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HEUREUX // Dans sa tête
Addict au bien-être
et à la spiritualité
En cette ère digitale et de réseaux sociaux, le bien-être, la
spiritualité et le développement personnel sont de plus en plus
glamour et attrayants. Toutefois, ce chemin pour devenir une
meilleure version de soi peut aussi devenir autodestructeur.
Par Laurent Colinet
Il y a beaucoup de
chemins vers son
éveil spirituel, et
comme l’a dit un
prophète:
«il y a autant de
chemins vers Dieu
que d’âmes sur la
planète».
Dédier beaucoup de
temps et d’énergie
à ce qui semble être
de nobles aspects de
sa vie, comme son
bien-être physique,
émotionnel ou spirituel peut sembler
progressif et positif, mais ce n’est pas
le cas pour beaucoup. En effet, dans
de nombreuses situations, les gens
remplacent simplement un type
de dépendance ou de problème par
un autre «plus beau, ou d’un genre
meilleur».
SUR LE CHEMIN DE
L’ÉVEIL, ATTENTION
1À CES 4 PARCOURS :
Le déni spirituel
Différent de l’égo spirituel, le
déni spirituel est «l'utilisation
de pratiques et de croyances
spirituelles pour éviter de faire
face à nos sentiments douloureux,
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à nos blessures non résolues et à
nos besoins de développement».
Parfois, nous faisons les bonnes
choses pour les mauvaises raisons.
Mais au lieu de se réfugier dans
les antidépresseurs, l’alcool ou la
drogue pour se sentir mieux, nous
allons vers des régimes stricts, des
détox ou des jeûnes à répétition, une
pratique religieuse assidue, ou de la
spiritualité baba cool. Bien sûr, ces
habitudes ne vous feront pas atterrir
en cure de désintoxication, mais vous
feront inscrire à beaucoup d’ateliers
et de formations hétéroclites les
unes après les autres. Vous devenez
la victime idéale du shopping
spirituel. Qui n’a pas un ou une
ami(e) qui déguisera un trouble de
l’alimentation par un régime strict
sous couvert de l’hygiène de vie
holistique?
La solution : Examinez vos motifs
sous-jacents en parcourant
votre chemin spirituel, faites de
l'autoréflexion et demandez-vous
ce que vous recherchez vraiment et
pourquoi.
Nos lignes rouges
Dans le but de cultiver l’acception
et la compassion, beaucoup de
personnes, surtout les femmes,
deviennent trop tolérantes du
mauvais comportement de leur
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