Le dialogue interreligieux
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Prier pour la paix<br />
« Notre rencontre atteste — et c’est là sa grande signification<br />
pour les hommes de notre temps — que, dans<br />
la grande bataille pour la paix, l’humanité, avec sa diversité<br />
même, doit puiser aux sources les plus profondes<br />
et les plus vivifiantes où la conscience se forme<br />
et sur lesquelles se fonde l’agir moral des hommes. »<br />
Jean-Paul II, Assise, 27 octobre 1986<br />
foi ; au lieu du <strong>dialogue</strong>, c’est parfois la concurrence,<br />
si ce n’est l’affrontement.<br />
S’agit-il d’un « choc de civilisations » ? d’un choc<br />
de religions ? Bien souvent, il s’agit plutôt du choc<br />
des ignorances : l’ignorance réciproque est souvent<br />
grande, par exemple entre musulmans et chrétiens.<br />
M gr Fitzgerald, qui a été président du Conseil pontifical<br />
pour le <strong>dialogue</strong> <strong>interreligieux</strong>, écrit dans la<br />
revue Mission de l’Église (janvier-mars 2008) :<br />
« Il faut l’avouer. Depuis le 11 septembre 2001,<br />
le monde musulman fait peur. La “guerre contre<br />
le terrorisme” apparaît souvent comme une lutte<br />
contre le fanatisme islamique, sinon contre l’islam<br />
tout court. De l’autre côté, l’Occident, identifié<br />
au monde chrétien, suscite des réactions négatives<br />
de la part des musulmans, surtout dans<br />
les pays où ils sont en majorité. Ils se sentent<br />
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