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Orgueil et Défiance

Lorsque la Bible parle du cœur, elle ne parle aucunement de l'organe qui pompe le sang par des contractions rythmiques dans les vaisseaux sanguins. Le mot «cœur» signifie littéralement «le centre», c'est à dire le principe ou l'essence même de notre existence. Il s'agit ici de notre nature humaine, c'est à dire de l'âme, de la conscience de notre existence dans l'extension de ses perceptions charnelles et spirituelles. Dans un sens figuratif qui s'applique à la collectivité de la race humaine, la nature humaine est l'élément réceptif des impressions de son existence et dans ce sens elle est comme «la femme de l'homme» créée de son penchant naturel (Genèse 2:18-25). Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restriction. Un grand nombre de supposés chrétiens affirment que la nature humaine a été sérieusement affectée par la chute dans le Jardin d'Éden, mais que l’homme n’a pas été laissé dans un état de faiblesse spirituelle. Mais il s'agit ici que d'un principe philosophique excentrique et présomptueux qui ne détient aucune considération sérieuse face à la révélation biblique, ni à la cruelle réalité de l'histoire de la race humaine.

Lorsque la Bible parle du cœur, elle ne parle aucunement de l'organe qui pompe le sang par des contractions rythmiques dans les vaisseaux sanguins. Le mot «cœur» signifie littéralement «le centre», c'est à dire le principe ou l'essence même de notre existence. Il s'agit ici de notre nature humaine, c'est à dire de l'âme, de la conscience de notre existence dans l'extension de ses perceptions charnelles et spirituelles. Dans un sens figuratif qui s'applique à la collectivité de la race humaine, la nature humaine est l'élément réceptif des impressions de son existence et dans ce sens elle est comme «la femme de l'homme» créée de son penchant naturel (Genèse 2:18-25). Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restriction. Un grand nombre de supposés chrétiens affirment que la nature humaine a été sérieusement affectée par la chute dans le Jardin d'Éden, mais que l’homme n’a pas été laissé dans un état de faiblesse spirituelle. Mais il s'agit ici que d'un principe philosophique excentrique et présomptueux qui ne détient aucune considération sérieuse face à la révélation biblique, ni à la cruelle réalité de l'histoire de la race humaine.

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LE PÉCHÉ ORIGINAL<br />

La doctrine biblique de la Chute de l’homme, tout comme<br />

celle de la Création, a une portée universelle <strong>et</strong> revêt une<br />

importance fondamentale. Toutes les deux ont, d’ailleurs,<br />

également été bafouées <strong>et</strong> écartées comme des légendes<br />

fantaisistes par des scientifiques <strong>et</strong> même par des<br />

théologiens. La doctrine de la Création a été attaquée par<br />

des biologistes, des chimistes <strong>et</strong> des géologues, c’est-à-dire<br />

par des spécialistes en sciences naturelles. La doctrine de<br />

la Chute a plutôt été discréditée par des psychologues, des<br />

sociologues <strong>et</strong> des philosophes qui étudient les sciences<br />

humaines. Rien de surprenant à cela, car l’origine de<br />

l’homme, si elle intéresse la doctrine de la Création, n’en<br />

constitue qu’un seul aspect. La Chute se rapporte<br />

essentiellement à la genèse de l'être humain créé comme<br />

une multitude dans la Création primordiale sur laquelle la<br />

race humaine devait dominer, <strong>et</strong> n’est pas sans<br />

conséquences sur le reste de l’ordre créé. La Chute n'est<br />

pas un accident imprévu comme si l'homme s'aurait cogné<br />

le gros orteil sur le coin d'une pierre puis prit une<br />

dégringolade par terre. Elle n'est pas non plus, comme<br />

quelques insensés se l'imaginent, que l'homme est tombé<br />

sur la terre de parmi les étoiles. La Chute de l'homme est<br />

plutôt l'abandon de sa position en Dieu, la capitulation à<br />

sa nature humaine, la démission de sa raison pour les<br />

délires de ses impulsions charnelles, la dégénérescence<br />

totale de tout son être. En d'autres mots, la Chute est une<br />

rébellion de l'homme contre Dieu, une guerre perpétuelle<br />

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