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ANNEXES<br />
TABLEAU SYNTHÉTIQUE<br />
PATRIMOINE ACTUEL<br />
“ Les valeurs partagées ”<br />
DIAGNOSTIC STRATÉGIE PROGRAMME D’ACTIONS<br />
DEVENIR<br />
“ Les dynamiques en cours ”<br />
OBJECTIFS PARTAGÉS<br />
“ Ce que l’on veut et peut faire ”<br />
ORIENTATIONS<br />
“ Ce qu’il faut mettre en place ”<br />
PROPOSITIONS<br />
“ Comment s’y prendre, exemples d’actions à mener ”<br />
LE BÂTI ET LES<br />
FORMES URBAINES<br />
La diversité des formes<br />
architecturales et des formes<br />
urbaines font la richesse des<br />
quartiers. Cette diversité fait<br />
partie du patrimoine.<br />
“ L’architecture de<br />
promoteurs ” banalise<br />
les quartiers et rend les<br />
rues moins agréables. En<br />
particulier, la monotonie<br />
d’une skyline élevée étouffe<br />
l’espace public et tend à<br />
faire disparaître la diversité<br />
architecturale.<br />
Orienter les mutations vers la<br />
préservation et la création d’un<br />
bâti et de formes urbaines de<br />
qualité et diversifiés.<br />
Éviter la banalisation des<br />
quartiers.<br />
Assurer une densification<br />
maîtrisée et partagée<br />
Favoriser le composite, la mixité<br />
urbaine comme qualité de vie et bonne<br />
intégration de la densité. Trouver une<br />
harmonie dans la diversité.<br />
Encadrer les nouveaux projets<br />
architecturaux, notamment ceux de<br />
grande ampleur (promoteurs).<br />
• Préserver les quelques exemples existants d’architecture insolite.<br />
• Élaborer des règles urbaines adaptées aux spécificités du quartier et issues d’une étude urbaine qui identifie les différentes échelles de diversité: la parcelle,<br />
l’îlot, le secteur, le quartier en vue de mieux anticiper et maîtriser l’arrivée de nouvelles populations.<br />
• Construire du neuf en réintégrant des éléments de l’ancien.<br />
• Privilégier le retrait du bâti par rapport à la rue, pour créer des frontages (jardins de devant) et assurer une largeur de trottoirs confortable.<br />
• Respecter les compositions urbaines par un choix approprié de la hauteur des nouveaux bâtiments.<br />
• Encourager la couleur sur les façades en diversifiant la palette autorisée. Inciter les habitants de certaines zones à colorer les volets, les façades.<br />
• Respecter les caractéristiques de la “ maison nantaise ” : maison avec un garage au rez-de-chaussée et des marches pour accéder à la porte d’entrée.<br />
Privilégier leur rénovation, dans le cadre de la conservation du patrimoine.<br />
• Élaborer un cahier des charges : encadrer les méthodes de construction et l’emploi de certains matériaux.<br />
• Imposer une charte de qualité et de compréhension du paysage et du patrimoine aux porteurs de projets et instructeurs.<br />
• Délivrer un “visa matériaux ”, de manière à garantir la qualité de l’ensemble, sur la durée.<br />
• Imposer à l’instructeur qui délivre les permis de construire de venir dans le quartier, au moins pour les projets importants de construction<br />
(à partir de R+3 par exemple). Et imposer aux promoteurs et architectes de venir visiter le quartier en compagnie d’habitants / riverains.<br />
• Imposer aux porteurs de projets un diagnostic du paysage à l’échelle de leur parcelle d’étude afin de s’inscrire de l’<strong>Atlas</strong> paysager sensible du quartier.<br />
• Proposer et/ou inciter les porteurs de projets sur le quartier à mener des actions de co-construction avec les futurs habitants ou voisins.<br />
LES AMBIANCES<br />
URBAINES<br />
Le patrimoine des quartiers,<br />
c'est aussi sa dimension<br />
humaine, la façon dont<br />
les habitants les vivent au<br />
quotidien dans les espaces<br />
publics.<br />
Il y a peu d’espaces publics<br />
dans les quartiers. Ceuxci<br />
sont essentiellement<br />
représentés par le linéaire<br />
de rues et avenues, dont<br />
certaines sont devenues très/<br />
trop routières.<br />
Une reconquête de l’urbanité<br />
est-elle déjà à l’œuvre ?<br />
L’aménagement des espaces<br />
publics : favoriser les piétons<br />
et la végétation, refléter les<br />
besoins, les envies, les idées de<br />
ses usagers<br />
Protéger et développer les continuités<br />
piétonnes sous toutes les formes :<br />
passages publics, venelles privées,<br />
cœurs d’îlots traversants…<br />
Reconquérir et traverser la rue Paul<br />
Bellamy.<br />
Valoriser l’espace public.<br />
Favoriser la mixité et la polyvalence<br />
des places publiques.<br />
• Hiérarchiser les voies pour que les vélos et trottinettes puissent aussi circuler.<br />
• Aménager les trottoirs pour les piétons, parfois très étroits, tout en gardant les petites plantes sauvages qui permettent de ne pas dénaturer le charme<br />
des ruelles et impasses… Réguler davantage le stationnement.<br />
• Résorber la coupure urbaine rue Paul Bellamy en permettant des traversées plus faciles (terre-plein central, ponts, passerelles, voies piétonnes).<br />
• “ Spécialiser ” les trottoirs, un piéton et un vélo pour plus de commodité.<br />
• Faire du carrefour de la “ place ” du Croisic une véritable place publique.<br />
• Étudier l’offre en places publiques (et aires de jeux pour enfants) dans le quartier et les possibilités de développement.<br />
• Laisser des espaces (recul du bâti,...) qui permettent l’appropriation par les habitants et dégagent la vue sur le ciel depuis la rue.<br />
• Sensibiliser les propriétaires privés de l’impact de leurs actions sur l’espace public et sur la manière dont ils peuvent contribuer à l’embellir.<br />
• Installer du mobilier qui donne vie aux lieux, notamment des bancs - avec dossier de préférence - et installés de façon à pouvoir converser, notamment sous<br />
les arbres. Des bancs qui s’intègrent bien au paysage : on exclut donc les bancs en plastique.<br />
• Vider les espaces des encombrants (déchets, lignes électriques), protections des containers avec des bacs en bois ou des petites palissades, des plantations.<br />
• Aménager le parvis de l’église Saint-Similien, avec des plantations, arbustes et des bancs.<br />
• Exploiter la dalle de la cours Sans Nom, en concertation avec les habitants. Percer les murs pour créer de la légèreté, de la transparence et installer de la<br />
verdure et des jeux d’enfants.<br />
Retrouver le sol naturel et l’eau dans les<br />
espaces publics.<br />
• Multiplier les plantations, notamment d’arbres de grand développement.<br />
• Créer des jardinières potagères partagées, mettre en place des fontaines.<br />
Favoriser la porosité entre jardins privés<br />
et espace public : vues, passages publics<br />
ou collectifs.<br />
• Imaginer une gestion collective des espaces verts qui mettent à l’honneur le jardinage et l’appropriation par les habitants.<br />
• Proposer un rallye annuel : une forme de “ parkour ” : une course à travers les jardins et les murets, voire un concours de jardins dans une opération “ jardins<br />
ouverts ”.<br />
LE VÉGÉTAL<br />
Les parcs, les jardins, les<br />
arbres remarquables sont<br />
des éléments essentiels du<br />
patrimoine du quartier. Ils sont<br />
surtout représentés par le<br />
domaine privé.<br />
Les espaces végétalisés, la<br />
“ pleine terre ”, sont de plus<br />
en plus restreints et morcelés.<br />
Les constructions récentes<br />
de promoteurs changent<br />
la typologie jardinée<br />
caractéristique du quartier :<br />
du jardinage individuel à la<br />
gestion impersonnelle des<br />
espaces verts.<br />
Préserver dans leur diversité<br />
les parcs, les jardins, les arbres<br />
remarquables et leur visibilité.<br />
Préserver des parties végétalisées<br />
et en pleine terre lors de nouvelles<br />
constructions.<br />
Retrouver le sol naturel dans la ville.<br />
Intégrer dans chaque programme<br />
de construction un espace vert<br />
suffisamment spacieux, visible depuis le<br />
domaine public et intégrer des murs ou<br />
toitures végétalisées.<br />
• Créer un centre de ressources et promouvoir les retours d’expérience.<br />
• Désimperméabiliser les sols, retour vers le cycle naturel de l’eau, infiltration, déconnection des réseaux d’eau pluviale.<br />
• Découpes de revêtement de trottoirs pour faire des plantations en pieds de façades.<br />
• Laisser pousser les plantes sauvages, voire même planter des arbres, sur les trottoirs.<br />
• Penser des balcons jardinables et développer des toitures végétalisées (“ bio-inspirées ”, espèces locales et robustes).<br />
• Agrandir le parc des Capucins et y intégrer un jardin partagé mais aussi éventuellement un composteur de quartier.<br />
LE PETIT<br />
PATRIMOINE<br />
Le quartier est ponctué<br />
d’éléments patrimoniaux<br />
de natures diverses et<br />
auxquels les habitants sont<br />
particulièrement attachés.<br />
Ces éléments surprennent,<br />
expliquent, racontent,<br />
questionnent.<br />
Ce petit patrimoine fait<br />
l'objet d'attention de la part<br />
des connaisseurs qui le font<br />
découvrir aux non-initiés.<br />
Comment se construit le petit<br />
patrimoine de demain ?<br />
Valoriser les éléments du<br />
“ grand ” et “ petit ” patrimoine qui<br />
jalonnent les quartiers.<br />
Conserver les éléments singuliers qui<br />
font patrimoine en les intégrant dans les<br />
nouvelles constructions, sans dénaturer<br />
leur authenticité.<br />
Préserver les éléments mystérieux et<br />
leurs contextes.<br />
• Protéger les édifices ou éléments vernaculaires.<br />
• Préserver les impasses, arrière-cours qui jalonnent le quartier qui sont typiques des faubourgs et racontent leur histoire.<br />
• Réaliser un “ parcours-collection ” pour relier et présenter le petit patrimoine.<br />
• Faire des accès permettant de passer d’une cour à l’autre et ainsi de traverser le quartier et la ville par les cœurs d’îlots. Proposer un rallye annuel : une forme<br />
de “ parkour ” : une course à travers les jardins et les murets.<br />
• Prévoir des panneaux pour situer les fortifications de Mercœur.<br />
LE PATRIMOINE<br />
GÉOGRAPHIQUE<br />
Le grand paysage, des<br />
éléments géographiques<br />
dessinent les quartiers :<br />
cours d'eau, roches, reliefs,<br />
sous-sols.<br />
La fermeture des<br />
perspectives, la densité et la<br />
hauteur de certains bâtiments<br />
font perdre la perception de<br />
ce grand paysage.<br />
Retrouver les grandes entités<br />
du paysage dans la ville et<br />
leur donner un rôle dans la<br />
construction urbaine.<br />
Construire la ville en s’appuyant sur le<br />
relief et le réseau hydrographique.<br />
Préserver le petit patrimoine qui fait<br />
référence au paysage et à la géographie<br />
(puits…).<br />
• Faire un recensement des “ coulées vertes ” qui ne s’arrête pas au Gué Moreau et qui s’appuie sur la particularité des petits espaces verts du quartier qui y<br />
sont disséminés (en ce sens cartographie plus précise que la trame verte et bleue). Intégrer dans ce rencensement les fonctions écologiques de ces espaces.<br />
• Travailler les dénivelés lors d’aménagements, de constructions, car le relief fait partie de l’identité de certains quartiers.<br />
• Agir sur le stationnement pour retrouver des perspectives visuelles et des espaces publics bien orientés.<br />
• Travailler l’implantation des bâtiments en fonction de vues ou d’éléments du paysage intéressants.<br />
• Donner une visibilité du cordon végétal (grands arbres de parcs, petits jardins…) qui accompagne le Gué Moreau.<br />
• Redonner un accès public au Gué Moreau. Rétablir le lien avec le ruisseau qui a disparu mais qui est encore présent dans la mémoire des habitants. Rue de la<br />
Sauzinière, il y a un mur public au niveau de l’endroit où le Gué Moreau franchit cette rue. Il faudrait l’abaisser pour donner une vue sur la coulée verte du Gué<br />
Moreau.<br />
• Créer des “ vues publiques ”, notamment vers l’Erdre.<br />
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