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<strong>Dieu</strong> en nous<br />
«...Car nous sommes le temple du <strong>Dieu</strong> vivant, comme <strong>Dieu</strong> l'a<br />
dit: J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur <strong>Dieu</strong>,<br />
et ils seront mon peuple.» -2 Corinthiens 6:16<br />
Si vous êtes né <strong>de</strong> nouveau, le Saint-Esprit vit et <strong>de</strong>meure en votre<br />
esprit.<br />
I1 vit et <strong>de</strong>meure où ? Dans votre tête ? Non.<br />
Dans votre corps ? Dans un certain sens, oui, mais pas exactement<br />
<strong>de</strong> la manière dont nous pensons. L'unique raison qui fait <strong>de</strong> votre<br />
corps le temple du Saint-Esprit est que votre corps est le temple <strong>de</strong><br />
votre propre esprit. Il <strong>de</strong>meure dans votre esprit.<br />
Et Il entre en communication avec vous <strong>par</strong> votre esprit.<br />
I1 ne communique pas directement avec votre intelligence car ce<br />
n'est pas là qu'Il habite.<br />
Il <strong>de</strong>meure dans votre esprit et communique avec vous <strong>par</strong><br />
l'intermédiaire <strong>de</strong> votre esprit. Il est bien évi<strong>de</strong>nt que votre esprit<br />
atteint et influence votre pensée.<br />
Même alors que j'étais un bébé en Christ, cloué sur mon lit, j'avais<br />
connaissance <strong>de</strong> certaines choses <strong>par</strong> le témoignage intérieur. Je<br />
ne savais rien <strong>de</strong> la plénitu<strong>de</strong> du Saint-Esprit ni du <strong>par</strong>ler en<br />
d'autres langues - mais j'étais né <strong>de</strong> <strong>l'Esprit</strong>.<br />
J'avais le témoignage <strong>de</strong> <strong>l'Esprit</strong> directement au-<strong>de</strong>dans <strong>de</strong> moi<br />
que j'étais un enfant <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>.<br />
Il y avait quatre mois que j'étais dans mon lit lorsque ma mère vint<br />
un jour près <strong>de</strong> mon lit et me dit : «Mon fils, je suis désolé <strong>de</strong> te<br />
déranger, mais Dub a <strong>de</strong>s ennuis.» Dub est mon frère aîné. Il avait<br />
17 ans à l'époque et il n'était plus à la maison, mais nous ne<br />
savions pas <strong>de</strong> quelle nature étaient ses difficultés, ni où il se<br />
trouvait.<br />
Elle sentait quelque chose dans son esprit. Elle pensait qu'après<br />
avoir commis quelque mauvaise action, il se trouvait peut-être en<br />
prison. Elle me dit : «Il y a trois jours que je prie pour lui, mais<br />
j'ai besoin d'ai<strong>de</strong>.»<br />
«Maman», répondis-je, «je pensais que tu avais déjà assez <strong>de</strong><br />
problèmes avec un fils cloué au lit ; <strong>de</strong>puis quelques jours, je<br />
savais moi-même que Dub avait <strong>de</strong>s problèmes, mais il n'est pas<br />
en prison. Il, ne s'agit pas <strong>de</strong> difficultés <strong>de</strong> cette nature ; c'est sa<br />
vie qui est en danger. Mais j'ai déjà prié pour lui et il en<br />
réchappera, car j'ai déjà reçu la réponse.»<br />
A ce moment-là, je ne connaissais pas encore le moyen d'obtenir<br />
la guérison, ce n'est qu'une année plus tard que je fus guéri. Mais<br />
je conaissais déjà certaines choses, gloire au Seigneur, <strong>Dieu</strong> va au<strong>de</strong>vant<br />
<strong>de</strong> votre foi.<br />
Trois jours plus tard, la nuit, Dub revint à la maison. Nous étions<br />
en 1933 et il n'y avait pas <strong>de</strong> travail. A l'époque <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong><br />
Dépression, les hommes déambulaient dans les rues, sans emploi.<br />
Dub s'était rendu dans la Vallée du Rio Gran<strong>de</strong> pour y trouver du<br />
travail, mais en vain. Et c'est ainsi qu'il décida <strong>de</strong> sauter dans un<br />
train <strong>de</strong> marchandises pour ne pas payer - <strong>de</strong>s multitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gens<br />
voyageaient ainsi à cette époque -, <strong>de</strong> l'extrémité <strong>de</strong> la Vallée<br />
jusqu'à McKinney.<br />
A quelque quatre-vingts kilomètres <strong>de</strong> Dallas, un contrôleur <strong>de</strong>s<br />
chemins <strong>de</strong> fer le frappa à la tête et le jeta du train qui roulait à<br />
quatre-vingt-dix ou cent kilomètres/heure. Il fit littéralement un<br />
vol plané sur la voie. En ce temps-là, les gens brûlaient du<br />
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