Votre Journal de Liège de juin 2017

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En vue numéro 22 | Juin 2017 Le bourgmestre Willy Demeyer avec l’équipe de Sainte-Walburge lors du Challenge Day du 21 mai. Cette course d’obstacle de 4km rassemble des jeunes des différents quartiers et des policiers de plusieurs commissariats. L’échevin André Schroyen lance la campagne de sensibilisation à la propreté publique "Encombrants : Non à l’abandon, Oui à la Ressourcerie !", Place Saint-Lambert. L’échevin Fouad Chamas devant la Charte des Droits de l'enfant pendant la journée des Droits de l'enfant sur l'espace Tivoli. Jacques Marneffe, conseilller communal CDH, est décédé le 30 avril. Un hommage lui a été rendu lors du dernier Conseil communal. Suite au décès du conseiller Jacques Marneffe, Carine Clotuche (CDH) rejoint le Conseil communal jusqu’au terme de la législature. L’échevin Michel Firket (au centre) pour le lancement du nouveau produit touristique : Liège à trottinette. Le bourgmestre Willy Demeyer (à gauche) et l’échevin Jean Pierre Hupkens (à droite) entourent Monsieur Michel-Edouard Leclerc, président du Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, lors du vernissage de l’exposition “Révolution BD” au Musée de La Boverie. Les échevins Julie Fernandez-Fernandez et Roland Léonard inaugurent un passage pour piétons multicolore rue Hors-Château à proximité de la "Maison Arc-en-Ciel" pour la journée de la lutte contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai. L’échevin Maggy Yerna, lors de l'inauguration de Court-Circuit, le marché des producteurs locaux, place Xavier Neujean le 27 avril. La présidente du CPAS Marie-France Mahy (à droite) visite le service d’accueil des demandeurs d’asile (SADA), service intégré de la Ville et de son CPAS, dans leur nouvelle implantation. Ce service est désormais installé Place Xavier Neujean 19/B au côté du CRIPEL. De gauche à droite, le bourgmestre Willy Demeyer et les conseillers Daniel Wathelet et Pierre Gilissen, à l'occasion du sommet mondial pour des villes inclusives, innovantes et résilantes à Paris. Dans le cadre de l’opération Paliss’art, l’échevin Michel Firket (à droite) inaugure la fresque murale, située rue Basse-Wez au n°22, réalisée par le Collectif Spray Can Arts, en hommage et en compagnie d’Enki Bilal. Au "Bal des écoles" de la Ville, l’échevin Pierre Stassart remet un don à deux asbl qui soutiennent les élèves défavorisés. Le conseiller François Schreuer intervient lors de la soirée de lancement “Réinventons Liège” au Théâtre de Liège. 6
Place publique numéro 22 | Juin 2017 M. Roland LÉONARD Echevin des Travaux Avec le retour des beaux jours, les Liégeois-es retrouvent leurs espaces de loisirs. La gestion des plaines de jeux est de votre ressort. Comment les concevez-vous? Nous vivons une époque où la préoccupation de la qualité du vivre ensemble est d’une actualité brûlante. À mon niveau, je considère le développement de ces aires comme une invitation faite au citoyen de réinvestir l’espace public et de tisser ainsi les liens indispensables à la vie en communauté. Le vocable de "plaines de jeux" me paraît d’ailleurs un peu réducteur. Je préfère l’appellation "aires de détente". En effet, je souhaite que ces espaces soient multi-générationnels et offrent tant aux petits qu’aux grands les mêmes possibilités de rencontre et de délassement. À ce titre, le bonheur "clé sur porte" n’existe pas. Chaque quartier est différent et a ses attentes propres qu’il faut intégrer. C’est pourquoi j’accorde beaucoup d’importance à ce que l’élaboration d’un projet se fasse sur un mode participatif, en concertation directe avec les riverains concernés. Le tout dernier exemple en date de cette politique de proximité que j’ai à cœur de mener, concerne le quartier de Sclessin. En plein centre de la cité Résidence Fraternité se trouve un espace vert pour lequel les riverains souhaitaient la création d’une aire de détente. Cet espace, nous l’avons conçu ensemble grâce à des rencontres directes avec les associations locales et les habitants de la cité. Outre les divers jeux pour les enfants, on y trouvera des modules de fitness pour les adultes et les adolescents et, à la demande des aînés, une table de pique-nique pourvue de deux échiquiers. Cette façon de concevoir un projet permet, à mon sens, que chacun s’approprie le nouvel espace, le partage et le respecte parce qu’il s’y est lui-même investi. Tenant compte des budgets annuels et du fait qu’on compte plus de 135 aires de détente à Liège, c’est une dynamique citoyenne que je souhaite poursuivre dans les prochaines années. Dans le cadre de cette pratique très participative, se dégage-t-il des tendances récurrentes dans les attentes des citoyens? Bien sûr! Outre le retour de grands classiques comme les balançoires et les tyroliennes, la demande de terrains de pétanque et de table de pique-nique reste fréquente. Ce sont là des infrastructures très propices à la convivialité dans les quartiers et je me réjouis qu’elles soient aussi prisées. Aujourd’hui, on observe aussi le succès croissant des modules de fitness, véritables invitations au sport pour tous en plein air. Cela fait maintenant quelques années que je programme l’implantation de ces modules quand l’espace le permet. Actuellement, les modules de fitness sont au nombre de 17, répartis sur 7 sites. Les deux derniers sites concernés sont la Place de l’Yser et l’aire de Sclessin. "Véritables lieux de respiration et de convivialité au sein des quartiers, la Ville de Liège développe les aires de jeux et de détente. Modules fitness, réinvestissement de l'espace public par les riverains et création de liens multi-générationnels font partie du programme. Quel est votre regard sur ces espaces et quelle nouveauté voudriez-vous mettre en avant ?" Jean-Claude MARCOURT Chef de groupe Développer des aires de jeux et de détente à l’heure où nous voulons faire de Liège une smart city – une ville intelligente – parmi les plus en pointe en Europe pourrait paraître paradoxal alors que c’est au contraire totalement complémentaire. Nous savons que le numérique est déjà partout et le sera davantage encore demain. Mais nous savons aussi que le numérique et les TIC - technologies de l’information et de la communication -, pour indispensables qu’ils soient ne peuvent pas, heureusement, remplacer tous les contacts et tous les liens que des êtres humains entretiennent entre eux. Difficile, en effet, de souffler les bougies et de partager un gâteau d’anniversaire d’un parent sur Facebook ou de prendre l’apéro avec des amis ou des collègues sur Twitter. Voilà pourquoi, dans un monde où le virtuel prend de plus en plus de place, il est essentiel de recréer du "vrai" lien entre les gens. Les parcs publics et autres aires de jeux et de détente ont cette vocation à faire se rencontrer des voisins qui ne se connaissent plus, à faire en sorte que des enfants goûtent à nouveau aux joies du plein air et croisent, à cette occasion, d’autres enfants ou des personnes plus âgées qui elles aussi veulent profiter d’un lieu de distraction … et de citoyenneté. Liège doit devenir ville intelligente et rester contre vents et marée cité ardente ! Diana NIKOLIC Conseillère communale Où sont passées les balançoires ? Quand j’ai posé la question, on m’a répondu que les balançoires c’est dangereux car les enfants risquent de tomber. Mais jouer c’est justement ça : essayer, tomber, recommencer ! Le rôle de la Ville, c’est de proposer des espaces de jeux et de détente qui répondent aux normes de sécurité mais aussi aux attentes de la population. Certaines plaines de jeux manquent cruellement d’offre pour les plus grands (enfants ou ados). Il y a là un public à sonder et des besoins à combler, par quartier. Il y a un skate park réputé à Cointe mais beaucoup de jeunes souhaiteraient des rampes, bancs, rails ... plus près de chez eux. Les modules de fitness poursuivent un objectif louable et semblent bien conçus. Mais le simple fait d’annexer un espace fitness à une plaine de jeux est insuffisant pour remettre les gens au sport ou créer du lien. Cela doit s’inscrire dans une logique plus large, un programme de remise en forme, des parcours sportifs balisés … et un support social et local. Il faut penser les projets avec les personnes auxquelles ils sont destinés et non à leur place. À la Boverie, ces modules ont pris la place de jeux et sont envahis par les enfants. Ce n’est pas la cible et c’est autrement plus dangereux pour eux que des balançoires ! Michel de LAMOTTE Chef de groupe La création d’espaces communs pour permettre aux habitants d’un quartier de se rencontrer et de partager revêt une importance symbolique, à l’heure où les petits écrans ont tendance à monopoliser les attentions vers d’autres espaces virtuels. Ces derniers ne favorisent d’ailleurs généralement pas la mixité culturelle et générationnelle dont nous avons pourtant grand besoin pour vivre en harmonie dans notre ville. Ces lieux publics doivent vivre ! Les modules de jeux ou de détente représentent des propositions attrayantes. Mais, dans l’esprit du place making, il me semble également important de laisser s’épanouir les projets visant à une (ré)appropriation des coins publics par la communauté urbaine : plantations pédagogiques, instants de culture, de musiques et de partages, discussions citoyennes, rendez-vous… La Chatreuse, Fayembois, les Coteaux attendent notamment d’être redécouverts par une majorité d’entre nous comme ce fut le cas pour le Parc de la Boverie, au terme des nouveaux aménagements. Des espaces que je souhaite les plus verts possibles en prenant soin de de préserver et même d’étoffer la couverture "verte" de Liège, que l’on peut observer sur les prises de vue aériennes. Et pour chaque arbre abattu sur le territoire de notre ville (re) plantons-en systématiquement un autre ! Sarah SCHLITZ Conseillère communale Le développement de ces espaces est une excellente chose. Pour Ecolo, il est essentiel qu’ils soient conçus avec et pour les habitant-es. Une attention particulière doit être portée à la création d’espaces verts en ville, sources de bien-être et de plaisir qui contribuent à limiter la pollution de l’air, les inondations et l’effet d’îlot de chaleur urbain. Ainsi, veillons à ne pas reproduire les erreurs du passé comme la place Saint- Lambert : un espace sans verdure dont la polyvalence extrême mène à une absence d’appropriation de l’espace public par la population. Dans un même ordre d’idée, il est important de maintenir des espaces de respiration dans les quartiers. Cela passe par la mise à disposition de friches à titre provisoire, l’intégration d’espaces accessibles à toutes et tous dans des projets immobiliers ou le renoncement pur et simple à bâtir une parcelle. Les espaces publics doivent être conviviaux et inclusifs : tous les publics doivent y avoir leur place : enfants, personnes âgées, femmes … Enfin, nous préconisons les aménagements suivants : points d’eau, pelouses, absence de panneaux publicitaires, art urbain, abris vélo, poubelles en suffisance ... Sophie LECRON Cheffe de groupe Ecatur Le PTB aliquis a observé sitiur les cusciis efforts sae de pe la Ville pe landis et pour niscid le ut 3 e ab été consécutif conectia cum ma proposition facepudisint de maximin et j'attends autem toujours adis nonet les quas toilettes raturiam permanentes sed Tet en dur ut apitati promises num par sequod le bourgmestre. ent. fugiminis l’encourage volo à volorrumandé hitiscias en ce sens modi en et juin velitio passé corro de prévoir volupta tiuntur, afin que corro les Liégeois exercitaquo et Liégeoises inveliam voluptatem puissent Nous quidi suivons Denda le consed dossier. etus, odio. 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Pour VEGA, rendre aux enfants une autonomie qu’ils ont largement perdue est possible, en apaisant les quartiers, en réduisant la vitesse des voitures, en sécurisant les cheminements … Nous souhaitons aussi retrouver des espaces dédiés au jeu libre, préserver dans la ville des espaces naturels, favoriser le maillage du territoire communal par des continuités vertes et des itinéraires piétons. Nous voulons faire de la ville elle-même notre plus beau parc. 7
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Page 3 and 4: Côté citoyens numéro 22 | Juin 2
Page 5: Le grand dossier numéro 22 | Juin

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