Coup de jeunes

•• Octobre 2016 •• N°273
s
GENNEVILLIERS MAGAZINE
BIENVENUE
AU RED STAR P. 38
LA VILLE N’EST PAS
UN DEPOTOIR ! P. 32
Coup de jeunes
Ils ont entre 16 et 25 ans… l’avenir devant eux. Ils et elles ont plein de choses à dire et profiteront
de la Semaine de la jeunesse, du 22 au 29 octobre, pour prendre de nouveau la parole.
Ça rajeunit !

• Martine Hupier
G E nnE villiERS MaG azinE
n°273
EN IMAGES p. 4/5
Le forum
Vous y étiez ?
TRAVAUX p. 12/13
Tout nouveaux
tout beaux
Des chantiers à gogo
JEUNESSE
à l’âge des possibles p. 18-21
Avoir 16-25
ans ! Les
enfants en
rêvent. Les
adultes (et
leurs aînés)
en sont nostalgiques.
Mais les
intéressés,
eux, qu’en
pensent-ils ?
Quelles sont
leurs espoirs,
leurs craintes,
leurs priorités… leur vie ? La Semaine de la jeunesse,
du 22 au 29 octobre, leur donne la parole.
Alors, écoutons-les.
SPORTS p. 38/39
Le Red Star
à Gennevilliers
Son nouveau port d’attache
HISTOIRE p. 42/43
Châteaubriant
Il y a 75 ans…
ils mouraient en martyr
CPOURVOUS p. 32/33
Jeter
Oui, mais proprement !
Archives
du magazine
Gennevilliers Magazine •• octobre 2016 •• N o 273
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr
d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie
Mauger-Estor (01 40 85 64 85) valerie.mauger@ville-gennevilliers.fr d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74)
- Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Jean-Michel Masqué - Céline Nouguès - Cyril Payet
d Photographes : Didier Comellec - Maxime Bessières - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Maquettiste :
André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par Kepha Publicité.
d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : octobre 2016.
Imprimé sur papier recyclé
d
L’agenda
du mois
détachable
en pages centrales
En oCToBRE
❤ lE CoUP DE CŒUR
Le crew du cru
k PORTES OUVERTES DES ATELIERS D’ARTISTES
SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 OCTOBRE
Si, le temps de ce week-end portes ouvertes des ateliers d’artistes,
vous allez fureter du côté du 5 rue Gallieni, vous risquez d’en prendre plein
les yeux. Quatre artistes urbains, Jérémy Kus, Spencer Rodriguez, Damien
et Joachim Picaud, viennent grossir le rang de cette 4 e édition qui rayonne
aussi sur Asnières, Bois-Colombes et Colombes. Le « crew » * gennevillois
baigne dans le street-art, et c’est spectaculaire. Leur kif, c’est le graff, mais
pas que. Jérémy sculpte ; Spencer est peintre-dessinateur ; Damien itou
avec une touche calligraphie et déco en plus ; Joachim est peintre, décorateur,
illustrateur et créateur de mobilier. Installés depuis peu dans une maison style
année trente, appartenant à la Ville et louée à un prix très raisonnable,
ils peuvent s’adonner à leur passion : mettre de la couleur sur le gris,
démocratiser le graff et, qui sait, un jour transformer les rues en véritables
musées à ciel ouvert, gratuit et accessible à tous. Un espace infini de liberté.
De 14 h à 20 h. Programme détai lé sur le site de la vi le : www.vi le-gennevi liers.fr
* Terme généralement employé pour désigner le groupe, l’équipe, la bande.
urbaines,
les rumeurs ! P.29
tamanoir :
2 festivals P.30
l’histoire
d’anatole P.31
Du nord au sud
La MDC organise le samedi
8 octobre, deux parcours
« découverte », l’un au nord,
l’autre au sud. Réservation
indispensable par courriel :
mdc@vi le-gennevi liers.fr
oCToBRE 2016 Sortir k 25
oCTOBRE 2016 k 3

4 k OCTOBRE 2016
Les associations ont fait leur show
au forum du samedi 3 septembre.
Démonstration de leur savoir-faire pour les plus sportives,
présentation et explication de leurs actions
ou activités pour les autres… Même le petit train
des Chanteraines avait fait le déplacement.
Le coup d’envoi d’une nouvelle
année associative est donné.

oCTOBRE 2016 k 5

Souvenirs, souvenirs… Les anciens de la Maison des jeunes des Agnettes
(devenue Maison du développement culturel) se retrouvent à Ménilles.
G
A
Concertation avec les habitants du Village,
au sujet du projet de la ZAC Larose-Camélinat.
Les classes ouvrent leurs portes.
C’est reparti pour un an !
G
A
Course familiale ou parcours
de 12 km, les foulées
gennevilloises en ont fait
transpirer plus d’un !
JMénilles
(encore !)
pour
le barbecue
annuel de
l’association
des jardins
familiaux.
A
Plus de 400 personnes foulent le sol du nouveau centre culturel et social
Grésillons pour son inauguration et le lancement de la saison culturelle.
JAu centre
de loisirs
des Grésillons,
la journée
internationale
de la paix
se prépare…
Soad Redjaïmia, habitante du Luth, a présenté son exposition
« L’Algérie ancienne », à l’espace Aimé-Césaire.
G
6 k OCTOBRE 2016
A
… et elle se fête en paroles et musique sur le parvis de la mairie.

En 1994,
Philippe Conticini
invente le principe
des verrines.
La crème de la pâtisserie
Le chef Philippe Conticini, icône de la pâtisserie
contemporaine française et internationale, déplace
son atelier de la zone industrielle au 59 boulevard
Camélinat. C’est désormais au plus près des
habitants, au cœur de la ville, qu’il continuera
à créer les recettes innovantes qu’il partage lors
d’ateliers de découverte autour du goût.
On ne dit pas : « Ce n’est pas bon »,
on dit : « Ce n’est pas à mon goût » !
Une évidence ? Deux heures d’atelier
aux côtés du chef pâtissier, Philippe Conticini,
permettent de comprendre que le goût,
c’est toute une histoire. Inspiré et pétillant,
le chef reçoit les participants au 2 rue Henri-
Vuillemin, où il invente et conçoit ses pâtisseries…
pour le moment.
D’ici la fin du mois, c’est au 59 boulevard
Camélinat qu’il accompagnera ses invités
dans la découverte de l’harmonie et de
l’équilibre gustatifs. « Trop de sucre, et il prend
le pas sur les autres éléments de la recette. Pas
assez ? C’est la gourmandise qui disparaît »,
explique-t-il avec enthousiasme. Chaque
ingrédient doit être étudié et savamment
dosé pour que la rencontre du plaisir ait lieu,
pour que la texture et la consistance soient
celles qui ravissent tous les palais (ou
presque !). Pour amener les participants à
prendre conscience de l’importance de
chaque ingrédient dans la réalisation des
desserts, Philippe Conticini sollicite les sens.
On touche les produits, on les observe, on les
mange. Le chef pâtissier transmet son art
avec générosité. Il livre ses secrets, sans
retenue. « Certains professionnels me mettent
en garde, fait-il remarquer. Ils ne comprennent
pas que je donne ainsi mes recettes. Mais je
fais comme je l’entends. Je sais que demain
j’en aurai dix autres supplémentaires… Pourquoi
priver les gens de celles-ci ? » Petits craquounets,
bombes de chou humides, crème
pâtissière revisitée… la créativité du chef est
toujours au rendez-vous et les participants,
riches d’une vision nouvelle de la pâtisserie,
s’en réjouissent.
Homme de goût
Depuis plusieurs années, Philippe Conticini
a su émouvoir, par le goût, des personnes
d’origines diverses. Il a touché les palais
japonais, new-yorkais et parisiens lorsqu’il
officiait au sein d’établissements prestigieux
(La Table d’Anvers, Peltier, Petrossian). L’une
de ses créations a fait le tour du monde : le
paris-brest revisité. Plusieurs fois primé, le
chef est également intervenu dans l’émission
« Le Meilleur pâtissier ».
Aujourd’hui, cet utopiste, convaincu que la
pâtisserie devrait être gratuite, tant elle peut
générer de bien-être, dévoile ses recettes et
ses techniques en live sur Facebook, les
mercredis à 12h30, depuis son atelier
gennevillois. À travers cette démarche, il
veut « mettre à la portée de tous quelque chose
de simple, de lisible et de bon. » Chacun est
invité, non pas à appliquer la recette à la
lettre, mais à découvrir et écouter son propre
goût : « On me demande souvent s’il est possible
de rajouter tel ou tel ingrédient, d’augmenter
ou diminuer la dose de tel autre.
L’important, c’est de réaliser quelque chose
que l’on aime, tout en respectant l’harmonie
des saveurs. » Une liberté qui en met plein
les papilles. • Nora Kajjiou
Tarifs atelier : 185 €. Renseignements
et inscriptions : cours-conticini.fr
oCTOBRE 2016 k 7

Dernière halte
3
Roselyne Titour s’est éteinte dans sa
77 e année. Gennevilloise au grand
cœur, elle est la fondatrice d’un réseau de
haltes-garderies, l’association Plein Grés.
Décorée de la Légion d’honneur pour ses
actions, elle a contribué à la formation et
à l’émancipation des femmes, notamment
aux Grésillons. Proposer un mode de garde
aux mères de jeunes enfants, c’était leur
offrir du temps pour chercher du travail,
tisser du lien avec les autres mères ou être
actives dans le quartier. C’était leur porter
attention et donner confiance à celles qui
en avaient besoin. Généreuse et modeste,
Roselyne Titour a mené son combat avec
conviction. Aujourd’hui, les femmes continuent
de se rencontrer, de partager et de
s’entraider dans les lieux qu’elle a créés.
Vendredi 30 septembre, l’association Plein
Grés et la Ville lui ont rendu hommage,
à l’espace Grésillons.
Faire… voir…
Les assistantes sociales
du CCAS organisent
chaque mois des
ateliers « loisirs
culture ». Mardi
11 octobre, de 14 h
à 16 h, au 21-23 rue
Victor-Hugo : Do It
Yourself (DIY), loisirs
créatifs et activités
manuelles. Mardi
18 octobre, à 14 h,
3 place Jean-Grandel :
visite de l’école
municipale des
beaux-arts/galerie
Edouard-Manet et de
l’exposition « Crocodiles
», de J. Julien et
Guillaume Pinard.
r Plus d’informations
au 01 40 85 65 96.
Les Chevrins/
Le Fossé-de-l’Aumône
La rue est à eux
Les antennes des
quartiers Chevrins et
Fossé-de-l’Aumône
organisent samedi
15 octobre, de midi à
18 h, « La rue est à
nous ». Rendez-vous à
l’angle des rues
Hector-Berlioz et de la
Couture-d’Auxerre
pour de nombreuses
animations créatives et
sportives pour toute la
famille : atelier
d’initiation au rollerhockey,
graff street art,
réparation de vélos et
piste cyclable pour
les tout-petits, tournoi
de pétanque…
Les enfants doivent
penser à apporter leur
trottinette, vélo et
rollers pour tester les
ateliers. Une brocante
sera proposée par les
écoles maternelles
Pauline-Kergomard
et Paul-Langevin.
Le Fossé-de-l’Aumône
Balade utile
Samedi 5 novembre,
à 10 h, à l’antenne, la
commission aménagement
du conseil de
quartier organise une
visite dans les rues du
Fossé-de-l’Aumône.
Dansons
Samedi 5 novembre,
de 14 h à 17 h 30, à la
maison de l’enfance
Youri-Gagarine : goûter
dansant animé par
le Petit Orchestre de
Poche, avec l’antenne
et l’association
Renaissance. Des
vêtements tricotés
à la main seront mis
en vente au profit de
structures caritatives.
r Inscriptions obligatoires
et renseignements auprès
d’Annie, au 06 09 91 11 70
ou de l’agent de développement.
Chandon-Brenu-
Sévines
Sur le fil
Reprise de l’atelier
créatif couture/tricot,
tous les mardis, de
14 h à 18 h, 7-13 avenue
des Sévines. adhésion
2 € + 3 € le semestre
ou 6 € pour l’année.
r Renseignements
auprès de l’antenne.
Clic-clac !
La commission
animation organise
un concours « l’eau
dans la ville ». Les
participants doivent
présenter une photo (en
couleur) par famille et
la déposer à l’antenne
ou sur clé USB en
format PDF, avant le
mercredi 30 novembre.
Un jury se réunira pour
sélectionner les
meilleures d’entre elles
et les prix seront remis
en décembre.
r Renseignements et
inscriptions auprès de
l’antenne.
Au jardin
Réunion sur le futur
jardin partagé du parc
des Chausson, mardi
11 octobre, à 18 h 30,
dans la salle polyvalente
du groupe scolaire
Lucie-Aubrac, 35 rue
Henri-Barbusse.
r Renseignements et
inscriptions à l’antenne.
54 rue Barbusse
Le hall de l’immeuble
a été lourdement
endommagé par un
incendie. L’OPH va
engager les travaux de
remise en état dès que
possible.
Le Luth
Les ateliers
d’Agnès
Confiture maison, jeudi
6 octobre, de 14 h à
16 h. Penser à apporter
deux pots à confiture
vides. Tatin de courge
à l’oignon, pignons et
romarin, mardi
11 octobre, de 14 h à
16 h. Soins du visage :
jeudi 13 octobre, de
19 h à 21 h. Atelier
bien-être sophrologie,
mardi 25 octobre,
de 13 h 30 à 15 h 30.
Prévoir une serviette
de bain ou un tapis de
gym et une tenue
adaptée à la détente.
3 € par personne
et par atelier.
r Inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire.
LE VILLAGE
Un petit creux ?
3
Qui a dit que les parcelles de 200 ou
300 m 2 , inexploitées au Village, ne
sont pas intéressantes ? Certainement
pas Philippe Bedier, directeur général de
la Coopérative HLM de la Boucle de la
Seine. Au contraire, ces petits bouts de
terrain isolés attisent sa créativité et
celle de son équipe, qui envisage de faire
construire cinq logements au 10 rue du
Puisard et deux au 18-20. Ceux-ci viendront
s’imbriquer aux habitations déjà
existantes et seront proposés en accession
à la propriété.
Mais comment réaliser sur de tels
espaces des logements de qualité, aussi
bien d’un point de vue architectural,
urbain, que technique ? Selon Philippe
Bedier, il faut se tourner vers des
constructions peu habituelles. « Le béton
n’est pas la réponse à tout, explique-t-il.
Nous avons fait le choix d’une ossature en
bois. Cette alternative présente de nombreux
avantages : isolation thermique et
acoustique, absorption du CO 2, réduction
des délais sur chantier grâce à une préfabrication
en entrepôt… » L’innovation ne
s’arrête pas là. Tous les logements seront
équipés de panneaux solaires, afin de
produire localement de l’énergie. Ils
seront aussi reconfigurables, en fonction
de l’évolution des besoins des habitants
(création d’une pièce supplémentaire à
l’arrivée d’un enfant, par exemple).
D’autre part, conçus en copropriété, ils
auront des éléments en commun (local,
terrasse ou garage) et favoriseront ainsi
le vivre ensemble. Le projet a été présenté
aux habitants et riverains.
Ces idées novatrices sont également
appliquées au quartier des Grésillons et
valent à leurs auteurs de se démarquer
lorsqu’ils mettent leur projet en compétition
(concours Architecture bas carbone
2014, Futurs possibles 2014,
Architecture de la transformation 2016).
De la théorie à la pratique, il n’y a plus
qu’un pas… qui sera franchi au printemps
2017 avec le lancement du chantier.
• Nora Kajjiou
8 k OCTOBRE 2016

Ceci est de la paille… Si, si !
Sur la paille
Lucie Richard exposera
sa collection de bijoux
en marqueterie de paille
au Carrousel du Louvre,
en décembre. L’ascension
fulgurante de cette
créatrice, lauréate du
concours Entreprendre
à Gennevilliers, n’a rien
d’un feu de paille.
Doucement mais sûrement, la tension
monte. Moins de deux mois avant le
grand jour, Lucie Richard a encore
tellement à faire. Du 1 er au 4 décembre,
cette créatrice de 28 ans exposera sa
collection de bijoux lors du prestigieux
Carrousel des Métiers d’arts et de la création,
au Carrousel du Louvre. Beaucoup
d’appelés et peu d’élus ! La Gennevilloise
du Luth ne veut pas se louper. L’artiste présentera
plusieurs centaines de pièces –
colliers, bracelets, boucles d’oreilles, boutons
de manchette… – tout en marqueterie
de paille, plus particulièrement de seigle.
« C’est un matériau naturellement brillant que
j’ouvre, j’écrase et aplatis avec une presse afin
d’obtenir un ruban végétal que je colle sur
différentes surfaces, mais principalement le
bois, et selon diverses techniques suivant les
motifs souhaités », explique-t-elle.
Dit comme ça, cela paraît simple. Mais il
faudrait rapprocher ses gestes de ceux d’un
chirurgien de la peau, qui rapproche,
assemble, au millimètre près… Lucie
perpétue une tradition française du XVII e
siècle, en vogue sous l’Art déco, puis remis
au goût du jour par la papesse de la paille,
Lison de Caunes.
« Je puise mon inspiration dans l’air du temps
et j’utilise à fond mon sens de l’observation. »
La marqueterie de paille l’a envoûtée
depuis la découverte de cette technique, au
cours d’un stage, durant son CAP ébénisterie.
Elle a notamment travaillé ses
gammes chez Elie Bleu, le haut couturier
de l’ébénisterie, avenue Laurent-Cély.
On fait connaissance
le 8 octobre
Lucie ne pouvait qu’embrasser un métier
manuel. « Je faisais du bricolage avec mon
grand-père et des travaux manuels avec ma
grand-mère. » Professionnelle depuis l’automne
dernier avec sa marque, « Lucie
Richard », notre autoentrepreneuse travaille
au domicile familial où elle a partiellement
transformé sa chambre en atelier.
Les tiroirs de sa commode sont remplis de
ballotins de paille teintés que convoite
Billie, son chartreux.
Ses parents sont ses premiers aficionados.
Le second, c’est la Ville qui lui a remis, en
juin dernier, le deuxième prix du concours
Entreprendre à Gennevilliers. Le prix
Jeunes talents 2016 de la Chambre régionale
des métiers d’arts et de l’artisanat a,
quant à lui, ouvert les portes du Carrousel
à Lucie. Qu’en penserait la célèbre école
Boulle d’arts appliqués qui l’avait recalée à
l’entrée, il y a quelques années ?
Le 8 octobre, elle exposera ses créations à
l’espace Grésillons lors de l’opération
« Portes ouvertes des ateliers d’artistes »
à Gennevilliers (lire en page 25). Car, justement,
Lucie cherche un local, même à partager,
où installer son activité. Avis aux
intéressés, pas forcément marqueteurs.
• Cyril Payet
Site Internet : lucierichardbijoux.com
Page Facebook : Lucie Richard - Marqueterie de paille.
oCTOBRE 2016 k 9

Les automobilistes
qui continuent cependant
à se garer illégalement
seront verbalisés.
FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE
La voie est libre
3
Depuis l’été dernier, le silence règne
dans la rue Paul-Eluard. Les voitures
n’ont plus le droit d’y circuler, ni de s’y
garer. La raison : les véhicules en stationnement
empêchaient les sapeurs-pompiers
d’intervenir dans de bonnes
conditions et de pouvoir déployer la grande
échelle sur leur camion. C’est d’ailleurs les
soldats du feu qui ont directement sollicité
la collectivité pour régler ce problème et
garantir une sécurité optimale.
Afin d’être sûr que la voie leur soit toujours
accessible, la rue a été fermée aux
automobilistes, et des barrières et potelets
ont été installés sur les trottoirs. Les places
de stationnement supprimées ont été
reportées rue Hector-Berlioz. Au total,
douze places, dont une réservée aux personnes
handicapées, y ont été créées. Soit
deux de plus qu’auparavant. Une décision
pas toujours comprise par les habitants,
dans une zone souvent saturée en véhicules,
mais qui s’avérait nécessaire. « C’est
vrai qu’il n’est pas évident de se garer dans
le quartier, admet Elise Courtas, agent de
développement du Fossé-de-l’Aumône.
Nous invitons donc les automobilistes à stationner
dans le parking de la rue Daumier. »
Dans le même temps, les services techniques
en ont profité pour réaménager le
secteur. À commencer rue Paul-Eluard
avec la création d’un espace avec arbres,
arbustes, plantes vivaces et la pose de trois
conteneurs enterrés ainsi que la rénovation
des chaussées des rues Beethoven et
Hector-Berlioz. • Fabien Antranik.
Le Luth
Plein les yeux
L’exposition « Algérie
ancienne », de Souad
Redjaimia, est à
découvrir jusqu’au
13 octobre à l’espace
Aimé-Césaire.
C’est la fête
Vendredi 14 octobre, à
19 h, soirée dansante à
l’espace Aimé-Césaire.
Les participants doivent
apporter un plat salé.
À partir de 12 ans.
r Renseignements et
inscriptions à l’accueil.
C’est moi
qui l’ai cueilli !
Le conseil de quartier
propose une sortie
cueillette à Bailly, jeudi
20 octobre. Départ à
midi. Transport en car.
3 €.
r Inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire, à partir du
mardi 11 octobre, à 18 h.
Vive la famille
Semaine de la famille à
l’espace Aimé-Césaire
du samedi 22 au
samedi 29 octobre.
Samedi 22 octobre, à
10 h 30, au parc des
Sévines : cross des
familles, à pied, à vélo
ou en trottinette.
Mercredi 26 octobre, à
15 h 45 : « Dans(e) la
Lune », spectacle tous
publics de Christina
Towle.
r Renseignements et
programmation complète à
l’accueil de l’espace
Aimé-Césaire.
Les Grésillons
Parents-enfants
Mini-ludo : tous les
mardis, de 10 h à 11 h
30. Les tout-petits
pourront jouer dans le
hall de l’espace
éducatif, culturel et
social Grésillons.
Comptines au square :
le samedi, de 11h à
midi, dans le square
Camille-Ronce.
Promenade et jeux le
long de la coulée verte,
pour les parents et les
enfants de 1 à 11 ans.
Vendredi et samedi,
de 9 h à 10 h.
r Renseignements au
01 40 85 62 12.
Mon voisin
est un artiste
Le hall d’accueil de
l’espace éducatif,
culturel et social
Grésillons accueille une
exposition d’artistes du
quartier jusqu’au
9 octobre.
On joue, on lit
Mercredi 19 octobre, de
14 h 30 à 17 h 30 :
ateliers jeux et lecture.
r Sur inscriptions auprès
de l’espace éducatif,
culturel et social
Grésillons.
Oui chef !
Atelier cuisine les
jeudis 6 et 20 octobre à
l’espace éducatif,
culturel et social
Grésillons. Sur
inscriptions.
r Renseignements à
l’espace.
Le Village
Cité des sciences
Le conseil de quartier
organise une visite de
la Cité des sciences et
de l’industrie, samedi
22 octobre, à 10 h :
visite de l’exposition
« Bébés animaux » et
des autres expositions
permanentes. Départ
de la gare de Gennevilliers
RER à 9 h. 7,50 €.
r Inscriptions à l’antenne,
mardi 11 octobre, à 19 h.
Aménagement
Commission aménagement
du conseil de
quartier vendredi
14 octobre, à 18 h 30, à
la ferme de l’Horloge :
travail sur le secteur
Camélinat/Collines
(projet d’aménagement
ZAC Larose-Camélinat).
Agriculture
urbaine
Matinée de réflexion
sur un projet d’agriculture
urbaine innovant
(jardin partagé, rucher),
samedi 15 octobre,
à 10 h, à la ferme de
l’Horloge : retour sur
les projets existants en
ville et visite de la
parcelle identifiée.
r Renseignements auprès
de l’antenne.
Bijoux
Atelier « création de
boîtes à bijoux »,
samedi 15 octobre,
à 14 h, à la ferme de
l’Horloge. Tarif : 2 € par
enfant et 3 € par adulte.
r Renseignements et
inscriptions auprès de
l’antenne.
Visite
Le conseil de quartier
organise une visiteenquête
du Paris
médiéval, samedi
5 novembre, à 14 h.
Départ de la gare de
Gennevilliers RER
à 13 h. 5 €.
r Inscriptions à l’antenne,
jeudi 13 octobre, à 19 h.
Les Agnettes
8-mai-1945
Un important feu de
balcon s’est propagé
aux appartements
voisins, rue du
8-Mai-1945, le vendredi
9 septembre dernier,
ne faisant fort heureusement
aucune victime.
L’OPH met tout en
œuvre pour permettre
le relogement des cinq
familles qui n’ont pu
regagner leur domicile,
et entreprendra dès que
possible les travaux de
remise en état.
Mersen : verdict de l’étude
Des mesures concernant le niveau sonore et les rejets atmosphériques
autour de l’entreprise Mersen (ex-Carbone Lorraine) ont été effectuées lors
des derniers mois. Une réunion publique se tient jeudi 13 octobre, à 18 h 30,
en mairie, pour exposer les résultats de cette étude. Les services de l’État et
des représentants de la société seront présents.
10 k OCTOBRE 2016

Ker palet
L’Ouest débarque dans les parcs.
javascript:;
Aux beaux jours, croiser des joueurs de pétanque dans
les parcs de la ville, c’est courant. Des joueurs de palet
breton… beaucoup moins ! Mais plus pour longtemps.
Avec la création de l’Amicale du palet breton gennevillois
(APBG), ce jeu, populaire à l’Ouest, fait son apparition
dans nos quartiers.
Six planches de bois côte à côte. À cinq
mètres, la ligne de lancer. Derrière
celle-ci, les joueurs attendent, deux
palets en métal dans les mains, prêts à lancer.
Pour remporter la partie ? Faire atterrir
le palet au plus près du « maître »
(ou « petit ») disposé sur la planche. Le tournoi
de palet breton peut commencer !
C’est une première pour l’Amicale dédiée à
ce jeu et créée en juillet dernier par cinq
amis : Aurélie Morin, Baptiste Fougeray,
Julien Morel, Nicolas Morel et Vincent Guillerme.
Tous originaires de Bretagne et professeurs
d’EPS, ils s’enthousiasment à l’idée
de faire connaître aux Gennevillois le jeu
d’adresse typique de leur région. « Là-bas,
le palet breton accompagne les moments
de partage. Aux beaux jours, après un repas
de famille ou pendant un apéro entre potes,
nous sortons souvent les planches », explique
Julien Morel.
À Gennevilliers, rares sont les habitants qui
connaissent cette activité. Lorsque la bande
d’amis lance le palet, dans la coulée verte,
les passants observent, intrigués. Certains
rejoignent le groupe et participent le temps
d’une partie (généralement jouée en
doublette). « La convivialité est au cœur de la
pratique, affirme Aurélie Morin. Grâce à notre
statut d’association, nous pouvons désormais
accueillir les Bretons et les Gennevillois
motivés que nous croisons au parc. »
Dans le mille !
Le résultat est là. Déjà près de soixante-dix
adhérents. Des Bretons (mais pas que !), des
amis, des collègues, des amis d’amis… Une
trentaine d’entre eux sont présents au
premier tournoi de l’APBG. Pour la plupart,
ils ont entre 25 et 30 ans et, s’ils prennent le
jeu d’adresse au sérieux, le plaisir reste leur
mot d’ordre. Ambiance décontractée.
Boissons et sandwichs en accès libre à la
buvette. Éclats de voix et de rires retentissants.
Certains adhérents viennent juste
pour regarder et s’imprégner de cette
atmosphère chaleureuse, comme Mandissa :
« Pour l’instant, je profite tranquillement de
l’ambiance. Il faut que je m’entraîne encore un
peu pour le tournoi. Je ne me sens pas prête.
Mais bientôt ! » Aurélie Morin confirme :
« Tenir correctement le palet et viser juste, ça
s’apprend vite. »
Les cinq fondateurs de l’APBG sont là pour
transmettre les techniques de jeu, ainsi que
pour veiller à la convivialité des rassemblements.
« Pour le moment, nous souhaitons
rester à taille humaine, souligne Julien Morel.
Nous allons organiser des tournois amicaux,
entre adhérents. Plus tard, on pourrait envisager
des rencontres (mais tout aussi amicales !)
avec d’autres associations d’Ile-de-France ou
de Bretagne. Oui, pourquoi pas Gennevilliers
en Bretagne ! » Si les projets prennent forme,
les saisons sont à prendre en compte.
Le palet est de sortie entre mars et octobre.
Encore quelques jours de beau temps
à saisir ! • Nora Kajjiou
Contacts
Pour obtenir la licence de l’APBG,
une participation symbolique
de 0,35 centimes d’euro (clin d’œil
au département d’Ille-et-Vilaine)
est demandée. Prise de contact
et inscription sur la page Facebook
de l’association.
oCTOBRE 2016 k 11

Aménagements
Plus belle la ville !
De nombreuses réalisations ont vu le jour
récemment aux quatre coins de la commune.
Certaines se sont achevées à la faveur de l’été…
Malgré un budget d’investissement en baisse
(36 millions d’euros contre 43 millions en 2015) et un
contexte économique difficile, la collectivité poursuit
ses efforts en matière d’aménagement.
1 Espace éducatif, culturel
et social Grésillons
3Construit il y a vingt ans, l’espace Grésillons a désormais le label de Centre
culturel et social. D’importants travaux ont été effectués à l’intérieur, à commencer
par le réaménagement du hall d’accueil. Sorties en famille, repas solidaires,
débats, conseil de quartier, ludothèque… La structure propose de nombreuses
activités pour petits et grands. Un projet conçu en partenariat avec les habitants du
quartier.
2 Rue du Fossé-Blanc
3La rue du Fossé-Blanc a été totalement refaite : réaménagement du stationnement,
( 50 places dont 6 places Autolib’ ), réduction de la voie avec création
de ralentisseurs et d’une piste cyclable bidirectionnelle, et mise en accessibilité des
arrêts de bus. 42 arbres ont été plantés le long de la voie et 23 candélabres à basse
consommation installés.
3 Crèche Hector-Berlioz
3Des travaux ont été réalisés dans la crèche Hector-Berlioz dans le cadre de la
mise en accessibilité des établissements recevant du public (ERP). Une rampe
d’accès et un ascenseur y ont été installés. Intégrée au centre de loisirs maternel
Paul-Langevin qui peut accueillir jusqu’à 90 enfants, elle conjugue une crèche collective
(50 berceaux) et une crèche familiale (40 berceaux). Sept mois de travaux ont
été nécessaires au chantier.
4 Square Frédéric-Chopin
3Réaménagement du square avec mise en place d’un jardin partagé élaboré
avec les habitants et associations du quartier. Création d’une zone naturelle
avec prairie et plantations d’arbrisseaux et grands arbustes à la fin de l’automne.
Pose d’un sol stabilisé et installation de deux aires de jeux.
Montant de l’opération : 400 000 €.
5 Terrains de foot des Sévines
3Au club-house des Sévines, création de deux vestiaires collectifs, d’un vestiaire
pour arbitres, d’un local pour le matériel des éducateurs, d’un local technique
et de sanitaires. Sur le terrain n° 1, mise en place d’une couche de souplesse de
20 mm, d’un nouveau gazon synthétique de 35 mm, et remplacement des buts.
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12 k OCTOBRE 2016

6 Parc des Chausson
3En plein cœur de l’écoquartier, un parc d’une surface de
6 457 m 2 a été aménagé ces derniers mois. La végétation y sera
dense et multiple avec la présence de vivaces (pervenches, œillets),
d’arbres (hêtres, chênes) d’arbustes (noisetiers, charmes, troènes)
et de graminées. Cet espace baptisé parc des Chausson, dispose
également de deux jardins partagés de 162 m 2 ainsi que d’une aire
de jeux. Inauguration samedi 5 novembre, à 11 heures.
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7 Plateau sportif du 74
3Un plateau sportif a été mis en place allée du 74. Ce terrain en
gazon synthétique, avec clôture périphérique, était une demande
des riverains. Mardi 13 septembre, une réunion publique y était
organisée, en présence du maire et des élus de quartier, afin que
son utilisation se fasse dans les meilleures conditions possibles.
8 Parking
Villebois-Mareuil
3Un parking a été créé rue Villebois-Mareuil en lieu et place du
local des cantonniers, désormais installé dans l’enceinte du
cimetière. 33 places seront louées aux résidents du Village. Le
parking est équipé d’un éclairage avec détection de mouvement,
d’une clôture, d’un portillon, d’un portail coulissant électrique et
d’un espace vert.
9 La CAF
3L’agence de la CAF (Caisse d’allocations familiales) a emménagé
cet été dans ses nouveaux locaux, 3 rue de l’Union. La
structure accompagne les habitants de Gennevilliers mais également
de Colombes, Villeneuve-la-Garenne et Clichy. Un espace
numérique est à la disposition des allocataires qui peuvent consulter
leur dossier, déclarer un changement de situation, effectuer des
simulations d’aides, ou compléter leur déclaration trimestrielle de
RSA. Outre l’agence, le bâtiment comprend 39 logements en accession
sociale.
10 Ménilles
3L’accueil préado de Ménilles a été réhabilité d’octobre à mai
derniers. Au rez-de-chaussée, création de deux chambres avec
douches et toilettes, dont une accessible aux personnes à mobilité
réduite (PMR). Au premier étage, transformation des dortoirs et
sanitaires communs en chambres de deux à six personnes et création
d’un local lingerie. La cave et les menuiseries extérieures ont
également été rénovées.
11 Chaufferie biomasse
3À partir de janvier prochain, le réseau de chaleur de
Gennevilliers sera approvisionné à 60 % par une énergie renouvelable,
via la chaufferie biomasse, en construction rue des
Cabœufs ; l’équivalent de 10 500 logements alimentés en chauffage
et en eau chaude. 12 000 tonnes de CO 2 évitées par an, soit 5 200
véhicules en circulation. Une structure qui s’inscrit parfaitement
dans la politique volontariste de la collectivité en matière de développement
durable.
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oCTOBRE 2016 k 13

Les identités
multiples
Les conférences 2016/17
de l’Université populaire 92
gravitent autour d’un thème
ô combien d’actualité :
l’identité. À suivre jusqu’au
printemps…
L
’ Université populaire fait sa
rentrée avec une toute première
conférence, ce 3 octobre, à 20 h,
à la Maison du développement culturel :
« L’identité est-elle dans les gènes ?», par
Arnold Munnich, pédiatre et généticien,
créateur et chef du département de génétique
médicale de l’hôpital Necker.
Vous avez manqué ce premier rendezvous
? Qu’à cela ne tienne, d’autres sont
fixés jusqu’aux beaux jours : « la parenté,
noyau dur de la réflexion anthropologique
sur l’identité », le 14 novembre ; « l’incroyable
histoire du clown Chocolat »,
le 23 janvier, au lycée Galilée ; « l’identité,
un champ de mines », le 20 mars, au
Centre Culture et Lumières ; et « vivre
entre les langues », en avril, à la médiathèque
François-Rabelais.
… et aussi des cours
Mais l’Université populaire, ce sont aussi
des cours ouverts à toutes et tous, quel
que soit son niveau d’études. Ici, pas de
notes, pas d’examen et aucun jugement !
Il suffit de choisir sa discipline : sciences ?
littérature ? histoire ? économie ? philosophie
?
Le programme complet est à choisir dans
la plaquette de l’UP ou sur son site
Internet : universite-populaire92.org…
et faire sienne sa raison d’être : « la diffusion
des savoirs et le développement
de la pensée critique ». Que du bon !
• Valérie Mauger.
P’têt ben qu’oui...
3La Maison du tourisme organise
un week-end en Normandie,
les 3 et 4 décembre prochain.
Samedi : visite commentée de la ferme
du Louviers, à Bâlines, avec son élevage
de porcs et de poulets de plein air…
et vente directe de produits.
Après-midi au Bois des Aigles,
avec 30 espèces différentes de rapaces
et représentation en vol. Soirée en
demi-pension au château de Ménilles
(chambres de 2 à 4 personnes).
Dimanche : journée à Chartres
avec visite guidée de la cité médiévale
(de l’ancien quartier des marchands
jusqu’aux rives de l’Eure),
la cathédrale (classée au patrimoine
mondial de l’Unesco) et la crypte,
ses fresques romanes et
ses verrières contemporaines.
Déjeuner dans un restaurant
du centre-ville.
r Tarif : 83 € pour les Gennevillois (64 € pour les
moins de 3 ans). Inscriptions à partir du samedi
8 octobre, à la Maison du Tourisme, 58 rue Pierre-
Timbaud. Tél. 01 40 85 48 18.
Mon vélo !
3La prochaine commission vélo se
tient exceptionnellement en semaine
(vendredi 7 octobre, à 14 h) au 18 e étage
de la mairie… sans vélo, donc. Cette fois,
il ne s’agira pas d’une balade puis d’un
débriefing, mais d’une réunion de travail
avec des représentants du département
qui feront une présentation de leur
AVIS DE RECHERCHE
Chalala, qui es-tu ?
3À Ceillac, dans le beau paysage
alpin familier des habitants de
Gennevilliers, prospère depuis deux
ans un nouveau restaurant d’altitude ;
situé en face de la cascade dite de la
Pisse (!), il porte un nom inattendu,
qui intrigue les clients : il s’appelle
Le Chalala. Pourquoi ? L’histoire en
est jolie. Cela se passe il y a bien des
années, quinze, vingt, voire vingt-cinq
ans. Yves Grossan, aujourd’hui
propriétaire du restaurant, est alors
moniteur de ski. Parmi les enfants de
Gennevilliers venus à la neige, une
petite fille noire apprécie assez le
charme de son moniteur pour lui
offrir tous les jours un « chalala »,
un petit cube de carton qu’elle
confectionne et décore de fils de
couleur, chaque fois différents…
Malheureusement pour elle, le jour
de son départ, Yves n’est pas là et elle
doit confier son dernier chalala à
quelqu’un qui le lui transmettra.
La jolie histoire se sait, et, taquins
comme sont les Ceillaquins, Yves y
gagne son surnom, qu’il transmet
fièrement à son nouveau restaurant.
Et aujourd’hui, il serait ravi de
retrouver celle qui fut son
inspiratrice…
Madame, qui vous êtes reconnue
dans la jeune admiratrice d’Yves,
faites-vous connaître et dites-le nous,
pour que nous puissions rapidement
raconter l’heureux épilogue de ce joli
conte des montagnes du Queyras !
réseau, sur la ville notamment. Il sera
donc question du parachèvement de
l’itinéraire n°3 qui emprunte la rue
Henri-Barbusse et dont il manque
encore un tronçon entre la rue du
Puits-Guyon et le boulevard Camélinat.
Les techniciens de la Ville en charge de
ce dossier et les associations qui
promeuvent l’usage de la bicyclette sont
conviés… et plus largement tous
les amoureux de la petite reine !
14 k OCTOBRE 2016

Allô, le CMS ?
Petites modifications en ce qui concerne
les prises de rendez-vous au CMS
Etienne-Gatineau-Sailliant (01 40 85 66 50) :
pour ce qui est des médecins généralistes et
spécialistes, elles se font uniquement le matin,
de 8 h 30 à 13 h. À partir de 13 h 30 et jusqu’à
19 h, le standard ne reste ouvert que pour
les annulations et les modifications de
rendez-vous. Pour les urgences, il convient
de contacter le service infirmerie.
29 rue Edmond-Darbois
Semaine de la solidarité
La Maison de la solidarité – plus de vingt ans de bons et
loyaux services – s’associe à la Semaine de la solidarité
coorganisée ce mois d’octobre par la fondation Abbé-
Pierre et la Fnars (Fédération nationale des associations
d’accueil et de réinsertion sociale). Les portes du 29 rue
Edmond-Darbois seront grandes ouvertes, du 12 au 15,
et un colloque organisé les 14 et 15.
La Maison de la solidarité est un lieu
d’accueil, de jour, pour un public en
grande précarité. Il y bénéficie d’un
accueil individualisé, d’un travail sur l’image
de soi, d’activités socioculturelles mais
aussi de petits-déjeuners, douches, lessives,
téléphone, permanences médicales…
Ses portes, ouvertes aux plus démunis, le
seront pour tous du 12 au 15, dans le cadre
de la Semaine de la solidarité. Vendredi
14 octobre, à 18 h, ce sont les accueillis qui
ouvriront le programme avec une représentation
théâtrale montée avec la compagnie
Cette compagnie-là. Un petit encas, puis
Guillaume Leblanc, auteur de « l’Invisibilité
sociale », assurera la conférence d’ouverture
en partenariat avec l’Université populaire
92. Où il sera question de pathologies
sociales. L’occasion, aussi, de découvrir son
dernier ouvrage, « Les vulnérables ».
Rendez-vous à 20 h.
Trois tables, trois thèmes
Samedi 15, c’est à l’Espace Grésillons que
SANTÉ MENTALE
Changer les regards
le programme se poursuit. De 10 h à midi,
débat autour de la grande précarité en présence
d’élus locaux et de parlementaires.
Puis tables rondes, de 14 h à 16 h, ponctuées
des saynètes de la compagnie
Improésie et des virgules poétiques de
Florentine Rey.
Qu’est-ce qu’être normal ? avec Patrick
Cingolani (sociologue), François Chobeaux
(responsable du secteur jeunesse aux
Cemea), Sylvain Hollebecq (Emmaüs) et
Hourya Bentouhami (philosophe).
Estime de soi, compétences et « capabilité
» avec Hubert Faes (philosophe), Vincent
Houillon (philosophe) et Claudia Girolla
(sociologue).
L’invisible dans la littérature contemporaine
avec Sylvain Patthieu (historien), Bérengère
Lepetit (journaliste) et Denis Lachaud
(romancier).
Conférence de clôture, à 17 h, par Arlette
Farge, auteur de « La fracture sociale ».
Thème du jour : écrire et transmettre ce
qu’autrui ne veut pas voir.
3Le Conseil local de santé mentale de Gennevilliers tient son assemblée
plénière jeudi 13 octobre, en mairie ; une journée de travail, ouverte aux
professionnels, et dont l’accueil sera assuré par le maire, Patrice Leclerc.
L’après-midi se déclinera autour d’ateliers qui découlent directement du
diagnostic en santé mentale réalisé localement en 2015-2016 : insertion et
souffrance psychique ; travailler ensemble pour la santé mentale ; et personnes
âgées, isolement et souffrance psychique… qui déboucheront sur un programme
d’actions pour l’année à venir.
r Hortense Leclerc, psychologue coordinatrice CLSM : 01 40 85 67 79.
Courriel : hortense.leclerc@ville-gennevilliers.fr
J’agis pour Agir
L’assemblée générale d’Agir, Office communal
pour l’animation gennevilloise et l’initiative
des retraités, se tient mercredi 19 octobre,
à 13 h 30, à la salle des fêtes. Outre l’importance
du rendez-vous (bilan d’activité,
rapport financier, élection du nouveau comité
directeur), il s’agit d’un moment festif qui se
prépare depuis plusieurs semaines. Nouvelle
réunion préparatoire mardi 11 octobre, à 14 h,
au club Agir de la mairie.
17 octobre
La Ville commémore chaque année le
massacre du 17 octobre 1961, répression
meurtrière, par la police française, d’une
manifestation d’Algériens organisée à Paris
par la Fédération de France du FLN. Un dépôt
de gerbes aura lieu lundi 17 octobre, à 18 h,
rond-point du 17-Octobre-1961.
Refus de la misère
La Journée mondiale du refus de la misère est
célébrée chaque 17 octobre à l’initiative d’ATD
Quart Monde. Cette année, elle est placée sous
le signe de la culture à travers l’art avec un
grand A. L’association se dit en effet « convaincue
que la culture est avant tout un moyen
d’expression qui relie les personnes vivant la
pauvreté ou non, et qui permet la rencontre
au-delà des préjugés. La culture joue un rôle
essentiel dans la construction du lien social et
du vivre ensemble. »
r Plus d’infos sur
www.refuserlamisere.org/france
À l’ouest du T1
Le prolongement du T1 ouest nécessite des
travaux concessionnaires (assainissement,
ERDF, Eau et Force, Orange) jusqu’en
février 2017. Ponctuellement, des stationnements
peuvent être supprimés, des voies de
circulation déportées, des arrêts de bus
déplacés, des accès riverains limités sur
l’avenue de la Redoute, à Asnières, entre les
Courtilles et les Quatre-Routes.
r Infos sur le site www.t1ouest.fr
ou au 01 46 13 39 92.
ZAC Centre-ville
Une enquête publique concernant la ZAC
Centre-ville, préalable à la déclaration
d’utilité publique et parcellaire, se déroule
en mairie (15 e étage) jusqu’au 21 octobre
inclus. Un dossier et un registre sont à
disposition aux jours et heures habituelles
d’ouverture au public.
Un commissaire-enquêteur recevra le public
au rez-de-chaussée de la mairie, samedi
8 octobre, de 9 h à midi ; au 15 e étage,
jeudi 13 octobre, de 14 h à 17 h, et vendredi
21 octobre, de 13 h à 16 h.
oCTOBRE 2016 k 15

« Partir alors que le quartier va être amélioré ?
Hors de question. » Les habitants tiennent à leur logement.
les agnettes
On y est, on y reste
Les Agnettes vont faire peau neuve, mais pas à n’importe
quel prix. Dans le projet de rénovation du quartier,
la destruction des cinq tours (soit 510 logements)
est refusée, aussi bien par le maire que par les
habitants. Malgré ce que souhaiterait l’Anru…
«
Nous ne voulons pas d’un projet qui
exclut. Dans les années à venir, il va
y avoir des améliorations dans le
quartier des Agnettes (des espaces verts
supplémentaires, la gare du Grand Paris à
proximité). Les personnes qui y résident
actuellement ont le droit d’en profiter. » Les
propos du maire, Patrice Leclerc, sont
accueillis par les applaudissements des
habitants du quartier. Ces derniers, réunis
début septembre, donnent leur avis
sur les modifications que l’Anru (Agence
nationale de rénovation urbaine) souhaite
apporter au projet de restructuration des
Agnettes : destruction des cinq tours,
élargissement des deux percées prévues
dans l’immeuble Victor-Hugo et destruction
de l’extrémité de ce même bâtiment…
« Quels sont ceux qui ne souhaitent pas voir
les tours des Agnettes détruites ? » Les
mains se lèvent. Les habitants du quartier
ont fait leur choix : c’est un désaccord
total. « On est bien chez nous et on souhaite
y rester », affirme l’un d’eux.
Tous s’allient au maire pour faire face à
ce qui a été proposé et qui, selon Patrice
Leclerc, représenterait un gâchis à la fois
financier et social : « D’une part, les tours
sont encore viables 40 à 50 ans, si on les
rénove. D’autre part, nous avons besoin de
logements sociaux pas chers. » Le taux de
HLM libres dans le quartier est seulement
de 2 à 3 % (dans les autres communes, il
est généralement de 5 ou 6 % et peut
s’élever jusqu’à 30 %). Il y a de réels
besoins immédiats. En cas de destruction,
il serait difficile, ou impossible, de reloger
tous les habitants dans le quartier, voire
à Gennevilliers. C’est du reste ce que
demande l’Anru : des relogements à
l’extérieur de la ville. Quant aux familles
ayant déposé une demande de logement,
elles verraient les délais d’attente s’allonger
de plusieurs années.
Du plus, pas du moins
L’objectif du maire est donc de se battre
pour conserver le parc HLM existant, tout
en favorisant la diversité sociale : « Il y a
actuellement 98 % de logements sociaux
aux Agnettes. Je suis pour diversifier, mais
en accueillant de nouvelles personnes,
grâce à la construction de 600 logements en
accession à la propriété, pas en chassant
celles déjà présentes. »
Les habitants, associés à la construction
du projet de réhabilitation de leur quartier
dès l’origine, le soutiennent. La voix de
chacun compte contre ce que l’Anru propose.
Une pétition a été mise en circulation aux
Agnettes et une manifestation, devant le
siège de l’Agence, est prévue le jeudi
6 octobre, à 18 heures ( rendez-vous au
métro Les Agnettes, à 17 heures, pour un
départ collectif ).
Le dialogue n’est pas rompu et l’objectif
est de trouver un accord car la Ville souhaite
obtenir le soutien financier de l’Anru
pour la restructuration du quartier…
même si le maire assure que la réhabilitation
des tours, comme celle du bâtiment
Marcel-Lamour, voulue de qualité, aura
bien lieu, avec ou sans aide.
• Nora Kajjiou
16 k OCTOBRE 2016

Visite guidée
La ville autrement
Pourquoi une nouvelle chaufferie ? À quoi ressemblera
le futur centre-ville ? C’est vrai que le magasin Leclerc
va déménager ? Elles seront où les gares du Grand
Paris Express ? C’est quoi, au juste, un écoquartier ?
Des questions. Plein de questions…
Et pour toutes une réponse. C’est le
principe des visites organisées de la
ville, en bus, avec un élu pour guide.
La balade débute au 18 e étage de la mairie
où la vue panoramique permet d’esquisser
les grands aménagements à
venir, de repérer la spécificité de chaque
quartier, les secteurs économiques à préserver,
et les espaces verts qui maillent
le tout.
Vient ensuite la revue de détail dans la
OML
La croisière s’amuse
3Bonne nouvelle ! La brochure
vacances automne-hiverprintemps
2016-2017 de l’Office
municipal des loisirs est parue… avec
son traditionnel cortège de nouveautés.
Autre bonne nouvelle : l’assemblée
générale annuelle de l’OML se tient
samedi 15 octobre, à partir de 13 h 30.
Elle se poursuit avec une sympathique
croisière impressionniste sur la Seine,
à bord du « Tivano ». Balade de 15 h à
ville pour mettre un lieu sur un projet,
visualiser concrètement les réalisations
passées, présentes et futures, et comprendre
le comment du pourquoi.
Ces visites de la ville, c’est « tout ce que
vous avez toujours voulu savoir sur
Gennevilliers sans jamais avoir eu l’occasion
de le demander… » Les prochaines
ont lieu les 15 octobre et 26 novembre, à
partir de 9 h.
r Il suffit de s’inscrire à la Maison
du Tourisme, au 01 40 85 48 18.
18 h avec, à bord, un pot de l’amitié et
un goûter pour les enfants.
Participation symbolique (2 € pour les
adultes et les enfants de plus de 10
ans ; 1 € pour les plus jeunes).
Rendez-vous à 13 h 30 à l’embarcadère
du port de Gennevilliers, darse 2, 40
route Principale du port (à côté du
restaurant).
r Renseignements et réservations:
01 40 85 48 12.
Le jour de la nuit
Comme l’année passée, Gennevilliers s’associe
à la manifestation nationale de sensibilisation
à la pollution lumineuse, à la protection de la
biodiversité nocturne et aux économies d’énergie,
« le Jour de la Nuit ». Samedi 8 octobre, les
bâtiments publics seront éteints… permettant
ainsi de mieux admirer les étoiles. Une idée
lumineuse !
Manger avec plaisir
La Maison des familles propose un stage
« manger avec plaisir » animé par une
sophrologue, les mardis 8, 15, 22, 29 novembre
et 13 décembre, à l’espace culturel et social
Grésillons. Il s’agit de découvrir une méthode
pour observer et comprendre les sensations
et les émotions qui surgissent lorsque nous
mangeons. Autres dates à retenir : café
des parents, jeudi 6 octobre, de 9 h à 11 h
à la Maison des familles, rue Jack-London…
et séances de yoga les jeudis 13 octobre
et 10 novembre, de 12 h 30 à 13 h 30, à la MDC.
r Plus d’infos au 01 40 85 48 10.
On clique
Prochains rendez-vous avec les ateliers
multimédias de la médiathèque François-
Rabelais : mardi 4 octobre, de 19 h à 20 h 30,
traitement de texte 1 (initiés) ; vendredi
7 octobre, de 10 h à midi, découverte de
l’ordinateur et d’Internet 1 (débutants) ;
mardi 11 octobre, de 19 h à 20 h 30, traitement
de texte 2 (initiés) ; vendredi 14 octobre,
de 10 h à midi, Internet (débutants).
r Renseignements et inscriptions sur place
auprès de Frédéric, Philippe et Aurélie.
Fidèles, fidèles…
Samedi 8 (aux Grésillons) et dimanche 9
(au Village), les commerçants des marchés
offrent à leurs clients, en gage de fidélité,
des bons d’achat de 5 ou 10 €… de quoi donner
un petit coup de pouce à leur pouvoir d’achat.
r Plus d’infos auprès de la Maison du tourisme,
au 01 40 85 48 18.
neurones en ébullition
La Coordination gérontologique du CCAS met
en place un atelier mémoire de dix séances,
d’octobre à décembre. Cet atelier est un
moment d’échange et de partage. Les jeux et
exercices proposés sont accessibles à tous et
stimulent toutes les formes de mémoire. De
façon ludique et pratique, ils mobilisent
l’attention, l’observation et la concentration.
Les séances permettent de travailler également
sur le langage, le raisonnement,
l’apprentissage. Les ateliers se déroulent à
la Coordination gérontologique, 17 rue
V.-Hugo, le mercredi, de 11 h à midi, les 12,
19 et 26 octobre ; les 9, 16, 23 et 30 novembre ;
et les 7, 14 et 21 décembre. Une participation
de 10 € sera demandée aux retraités
pour l’ensemble des séances.
r Renseignements et inscriptions
au 01 40 85 68 68.
Loto
La Fnaca organise son traditionnel loto,
samedi 15 octobre, à partir de 14 h, à la maison
de l’enfance Youri-Gagarine. À gagner : vélo,
appareil à raclette, cafetière, etc.
oCTOBRE 2016 k 17

16 / 25 ans
Ils débordent de jeunesse
Force vive d’une population, mais force en
construction, la jeunesse est prise très au sérieux
par la municipalité. La Ville a engagé une politique
ambitieuse à son intention, une politique qui sait
s’adapter aux réalités.
Au même titre que l’enfance et l’éducation,
la jeunesse est une priorité
de la politique municipale. « La
jeunesse, c’est notre avenir, celui de la ville
et du pays, remarque Alexandra D’Alcantara,
adjointe au maire chargée de la jeunesse.
Nous avons mis les moyens financiers
et humains au service d’une politique ambitieuse
pour les 16-25 ans. Nous voulons aider
les jeunes à devenir autonomes, émancipés,
citoyens. Ce n’est pas partout pareil. Ici, la
jeunesse nous importe et on l’écoute. »
Pour répondre à leurs besoins quotidiens,
les jeunes disposent de six structures de
proximité, une dans chaque quartier (voir
p. 21), où ils peuvent, auprès d’animateurs
aguerris, s’informer, construire leurs projets
et sorties. L’espace Nelson-Mandela,
ouvert depuis trois ans, fait figure de
centre de ressources central et convivial
pour les jeunes Gennevillois qui y trouvent
le bureau d’information jeunesse (BIJ) –
où l’on peut faire des recherches documentaires
dans de nombreux domaines –,
une salle informatique et un espace multimédia.
L’espace Nelson-Mandela est aussi un lieu
de rencontre et de débat, et les émissions
de Radio Mandela le montrent, un lieu de
découverte artistique et musicale, car des
concerts et des expositions y ont lieu. C’est
aussi là que se réunit le conseil local de la
jeunesse, instance de démocratie participative
où germent des projets, où les
jeunes rencontrent les élus pour leur faire
part de leurs attentes, de leurs espoirs.
Une thématique nouvelle est abordée tous
les mois à Nelson-Mandela à travers la
programmation de différents thèmes :
études-formation-emploi en septembre
dernier, citoyenneté-engagement ce moisci,
femmes-lutte contre les violences faites
aux femmes le mois prochain, solidarité
en décembre.
Parlons-en
Afin d’ajuster au mieux sa politique jeunesse
aux réalités d’aujourd’hui, le service
municipal de la jeunesse s’est fait accompagner
ces derniers mois par la psychosociologue
Joëlle Bordet (voir entretien
ci-contre) sur les questions de service de
proximité, de féminisation, de marginalisation,
d’esprit critique, de citoyenneté,
d’autonomisation. Joëlle Bordet mène par
ailleurs une étude dans plusieurs villes
françaises et étrangères sur le rapport
des jeunes à la mondialisation.
Une des premières manifestations de
cette réflexion aboutit en cette rentrée à
ce que le service jeunesse devienne le
service de référence pour tous les jeunes
Gennevillois. Dans cette perspective,
chaque animateur se spécialise dans un
des domaines qui concernent la jeunesse :
la santé, l’emploi, le logement, la formation,
les sports et loisirs, la culture, la
marginalisation, l’égalité homme-femme.
En effet, il a semblé évident qu’un animateur
ne pouvait pas maîtriser à lui seul
l’ensemble des questions et des informations
touchant chacun de ces domaines !
Ainsi, chacun, animateur ou jeune, saura
à qui s’adresser.
Dans le même ordre d’idées, et parce
qu’un service et un élu sont dans l’impos
18 k ocTOBRE 2016

Le mot du maire
PATRICE LECLERC
sibilité de répondre à toutes les attentes
d’une population jeune et diverse, la
volonté municipale est de faire prendre
en compte la jeunesse par la plupart des
services municipaux, dont les politiques
sont susceptibles de l’impacter (logement,
santé, social, sports…). De même,
Des projets aidés
les liens seront renforcés avec les acteurs
extérieurs à la mairie, Alexandra D’Alcantara
parlant de « tremplins avec les partenaires
liés à la jeunesse », dans le
milieu associatif comme dans le milieu
institutionnel.
• Jean-Michel Masqué
Il a fait la Une du « Parisien », cet été. Le dispositif de « bourse au premier départ
autonome » est mis en place depuis plusieurs années déjà. Il permet à des jeunes
de 18-25 ans, seuls ou en groupe, de partir pendant les vacances scolaires grâce à
une aide personnelle, un « sac à dos », et 130 euros après validation d’un dossier
par une commission d’attribution. 110 chèques-vacances ont été distribués depuis
2014. Pro-G-Jeunes est un fonds d’aide pour la réalisation de projets d’intérêt
général conçus par les 16-25 ans. Aide financière, Pro-G-Jeunes est aussi une aide
à la définition, au montage du projet et une aide logistique.
Le conseil local de la jeunesse dispose d’un budget pour d’autres projets d’intérêt
général intéressant la population gennevilloise.
Joëlle Bordet, psychosociologue
Centre scientifique et technique du bâtiment
Quelles sont les grandes orientations de vos recherches ?
Je fais de la recherche-intervention depuis longtemps, avec la jeunesse
des quartiers populaires, dans une démarche de développement territorial et social.
Actuellement, je participe à une grande recherche sur la façon dont les jeunes se
représentent dans la mondialisation dans cinq villes françaises, dont Gennevilliers. Par
ailleurs, j’anime un réseau international « Jeunes-Inégalités sociales-Périphéries » dans
huit pays (*). Un groupe d’expérimentation gennevillois est partie prenante dans tous
ces travaux.
En quoi consiste votre travail d’accompagnement sur la politique gennevilloise
de la jeunesse?
Au sein d’un groupe de travail, j’aide à redéfinir les axes stratégiques du service
jeunesse en fonction de ce qui existe déjà et des nouveaux enjeux. Nous avons déjà
déterminé trois grands axes d’intervention : assumer une présence au plus près d’où
habitent les jeunes, la ville comme lieu d’exercice de la citoyenneté, contribuer à
l’autonomie sociale de chaque jeune. Ce travail est très porté par les élus.
(*) voir le livre, « Adolescence et idéal démocratique : accueillir les jeunes des quartiers populaires. », de Joëlle
Bordet et Philippe Gutton, éd. Inpress.
Confiance en
la jeunesse
«
Nos enfants nous font peur
quand on les croise dans la
rue » est une pièce de théâtre
écrite par Ronan Chéneau, mise en
scène à Gennevilliers en 2009 par
David Bobee. Ils décrivaient là les
symptômes d’une société qui va
mal. Nous n’acceptons pas cette
situation comme inéluctable.
A Gennevilliers, nous faisons le pari
de la bienveillance, du soutien et
pourquoi ne pas le dire : de l’amour
aux enfants et à la jeunesse de notre
ville. Ils sont une part de nousmêmes,
ils se construisent dans la
société qu’on leur a faite. Ils construiront
demain leur monde en citoyens
émancipés ou pas !
Dans ce domaine comme dans
d’autres, nous ne sommes pas parfaits,
mais nous essayons, nous
tentons d’agir. Nous avons de belles
réussites. Nous faisons le choix du
développement socioéducatif
comme peu de ville le font ou
peuvent le faire.
Nous sommes attentifs aux jeunes
de notre ville. Nous voulons les aider
à prendre toute leur place, à être
citoyen-nes de Gennevilliers et du
monde, c’est pourquoi nous travaillons
à améliorer encore notre action
pour construire un monde meilleur
avec vous, avec toutes les jeunesses.
oCTOBRE 2016 k 19

16 / 25 ans
Le conseil local de la jeunesse (CLJ) était en assemblée plénière le 17 septembre à l’espace Nelson-Mandela. Instance de
débat, de création de projets, de rencontre avec les élus, il est ouvert à tous les 18-30 ans qui vivent, étudient ou travaillent à
Gennevilliers. Il est composé de plusieurs commissions : solidarité, sport, citoyenneté, événement-communication.
En projet : un nouveau groupe de travail sur les échanges européens entre jeunes. Contact : Leïla Chaïbi, au 01 40 85 49 94.
La Semaine de la jeunesse
se déroule du 22 au 29 octobre.
Elle est placée sous le signe
de l’engagement citoyen.
En chiffres
Budget jeunesse :
297 960 euros (hors personnel)
Fréquentation des
structures jeunesse :
2 500 à 3 000 personnes
Population 16-25 ans :
9 500
Semaine de la jeunesse
Des projets,
des débats…
U
ne
« Forêt des idées » est d’ores et
déjà en train de pousser dont les plus
belles « essences » seront dévoilées
dès le début du mois à Nelson-Mandela.
Un concours pro-G-Jeunes aura lieu le
22 octobre (à 20 heures). Autre temps fort à
la fin de la Semaine, le 28 octobre : un
conseil municipal des jeunes né de la rencontre
entre le CLJ et le conseil municipal
pour cueillir les fruits de la « Forêt des
idées » et des débats de la semaine précédente.
En effet, tous les soirs de cette
Semaine se tiendront des débats thématiques
autour de l’emploi, de la solidarité, de
la santé, de la laïcité. Des colloques professionnels
ponctueront cette Semaine
qui s’achèvera par une soirée festive
« Jeunes-villiers ».
20 k SEPTEMBRE 2016

Mandela free
3Responsable de
l’espace Nelson-Mandela
depuis avril, Jérôme
Desbois est sociologue
de formation.
Il a travaillé dans le
milieu associatif
francilien auprès des
gens du voyage et des
populations mobiles (il a
été délégué général de
l’Union des associations
des gens du voyage)
puis, les dix-huit mois
avant son arrivée à
D’ici et d’ailleurs
Gennevilliers, pour
l’accueil, l’hébergement
et l’orientation des
migrants. « L’associatif a
été le choix d’une vocation
sociale, explique-t-il.
Auprès des migrants et
des réfugiés, poursuit-il,
ce sont les jeunes qui sont
les plus dynamiques. »
Jérôme a pu en
accompagner un certain
nombre vers
l’autonomisation et
l’insertion. Lorsqu’il y a
un an, Jérôme entre au
conseil d’administration
d’une association de
prévention spécialisée de
la jeunesse, « cela scelle
ma décision de m’engager
auprès de la jeunesse,
confie-t-il. J’ai trouvé à
Gennevilliers une réelle
dynamique pour la
jeunesse, des moyens mis
en œuvre. On ne se cache
pas ici. Il n’y a pas de
police municipale, mais
des animateurs et des
éducateurs ! » À Nelson-
Mandela, « espace
interquartiers pour la
jeunesse de la ville »,
comme le définit Jérôme,
il a l’intention
d’augmenter la
fréquentation autour de
soirées de rencontre et
de débat entre les jeunes
des différents quartiers.
Cela a été possible cet
été lorsque les structures
de proximité étaient
fermées. « Cet espace est
peut-être avant tout pour
les jeunes le lieu du
développement de l’esprit
critique et de l’aide au
développement de
l’autonomie sociale »,
insiste Jérôme. Autour
de ces intentions, le
responsable de Nelson-
Mandela établit une
programmation en y
impliquant tous les
partenaires nécessaires
à la réussite des projets.
3Des portraits, des graffs, des tags, des
calligraphies sur les parois des édifices
d’aération du parking souterrain du bâtiment
de l’office, l’ILN Gabriel-Péri : le quartier
prend des couleurs ! Un groupe de
jeunes venus de France, certains de
Gennevilliers, d’Allemagne, d’Albanie et du
Kosovo ont participé en septembre au projet
Street Talk « Walls vs Walls » initié par
l’OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse)
et relayé par l’association gennevilloise
ROSI France (voir GenMag n° 262,
p. 9). Durant une semaine d’échanges et de
liberté d’expression créative, les 24 jeunes
présents ont ouvert une autre voie à l’Europe.
Prochaines étapes pour cette tournée
des murs d’expression libre : Tirana en
décembre et Berlin en février.
Les six structures jeunesse
Agnettes rue Julien-Mocquard
06 21 81 52 20.
Fossé-de-l’Aumône 6 rue A.-Rimbaud
06 25 42 90 25.
Village rue Pierre-Graindorge
06 21 81 52 20.
Luth 40 avenue Lénine
06 18 66 38 13 - 01 40 85 48 32.
Chandon-Brenu, Sévines
5 et 7 allée de la Découverte
07 77 00 40 96.
Grésillons 9 rue Georges
06 25 42 90 58.
• M’Paly N’Diaye,
17 ans,
bac pro gestionadministration,
le Luth.
Je fréquente souvent
la structure jeunesse
du Village. On s’y
amuse bien. Je préfère aller là-bas plutôt
que de rester dehors à ne rien faire.
Cela nous permet aussi de sortir de
Gennevilliers : faire du ski, aller au parc
Astérix ou à Walibi en Belgique. Depuis
un an, je me suis aussi engagé au conseil
local de la jeunesse (CLJ) sur un projet
de construction d’un puits au Sénégal.
Nous avons des réunions environ une
fois par mois. Je trouvais ça important
de pouvoir aider des gens en difficulté.
• Rosane Chmek,
19 ans,
licence en langues
étrangères appliquées
(LEA) à l’Université
Paris-Sorbonne,
le Fossé-de-l’Aumône.
J’ai décidé d’intégrer le CLJ car je
souhaitais mettre en place des initiatives
citoyennes. C’est une expérience
valorisante à inscrire sur le CV, qui nous
fédère et nous responsabilise. Nous ne
nous contentons pas d’apporter des idées
mais nous sommes réellement acteurs
dans la réalisation de ces projets. La Ville
fait aussi beaucoup de choses pour nous.
J’ai appris récemment qu’elle attribuait
des bourses afin de faciliter le départ en
vacances des jeunes. Nous avons des
ressources énormes mises à notre
disposition.
• Lilia Chenini,
16 ans,
1 re ES, Asniéroise.
J’ai connu l’espace
Nelson-Mandela par
une amie et depuis
j’y vais très souvent,
notamment pour l’aide aux devoirs.
Je n’ai pas vraiment de structure comme
celle-là dans ma ville. Il y a une très
bonne ambiance grâce aux animateurs.
Ils ont un rôle très important. Ici, j’ai pu
faire des rencontres enrichissantes avec
beaucoup de jeunes et développer mon
réseau professionnel. J’ai aussi participé
à des activités comme du bowling,
du karting, du cinéma et j’ai même
pu partir à La Rochelle.
Le tout, à prix réduit.
oCTOBRE 2016 k 21

Attention… frissons
Deux jeunes entrepreneurs
ont fait le grand saut.
Ça donne Allto Production.
La société Allto Productions a trouvé à Gennevilliers
des espaces à sa mesure. Elle y développe
ses projets de spectacles.
Quand un acrobate, longtemps
membre d’une troupe de basket
acrobatique, Alan Thoviste, rencontre
un cascadeur et fondateur du
Campus Univers Cascade, Lucas Dollfus,
cela donne Allto Productions, une agence
événementielle aux prestations spectaculaires.
Ces deux jeunes entrepreneurs,
autour de la trentaine, ont installé le siège
de Allto à Gennevilliers, l’automne dernier,
en raison de l’accessibilité du site et de
l’espace enfin suffisant pour les diverses
activités de l’agence : salle d’entraînement
et de création des spectacles, atelier de
fabrication d’accessoires, stockage des costumes,
administration, réfectoire… Car il
s’agit bien d’une communauté d’artistes
polyvalents, la plupart intermittents du
spectacle, qui participent aux différents
concepts que les deux fondateurs ont décidé
de développer ensemble ces dernières
années. Le concept Stunt Show Events propose
des spectacles et animations clés en
main ou sur-mesure (de 45 à 90 minutes)
autour de la cascade, de l’acrobatie, de la
voltige, du parkour (déplacement urbain
style Yamakasi), costumés (James Bond,
Star Wars, Pirate des Caraïbes…) ou thématisés
(histoire, jeu vidéo…). Ces spectacles
peuvent convenir à une collectivité pour une
fête locale ou à des entreprises pour le lancement
d’un produit, l’ouverture d’un site
ou d’un magasin. Les artistes de Allto Prod
sont tous des sportifs de haut niveau, pour
certains doublures-cascades dans le
cinéma français.
22 k OCTOBRE 2016

Exciting Events, pour les rencontres sportives,
concerts ou autres événements grand
public, fait plus dans le divertissement avec
des animations Airbag géant ou Xtrem
Jump, des séances de Photo Booth, un circuit
Mario Kart de voitures à pédales, des
échassiers ou encore les canons à tee-shirts
brevetés Allto Prod ! Ces deux concepts
(Stunt Show et Exciting) peuvent également
fusionner lors de journées de cohésion
d’équipe (dites « Team Building ») d’entreprises
ou de collectivités à travers des ateliers
dans les coulisses du cinéma et les
sensations fortes, des initiations aux chutes
ou aux combats de cinéma, au doublage voix
ou au maquillage effets spéciaux…
L’avenir en XXL
La société Allto Prod produit d’autres prestations
également spectaculaires et festives,
le spectacle laser intitulé Lazer Wizards ou
le Cheers up Dance, un spectacle de pompom
girls mené par Flora Cougé, également
chargée de projet et commerciale au sein de
l’entreprise gennevilloise. Allto Prod a
monté 78 spectacles l’an dernier, atteignant
un chiffre d’affaires de 430 000 € ( 260 000 €
en 2013 ). L’objectif est d’atteindre le million
d’euros en 2018. Une cinquantaine d’artistes
collaborent régulièrement à ces spectacles,
sans compter les apprentis et les stagiaires
qui commencent à travailler pour devenir
intermittents.
Le grand projet de Allto Prod, ou plutôt
« la prochaine étape » comme aime à dire
Alan Thoviste, serait d’installer dans un
grand bâtiment ( de 1 500 à 2 000 m 2 ) une
sorte de « Gravity Arena », une gamme complète
d’animations à sensation : trampoline
park, parkour park, workout (parcours entre
gym et musculation), Airbag géant… « Je
pense que cette zone géographique de
Gennevilliers et de ses environs, en pleine
expansion, offre un réel potentiel pour un tel
équipement », estime Alan Thoviste qui s’est
d’ores et déjà mis en quête d’investisseurs
avec ses associés.
• Jean-Michel Masqué
Allto Productions, 94, avenue du Vieux-Chemin-de-Saint
Denis. 01 47 99 98 90/06 63 60 52 42. http://alltoprod.com
oCTOBRE 2016 k 23

Le
prochain
salon où
l’on ose
Le salon de l’emploi se tient
ce mois d’octobre.
Au programme : simulation
d’entretien, présentation
de différents métiers
et rencontres avec
les entreprises.
R
édiger une lettre de motivation,
mettre à jour son CV, savoir se présenter…
Différentes étapes obligatoires
avant de décrocher un job. Afin
d’accompagner les demandeurs d’emploi
dans cette tâche, un salon est organisé
mercredi 12 et jeudi 13 octobre, de 9 h 30 à
17 heures, à la salle des fêtes.
Le premier jour, de nombreux ateliers
(simulation d’entretien, coaching socioesthétique,
mobilité, initiation informatique,
présentation de métiers parfois méconnus)
sont mis en place par les services municipaux
et des organismes de formation. Le
lendemain, 70 entreprises de différents
secteurs (transport, commerce, énergie,
restauration, médias, aéronautique, etc.)
seront présentes et proposeront de nombreuses
offres d’emploi.
Une bonne occasion de rencontrer des professionnels
et de développer son réseau
relationnel… et la recette fonctionne.
L’année passée, le forum avait attiré 1 450
personnes sur les deux journées. • F. A.
La création à l’honneur
La Ville et la BGE PaRIF, structure d’accompagnement des créateurs d’entreprises,
organisent la sixième édition du concours « Entreprendre à Gennevilliers ». Objectif :
valoriser des créateurs d’activités gennevillois ou travaillant dans la commune, et les
soutenir dans leur projet. Les entrepreneurs qui souhaitent concourir ont jusqu’au
4 novembre pour envoyer leur dossier de candidature. Soit par courrier à BGE PaRIF,
13 place Indira-Gandhi 92230 Gennevilliers, soit par courriel à l’adresse suivante :
gregory.benas@bge-parif.com
Trois lauréats seront récompensés d’un prix d’une valeur de 500, 1000 et 1500 euros,
et leurs parcours seront mis en valeur auprès des partenaires locaux et dans GenMag.
r Plus d’informations sur le site de la Ville, rubrique emploi/formation.
BOUTIQUE CLUB EMPLOI
Avenue du Luth
3La Boutique Club emploi a
emménagé au Luth. Objectif :
« être en plein cœur du quartier, au plus
près des habitants », explique Esther
Attisso, sa responsable. La structure,
qui se veut conviviale, accompagne les
personnes en recherche d’emploi à
travers des ateliers individuels ou
collectifs. « Nous souhaitons créer de
la cohésion entre eux, leur donner de
nouveaux outils et rompre leur solitude. »
Le club de l’emploi, autre atelier
proposé par la Boutique, apprend aux
habitants à développer un réseau
relationnel. « C’est ce qu’on appelle le
marché caché. Ils n’y pensent pas
immédiatement mais il n’y a pas
qu’Internet et les entreprises d’intérim
qui permettent de décrocher un job. »
Enfin deux actions sont menées en
faveur des quartiers prioritaires, dans
le cadre de la politique de la Ville. La
première, jusqu’au 7 octobre,
accompagne les chercheurs d’emploi
sur les outils informatiques.
La seconde leur permet de rencontrer
des employeurs, d’aborder des
questions autour de la formation
et de les faire travailler sur l’image
de soi, entre autres. • F. A.
r Boutique Club emploi, 7 avenue du Luth.
Du lundi au jeudi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30,
le vendredi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h.
Tél. 01 40 85 67 80.
24 k OCTOBRE 2016

N°273
Gennevilliers Magazine
en octobre
❤ LE COUP DE CŒUR
Le crew du cru
k PORTES OUVERTES DES ATELIERS D’ARTISTES
SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 OCTOBRE
Si, le temps de ce week-end portes ouvertes des ateliers d’artistes,
vous allez fureter du côté du 5 rue Gallieni, vous risquez d’en prendre plein
les yeux. Quatre artistes urbains, Jérémy Kus, Spencer Rodriguez, Damien
et Joachim Picaud, viennent grossir le rang de cette 4 e édition qui rayonne
aussi sur Asnières, Bois-Colombes et Colombes. Le « crew » * gennevillois
baigne dans le street-art, et c’est spectaculaire. Leur kif, c’est le graff, mais
pas que. Jérémy sculpte ; Spencer est peintre-dessinateur ; Damien itou
avec une touche calligraphie et déco en plus ; Joachim est peintre, décorateur,
illustrateur et créateur de mobilier. Installés depuis peu dans une maison style
année trente, appartenant à la Ville et louée à un prix très raisonnable,
ils peuvent s’adonner à leur passion : mettre de la couleur sur le gris,
démocratiser le graff et, qui sait, un jour transformer les rues en véritables
musées à ciel ouvert, gratuit et accessible à tous. Un espace infini de liberté.
• Martine Hupier
De 14 h à 20 h. Programme détaillé sur le site de la Ville : www.ville-gennevilliers.fr
* Terme généralement employé pour désigner le groupe, l’équipe, la bande.
urbaines,
les rumeurs ! P.29
tamanoir :
2 festivals P.30
l’histoire
d’anatole P.31
Du nord au sud
La MDC organise le samedi
8 octobre, deux parcours
« découverte », l’un au nord,
l’autre au sud. Réservation
indispensable par courriel :
mdc@ville-gennevilliers.fr
oCTOBRE 2016 Sortir k 25

en octobre
DU 4 OCTOBRE
AU 10 NOVEMBRE
EXPOSITION
« De nos propres yeux »,
de Cyrille Brégère et
Guillaume Deloire.
Planches originales et
textes du carnet de voyage
à Auschwitz, en avril 2015.
À la médiathèque
François-Rabelais.
MERCREDI 5 OCTOBRE
LECTURES
« L’heure du conte »,
pour les 4-8 ans, par les
bibliothécaires ou des
conteurs. Prochaine
séance le 2 novembre.
À 15h30, à la médiathèque
André-Malraux.
DU 5 AU 9 OCTOBRE
THÉÂTRE
« + 51 aviacion,
San Borja », de Yudai
Kamisato.
Au Théâtre de Gennevilliers,
41 avenue des
Grésillons.
DU 6 OCTOBRE
AU 10 DÉCEMBRE
EXPOSITION
« Crocodiles », de Jacques
Julien et Guillaume Pinard.
Vernissage
mercredi 5, à 18 h.
À la galerie Edouard-Manet.
VENDREDI 7 OCTOBRE
PETITE REINE
Réunion de travail
de la commission vélo
(voir en pages actualité).
À 14 h, au 18 e étage de la
mairie.
DOCUMENTAIRE
« On est vivants » (2014),
de Carmen Castillo, en sa
présence et Sophie
Bensaïd. En collaboration
avec France-Amérique
latine. Collation à 19h15.
À 20 h, au cinéma
Jean-Vigo.
OPEN MIC
Le festival « Terre(s)
hip-hop » fait découvrir
la scène émergente ou
confirmée. Ouvert à tous
les MC’s d’Ile-de-France.
Animé par Dj Junkaz Lou,
MC Lion Scott et Mc Kaki
Brown.
À 20h30, au Tamanoir.
SAMEDI 8 OCTOBRE
BALADE
Et découverte des ateliers
d’artistes avec la MDC.
( voir p. 29 ).
À 14 h.
SAMEDI 8 ET
DIMANCHE 9 OCTOBRE
PORTES OUVERTES
Les ateliers d’artistes
s’ouvrent pour la 4 e
édition.
De 14 h à 20 h, dans la ville.
à table !
Banquet d’automne
des anciens.
à la salle des fêtes.
ANIMATIONS
Des bons d’achat à
gagner sur les marchés
gennevillois. Que la
chance soit avec tous !
Le samedi, aux Grésillons ;
le dimanche, au Village.
De 8 h à 13 h.
MARDI 11 OCTOBRE
CYCLE FRONT POPULAIRE
« Grèves d’occupations »
(1936), court-métrage
réalisé par le collectif
Ciné-Liberté, et « La Vie
est à nous » (1936), de
Jean Renoir. Présenté par
Alain Keit, auteur de
« Brunius et le cinéma »,
2015, aux Nouvelles
éditions Jean-Michel Place.
À 20h30, au cinéma
Jean-Vigo.
MERCREDI 12 OCTOBRE
CLUB DE LECTURE
« L’as-tu lu ? », pour les
7-11 ans. On échange et
partage ses coups de cœur.
À 15h30, à la médiathèque
Robert-Doisneau.
FILM
« L’Odyssée » (2016),
de Jérôme Salle. Soirée
“plongée” avec des invités
( voir page 28 ).
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
DU 12 AU 15 OCTOBRE
SEMAINE DE LA SOLIDARITÉ
La Maison de la solidarité
ouvre ses portes
(voir en pages actualité).
29 rue Edmond-Darbois.
VENDREDI 14 OCTOBRE
FESTIVAL RUMEURS URBAINES
« Nul n’a le monopole
de Dieu », Compagnie
Les Murmures de la forge.
Une méditation sur les
croyances religieuses, avec
François Moïse Bamba.
À 20h30, au Tamanoir.
SPECTACLE MUSICAL
« Perrault l’enchanteur ! »,
par la Compagnie Divague.
Entrée libre.
À 19 h, à l’auditorium du
conservatoire Edgar-Varèse.
SAMEDI 15 OCTOBRE
RENCONTRE
Avec Cyrille Brégère
et Guillaume Deloire,
auteurs du carnet de
voyage « De nos propres
yeux ».
À 16h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
SORTIE
Enfiler de bonnes
chaussures, ajuster ses
jumelles et en route pour
l’observation des oiseaux
du parc des Chanteraines.
Inscriptions auprès
d’Alain Cléty, de la LPO,
au 06 99 16 52 12.
À 8 h, RV à l’entrée du parc,
près de la station RER.
AU FIL DE L’EAU
Assemblée générale
et croisière sur la Seine,
organisée par l’OML
(voir en pages actualité).
RV au port, à 13h30, près du
restaurant l’Embarcadère.
CLUB DE LECTURE
« Les Passeurs de livres »,
pour les 10-14 ans. Pour
partager ses coups de
cœur de lecture.
À 16h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
RENCONTRE
Avec Jacques Julien et
Guillaume Pinard,
pour leur exposition
« Crocodiles ».
À 14h30, la galerie
Edouard-Manet.
QUINE !
Loto, organisé par le
comité local de la Fnaca.
De 14 h à 18 h, à la maison
de l’enfance Y.-Gagarine,
27 rue de la Coutured’Auxerre.
Photo : J. C Lehoucq
SAMEDI 15 ET
DIMANCHE 16 OCTOBRE
PERFORMANCE
« Corbeaux », de Bouchra
Ouizguen.
Au Théâtre de Gennevilliers,
41 avenue des
Grésillons.
DIMANCHE 16 OCTOBRE
CONCERT
Pachibaba + K’Bossy,
maloya, musique
malgache.
À 18h30, au Tamanoir.
LUNDI 17 OCTOBRE
COMMÉMORATION
Il y a 55 ans, avait lieu
le massacre du 17 octobre
1961, à Paris.
À 18h, place du
17-Octobre-1961.
MERCREDI 19 OCTOBRE
POÉSIE
Atelier « Poids plume »,
animé par le duo
Frangélik. Écriture et
création de petits livres
de poésie. Inscriptions
au 01 40 85 66 47.
De 14 h à 18 h et de 16 h
à 18 h, dans les trois
médiathèques.
RACONTINES
Des histoires et des
comptines pour les 0-3
ans et leurs parents,
par les bibiothécaires.
À 10h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
MARIONNETTES
« La petite casserole
d’Anatole », par la
Compagnie Marizibill.
Traîner une casserole,
ça empêche d’avancer…
Dès 3 ans.
À 16 h, à la MDC.
26 k Sortir ocTOBRE 2016

N°226
Gennevilliers Magazine
LECTURES
« L’heure du conte »,
pour les 4-8 ans, par les
bibliothécaires ou des
conteurs, pour le plaisir
des mots et des images.
À 15h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
VENDREDI 21 OCTOBRE
FESTIVAL RUMEURS URBAINES
« C’est merveilleux », de
et avec Jeanine Qannari,
Compagnie d’Arcalande.
Des histoires pleines de
métamorphoses,
d’énigmes, de péripéties…
À 10 h, à la médiathèque
André-Malraux.
COMMÉMORATION
Lecture des lettres des
fusillés de Châteaubriant.
À 17h30, parvis de
l’Hôtel-de-Ville.
FESTIVAL TERRE(S) HIP-HOP
Souffle des livres. Entrée
libre sur réservations au
01 40 85 64 66.
À 10 h et à 11 h, à la médiathèque
François-Rabelais.
LUNDI 31 OCTOBRE
SPÉCIAL HALLOWEEN
« La Nuit des mortsvivants
» (1968), de
George A. Romero,
et « Dernier train pour
Busan » (2016), de
Sang-Ho Yeon.
Présenté par Olivier Gand,
réalisateur. Entracte
avec collation à 20h30.
À 18h30, au cinéma
Jean-Vigo.
MERCREDI
2 NOVEMBRE
MUSIQUES DU MONDE
Demander la Lune
k MERCREDI 26 OCTOBRE
La luminosité de la Lune repousse les ténèbres de la nuit et promet des rêves
radieux et légers. Sans la Lune, le noir s’étale dans chaque recoin, entre les plis du
drap, sous l’oreiller… Une petite fille doit choisir entre garder la Lune pour elle toute
seule afin de se protéger du noir dont elle a peur, ou la laisser dans le ciel pour faire
profiter tout le monde de sa lumière. « Dans(e) la Lune », de Christina Towle, est un
spectacle sensoriel à regarder et à écouter. Dans une gestuelle qui se construit au
fil du souffle, gonfler, dégonfler un ballon de baudruche devient matière
chorégraphique. À travers le son hypnotisant du souffle dans le ballon, les enfants
(dès 2 ans) sont invités à éveiller leur sens kinesthésique : rejoindre l’interprète
dans sa respiration. Une vraie invitation à respirer ensemble !
Ce spectacle original est accompagné de la projection de deux mini-films, « Jolie
Lune » de Nazanin Sobhan Sarbandi (7’) et « Une nuit en Tunisie-Birdland », de
Jannik Hastrup (5’).
r À 16 h, à l’espace Aimé-Césaire.
Ce monde qu’on nous propose
La Française Casey et le
Franco-Colombien Rocca :
ça va chauffer !
À 20h30, au Tamanoir.
MERCREDI 26 OCTOBRE
CINÉ DANSE
« Dans(e) la Lune », par
la Compagnie Kivuko.
La Lune, on peut l’attraper
comme un ballon,
ou l’avaler ! Dès 2 ans.
À 16 h, à l’espace
Aimé-Césaire.
RACONTINES
Des histoires et des
comptines pour les 0-3
ans, par la Compagnie le
Souffle des livres.
À 10 h et à 11 h, à la médiathèque
Robert-Doisneau.
SAMEDI 29 OCTOBRE
« BRUISSEMENTS D’IMAGES »
Lectures et musique
pour les petits de 3 mois à
5 ans, par la Compagnie le
Le festival Villes des
musiques du monde fait
une halte ici, avec Hot 8
Brass Band + United
Vibrations + Cap to Nola,
fanfare funk, hip-hop.
À 20 h, au Tamanoir.
LECTURES
« L’heure du conte »,
pour les 4-8 ans, par
les bibliothécaires ou des
conteurs.
À 15h30, à la médiathèque
André-Malraux.
k VENDREDI 7 OCTOBRE
Le comité local de France-Amérique latine invite à une soirée pleine de questions.
De quoi est fait l’engagement politique aujourd’hui ? Est-il encore possible
d’infléchir le cours fatal du monde ? Avec son documentaire, « On est vivants »,
Carmen Castillo entreprend un voyage qui la mène vers ceux qui ont décidé de ne
plus accepter le monde qu’on leur propose. Des sans-domicile de Paris aux sansterre
brésiliens, des zapatistes mexicains aux habitants des quartiers nord de
Marseille, des guerriers de l’eau boliviens aux syndicalistes de Saint-Nazaire, les
visages rencontrés dans ce chemin dessinent ensemble un portrait de
l’engagement aujourd’hui, fait d’espoirs partagés, de rêves intimes, mais aussi de
découragements et de défaites. Tous le disent : « L’histoire n’est pas écrite d’avance,
c’est nous qui la faisons. » Rencontre avec Carmen Castillo et Sophie Bensaïd.
Accueil à 19h15 avec une collation ; projection à 20 h.
r Au cinéma Jean-Vigo, 1 rue Pierre-et-Marie-Curie.
oCTOBRE 2016 Sortir k 27

en octobre
DU 5 AU 11 octobre
La danseuse
Aquarius
Cinéma Jean-Vigo, du 4 octobre au 1 er novembre
1, rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO
Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
DU 26 OCTOBRE AU 1 er novemBRE
mercredi 26 jeudi 27 vendredi 28 samedi 29 dimanche 30 lundi 31 mardi 1 er
Brice 3
14h30 16h30
14h30 18h30
20h30
14h30 18h30 14h 16h 21h 14h 16h30 14h30 14h30 20h30
La fille inconnue 18h30 20h30 20h30 18h30 20h30 18h 21h 18h30 18h30
16h15 18h30
20h30
Ma vie de courgette
16h30 18h30
20h30
15h30 18h
20h30
14h30 16h
17h30
20h30
14h30 14h30 14h 16h 14h 15h15 14h30
14h30 16h
16h15
Dernier train pour Busan 20h30 18h30 21h
la nuit des morts-vivants
18h15
Poesia sin fin 20h30 18h30 18h 20h30 17h30
17h45
14h 18h
21h
16h15 18h15 18h30 20h30 18h30
20h30 17h45 14h 18h 15h 18h 18h 20h30 20h30
Grèves d’occupations/ La vie est à nous 18h30 16h 20h30
Monsieur Bout-de-Bois 14h30 16h30 14h
Ben-Hur 14h15 18h15 20h30 21h 14h 18h15
On est vivants
DU 12 AU 18 octobre
Miss Peregrine et les enfants particuliers
mercredi 5 jeudi 6 vendredi 7 samedi 8 dimanche 9 lundi 10 mardi 11
20h
mercredi 12 jeudi 13 vendredi 14 samedi 15 dimanche 16 lundi 17 mardi 18
14h15 16h30
18h15 20h30 18h15 20h30
14h 16h15
18h45 21h
18h30 21h
14h 16h30 18h15 20h30 18h15 20h30
14h 16h30
18h30 21h
14h 16h30 18h30 18h30
Cigognes et compagnie 14h30 16h30 18h30 18h30 20h30
Entre le ciel et l’enfer 18h30 20h30
Jeunesse 18h15 20h30 18h30 20h30
L’Odyssée
20h15
DU 19 AU 25 OCTOBRE
mercredi 19 jeudi 20 vendredi 21 samedi 22 dimanche 23 lundi 24 mardi 25
L’Odyssée 16h15 20h30 18h15 20h30 18h15 20h30 16h 18h30 21h 16h15 18h30 14h30 18h15 18h15 20h30
14h30 18h30
Brice 3
20h30
18h30 20h30
14h30 18h30 14h 19h15
20h30
21h
14h 16h 18h30 20h30 15h30 18h30
Fuocoammare, par-delà Lampedusa 18h30 17h15 18h30 20h30 20h30
La chouette, entre veille et sommeil 16h15 17h15 14h30 15h30 16h15 14h30 15h30 14h30
Kubo et l’armure magique 14h 14h30 14h30 14h 14h 14h30
FILM DU MOIS
L’ODYSSÉE
Un film de Jérôme Salle (2016).
1948. Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils,
vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer
Méditerranée. Mais Cousteau ne rêve que d’aventure.
Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet
de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde.
Désormais, il veut explorer les fonds marins.
Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier.
à VOIR Mercredi 12 octobre, à 20h15. « Soirée plongée » avec J. L.
Blanchard, président de la Fédération française d’études et de
sports sous-marins, F. Merlot, président adjoint de la FFESSM,
et P. Rousseau, expert judiciaire près les tribunaux en techniques
et investigations subaquatiques, ancien conseiller technique
de J.-M. Cousteau. Autres séances du 19 au 25 octobre.
CINÉ-GOÛTER
MA VIE DE COURGETTE
Un film d’animation de Claude Barras (2015).
Courgette n’est pas un légume, c’est un petit garçon avec
des cheveux bleus. Il croit qu’il est seul au monde quand
il perd sa mère. Mais c’est sans compter les rencontres qu’il
va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Simon,
Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : chacun a son histoire.
Des passés aussi durs que les pensionnaires sont tendres.
Et puis il y a cette fille, Camille. Une fille forte au foot et qui
ne se laisse pas faire. Une fille dont on tombe amoureux.
« Ma vie de Courgette », adapté du roman « Autobiographie
d’une Courgette », de Gilles Paris, est un petit bijou.
Valois de Diamant au Festival d’Angoulême 2016.
à VOIR Dimanche 30 octobre, à 15h15, ciné-goûter animé par
Carina. Autres séances du 26 octobre au 1 er novembre.
28 k Sortir ocTOBRE 2016

Deux soirées et des histoires
à n’en plus compter !
FESTIVAL RUMEURS URBAINES LES 14 ET 21 OCTOBRE
De l’écrit à l’oral
Jeanine Qannari©BKSine
Découvrir, s’émouvoir, regarder, sentir, vagabonder
d’histoires en histoires d’ici et d’ailleurs, le festival
Rumeurs urbaines, c’est une fabrique à ciel ouvert
où les artistes circulent dans neuf villes, des Hautsde-Seine
au Val-d’Oise. Gennevilliers accueille
deux spectacles. Ecoutez voir • Martine Hupier
Chaque année, à pareille époque, le
bouche à oreille fonctionne à merveille.
Le festival Rumeurs
urbaines, imaginé par la Compagnie le
Temps de vivre, pilotée par Rachid Akbal,
infatigable directeur artistique, entame
sa 17 e édition qui se tient jusqu’au 22
octobre. Sont invités deux conteurs d’exception,
François Moïse Bamba et Jeanine
Qannari.
Fort de la sagesse acquise depuis son
enfance bercée par les contes du Burkina
Faso, François Moïse Bamba, avec « Nul
n’a le monopole de Dieu », s’entoure avec
sa Compagnie, les Murmures de la forge,
d’un trio de musiciens mandingues pour
une méditation sur les croyances religieuses.
Pour cela, il établit un dialogue
patient et constructif entre un homme et
sa foi, prenant le contrepied des discours
tyranniques et obscurantistes, dessinant
les contours d’une conviction délibérée
et émancipatrice. Un hymne chanté à la
liberté qui, en ces tristes temps, tutoie
fortement l’actualité. Ses contes,
François Moïse Bamba les tient de son
père, de sa mère et de ses frères de
quartier. Réécrites et contées, ses histoires
captivent les petits – Pourquoi
l’éléphant a une grande trompe maintenant
(bah oui, pourquoi, au fait…) ?
Pour les plus grands, il cite quelques
proverbes à ne pas prendre au premier
degré, et des paraboles de ses ancêtres
mettant en scène la vie quotidienne de
son pays et la sagesse de tout un peuple.
Le Burkina Faso est bien le pays des
hommes intègres.
r Vendredi 14 octobre, à 20h30,
au Tamanoir. à partir de 15 ans.
Réservations au 01 47 98 03 63.
Magie du conte
Bille de clown, voix sonore, regard de
petite fille, Jeanine Qannari, est un drôle
d’oiseau qui connaît ses classiques d’Europe
et d’Orient. Son spectacle, « C’est
merveilleux », réunit trois contes traditionnels
issus du répertoire classique :
« Le Briquet », d’Andersen, « Broumpristoche
», des frères Grimm, et « Hassan et
Dounia ou le jeu du destin », un conte
arabe. Adaptées et mises en musique, les
histoires se déploient en offrant à chaque
péripétie toute sa saveur. L’accordéon de
Gil Plantier allie force et fragilité,
rehausse la profondeur de ces histoires
pleines de métamorphoses, d’énigmes et
de péripéties. C’est émancipateur et plein
de saveur. Jeanine Qannari est seule en
scène, et comme par magie, ils sont tous
là : le soldat, la sorcière, la vieille, le
chien, la fille du meunier, le roi, le gnome.
r Vendredi 21 octobre, à 10 heures,
à la médiathèque André-Malraux,
espace Aimé-Césaire.
à partir de 6 ans. Entrée libre
sur réservations au 01 40 85 60 68.
Programme sur www.rumeursurbaines.org
oCTOBRE 2016 k 29

EXPOSITION
dU 6 OCTOBRE AU 10 DÉCEMBRE
reptilien
3Sous le titre énigmatique, « Crocodiles »,
cette première exposition de la saison 2016-2017,
réunit deux artistes aux pratiques
traditionnelles. Jacques Julien est sculpteur,
Guillaume Pinard est peintre. Par ce titre, avec
facétie et impertinence, ils s’amusent et se
jouent des stéréotypes qui collent aux écailles de
ces modes d’expression pour certains
autoritaires, archaïques, obsolètes et confinés au
monde clos de l’atelier. Mais c’est oublier que la
peinture et la sculpture sont des espaces de
liberté aux multiples métamorphoses, des aires
de jeux qui avec voracité, se nourrissent à l’envi
des autres formes pour sans cesse se renouveler.
Alors plutôt que de verser une larme, une larme
de crocodile, Jacques Julien et Guillaume Pinard
nous invitent à un show tout en complicité
et en malice. Ingénuité de l’enfance, liberté
d’association, gratuité du geste, absurdité sont
autant de points communs à leurs travaux.
Sachez libérer l’imagination pourrait être
le maître-mot et la motivation de ces deux
crocodiles partant en guerre pour réaffirmer dans
un geste grotesque la nécessité et l’autonomie
de l’acte de création.
r Vernissage mercredi 5 octobre, à 18h.
Rencontre avec les artistes samedi
15 octobre, à 14h.
À la galerie Edouard-Manet, 3 place Jean-Grandel.
SPECTACLE MUSICAL VENDREDI 14 OCTOBRE
Il était une fois… l’opéra
Plongées dans leur conte favori, Iris et
Rose refusent d’aller se coucher. Les
parents grondent mais… un coup de
baguette magique plus tard, les deux petites filles
se retrouvent transportées dans un univers imaginaire
et revivent en musique l’histoire de Cendrillon
et du Petit Poucet. Initier petits et grands
à l’opéra grâce à une histoire de contes archiconnus,
voilà le but de « Perrault l’enchanteur ! », de
la Compagnie Divague, mis en musique par Isabelle
Aboulker. Chaussons nos pantoufles de vair
et suivons les petits cailloux blancs ! Entrée libre.
r À 19 h, à l’auditorium du conservatoire E.-Varèse.
©Jacques Julien, Guillaume Pinard, visuel de l’exposition, 2016.
Photo Melissa Fargo.
CONCERTS EN OCTOBRE ET DÉBUT NOVEMBRE aU TAMANOIR
Festivals de sons
Non pas un mais deux festivals passent par ici : Terre(s) Hip-hop
et Villes des musiques du monde. On va en prendre plein les yeux
et les oreilles.
Invité au festival Villes des musiques du monde,
Hot 8 Brass Band, c’est du lourd !
La 6 e édition du festival Terre(s)
Hip-hop est un rendez-vous
incontournable des cultures
urbaines. L’Open mic gennevillois
se tient en compagnie de Dj Junkaz
Lou, Mc Lion Scott et Mc Kaki Brown.
Ouvert à tous les Mc’s d’Ile-de-France
et d’ailleurs !
r Open Mic, vendredi 7 octobre, à 20 h.
3Un dimanche aux rythmes
de l’océan Indien, ça vous dit ?
K’Bossy tire son nom d’un jeu de mots
en référence à la bosse du zébu mais
également du kabôsy, une cithare
malgache. Objectif des quatre
musiciens : faire découvrir les divers
styles malgaches (18 ethnies). Un
voyage musical riche.
l Pachibaba – en créole réunionnais,
« par ici, par là-bas » – est un
méli-mélo musical où l’on croise
Lindigo, groupe de La Réunion, Fixi,
le clavier déjanté de Java, et Cyril Atef,
sorcier des rythmes et des percussions.
Dans les oreilles, du maloya,
de la valse, du dub, de l’afrobeat.
r K’Bossy + Pachibaba,
3dimanche 16 octobre, à 18h30.
Retour au festival Terre(s)
Hip-hop avec Rocca, rappeur francocolombien,
qui assure la cadence
entre hip-hop à l’ancienne, escapades
reggae et envolées cuivrées tropicales.
l Casey, ton lancinant, flow toujours
juste, en résidence au Tamanoir,
présente en exclusivité des extraits
de son nouvel album, « Anomali(e)s »,
en novembre dans les bacs.
r Rocca + Casey,
3vendredi 21 octobre, à 20h30.
La 17 e édition du festival Villes
des musiques du monde jette l’ancre
ici, sur le thème « portuaire ».
La fanfare amateur Cap To Nola
nous emmène sur les quais du port
de Nola (« New Orleans Louisiana »),
surnom donné à la ville éponyme.
l Petit crochet par Londres,
avec United Vibrations, des jazzmen
nouvelle génération qui maîtrisent
groove, funk, afrobeat, soul, hip-hop,
rock, jazz.
l Hot 8 Brass Band incarne
l’esprit actuel des musiques de
la Nouvelle-Orleans : déferlante de
cuivres frénétiques, sens du swing,
funk chaloupé. L’une des fanfares
les plus puissantes du monde est
unique et inimitable.
r Cap to Nola + United Vibrations
+ Hot 8 Brass Band,
mercredi 2 novembre, à 20 h.
l Au Tamanoir, 27 avenue Lucette-Mazalaigue. Réservations au 01 47 98 03 63.
30 k OCTOBRE 2016

MARIONNETTES
MERCREDI 19 OCTOBRE
Anatole
et sa casserole
THÉÂTRE DU 5 AU 9 OCTOBRE
Voyage paradoxal
Photo Yuta Fukitsuka
Plusieurs images du Japon se
superposent ou se reflètent
l’une dans l’autre dans « + 51
Aviación, San Borja », de Yudai Kamisato.
Né à Lima, au Pérou, l’auteur a
grandi à Kawasaki, au Japon où ses
parents sont retournés quand il était
enfant. Le titre de sa pièce correspond à
l’indicatif téléphonique du Pérou et à
l’adresse de sa grand-mère à Lima qui
habite rue Aviación, dans le quartier
de San Borja. Le héros se confronte
aux « nikkei » – ces communautés de
Japonais expatriés dispersés aux quatre
coins du monde – qui entretiennent une
image idéalisée de « l’ancienne patrie ».
« Le Japon que les immigrés japonais ont
PERFORMANCE SAMEDI 15 ET DIMANCHE 16 OCTOBRE
C’est virulent !
chéri n’existe plus aujourd’hui, dit l’auteur.
Ils se soucient de leur “maison” comme ils
se soucient de leurs ancêtres. » Le spectacle
souligne sans détours quelques
aberrations dans la gestion politique
d’actualités graves au Japon. « En tant que
citoyen japonais, poursuit Yudai Kamisato,
je me sens responsable de ce que le gouvernement
leur a fait, car tous ces immigrants
en provenance du Japon sont en
réalité un peuple déplacé. »
Spectacle en japonais surtitré en français.
r Au Théâtre de Gennevilliers,
41 avenue des Grésillons.
Représentations les 5, 7 et 8 octobre, à
20h30 ; jeudi 6, à 19h30 ; dimanche 9, à 15 h.
Réservations au 01 41 32 26 26.
Photo Cyrille Louge.
3Tiré de l’album original d’Isabelle Carrier,
« La petite casserole d’Anatole » est adapté en
spectacle de marionnettes par la Compagnie
Marizibill, et c’est un enchantement.
Anatole traîne toujours derrière lui sa petite
casserole, qui se coince partout et l’empêche
d’avancer. Un jour, il en a assez. Il décide de
se cacher. Mais heureusement, les choses
ne sont pas si simples…
Isabelle Carrier a vu juste en matérialisant
par une petite casserole le handicap d’Anatole.
La Compagnie Marizibill, elle, en a fait
un spectacle à part entière, mis en scène par
Cyrille Louge, avec de tendres marionnettes
conçues par Francesca Testi. À partir de 3 ans.
r À 16 h, à la Maison du développement culturel,
16 rue Julien-Mocquard.
Renseignements et réservations
au 01 40 85 64 55.
cOURS DE THÉÂTRE
pOUR TOUS
3
« Corbeaux », de Bouchra Ouizguen,
est une performance imaginée comme
une sculpture vivante, à l’état brut.
Une horde de femmes vêtues de noir
se déploient en silence avant de faire
disparaître par leurs cris et leurs
rythmes saccadés toute notion d’espace
ou de temps. Difficile d’oublier un tel
spectacle, d’où l’on ressort étourdi et
harassé, comme après un très long
voyage.
r Au Théâtre de Gennevilliers,
41 avenue des Grésillons.
Représentations le 15, à 20 h 30 et le
16 octobre, à 15 h. Entrée libre mais
réservation conseillée au 01 41 32 26 26.
Photo Hasna El Ouarga.
Gen’Scène
3Expression corporelle, textes variés,
voix, musique, jeux, impros… l’association
Gen’Scène propose des ateliers axés sur
l’originalité de chaque personnalité.
À l’espace Aimé-Césaire,
le mercredi pour les 8-13 ans (de 13h30
à 15h30) et les 14-17 ans (de 16h à 18h) ;
à l’espace Grésillons, le mercredi pour
les seniors (de 10h à 12h) et les adultes
(de 19h30 à 22h). Un cours d’essai gratuit.
r Renseignements auprès de Sophie Bonnet,
au 06 62 38 82 77 ; sofart70@gmail.com
oCTOBRE 2016 k 31

Trop, c’est trop !
Ça fait tâche
Les dépôts sauvages d’ordures et d’encombrants
sont incessants. Ils nuisent à la propreté
des rues et au bien-être de chacun.
Pour remédier à cette situation, l’indulgence
n’est plus permise. Les pollueurs encourent
une amende de 400 € minimum.
«
Les déchets, c’est dans le conteneur. Pas
à côté ! » Une évidence qu’Azeddine
Benkherouf, responsable du service
ASVP (agent de surveillance de la voie
publique), se voit pourtant contraint de
rappeler car les années passent, mais
pas les incivilités. Au contraire, elles progressent
et prolifèrent sous la forme de
déchets accumulés, notamment près des
conteneurs enterrés. « Sur une année,
nous collectons près d’un millier de tonnes
de dépôts sauvages, ce qui coûte 200000 € »,
explique Farid Ouahyoune, responsable
du pôle déchets à Gennevilliers propreté.
Il faut que ça cesse ! Azeddine Benkherouf
est déterminé : « Nous allons tout
mettre en œuvre pour que les comportements
pollueurs prennent fin. »
Les actions ont déjà commencé. Lorsque
les patrouilles d’ASVP découvrent un
dépôt sauvage, ils verbalisent. Identification
du responsable, balisage de la zone,
récolte de preuves (photographies et
déchets ayant permis l’identification),
rapport, puis dépôt de plainte. Conséquence,
un dossier de recouvrement est
communiqué au Trésor public qui se
charge d’envoyer l’amende au respon-
sable des faits. L’indulgence n’est plus de
mise. Un simple sac-poubelle abandonné
près d’un conteneur enterré suffit à
engendrer une pile de détritus et à en
bloquer l’accès. « Lorsqu’il y a un dépôt, les
gens en rajoutent. C’est automatique »,
s’exaspère Azeddine Benkherouf. Des
rappels à la loi ont déjà été adressés à
plusieurs personnes qui avaient laissé
leurs déchets dans la rue. Résultat : la
pratique perdure…
Désormais, chacun doit assumer ses
actes. Faire un dépôt sauvage a un coût
pour le responsable, à savoir 400 €
jusqu’à 1 m 3 de déchets, puis 100 € par m 3
supplémentaires. Onze verbalisations ont
été effectuées rien qu’à l’écoquartier, et
la Ville ne compte pas s’arrêter là. Les
incivilités, prises sur le fait, découvertes
par une patrouille d’ASVP ou constatées
par caméra, seront sanctionnées. C’est
une question d’hygiène publique et de
salubrité, car ces pratiques peuvent favoriser
l’apparition d’odeurs incommodantes,
d’animaux nuisibles ou
32 k OCTOBRE 2016

d’éventuelles maladies et virus. La qualité
de vie est entachée, comme le rappelle
Marcelle, habitante de l’avenue
Claude-Debussy : « Les déchets entravent
notre chemin. C’est insupportable de les
voir au quotidien. Parfois, j’ai honte de ma
ville quand je la découvre si sale… »
Voir vert, c’est possible
Pourtant, tout est fait pour que les habitants
puissent gérer leurs déchets au
mieux, dans le respect de la loi et des
autres. Un ramassage des encombrants
est organisé tous les premiers mardis du
mois. Il suffit aux habitants de déposer
les objets dont ils veulent se débarrasser
le lundi soir précédent (pas avant, ni
après !). En dehors de cette collecte, une
déchèterie est mise à disposition, 93 rue
des Cabœufs. Il faut s’y présenter muni
d’une pièce d’identité et d’un justificatif
de domicile pour y déposer ses déchets
gratuitement.
Il est également possible, lorsqu’on
rachète un produit (télévision, machine à
laver, matelas…), de prétendre à la
reprise de l’ancien lors de la livraison,
sans aucun frais supplémentaire.
De même, les personnes qui s’installent
sur la ville peuvent demander aux
déménageurs de récupérer les cartons
une fois vidés.
Des solutions, il y en a. Il suffit de la
bonne volonté de chacun pour obtenir un
environnement à la fois propre et
agréable. C’est ce dont est persuadée
Badia Marzaki, une habitante des Grésillons
qui met en place, au sein du conseil
de quartier, des actions de sensibilisation
à la propreté et à l’amélioration du cadre
de vie : état des lieux des corbeilles propreté,
réalisation de fresques et customisation
des poubelles de rue par les
enfants, ramassage des déchets en fanfare
avec les habitants… Cette femme
investie souhaite avant tout « sensibiliser
les plus jeunes, afin qu’eux-mêmes sensibilisent
leurs parents. Il faut se mobiliser
pour faire changer les choses, précise-telle,
parce que nous sommes tous concernés.
» • Nora Kajjiou
• Martine, écoquartier.
Je me suis installée à
l’écoquartier en juin dernier.
C’est un endroit très
sympathique. Je m’y sens
bien. Je ne regrette qu’une
seule chose : les dépôts
sauvages. Je vois des
personnes qui mettent leurs sacs-poubelles,
non pas dans les conteneurs enterrés,
mais à côté. Pourtant, il y a bien de la place
à l’intérieur. Pour moi, il n’y a pas d’excuse.
Ce sont des fainéants et leur attitude peut
nous attirer des ennuis. C’est dommage
qu’ils ne prennent pas conscience des
nuisances engendrées : odeurs
nauséabondes, animaux nuisibles…
Il y a déjà eu des amendes, mais j’ai
l’impression que ce type de comportement
continue.
• Raymonde, quartier
Chandon-Brenu-Sévines.
Je rentrais chez moi quand
j’ai aperçu des rongeurs en
train d’ouvrir des sacspoubelles
laissés à
l’abandon, près de la crèche
Anatole-France. Je ne voulais
pas y croire, mais c’étaient bien des rats…
C’est tellement affligeant de se retrouver
entourée de déchets. J’aimerais que les gens
comprennent et cessent de vivre comme s’ils
étaient seuls. On leur parle, mais il n’y a
rien à faire. Nous sommes tous dans le
même bateau. Pourquoi ne veulent-ils pas
faire en sorte que nous vivions tous au
mieux ? J’en ai assez. Selon moi, la pose de
caméras pourrait améliorer la situation.
Horaires de la déchèterie
93 rue des Cabœufs
r Du lundi au vendredi, de 14 heures à 18 h 30
Samedi, de 9 heures à 18 h 30
Dimanche, de 9 heures à 12 h 30
• Jacqueline, quartier
Chandon-Brenu-Sévines.
On vit dans un coin
agréable ; il y a des arbres.
Si les gens voulaient…
Mais non, des pneus et des
cartons gênent la circulation
sur les trottoirs et gâchent
la vue. Il y a aussi de l’huile de moteur qui
traîne dans la rue, car certains font de la
bricole sur leur voiture. Sans parler des
véhicules abandonnés qui occupent des
places de stationnement inutilement…
Ces comportements rendent le quotidien
moins appréciable. Les responsables
comptent sans doute sur la Ville pour tout
nettoyer. Ce n’est pas possible. Pour voir
disparaître de telles incivilités, il faudrait
sûrement se montrer plus sévère.
Prochains ramassages des encombrants
1 er novembre - 6 décembre - 3 janvier
oCTOBRE 2016 k 33

La bêbête qui monte...
qui monte
Cet été, les jardiniers de la Ville ont dressé un
inventaire des papillons. Des nichoirs à oiseaux et des
abris à hérissons se multiplient. Ailleurs, les ruches
bourdonnent. Même les moutons ont droit de cité
dans le parc des Sévines. Sous l’action volontariste
de la Ville, l’empreinte animale regagne du terrain.
De grands cadres en bois, simulant
une boîte imaginaire, sont posés
dans l’herbe du parc des Sévines. À
l’intérieur, un observateur qui scrute et
prend des notes. Le tableau semble surréaliste
mais la démarche est bien scientifique
: il s’agit de dénombrer et identifier
les espèces de papillons. L’opération s’est
déroulée en juillet et en août derniers,
dans la coulée verte et dans le parc Chenard-et-Walcker.
Il s’agit du premier
inventaire gennevillois dédié aux lépidoptères.
Pourquoi les papillons ? Parce qu’ils
sont un excellent marqueur environnemental.
Premier indice encourageant : des
vulcains, des tircis, des lycènes bleus et
des piérides blanches ont été détectés.
« Leur présence est un indicateur positif du
retour de la nature en ville, à commencer par
la faune », explique Amandine Renoue, responsable
de l’inventaire du patrimoine au
service des espaces verts de Gennevilliers.
La signature, en 2010, d’une charte régionale
de la biodiversité et des milieux naturels
continue de stimuler, sur le plan local,
un ensemble de bonnes pratiques en
matière de développement durable. De
quoi permettre à la faune des airs, des
herbes, des mares et des fourrés, de
reprendre patte dans leur environnement.
Nichoir… mon beau nichoir…
Quand ils n’inventorient pas les papillons,
les espaces verts sont, toute l’année, aux
petits soins pour nos bêbêtes. Sait-on, par
exemple, qu’ils ont installé 317 nichoirs à
oiseaux sur toute la ville selon les préco-
nisations de la LPO (Ligue pour la protection
des oiseaux), un précieux partenaire.
Ils sont inspectés, nettoyés, réparés et
changés si nécessaire, durant l’hiver. En
2013, des abreuvoirs ont été posés dans
des endroits discrets. Et le recensement
complet du parc « locatif » avicole, en
2015, a livré un constat encourageant :
« on trouve de plus en plus de mésanges, de
chardonnerets, d’hirondelles, de chauvessouris
ou de faucons-crécerelles », se félicite
Alain Cléty, membre du groupe local
de la LPO. Au Village, des martinets sans
toit pourront emménager cet hiver dans
une vingtaine de nouveaux nichoirs.
Quant au faucon pèlerin qui tourne autour
des tours de la Défense, un « gîte » l’attend
sur le toit de la mairie.
Les hérissons ne seront pas répertoriés.
Mais, à la tombée du jour, on peut voir
fureter ces amateurs de limaces dans le
parc des Sévines, au parc des sports,
dans la coulée verte ou au cimetière. Ils
y disposent d’une dizaine d’abris, en
« dur », et de tas de branches où ils
peuvent se cacher et hiberner. Cette
attention n’est pas du luxe lorsqu’on sait
qu’un individu sur dix, seulement, parviendra
à l’âge adulte.
« Depuis trois ans, nous installons égale-
34 k OCTOBRE 2016

• Gédéon le Hérisson
Mon adresse
aux Sévines
J’ai grandi au parc des
Chanteraines et un jour,
j’ai voulu voir le monde
et j’ai migré de l’autre
côté de l’avenue du Général-de-Gaulle.
J’ai failli me faire écraser en la traversant
mais à part ça, je ne regrette pas.
J’ai ma nouvelle adresse dans le parc des
Sévines où, figurez-vous, j’ai trouvé un
joli abri construit pile poil exprès pour
nous, les hérissons. Les jardiniers laissent
aussi des tas de bois sur le sol et on adore
se cacher dedans. Personne ne vient nous
embêter. Y’a pas de doute, on est bien à
Gennevilliers.
La LPO procédera à un nouvel
inventaire
des oiseaux en 2017.
• Léon le mouton
On est des stars
Avec mes collègues,
on boucle notre première
saison de pâture dans
le parc des Sévines.
On ne s’attendait pas à trouver une herbe
aussi délicieuse. Évidemment, avec tous
ces promeneurs, l’endroit est moins
tranquille que notre pré en Sologne.
Des fois, des humains essayent de sauter
le grillage pour nous caresser. Mais bon,
rien de méchant. C’est ça être des stars
mais au moins, tout le monde peut nous
voir à l’ouvrage. Les gens se rendent
compte qu’on n’est pas bons seulement
à faire de la laine ou à finir en gigot.
Et en plus, on produit nous-mêmes notre
engrais, 100 % naturel.
ment des refuges à insectes dont les occupants
servent de nourriture pour les
oiseaux, mais aussi d’auxiliaires pour la
biodiversité », assure Amandine Renoue.
Tout aussi utile, le peuple des mares
(grenouilles, tritons, libellules, etc.) est
bichonné avec la réalisation de zones
humides, telle l’extension du parc
Camille-Ronce.
Bzzzzz…
Les abeilles ne sont pas en reste. Grâce
à l’intervention humaine, leur population
augmente. Les particuliers ne sont plus
les seuls à choyer ce merveilleux pollinisateur.
Deux ruches sont installées
dans les jardins familiaux, rue Villebois-
Mareuil. « Elles favorisent la flore sur nos
parcelles et de plus, nous produisons du
miel que nous nous partageons entre jardiniers
», explique Stéphane Henry. Son
association apporte ainsi sa part au
développement de la biodiversité en
ville. Ses « Buckfast » ont produit 13 kg
de miel cet été, contre 7 en 2015.
Les entreprises entrent aussi dans la
danse des abeilles. Par exemple, les
sociétés UP et RTE disposent de leurs
propres ruches. Si elles n’ont pas encore
poussé la réflexion jusqu’à accueillir des
moutons, la Ville elle, a franchi le pas.
Du mois d’avril à la fin octobre, cinq ovidés
ont éco-pâturé dans le sud du parc
des Sévines, traçant un peu plus profond
le sillon de l’agriculture urbaine. Le soir,
les bêtes dormaient dans un enclos-bergerie
aux serres municipales. On devrait
les revoir au printemps, et peut-être
plus nombreuses. On l’espère aussi pour
les hérissons, les grenouilles, les libellules,
les martinets, les abeilles, etc.
Patience, l’arche de Noé n’a pas été
remplie en un jour. • Cyril Payet
• Solange la mésange
Un hôtel 5 étoiles
Gennevilliers, c’est un
palace 5 étoiles où le gîte
et le couvert valent le
détour. On nous héberge
gracieusement dans des jolis nichoirs en
pin, spécialement adaptés à notre taille.
On y pond nos œufs à l’abri des
prédateurs. Du coup, la famille s’est
agrandie. Et en plus, à la fin de l’hiver,
des humains habillés en vert nettoient
gentiment nos maisons. Depuis qu’il
n’y a plus de produits chimiques dans
les parterres, les insectes s’y multiplient
et ce sont de vrais garde-mangers.
Mes cousins qui vivent à la campagne,
dans les champs de colza, ne peuvent pas
en dire autant, les pauvres…
oCTOBRE 2016 k 35

La Métropole du Grand Paris a pour vocation…
…d’améliorer la vie
de ses 7,15M d’habitants
de soutenir et d’harmoniser
le développement
des territoires
de faire rayonner son
territoire à l’international
de développer un modèle
urbain social et économique
durable
Un système de coopération inédit
Au 1 er janvier 2016, un système inédit d’intercommunalité
à 2 niveaux (métropole EPCI / territoires
EPT), est mis en place. Cette innovation institutionnelle
permet de traiter les sujets de manière pertinente
à un niveau stratégique pour la métropole,
pragmatique et opérationnel pour les territoires et
les communes.
Entre 2016 et 2018, la métropole sera dotée progressivement
de 4 compétences obligatoires
stratégiques et définira « l’intérêt métropolitain »
pour clarifi er les niveaux de compétence. Elle s’attache,
dans un esprit réaliste et respectueux des
identités locales, à élaborer une vision et un projet
métropolitain répondant aux enjeux d’attractivité et
de solidarité.
Elle s’est dotée d’une gouvernance équilibrée et
partagée représentative de toutes les sensibilités
politiques et de tous les territoires.
La métropole s’affirme et s’engage
En à peine 7 mois, la Métropole s’affi rme comme un
acteur institutionnel de premier plan et s’engage
dans de multiples projets pour se construire
et construire, par l’innovation et la solidarité, l’avenir
de ses 7 millions d’habitants. Aujourd’hui connue
et reconnue par l’ensemble de ses partenaires, elle
s’ancre progressivement dans la réalité des communes
et des territoires et se nourrit de leur diversité.
D’autres chantiers sont à venir : de nouvelles compétences
à intégrer, l’intérêt métropolitain à défi nir,
des relations de coopérations à enrichir, un équilibre
fi nancier à conforter… C’est la feuille de route pour
les semaines et les mois à venir afi n de boucler avec
succès sa première année d’existence et installer
durablement la Métropole du Grand Paris.
POLITIQUE LOCALE
DE L’HABITAT
AMÉNAGEMENT
DE L’ESPACE
MÉTROPOLITAIN
FAITS & CHIFFRES
• 11 territoires + Paris = 131 communes
• 7,15 M d’habitants en 2014 dont 1,6M
de jeunes de moins de 20 ans
• 814 km 2 = 7 fois la superficie de Paris
• 46,8 M de visiteurs / an : 1 ère destination
au monde
• 4,1 M d’emplois : 1 er pôle d’emploi d’Europe
• 75 % du PIB régional
• 23 % du PIB national
• 7 sur 10 créations d’entreprises
en Île-de-France se font dans la métropole
• 38 M de m 2 de surface
soit le 1 er parc d’Europe de bureaux
• Une économie créative de 450 000 emplois,
moteur de l’attractivité internationale
• 209 élus
LES 4 COMPÉTENCES
DÉVELOPPEMENT
ET AMÉNAGEMENT ÉCONOMIQUE,
SOCIAL ET CULTUREL
PROTECTION ET MISE EN VALEUR
DE L’ENVIRONNEMENT ET POLITIQUE
DU CADRE DE VIE
• 1 conseil de développement représentant
la société civile, pour proposer une approche
spécifique et prospective des réalités et
des enjeux
A quoi la métropole utilise-t-elle son
budget ?
Le budget 2016 de la Métropole du Grand Paris, voté
le 1 er avril dernier, représente près de 3,4 milliards
d’euros de fl ux fi nanciers dont la majeure partie
correspond aux montants reversés aux communes
en vertu du principe de neutralité fi nancière de
l’intercommunalité.
Une fois ces fl ux versés, la Métropole dispose
de 75 millions d’euros pour son action. Elle a
fait le choix de consacrer cette somme, par l’intermédiaire
du Fonds d’Investissement Métropolitain,
au soutien à l’investissement des communes
et des territoires, considérant que c’est par
l’investissement et le développement que seront
corrigés durablement les déséquilibres territoriaux.
Par son co-fi nancement, la Métropole permettra la
réalisation de projets innovants et accélérateurs de
développement dans le cadre de ses 2 priorités :
Le développement durable : lutte contre les
nuisances sonores et la pollution atmosphérique,
développement des moyens de circulation alternatifs
à l’automobile, rénovation écologique de bâtiments,
désenclavement des quartiers,prévention des inondations
et gestion des milieux aquatiques…
Le développement économique : création,
maintien et développement d’activités productives,
logistiques et artisanales respectueuses de l’environnement,
créatrices d’emploi et de dynamiques,
aide au remplacement des véhicules utilitaires
polluants…
Ainsi La Métropole du Grand Paris verse une première
subvention de 250 000 euros pour boucler le
fi nancement de la vanne anti-crue Joinville / Saint-
Maur-des-Fossés. D’autres suivront !
REPARTITION
DU BUDGET
DE LA METROPOLE
DU GRAND PARIS
(au 1 er juillet 2016 en attente
du vote de la DM 1)
82 M€
INVESTISSEMENT
Fonds d’Investissement
Métropolitain
FONCTIONNEMENT
72,4 M€ 6,7 M€ 0,4 M€
Frais de fonctionnement :
salaires, loyers, études
et prestations,…
Etude « Inventons
la Métropole
du Grand Paris »
36 k OCTOBRE 2016
Vous souhaitez en savoir plus ?
@GrandParisMGP www.metropolegrandparis.fr

À 18 ANS,
IL EST TEMPS
DE PASSER
À L’ACTE
ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE
ET LÉGISLATIVES 2017
Inscrivez-vous
sur les listes électorales
Date limite 31 décembre 2016
Directement en Mairie,
Service des affaires civiles
01 40 85 60 90
www.ville-gennevilliers.fr
ou sur le site www.service-public.fr
© Boréal / crédit photos Fotolia

L’herbe
est verte au stade
Frédéric-Chazotte…
Parfaite pour accueillir
le Red Star.
RED STAR
Plus près du cœur
L’équipe première du Red Star s’entraîne sur
les installations du stade Frédéric-Chazottes.
À la plus grande satisfaction de ses joueurs
et dirigeants.
À
quelques années près, le Red Star
pourrait être le plus vieux club de
football français, un titre que l’on
attribue le plus souvent au Havre Athletic
Club. Fondé en 1897 par les frères Rimet,
dont Jules Rimet, futur président de la
FFF, de la FIFA et inventeur de la coupe
du Monde de football, le Red Star (une
« étoile rouge » qui n’a alors rien de révolutionnaire)
n’en fait pas moins figure de
club légendaire en Ile-de-France, sinon
en France, pour avoir remporté cinq
coupes de France, et vu évoluer certains
des plus grands joueurs et entraîneurs
français entre les années vingt et les
années soixante-dix, sans parler de son
centre de formation réputé.
Depuis fin août, l’équipe première, qui
évolue en Ligue 2, s’entraîne sur le stade
Frédéric-Chazottes, propriété du Conseil
départemental à Gennevilliers, près du
pont d’Épinay et du parc des Chanteraines.
Lorsque le club participait au
championnat de National, son équipe
phare pouvait s’entraîner et jouer sur la
pelouse synthétique de son mythique
stade Bauer, à Saint-Ouen. Mais, depuis
sa remontée en Ligue 2 en 2015, cette
pelouse n’étant plus homologuée,
l’équipe professionnelle doit s’exiler pour
ses entraînements, la saison dernière à
Saint-Leu ou Taverny, et ses matches, à
Beauvais. Lorsqu’on connaît l’attachement
des supporters audoniens à leur
équipe, cet éloignement était mal vécu.
Par les joueurs et le staff technique aussi.
Charme et tranquillité
d’un lieu de vie
Au stade Frédéric-Chazottes (autrefois
connu sous le nom de stade des Gaziers,
car situé sur l’emplacement de l’ancienne
usine à gaz), à quelques minutes du berceau
historique de Saint-Ouen, l’équipe
dispose de deux terrains en pelouse naturelle
pour s’échauffer et s’entraîner. Les
bâtiments en brique, au charme désuet,
abritent vestiaires, salles de soin et de
culture physique, et club-house. « Un lieu
d’entraînement, précise Pauline
Gamerre, directrice générale du club,
c’est un chez-soi, une maison, même si
l’élément le plus important est la qualité
des terrains. Ici, nous nous trouvons dans
un complexe calme, qui a du charme et
de la verdure, en bord de Seine. C’est un
cocon tranquille. Il manque encore un peu
d’espace pour les bureaux, mais les
joueurs et le staff en sont déjà contents. »
Cette solution provisoire pourrait peutêtre
durer…
L’ancien international Steve Marlet, formé
au Red Star et aujourd’hui directeur sportif
du club, ne contredit pas sa directrice
générale : « La première fois que j’ai visité
ces installations, je me suis dit que c’était
vraiment fait pour nous. Elles sont
conformes à l’exigence du haut niveau.
Lieu de vie des joueurs, ce centre d’en-
38 k OCTOBRE 2016

• Karim Meliani,
29 ans, milieu défensif.
Toute ma formation s’est
déroulée au Red Star où
j’ai joué de l’âge de 10
ans à 18 ans. Puis, j’ai
joué à Noisy-le-Sec avant de signer en pro
à Amiens. Je suis revenu au Red Star en
National avant de partir deux ans en
Algérie (ASO Chlef et Mouloudia
olympique Béjaïa). Pur Gennevillois,
j’ai voulu me rapprocher de ma famille.
J’ai pris une licence au CSMG et je prépare
ma reconversion. Je compte rester dans
le domaine du sport, éduquer les jeunes à
travers le sport. L’arrivée du Red Star
ici est une bonne chose pour la ville
et le département. Je souhaite plein de
bonnes choses au Red Star et je sais
que le président Haddad aime ce club.
Le club mérite ce qui lui arrive et j’espère
sa montée en Ligue 1 dans quelques
années. C’est un club historique !
traînement leur permettra peut-être de
mieux s’imprégner du projet sportif. »
D’autant plus que les matches à domicile
du Red Star ont lieu cette saison au stade
Jean-Bouin, l’enceinte de l’équipe de
rugby du Stade français à côté du parc
des Princes. Le Red Star est devenu un
club francilien.
Outre la présence d’un tel complexe sportif,
le choix de Gennevilliers, dont la municipalité
a œuvré avec entrain à la venue
du Red Star, n’est pas anodin. La Ville a
fourni dans l’histoire nombre de joueurs
et d’éducateurs au club (voir ci-contre),
sans compter une importante représentation
de Gennevillois dans les équipes de
jeunes actuelles du club audonien. Des
liens commencent à se nouer entre la
Ville et le club comme, par exemple, lors
du match du 23 septembre dernier face à
Niort où la section football du CSMG a
fourni une quarantaine de ses jeunes
comme « escorts kids », porte-drapeaux
et ramasseurs de balle. Des jeunes ravis
de se retrouver dans la lumière du stade
Jean-Bouin pour une belle affiche du
championnat de Ligue 2 !
• Jean-Michel Masqué
De Frédéric à Claude Chazottes
• Abdel Alim,
dit Lalim, Boukada,
55 ans, entraîneur.
J’ai joué au Red Star dans
les années quatre-vingt
comme attaquant. Les
entraîneurs s’appelaient
alors Éo, Lemerre, Troussier… Je suis
revenu au club il y a dix ans comme
entraîneur. Depuis quatre ans, je me suis
occupé des U19 puis de la réserve
professionnelle. J’ai toujours vécu à
Gennevilliers. Quand j’ai su que le Red
Star cherchait un stade d’entraînement
lors de sa montée en Ligue 2, et que je
connaissais le stade Frédéric-Chazottes,
j’ai proposé au club d’aller voir de plus
près. Je n’ai pas été entendu ! J’en ai de
nouveau parlé au directeur administratif
pour cette saison. Les dirigeants ont
visité Chazottes et l’ont trouvé
magnifique. Ils l’ont surnommé « le petit
Lille ». J’avais aussi contacté le maire de
Gennevilliers pour le tenir informé de la
démarche. Le Red Star, c’est une identité
et un style de vie, un mélange de public
qui me correspond. Saint-Ouen et
Gennevilliers se ressemblent, des villes
populaires où il fait bon vivre. Cette
installation permettra aussi qu’on parle
en bien de Gennevilliers, qu’on y regarde
d’un peu plus près…
Ironie de l’histoire, Frédéric Chazottes (1897-1944), employé de l’usine à gaz
et résistant, tué par les Allemands le 25 août 1944 sur l’avenue du pont d’Épinay,
et qui a donné son nom au stade inauguré en 1969, est le grand-père de Claude
Chazottes, joueur du Red Star entre 1976 et 1982, par ailleurs un des fondateurs
et des membres actifs de l’Amicale des anciens du Red Star !
oCTOBRE 2016 k 39

en octobre
Mardi 4
Pétanque
Fossé-de-l’Aumône
11 h - 20 h : concours de
pétanque anciens
Samedi 8
Basket fauteuil
Gymnase des Grésillons
16 h : CVHG/Saint-Ouen
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
20 h : GBC/Malakoff (seniors)
Samedi 15
Football
Parc des Sévines
13 h : CSMG/Racing Colombes
(U 13)
13 h : CSMG/Rueil (U12)
16 h : CSMG/Asnières (U 15/3)
16 h : CSMG/JSC Nanterre (U 15/5)
Dimanche 16
Football
Parc des Sévines
9 h 30 : CSMG/Montrouge
(vétérans)
13 h : CSMG/ACBB (U 17/1)
Stade Louis-Boury
13 h : CSMG/Viry-Chatillon (U 19)
15 h : CSMG/Racing Colombes
(seniors)
Rugby
Stade Claude-Luboz
13 h 30 : CSMG/PUC (réserve)
15 h : CSMG/PUC (première)
Plongée
Centre nautique
16 h 30 : plongée organisée
par CVHG
Samedi 22
Rugby
Stade Claude-Luboz
8 h-19 h : tournoi
Jean-Charles Giriat
(école de rugby)
Samedi 29
Basket fauteuil
Gymnase des Grésillons
16 h : CVHG/Strasbourg
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
20 h : GBC/Gravelines (seniors)
Dimanche 30
Rugby
Stade Claude-Luboz
13 h 30 : CSMG/Rennes (réserve)
15 h : CSMG/Rennes
(première)
Football
Stade Lilian-Thuram
9 h 30 : Olympique gennevillois
Montsoult Baillet (seniors)
Stade Louis-Boury
15 h : CSMG/Saint-Cloud
(seniors 2)
Parc des Sévines
15 h : Enfants de Gennevilliers/
Centre de Paris
Stade Lilian-Thuram
15 h : ATMF/Cheminots Ouest
KRAV MAGA
Remise en forme utile
Le krav maga, ce système de défense enseigné aujourd’hui à de nombreux
services de police et dans des armées, fait son apparition à Gennevilliers
en ce début de saison.
C
’est à la demande de Gennevillois
qui fréquentaient le club
d’Argenteuil qu’une section
gennevilloise s’est ouverte. Selon le
président du club, Aziz Daïfi, « le krav
maga vise l’efficacité et la rentabilité
pour se sortir de situations à risque au
bout de quelques séquences, être efficace
pour se débarrasser au plus vite
d’un agresseur. On ne cherche pas la
performance, mais la prise de
conscience et le dépassement. » Cette
discipline est accessible à tous, quels
que soient son âge, son sexe ou sa
condition physique. La section d’Argenteuil
compte des adhérents de 16
à 62 ans, dont près d’un quart de
femmes. Si, au bout de quelques
séances, on peut être efficace dans
certaines situations d’agression, il
existe cependant une progression
dans l’apprentissage, ne serait-ce que
parce que les types d’agression
peuvent être multiples. Il existe d’ailleurs
des passages de ceintures
comme dans les autres arts martiaux.
Le krav maga reste une discipline
sportive car elle demande une certaine
intensité physique à travers des
exercices (cardio et renforcement
musculaire) qui ont une base commune
mais pas la même amplitude
selon les individus. Elle est aussi
Sans arme
et sans reproche.
ludique, étant donné la variété des
exercices, et dotée d’une finalité
réelle qui est d’être capable de se
défendre. « Une remise en forme
utile », selon Aziz Daïfi qui ajoute : « Je
considère qu’apprendre à se défendre
soi-même et les siens fait partie de ce
qu’on doit savoir faire dans la vie, au
même titre que d’acquérir des notions
de secourisme. » Pour résumer, le
krav maga, c’est se remettre en
forme, apprendre des techniques de
self-défense (attitudes, postures,
mouvements) et les différents types
de combat possibles. • Jean-Michel Masqué
r Mercredi (de 19 h 30 à 21h)
et vendredi (de 20h à 21 h 30),
au gymnase Anatole-France.
Cotisation : 250 € l’année.
Contact : Azie Daïfi : 06 25 94 47 81.
40 k OCTOBRE 2016

FITNESS
Du nouveau à
l’espace forme
3En cette rentrée, l’espace forme du
Centre nautique se réorganise pour
mieux faire profiter à ses abonnés de
séances de fitness adaptées et
régulières. Une nouvelle équipe de
professeurs est placée sous la
responsabilité de Serge Suner, bien
connu des habitués du Centre
nautique. De nouvelles activités sont
proposées : cours de renforcement
musculaire, de step, mais aussi de
gymnastique douce ou de R’Xtrem
(association d’exercices de sauts et
de cardio à haute intensité en
fractionné), de Boot camp (conditionnement
physique inspiré par les
exercices pratiqués dans les armées),
sans oublier la zumba (programme
physique à base de chorégraphies
inspirées des danses latines) salsa,
merengue, cumbia, reggaeton…
Il sera possible de suivre des cours
rapides et intenses sur trente
minutes les mardis (abdos-fessiers)
et jeudis (jambes). Une animation
réservée aux abonnés sera mise en
place les dimanches (dates à préciser).
Le cardio-combat (utilisation des
techniques des sports pieds-poings
sous forme de travail d’endurance)
est d’ores et déjà prévu comme
premier thème.
Les adhérents de l’espace forme
bénéficieront des atouts du Centre
nautique : tarif attractif pour la
piscine, place pour ranger les vêtements,
nombreuses douches…
Bref, tout ce qui est nécessaire pour
faire du sport et se dépenser dans de
bonnes conditions.
r Toutes les infos sur
www.ville-gennevilliers.fr
KARATÉ FULL CONTACT
Déjà l’Europe !
3Ce n’est pas le style de karaté le
plus connu. Pourtant, on peut le
pratiquer à Gennevilliers depuis trois
ans. Le karaté full contact se caractérise
par la recherche du KO en un
seul coup ou « Ichigeki ». Cet art
martial existe aussi sous la forme
semi-contact qui consiste à appuyer
légèrement les coups avec interdiction
de KO. Cette forme est particulièrement
adaptée aux enfants et aux
adultes qui le souhaitent. On pratique
ces techniques de combat avec ou
sans protection (casque, plastron)
selon le choix de chacun.
Cette saison, le Karaté full contact
Gennevilliers compte une centaine de
licenciés, de 4 à 46 ans, dont une
quinzaine de compétiteurs. Comme
tient à le préciser Mohamed Belalia,
le président du club, champion de la
discipline et professeur, « au-delà de
la technique et de la combativité, ce
sport vise la recherche du bien-être, la
confiance en soi. » Et le fait de participer
à des compétitions à l’étranger
est un gage d’enrichissement et
d’ouverture.
Bahinde Dabitao ( à gauche ) connait une progression fulgurante.
Ainsi, Bahinde Dabitao, compétiteur
de 18 ans, a participé en juin à une
compétition internationale à Tokyo.
Le parcours de ce jeune Gennevillois
qui a démarré le karaté full contact
seulement depuis trois ans est
particulièrement remarquable.
Premier en Ile-de-France dès sa
première saison, il remporte cette
année la coupe de France et finit
second du championnat. « Ce sport de
combat canalise mon énergie, avoue-til,
et m’apprend à faire un travail sur
moi-même, à me contrôler. » Apparemment,
l’ancien footballeur avait
un fort caractère avant de découvrir
ce karaté… Ce mois-ci, il participe
au championnat d’Europe à Cracovie
pour parvenir au championnat
du Monde en juillet au Canada.
Trois autres compétiteurs du club
accompagnent d’ailleurs Bahinde
en Pologne.
d Contacts 06 40 33 84 73 ; fullcontact.
gennevilliers@gmail.com. Créneaux au
gymnase Paul-Langevin.
oCTOBRE 2016 k 41

Waldeck L’Huillier, Lucien Lanternier, Jacques Brunhes,
Jacques Bourgoin , Roland Muzeau, Patrice Leclerc :
chaque année la Ville rend hommage
aux martyrs de Châteaubriant, à Gennevilliers
et dans la carrière de la Sablière.

Mémoire
vive
Gennevilliers se souvient à jamais des sacrifiés
de l’oppression, des morts pour la liberté.
Les 27 « Martyrs de Châteaubriant » ont été fusillés
il y a 75 ans.
Il n’est pas indifférent que la commémoration
du soixante-quinzième
anniversaire de l’exécution des
« Fusillés de Châteaubriant » soit placée
sous le slogan « Ils
rêvaient de liberté… Ils
ont donné… L’espoir !»
Tout le monde peut se
rendre compte que la
liberté, l’espoir et la
paix demeurent
encore, dans le monde
d’aujourd’hui, des
valeurs fondamentales
et fragiles, attaquées
ici, niées ailleurs. Le
devoir de mémoire est
aussi un devoir de
résistance.
Revenons à cet octobre
« rouge sang » de 1941
! Depuis fin avril 1941,
à côté des nomades,
des trafiquants, des
souteneurs et des filles
publiques, les premiers
prisonniers politiques sont internés
au camp de Choisel, près de
Châteaubriant, paisible bourgade de
Loire-Atlantique, au nord de Nantes.
Arrêté depuis le 31 juillet 1940, du seul
fait de ses opinions politiques, Jean
Grandel, maire de Gennevilliers déchu de
L’hommage de Gennevilliers
ses fonctions par la III e République finissante,
fait partie des prisonniers du camp
de Choisel. Au même titre que Jean-
Pierre Timbaud, secrétaire de la fédération
francilienne de la
métallurgie CGT et responsable
des œuvres
sociales de Gennevilliers,
ou que Guy
Môquet (17 ans), fils du
député communiste
parisien Prosper
Môquet, par ailleurs
emprisonné.
Des otages
devenus
martyrs
Les actes de résistance
se multipliant cette
année-là un peu partout
en France, ces prisonniers
politiques
sont considérés
comme des otages par
une ordonnance du mois d’août. En clair,
ils risquent le peloton d’exécution en
représailles à tout nouvel acte de résistance
sur le territoire occupé. C’est la
politique du pire à la mode nazie, secondée
par les autorités collaboratrices
vichyssoises. Ce sont d’ailleurs des gen-
21 octobre
n Fin d’après-midi, parvis de l’Hôtel de Ville, commémoration officielle
et lecture des lettres des fusillés.
22 et 23 octobre
n Une délégation gennevilloise participe à l’hommage officiel à Châteaubriant.
darmes français qui gardent le camp de
Choisel. Le 20 octobre, le lieutenant-colonel
Hotz, responsable des troupes d’occupation
du département de
Loire-Inférieure (ancienne dénomination
de la Loire-Atlantique), est abattu par un
groupe de résistants. Le terrible engrenage
des représailles se met en place.
Dès qu’ils apprennent la nouvelle, les
internés de la baraque 19, dont Grandel
et Timbaud, savent que leur sort est
scellé. Seize d’entre eux, ainsi que onze
autres détenus, tous militants communistes,
sont rassemblés dans la même
baraque. La dernière nuit s’annonce
longue et angoissante. Le matin du 22
octobre, la plupart écrivent les dernières
lettres à leurs proches, toutes plus bouleversantes
les unes que les autres. Au
début de l’après-midi, le curé de Béré
vient dans la baraque assister les
condamnés dans l’épreuve. Le dialogue
s’instaure avant qu’un des otages ne
prenne la parole : « Monsieur le curé, nous
n’avons pas vos convictions religieuses mais
nous nous rejoignons dans l’amour de la
patrie… Notre sacrifice ne sera pas inutile ;
nous le savons, un jour, il produira ses fruits.
Au commencement de l’Église, vous avez
eu vos martyrs ; nous ferons du bien,
comme les martyrs chrétiens. »
Ils rêvaient de liberté…
Ils ont donné…
L’espoir !
Les désormais vingt-sept « Martyrs de
Châteaubriant » quittent le camp de Choisel
sous les airs de « La Marseillaise »,
« L’Internationale », « Le Chant du
départ » ou « La Jeune Garde »… Autour
de seize heures, ils sont fusillés dans la
carrière de la Sablière. Le même jour,
seize autres otages subissent le même
sort à Nantes et cinq au Mont-Valérien.
Deux jours plus tard, cinquante autres
otages sont exécutés près de Bordeaux.
Parmi d’autres écrivains qui puisent dans
cette tragédie émotion et colère, René
Guy Cadou écrit : « Ils sont exacts au rendez-vous/Ils
sont même en avance sur les
autres/Pourtant ils disent qu’ils ne sont plus
des apôtres/Et que tout est simple/Et que
la mort surtout est une chose simple/
Puisque toute liberté se survit ».
• Jean-Michel Masqué
22 octobre 1941
Autour de 16 heures,
les 27 martyrs de Châteaubriant
sont fusillés dans la carrière
de la Sablière.
oCTOBRE 2016 k 43

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Mieux vaut prévenir et guérir
La vie en rose
La campagne Octobre rose, qui se tient ce mois-ci, incite
les femmes au dépistage du cancer du sein.
12
000. C’est le nombre de femmes qui
meurent du cancer du sein, chaque
année, en France. De manière à sensibiliser
la population à cette maladie, les pouvoirs
publics organisent la campagne nationale
Octobre rose. Le but : rappeler que le meilleur
moyen de lutter contre ce fléau est de réaliser
régulièrement une mammographie de dépistage.
En France, 52 % des femmes participent au
dépistage, contre seulement 35,3 % dans les
Hauts-de-Seine. Un chiffre en constante progression
mais encore loin de l’objectif national :
70 % de la population concernée.
Par ce programme, mené par ADK 92*, toutes
Quelques chiffres
les femmes entre 50 et 74 ans peuvent bénéficier
d’un dépistage gratuit tous les deux ans.
Elles sont alertées chaque année par courrier
et peuvent réaliser leur mammographie dans
le centre de radiologie agréé de leur choix, partout
en France. Une relecture de la mammographie
par un second radiologue est faite dans
les locaux d’ADK 92. L’invitation peut également
se faire sur le site Internet, www.adk92.org.
• fabien antranik
* Association pour le dépistage organisé des cancers dans les
Hauts-de-Seine.
dContacts Informations sur www.e-cancer.fr
ou en appelant le numéro vert d’ADK 92,
au 0 800 800 444.
- 49 000 Françaises sont touchées chaque année par le cancer du sein.
- 1 femme sur 8 sera confrontée au cancer du sein au cours de sa vie.
- 90 % de guérison si le cancer est détecté à un stade précoce.
- 501 cancers ont été détectés ces deux années avec le dépistage organisé dans le département,
dont 7 % grâce à la deuxième lecture d’ADK 92.
ÉTAT CIVIL
Du 16 juillet
au 15 septembre
NAISSANCES
ABBES Amine – ABRASSART
Justine – AÏSSI Chahine
– BOUDAOUD Aïssa –
BOUKACHAB Ghassan
– BOUTAGHAT Fatima-Zahra –
CHARLET Shanna – CHODZ’KO
Cholé – CLOAREC Nahel –
DECOSTANZI NELLO Anna
– DESSAIN Arthur – DIABIRA
Tijany – DIALLO Mariama –
DKHISSI Neyla – EL HARAS
Yasmine – EL MJDOUBI Eymen
– ETACKI Nylia – FOFANA
DORSAIN Leshaya – FOUQUET
Camille – ISMAIL Ines –
JAYARUBAN Aadhira – JBILOU
ZOBIR Inès – KARROUT Iyâd
– KONTE Issac – LARBI Sarrah
– LENBA Chakir – MAROUAN
Neyla – MEGUEBLI Assia –
MONPETIT SAINT-MARC Ivy
– MORSLAOUI Youcef – ORAK
Baris – OUESLATI Wael –
PALOMBA Ethan – PIETRAS
Milena – RÉMY Kalys – SAÏH
Lina – TAÏEB-ATTOU Mariame
– TITTI DINGONG Tiya – URSAN
Rose-Marie – VOGELSPERGER
Aron – ZHANG Enzo – ZIADIA
Mayssa.
MARIAGES
GUALDINO FRAGOSO Emidio
de Jesus et ANTONIO DE LIMA
Fabiana – LESUEUR Didier et
DIJOUX Natacha – LIU Enyue et
LIU Fangfang – RADJAÏ Yacine
et IMQILQANE Sarah.
DÉCÈS
BANCHAREL Guy –
SCHNÖDEWIND (veuve ERLER)
Elisabeth - VASVARI (veuve
TRIANTAFYLLOU) Alice – ALY
Yahia – BEN-AMAR Mohamed
– FAVERIS Michel – GILLES
(épouse ZIMMERMANN)
Raymonde – GUILLEN Lydia
– HENNI Amar – LECOMTE
(veuve JÉLY) Marcelle – MATHIE
(veuve DEMEURS) Yvonne –
MAUFFROY Martine – MEZITI
Djamal – ROBICHET Théodore
– SDEO Iginio – SURGET (veuve
DUFAY) Etiennette – THIÉBAUT
Michel.
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Se faciliter la vie avec Intervalle
Ménage, repassage, courses, jardinage… L’association Intervalle
met à disposition du personnel pour aider les particuliers
dans leur vie quotidienne.
C’est la rentrée avec Tanka
Avec son humour tantôt noir, tantôt trash, très souvent ironique, il détaille
avec délice les rites et l’actualité de Gennevilliers et de ses habitants.
La photothèque
Retrouvez toutes les photos des derniers événements de la Ville :
le nouvel espace Grésillons, la rentrée des classes et les activités d’été...
Bienvenue au Red star
Le Red Star, le club mythique de football francilien, s’entraîne depuis
lundi 29 août sur les pelouses du stade Frédéric-Chazottes
à Gennevilliers.
© Boréal / crédit photos Fotolia
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Les groupes du conseil municipal
s’expriment…
Les contributions publiées dans ces pages
n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine
d Philippe
Clochette
FRONT DE GAUCHE ET CITOYEN-NES (PCF-PG-FASE)
L’Anru ne doit pas exclure !
La requalification du quartier des Agnettes est en
construction avec les habitants depuis 2011. Dans le
cadre du développement d’un quartier de jardins, nous
avons acté qu’il fallait en urgence réhabiliter les cinq
tours des Agnettes et le bâtiment Marcel-Lamour. Le 20 juin dernier,
l’Anru nous a fait savoir qu’elle voulait la démolition des cinq tours
et l’élargissement des percées dans Victor-Hugo.
Monsieur le Maire a, dans le même temps, dit à l’Anru que nous
n’étions pas d’accord et a rencontré les représentants des locataires
pour connaître leur position. Lors de la réunion publique du 7 septembre,
nous avons décidé que nous n’accepterions pas la démolition
des tours.
Nous ne ferons pas une rénovation du quartier en excluant une partie
de la population. Les améliorations sont faites pour les habitants
actuels et pas seulement pour les nouveaux ! Nous créerons la diversité
en construisant 600 nouveaux logements en accession à la propriété
et sans chasser la population présente.
Si nous démolissons à la hauteur de ce que nous demande I’Anru,
nous augmenterons les temps d’attente pour accéder au logement
social. D’autant que l’État, la Région et le Département ont arrêté de
financer la construction de logements sociaux dans les villes qui en
comptent plus de 50 %. Dans ces conditions, où relogerons-nous les
habitants des tours ?
La Municipalité et les habitants se mobilisent pour faire signer une
pétition demandant la réhabilitation et non la démolition.
Nous organisons un rassemblement devant l’Anru, jeudi 6 octobre :
RDV à 17 heures, au métro Les Agnettes.
groupefdg@ville-gennevilliers.fr
* Philippe Clochette est adjoint au maire, référent de quartier des
Agnettes.
d Maria-
Blanca
Fernandez
groupe socialiste
Pour que les immigrés âgés
ne soient plus des invisibles
Ces hommes et ces femmes arrivés en France au
cours des trente glorieuses ont pris une part active à
son essor industriel et économique.
Aujourd’hui, certains sont des oubliés, confrontés à
de nombreuses difficultés : déplacements entre la France et le pays
d’origine, accès aux droits sociaux et à la santé…
En 2013, le député Alexis Bachelay a remis à Claude Bartolone,
président de l’Assemblée nationale, un rapport intitulé « Une vieillesse
digne pour les immigrés âgés : un défi à relever en urgence ».
Ce rapport présentait des préconisations à destination de l’État et
des gestionnaires de foyers. Il a permis de mettre en lumière la
situation indigne des immigrés âgés, de leur faciliter l’accès à la
nationalité et aux renouvellements des titres de séjour ainsi qu’aux
droits sociaux, de stopper les contrôles systématiques.
Les collectivités locales et en particulier les communes ont aussi
un rôle important à jouer.
Ainsi Gennevilliers, qui est par l’histoire récente une des communes
d’Ile-de-France où les immigrés âgés sont les plus nombreux,
des efforts ont été faits pour la construction de nouveaux
foyers et par le biais du CCAS pour l’aide à domicile. Mais il reste
encore à faire pour que ces hommes et ces femmes se considèrent
des habitants à part entière de notre ville, dans laquelle certains
vivent depuis des décennies, en particulier pour l’accès au logement
social.
Tous les partenaires, État, Conseil départemental, Ville, associations
doivent œuvrer pour rendre leur dignité à ces invisibles dans
notre pays.
groupe.socialiste@ville-gennevilliers.fr ; 01 40 85 63 56
GENNEVILLIERS éCOLOGIE
Quelle ville demain ?
Gennevilliers, comme toutes les villes du Grand Paris, se trouve
d Délia sous pression en matière d’urbanisme.
Toumi Le Grand Paris Express ouvrira de nouvelles accessibilités et
proximités, créant des zones dynamiques autour des gares. Or Gennevilliers
aura deux nouvelles gares et deviendra, entre la Défense, Paris et Pleyel, très
attractive, au risque que « les marchands » cherchent à y installer des populations
au pouvoir d’achat correspondant à ce développement. Une forte pression
immobilière pèserait alors sur notre ville. On imagine ce que deviendrait Gennevilliers
si la municipalité laissait le renouvellement urbain aux mains des promoteurs
! Nous refusons l’idée que le développement d’une ville puisse se faire
au détriment de sa population qui doit au contraire en être la première bénéficiaire.
Le « Politique » ne doit pas subir la loi de « l’Économie » et peut imposer
la redistribution contre la confiscation par une minorité. C’est bien le débat qui
s’ouvre avec le Grand Paris et que nous devons tenir avec les citoyens quand
nous abordons, sans dogmatisme ni passéisme, les questions d’urbanisme.
Une fois ce cadre défini, il y a urgence à penser une autre façon de faire la ville
de demain. Gennevilliers, au fil des transformations, a été fragmentée. Les choix
urbains ont abouti à de nombreuses situations d’enclaves. La structure en quartiers
eux-mêmes atomisés par les cités/résidences s’est renforcée. Or, il n’y a
pas contradiction entre faire de la ville et développer le quartier si les résidences
ne sont pas des unités autonomes que les habitants ceignent de grilles, alimentant
la peur de l’étranger à cet espace très privé. Une adresse ne doit pas devenir
identitaire. On ne se ressemble pas parce qu’on est de la même cité et on a
une communauté de vie et de vues avec des habitants d’autres quartiers ! Pour
inverser les fragmentations stérilisantes, il faut que les quartiers soient traversants,
permettant de cheminer naturellement. Faire la ville, c’est rendre fécond
notre tissu urbain populaire d’échanges humains qui permettent de dépasser
les conflits d’appropriation de l’espace public.
Le calendrier métropolitain nous met au pied du mur.
oCTOBRE 2016 k 47

d Sylvie
Morel
UNION DES GENNEVILLOIS
L’engagement citoyen
et la bienveillance
plus que jamais nécessaires
Les événements dramatiques de l’été ont
plus que jamais développé la haine et la
peur, cela pourrait nous faire croire que le
monde est au bord de l’implosion. Il faut rapidement
renverser cette tendance. En attendant que les gouvernements
ne le fassent, chacun peut agir en ce sens.
Œuvrons pour un mode de développement respectueux
des êtres humains et de la nature. Réinventons le vivre
ensemble, renversons les tendances de rejet. Il nous
faut plus que jamais porter sur autrui un regard aimant,
d Ahcen
Meharga
Pour une ville unie au service de tous
Changer la politique
avec les mêmes
à toutes les places ? !
À chaque nouvelle étape de la crise démocratique
qui frappe notre pays depuis des années, les professionnels
de la politique nous assurent qu’ils
ont tiré les enseignements de l’expression des urnes et qu’il
est temps de faire de la politique autrement.
Ainsi, ils évoquent la nécessité d’une réforme de la Constitution,
d’un renouvellement du personnel politique ou bien
encore d’une application stricte du non-cumul des mandats.
Mais ces bonimenteurs oublient bien vite leurs déclarations
enflammées et sont rattrapés par leur avidité de pouvoir et de
le conserver sans partage.
compréhensif, sans jugement, en souhaitant qu’il se
sente bien, et en y veillant.
L’engagement citoyen, bénévole et bienveillant peut être
une solution. Ne serait-ce pas là une façon d’humaniser
une société qui s’individualise de plus en plus ? Car
seule la somme des actes de bienveillance entraînera
une évolution générale. Ce dernier permet l’épanouissement
personnel grâce à de nouveaux contacts
sociaux, permet de donner du sens à sa vie de façon
altruiste ; il permet par la défense de belles causes de
redonner de l’espoir. Pour changer le monde, il faut
s’engager, agir. Les associations ont besoin de cet engagement
citoyen, ont besoin de bénévoles. N’hésitez plus.
Comme le disait Bouddha, « Jamais la haine ne cesse
par la haine ; c’est la bienveillance qui réconcilie. »
Ils reviennent sans scrupule sur leurs déclarations passées
expliquant que la situation a évolué et qu’il y a donc nécessité
pour eux de réviser leur position.
La vérité peut se lire autrement…
En effet, le choix de rester dans une situation ou les mandats
d’élus (maire, conseiller départemental ou député) sont cédés
à leurs proches politiques, comme dans une famille où on
lègue un bien à ses héritiers, est l’une des causes fondamentales
du désamour politique de nos concitoyens.
Notre pays a besoin d’un véritable électrochoc en matière de
changement du personnel politique, notamment par l’avènement,
aux responsabilités de premier magistrat ou de député,
de militant(e)s politiques issu(e)s de la dynamique citoyenne,
des quartiers populaires et des Français héritiers de l’immigration.
Cette transformation du paysage politique est l’une des
réponses incontournables à la fragmentation de notre société.
d Jacqueline
Marichez-
Cléro
Les républicains - divers droite
Quand démission
rime avec dérision
Ils seront plus d’une dizaine à avoir quitté François Hollande
depuis le début de son quinquennat, pour incompétence,
scandale, incompatibilité ou ambition
personnelle. Depuis le début de la V e République, jamais
un président n’aura eu dans ses rangs autant de défections
ou de trahisons. Le dernier en date n’étant entre autres que le
ministre de l’Économie et des Finances en la personne d’Emmanuel
Macron. Entré par la petite porte, son séjour à Matignon n’aura duré que
le temps de saigner les Français sous les ordres d’un Manuel Valls paniqué
à l’idée de devoir barrer seul le navire Hollande. Tous ces beaux
discours rendus inutiles par l’inertie d’un gouvernement
incapable de maintenir à flot un bateau qui se transforme en radeau.
M. Macron l’aura bien compris en abandonnant aussi vite le frêle esquif
qu’est devenu l’exécutif. L’ancien ministre des Finances publiques a les
dents longues et la mémoire courte, car il faut être amnésique pour être
persuadé d’incarner le renouveau à gauche après avoir été le protégé
de François Hollande. Il dira d’ailleurs au micro d’une chaîne d’information
: « Je veux connaître la vraie vie des vrais gens. » Tenir de tels propos
dénote de sa part, un « vrai manque de vraie réalité ». Qui sera le
suivant sur la liste ? Notre président normal restera-t-il à bord en bon
capitaine ou quittera-t-il la barque avant de sombrer en dissolvant l’Assemblée
nationale ? Toujours est-il que les universités d’été de la gauche
toutes tendances confondues auront surtout permis à certains ambitieux
de se déclarer candidats à la primaire. Un célèbre empereur romain a
dit un jour : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. » Pour François Hollande,
ce sera « Je vous ai convaincu, vous m’avez élu, je vous ai bien eu ».
Courage à tous les déçus. Plus que quelques mois avant la délivrance.
Merci à tous les professionnels des forces de l’ordre, des militaires, des
pompiers, des secours civils mais aussi des bénévoles pour leur engagement
quotidien au service des Français. Eux, au moins, croient en ce
qu’ils font.
Pour nous contacter : jacqueline.clero@wanadoo.fr
d Brice
Nkonda
Indépendants et Démocrates de Gennevilliers
Un peu de prospective :
une tour, trois options
Une chose est sûre, le communisme municipal finira par
tomber ; rien est permanent, même si le règne du PCF local
aura duré plus de 80 ans, le temps d’une vie. La chute du
communisme ne sera pas le fait de l’opposition, même si elle
y contribue, mais sera la résultante de sa propre obsolescence programmée.
Dans un monde où l’idéologie marxiste a été marginalisée, où les marges de
manœuvre des élus locaux réduites, et où les élus de gauche trahissent
fréquemment leurs propres valeurs par leurs actes, tout est combiné pour
cette fin de partie annoncée. Avec huit conseillers territoriaux sur 80, les élus
de la majorité gennevilloise sont désormais en minorité au sein d’une instance
qui constitue maintenant le véritable centre de décision : le Conseil territorial.
Les principales compétences ayant été transférées au Territoire, il y aura très
probablement un impact sur les agents de la Ville, même si des élus vous
disent encore le contraire.
Pour marquer la fin d’une période qui aura eu son lot de progrès, il est vrai,
mais aussi de dérives, il faudra notamment penser au sort de la tour administrative,
infernale à certains égards, qui symbolise un communisme
mégalomane, telle une Trump Tower locale. Après avoir réinstallé les agents
dans des bâtiments à taille humaine, pas dans un building, la tour pourrait
faire l’objet de différents traitements. La 1 re solution, la plus radicale, serait
de détruire cette tour de la démesure : l’option aurait pour but de marquer
les esprits, d’ouvrir une nouvelle ère de la vie politique gennevilloise.
La 2 e solution, plus taquine, serait de transformer cette tour en un grand
centre commercial vertical dans lequel les bureaux seraient reconditionnés
en magasins. Pour ce faire, il faudrait nécessairement différencier cette
nouvelle plateforme commerciale de celles, plus classiques, que sont le
Qwartz ou Les Quatre-Temps.
Pour ma part, je privilégierai une 3 e solution, plus constructive, qui consisterait
à faire de cette tour une immense pépinière d’entreprises et d’associations
gennevilloises, pépinière qui mettrait des locaux et des personnels
compétents au service de celles et ceux d’entre vous qui souhaitent développer
leur activité. À terme, des Gennevillois auraient vocation à être recrutés
dans ces entreprises et associations.
contact@bricenkonda.fr
48 k OCTOBRE 2016

les Pharmacies de garde
monpharmacien-idf.fr
Dimanche 2 octobre
Rohi-Adil 39 rue du 8-Mai-1945.
Dimanche 9 octobre
Tran 5 place Jean-Grandel.
Dimanche 16 octobre
DERDOUR 6 rue Gérard-Philipe.
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 23 octobre
Abidi 12 avenue Lénine.
Dimanche 30 octobre
Akar-Barrey 78 avenue Gabriel-Péri.
Mardi 1 er novembre
Stein-Bernard centre commercial
Carrefour, 21 rue Louis-Calmel.
Dimanche 6 novembre
Berthelier 38 avenue de Verdun
92390 Villeneuve-la-Garenne.
LES Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence 15
Samu social (numéro gratuit) 115
Commissariat
de police 01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42
SOS médecins 92 01 47 07 77 77
CMS - Permanence médicale 15
de 20h à minuit, du lundi au samedi et
de 9h à 13h, les dimanches et jours
fériés
SOS 92 (garde et
urgences médicales) 01 46 03 77 44
Centre de consultations chirurgicales
des Grésillons sans rendez-vous
du lundi au samedi
de 9 h à 20 h 01 46 88 33 33
Centre antipoison 01 40 05 48 48
SOS suicide 01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires 01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée (24h/24) 119
Écoute Enfance 92
(8h30/23h) 0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
Femmes victimes de violences 92
(de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44
Violences conjugales
femmes info services
(de 7h30 à 23h30) 39 19
EDF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92
GDF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33
SOS vétérinaires 01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54
SPA 01 47 98 57 40
mairie de gennevilliers
01 40 85 66 66
les services de santé
Centres municipaux
de santé
3, rue de la Paix 01 40 85 66 50
80, avenue Chandon 01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62
CDAG
Centre de dépistage
anonyme et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médico
psychologique 01 41 47 94 80
Vie libre 06 75 99 67 15
Drogues info service 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins
aux toxicomanes) 01 47 99 97 16
Siadpa (Service infirmier
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66
Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
Les impôts
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1 e étage) 01 47 99 58 47
Impôts des entreprises
(4 e étage) 01 40 85 43 00
Les Marchés
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à
13 h.
aux Grésillons
39, avenue des Grésillons,
> mercredis et samedis.
au Village
62, rue Pierre-Timbaud.
> mardis, vendredis
et dimanches.
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
> lundis et jeudis de 15 h à 19 h.
numéros utiles
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles) 01 40 85 60 90
Aide au logement (5 e étage)
01 40 85 62 76
Permis de construire (15 e étage)
01 40 85 63 84
Centres de loisirs maternels (7 e étage)
01 40 85 64 47
Centres de loisirs primaires (7 e étage)
01 40 85 65 37
Vacances 4-17 ans (7 e étage)
01 40 85 65 46
Club ados (8 e étage)
01 40 85 65 58
Jeunesse (8 e étage)
01 40 85 65 59
Conseil local de la jeunesse
(Espace Mandela - 20, av. Chandon)
01 40 85 49 94
Affaires scolaires (9 e étage)
01 40 85 64 25
Activités sportives (8 e étage)
01 40 85 65 70
CCAS
Action sociale
01 40 85 65 96
CCAS
Action sociale autonomie
01 40 85 65 85
CCAS
Coordination gérontologique
01 40 85 68 68
Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 67 70
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Pôle emploi
01 41 47 22 40
Plie (Plan local pour l’insertion
et l’emploi)
01 40 85 66 04
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Mission locale
01 41 21 40 20
Espace départemental d’action sociale
01 41 21 14 50
Maison du tourisme
Otsi 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60
ASVP (agents de l’environnement
/surveillance de la voie publique)
0 805 010 300
oCTOBRE 2016 k 49

Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace prénom.nom@ville-gennevilliers.fr
Patrice Leclerc
Maire de Gennevilliers
l Coordination pôle éducatif
l Politique de la Ville
Tél. 01 40 85 62 23
Anne-Laure
Perez
Référente écoquartier
l urbanisme l aménagement
l action foncière
l enfance l centres de loisirs
l grands travaux
1 e adjointe Tél. 01 40 85 62 30
2 e adjoint
Marc Hourson
OPH l communication
l développement économique
l relations publiques l fêtes
et cérémonies l commerces
et marchés l tourisme
Tél. 01 40 85 62 33
Yasmina Attaf
Référente centre-ville et
Chandon-Brenu-Sévines
l petite enfance l culture
Tél. 01 40 85 62 31
Mohamed Grichi
Développement du sport
l relations associations sportives
Tél. 01 40 85 62 30
3 e adjointe 4 e adjoint 5 e adjointe
6 e adjoint
9 e adjointe
12 e adjoint
Olivier Mériot
Finances et budget l quotidienneté
l élections l voirie assainissement
l services techniques l relations
aux copropriétés l affaires civiles
l vacances familiales l propriétés
communales l infrastructures
et bâtiments l affaires générales
Tél. 01 40 85 62 32
Alexandra
D’Alcantara
Jeunesse l préadolescence
Tél. 01 40 85 62 32
Grégory Boulord
Social l solidarité
l économie sociale et solidaire
Tél. 01 40 85 62 32
Zineb Zouaoui
Référente pour le quartier
du Luth l relations avec
les usagers.
Tél. 01 40 85 62 31
7 e adjointe 8 e adjoint
10 e adjoint
13 e adjointe
Laurent Noël
Référent pour le quartier
des Chevrins l démocratie
l coordination pôle démocratie
participative
l conseil économique local
l gens du voyage
Tél. 01 40 85 63 56
Carole Lafon
Référente pour le quartier
du Village l logement l résorption
du logement insalubre l politique
de l’habitat l fonds de solidarité
pour le logement
Tél. 01 40 85 62 37
11 e adjointe
14 e adjoint
Laurence Lenoir
Environnement l développement
durable l espaces verts
l circulations douces
l installations classées
l handicap et accessibilité
Tél. 01 40 85 63 56
Richard Merra
Enseignement maternel
l élémentaire l relations collèges
et université l plan de réussite
éducative
Tél. 01 40 85 62 33
Isabelle Massard
Prévention l sécurité
l vie associative l ASVP
Tél. 01 40 85 62 33
Philippe Clochette
Référent pour le quartier des
Agnettes l personnel communal
l restauration l politique
en direction des retraités
l commission d’appels d’offres
Tél. 01 40 85 62 31
Missions spécifiques
Jacques Bourgoin n Tél. 01 40 85 62 23
Relations avec le conseil départemental
et la région l lycée Galilée
Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30
Semag l relation à la Métropole
Véronique Desmettre-Borel
Anciens combattants, mémoire
et maisons de retraitre
Maria-Blanca Fernandez
épicerie sociale
Christophe Bernier
Projet sur les questions d’autisme
Mehdi Tadjouri
Relations aux artistes gennevillois
Jacques Briffault
Installations classées et commission
communale de sécurité
Conseillers municipaux délégués
Karine Chalah Centres de vacances
4-17 ans
Daniel Berder Relations
internationales et mission appels
d’offres ESS
Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31
Développement de l'emploi et insertion
professionnelle des jeunes l relations
entreprises d’insertion
Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30
Féminisme l lutte contre les
discriminations l éducation à l’égalité
Eloi Simon
Conseil consultatif des services publics
conseillers départementaux
Elsa Faucillon
Gabriel Massou
Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne
Élus référents des quartiers
Anne-Laure Perez : écoquartier - Zineb Zouaoui : Luth - Carole Lafon : Village
Laurent Noël : Chevrins - Philippe Clochette : Agnettes
Eloi Simon : Fossé-de-l’Aumône - Elsa Faucillon : Grésillons
Yasmina Attaf : centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines
conseillers territoriaux conseillers municipaux de LA MAJORITÉ conseillers municipaux d’OPPOSITION
l Anne-Laure Perez
l Laurence Lenoir l Marc Hourson
l Grégory Boulord
l Délia Toumi l Chaouki Abssi
l Nadia Mouaddine
l Françoise Kancel l Sonia Blanc
l Zine Boukriche l Sylvie Morel
l Délia Toumi l Fidèle Massala
l Nadia Mouaddine
l Morgane Comellec-Badsi
l Jacqueline Marichez-Cléro
l Alain Cheikh l Jean Denat
l Brice Nkonda
l Nasser Lajili
l Claire Fiquet l Ahcen Meharga
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