1 MEME PAS PEUR n°8 leg

COMMENT ENTUBER AMAZON – LA MÉTHODE MPP
De prime abord, ça pourrait ressembler
à un énième combat de David contre
Goliath. Mais à bien y regarder, le géant
n’est peut-être pas si bien assuré que
ça sur ses longues guiboles grêles. En
exclusivité planétaire, Même Pas Peur
vous dévoile sa méthode pour entuber
Amazon.
Pourquoi, d’abord ?
Avant d’aborder la question du « comment
», sans doute est-il utile de rappeler
pourquoi il est parfaitement légitime de
chercher à nuire au mercantile géant du
net. Nombre de nos lecteurs se satisferont
probablement de savoir que le célèbre site
de vente fondé par Jeff Bezos - grand spécialiste
de l’« optimisation fiscale » (ou
« fraude légale ») - correspond au second
« A » de GAFA (Google, Apple, Facebook,
Amazon – les Big Four du net), pour avoir
envie de courir y jouer les trublions.
D’autres concevront la démarche
comme l’occasion d’une riposte à la propagation
publicitaire de leurs données
personnelles (vous savez, ces objets que
vous avez consultés sur le site et qui
reviennent vous hanter sur chaque page
du net ?) ou comme un bras d’honneur
symbolique adressé à l’entreprise qui, à
force de boycotter les auteurs, de faire
chanter les éditeurs et de flinguer les
libraires, est en train d’asphyxier tout le
secteur du livre.
Quant aux moins frondeurs de nos lecteurs,
retenus peut-être par un reste de
scrupule, ils se convaincront du bienfondé
de l’entubage en songeant aux
conditions de travail dans les entrepôts
d’Amazon, dignes de celles d’une filature
anglaise du XVIIIe siècle ou, au
mieux, des usines Ford autour de 1910 :
les employés, sous-payés, ont droit à 20
minutes de pause par jour, et occupent le
reste de leur temps à courir pour effectuer
des tâches répétitives à souhait (les
uns vont chercher les marchandises, les
autres les emballent) dans le délai imparti
par une machine. La délation entre collègues
est encouragée par la direction, et
les employés sont invités à n’amener sur
leur lieu de travail aucun effet personnel
(pas même une montre...) – la confiance
règne. Ajoutez à cela le vacarme qui fait
continuellement vibrer les allées géantes,
et vous aurez une bonne idée de l’ambiance
générale, voire une bonne raison
de vouloir passer directement au paragraphe
suivant. Et si un dernier scrupule
de compassion libérale vous retenait
encore, sachez que les vendeurs (indépendants)
du marketplace d’Amazon ne
sont guère mieux lotis que les employés :
les moins rentables d’entre eux sont tout
simplement jetés à la porte, bannis, et
voient leur compte de vendeur supprimé
et tous leurs accès bloqués, sans avertissement
ni possibilité de contestation.
Alors, comment on fait ?
Il existe différentes techniques éprouvées
selon l’effet recherché. Toute la subtilité
du maître-entubeur résidera dans
sa faculté à doser et à combiner ces différentes
techniques entre elles afin d’en
optimiser le rendement entubatoire.
- Technique 1 : La bibliothèque à
domicile. Simple, commandez l’ouvrage
de votre choix et payez-le (les frais de
port sont gratuits). Lisez-le endéans les
trois mois. Renvoyez-le gratuitement au
moyen de l’étiquette prépayée (inutile de
vous justifier, ce champ est facultatif). Si
vous avez abîmé le livre avec du beurre
ou du vin, vous aurez la bienveillance de
choisir l’option « N’est plus souhaité /
N’en ai plus besoin » plutôt que « L’emballage
extérieur est intact, mais l’article
est endommagé » afin d’éviter d’incriminer
un innocent employé. Déposezle
dans une boîte à lettres et attendez
tranquillement votre remboursement en
lisant Même Pas Peur.
- Technique 2 : Un petit cadeau occasionnel.
De temps à autre, n’hésitez pas à
vous offrir un petit cadeau sur le compte
Benoit Dumont
Anarchistes = terroristes ?
Communiqué de presse d’Acrata.
12 / Même pas peur N o 8 / MAI 2016 MAI 2016 / Même pas peur N o 8 / 13
de la transnationale. Pour cela, rien de
plus simple : il vous suffit de jurer vos
grands dieux que vous n’avez pas reçu
l’objet commandé. Soyez ferme et têtu :
« pas reçu ». À l’instar du fleuve auquel il
emprunte son nom, le site de vente mise
avant tout sur un débit colossal : sa survie
dépend davantage de ce flot ininterrompu
d’articles charriés par dizaines de
milliers, que d’une hypothétique rentabilité.
À ce titre, Amazon ne fait pas dans le
détail : à moins qu’il ne s’agisse d’un objet
de très grande valeur, les commerciaux
vous accorderont le bénéfice du doute
et vous rembourseront sans rechigner
l’objet « perdu ». Une technique simple et
efficace, à condition de ne pas en abuser.
- Technique 3 : Encore un petit cadeau.
Il s’agit en réalité d’une variante de la
technique 2, mais celle-ci cible tout particulièrement
les gros vendeurs du marketplace
Amazon 1 et peut être utilisée
sans modération, puisqu’elle vise des
cibles toujours différentes. Cette technique
fonctionne à merveille avec les
objets à faible valeur marchande – une
bande dessinée, dans l’exemple qui suit.
Commandez la dernière BD de Philippe
Decressac à un marchand du marketplace.
Étant donné qu’Amazon ne possède pas
de nom de domaine belge, vous devrez
passer commande sur le site français,
auprès d’un vendeur de l’Hexagone. Et
c’est là que réside l’astuce : une fois le
précieux ouvrage en votre possession,
prétextez-lui un quelconque défaut de
reliure (« la tranchefile de queue est écornée
» fonctionne très bien, parce que
personne ne sait exactement ce que ça
veut dire) et demandez au vendeur un
échange ou un remboursement. Soucieux
de vous contenter, il acceptera, ignorant
qu’il est en train de tomber dans votre
piège machiavélique. Demandez-lui sans
attendre s’il vous remboursera également
les frais de port, ce à quoi il sera forcé de
1 (ceux qui permettent au site de réaliser le colossal
chiffre d’affaires qui lui sert de béquille)
Pray for Belgium, et ta sœur ?
Olivier Doiseau
On pourrait croire que la singerie Tweeter
ne concerne que les décérébrés qui
y sont abonnés, dans un juste retour
des choses où les plus idiots s’abonnent
aux nouvelles et commentaires les plus
dénués d’intérêt. Il n’en est hélas rien, car
les médias traditionnels, trop apeurés de
ne pas être assimilés à cette déferlante
d’âneries, relayent ces messages à qui
ne souhaitent pas les lire. Et comme en
toute période de souffrance et de désarroi,
la bêtise atteignit, le jour des attentats
et ceux qui suivirent, une fois encore
de magnifiques pinacles, bêtise que ce
« réseau social » s’empressa de faire gonfler
à l’envi. Ainsi du hashtag (que ne
faut-il pas écrire !?) « Pray For Belgium »
que tout un chacun était censé relayer,
pour prouver que dans son impuissance,
il communiait avec d’autres bras ballants
dans un geste encore plus inutile. Le
fait de répéter ad infinitum le message en
question était déjà stupide en soi ; mais
il fallut cependant que cela se double en
plus de deux incongruités encore plus
phénoménales.
Prier...
La belle affaire. Pourquoi, au moment
précis où l’obscurantisme religieux,
fils de l’endoctrinement quotidien, du
Durum Halal à la Kippa, de l’hostie à la
décoration du Boudha, au moment précis
donc où l’aboutissement logique de
toute religion, dans une négation de soi
et une crédulité sans bornes, fait exploser
des corps humains, faudrait-il encore
prier ? ? Voilà bien la rouerie de la foi,
qui, confrontée à sa propre logique, en
rajoute encore une couche, incapable
de se remettre en question et de constater
que précisément parce que certains
priaient trop ils ont fini par devenir bêtes
au point de se faire éclater pour un Dieu
imaginaire.
… For Belgium.
Pour la Belgique ? ? Et pourquoi pas
pour la Région ? La Province ? La STIB ?
Pour Zaventem SA ? Pour Brucargo ? La
Belgique, comme toutes les institutions,
n’est qu’une fiction, une construction
mentale bien organisée pour justifier
flics, militaires, juges et autres nuisibles
parasites. S’il fallait une pensée émue,
c’était évidemment pour les victimes, et
non pour un état ! ? Quelle insulte aux
disparus, aux blessés, et à leurs familles !
Crevez, adeptes de Tweeter, que la
bêtise que vous véhiculez vous étouffe !
consentir. Logique. Laissez mijoter un
jour ou deux, puis recontactez-le pour
lui annoncer les (véritables) frais de port
de BPost pour un retour vers la France –
lesquels sont plus de cinq fois supérieurs
aux tarifs français. Jouissez de sa stupeur
tandis qu’il réalise que les frais de retour
qui lui incombent surpassent la valeur du
bien, et attendez qu’il vous annonce que
vous pouvez conserver gracieusement la
BD. Vérifiez la bonne réception du remboursement
et dégustez l’ouvrage avec
une bière d’abbaye ou un bon pétard.
- Technique 4 : Le refus d’obtempérer.
Il s’agit d’un principe de base du code
déontologique de l’entubeur : ne JAMAIS
répondre aux demandes d’évaluations
des emballages - c’est-à-dire des emballeurs
- ni aux enquêtes de satisfaction
relatives aux membres du personnel.
L’entubeur, même natif de la Balance, n’a
pas vocation à se substituer au contremaître,
et encore moins à travailler gratuitement
pour Amazon.
- Technique 5 : Le harcèlement. Vu le
nombre de commandes traitées quotidiennement
par Amazon, tout est fait
pour décourager l’internaute d’entrer
directement en contact avec le service
après-vente du site - à commencer par
un arsenal de questions à choix multiples
renvoyant à des solutions préchiées. De
toute évidence, Amazon n’a pas le temps
(c’est de l’argent !) de répondre à son
aimable clientèle ; aussi le chemin du formulaire
de contact a-t-il été bien caché.
C’est pourquoi Même Pas Peur se fait un
devoir de le rappeler ici à tous les apprentis
entubeurs : suivez « Aide » (tout en bas
à droite), faites défiler jusqu’à « Besoin
d’aide supplémentaire » (à gauche), puis
sélectionnez le petit « Nous contacter »
perdu au milieu des autres propositions ;
laissez libre cours à votre viscéral besoin
de communiquer.
Bon entubage à toutes et tous !
Chez Minute,
ils ont un réac-chef !
J. Ellyton
Le 4 avril, la RTBF relaie un communiqué
Belga « (…) Le parquet fédéral poursuit au
moins 12 personnes qu’il soupçonne d’appartenir
à un groupe terroriste anarchiste.
Celles-ci sont suspectées de 150 faits de
vandalisme, de vol ou encore d’incendies.
Le dossier sera traité par la chambre du
conseil de Bruxelles le 10 mai. (…) Cette
enquête se concentre sur une liste d’actions
telles que des manifestations contre
la construction d’un nouveau centre fermé
pour migrants à Steenokkerzeel, les institutions
européennes, l’Otan, les expulsions
de sans-papiers ou encore le projet de
prison à Haren (…) ».
Nous, nous avons reçu le texte ci-dessous,
qui retrace les moments de l’enquête
commencée en 2008, enquête qui, en 2013,
vire à « l’enquête antiterroriste ».
Si se battre pour la liberté
est un crime,
l’innocence serait
le pire de tout
À propos du procès antiterroriste à
venir contre des anarchistes et antiautoritaires
en Belgique.
Fin 2008, en pleine période d’hostilités
diffuses déclenchées par la révolte en
Grèce suite à l’assassinat d’Alexis par la
police, le Parquet fédéral belge lance une
enquête visant des anarchistes et des
antiautoritaires. En 2010, sur base d’une
liste d’actions que la police attribue à la
« mouvance anarchiste » et alors que la
lutte contre la construction d’un nouveau
centre fermé à Steenokkerzeel se
fraye un chemin, la juge d’instruction
Isabelle Panou est affectée à l’enquête qui
relève désormais de l’antiterrorisme.
En mai, puis en septembre 2013, une
dizaine de perquisitions ont lieu dans le
cadre de cette enquête, ces perquisitions
visent différents domiciles ainsi que la
bibliothèque anarchiste Acrata située
à Bruxelles. C’est à cette occasion que
l’existence d’une enquête antiterroriste se
donne à voir pour la première fois. Cette
enquête est menée par la section antiterroriste
de la police judiciaire fédérale qui
se retrouvera épaulée tantôt par la Sûreté
de l’État, tantôt par le Service Général du
Renseignement et de la Sécurité de l’armée
ainsi que par différents services antiterroristes
d’autres pays européens. C’est en
2014 que l’enquête est close, aboutissant
aujourd’hui au renvoi devant la Chambre
du Conseil de douze anarchistes et
antiautoritaires.
Après une séance de légalisation des
méthodes particulières de recherche
utilisées dans le cadre de cette enquête
(filatures, écoutes téléphoniques, placement
de microphones dans un domicile,
perquisitions en cachette, tentatives
d’infiltration, placement de
dispositifs de vidéo-surveillance devant
des domiciles et à l’intérieur d’un domicile)
en octobre 2015, le dossier est renvoyé
devant la Chambre du Conseil.
La séance de cette Chambre est fixée
pour le 10 mai 2016 et déterminera s’il
y a lieu de confirmer la tenue d’un procès
et, si oui, sous quelles accusations.
De son enquête, le Parquet fédéral s’est
efforcé de tirer pas moins de 29 inculpations
individualisées. Neuf compagnons
sont accusés d’appartenance à une organisation
terroriste et de participation
à des activités terroristes pendant des
périodes plus ou moins longues. Trois
d’entre eux sont en plus accusés d’en
être les « dirigeants ». Par ailleurs, trois
autres personnes ayant été arrêtées dans
la foulée d’une attaque contre le commissariat
des Marolles sont quant à elles
accusées d’appartenance à ce groupe
terroriste pendant un jour, ainsi que des
différentes inculpations se rapportant à
cette attaque. Ça, c’est pour l’accusation
générale.
Celle-ci est ensuite complétée par des
accusations plus spécifiques telles que
participation à une manifestation sauvage
devant le centre fermé 127bis à Steenokkerzeel
(transformée en « tentative
d’incendie volontaire » et « d’infraction
terroriste » par le parquet), préparation
et participation à une attaque contre le
commissariat de police dans les Marolles
(qualifiée par le parquet d’ « infraction
terroriste »), coups et blessures sur des
agents de police à plusieurs reprises, obstruction
de la voie publique, dégradations
diverses et variées, vols à l’étalage, incendie
de voitures de gardiens de prison sur
le parking de la prison de Ittre, incitation
à commettre des infractions terroristes ?
Il est à préciser que ces accusations
spécifiques visent à chaque fois des
compagnons spécifiques, c’est-à-dire que
tout le monde n’est pas inculpé pour l’ensemble
des faits reprochés.
En arrière-plan de cette enquête qui a
duré plusieurs années et qui a produit
pas moins de 32 cartons de paperasses,
le Parquet fédéral émet l’hypothèse
qu’un « groupe anarchiste terroriste »
serait actif, notamment à Bruxelles, et
que les inculpés auraient « participé à »
ou « favorisé » ces activités. Il dresse par
exemple une longue liste d’environ cent
cinquante attaques, dont une bonne partie
incendiaires, contre des structures de
la domination, des commissariats, des
tribunaux, des banques, des entreprises
qui se font du beurre sur le dos de l’enfermement,
des chantiers, des véhicules de
diplomates, d’eurocrates et de fonctionnaires
de l’OTAN, des antennes de téléphonie
mobile... Toutes ces attaques ont
eu lieu à Bruxelles et dans ses environs
entre 2008 et 2013.
L’invention d’un groupe terroriste qui
serait responsable de l’ensemble de ces
faits (ne serait-ce que par le fait de « les
avoir rendus possibles ») permet de jolies
pirouettes servant l’accusation : une
bibliothèque devient un lieu de recrutement,
des discussions deviennent
des réunions clandestines, des tracts
et des journaux de critique anarchiste
deviennent des manuels de guérilla
urbaine, des manifs et des rassemblements
deviennent des appels au terrorisme,
des liens affinitaires entre des
personnes en lutte et l’auto-organisation
qui peut en découler deviennent
« un groupe terroriste structuré ».
L’invention d’un « groupe terroriste
anarchiste » est bien évidemment
une tentative assez maladroite de la
part de l’État de réduire la subversion
antiautoritaire et révolutionnaire à
l’œuvre d’un seul « groupe structuré ».
En tentant de mettre derrière les barreaux
une poignée d’anarchistes qui dérangent,
l’État cherche à décourager les réfractaires
à passer à l’action directe contre ce
qui nous opprime et exploite et d’imposer
un silence absolu aux désirs, possibilités,
réflexions et critiques qui s’affrontent à ce
monde autoritaire.
Ce qui est renvoyé devant le tribunal,
c’est donc toute une mosaïque de luttes,
de révoltes, d’idées, d’actions directes,
de critiques, d’imaginaires révolutionnaires,
d’agitations qui ont, pendant des
années, cherché à s’attaquer à la domination.
En cela, l’éventuel procès concerne
non seulement les compagnons inculpés,
mais aussi tout individu, tout anarchiste,
tout révolutionnaire, tout réfractaire à
l’ordre, tout insoumis à l’autorité qui ne
veut pas rester les bras croisés devant
l’exploitation et l’oppression. Ce qui est
visé, c’est la recherche de l’autonomie
dans l’action, l’auto-organisation dans la
lutte, l’action directe dans toute sa diversité,
le choix de défendre et de diffuser
des idées anarchistes et révolutionnaires,
de participer ensemble avec d’autres
révoltés à des combats auto-organisés
et autonomes. Et finalement, sans doute,
une approche combative de l’anarchisme
qui part de l’individu, de l’affinité, de
l’informalité.
Il serait étrange de séparer la répression
qui vise aujourd’hui quelques anarchistes
et anti autoritaires de l’ensemble de la
répression qui cherche à mater (souvent
préventivement) toute critique de l’ordre
établi et la révolte. À coups de « menaces
terroristes », de crise de réfugiés,
de lutte contre la criminalité et de guerres
bien réelles, la répression étatique passe
aujourd’hui à la vitesse supérieure. Dans
une période où les changements et les
restructurations viennent toujours plus
rapidement modifier les terrains de la
conflictualité sociale, neutraliser ceux qui
dérangent par leur pensée et leurs actes
fait partie d’un ensemble qui cible les
exploités et les opprimés : le durcissement
des conditions de survie, la militarisation
des frontières, l’imposition d’un contrôle
technologique massif, la construction de
nouveaux camps de détention…
Se défendre contre ce coup répressif qui
veut renvoyer des compagnons devant
un tribunal sous des accusations de terrorisme,
c’est défendre la possibilité et
l’espace de l’agir anarchiste et antiautoritaire.
Et, par la solidarité avec les compagnons
inculpés, faire face à la répression
étatique qui vise à paralyser toute action
subversive.
Si se battre pour la liberté est un crime,
l’innocence serait vraiment le pire de
tout.
Daech connaît des difficultés financières
: les kamikazes vont devoir se
serrer la ceinture.
A. Cl.
L’association « Même pas peur » a été initiée par Cactus Inébranlable Éditions (www.cactusinebranlableeditions.e-monsite.com) et Les Éditions du Basson (www.editionsdubasson.com)
Comité de rédaction Manuel Abramowicz, Styvie Bourgeois, Thomas Burion, André Clette, Sylvie Kwaschin, Jean-Philippe Querton, Théo Poelaert, Jacques Sondron, Etienne Vanden Dooren Contact presse Manuel
Abramowicz Mise en page Etienne Vanden Dooren, Serge Delescaille Contributeurs dessins Bib’s, Thomas Burion, Carbo (Bruno Carbonnelle), Yvan Carreyn, Philippe Decressac, Serge Delescaille, Slobodan Diantalvic,
Jacques Flamme, Florian Houdart, Kanar, Kurt, Livingstone, Mickomix (Mickaël Serré), Jacques Sondron, Plop & Kankr, Rob, Sticki, Yakana Contributeurs textes André Clette, Olivier Doiseau, Benoit Doumont, John
Ellyton, Sylvie Kwaschin, Dr Lichic, Mickomix, Chloé Querton, Jean-Philippe Querton, Sokolov, Etienne Vanden Dooren, Marcel Vanden Dooren, Dominique Watrin, Yakana.
Un grand merci à tous les contributeurs à qui nous n’avons pas pu offrir un espace dans ce numéro 8 de Même pas peur !
Le site : http://www.memepaspeur-lejournal.net N° de compte BE28 0017 5410 1520