MAG AJL ONLINE NOVEMBRE 2016
MAGAZINE ARTS MARTIAUX – ACADEMIE JACQUES LEVINET - MAG AJL n°14 – Novembre 2016 – A l’affiche la disparition du Maître Gilbert GRUSS - Légende du Karaté
MAGAZINE ARTS MARTIAUX – ACADEMIE JACQUES LEVINET - MAG AJL n°14 – Novembre 2016 – A l’affiche la disparition du Maître Gilbert GRUSS - Légende du Karaté
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M. DE CESARIS<br />
N°14<br />
Novembre<br />
<strong>2016</strong><br />
M. ELMALEM<br />
F. DE HEBLES<br />
B. MICHEL<br />
P. TABAGLIO<br />
J. LEVINET<br />
M. BOURE<br />
www.magazineselfdefense.com
• Page 4 - Disparition de Gilbert Gruss, une légende du Karaté - Do<br />
• Page 14 - Fiches techniques de Kenjutsu de l’Ecole Haragei<br />
• Page 18- Bâton Opérationnel Police avec le Capitaine Levinet<br />
• Page 26 - L’Arte del Grappling Thai Style avec Marco De Cesaris<br />
• Page 30 - La thérapie par le mouvement à Carpe Diem<br />
• Page 36 - Académie Jacques Levinet Occitanie<br />
• Page 40 - Grandmaster Maurice Elmalem - New York<br />
• Page 44 - Course la folle furieuse avec l’<strong>AJL</strong> Bouches du Rhône<br />
• Page 48 - Fiches techniques Self Pro Krav contre armes à feu<br />
• Page 50 - Dominique Valéra à l’affiche dans le prochain <strong>MAG</strong> <strong>AJL</strong><br />
Le Rédacteur en Chef<br />
Capitaine Jacques Levinet<br />
Déjà plus<br />
de<br />
18.500<br />
lecteurs<br />
Aonnement gratuit<br />
Photographe du Magazine<br />
Edith Levinet<br />
2
3
MAITRE GILBERT GRUSS<br />
Gilbert Gruss est décédé, samedi, à 73 ans, des suites d’une longue maladie. Grande figure du<br />
karaté européen, il était plus qu’un champion, un maître charismatique dont l’œuvre est éternelle.<br />
Senseï s’en est allé. Sans bruit. Mais la rumeur qui annonce sa mort est assourdissante. C’est que<br />
Gilbert Gruss, né à Algrange le 10 février 1943, va laisser une trace indélébile.<br />
Celle d’un enseignement qui aura marqué la vie de ses élèves, de ses disciples.<br />
Né le 10 février 1943, à Algrange, Gilbert Gruss est décédé samedi, à son domicile, des suites d’une<br />
longue maladie. Le Mosellan a été l’une des figures emblématiques du karaté français, qu’il a<br />
contribué à porter au sommet.<br />
Senseï s’en est allé. Sans bruit. Mais la rumeur qui annonce<br />
sa mort est assourdissante. C’est que Gilbert Gruss,<br />
né à Algrange le 10 février 1943, va laisser une trace indélébile.<br />
Celle d’un enseignement qui aura marqué la vie de ses<br />
élèves, de ses disciples.<br />
Il suffit d’aller sur les réseaux sociaux et de lire : «<br />
Maître, votre œuvre restera dans le cœur de vos disciples et<br />
dans l’histoire des arts martiaux ». « Vous étiez Senseï mieux<br />
qu’un prof de karaté, un guide. » Et ceci encore : « J’aurais<br />
tant aimé que vous entraîniez mon fils ». Sur son blog, sur<br />
son site, les messages de condoléances défilent et les<br />
témoignages sont chargés de tristesse mais de reconnaissance.<br />
Gilbert Gruss a d’abord été l’un des plus grands champions<br />
de l’histoire du karaté français. Il a fait partie de<br />
la mythique équipe de France championne du Monde en<br />
1972 au Japon. Il a été aussi champion d’Europe individuel<br />
toutes catégories, la même année.<br />
Mais le champion est devenu Senseï. Un maître titulaire<br />
du neuvième dan. Plus qu’un prof, un sage. Une sorte de<br />
philosophe caché derrière une montagne de muscles.<br />
4<br />
Car Gilbert Gruss, qui avait fait ses humanités dans les<br />
sciences et même une année de médecine, était un homme<br />
simple, humble, abordable quand on osait lui serrer la<br />
main et le regarder droit dans les yeux. Oui, Gilbert Gruss<br />
impressionnait au premier regard et vous renvoyait à votre<br />
petitesse avant de vous relever.
UNE LEGENDE DU KARATE DO<br />
« C’était un homme charismatique », tient à dire Marc Stanisière, le président depuis dix-huit ans de la<br />
Ligue de Lorraine de karaté. « On perd une grande figure, la plus grande figure de notre sport, continue<br />
Stanisière. Gilbert Gruss était un ami. Si je suis en place, c’est à lui que je le dois. Je tiens à dire qu’il<br />
était plus qu’un compétiteur parce qu’il donnait toujours son plein sens à ce que nous appelons art<br />
martial. »<br />
Marc Schaeffer, l’éducateur de la boxe française thionvilloise, le voisin de Gilbert Gruss au gymnase<br />
de la Milliaire et une sorte d’alter ego, l’a bien connu. « C’est peu dire que je l’appréciais. C’était un<br />
homme discret, secret, qui irradiait quand on le rencontrait. C’était une force tranquille, un colosse<br />
d’une moralité sportive exigeante. Son esprit entrait en résonance avec son physique d’homme montagne.<br />
C’était un juste, quelqu’un de vrai, capable, en un regard, en une attitude, de décrisper une situation<br />
tendue. Je le revois, il passait la tête pour regarder mes pioupious et ça le rendait heureux. »<br />
Gilbert Gruss avait ouvert, à Terville en 1981, une école de karaté traditionnel et il insistait sur l’adjectif. Depuis quelque<br />
temps, il partageait aussi le tatami des judokas à la Milliaire. Gilbert Gruss a formé plus de 300 ceintures noires et<br />
influencé, par sa philosophie, beaucoup de jeunes gens. Comme on a pu le lire, il laisse « une œuvre vivante et riche ».<br />
Champion du monde par équipe, multiple champion d’Europe par équipe et championnat d’Europe individuel au début<br />
des années 1970, Gilbert Gruss a également été champion de France. En 1997, il avait décroché le 8e dan de karaté, puis le<br />
9e dan en 2007. Il a également créé une école française de karaté traditionnel à Thionville, en 1981, où il participait toujours<br />
à la formation des plus jeunes.<br />
Gilbert Gruss a passé la porte en stoïcien. Il a beaucoup semé. Ses élèves ou ses disciples sauront accompagner leur<br />
Senseï. « Vous étiez un maître de niveau mondial. Un très grand », écrit Borgya sur les réseaux sociaux. Monsieur Gruss<br />
n’aurait pas toléré tant d’hommages.<br />
5
MAITRE GILBERT GRUSS<br />
UNE ECOLE, UN LIEU DE VIE, PAS SEULEMENT UN CLUB<br />
Pour le démarrage de cette nouvelle saison, les élèves ont été appelés à contribuer à la rénovation de<br />
l’Ecole Françaaise du karaté traditionnel de Thionville créée en 1981 par le Maître Gilbert Gruss.<br />
Quelque chose d’incroyable est arrivé !<br />
Pendant une petite semaine, de nombreuses personnes sont venues apporter leur compétence et expérience<br />
pour aider la rafraichir les installations.<br />
Peinture, rangement, réorganisation, optimisation des lieux, réparations en tout genre…<br />
Chacun a mis la main à la patte avec sa propre sensibilité pour le bien commun.<br />
Et le résultat est SURPRENANT !<br />
Prendre part à l’expérience, faire vivre une communauté, c’est aussi ça l’essence du karaté traditionnel.<br />
Plus qu’un club et au-delà de l’aspect sportif, il s’agit de créer une émotion, un engouement positif pour une<br />
pratique complète qui se vit à l’intérieur et auprès de ses proches.<br />
SHIN. GI. TAI.<br />
L’esprit. La technique. Le corps.<br />
Au revoir Maitre Gruss, vous resterez dans nos cœurs et dans nos pensées à jamais,<br />
6
UNE LEGENDE DU KARATE DO<br />
L' HERITIER<br />
Gilbert Gruss avait pris le large depuis qu’il avait été sacré champion du monde par équipe de karaté. L’évolution sportive<br />
ne lui plaisait guère. Celui qui permettait d’accéder à la beauté intérieure.<br />
Toute une philosophie<br />
Pour Gilbert : « Le principe des arts martiaux consistait à apprendre à gérer toutes les situations de vie. Il devait permettre<br />
d’apprendre à traverser la vie en homme libre ».<br />
LE SHIN (l’esprit),<br />
le GI (la technique)<br />
et le TAÏ (l’inné) :<br />
Les trois notions d’une pratique authentique. Sans l’intégration de ces trois principes, la maîtrise est impossible.<br />
7
MAITRE GILBERT GRUSS<br />
ARTICLE d’Anne RIMLINGER-PIGNON<br />
« avec l’aimable autorisation du Républicain Lorrain »<br />
« La philosophie des arts martiaux, c’est l’amour de l’environnement,<br />
c’est être en accord avec la nature ». Des usages<br />
qui lui collaient à la peau.<br />
Sa rencontre avec le karaté apparait anodine. Quelconque.<br />
En septembre 1962, après avoir passé son baccalauréat<br />
au lycée Charlemagne de Thionville, Gilbert Gruss<br />
intègre la fac de médecine de Strasbourg. Au club étudiant,<br />
les cours de karaté font leur apparition : « Un ami m’emmène.<br />
Il me dit qu’on casse des planches et des briques et<br />
il faisait moins neuf en hiver ». Première rencontre, presque<br />
anecdotique. Il reprendra l’activité sportive trois années<br />
plus tard.<br />
La rencontre avec un karaté qui fait son service en Allemagne<br />
et le besoin de se reconstruire après de sérieux<br />
problèmes de santé lui ouvre une brèche. Le tatami présente<br />
une porte de salut « Après la maladie, je ne faisais plus<br />
que 68 kilos au lieu de 90 ». Besoin de se remuscler, besoin<br />
de vaincre. L’opposition lui plait « On y retrouve l’envie<br />
de battre, de gagner pour se surpasser ». Les forces sont<br />
en lui. Il gravit les étapes les unes après les autres. Il<br />
termine champion de ligue et gagne la deuxième marche<br />
du podium du championnat de France, « alors que j’étais<br />
un inconnu ».<br />
Gilbert Gruss se veut maître de son âme. Et durant ses<br />
années de vie, il s’est évertué à appliquer les sept grandes<br />
vertus confucéennes associées au karaté do : droiture, bienveillance,<br />
courage, politesse, sincérité, honneur et loyauté.<br />
Entraineur national de la fédération allemande, de la<br />
fédération française, directeur des équipes de France, le<br />
fondateur et expert de la fédération européenne de karaté<br />
traditionnel (FEKAMT) dispose d’un curriculum vitae<br />
long comme une belle journée de printemps. Aujourd’hui,<br />
il a transmis ses techniques en étroite communion avec les<br />
approches psychologiques et mentales. Il a toujours préféré<br />
l’esprit martial au sport. Celui qui enseignait « l’art<br />
d’affronter la vie avec toutes ses difficultés ».<br />
Quarante-trois ans plus tard, il se souvenait encore de<br />
cette hargne. « A Paris, on m’appelait le casque à pointe,<br />
je n’appréciais pas vraiment, c’est motivant pour la lutte<br />
». Les victoires s’enchainent. Gilbert Gruss brûle les tatamis,<br />
abandonne les études de médecine pour revenir à<br />
Thionville. Pion à Charlemagne, il poursuit des études de<br />
sciences nat’ et accumule les heures d’entrainement. Les<br />
sentiers forestiers l’adoptent. Footing, travail technique, il<br />
s’entraine seul. « Ce que je faisais, les autres ne le connaissaient<br />
pas, c’était un atout. Le coup de pied circulaire de la<br />
jambe avant, c’est moi qui l’ai introduit ». Le karaté s’est<br />
immiscé dans les veines de l’Algrangeois. Il s’est plongé<br />
dans les manuscrits.<br />
A lu, relu les ouvrages inculquant des principes de<br />
vie. Au point que ce pratiquant protestant abandonne ses<br />
repères pour favoriser une philosophie extrême orientale<br />
qui lui paraissait « plus humaine »,<br />
8
UNE LEGENDE DU KARATE DO<br />
Formation et distinctions et diplômes<br />
- Baccalauréat sciences expérimentales - Certificat de<br />
physique, chimie et biologie (P.C.B) en 1963 - 1re année de<br />
médecine en 1964<br />
• Brevet d’état de professeur de judo et DA 2e degré 1970<br />
• Brevet d’État d’éducateur sportif 3e degré karaté et DA<br />
• 8e dan de karaté 1996<br />
• 9e dan en septembre 2007<br />
• Médaille d’or de la Jeunesse et des Sports en 1976<br />
Carrière et titres sportifs<br />
• Début du karaté en 1962 à Strasbourg<br />
• Champion de la ligue de l’Est (Alsace - Lorraine) : 1965,<br />
1966, 1967, 1968, 1969<br />
• Vice-champion de France individuel : 1969, 1970, 1972<br />
• Vainqueur de la Coupe de France : 1969<br />
• Champion de France : 1971<br />
• Vice-champion d’Europe individuel : 1969, 1970, 1971<br />
• Champion d’Europe individuel toutes catégories 1972<br />
• Vice-champion d’Europe par équipe : 1970<br />
• Champion d’Europe par équipe : 1969, 1971, 1972<br />
• 3e aux Championnats du monde par équipe 1970 Tokyo<br />
• Champion du monde par équipe : 1972 à Paris<br />
Fonctions de dirigeant<br />
• 1998 - 2001, membre du comité directeur de la Fédération<br />
française de karaté en tant que représentant des professeurs<br />
• 1969 - 2002, directeur technique de la Ligue de Lorraine de<br />
karaté.<br />
• Depuis 2002, président du collège européen des ceintures<br />
noires de karatédô.<br />
Gilbert Gruss a été nommé 9e dan par la fédération allemande<br />
de karaté. Il a été responsable de la commission<br />
des hauts grades.<br />
Gilbert Gruss a été également responsable de la commission<br />
des grades à la Fédération européenne de karaté et<br />
arts martiaux traditionnels (FEKAMT) et président du<br />
collège européen des ceintures noires de karatédô qui<br />
compte en ses rangs environ 500 ceintures noires.<br />
9
MAITRE GILBERT GRUSS<br />
Voici l’hommage du Docteur Gérard Garson, président de la FEKAMT<br />
La FEKAMT est en deuil<br />
Gilbert GRUSS n’est plus.<br />
Notre ami nous a quittés dans la nuit le samedi 1er octobre, sereinement, dans son sommeil.<br />
Nos premières pensées vont à sa famille et surtout à sa femme Liliane qui est à ses côtés depuis près d’un demi-siècle et<br />
qui l’a accompagné chaque seconde dans sa lutte de plus d’un an contre un mal incontrôlable.<br />
Nous ne perdons pas qu’un Maître, un Guide, un Expert mondialement respecté, un Pédagogue hors pair mais un AMI qui,<br />
à mes côtés est à l’origine de la FEKAMT, nous a donné le meilleur.<br />
Nul n’est besoin de rappeler son parcours martial débuté il y a près de 60 ans, passant par la compétition et le « graal »<br />
de champion du Monde en 1972, mais essentiellement tourné ensuite vers l’enseignement, le partage et surtout la recherche.<br />
Gilbert GRUSS vivait, respirait, pensait Karaté et Arts Martiaux en général, son intelligence, sa maîtrise technique ont fait<br />
de lui une référence mondiale qui a su faire évoluer, sans le dévoyer, le karaté.<br />
Mais Gilbert était bien plus que çà et résumer sa vie à sa présence sur les tatamis serait très réducteur.<br />
Notre Ami était avant tout un homme d’une droiture irréprochable, d’une éthique sans faille, d’un humanisme peu commun<br />
avec une sensibilité à fleur de peau.<br />
Nous avons tous en tête le « fameux code moral du karatéka, le code moral du bushido », auquel beaucoup se réfèrent<br />
mais peu le suivent, Gilbert en était le gardien et n’a jamais dévié de cette voie.<br />
Gilbert n’a, à aucun moment de sa vie, failli et son intransigeance morale lui a valu quelques déboires dans son ancienne<br />
fédération, sa liberté de pensée et d’agir n’avait pas de limite ; pas de prix.<br />
Il n’a jamais cédé aux sirènes du pouvoir, jamais accepté aucune compromission.<br />
Gilbert GRUSS me manque déjà, nous manque déjà.<br />
Pour moi, c’est 50 ans d’admiration quand je l’ai vu la première fois sur un tatami, 40 ans d’amitié dont 20 ans d’intimité.<br />
Jusqu’à son dernier souffle, il a probablement voulu continuer à nous montrer la voie en se battant sans relâche, sans se<br />
plaindre, contre ce dernier adversaire qui aura mis plus d’un an à vaincre ce géant, cette légende, que l’on pensait éternel<br />
tant sa présence, sur les tatamis au cours de très nombreux stages qu’il a animés à la FEKAMT et ailleurs, en imposait.<br />
Mais comme l’écrit le poète Vietnamien Nguyen Công Tru dans « Essence d’être Mâle » : L’homme depuis des millénaires<br />
n’échappe pas à la mort. Puisse son nom demeurer luisant aux firmaments et rentrer dans l’histoire de l’humanité. »<br />
Les vers ont été écrits pour Gilbert GRUSS dont l’image restera à jamais gravée dans nos mémoires.<br />
Il nous a ouvert la VOIE, sachons nous montrer digne de sa mémoire, de son enseignement, de son humanité, en continuant<br />
d’essayer de poursuivre son œuvre.<br />
Il est irremplaçable et aucun de nos amis experts ne songe à la remplacer mais chacun aura à cœur d’essayer de faire<br />
perdurer son enseignement.<br />
Repose en Paix mon ami, notre ami, ton souvenir ne quittera jamais nos mémoires et guidera nos actions.<br />
10
UNE LEGENDE DU KARATE DO<br />
Voici l’hommage de Jacques Levinet, président de la Fédération Internationale <strong>AJL</strong><br />
Je garde le souvenir d’un karatéka hors pair, qui dégageait une aura hors du commun. Que de regrets pour tous les karatékas<br />
qui n’ont pas eu la chance et l’honneur de le cotoyer et de partager ses entraînements.<br />
J’ai rencontré personnellement ce grand maître des arts martiaux sur et en dehors des tatamis. Son esprit ouvert et<br />
jamais sectaire m’ont permis de faire connaître notre discipline du Self Pro Krav à son collège des ceintures noires lors<br />
d’un stage que animé en commun, Gilbert et moi. Un moment de bonheur partagé rehaussé par une convivialité et une<br />
bienveillance inhérente à ce momument.<br />
Ci-joint la dédicace que m’avait si gentiement adressée Gilbert pour la sortie de mon livre sur le Self Pro Krav<br />
«On aurait pu se dire, voici un livre de plus sur la self défense, je pense plutôt que voilà le Livre. En effet, il suffit de<br />
feuilleter les catalogues spécialisés pour trouver des dizaines de livres sur cette autodéfense qui est devenue une mode<br />
ces dernières années. Leur qualité, c’est qu’ils se ressemblent tous. Avec le Capitaine Jacques Levinet nous changeons de<br />
registre car c’est l’homme de terrain qui s’exprime, qui délivre son expérience et donne les réponses à des situations réalistes,<br />
souvent vécues. Jacques n’est pas seulement un spécialiste de la self-défense c’est aussi un haut gradé de Karaté<br />
que j’ai personnellement évalué pour son Rokudan dont il a passé les épreuves avec brio, démontrant une technicité et<br />
une connaissance rares. Aussi a-t-il su savamment mettre à profit sa culture martiale et son expérience des confrontations<br />
de rue pour réaliser un ouvrage qui devrait devenir une référence dans le domaine de la protection personnelle. »<br />
11
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HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES<br />
14
HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES<br />
Explications techniques de la série de photos de 1 à 7<br />
• Sabre à gauche tranchant vers le haut<br />
• La garde (Tsuba) face au centre, les hanches de face<br />
• Le pouce est sur le côté du sabre pour enlever la sécurité<br />
• Saisir la poignée par le dessous, le pouce de la main droite étant dirigé vers vous<br />
• Dégainer en faisant circuler le fourreau jusqu’à la hanche.<br />
• Trancher<br />
• Arrêter la coupe après le cou de l’adversaire<br />
• Faire écouler le sang<br />
• Rengainer<br />
Explications techniques de la série de photos de 1 à 14<br />
• Même position que la série 1<br />
• Saisir la poignée du sabre par le dessus, pouce dirigé vers l’avant<br />
• Dégainer puis tsuki.<br />
• Rengainer en faisant passer le sabre sur votre tête, à l’horizontale, le dos du sabre dirigé vers vous<br />
• La maîtrise de cette forme : dégainer, rengainer doit se faire en un seul mouvement<br />
A bientôt<br />
15
HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES<br />
16
HARAGEI RYU - Francis DE HEBLES<br />
17
Pour le Capitaine Jacques Levinet, fondateur de la méthode du Bâton Opérationnel Police ou BOP, l’usage<br />
du bâton dans les arts martiaux ou la self défense n’a rien à voir avec la méthode professionnelle qu’il a mise<br />
au point. En premier lieu le matériau du BOP qui n’est pas en bois mais en métal rétractable. En second lieu<br />
le BOP est utilisé seul, contrairement aux autres méthodes classiques qui se servent de deux bâtons dans<br />
leur discipline, comme le kali ou l’escrima. En troisième lieu la spécificité de l’usage du BOP pour les forces<br />
de l’ordre prend en compte les paramètres Police de la méthode du ROS (Real Operational System), autre<br />
méthode fondée par le Capitaine.<br />
A partir des années 2000, fort de sa triple expérience de Capitaine de Police, de Grand Maître d’arts martiaux<br />
et d’expert international des forces de l’ordre, le spécialiste de la self défense et des tactiques de police<br />
Jacques Levinet, après avoir mené sa propre réflexion en la matière, a développé une méthode révolutionnaire<br />
du 21e siècle pour tirer toute la substantifique moelle de cette arme. Ainsi donc est né le Bâton Opérationnel<br />
Police ou BOP qui est, non pas une nouvelle désignation, mais un procédé inédit et performant, en<br />
faveur des forces de l’ordre, pour un usage intermédiaire et complémentaire avec l’arme de poing et les menottes.<br />
Le BOP se différencie nettement de la méthode américaine ASP (Armament Systems and Procedures)<br />
et suscite désormais un intérêt grandissant dans le monde entier.<br />
18
ORIGINES DU BOP<br />
Elles reposent sur les autres inventions<br />
dont le Capitaine est à l’origine.<br />
• Le SELF PRO KRAV ou SPK – Cette self défense,<br />
qui jouit d’un succès retentissant dans<br />
de nombreux pays, a donné au BOP son originalité<br />
par ses applications concrètes de terrain.<br />
Les défenses du SPK autant de supports<br />
qui ont permis au BOP d’affirmer sa réussite. L’absence<br />
de fioritures et la pédagogie sont devenues les<br />
clés du succès de ces deux méthodes qui donnent,<br />
tant aux civils qu’aux professionnels, les moyens de<br />
faire face à aux agressions de la rue.<br />
• Le Real Operational System ou Police ROS – Il<br />
y a un lien interactif d’existence entre le Real Operational<br />
System, méthode complète pour les forces de<br />
l’ordre, et le TOP (Tonfa Opérationnel Police) qui en<br />
est un des modules au même titre que le BOP (Bâton<br />
Opérationnel Police), les GTPI (Gestes et Techniques<br />
Police d’Intervention). Le ROS évolue en fonction de<br />
ses mises en application de terrain et du « feedback<br />
» réalisé régulièrement par le staff <strong>AJL</strong> (Académie<br />
Jacques Levinet). Comme ce sont les difficultés de<br />
la rue qui priment dans le BOP, la technique passe au<br />
second plan et la démonstration narcissique n’a pas<br />
cours. La réalité s’impose au détriment de la fantaisie<br />
pour laisser place à l’opérationnel.<br />
• INADAPATION DES FORMATIONS – Les entraînements<br />
au bâton télescopique sont souvent inadaptés,<br />
soit par manque de temps, soit par manque de<br />
compétence, soit par absence de plan de formation<br />
sans oublier également le manque de volonté politique<br />
de se donner les moyens de réussir. La dotation<br />
d’un bâton télescopique ne suffit pas à rendre le<br />
policier opérationnel, encore faut il le service après<br />
vente. Autrement dit une formation initiale en amont<br />
et continue en aval avec des recyclages et des « feedback<br />
» réguliers. Raison pour laquelle le capitaine<br />
Levinet a voulu tout remette à plat. Les formations<br />
au BOP sont bien plus longues que dans<br />
la majorité des cas avec des coupes sombres sur<br />
les techniques qui ne marchent pas dans la réalité.<br />
Un plan de formation a été structuré tant sur le plan<br />
technique que juridique. Absence d’agressions stéréotypées,<br />
d’attaques prédéfinies, de défenses sécurisées<br />
avec le bâton mousse, de saisies de main<br />
armée infaisables sur le terrain. Aucune passivité ni<br />
aucun entraînement ludique mais place à la dure loi<br />
de la rue. Les résultats ne se sont pas fait attendre,<br />
la modification et l’évolution des techniques se sont<br />
avérées vitales et le BOP est devenu vraiment opérationnel<br />
au plein sens du terme.<br />
• A L’INVERSE DE LA METHODE ASP– Les formations<br />
habituelles au bâton télescopique suivent la<br />
méthode américaine ASP, souvent pour des raisons<br />
commerciales parce que la méthode est vendue en<br />
pack avec le bâton du même nom. Cette méthode<br />
ne prend en considération que la frappe sous tous<br />
les angles, ce qui est en contradiction avec notre législation<br />
sur la légitime défense. A l’inverse la méthode<br />
BOP prend en compte le fait que l’agent doit<br />
d’abord savoir bloquer une attaque et se protéger<br />
avant de pouvoir riposter. Si la méthode ASP ne fait<br />
que peu de cas des clés de neutralisation, celle du<br />
BOP dispose d’un échantillon de clés de maitrise, de<br />
conduite, de mise au sol, de dégagement seul et en<br />
équipe afin de remplir pleinement les missions Police<br />
dans le respect des lois républicaines en matière<br />
de légitime défense. Dans la méthode ASP on emploie<br />
graduellement soit le bâton soit les menottes<br />
soit l’arme de poing. Dans le BOP tout est utilisable<br />
en même temps selon la situation. De plus la différence<br />
de longueur du bâton dans la méthode ASP (21<br />
pouces) et du BOP (26 pouces) est primordiale. Enfin<br />
le BOP s’utilise en bâton replié en corps à corps ou<br />
en discrétion. Nous parlerons plus longuement de<br />
tous ces points (longueur, complémentarité et discrétion).<br />
Bref la méthode ASP, spécifique aux Etats<br />
Unis, n’est pas adaptée à la législation et au code de<br />
déontologie de la plupart des pays européens.<br />
19
SPECIFICITES<br />
o La distance – Elle est tributaire de la réaction<br />
face au danger. Soit on le voit venir, et dans ce cas,<br />
Le BOP jouit d’un cadre d’emploi afin que chaque<br />
professionnel comprenne son utilité, quelque soit<br />
son service d’emploi et sa dotation matérielle. L’influence<br />
des GTPI (Gestes Techniques Police d’Intervention)<br />
a été un facteur important car les forces<br />
de l’ordre sont, dans plupart du temps, censées intervenir<br />
en équipe.<br />
la défense sera à distance et anticipée. On privilégie<br />
les blocages indirects aux parades directes, avec la<br />
longueur du bâton, grâce aux tenues en balancier à<br />
deux mains ou en épée à une main. Soit notre vigilance<br />
ne nous a pas permis de voir venir l’attaque<br />
et la défense sera inattendue et très proche. Dans<br />
cette hypothèse on favorise le réflexe conditionné<br />
• La longueur du BOP – Contrairement à la<br />
et les blocages indirects avec le corps du bâton,<br />
grâce aux tenues renforcées de bras ou d’avantbras<br />
plupart des bâtons télescopique utilisés dans les<br />
forces de l’ordre qui sont de 21 pouces, le BOP dispose<br />
d’une longueur de 26 pouces pour permettre<br />
en tenue normale ou inversée. La distance<br />
conditionne donc la technique naturelle, innée et<br />
réflexive.<br />
une meilleure protection, des ripostes plus sécurisées<br />
o Les tenues – Le BOP ne se limite pas aux tenues<br />
et des clés de neutralisation et de conduite re-<br />
doutables d’efficacité. Cette différence vient du fait<br />
que la méthode du bâton ASP est exclusivement<br />
axée sur la frappe à courte distance sans penser à<br />
la protection de l’agent ni à la neutralisation et à la<br />
conduite, sans violence, de l’agresseur.<br />
banales. Il les adapte par rapport aux missions<br />
ce qui ouvre un champ d’action important dans les<br />
interventions en milieu réduit ou fermé. La tenue fétiche<br />
du BOP est le « GRIP» ou saisie de la poignée<br />
du bâton qui offre l’opportunité de changer de main<br />
forte facilement, d’accrocher et de repousser mais<br />
• La complémentarité – Le travail du BOP n’est aussi de verrouiller une clé avec une mise en joug<br />
jamais considéré isolément mais prend en compte<br />
la totalité du matériel de coercition mis à la disposition<br />
de ses utilisateurs. Une intervention peut débuter<br />
à mains nues, nécessiter l’usage du bâton, des<br />
menottes et, dans certains cas, de l’arme à feu par<br />
dissuasion ou par riposte. Le policier doit s’adapter<br />
car il ne sait jamais quand et comment se termine un<br />
danger. Avec le BOP la clé, le menottage et la mise<br />
en joug peuvent être concomitants dans un ordre<br />
de protection. Les autres tenues du BOP (balancier,<br />
épée, renforcée, inversée, bâton replié) protègent<br />
contre toute attaque remontante ou descendante.<br />
La tenue en V du BOP facilite la conduite, la mise au<br />
sol et le retournement. Le bâton replié du BOP ne<br />
sert pas uniquement à le tenir mais à riposter, crocheter,<br />
verrouiller et exercer des points de pression<br />
en toute discrétion car le bâton est moins visible<br />
que déplié.<br />
aléatoire selon le risque. Certains paramètres sont<br />
incontournables comme dégainer le bâton avant o Libération des mains – Les techniques du<br />
l’arme de poing et inversement rengainer l’arme à<br />
feu avant le bâton sauf cas de tir de riposte immédiat.<br />
Dans cette optique, le changement de main utilisatrice<br />
du bâton est indispensable pour se servir<br />
de sa main forte et saisir les menottes ou l’arme de<br />
poing.<br />
BOP autorisent les changements de main pour un<br />
menottage ou une mise en joug. Il faut posséder un<br />
temps d’avance sur l’évolution de la situation. Soit<br />
la riposte suffit, soit il faut neutraliser, conduire debout,<br />
amener au sol, utiliser conjointement un menottage,<br />
une palpation, un relevage, une mise en<br />
• Les points clés – Sous forme de réponses<br />
joug de dégagement avec une entrave du bâton aux<br />
menottes. Bref le BOP ne se lâche jamais du début<br />
concrètes, pour les agents seuls ou en équipe, et<br />
non pas d’un enseignement purement théorique.<br />
à la fin de l’intervention. Les clés de twist et israeli<br />
sont une aide remarquable en la matière car elles<br />
libèrent les deux mains.<br />
20
PEDAGOGIE PROFESSIONNELLE<br />
Le plan de formation du BOP exige que les instructeurs<br />
labellisés <strong>AJL</strong> dispensent la pédagogie officielle<br />
avec les références déontologiques et législatives<br />
inhérentes à chacun des pays concernés par<br />
l’entraînement.<br />
• Explications juridiques – Au BOP, pas d’ânonnement<br />
d’articles de loi sur la légitime défense. Le<br />
policier ou le militaire explique la technique utilisée<br />
dans l’action afin qu’elle soit conforme à la loi de<br />
son pays. Non pas un simple raisonnement mais<br />
une démonstration façon reconstitution judiciaire.<br />
Elle doit assurer, auprès d’un juge ou d’un supérieur<br />
hiérarchique, le bien fondé de l’intervention.<br />
La pédagogie du BOP donne tous les atouts légaux<br />
pour y parvenir à l’instar des ripostes piquées au<br />
corps en tenue poignet pointe, coude vers le haut,<br />
pour éviter toute percussion malencontreuse au visage.<br />
Pareillement la mise en joug n’est pas synonyme<br />
de tir de riposte mais aussi de dégagement<br />
d’un milieu hostile ou de protection pour l’agent et<br />
l’individu.<br />
médias et la curiosité des spectateurs, munis de<br />
leurs téléphones portables photos et vidéos, nous<br />
obligent à un minimum de prudence. L’intervention<br />
allie sécurité, protection et intervention dans le plus<br />
strict respect de la loi du pays concerné.<br />
• Formation adaptée – Les critères juridiques<br />
de l’intervention au BOP sont ajustés au pays demandeur.<br />
Par exemple aux USA, l’utilisation de<br />
l’arme à feu est moins contraignante que dans les<br />
pays européens, d’où moins de technicité de BOP.<br />
Du fait de l’utilisation habituelle de l’arme à feu en<br />
injonction et en utilisation dans certains pays, le bâton<br />
n’est utilisé que pour la frappe à courte distance<br />
sans souci de se protéger. Par contre en France et<br />
dans la plupart des pays européens les agents sont<br />
régis par des lois précises en matière de légitime<br />
défense limitant l’usage de l’arme à feu. De ce fait<br />
ils doivent apprendre à se protéger et à maitriser<br />
avec le bâton télescopique. D’où l’intérêt du BOP<br />
pour la protection, les clés de coercition avec mise<br />
en joug de dégagement.<br />
• Terminologie spécifique – Au BOP, les paroles<br />
sont un moyen d’atténuer la responsabilité.<br />
On n’emploie jamais le terme de « frappes », synonyme<br />
d’agression, mais celui de « ripostes », équivalent<br />
à une défense. On parle à haute et intelligible<br />
voix dans un cadre professionnel. Le contrôle des<br />
• Mises en situation réalistes - Le BOP privilégie<br />
le travail en équipe par des exercices de PLI<br />
(Protection, Liaison, Intervention) avec le bâton<br />
télescopique de 26 pouces déplié ou replié selon<br />
la situation. Pas de bâton en mousse à l’entrainement<br />
mais le réel pour acquérir le bon geste réaliste.<br />
A quoi bon un entraînement sécurisé, avec de<br />
la mousse, qui n’aura pas cours dans la rue<br />
21
CURSUS LABELLISE<br />
Le BOP jouit d’une aura significative grâce aux points suivants.<br />
• Programmes multilingues – Les formateurs BOP de l’<strong>AJL</strong> sont, pour la plupart, multilingues (anglais,<br />
allemand, italien, espagnol, portugais) pour dispenser une formation directe et compréhensible par tous.<br />
• Label ROS – BOP – Le cursus, le plan de formation, le recyclage, le feed back, l’attestation renouvelable<br />
chaque année, font du label instructeur ROS – BOP un critère de qualité très prisé.<br />
• Formation à la demande – Le Capitaine dispense son savoir-faire, par des formations initiales et continues,<br />
auprès des unités généralistes ainsi que des unités spécialisées de la police et de l’armée (swat,<br />
groupes d’intervention) partout en France et dans le monde. Des instructeurs sont également formés selon<br />
un cursus graduel vers une qualification d’instructeur ROS - BOP<br />
• Reconnaissances internationales – Les démonstrations et séminaires BOP du fondateur Jacques Levinet,<br />
aux quatre coins du monde, ont suscité l’enthousiasme par les plus grands experts internationaux des<br />
forces de l’ordre.<br />
Le Bâton Opérationnel Police ou BOP n’est pas un accessoire de démonstration, façon nunchaku, mais<br />
la meilleure arme non létale, dont le capitaine Jacques Levinet a su tirer toute l’efficacité professionnelle<br />
jusque-là inégalée.<br />
22
23
24<br />
2
5<br />
25
U<br />
no<br />
dei metodi attualmente più in uso per studiare<br />
il combattimento a mani nude consiste<br />
nel dividerlo in fasi; ogni fase dello scontro si sviluppa<br />
ad una data distanza (normalmente dalla più lunga<br />
alla corta) che separa i combattenti e ad ognuna di<br />
queste situazioni di scontro corrisponde una serie di<br />
attributi che è necessario possedere per ottenere la<br />
vittoria. Normalmente è facile che un combattente sia<br />
in possesso delle qualità per eccellere in una delle<br />
fasi ma manchi in parte o totalmente delle capacità<br />
per emergere nelle altre. E’ inoltre ormai dimostrato<br />
come la transizione da una fase ad un’altra in un combattimento<br />
reale avvenga in tempi rapidissimi, e solo<br />
nelle situazioni di carattere sportivo con un arbitro<br />
che impedisca di infrangere le regole, gli atleti vengono<br />
messi in condizione di mantenere a lungo la fase<br />
di combattimento alla distanza lunga (o media).<br />
I<br />
n<br />
particolare nella maggior parte degli scontri non<br />
regolamentati il passaggio che avviene più rapidamente<br />
ed inesorabilmente è proprio quello che separa<br />
la fase della lotta a distanza medio/lunga, quella in cui<br />
si scagliano con maggiore effetto i pugni ed i calci, a<br />
quella detta del “clinch”, termine inglese ormai entrato<br />
nell’uso comune per indicare una situazione in cui<br />
i contendenti si afferrano una qualsiasi parte del corpo<br />
per ottenere un controllo parziale o totale (seppur<br />
temporaneo) dell’avversario.<br />
T<br />
ra<br />
le varie Arti di combattimento di origine orientale<br />
o occidentale, la Muay Thai è forse quella<br />
che ha sviluppato maggiormente metodi, tecniche e<br />
strategie raffinate per imparare a portare lo scontro<br />
nella fase di clinch ed una volta riusciti ad ottenere il<br />
corpo a corpo, a gestire il combattimento a tale distanza;<br />
tali sistemi, nel loro insieme prendono il nome<br />
di Muay Pram. Gli atleti sono stati allenati secondo<br />
tali schemi per secoli, sfruttando fondamentalmente<br />
la presa al collo a due braccia detta Chap Ko, che è<br />
recentemente divenuto il vero marchio di fabbrica<br />
della disciplina siamese; questo potente tipo di presa<br />
(in tutte le sue numerose varianti) offre un controllo<br />
ottimale sull’avversario mettendo in condizione l’esecutore<br />
di colpire con i gomiti, le ginocchia o la testa<br />
ogni parte del corpo del nemico. Apparentemente<br />
semplice da effettuare, la presa al collo della Muay<br />
richiede in realtà ore di addestramento con gli sparring<br />
partner per essere affinata e per diventare una<br />
“seconda natura” per il combattente marziale. Con un<br />
adeguato allenamento specifico si riesce a sviluppare<br />
una presa molto potente che permette di gestire al<br />
meglio le fasi di controllo dell’avversario o mettendosi<br />
in condizione di effettuare attacchi devastanti con<br />
varie armi naturali, in primis le ginocchia e i gomiti.<br />
26
Prima di entrare nell’analisi tecnica del combattimento<br />
in clinch in cui il Chap Ko si è dimostrato<br />
come l’elemento cruciale per ottenere veloci fuori<br />
combattimento osserviamo le differenze fondamentali<br />
che intercorrono tra la fase di combattimento a distanza<br />
e quella di lotta corpo a corpo; ovviamente nella<br />
seconda situazione uno o entrambi gli atleti esercitano<br />
un controllo più o meno stretto sull’avversario,<br />
limitandone grandemente la possibilità di movimento<br />
e quindi le occasioni di attacco (soprattutto con pugni<br />
e calci) e di difesa (soprattutto con spostamenti).<br />
Inoltre, una volta ottenuta una posizione di Chap Ko,<br />
che possiamo definire dominante, l’atleta più pratico<br />
di tale distanza ridotta sarà in grado di attaccare con<br />
modalità specifiche (colpi molto corti di gomito, colpi<br />
di testa, ginocchiate, pugni, sbilanciamenti, lussazioni<br />
e proiezioni) che normalmente non molti artisti<br />
marziali allenano a sufficienza e quindi non sono in<br />
grado di padroneggiare.<br />
Anche per un combattente esperto ma non avvezzo<br />
al corpo a corpo, diventare efficace nel corpo al<br />
corpo non è un compito facile; il successo in questa<br />
particolare fase della lotta è un mix di abilità nei colpi<br />
portati senza un evidente caricamento, di grande<br />
equilibrio statico e dinamico, di notevole abilità nelle<br />
prese e negli agganci, di grande resistenza muscolare<br />
specifica, di capacità di proiettare sfruttando gli<br />
sbilanciamenti piuttosto che la forza fisica. In poche<br />
parole il Nak Muay Pram (l’esperto di lotta thai) deve<br />
rappresentare la fusione ideale tra un colpitore ed un<br />
lottatore; deve essere in grado di passare immediatamente<br />
da una fase di grande impegno muscolare ad<br />
altre in cui la sensibilità tattile, la morbidezza e la fluidità<br />
dei movimenti si può rivelare la carta vincente per<br />
sopraffare un avversario anche più forte e pesante.<br />
27
Tra i motivi per cui è consigliabile per un combattente<br />
pratico di clinch mantenere lo scontro<br />
in questa fase il più a lungo possibile, possiamo<br />
elencare i seguenti:<br />
1. In questa fase si limitano molto le possibilità<br />
offensive di un pericoloso picchiatore (un buon<br />
boxer ad esempio ha bisogno di avere le braccia libere<br />
per poter scagliare i propri pugni e ovviamente<br />
una volta bloccate le braccia la sua arma principale<br />
diventa inutilizzabile)<br />
2. Ottenendo una posizione dominante in clinch<br />
si ha la possibilità di scaricare colpi estremamente<br />
potenti sull’avversario offrendo a quest’ultimo poche<br />
chances di difesa (la doppia presa al collo abbinata<br />
alla ginocchiata diretta al viso, tecnica detta Chap<br />
Ko Ti Kao, si è dimostrata micidiale sui ring o nelle<br />
gabbie di tutto il mondo)<br />
3. Se si è abili ad eseguire proiezioni, la fase<br />
transitoria del clinch è un passaggio indispensabile<br />
per preparare il nostro attacco con pochi rischi.<br />
4. Se al contrario si vuole evitare di essere<br />
proiettati, dominare la fase del clinch è una delle<br />
migliori strategie per privare gli avversari esperti in<br />
tecniche di proiezione della loro arma principale.<br />
In altre parole imparare a controllare il combattimento<br />
alla corta distanza, soprattutto padroneggiando<br />
il controllo della testa dell’avversario grazie<br />
ad un forte Chap Ko, ci dà la possibilità di portare<br />
lo scontro in una situazione non congeniale per la<br />
maggior parte degli avversari siano essi esperti in<br />
tecniche di colpi o (seppure in minor misura) lottatori.<br />
Al contrario ore ed ore quotidiane di addestramento<br />
nel clinch analizzando tutte le possibili<br />
situazioni offensive e difensive che ci vengono<br />
offerte in questa fase, rendono i praticanti esperti di<br />
Muay Thai in grado di sfruttare nel migliore dei modi<br />
l’enorme bagaglio tecnico tipico della loro Arte.<br />
28
Inoltre un’analisi dettagliata delle varie situazioni che normalmente ci si trova ad affrontare nel corso del<br />
confronto alla corta distanza porta alla necessità di padroneggiare le seguenti tematiche:<br />
• Le tecniche più realistiche e testate sul campo per entrare nella fase di clinch dalla media o lunga distanza<br />
• La corretta posizione del corpo nel clinch e le molteplici possibilità di presa (soprattutto al collo e al tronco)<br />
una volta ottenuta la distanza corta<br />
• Le tecniche corte di sbilanciamento per uso difensivo ed offensivo<br />
•Le tecniche di difesa delle prese dominanti<br />
• L’uso dei colpi di ginocchio, di gomito, di testa e di pugno nel corpo a corpo<br />
• Le proiezioni e le leve articolari in combinazione o come alternativa ai colpi<br />
• L’uscita dal clinch mediante sbilanciamenti e colpi.<br />
L<br />
’argomento del combattimento alla corta distanza è senza alcun dubbio uno dei più importanti di tutte le<br />
tematiche relative all’approccio allo scontro marziale o sportivo a mani nude a per questo motivo deve<br />
essere approfondito da ogni vero appassionato di discipline di lotta.<br />
29
LA THERAPIE PAR LE MOUVEMENT<br />
Les Thérapies par le mouvement sont couramment utilisées dans la prise en charge des démences. L’exercice a un effet<br />
bénéfique sur les capacités physiques, il améliore la confiance en soi et prévient ainsi le risque de chutes. Les thérapies<br />
par le mouvement ont également une fonction sociale en favorisant la communication ; de plus elles stimulent les fonctions<br />
cognitives et diminuent les troubles du comportement.<br />
Dans ces domaines de pointe la clinique des Jardins de Sophia, située à Castelnau le lez, aux portes de Montpellier, est<br />
pionnière et novatrice grâce à un personnel hyper compétent et à une volonté du directeur de la clinique, le Docteur<br />
Bernard Michel, d’être toujours précurseur dans les nouvelles thérapies par le mouvement pour aider les patients à lutter<br />
contre leur maladie neurodégénérative.<br />
<strong>MAG</strong> <strong>AJL</strong> s’est rendu dans cette clinique moderne afin de suivre les ateliers dédiés à la thérapie du mouvement. C’est l’unité<br />
« Carpe Diem », dirigée par Dolly Plane, qui est en charge de la mise en pratique de ces nouveaux ateliers. Au programme<br />
de la visite, quelques-uns des ateliers dont la gym mémoire, la canne défense, la danse thérapie, le jardinage. Les patients<br />
n’ont pas le temps de s’ennuyer et font preuve d’une grande motivation pour suivre ces ateliers bénéfiques.<br />
ATELIER GYM MEMOIRE<br />
Animé par la kiné<br />
Bernadette LECAILLE<br />
qui, tous les matins, prend<br />
en charge différents<br />
groupes de patients pour des<br />
séances de motricité.<br />
Celles-ci ont pour buts :<br />
***Faire bouger toutes les articulations du corps et lutter<br />
ainsi contre les ankyloses et les rétractions<br />
***Renforcer la musculature globale et prolonger la bonne<br />
condition physique de la personne<br />
***Lutter contre la perte des équilibres statique et<br />
dynamique et de ce fait, prévenir les chutes<br />
***Faire appel à la mémoire pour se repérer dans l’espace,<br />
le temps et la latéralité<br />
w<br />
***Obtenir une interaction sociale plaisante et bénéfique<br />
pour un maintien à domicile.<br />
Les patients sortent relaxés, souriants et bien dans leur<br />
corps, prêts à attaquer ensuite les activités cognitives<br />
avec moins d’angoisse.<br />
30
CLINIQUE DES JARDINS DE SOPHIA<br />
CARPE DIEM : UN CONCEPT PRECURSEUR<br />
En 1994, les autorités de tutelle, sollicitées par France Alzheimer, ont chargé<br />
Les Jardins de Sophia de créer une unité d’hospitalisation de jour. Le<br />
Docteur Bernard Michel , médecin directeur de la clinique des Jardins de Sophia<br />
sesouvient : « A l’époque, nous n’ avions pas d’exemple, aucune recommandation…Du<br />
jour au lendemain, nous sommes devenus la seule structure<br />
expérimentale à recevoir un agrément destiné à la prise en charge des patients<br />
âgés de moins de 65 ans atteints par la maladie d’Alzheimer au stade précoce.<br />
Au fur et à mesure, nous avons construit l’équipe et le projet. Dès 1995, ce service<br />
d’hospitalisation de jour baptisé Carpe Diem a bénéficié du seul soutien<br />
logistique et financier de l’USLD ou Unité de Soins Longue Durée ».<br />
Le duo de choc<br />
Docteur Bernard MICHEL et Dolly PLANE<br />
« Ce fut un véritable engagement de tous », se félicite Dolly Plane, responsable de ce service qui prend en charge annuellement<br />
plus de 150 malades. Aujourd’hui, véritable laboratoire, le centre d’hospitalisation de jour a mis en place une<br />
méthode de stimulation cognitive et multi sensorielle pour entretenir les capacités préservées et, dans certains cas, rééduquer<br />
les fonctions déficitaires. Cette méthode, mise au point et évaluée par l’équipe pluridisciplinaire de l’hospitalisation<br />
de jour, a été adaptée pour les ateliers de stimulation en USLD et est associée aux thérapeutiques médicamenteuses.<br />
ATELIER SCHEMA CORPOREL<br />
Animé par la kiné<br />
Claire NATHAN<br />
cet atelier amène le patient à<br />
investir son corps avec plaisir.<br />
Différentes activités corporelles<br />
sont proposées pour renforcer la<br />
somatognosie et aider le patient<br />
à organiser ses mouvements.<br />
Objectifs de l’atelier :<br />
*** Favoriser la prise de conscience du corps à travers différentes<br />
expériences sensori-motrices.<br />
*** Renforcer le schéma corporel (reconnaitre, nommer et<br />
utiliser correctement les différentes parties du corps).<br />
*** Organiser ses mouvements dans l’espace et le temps.<br />
*** Renforcer les équilibres statiques et dynamiques.<br />
***Investir son corps dans le mouvement avec plaisir.<br />
*** Développer les moyens d’expression corporelle et de<br />
communication non-verbale (travail autour dialogue<br />
tonique, de l’adaptation posturale, des gestes,<br />
des mimiques et du regard)<br />
31 31
LA THERAPIE PAR LE MOUVEMENT<br />
ATELIER SENSORIMOTEUR<br />
Animé par l’ergothérapeute<br />
Damien HENOCQUE<br />
cet atelier propose des<br />
activités motrices permet<br />
tant de maintenir l’autonomie<br />
des patients et de prévenir les<br />
déficits gestuels et praxiques<br />
au domicile.<br />
A partir d’exercices variés, sur un parcours de type sportif<br />
avec obstacles et jeux d’adresse, cet atelier propose de renforcer<br />
et/ou maintenir les fonctions praxiques, gnosiques et<br />
visuo-constructive.<br />
Objectifs du programme :<br />
*** Développer le travail de dextérité<br />
*** Compenser les troubles du geste<br />
*** Mobilisation des fonctions cognitives, praxiques<br />
et gnosiques.<br />
*** Diminution des troubles psycho-comportementaux<br />
*** Maintien du lien social<br />
Dans le cadre de l’association « Hellebore » qui oeuvre dans le cycle « Emotion et Mémoire »<br />
de la clinique des Jardins de Sophia a eu lieu la visite du Musée Japonais privé Haragei.<br />
Un moment inoubliable avec le samouraï des lieux Francis De Hebles.<br />
32
UNITE DE SOINS DE CARPE DIEM<br />
ATELIER ART THERAPIE<br />
Animé par l’Arthérapeute<br />
Agnés CAFARO<br />
cet atelier concerne la danse,<br />
les personnes introverties, an<br />
xieuses ou dépressive. Plus la<br />
recherche avance, plus on<br />
découvre que la danse et la musique ont des effets théraepeutiques,<br />
parfois majeurs. Cet atelier atténue la douleur<br />
physique et psychologique en particulier pour les rhumatisants..<br />
Objectifs de l’atelier :<br />
*** Il soulage les dépressions<br />
*** Il stimule la mémoire des patients Alzheimer<br />
*** Il améliore l’équilibre car un lien étroit unit les aires de<br />
l’audition et de la motricité<br />
*** Il apaise le stress, l’anxiété et les idées noires car la musique<br />
interagit avec nos rythmes biologiques. La musique<br />
ainsi que la danse ralentit le rythme cardiaque, a un effet<br />
anti-stress immédiat, amplifie la respiration et modifient<br />
les ondes cérébrales.<br />
A Carpe Diem, le déjeuner est aussi un moment propice pour se retrouver et se confier. Un moment<br />
d’échange et de convivialité entretenu par un personnel prévoyant et toujours à l’écoute.<br />
Aujourd’hui, on ne peut rien faire contre la maladie, mais, comme le rappelle le Docteur Bernard Michel :<br />
« Ici, les patients retrouvent vie… »<br />
33
LA THERAPIE PAR LE MOUVEMENT<br />
ATELIER CANNE DEFENSE<br />
Animé par l’ergothérapeute<br />
Gaëtan L’HEVEDER<br />
Dans une salle d’entraîne<br />
ment magnifiquement<br />
aménagée, parée de murs de<br />
de lumière naturelle donnant<br />
sur le parc de la clinique, les participants<br />
expérimentent depuis plusieurs années cette nouvelle<br />
activité adoptée pour la première fois dans le monde à la<br />
clinique des Jardins de Sophia.<br />
Objectifs du programme :<br />
*** Parade contre l’anxiété<br />
*** Bon remède pour l’équilibre<br />
*** Confiance en soi .<br />
*** Socialisation<br />
On entend le bruit des coups de canne répétés sur<br />
des boucliers en mousse, les cris et les rires deviennent<br />
des armes contre la maladie sous l’oeil expert du Maître<br />
Jacques Levinet, fondateur ceinture noire 10e Dan de la<br />
méthode de la Canne Défense.<br />
Au secrétariat Chantal Gaudet<br />
complète l’équipe de Carpe Diem<br />
Dans le cadre de l’association « Hellebore » qui oeuvre dans le cycle « Emotion et Mémoire »<br />
de la clinique des Jardins de Sophia a eu lieu une reconstitution des métiers d’autrefois réalisée par les patients<br />
de l’unité de Carpe Diem sous la houlette de Dolly Plane<br />
34
UNITE DE SOINS DE CARPE DIEM<br />
ATELIER JARDINAGE<br />
Animé par le jardinier<br />
Pierre JOUSSELIN<br />
cet atelier bénéficie des jar<br />
dins magnifiquement aména<br />
gés de l a clinique. A l’in<br />
térieur du jardin aroma<br />
tique de Carpe Diem, le jardinageg<br />
procure un bien-être global aux patients.<br />
Bienfaits physiques de l’atelier :<br />
*** Coordination des membres<br />
*** Réamorçage des gestes fins.<br />
*** Schéma corporel<br />
Bienfaits de l’atelier sur le moral :<br />
*** Diminution de l’anxiété<br />
*** Amélioration de l’estime de soi<br />
*** Revalorisation narcissique<br />
*** Lieu de plaisir et d’échange<br />
Delphine Chambon,<br />
psychologue clinicienne<br />
l’aide précieuse de l’équipe<br />
Dans le cadre de l’association « Hellebore » qui oeuvre dans le cycle « Emotion et Mémoire »<br />
de la clinique des Jardins de Sophia a eu lieu une reconstitution des Années FOLIE’S<br />
35
ACADEMIE JACQUES LEVINET OCCITANIE<br />
Depuis le 1er janvier <strong>2016</strong>, la Direction Technique Midi Pyrénées, dirigée par l’instructeur Pascal Tabaglio,<br />
est devenue la DTR Occitanie.<br />
Elle regroupe 13 départements avec 6 directions départementales de l’Académie Jacques Levinet :<br />
(Tarn, Tarn & Garonne, Haute Garonne, Aude, Pyrénées Orientales, Hérault).<br />
Elle dénombre près de 300 adhérents.<br />
Pascal Tabaglio est instructeur ceinture noire 3e Dan de Self Pro Krav, 2ème Dan de Canne Défense,<br />
1er Dan de Bâton Défense, 1er Dan de Police ROS et instructeur international 1er Dan de Yoseikan Budo<br />
36
Directeur Technique Pascal TABAGLIO<br />
Pour Pascal TABAGLIO l’ <strong>AJL</strong> Occitanie, basée à St Sulpice (Tarn), est de plus en plus sollicitée, suite aux<br />
évènements actuels. Elle suscite un intérêt grandissant pour ses aspects conviviaux (stage en famille au<br />
bord de la mer, ambiance bon enfant), mais surtout pour son travail sérieux et rigoureux.<br />
Notre dynamisme, ajouté aux valeurs de l’<strong>AJL</strong> et à l’efficacité de nos techniques, plait à un public de plus en<br />
plus large (initiations aux jeunes et moins jeunes, stages etc.).<br />
L<br />
’efficacité du Self Pro Krav (SPK) et les cours que je donne dans plusieurs sections de l’<strong>AJL</strong> (St Sulpice,<br />
l’ASBAM Briatexte et depuis cette année au SPK Cheminot Toulouse) montrent l’ampleur que le SPK<br />
prend aujourd’hui.<br />
Depuis la semaine dernière, nous avons donné avec un ami de la police nationale un stage au personnel<br />
d’accueil de différents services de l’état et ce avec des exercices d’agressions physiques.<br />
Jusqu’à maintenant, le personnel d’accueil pouvait suivre des stages de gestion des conflits, modules<br />
intéressant mais pas adaptés à la réalité de leur profession (manque de stress, toujours des agressions<br />
verbales et déni des violences physiques etc.).<br />
Grâce à ce stage, le SPK franchit une nouvelle étape et touche bien tous les publics, car avant d’être un(e)<br />
employé(e) de telle ou telle administration, nous sommes avant tout des citoyens de la république et la<br />
légitime défense doit aussi s’appliquer pour notre défense.<br />
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ACADEMIE JACQUES LEVINET OCCITANIE<br />
Ce dernier stage exceptionnel combiné (Gestes de 1ere survie SPK et Gestes de 1er secours) a marqué les<br />
esprits, tellement bien qu’un autre stage est en cours de préparation.<br />
Avec l’organisation d’un stage régional par an, la venue de Jacques LEVINET à l’<strong>AJL</strong> St Sulpice est toujours<br />
un évènement. Il en a été ainsi lors de la journée du 09 octobre dernier où plus d’une trentaine de<br />
stagiaires ont peaufiné les techniques de SPK.<br />
Il est à noter qu’en dehors des élèves de notre association, deux directions techniques départementales<br />
étaient représentées, celle de la Haute Garonne par son directeur technique Jean Michel du Plantier et celle<br />
de la Dordogne par son directeur technique Gildas Gélis.<br />
La prochaine journée des cœurs (Avril 2017) où près de 300 enfants s’initieront à différents sports et à<br />
notre discipline de SPK, est en cours de préparation avec la municipalité de St Sulpice pour convier l’expert<br />
en arts martiaux Jacques LEVINET à venir présenter la philosophie de notre Académie et si possible de<br />
finir la journée par une démonstration (et devinez qui sera son plastron !!!).<br />
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Directeur Technique Pascal TABAGLIO<br />
Pour terminer, je voudrais citer un de mes professeurs d’atelier qui avait coutume de me dire<br />
‘’ qui n’avance pas recule’’,<br />
Nous, notre devise est Patere aut Abstine, si on rassemble ces deux devises, alors on a :<br />
’toujours de l’avant, endures ou abstient toi ».<br />
Cela peut résumer l’état d’esprit de notre association, même si elle reste conviviale.<br />
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GM Maurice Elmalem is a Seven Time World Champion, 7th Dan Black Belt with W.T.F.<br />
9th Baysa/Dan/KUF and 10th Dan Black Belt with PWMAF.<br />
He holds a PHD in Martial Arts from the National Dragon Council University of Asian Studies, Virginia, USA,<br />
Eight Guinness World Records, a Seven Time U.S. Cup Gold Medalist and Four Time AAU Champion.<br />
To say that Master Maurice Elmalem is a perfectionist<br />
would be an understatement. Whatever<br />
this man tries, he wills himself to accomplish at the<br />
highest form of anyone’s game. In 2001, he earned<br />
a place in the Guinness Book of World Records by<br />
smashing 50 sheets of glass with a knife-chop that<br />
sliced through all 50 sheets. He is a world taekwondo<br />
federation 8 Dan and a PWMAF ten Dan and holds seven<br />
world records. He is a seven-time U.S. Cup gold<br />
medalist and a four-time renowned grandmasters<br />
and has accumulated over 700 trophies and 50 gold<br />
medals in fighting and breaking. In his profession as<br />
a general contractor, he is listed in (Who’s Who” in<br />
the east for outstanding contribution to architectural<br />
design, and was voted among the “Top 400 General<br />
Contractors in the United States”. He is gifted musician,<br />
artist, sculptor, marathon runner, photographer,<br />
craftsman, and real estate developer.<br />
In the following, Master Elmalem talks about his success<br />
in the martial arts and what drives him to perfection.<br />
That is how I felt in love with martial arts. Then there<br />
was the first class that I attended in the United<br />
States. I was 16-years-old and alone in New York<br />
City; my family was living in Israel. I was not afraid to<br />
challenge the teacher who was conducting the class.<br />
When the master approached me, it was the most important<br />
moment of my life. The grandmaster asked<br />
me ‘Do you know how to fight?” I said “Yes, sir, I will<br />
show you”. At that point, my life was on the line. I<br />
did not know that I was facing world champion Joe<br />
Hayes or that the grandmaster was Dr. Richard Chun.<br />
Suddenly, I was trying to fight this great world<br />
champion. His techniques flew right by me.<br />
Thank God, reflex took over. I blocked as many techniques<br />
as I could and fought back as well as I could.<br />
Fortunately, I got out of it alive but I was not afraid. I<br />
had confidence in myself and showed no fear in my<br />
fighting. Dr. Chun invited me to join his school and I<br />
am still his student at the same school for the last 44<br />
years.<br />
Why did you want to become a martial artist?<br />
It goes way back to when I was a kid. I witnessed<br />
many fights in Morocco, Israel and France. In those<br />
days, my father did not have enough money to enroll<br />
me in a private school to learn martial arts, so I<br />
had to begin on my own. I learned street fighting to<br />
protect myself from kids who attacked me in school.<br />
I went on to search for the sport that would be most<br />
beneficial to me for self-defense and something that<br />
I could enjoy.<br />
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FLYING FEATS<br />
Avec Jacques Levinet<br />
Avec Jason STATHAM<br />
Avec Chuck NORRIS<br />
Avec Arnold SCHWARZENEGGER<br />
So, before you became a student of Dr. Chun, you<br />
studied martial arts elsewhere?<br />
studied martial arts with world champion Gidon Kadari<br />
in Tel Aviv, Israel. He taught me the basic fun-<br />
I<br />
damentals of martial arts. He was a Shotokan stylist<br />
who actually studied Krav Maga, the deadly combat<br />
karate practiced by Israeli military forces. He taught<br />
us many deadly secrets of martial arts and how to be<br />
ready for an attack at any moment.<br />
performed a new technique: I spliced a one-inch<br />
I pine board in midair with a spear-hand, using my<br />
two index fingers. I also performed a thumb break. I<br />
have also performed a flying side-kick break through<br />
a hoop of fire and broken six boards. This technique<br />
involves a great deal of skill, as the threat of being<br />
burned is very real.<br />
What are the most valuable lessons that you have<br />
learned from the masters with whom you studied?<br />
Respect. When one respects a master or teacher,<br />
he becomes your greatest source of information.<br />
Respect brings you closer to family, God and the<br />
world. Without respect, people tend to disregard you<br />
because the sense you do not appreciate your fellow<br />
man.<br />
Another great lesson I have learned is about survival:<br />
taking pride of yourself – do not give it up<br />
for anyone! Also, I have learned to control the mind<br />
and body through meditation. The philosophy of<br />
martial arts has taught me that I have held for quite<br />
some time. These record breaks include breaking<br />
100 sheets of one-eighth-inch glass with a downward<br />
elbow strike; a knife-hand break of 50 sheets of oneeighth-inch<br />
glass (the strike hand travels through all<br />
fifty sheets of glass and I have not lost a finger or<br />
cut my hand). The third is breaking five boards with<br />
my hands and release the boards as I strike them<br />
with the forehead in midair and splice them in half. In<br />
2000, at Madison Square Garden,<br />
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Your breaking skill is even documented in the<br />
Guinness Book of Records.<br />
Yes, I am in the Guinness Book of World Records.<br />
A TV crew consisting of a video man, soundman<br />
and reporter spent a day with me and taped me in my<br />
home, my office and on my job sites for the Guinness<br />
television show on the Fox network.<br />
A few days later, I flew to Los Angeles to shoot in the<br />
FOX studio for the Guinness Book of World Records.<br />
A representative from Guinness took me to the studio<br />
where I had to check all the materials that they provided.<br />
The next day, I rehearsed. The day of the performance,<br />
everyone was nervous. I asked everyone<br />
to leave my dressing room so that I could meditate<br />
and prepare myself mentally, physically and morally<br />
to perform. When I came out on stage, I noticed that<br />
the glass had doubled in size because of the way that<br />
it was set up, so it amounted to almost nine-inches. I<br />
was surprised but not worried. I thought that if this is<br />
what they want, let’s do it!<br />
prepared myself for my first fear, the flying jump kick<br />
I break. I knew that there was no room for error – especially<br />
with someone unfamiliar holding my boards.<br />
I successfully jumped – at least six or seven feet in<br />
the air – extended and turned my body sideways and<br />
snapped through the boards with one of the loudest<br />
kiaps I had ever yelled!<br />
heard the audience cheering for me as I prepared<br />
I for my next break, the glass break. There were four<br />
judges, one in each corner surrounded by Plexiglas,<br />
and five cameras with producers gave the audience<br />
members goggles incase glass flew in their direction.<br />
I could feel the vibration of the audience and they began<br />
yelling “Go, Maurice, go, Maurice.”<br />
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After meditating, I opened my eyes and I could<br />
feel the building shake. I kiaped, and my friend,<br />
Great Grandmaster Aaron Banks, who witnessed<br />
it, said that the break was “unbelievable” and that<br />
he was shocked and pleased when he saw that my<br />
hand was still attached to my body!<br />
How do you feel when you make a break like that?<br />
The thrill of a lifetime: mission accomplished, a<br />
dream come true. You can’t imagine the feeling<br />
at that moment – it is importantly satisfying.
GLASS BREAKING<br />
Where does your power come from to execute those<br />
incredible breaks?<br />
have seen very strong men in my life – some twice<br />
I my size – who cannot do what I can do. Inner power,<br />
some call it chiia, yaa or chi, exists in martial artists<br />
and is important to their practice of martial arts. That<br />
is why focus and meditation are important parts of<br />
one’s training – they generate power. In order to<br />
break or fight in a successful manner, one’s energy<br />
has to be in full force. It is from inner power that<br />
we successfully proceed in overcoming hurdles and<br />
the rough times in fighting, or the dangers posed by<br />
glass and other targets when breaking. Inner power<br />
comes from the soul and the heart.<br />
As an instructor, at what age do you suggest children<br />
begin breaking or fighting?<br />
young child shouldn’t break because the bone<br />
A structure is not fully developed. Age sixteen is<br />
appropriate for these activities. I see a lot of children<br />
breaking but I think that the boards have been doctored.<br />
Fighting is the opposite. I suggest children<br />
start fighting at a very young age, four or five-yearsold,<br />
because it enhances their minds’ ability to think<br />
quickly and builds their reflexes. Both activities are<br />
good preparation for school and for life.<br />
You have a signature punch that has come to be<br />
known as “the ultimate one” or the “bomb…”<br />
key technique in Tae Kwon Do and Karate is<br />
A the reverse punch. This is a good technique<br />
for power breaks. When I break five or six boards,<br />
I use all my secret techniques to build power in my<br />
body and mind to complete my right-hand punch.<br />
The first two knuckles line up along the grain of the<br />
boards and then I break them! The execution must<br />
be so precise and perfectly combine speed with the<br />
boards, you are taking the chance of breaking your<br />
arms, writs and knuckles. Speed and chi play a very<br />
big part in this break.<br />
Focus also is needed in this technique in order to<br />
punch with one’s ultimate power. One must pull<br />
the hand back as soon as possible after the break<br />
so that one does not push the nerves to the point<br />
where they just blow out and the hand is no longer<br />
in control. This is a very risky break and I have done<br />
it only three or four times in a major world championship.<br />
Size does not make one more capable of<br />
executing this break; it is the power. If this power<br />
was used against an opponent’s chest, stomach or<br />
ribs, it would definitely paralyze him.<br />
“Breaking is a demonstration of power, focus, speed,<br />
energy, skills, talent and outstanding fists!” says<br />
Maurice Elmalem<br />
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1er Edition de la course de la Folle Furieuse<br />
Le 16 octobre <strong>2016</strong> s’est déroulée la première édition de la course d’obstacles<br />
« La Folle Furieuse ® » organisée par la société CMJ France.<br />
Elle a eu lieu sur la commune de Sénas dans les Bouches du Rhône<br />
et est accessible à tous dès l’âge de 6 ans.<br />
Une course 100 % fun avec des obstacles « Wipeout »<br />
Les clubs de Self Pro Krav de Senas et de la Fare les Oliviers, dans les Bouches du Rhône,<br />
n’ont pas hésité à braver les épreuves pour mettre à l’honneur l’Académie Jacques Levinet.<br />
La Folle Furieuse – Ouf comporte 25 obstacles le long d’un parcours de 4,5 km.<br />
C’est une course à obstacles ludique, pour tous, quel que soit votre niveau physique de base. En courant ou<br />
en marchant, participez à votre rythme et sans crainte : aucun obstacle n’est obligatoire. Cette épreuve est<br />
une bonne occasion également de se remettre en forme et de recommencer le sport. Elle permet aussi de<br />
passer de formidables moments de détente entre amis.<br />
Ce type de course est également l’occasion de se déguiser.<br />
44
Le Self Pro Krav Bouches du Rhone en folie<br />
45
1er Edition de la course de la Folle Furieuse<br />
La Folle Furieuse ®, c’est avant tout une course d’obstacles non chronométrée et sans classement où les<br />
participants viennent avant tout pour s’amuser et passer un bon moment. Sportif ou non, avec ou sans déguisement,<br />
chacun peut y trouver son compte, avec des obstacles plus ou moins difficiles. Contrairement aux<br />
autres courses d’obstacles, La Folle Furieuse comprend des obstacles « Wipeout » dont certains mécanisés<br />
et qui rappellent les épreuves des célèbres émissions de télévision « Total Wipeout » ou encore « Ninja Warrior<br />
» qui passe actuellement sur TF1 le vendredi soir.<br />
C’est la touche folle et fun de cette course.<br />
Une course ouverte à tous !<br />
La Folle Furieuse ® est une course ouverte aux plus de 6 ans. En effet, cette course se résume à 3 parcours :<br />
« La Famille » : comme son nom l’indique, cette course est dédiée à un public familial. 4.5 km et 25 obstacles<br />
minimum à parcourir dès 6 ans accompagné d’un majeur. Le but de cette course est de pouvoir faire participer<br />
les familles, ensemble, à la même course et ainsi leur faire partager un bon moment de franche rigolade.<br />
« La Ouf » : une course de 4.5 km à parcourir entre adultes et jeunes dès 14 ans. Entre amis ou solo, cette<br />
course est faite pour les personnes peu sportives qui souhaitent s’amuser tout en franchissant 25 obstacles<br />
minimum fun et ludiques.<br />
« La Furieuse » : une course de 9 km plus intense dédiée aux adultes et jeunes dès 14 ans. Ce parcours<br />
s’adresse aux personnes sportives ou non, qui souhaitent se dépasser et s’amuser sur 35 obstacles minimum.<br />
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Le Self Pro Krav Bouches du Rhone en folie<br />
L<br />
’Académie Jacques Levinet des Bouches du Rhône, composée des clubs de Senas et de la Fare les Oliviers<br />
ont montré leur esprit sportif et de de compétition en participant à cette course la plus fun de la région.<br />
Ils ont parcouru les 9 kms comportant 40 difficulutés, les unes plus folles que les autres. Ils ont franchi<br />
des obstacles de pneus, les pièges d’élastiques, les gonflabes impressionnants.<br />
Les pires difficultés les attendaient dans les fosses de boue et les butes infranchissables qui dépassaient<br />
souvent les pièges d’un banal parcours du combattant.<br />
Michel Bouré, L’instructeur de Self Pro Krav de l’<strong>AJL</strong> (Académie Jacques Levinet) et ses élèves n’ont pas<br />
hésité à braver tous ces obstacles en démontrant un esprit d’entraite et de savoir faire qui ont suscité l’admiiration<br />
des autres participantes et participants.<br />
Pour Michel Bouré, «Cette course, dans un esprit familial, nous a permis de consolider nos liens amicaux<br />
et notre solidarité au sein de notre association sportive Encore un bravo à Lionel, G. Michel, M, Michel, B.<br />
Louis, Adil C et Michèle B. pour leur participation et leur dynamisme.<br />
Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition avec un effectif encore plus nombreux pour<br />
représenter à la fois notre club et la Fédération Académie Jacques Levinet (<strong>AJL</strong>)<br />
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SELF PRO KRAV CONTRE ARME DE POING<br />
Fiche réalisée<br />
par le Capitaine Jacques Levinet<br />
et Pascal Tabaglio<br />
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SELF PRO KRAV CONTRE ARME D' EPAULE<br />
Fiche réalisée<br />
par le Capitaine Jacques Levinet<br />
et Jean Michel Du Plantier<br />
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LE KING VALERA<br />
10 QUESTIONS REPONSES POUR LE <strong>MAG</strong> <strong>AJL</strong>