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Les Sentiments: La voix du corps<br />
«L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit...»<br />
-Romains 8:16<br />
Trop souvent, les croyants pensent que le témoignage dont il est<br />
ici question est quelque chose <strong>de</strong> physique. Il n'en est rien. Il s'agit<br />
d'un témoignage spirituel. C'est <strong>l'Esprit</strong> <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> qui rend<br />
témoignage à notre esprit. Il ne rend pas témoignage à nos corps.<br />
Nous ne pouvons pas marcher d'après les sentiments d'ordre<br />
physique.<br />
C'est à cause <strong>de</strong> la façon dont nous nous exprimons que nous<br />
faisons une confusion. Nous disons : «Je sens la présence <strong>de</strong><br />
<strong>Dieu</strong>.» Non, ce n'est pas vrai. C'est spirituellement que nous la<br />
ressentons, Sa présence. Employez le mot «sentiment» à bon<br />
escient. Il donne l'impression, fausse, qu'il s'agit d'un sentiment<br />
physique. Ne confon<strong>de</strong>z pas avec le domaine physique.<br />
1) Les sentiments sont la voix du corps.<br />
2) La raison est la voix <strong>de</strong> l'âme ou <strong>de</strong> l'intelligence.<br />
3) La conscience est la voix <strong>de</strong> l'esprit.<br />
Se laisser conduire <strong>par</strong> les sentiments est une source d'ennuis<br />
inévitables. C'est la raison pour laquelle ils sont si nombreux les<br />
chrétiens qui connaissent <strong>de</strong>s hauts et <strong>de</strong>s bas (je les appelle<br />
chrétiens yo-yo). Ils se laissent conduire <strong>par</strong> leurs sentiments et<br />
ne marchent pas <strong>par</strong> la foi ; ils ne suivent pas la voie <strong>de</strong> leur esprit.<br />
Lorsqu'ils se sentent bien, ils s'écrient : «Gloire à <strong>Dieu</strong>, je suis<br />
sauvé. Alléluia ! je suis rempli <strong>de</strong> <strong>l'Esprit</strong>. Tout va bien !»<br />
Lorsqu'ils ne se sentent pas bien, ils font une tête longue et disent:<br />
«J'ai tout perdu. Je ne ressens plus ce que je sentais autrefois. Je<br />
dois être rétrogra<strong>de</strong>.»<br />
J'entends <strong>de</strong>s gens dire - que <strong>Dieu</strong> ait pitié d'eux - qu'ils sont dans<br />
la vallée, puis qu'ils sont sur la montagne, ensuite qu'ils<br />
re<strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt à nouveau dans la vallée.<br />
Il y a quarante-cinq ans que je me suis converti et <strong>de</strong>puis, je n'ai<br />
vécu que sur la montagne. Vous n'avez nullement à re<strong>de</strong>scendre<br />
dans la vallée.<br />
Ils <strong>par</strong>lent <strong>de</strong>s «expériences <strong>de</strong> la vallée». Je n'ai jamais rien<br />
connu <strong>de</strong> tel. Oh, bien sûr, j'ai connu <strong>de</strong>s heures difficiles et <strong>de</strong>s<br />
épreuves, mais j'ai toujours vécu sur les sommets, chantant et me<br />
frayant un passage à travers elles, vivant au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la mêlée !<br />
Une femme dont j'avais été le pasteur, il y a <strong>de</strong> nombreuses<br />
années, vint un jour me trouver à la fin d'une réunion que j'avais<br />
tenue pour nous <strong>par</strong>ler <strong>de</strong> sa fille âgée <strong>de</strong> 39 ans. Elle était sur le<br />
point <strong>de</strong> subir une opération quand on lui découvrit une tumeur et<br />
également, après une série d'examens cliniques, qu'elle était<br />
diabétique. Les mé<strong>de</strong>cins s'efforçaient <strong>de</strong> maîtriser son diabète<br />
lorsqu'elle tomba dans le coma. Trois docteurs déclarèrent qu'elle<br />
ne reprendrait plus jamais connaissance et qu'elle mourrait.<br />
Cette mère me dit : «Voudriez-vous poser vos mains sur ce<br />
mouchoir ?» Je le fis et priai. Puis, elle prit le chemin du retour<br />
dans son foyer, à quelque cinq cents kilomètres <strong>de</strong> là.<br />
Elle se rendit à l'hôpital où reposait sa fille inconsciente. Elle<br />
s'approcha <strong>de</strong> la tente à oxygène et posa le mouchoir sur la<br />
poitrine <strong>de</strong> sa fille. Au même instant, cette <strong>de</strong>rnière reprit<br />
connaissance. Elle fut guérie, convertie, remplie du Saint-Esprit et<br />
se mit à <strong>par</strong>ler en langues, tout cela après la seule application du<br />
mouchoir.<br />
Les infirmières, piquées <strong>de</strong> curiosité, appelèrent le mé<strong>de</strong>cin qui<br />
déclara : «Il est merveilleux qu'elle ait repris connaissance, mais il<br />
ne faut pas qu'elle s'agite.» Il lui fit une piqûre pour la calmer<br />
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