour une gestionpeu coûteuseOpération rue Edouard MannetPage 110


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLes collectifsLes évolutions notables par rapport aux opérations plus anci<strong>en</strong>nes :• une optimisation des fonciers (COS, CES) avec notamm<strong>en</strong>t une emprise au solbeaucoup plus importante que les opérations anci<strong>en</strong>nes (proche dumaximum autorisé)• une implantation à l’alignem<strong>en</strong>t de la voie qui acc<strong>en</strong>tue les fronts bâtis et donneune plus forte impression de d<strong>en</strong>sitéAutres observations :• une faiblesse dans le traitem<strong>en</strong>t des pieds d’immeubles• une qualité architecturale assez faible dans l’<strong>en</strong>semble, très monotone etminérale (des efforts notables sur les reconstructions à la Reyssouze)• un écart de deux à trois niveaux par rapport à certaines constructionsexistantesLes Moulins de Rozières :av<strong>en</strong>ue Maginot, ReyssouzePage 111


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire4.2.8 CONCLUSION ET ENJEUX SUR <strong>LE</strong>S GRANDES ENTITES<strong>URBAIN</strong>ES• Un tissu de c<strong>en</strong>tre ville et de faubourg avec des fronts bâtis continus àl’alignem<strong>en</strong>t de la voie qui fait partie de l’id<strong>en</strong>tité de la ville. Uneconfiguration qui prés<strong>en</strong>te l’avantage de maint<strong>en</strong>ir une forte cohér<strong>en</strong>ceurbaine, mais l’inconvéni<strong>en</strong>t de créer un paysage assez minéral lorsqu’iln’y a pas d’alignem<strong>en</strong>ts d’arbres <strong>en</strong> accompagnem<strong>en</strong>t, puisqu’il n’y aaucune vue sur l’intérieur des îlots.• Les grands quartiers d’habitat collectif ont une organisation urbaine similaire(parkings <strong>en</strong> pieds d’immeubles, grands espaces publics libres d’usage,flou <strong>en</strong>tre espace public et espace privé), <strong>en</strong> revanche l’ambiance est trèsdiffér<strong>en</strong>te <strong>en</strong>tre la Reyssouze, Croix-Blanche et les V<strong>en</strong>nes par exemple.• Globalem<strong>en</strong>t peu d’opérations d’habitat intermédiaires qui sort<strong>en</strong>t des modèlesclassiques de type maisons <strong>en</strong> bande, mais des exemples réc<strong>en</strong>tsintéressants comme les Noisetiers, qui propos<strong>en</strong>t des nouvelles typologiesplus intermédiaires et mix<strong>en</strong>t collectif et individuel.• Les opérations réc<strong>en</strong>tes dans le tissu existant répond<strong>en</strong>t largem<strong>en</strong>t auxpréconisations du SCOT (60 logem<strong>en</strong>ts/Ha) avec des d<strong>en</strong>sités quidépass<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t les 200 et 300 logem<strong>en</strong>ts/Ha• La comparaison <strong>en</strong>tre les règles d’urbanisme et la réalité montre :◦ l’emprise au sol constatée est souv<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> inférieure au maximum défini◦ les clôtures comme souv<strong>en</strong>t sont très hétérogènes et ne ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pasforcém<strong>en</strong>t les règles imposées◦ les autres règles sont assez conformes à la réalitéLes grands <strong>en</strong>jeux• Définir les évolutions possibles (évolution de l’existant, démolition-reconstruction)et souhaitables (architecture, impression de d<strong>en</strong>sité, rapport à la rue) dechaque type de tissu dans une logique de d<strong>en</strong>sification et der<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t urbain. Un cas particulier avec le quartier Bel Air comptet<strong>en</strong>u de son caractère patrimonial.• Diversifier les formes d’habitat <strong>en</strong> proposant davantage de typologiesintermédiaires et <strong>en</strong> mixant les types de logem<strong>en</strong>ts au sein d’une mêmeopération.• Optimiser la consommation de l’espace dans les futures zones à urbaniser <strong>en</strong>sortant du modèle du lotissem<strong>en</strong>t classique avec des parcelles de 750 m² <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne.Page 112


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire5-1 CINQ PRINCIPA<strong>LE</strong>S ZONES D’ACTIVITESLa ville de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> compte cinq zones principalesd’activités sur son territoire.Les zones de C<strong>en</strong>ord (1) et P<strong>en</strong>nesuy (2) sont les plusanci<strong>en</strong>nes.La zone de C<strong>en</strong>ord accueille des activités industrielles occupantdes emprises importantes.La zone de P<strong>en</strong>nesuy comporte une partie commerciale tournéevers l’équipem<strong>en</strong>t de la maison et de la personne, et versl’alim<strong>en</strong>taire ainsi qu’une partie industrielle dont l’implantation dusite de R<strong>en</strong>ault Trucks (RVI).Les zones de Stands Arbelles (3) et de Norélan (4) ont étécréées récemm<strong>en</strong>t. La première accueille un parc tertiaire etquelques commerces. La seconde accueille notamm<strong>en</strong>t le pôleAlim<strong>en</strong>tec, des activités High Tech, un IUT, le SDIS et le c<strong>en</strong>trecommercial Cap Émeraude.Le carrefour de l’Europe (5), situé à proximité immédiate duc<strong>en</strong>tre-ville, est égalem<strong>en</strong>t une zone réc<strong>en</strong>te à vocationcommerciale.Page 113


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire5.<strong>1.</strong>1 LA ZONE DE CENORDDescription sommaireCénord est la plus anci<strong>en</strong>ne zone d’activités de la ville (1965).Elle couvre aujourd’hui 110 ha et accueille <strong>en</strong>viron 200 <strong>en</strong>treprises et4 500 emplois. Les activités sont industrielles et artisanales :logistique, négoce industriel (Groupe Martin Belaysoud), automobile(R<strong>en</strong>ault, Citroën) et agroalim<strong>en</strong>taire (Giraudet, Agro 01), complexed’abattage.Requalification de la voirieréaliséePage 114


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireOrganisationLa zone s’organise le long de deux voiries principales : la rue d’Arsonval etl‘av<strong>en</strong>ue de Marboz.La plupart des bâtim<strong>en</strong>ts sont implantés <strong>en</strong> retrait de 9-10 m par rapport à la voirie,jusqu’à 20-30m quand le parking est plus important. Les façades principales desbâtim<strong>en</strong>ts sont implantées tantôt parallèlem<strong>en</strong>t, tantôt perp<strong>en</strong>diculairem<strong>en</strong>t à lavoie, avec les parkings devant les bâtim<strong>en</strong>ts ou sur les côtés. On observeponctuellem<strong>en</strong>t bea ucoup de stationnem<strong>en</strong>t sur les trottoirs.La zone compte :• des petites et moy<strong>en</strong>nes surfaces avec des bâtim<strong>en</strong>ts de 500 à 800m² au sol etdes parcelles de 1 500 à 3 000 m²• de très grands tènem<strong>en</strong>ts de plus de 20 000 m² avec des bâtim<strong>en</strong>ts de 5 000 à12 000 m² .L’emprise au sol des bâtim<strong>en</strong>ts oscille <strong>en</strong>tre 30% et 45% <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne (70% autorisé aurèglem<strong>en</strong>t de la zone UX). La plupart des bâtim<strong>en</strong>ts ne dépasse pas un étage (les 15m aufaîtage autorisés <strong>en</strong> UX sont donc très rarem<strong>en</strong>t atteints).Les activités dispos<strong>en</strong>t d’un ou plusieurs accès sur la voirie.Une bande cyclable est aménagée sur l’extrémité nord de l‘av<strong>en</strong>ue de Marboz.Une ligne de bus dessert la zone.Page 115


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireQualité architecturale, urbaine et paysagèreLa plupart des bâtim<strong>en</strong>ts sont des <strong>en</strong>trepôts et des hangars, il n’y a donc aucunequalité architecturale à rechercher dans cette zone.La Reyssouze délimite la zone à l’ouest, elle est relativem<strong>en</strong>t arborée et assezagréable par <strong>en</strong>droits. Si les maisons voisines profit<strong>en</strong>t de sa prés<strong>en</strong>ce, elle sesitue <strong>en</strong> revanche <strong>en</strong> arrière des activités, près des zones de dépôt, et ne faitl’objet d’aucune mise <strong>en</strong> valeur.Le canal de la Reyssouze traverse quant à lui la partie nord de la zone, dansl’anonymat, puisqu’il se situe lui aussi <strong>en</strong> arrière des activités. Ses abords sontdégagés mais non aménagés (talus et bandes <strong>en</strong>gazonnés, pas de bancs nid’arbres)La quasi totalité des espaces libres de constructions est utilisée pour lestationnem<strong>en</strong>t ou les dépôts. Les voiries et les parkings n’étant pas plantés(quelques arbres résiduels ici et là), la zone est extrêmem<strong>en</strong>t minérale etimperméabilisée. Les règles du POS qui demande « qu’un des espaces libres ait unesurface d’un seul t<strong>en</strong>ant égale à 10% de la superficie du terrain » et « un arbre dehaute tige par 100 m² de parc de stationnem<strong>en</strong>t ne sont donc pas du toutrespectées et ne correspond<strong>en</strong>t pas à la réalité.5-1-2 LA ZONE DE PENNESUYDescription sommaireLa zone de P<strong>en</strong>nessuy est une zone d'activité mixte composée de deuxparties assez distinctes :- un secteur industriel et artisanal à l’est avec le site de R<strong>en</strong>aultTrucks, le parc industriel Paul Berliet (soustraitant de RVI et c<strong>en</strong>tre dela Poste) et une petite zone mixant commerces, concessionnairesautomobiles et artisanat- une zone commerciale à l’ouest : c<strong>en</strong>tre commercial, équipem<strong>en</strong>t dela maison principalem<strong>en</strong>tA noter :- cette zone compr<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t des secteurs d’habitat etd’équipem<strong>en</strong>ts– les activités sont réparties dans trois zonages différ<strong>en</strong>ts dans le POS (UC,UX et UXa).Des nombreuses parcelles sont clôturées par des grillages sans accompagnem<strong>en</strong>tvégétal. Lorsqu’il n’y a pas de clôtures, les limites <strong>en</strong>tre espace public et espaceprivé sont généralem<strong>en</strong>t traitées à minima, par une simple bordure de béton.Les panneaux publicitaires ne sont pas nombreux sur la zone.Page 116


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireOrganisationLa zone s’organise le long de l’av<strong>en</strong>ue Amédée Mercier qui est l’une desprincipales voies pénétrantes dans la ville.La surface des parcelles et des bâtim<strong>en</strong>ts au sol est extrêmem<strong>en</strong>t variable, dupetit bâtim<strong>en</strong>t de 300 - 400m² aux grands bâtim<strong>en</strong>ts dépassant les 5 000m², sansparler des installations de RVI qui dépass<strong>en</strong>t les 70 000 m². L’emprise au sol desbâtim<strong>en</strong>ts représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong>tre 25% et 40% <strong>en</strong>viron de la surface de la parcelle (50%autorisé au règlem<strong>en</strong>t de la zone UC, 70% <strong>en</strong> UX et UXa). La plupart des bâtim<strong>en</strong>ts nedépasse pas les 9m (12 et 15m au faîtage autorisé <strong>en</strong> UC et UX)Les façades principales des bâtim<strong>en</strong>ts sont plutôt ori<strong>en</strong>tées parallèlem<strong>en</strong>t auxvoiries pour bénéficier d’une visibilité plus importante, avec les parkings devant lesbâtim<strong>en</strong>ts ou sur les côtés, donc assez <strong>en</strong> retrait des voies et le plus souv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>léger recul (4-5m) par rapport aux limites séparatives.La gestion des accès n’est pas homogène, ils ont parfois été regroupés, maisbeaucoup d’activités bénéfici<strong>en</strong>t d’accès personnalisés et directs depuis l’av<strong>en</strong>ueAmédée Mercier.Une bande cyclable est aménagée le long de l’av<strong>en</strong>ue Amédée Mercier jusqu’ausite de RVI, qui est égalem<strong>en</strong>t desservi par une ligne de bus.Page 117


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireQualité architecturale, urbaine et paysagèreLa zone est assez anci<strong>en</strong>ne, la plupart des bâtim<strong>en</strong>ts sont donc de très faiblequalité architecturale, véritables « passoires » sur le plan thermique.L’av<strong>en</strong>ue Amédée Mercier a fait l’objet d’une requalification réc<strong>en</strong>te au niveau dusite RVI avec une bande plantée séparant le trottoir de la chaussée, des arbresplantés au milieu de la chaussée et de nouveaux lampadaires : aménagem<strong>en</strong>ts dequalité qui tranch<strong>en</strong>t avec les autres sections de la voie. Le dispositif de bande plantée lelong de la voie a toutefois été reproduit sur certaines parcelles sur le reste du linéaire.par rapport à d’autres zones.Les espaces libres de constructions, consacrés pour l’ess<strong>en</strong>tiel aux parkings, ontété imperméabilisés par un traitem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>robé, la zone est donc très minérale avecune accumulation de chaleur p<strong>en</strong>dant l’été qui la r<strong>en</strong>d désagréable à parcourir pour lespiétons.Les parkings sont très peu plantés alors que le règlem<strong>en</strong>t du POS exige « un arbre dehaute tige par 100 m² de parc de stationnem<strong>en</strong>t ». Seul le site RVI a fait l’objetd’un aménagem<strong>en</strong>t paysager interne.Bande cyclable et traitem<strong>en</strong>t paysager sur l'Av A. MercierLa plupart des parcelles ne sont pas clôturées. Les limites <strong>en</strong>tre espace public etespace privé sont généralem<strong>en</strong>t traitées à minima, par une petite bande<strong>en</strong>gazonnée.A noter : les espaces boisés <strong>en</strong> limite de parcelle sur le secteur des Prés de Brouont été préservés, permettant une meilleure intégration paysagère desconstructions.Les panneaux publicitaires sont surtout conc<strong>en</strong>trés sur l’av<strong>en</strong>ue Amédée Mercieravec les grands formats traditionnels, le paysage n’est toutefois pas trop surchargéDes parkings peu végétalisésDes bâtim<strong>en</strong>ts de faible qualité dansl’<strong>en</strong>semblePage 118


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire5-1-3 LA ZONE DE STAND-ARBEL<strong>LE</strong>SDescription sommaireLa zone de Stand Arbelles est constituée de trois <strong>en</strong>tités :1 - Une zone commerciale qui longe la rue du Stand et compr<strong>en</strong>d unIntermarché accompagné d’une galerie commerciale, et unBricomarché.2 - Un parc tertiaire rue Léopold Le Hon avec des bâtim<strong>en</strong>ts et desemprises d’importance moy<strong>en</strong>ne3 - Un parc commercial et tertiaire le long de l’av<strong>en</strong>ue du 8 Mai et duboulevard de BrouZone mixant une grande diversité d’activités tertiaires etcommerciales sur des emprises importantes : climatisation, v<strong>en</strong>deurinformatique, siège de Dynacité, loueurs ou concession Peugeot,jardinerie… Les bâtim<strong>en</strong>ts le long du boulevard de Brou sont plusanci<strong>en</strong>s que les autresLa zone est desservie par la ligne 8 du réseau de transport <strong>en</strong>commun avec un arrêt au niveau du rond point <strong>en</strong>tre la rue du Standet la rocade, et la ligne 5 au niveau du boulevard de Brou.Page 119


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLa zone commerciale (Zone UBa du POS)OrganisationLes deux bâtim<strong>en</strong>ts sont implantés très <strong>en</strong> retrait de la rue du Stand, seule unevoie de livraison interne sépare les bâtim<strong>en</strong>ts de la limite séparative ouest du site.L’Intermarché est implanté parallèlem<strong>en</strong>t à la rue du Stand, ce qui lui donne une grandevisibilité avec un pignon égalem<strong>en</strong>t très visible depuis la rocade.Le Bricomarché est au contraire disposé perp<strong>en</strong>diculairem<strong>en</strong>t à la voie.Ces deux bâtim<strong>en</strong>ts occup<strong>en</strong>t <strong>en</strong>viron 40% de la surface au sol d’un site de prèsde 40 000 m² (70% autorisé dans le règlem<strong>en</strong>t de la zone).La zone dispose de deux accès : le premier rue du Stand, le deuxième au niveaudu rond point sur la rocade. Un petit rond point interne assure la gestion des flux<strong>en</strong>tre l’Intermarché et le Bricomarché.Le stationnem<strong>en</strong>t est organisé <strong>en</strong> extérieur, <strong>en</strong>tre les bâtim<strong>en</strong>ts et la rue, de façonassez classique.Une piste cyclable est aménagée boulevard Paul Valery reliant ainsi la zone auc<strong>en</strong>tre-ville par l’av<strong>en</strong>ue JM Verne.L’arrêt de transport <strong>en</strong> commun est proche de l’Intermarché, au niveau du rondpoint <strong>en</strong>tre la rue du Stand et la rocade.Page 120


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireQualité architecturale, urbaine et paysagèreL’Intermarché a bénéficié d’une réhabilitation réc<strong>en</strong>te avec un bâtim<strong>en</strong>t plusmoderne, mais sans grande qualité architecturale, avec le choix de la couleurrouge qui attire le regard.Une bande paysagère a été aménagée le long de la rue du Stand et les parkingssont plantés de jeunes arbres. Ces dispositifs, combinés à la prés<strong>en</strong>ce d’un grand parcprivé arboré de l’autre côté de la rue, donn<strong>en</strong>t plutôt une bonne image de la zone.La zone de Bricomarché n’a <strong>en</strong> revanche pas été réhabilitée et la différ<strong>en</strong>ce esttrès nette tant au niveau du paysage, qu’au niveau de la qualité architecturale dubâtim<strong>en</strong>t et des parkings.La disposition de grands panneaux de publicité nuit au paysage et semble peutjustifiée car les deux <strong>en</strong>seignes sont déjà bi<strong>en</strong> visibles depuis la rueAccès depuis la rue du StandVue depuis la rocadeVue depuis la rue duStandPage 121


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLe parc tertiaire Léopold le Hon (Zone UC du POS)OrganisationLa zone est desservie par la rue Léopold le Hon.Les façades principales sont ori<strong>en</strong>tées parallèlem<strong>en</strong>t à la rue Léopold Le Hon,avec les parkings devant les bâtim<strong>en</strong>ts, qui sont de fait très <strong>en</strong> retrait de la voie.La d<strong>en</strong>sité est plutôt faible. La surface au sol des bâtim<strong>en</strong>ts oscille <strong>en</strong>tre 300 et400 m², sur des parcelles de 1 000 à 2 000 m², soit un peu moins que la plupartdes zones d’activités. Leur emprise au sol représ<strong>en</strong>te suivant les cas <strong>en</strong>tre 20 et 30% dela parcelle (50% autorisé au règlem<strong>en</strong>t de la zone UC).La plupart des bâtim<strong>en</strong>ts ont deux étages (R+2).Les différ<strong>en</strong>tes activités bénéfici<strong>en</strong>t d’un accès direct sur la rue Léopold Le Hon etorganis<strong>en</strong>t leur stationnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> surface sur leur parcelle, devant les bâtim<strong>en</strong>ts, parfoissur le côté. Malgré ces parkings, on observe beaucoup de stationnem<strong>en</strong>t «sauvage » <strong>en</strong> journée sur les trottoirs de la rue Le Hon, <strong>en</strong>tre les arbres, la faute àdes trottoirs larges <strong>en</strong> stabilisés, situés au même niveau que la voirie.La zone n’est pas directem<strong>en</strong>t desservie par les transports <strong>en</strong> commun, et necomporte pas de piste cyclable.La circulation piétonne est perturbée par les voitures garées sur les trottoirs.Page 122


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireQualité architecturale, urbaine et paysagère1Les bâtim<strong>en</strong>ts sont réc<strong>en</strong>ts et ont donc un bon aspect mais seuls quelque unsdénot<strong>en</strong>t une réelle recherche architecturale (voir photo ci-contre).La prés<strong>en</strong>ce d’un alignem<strong>en</strong>t d’arbres de bonne taille de chaque côté de la rueLéopold Le Hon permet une bonne intégration des constructions, avec un rapportd’échelle cohér<strong>en</strong>t.Ce dispositif paysager ne trouve pas d’écho sur les parcelles où les espaces libressont souv<strong>en</strong>t artificialisés (<strong>en</strong>robés), ou au mieux traités <strong>en</strong> espaces gazonnés nonarborés.Les parkings ne sont pas plantés alors que le règlem<strong>en</strong>t de la zone UC du POSexige « un arbre de haute tige par 100 m² de parc de stationnem<strong>en</strong>t ».Les parcelles ne sont pas clôturées, ce qui r<strong>en</strong>d leurs limites difficiles à distinguer.Cette zone ne comporte pas de panneaux publicitaires.La qualité de paysagère de la zone repose donc ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t sur lesalignem<strong>en</strong>ts d’arbres de la rue Léopold le Hon.1Page 123


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireLe parc tertiaire et commercial le long de l’av<strong>en</strong>ue du 8 Mai 1945(Zone UC du POS)OrganisationLa zone s’organise principalem<strong>en</strong>t côté sud de la rocade.Les façades principales sont ori<strong>en</strong>tées tantôt parallèlem<strong>en</strong>t à la voie, tantôt defaçon perp<strong>en</strong>diculaire, avec les parkings devant les bâtim<strong>en</strong>ts ou sur les côtés, cesderniers sont donc assez <strong>en</strong> recul par rapport à la rocade.Les bâtim<strong>en</strong>ts oscill<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 800 et 2 000 m² au sol, sur des parcelles relativem<strong>en</strong>tgrandes, de 3 000 m² à plus de 20 000 m² pour la concession Peugeot.L’emprise au sol des bâtim<strong>en</strong>ts est plus élevée que celle du parc Léopold le Hon,<strong>en</strong>tre 28% et 35% de la surface du terrain <strong>en</strong>viron. (50% autorisé au règlem<strong>en</strong>t de la zoneUC). La plupart des bâtim<strong>en</strong>ts ont un ou deux étages (R+1, R+2).La zone est desservie par une contre allée parallèle à la rocade qui permetd’accéder aux différ<strong>en</strong>tes activités sans perturber la circulation.Un itinéraire partagé piétons et vélos, faisant partie des liaisons vertes de la ville, aété aménagé <strong>en</strong>tre la rocade et cette contre allée <strong>en</strong>tre les deux alignem<strong>en</strong>tsd’arbres.Un arrêt de transport <strong>en</strong> commun existe aux deux extrémités de la zone, à unedistance maximale de 300m.Boulevard de brouRocadePage 124


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireQualité architecturale, urbaine et paysagèreLes bâtim<strong>en</strong>ts n’ont pas de qualité architecturale particulière à l’exception du siègede Dynacité.Sur le plan du paysage, le choix a été fait d’aménager une bande tampon <strong>en</strong>tre lesactivités et la voie sous la forme d’un double alignem<strong>en</strong>t d’arbres <strong>en</strong>cadrant unitinéraire de circulation piétonne et vélo. Ce dispositif constitue un véritable « écranvert » qui assure une bonne intégration paysagère des constructions, la frondaisonsdes arbres masque <strong>en</strong> effet le 1er et le 2ème niveau des constructions, diminuant ainsil’impression de d<strong>en</strong>sité et le côté minéral des bâtim<strong>en</strong>ts. Le dispositif est <strong>en</strong>coreplus marqué sur le boulevard de Brou avec un triple alignem<strong>en</strong>t d’arbres.Ce dispositif paysager très fort a été relayé sur les voies de desserte interne de lazone (Perrin et Léopold le Hon) mais pas au niveau des parcelles où les espaceslibres sont souv<strong>en</strong>t artificialisés (<strong>en</strong>robés), au mieux <strong>en</strong>gazonnés, mais nonarborés. Les parkings ne sont pas plantés alors que le règlem<strong>en</strong>t de la zone UC duPOS exige « un arbre de haute tige par 100 m² de parc de stationnem<strong>en</strong>t ».Les parcelles ne sont pas clôturées, mais quelques arbustes soulign<strong>en</strong>t les limitesde parcelles.Les panneaux publicitaires sont disposés au droit des parcelles des activités etsont de dim<strong>en</strong>sion réduite. Il n’y a pas de panneaux sur la rocade v<strong>en</strong>ant porteratteinte à la qualité paysagère offerte par les alignem<strong>en</strong>ts d’arbres.Page 125


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire5-1-4 LA ZONE DE NORELANDescription sommaireLa zone comporte trois secteurs :• La zone des Belouses : établissem<strong>en</strong>ts industriels, artisanaux etcommerciaux• La zone d’Alim<strong>en</strong>tec composée de c<strong>en</strong>tres de recherches, deplusieurs IUT avec un restaurant et une résid<strong>en</strong>ce universitaires.• Les « Granges Bardes », <strong>en</strong> constitution, qui accueille le SDIS, laferme à Jazz et le c<strong>en</strong>tre commercial Cap Émeraude.Ces trois secteurs sont intégrés dans trois zonages différ<strong>en</strong>ts du POS.La Ferme à JazzOrganisationLa zone s’organise le long de l’av<strong>en</strong>ue de Bad Kreuznach qui est l’une desprincipales voies pénétrantes dans la ville, avec un branchem<strong>en</strong>t sur la nouvellerocade <strong>en</strong> cours de réalisation.La zone des Granges-Bardes est occupée <strong>en</strong> grande partie par le SDIS et le c<strong>en</strong>trecommercial Cap Émeraude avec deux accès groupés, depuis l’av<strong>en</strong>ue de BadKreuznach et la rocade.La zone d’Alim<strong>en</strong>tec est insérée dans le tissu existant avec une proximité deszones d’habitat. Hormis le bâtim<strong>en</strong>t principal d’Alim<strong>en</strong>tec qui donne sur l’av<strong>en</strong>ue,avec une assez forte emprise au sol, les autres bâtim<strong>en</strong>ts sont plutôt <strong>en</strong> retrait deslimites parcellaires et de plus petite dim<strong>en</strong>sion.La zone des Belouses est une zone de nouvelle génération avec un partid’aménagem<strong>en</strong>t qui s’éloigne du modèle traditionnel :• les bâtim<strong>en</strong>ts sont implantés perp<strong>en</strong>diculairem<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> retrait des voies(retrait de 20m par rapport à l’av<strong>en</strong>ue), les façades principales sont plutôtori<strong>en</strong>tées est-ouest ;• les parkings ne sont pas <strong>en</strong>tre l’av<strong>en</strong>ue et les bâtim<strong>en</strong>ts mais sur le côtéou l’arrière ;• la hauteur des bâtim<strong>en</strong>ts limitrophes de l’av<strong>en</strong>ue a été limitée ;• les activités sont accessibles par des voiries internes, aucune ne disposePage 126


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaired’accès direct depuis l‘av<strong>en</strong>ue.Ce changem<strong>en</strong>t est à relier au type d’activités prés<strong>en</strong>tes sur la zone qui ne sontpas ori<strong>en</strong>tées vers les « consommateurs », elles n’ont pas besoin d’une fortevisibilité.Les bâtim<strong>en</strong>ts sont de taille moy<strong>en</strong>ne (400 à 800 m²) et de grande taille (3 000 à 5000 m²) avec des parcelles proportionnelles. L’emprise au sol des bâtim<strong>en</strong>tsreprés<strong>en</strong>te <strong>en</strong>tre 15 et 28% de la surface du terrain (70% autorisé au règlem<strong>en</strong>t de lazone UXb). La plupart des bâtim<strong>en</strong>ts ne dépass<strong>en</strong>t pas les deux étages (10 à 12 m aufaîtage autorisés <strong>en</strong> UC et UXb).Bi<strong>en</strong> que réc<strong>en</strong>te, la zone n’est donc pas vraim<strong>en</strong>t exemplaire sur le plan del’optimisation de l’espace avec une d<strong>en</strong>sité assez faible.Une piste cyclable est aménagée <strong>en</strong>tre les deux ronds-points de l’av<strong>en</strong>ue, ell<strong>en</strong>’est pas prolongée au delà d’Alim<strong>en</strong>tec, l’itinéraire continue par la rue Peter Fink et larue Récamier <strong>en</strong> direction du c<strong>en</strong>tre-ville sous forme de bande cyclable. Unparking vélo existe à l’IUT, rue Fink.La zone est desservie par une ligne de transport <strong>en</strong> commun.opérations réc<strong>en</strong>tes d’activités comme de logem<strong>en</strong>ts, et le choix de toituresrecouvertes de tuiles pour certains bâtim<strong>en</strong>ts, ce qui est très rare <strong>en</strong> zoned’activités. Les bâtim<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> eux-mêmes rest<strong>en</strong>t toutefois assez faibles sur le plande l’architecture et des matériaux utilisés.Un parti paysager très fort a été mis <strong>en</strong> place sur l’av<strong>en</strong>ue avec un doublealignem<strong>en</strong>t d’arbres de chaque côté, une piste cyclable, des noues paysagères etun retrait des constructions imposé de 20m.Qualité architecturale, urbaine et paysagèreLes bâtim<strong>en</strong>ts sont neufs pour la plupart, ils ont donc un aspect plus agréable quela plupart des zones d’activités, avec une grande diversité dans le traitem<strong>en</strong>t desfaçades. On note l’emploi de couleurs chaudes (ocre), à la mode dans lesLes bâtim<strong>en</strong>ts étant de faible hauteur, le dispositif donne un caractère très aéré àla zone. Les arbres étant <strong>en</strong>core jeunes, les constructions apparaiss<strong>en</strong>t toutefoisassez proches de l’av<strong>en</strong>ue.Ce dispositif paysager très fort trouve un écho dans le traitem<strong>en</strong>t des voiesinternes de l’opération avec des alignem<strong>en</strong>ts d’arbres et des bandes paysagèresPage 128


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairele long de la voie.La proportion d’espaces libres des parcelles plantées est plus importante que dansles autres zones, notamm<strong>en</strong>t les zones d’anci<strong>en</strong>nes générations commeP<strong>en</strong>nesuy et C<strong>en</strong>ord. (la règle de 15% d’espace planté semble appliquée)Ces espaces « plantés » sont <strong>en</strong> revanche simplem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gazonnés commesouv<strong>en</strong>t et les parkings ne sont pas aussi arborés qu’ils devrai<strong>en</strong>t l’être, lerèglem<strong>en</strong>t du POS exige « un arbre de haute tige par 4 places de stationnem<strong>en</strong>t ».Les parcelles ne sont pas systématiquem<strong>en</strong>t clôturées. Lorsque c’est le cas, ellessont constituées d’un grillage doublé d’une haie <strong>en</strong>core peu visible car récemm<strong>en</strong>tplantée.Il n’y a pas de panneaux publicitaires ni au niveau de l’av<strong>en</strong>ue, ni sur les ruesinternes à la zone.• petits secteurs arborés et alignem<strong>en</strong>ts d’arbres <strong>en</strong> plus des traditionnelsespaces <strong>en</strong>gazonnés (respect de la règle de plantation des parkings).Les parcelles ne sont pas systématiquem<strong>en</strong>t clôturées. Lorsque c’est le cas, ellessont constituées d’un grillage accompagné d’une haie ou d’une haie végétaleseule.Il n’y a pas de panneaux publicitaires sur la zone.5-1-5 LA ZONE DU CARREFOUR DE L’EUROPESur la zone d’Alim<strong>en</strong>tec les bâtim<strong>en</strong>ts bénéfici<strong>en</strong>t d’une qualité architecturale audessus de la moy<strong>en</strong>ne, avec le choix de nombreuses surfaces vitrées. La rotondedu bâtim<strong>en</strong>t principal d’Alim<strong>en</strong>tec est un élém<strong>en</strong>t marquant du paysage.Fait très rare dans les zones d’activités, un petit espace vert avec une fontaine aété aménagé sur le site d’Alim<strong>en</strong>tec, le long de la rue Boissieu. Le parti paysagerest moins fort au niveau de l’av<strong>en</strong>ue : le double alignem<strong>en</strong>t d’arbres n’avait pas étéprévu à l’origine, mais plusieurs propriétés assez arborées bord<strong>en</strong>t l‘av<strong>en</strong>ue,contribuant à sa qualité paysagère.Le traitem<strong>en</strong>t paysager des rues secondaires et des parcelles est <strong>en</strong> revanche demeilleure qualité que sur la zone des Belouses :• bande paysagère <strong>en</strong>tre les bâtim<strong>en</strong>ts et les voies,Description sommaireLe carrefour de l’Europe est une zone dédiée exclusivem<strong>en</strong>t auxcommerces de type alim<strong>en</strong>taire, équipem<strong>en</strong>t de la personne et de lamaison.Elle est relativem<strong>en</strong>t proche du c<strong>en</strong>tre-ville mais avec la nécessité detraverser la rocade.OrganisationLa zone s’organise le long de la rocade, au niveau du carrefour de l’Europe, l’undes plus fréqu<strong>en</strong>tés de la ville, car il permet d’accéder au c<strong>en</strong>tre-ville.Les bâtim<strong>en</strong>ts sont implantés parallèlem<strong>en</strong>t à la voie, mais très <strong>en</strong> retrait, <strong>en</strong> fondPage 129


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairede parcelle, de façon à dégager un maximum d’espace pour les parkings.L’emprise au sol des bâtim<strong>en</strong>ts représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong>viron 30% de la surface du terrain(70% autorisé au règlem<strong>en</strong>t de la zone UB), leur hauteur approche les 7-8m à l’égout(toiture plate), soit bi<strong>en</strong> moins que ce qu’autorise le POS (18m au faîtage).L’arrière de la zone est longé par la liaison verte le long du canal de la Reyssouze.Le secteur est desservi par deux lignes de transport <strong>en</strong> commun.Qualité architecturale, urbaine et paysagèreLe bâtim<strong>en</strong>t qui se trouve le plus au nord, a fait l’objet d’un petit effort architecturalpour les façades principales, mais le bâtim<strong>en</strong>t reste un grand hangar amélioré.Une bande paysagère a été aménagée le long de la rocade et les parkings sontplantés, mais pas forcém<strong>en</strong>t à la hauteur de ce qu’impose la règle du POS « unarbre de haute tige par 100 m² de parc de stationnem<strong>en</strong>t à répartir sur le parc destationnem<strong>en</strong>t ».Les deux sites ne sont pas clôturés.Le nombre de panneaux publicitaires le long des voies est assez modéré, ledispositif classique avec les grands panneaux a <strong>en</strong> effet été changé, le nom des<strong>en</strong>seignes est inscrit sur la façade du bâtim<strong>en</strong>t et sa visibilité acc<strong>en</strong>tuée par des<strong>en</strong>trées marquées personnalisées.L’originalité de la zone se trouve dans la mutualisation des accès, des parkings etdes locaux, plusieurs <strong>en</strong>seignes étant regroupées dans un grand bâtim<strong>en</strong>t sur lapartie nord du site.Page 130


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairevocation principale de parking. Cette morphologie urbaine se traduit un manqueflagrant d’optimisation des espaces consommés.Sur ce point, les zones réc<strong>en</strong>tes ne font pas mieux que les anci<strong>en</strong>nes, l’organisationurbaine étant finalem<strong>en</strong>t exactem<strong>en</strong>t la même.La mutualisation des parkings et des <strong>en</strong>seignes dans la zone du carrefour del’Europe est intéressante, mais elle apporte finalem<strong>en</strong>t peu de changem<strong>en</strong>ts parrapport à l’organisation classique, l’espace n’y étant pas davantage optimisé. Onpeut s’interroger notamm<strong>en</strong>t sur le volume des stationnem<strong>en</strong>ts, la plupart desparkings étant rarem<strong>en</strong>t pleins.5-1-6 CONCLUSION ET ENJEUX SUR <strong>LE</strong>S ZONES D’ACTIVITES• Globalem<strong>en</strong>t les zones affich<strong>en</strong>t des d<strong>en</strong>sités faibles :◦ les constructions occup<strong>en</strong>t rarem<strong>en</strong>t plus de 30% de la surface au sol,◦ la hauteur des bâtim<strong>en</strong>ts ne dépasse pas R+2, voire R+1 dans la plupartdes cas, alors que le règlem<strong>en</strong>t des zones offre des possibilités plusimportantes.Les activités demand<strong>en</strong>t de grandes parcelles pour pouvoir répartir un maximumde surface à l’horizontale et dégager beaucoup d’espaces libres de constructions à• Les opérations réc<strong>en</strong>tes comme Norélan, Stand-Arbelles et le carrefour del’Europe apport<strong>en</strong>t des améliorations sur le plan du traitem<strong>en</strong>t paysager :◦ un effort très marqué au niveau du traitem<strong>en</strong>t paysager des voiries avec laplantation d’alignem<strong>en</strong>t d’arbres et des bandes paysagères◦ des parcelles légèrem<strong>en</strong>t plus végétalisées mais qui rest<strong>en</strong>tmajoritairem<strong>en</strong>t traitées <strong>en</strong> espaces <strong>en</strong>gazonnés non arborés◦ une architecture un peu plus travaillée mais sans remise <strong>en</strong> cause desmodèles traditionnels.L’ess<strong>en</strong>tiel de l’effort est donc fait par les collectivités. La logique del’investissem<strong>en</strong>t minimal continue de prévaloir sur le domaine privé.• Les zones de C<strong>en</strong>ord et P<strong>en</strong>nesuy ont une qualité urbaine, architecturale etpaysagère vraim<strong>en</strong>t faible, au niveau des bâtim<strong>en</strong>ts, comme des espacesextérieurs.• Les parkings ne sont pratiquem<strong>en</strong>t jamais plantés alors que le POS l’impose, unPage 131


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireconstat qui s’explique par une installation probablem<strong>en</strong>t antérieure à lamise <strong>en</strong> place de la règle et une t<strong>en</strong>dance à ne pas respecter certainesobligations une fois le permis obt<strong>en</strong>u.• La qualité thermique des constructions est très faible.Enjeu : aller vers une réelle mutualisation des installations et desparkings, optimiser le foncier pour arrêt l’étalem<strong>en</strong>t urbain <strong>en</strong>périphérie de la ville, être plus exigeant sur le traitem<strong>en</strong>t des espacesextérieurs.6-1 <strong>LE</strong>S ENTREES DE VIL<strong>LE</strong>6-1-1 INTRODUCTION<strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> compte 9 <strong>en</strong>trées de villes principales dont 6 sontdes <strong>en</strong>trées importantes : il s'agit des grandes voies pénétrantesdans la ville.Parmi ces 6 <strong>en</strong>trées principales, 3 sont urbaines dans le s<strong>en</strong>s oùelles se font depuis un tissu urbain déjà constitué, et 3 sont plutôtrurales et non bâties.Les 3 <strong>en</strong>trées urbaines se trouv<strong>en</strong>t à l’ouest du c<strong>en</strong>tre-ville : av<strong>en</strong>uede Lyon, av<strong>en</strong>ue du Mail et av<strong>en</strong>ue de Mâcon.Les 3 <strong>en</strong>trées rurales et non bâties sont à l’est. Il faut toutefois noterque ces séqu<strong>en</strong>ces sont souv<strong>en</strong>t assez courtes et sont souv<strong>en</strong>t desimples transitions <strong>en</strong>tre le secteur bâti des communes voisines voieet celui de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>.Comme souv<strong>en</strong>t de nombreuses <strong>en</strong>trées de ville se font plus oumoins par une zone d’activités.Page 132


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire6-1-2 AVENUE DE BAD KREUZNACH - RD 1083Réseau viaireFonctions urbaines traverséesLa séqu<strong>en</strong>ce d’<strong>en</strong>trée de ville va du rond-point de Strasbourg au carrefour del’Europe. Elle comm<strong>en</strong>ce par la zone d’activités de Norélan, <strong>en</strong> cours deconstitution, et se poursuit par un tissu mixte marqué par la prés<strong>en</strong>ce de nombreuxéquipem<strong>en</strong>ts publics.L’<strong>en</strong>trée de ville se fait par une série d’av<strong>en</strong>ues continues avec un tracé trèsrectiligne de bout <strong>en</strong> bout, <strong>en</strong> p<strong>en</strong>te desc<strong>en</strong>dante progressive <strong>en</strong> direction duc<strong>en</strong>tre-ville avec une différ<strong>en</strong>ce de 20m <strong>en</strong>tre le point haut et le point bas. On voitainsi apparaître le plateau ouest de la ville <strong>en</strong> fond de perspective et le c<strong>en</strong>tre-villesitué <strong>en</strong> contrebas.De façon assez surpr<strong>en</strong>ante, la voie a un gabarit standard au mom<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>tréedans la ville, une voie <strong>en</strong> chaque s<strong>en</strong>s, puis elle s’élargit à partir du rond-pointKonrad Ad<strong>en</strong>auer <strong>en</strong> passant à 2X2 voies avec trottoir, un choix qui s’explique parle parti d’aménagem<strong>en</strong>t adopté sur la zone de Norélan.Les carrefours ne sont pas trèsnombreux et il n’y a pas d’accès directaux habitations depuis l’av<strong>en</strong>ue, ce quilimite les perturbations du flux général.La rue Récamier, parallèle à l’av<strong>en</strong>ueKreuznach, offre un itinéraire alternatif<strong>en</strong> cas de besoin.Une bande cyclable a été aménagéemais uniquem<strong>en</strong>t au niveau de la zonede Norélan.La ligne de bus n°8 passe par l'av<strong>en</strong>uede Bad Kreuznach, son terminus estsitué rond-point de Strasbourg.Page 134


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireSéqu<strong>en</strong>ces• Une deuxième séqu<strong>en</strong>ce qui correspond à la traversée de la zoned’activités de Norélan <strong>en</strong> cours de constitution, et qui constitue uneséqu<strong>en</strong>ce de transition vers la ville constituée.• Une troisième séqu<strong>en</strong>ce au sein de la ville constituée dont on peutestimer la fin au niveau du carrefour de l’Europe.Séqu<strong>en</strong>ce 1 : av<strong>en</strong>ue de Kreuznach – rond-point de StrasbourgCette <strong>en</strong>trée de ville se fait par un paysage agricole avec une vue dégagéeseulem<strong>en</strong>t ponctuée de quelques constructions rurales isolées. Le fossé derécupération des eaux de pluies marque la limite avec les champs.L’<strong>en</strong>trée dans la ville comm<strong>en</strong>ce à se signaler par l’apparition de petits panneauxpublicitaires situés hors agglomération. Elle est physiquem<strong>en</strong>t matérialisée par lerond-point de Strasbourg, avec un grand bâtim<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fond de perspective etl'apparition de trottoir et mobilier urbain caractéristiques de la ville.Cette <strong>en</strong>trée de ville comporte trois séqu<strong>en</strong>ces :• Une séqu<strong>en</strong>ce rurale qui pr<strong>en</strong>d fin au niveau du rond-point de la zone deNorélan sur lequel va v<strong>en</strong>ir se brancher la rocade <strong>en</strong> constitution <strong>en</strong> limitede la ville. Cette séqu<strong>en</strong>ce est classée par le POS <strong>en</strong> zone à urbaniser.Séqu<strong>en</strong>ce 2 : av<strong>en</strong>ue de Kreuznach – rond-point Ad<strong>en</strong>auerCette première séqu<strong>en</strong>ce urbaine est <strong>en</strong>core une séqu<strong>en</strong>ce de transition vers laville, avec un tissu très aéré qui n’a pas un caractère urbain très affirmé : tissu bâtisur un seul côté, des lampadaires, mais plus de trottoirs, et un parti paysager fort,celui d’une voie aux abords dégagés avec un double alignem<strong>en</strong>t d’arbres et desnoues paysagères de chaque côté de la voie.Les constructions existantes sur la frange est sont implantées très <strong>en</strong> retrait de lavoie et sont de faible hauteur, donc peu visibles. De l’autre côté, deux fermesrappell<strong>en</strong>t qu’il s’agissait autrefois d’un secteur rural, mais le chantier <strong>en</strong> cours, <strong>en</strong>Page 135


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommairefond de perspective, témoigne d’une zone <strong>en</strong> cours d’urbanisation.Ce n’est qu’une fois passé le second rond-point que l’on se trouve vraim<strong>en</strong>t dansun tissu urbain constitué.Séqu<strong>en</strong>ce 3 : av<strong>en</strong>ue Kreuznach et av<strong>en</strong>ue des SportsCette séqu<strong>en</strong>ce se déroule dans un tissu urbain constitué, avec un premier pointde repère : la rotonde du bâtim<strong>en</strong>t d'Alim<strong>en</strong>tec.L’av<strong>en</strong>ue traverse <strong>en</strong>suite une zone mixte regroupant habitat individuel,équipem<strong>en</strong>ts publics et un espace vert. Le deuxième point de repère marquant estle passage au niveau du parc Jean Monnet très arboré.L’av<strong>en</strong>ue desc<strong>en</strong>d légèrem<strong>en</strong>t vers la ville que l’on devine <strong>en</strong> fond de perspective.On peut considérer que l’<strong>en</strong>trée de ville se termine une fois arrivé au carrefour del’Europe.L’av<strong>en</strong>ue est large tout le long de la séqu<strong>en</strong>ce, ses abords sont assez arborés et il ya un trottoir continu, parfois assez étroit. La prés<strong>en</strong>ce de mobilier urbain montre que l’onest <strong>en</strong> ville : lampadaires, panneaux de signalisation, barrières <strong>en</strong> bois isolant lespiétons des voitures (cf. photo n°3), des feux tricolores. On note l’interruption del’aménagem<strong>en</strong>t cyclable une fois passé le bâtim<strong>en</strong>t d'Alim<strong>en</strong>tec.Les <strong>en</strong>jeux et axes deréflexion• Le dev<strong>en</strong>ir de la séqu<strong>en</strong>ce 1 rurale qui est <strong>en</strong> zone à urbaniser au POS actuel(2NA)• Prolongem<strong>en</strong>t du dispositif paysager de la zone de Norélan <strong>en</strong> cas d’urbanisationde la séqu<strong>en</strong>ce 1Page 136


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaire• Faut-il maint<strong>en</strong>ir une voirie à deux fois deux voies <strong>en</strong> séqu<strong>en</strong>ce 3 alors que c'estdans un tissu urbain constitué ?6-1-3 AVENUE AMEDEE MERCIER – RD 979Fonctions urbaines traverséesLa séqu<strong>en</strong>ce comm<strong>en</strong>ce au passage sous le pont qui dessert le quartier de l’Alagnier etse poursuit pas la traversée de la zone d’activités de P<strong>en</strong>nesuy, la partieindustrielle (RVI) puis la partie commerciale.Réseau viaireL’av<strong>en</strong>ue Amédée Mercier est rectiligne de bout <strong>en</strong> bout, sans perturbation, avecune p<strong>en</strong>te desc<strong>en</strong>dante très marquée au niveau du quartier de l’Alagnier : différ<strong>en</strong>ce de15m <strong>en</strong>tre le point haut et le point bas sur section de 200m <strong>en</strong>viron.La voie est à double s<strong>en</strong>s, trois ronds-points ponctu<strong>en</strong>t le parcours, les tourne-àgauche et les accès directs sur l’av<strong>en</strong>ue sont assez nombreux, ce qui multiplie lesdébouchés sur la voie. Une configuration qui peut poser des problèmes desécurité. Signalons à ce propos que cette <strong>en</strong>trée de ville est celle qui compte leplus grand nombre d’accid<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>tre 2000 et 2008. Des aménagem<strong>en</strong>ts ontrécemm<strong>en</strong>t été réalisés devant R<strong>en</strong>ault Trucks, ce qui devrait contribuer àaméliorer la gestion de la circulation.Page 137


PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireUne bande cyclable a été aménagée jusqu’à la voie ferrée. La ligne de bus n°3dessert l’av<strong>en</strong>ue.Séqu<strong>en</strong>cesOn peut diviser l'<strong>en</strong>trée de ville <strong>en</strong> 3 séqu<strong>en</strong>ces :l’ouest, et une voie qui devi<strong>en</strong>t plus urbaine avectrottoir et mobilier urbain.•• Une première séqu<strong>en</strong>ce très courte qui faitla transition <strong>en</strong>tre les communes de Saint-Just etde <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong>. Elle est marquée par latraversée d’un coteau boisé, le passage sous le pontde l’Alagnier et le point de vue sur l’av<strong>en</strong>ue qui s’étire<strong>en</strong> direction de la ville.• Une seconde séqu<strong>en</strong>ce intermédiaire avecune frange urbanisée à l’est et une frange rurale à• Une troisième séqu<strong>en</strong>ce au sein de la villeconstituée mixant activités et habitat, on peutconsidérer que l’apparition des tours du quartier de laCroix-Blanche marque la fin de la séqu<strong>en</strong>ce d’<strong>en</strong>tréede ville.La voie est <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t aménagée avec trottoir, pistecyclable et mobilier urbain.Page 138


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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT li<strong>en</strong> hypertexte sommaireSéqu<strong>en</strong>ce 1 : passage de l'AlagnierAprès avoir quitté la partie urbanisée, commune de Saint Just, la voie repr<strong>en</strong>d uncaractère rural avec une vue sur des champs cultivés et l’abs<strong>en</strong>ce de trottoir. Laprés<strong>en</strong>ce de lampadaires sur la gauche de la voie indique que celle-ci est assezcirculée, notamm<strong>en</strong>t la nuit.Trois élém<strong>en</strong>ts marqu<strong>en</strong>t cette séqu<strong>en</strong>ce :• la p<strong>en</strong>te avec une voie desc<strong>en</strong>te prononcée vers la ville de <strong>Bourg</strong>-<strong>en</strong>-<strong>Bresse</strong> qui se dessine <strong>en</strong> fond de perspective.• le passage sous le pont qui dessert le quartier de l’Alagnier• la traversée du coteau boisé (photo ci-dessous)Page 140

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