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La pratique sportive des Franciliennes

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6LA PRATIQUE SPORTIVE DES FRANCILIENNES(19) Annick Davisse, Catherine Louveau.Sports, école, société : la différence <strong>des</strong>sexes. L’harmattan, 1998.(20) Christine Mennesson. Etre unefemme dans le monde <strong>des</strong> hommes.L’harmattan, 2005.Figure 4 - Détails <strong>des</strong> disciplines que les pratiquantes souhaiteraient <strong>pratique</strong>r et qu’ellesne <strong>pratique</strong>nt pas actuellement (en % de l’ensemble <strong>des</strong> pratiquantes)GolfEscaladeCourse à piedSports de combatMusculationAutres sports de raquettesRollerSports collectifsArts martiauxSport nautiqueTennisSkiMarcheEquitationVéloYogaNatationDanseGymnastique0 2 4 6 8 10 12 14 16Lecture du graphique : 12 % <strong>des</strong> femmes qui ont pratiqué au moins une fois dans l’année une activité physique ou <strong>sportive</strong> souhaiteraient<strong>pratique</strong>r la gymnastique alors qu’elles ne l’ont pas pratiquée au cours de l’année.Source : IRDS – Enquête sur les <strong>pratique</strong>s <strong>sportive</strong>s <strong>des</strong> Franciliens, 2007.Tableau 4 - Les raisons qui empêchent les femmes de <strong>pratique</strong>r une activitéqu’elles souhaiteraient exercerProportion de pratiquantesMotifssouhaitant accéder à une activitéqu’elles ne <strong>pratique</strong>nt pas (%)Pas le temps 51Trop chère 30L’activité n’existe pas à proximité du domicile ou du lieu de travail 26Les horaires d’ouvertures ne conviennent pas 18Problèmes de santé 11Ne connaît personne pour <strong>pratique</strong>r 11A d’autres activités qui entrent en concurrence 9Les équipements sont insatisfaisants 5L’activité est trop difficile 4Trop âgée 4Lecture du graphique : 30 % <strong>des</strong> femmes qui souhaitent <strong>pratique</strong>r une activité ne le font pas car l’activité est trop chère.Source : IRDS – Enquête sur les <strong>pratique</strong>s <strong>sportive</strong>s <strong>des</strong> Franciliens, 2007.%Raphael Goetter / Flickr<strong>La</strong> gymnastique et la danse, deux disciplinesféminines au potentiel de développementencore important<strong>La</strong> gymnastique (12 %), la danse (8 %) et la natation(7 %) sont les trois disciplines que lesfemmes souhaiteraient le plus exercer et qu’ellesne <strong>pratique</strong>nt pas actuellement (figure 4). Lespersonnes entre 35 et 54 ans ainsi que les moinsdiplômées souhaitent plus que les autres <strong>pratique</strong>rla gymnastique. Les jeunes et les plus diplôméessouhaitent plus que les autres <strong>pratique</strong>r ladanse alors qu’aucun profil net ne se dégagepour la natation. Il est intéressant de noter qu’ils’agit d’activités déjà fortement féminisées.En d’autres termes, même si les femmes enavaient la possibilité elles ne souhaiteraient passe détourner de leurs activités physiques classiquespour <strong>pratique</strong>r <strong>des</strong> activités supposées plutôtmasculines. Une étude (19) a montré que la plupart<strong>des</strong> filles ne souhaitent pas <strong>pratique</strong>r <strong>des</strong>sports de combat ou violents comme le rugby, lalutte ou la boxe. Selon une autre étude, si leshommes ne sont pas hostiles à la <strong>pratique</strong> <strong>des</strong>femmes dans ce type d’activités, les attentes deces dernières ne sont pas prises en considération.Soit la femme s’adapte à cette <strong>pratique</strong> masculineau risque de ne plus être considérée commeune « vraie » femme, soit elle féminise cette <strong>pratique</strong>au risque de ne pas être considérée commeune « vraie » <strong>sportive</strong> (20) .Toutefois, si l’on rapporte le souhait <strong>des</strong> femmesà la population de pratiquantes dans chaque discipline,il est possible d’identifier celles qui verraientune amélioration sensible de leur effectif(figure 5). Si chaque femme avait la possibilitéd’exercer les activités <strong>sportive</strong>s qu’elle souhaite,l’escalade, les arts martiaux et les sports de combatpourraient potentiellement, au minimum, doublerleurs effectifs. Ainsi, 86 % <strong>des</strong> femmes quisouhaitent <strong>pratique</strong>r un sport de combat ne l’ontpas fait au cours de l’année précédente, 59 % pourles arts martiaux, 52 % pour l’escalade.L’enquête ne permet pas de savoir si la <strong>pratique</strong>de ces disciplines se ferait au détriment d’autressports. Cependant, la première raison citée pourjustifier la non <strong>pratique</strong> de l’un de ces sports estle manque de temps (51 % <strong>des</strong> pratiquantes,tableau 4). On peut donc supposer qu’il s’agiraitplus d’un phénomène de rotation <strong>des</strong> activitésplutôt qu’un phénomène de cumul. Les femmesauraient plus tendance à cesser une de leur activitéactuelle au profit d’une autre.Des activités trop coûteusesAprès le manque de temps, la deuxième raisoncitée par les femmes pour justifier la non pra-N° 6 - MARS 2009

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