Atlas

CHAPITRE 3
le VÉGÉTAL
OBJECTIF PAYSAGER PARTAGÉ
Préserver dans leur diversité les parcs, les jardins, les arbres
remarquables et leur visibilité.
GRANDS CONSTATS, LE PATRIMOINE ACTUEL
Les parcs, les jardins, les arbres remarquables sont des éléments
essentiels du patrimoine du quartier. Ils sont surtout représentés
par le domaine privé.
Anciens faubourgs, les quartiers présentent une densité de grands jardins
et de parcs dont les arbres de grande dimension sont visibles au-dessus
des fronts bâtis des rues et avenues.
Les quartiers résidentiels de maisons individuelles et petits immeubles
collectifs sont largement jardinés, parfois regroupés autour de cours,
de passages végétalisés. Ce réseau d’espaces verts privés ou collectifs
impactent sur l’ambiance rues.
En pot ou en pleine terre, vivaces, annuelles, plantes grimpantes ou
arbustes viennent habiller les impasses, ruelles et venelles du quartier. Ces
ambiances jardinées sont souvent le résultat d’une double action, celle de
la nature qui spontanément reprend ses droits et celle des habitants qui
embellissent les pieds de mur.
Enfin, l’ambiance des rues profite de retraits ponctuels du bâti (appelés
frontages) et de leurs aménagements végétalisés.
Si quelques jardins publics émaillent le périmètre de l’atlas, cette végétation
issue du domaine privé (jardinage, actions informelles et spontanées)
déborde sur l’espace public, donne leurs caractères aux quartiers,
maintiennent des corridors verts entre les îlots.
... ET LES DYNAMIQUES A L’OEUVRE
Les espaces végétalisés, la “ pleine terre ”,
sont de plus en plus restreints et morcelés.
La porosité des sols est essentielle pour
la croissance des végétaux (et pour
l’infiltration directe des eaux pluviales). Les
îlots se densifient en constructions mais
en interrompant la continuité des espaces
végétalisés.
Les constructions récentes changent la
typologie jardinée caractéristique du
quartier : du jardinage individuel à la gestion
impersonnelle des espaces verts.
Cette gestion des espaces verts par des
entreprises n’a plus rien à voir avec les habitants
des immeubles, la spécificité de plantations
des quartiers ou les caractéristiques
architecturales, mais est élaborée pour un
entretien minimum. La touche personnalisée
du jardin cède la place à des espaces verts
banalisés et où la végétation spontanée n’a
plus sa place.
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