Prix du Patrimoine et du Matrimoine de la Ville de Liège 2023

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ÉDITO
Le Prix du Patrimoine et du Matrimoine de la Ville de Liège, seconde édition.
Cet événement biennal s’organise en alternance avec le Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme. Il vise à promouvoir
et à récompenser les initiatives en faveur du bâti, sa rénovation ou sa mise en valeur sur le territoire liégeois.
L’appel à candidatures a rencontré un vif succès.
Les membres du jury se sont réjouis non seulement de la quantité mais bien sûr de la qualité des projets qui témoignent
du dynamisme, de la créativité et de l’intérêt pour le Patrimoine en Cité ardente.
Notre Patrimoine doit être embelli, préservé, protégé, valorisé pour notre avenir, s’inscrire dans le développement
harmonieux de notre cité car il est l’expression de notre conscience collective.
Sa protection, sa restauration et sa valorisation constituent des vecteurs à part entière de promotion de la Ville. Faire
revivre les centres villes, favoriser l’essor de l’économie locale, soutenir la création d’emplois non délocalisables,
former et transmettre des savoir-faire : loin de freiner le progrès, le Patrimoine le génère.
Si le Patrimoine architectural peut parfois se ressentir comme une contrainte, il est avant tout une richesse, un renouveau.
Le Patrimoine est vivant.
Le Prix veut transmettre la mémoire, mettre en lumière l’Histoire qui unit les Liégeoises et les Liégeois. Il éclaire aussi
le savoir-faire de nos artisans.
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PRÉSENTATION
Créé à l’initiative de l’Échevinat du Patrimoine, le Prix du Patrimoine et du Matrimoine s’inscrit en alternance avec le Prix
de l’Architecture et de l’Urbanisme, a pour but de mettre à l’honneur des projets exemplaires par leur action visant à la
conservation ou à la restauration du patrimoine bâti classé ou non.
Il peut s’agir de travaux effectués sur un bien immobilier ou un ensemble bâti d’intérêt patrimonial et matrimonial dans le but
de le mettre en valeur et/ou de le conserver dans le respect de l’ensemble de ses caractéristiques architecturales et artistiques.
Le Prix récompensera les projets et les actrices/acteurs qui y sont liés : maître(s) d’ouvrage, architecte(s), entreprise(s),
artisan(s) restaurateur(s)…
6 prix seront remis au cours d’une cérémonie qui se tiendra le 15 décembre 2023 :
Le Prix du Patrimoine et du Matrimoine pour les biens classés
Cette catégorie récompense les biens classés par la Région Wallonne, totalement ou partiellement, pour lesquels les
travaux de maintenance et de restauration impliquent des procédures administratives et des autorisations spécifiques.
Le Prix du Patrimoine et du Matrimoine pour les biens non classés à caractère patrimonial et matrimonial
Cette catégorie met en évidence tous les biens immobiliers non classés pouvant avoir une valeur remarquable, dont la
date principale de construction est antérieure à 1960. Le projet vise une approche globale, soit de tout l'immeuble, soit
au moins l'entièreté de la façade visible à rue. La mise en valeur de la composante patrimoniale et matrimoniale est au
cœur du projet.
Le Prix du Patrimoine et du Matrimoine pour les éléments ponctuels à valeur patrimoniale et matrimoniale
Cette catégorie vise un détail, un élément ancien qui fait partie intégrante du bâtiment...
Exemple : une fresque, une peinture murale, un détail en ferronnerie, un élément en bois, un vitrail, un panneau de
mosaïques, un morceau de parement en enduit, des éléments de décor intérieur, une structure fixe de décor de jardin...
Le Grand Prix du Patrimoine et du Matrimoine
Ce prix est décerné à un(e) des candidat(e)s au sein des 3 premières catégories.
Le Prix du Public
Ce prix est décerné sur base d’un vote du public qui se tiendra du 1 er au 10 décembre 2023 via une plateforme numérique.
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Le Prix de l’Initiative énergétique (nouveauté 2023)
Ce prix consacrera une démarche originale exemplaire, pouvant émaner de particuliers, d’un collectif ou d’une association. Il peut
par exemple s’agir d’un projet qui combine de manière judicieuse l’amélioration des performances énergétiques avec le respect du
Patrimoine, ou bien d’un projet intégrant une technique novatrice au service de la mise en valeur du matrimoine et du patrimoine.
Les projets présentés seront examinés sous l’angle de l'intérêt patrimonial et matrimonial, la justesse du projet par rapport au public
visé, l'originalité, la pertinence, la qualité, l'impact, la signification (pour la collectivité), le rayonnement du projet à l’intérieur et à
l’extérieur de la commune, l’exemplarité.
LE JURY
La Première Échevine de la Ville de Liège et Présidente du jury a été accompagnée de :
• Sophie Denoël, Inspectrice générale f.f à l’AWaP
• Damien Ernst, Professeur à l’ULiège
• Renaud Kinet-Poleur, Directeur de l’Urbanisme à la Ville de Liège
• Yorick Pommée, responsable Culture du Ministerium der Deutschsprachigen Gemeinschaft
• Mireille van den Hove, architecte à la Direction de Liège 1 du SPW
• Nikolaas vande Keere, Professeur à l’UHasselt
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CATÉGORIE 1
BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Cette catégorie concerne les biens classés par la Région Wallonne, totalement
ou partiellement, pour lesquels les travaux de maintenance et de restauration
impliquent des procédures administratives et des autorisations spécifiques.
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Sainte-Marguerite 12-14-16
RESTAURATION D'UN IMMEUBLE CLASSÉ
Le bâtiment daterait du XVII e siècle avec des éléments du XVI e siècle encore présents dans
la façade arrière. Suite à un arrêté d'inhabitabilité le 16/09/1976, l'immeuble est laissé à
l'abandon et subit une longue période de dégradation. Le 4/07/1989 sont classés comme
monument les façades et toitures. Plusieurs tentatives de restauration non abouties ont ensuite
été entreprises par de nombreux propriétaires successifs. Le bâtiment est alors acquis
en 2004 dans un état de quasi ruine. Une première campagne de restauration est entreprise
en 2006 et visant les toitures classées qui menaçaient de s'effondrer. Une analyse approfondie
des éléments subsistants des façades a permis de reconstituer celles-ci. Certaines pierres
avaient été déplacées lors des modifications successives du rez-de-chaussée. Elles ont été
récupérées, identifiées et remises à leur emplacement d'origine. D'autres pierres disparues
ont été restituées à l’identique
sur base des traces
laissées par les éléments
toujours présents. À la manière
d'un énorme puzzle,
les façades ont ainsi été
rétablies dans leurs aspects
d'antan. Quelques éléments
plus contemporains visibles
dans les lucarnes, et les menuiseries
notamment ont pu
être intégrés dans la composition
d'ensemble.
©Thibault Thys
Commanditaire
Philippe Theunissen
Intervenants
Architecte - Philippe Theunissen
Entrepreneurs - Gustave et Yves Liegeois
Toiture et charpente - Joseph Dheur
Menuiseries extérieures - Olivier Boughattas
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Hors-Château 96 / Cour Saint-Antoine
RESTAURATION D'UN IMMEUBLE CLASSÉ
Restauration à l'ancienne de la toiture, du colombage à l'arrière, et les boiseries en façade à
rue, et les voucettes dans les pièces, et la cage d'escaliers.
©B. Hübner
Commanditaire
Bruno Hübner
Intervenants
Architecte - Convergences
Entrepreneur - Entreprise générale Rimo
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Place de Bronckart 9
Extension et rénovation d'un Hôtel de Maître
Le projet a été développé par les propriétaires désireux d’une habitation plus lumineuse
et plus spacieuse avec davantage de connexions avec le jardin. L’idée principale du projet
était de remplacer la seconde annexe par un nouveau volume permettant de connecter les
espaces intérieurs existants entre eux grâce à des proportions plus équilibrées, ainsi que de
recréer des liens entre la maison et le jardin. On retrouve une perspective séquencée entre
l’existant et la nouvelle extension projetant le regarde vers le jardin. L’idée était de créer
une atmosphère sobre et lumineuse, caractérisée par une alliance entre matériaux nobles et
contemporains. Afin d’amener un maximum de lumière et de vues vers le jardin, la façade est
principalement vitrée par un châssis en accordéon permettant d’ouvrir totalement la cuisine
vers l’extérieur.
©Atelier DSH
Intervenants
Architecte - Atelier DSH
Gros œuvre - VL Construct
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Louvrex 14
Rénovation des chéneaux, zingueries et peintures de
l’ancien couvent de Beauregard
Dans l’îlot urbain formé par la rue Louvrex et la rue Saint-Gilles, au cœur du site HEC Liège,
se dresse l’ancien couvent de Beauregard, construit à la fin du XVII e siècle.
Après la construction du nouveau bâtiment N1d, c’est le bâtiment classé N1b qui reçoit l’attention
de l’Administration des Ressources Immobilière de l’ULiège, qui initie les travaux de
maintenance des peintures et des corniches de l’ancien couvent de Beauregard. Ces restaurations
sont subsidiées grâce à l’AWaP, la Province et la Ville de Liège.
Sous l’impulsion de HEC Liège, d’autres travaux de remise en état ont été lancés : la verrière
au faîtage a été entièrement nettoyée et l’ensemble de joints de maçonneries ont été revus.
Ce bâtiment patrimonial, rénové, participe ainsi pleinement à la qualité du nouveau campus
HEC-ULiège où le contemporain et l’ancien se côtoient de façon harmonieuse.
©Wycotec
Commanditaire
ULiège - Patrimoine de l'Université de Liège
Intervenants
Couverture - Tychon Frères SPRL
Peinture - Ante Peinture SRL
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Place de Bronckart 25
Restauration et amélioration des performances énergétiques
d'une maison de maître
La société Gexham a fait l'acquisition de cette maison de maître située place de Bronckart en
2017. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont occupés par les bureaux et la salle de
réunion, le troisième niveaux abrite un appartement. Ce projet combine de manière judicieuse
le respect du patrimoine et l'amélioration des performances énergétiques, il s'est concrétisé
en trois phases : Phase 1 : isolation de la façade arrière (non-classée) et remplacement des
menuiseries extérieures avec double vitrage performant. Phase 2 : restauration de la façade
et amélioration des menuiseries extérieures conservées pour les deux premiers niveaux. Des
nouveaux châssis performants ont été installés dans l’appartement du dernier niveau. Phase
3 : pose de panneaux solaires sur le versant arrière de la toiture.
©VIA Sit
Commanditaire
SCS GEXHAM - SRL GEXHAM
Intervenants
Architectes - VIA architecture, étude & patrimoine
Menuisier - Entreprise MAM Menuiserie
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue du Pot d'Or 43
Transformation d'un immeuble classé en bar
Ce bâtiment date, dans sa forme actuelle, de la première moitié du XVII e siècle et a connu
quelques transformations dans le courant du XIX e siècle. Vers la rue Tête-de-Boeuf, l’édifice
a englobé une partie d’une maison du XVIII e siècle. Depuis de nombreuses années, le bien
était entre les mains d’exploitants HoReCa qui ont négligé l’entretien et la conservation. C’est
aujourd’hui un joyau de l’histoire et du patrimoine Liégeois qui renaît ! Cette rénovation veut
insuffler des idées de sauvegardes du Patrimoine à d’autres propriétaires. Le propriétaire a
déployé investissement et sacrifice personnel au profit de ce patrimoine hors du commun.
©G. de Paul
Commanditaire
Geoffroy de Paul de Barchifontaine
Intervenants
Architecte - Thomas Kuypers
Menuiserie - Entreprise Gustave et Yves Liégeois
Toiture - Henri Doome
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Dartois 42
Pâtisserie Jeanpierre
La « maison Gentry », anciennement « maison Bacot », a été édifiée en 1922 par l'architecte
verviétois Clément Pirnay, en collaboration avec Paul Jaspar. Ce bâtiment est un superbe
exemple Art nouveau en béton armé, avec ses trois étages ornés de sgraffites représentant
principalement des ceps de vigne. Le rez-de-chaussée qui abrite deux fonctions distinctes
(commerce à gauche et entrée privée vers les logements de l'étage à droite) a été traité
de manière symétrique pour s'inscrire dans la continuité de la philosophie des étages, sans
rupture. La découpe, les dimensions et le rythme créés par les nouveaux châssis forment un
ensemble cohérent et harmonieux avec les étages. A l'intérieur, le mobilier a été positionné
en retrait de la façade, dans un souci de discrétion et de respect pour l'architecture d'origine
de l'immeuble. L'objectif de la modification de la façade du rez-de-chaussée n'était pas de
rivaliser, d'imiter ou de copier maladroitement les étages, mais de se fondre harmonieusement
dans l'ensemble. L'aménagement du rez-de-chaussée complète l'ensemble avec discrétion,
sans prétention, tout en mettant en valeur l'architecture originelle.
©S; Adam
Commanditaire
Pâtisserie Jeanpierre sprl
Intervenant
Architecte - Bureau d'architectes sAmH sa
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Place de la République française 5
Cercle de la Société Littéraire de Liège
Le Cercle de la Société Littéraire de Liège a entrepris depuis plus de trente ans de rénover son
hôtel de maître de la place de la République française pour lui rendre tant à l'extérieur qu'à l'intérieur
tout son lustre tel qu'il existait après les travaux de reconstruction et de rénovation ayant
fait suite à l'incendie de 1859. Seule la façade d'origine de 1787 avait survécu et tout l'intérieur
reconstruit dans le style liégeois Napoléon III. Courant 2022, la restauration s'est achevée par
la réfection complète de la toiture du bâtiment principal, toiture classée et mise en place d'une
isolation et nouveau ravalement de la façade qui avait déjà fait l'objet d'une première rénovation
il y une trentaine d'années.
©Cercle de la Société Littéraire
Commanditaire
SCFS Cercle de la Société Littéraire de Liège
Intervenants
Entreprise Gustave et Yves Liégeois
Sa Juffern
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
rue Raikem 8
Restauration d'une maison de maître
Construite vers 1890, cette maison de maître s’inscrit dans un ensemble architectural classé
témoignant de l’urbanisation de l’ancienne île de Commerce à la fin du XIX e siècle. Rénovée
en profondeur à partir de 2018, une attention particulière a été portée à la restauration des
caractéristiques patrimoniales de la façade de style néoclassique. Les menuiseries, gravement
altérées au cours du XX e siècle, ont été remplacées par de nouveaux châssis en bois mouluré
respectant les profils d’origine. Les balustres encadrant le balcon surmontant la logia ont été
reproduites à l’identique par un artisan spécialisé. Au niveau de la toiture, les ardoises synthétiques
du brisis ont cédé la place à de l’ardoise naturelle, tandis que les œils-de-bœuf en zinc
ont été débosselés et protégés.
©C. Breuer
Commanditaire
Christophe Breuer
Intervenants
Architecte - Cyrielle Lecart
Sculpteur Ornementiste Staffeur - Atelier Menchior
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL - MENTION
Restauration d'une maison de maître - Rue Raikem 8
Construite vers 1890, cette maison de maître s’inscrit dans un ensemble architectural classé témoignant de l’urbanisation
de l’ancienne île de Commerce à la fin du XIX e siècle. Rénovée en profondeur à partir de 2018, une attention
particulière a été portée à la restauration des caractéristiques patrimoniales de la façade de style néoclassique. Les
menuiseries, gravement altérées au cours du XX e siècle, ont été remplacées par de nouveaux châssis en bois mouluré
respectant les profils d’origine. Les balustres encadrant le balcon surmontant la logia ont été reproduites à l’identique
par un artisan spécialisé. Au niveau de la toiture, les ardoises synthétiques du brisis ont cédé la place à de l’ardoise
naturelle, tandis que les œils-de-bœuf en zinc ont été débosselés et protégés.
Avant
Après
Avant
Avant
©C. Breuer
©C. Breuer
Après
©C. Breuer
Après
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL - LAURÉAT
Restauration d'un immeuble classé
Le bâtiment daterait du XVII e siècle avec des éléments du XVI e siècle encore présents dans la façade arrière.
Suite à un arrêté d'inhabitabilité le 16/09/1976, l'immeuble est laissé à l'abandon et subit une longue période
de dégradation. Le 4/07/1989 sont classés comme monument les façades et toitures. Plusieurs tentatives de
restauration non abouties ont ensuite été entreprises par de nombreux propriétaires successifs. Le bâtiment est
alors acquis en 2004 dans un état de quasi ruine. Une première campagne de restauration est entreprise en 2006
et visant les toitures classées qui menaçaient de s'effondrer. Une analyse approfondie des éléments subsistants
des façades a permis de reconstituer celles-ci. Certaines pierres avaient été déplacées lors des modifications
successives du rez-de-chaussée. Elles ont été récupérées, identifiées et remises à leur emplacement d'origine.
D'autres pierres disparues ont été restituées à l’identique sur base des traces laissées par les éléments toujours
présents. À la manière d'un énorme puzzle, les façades ont ainsi été rétablies dans leurs aspects d'antan.
Quelques éléments plus contemporains visibles dans les lucarnes, et les menuiseries notamment ont pu être
intégrés dans la composition d'ensemble.
©Caroline Dethier
©Thibault Thys
Avant
©Caroline Dethier
Après
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©Caroline Dethier
©Caroline Dethier
Avant
©Caroline Dethier
Après
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CATÉGORIE 2
BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Cette catégorie concerne tous les biens immobiliers non classés pouvant avoir
une valeur remarquable, dont la date principale de construction est antérieure à
1960. Le projet doit viser une approche globale, soit de tout l’immeuble, soit au
moins l’entièreté de la façade visible à rue. La mise en valeur de la composante
patrimoniale et matrimoniale doit être au cœur du projet.
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Henri Koch 43
Restauration de la façade d’une maison datant de 1900
Notre projet incarne la préservation du patrimoine à travers une restauration minutieuse de la
façade de notre maison. Respectant scrupuleusement les éléments d'origine, nous avons utilisé
des techniques délicates telles que l'aérogommage pour préserver les joints « baguettes ».
Les châssis d'époque ont été remplacés par du double vitrage, reproduisant fidèlement le
motif d'antan et améliorant l'efficacité énergétique. Même attention a été placée à la porte
d'entrée, où nous avons trouvé une correspondance historique dans le quartier et élaboré une
version sur mesure pour une harmonie visuelle parfaite avec les châssis. Notre démarche est
une ode au passé, mariant habilement authenticité et innovation pour transmettre aux générations
futures le charme intemporel de notre patrimoine.
©S. Nicoll
Commanditaire
Stéphane Nicoll
Intervenants
AB Renov
Mery Chassis
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Quai Mativa 21
« Mativa »
La façade de cette maison bourgeoise mitoyenne a été construite en 1903, en plein centre
d’Outremeuse, face au buste de Georges Simenon. Elle est de style néo-Renaissance, en
briques rouges avec joints « baguettes » et pierres. Elle a été entièrement nettoyée et restaurée
par un artisan, maître en la matière.
©Caroline Dethier
Commanditaires
Mme et M. Van Doosselaere - Thys
Intervenants
Architecte - Atelier AGAT Architecture SRL
Entrepreneur et rénovation façade - Calcagnini Geoffrey
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Lairesse 37
« Maison Rogister »
Victor Rogister (1874-1955) est l’un des trois architectes les plus importants de l’Art nouveau
à Liège. La maison a été construite en 1902 pour sa famille et lui-même dans le quartier
alors en pleine expansion du Longdoz a servi de vitrine à son art au début de sa carrière.
L’étude de l’œuvre de Rogister par Pierre Hebbelinck (1981) a montré combien cette maison
synthétise déjà son vocabulaire architectural, avec un jeu de briques et de pierres de taille,
des vitraux à motifs cordiformes, des sculptures d’Oscar Berchmans et un sgraffite figuratif
(sans doute dû à Jules Alexandre, proche de l’architecte), complété par la devise en latin
« l’art est esprit et matière ». Pour la première fois, l’ensemble de la façade a fait l’objet d’un
programme complet de restauration suivant le projet initial de l’architecte.
Commanditaire
Dimitri Laboury
Intervenants
Sablage et restauration de la façade - Calcagnini entreprise
Restauration des vitraux - Atelier Chant de lumière - Jean-Yves Vossius
Couverture en ardoises - "Art & Ardoises" Ferdinand del Marmol
Peintre - restaurateur - Maurizio Lai
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue des Brasseurs 21
La maison du chat
Ce projet a pour but de redonner vie au bâtiment n°21 rue des Brasseurs. En effet, celui-ci
était un chancre urbain abandonné qui ternissait l’image de cette rue historique pleine de
charme, avant que, en 2017, les propriétaires décident de l’intégrer à leur loft situé au quatrième
étage du 128 de la rue Hors-Château. Ainsi, deux fonctions lui seront atribuées : circulation
verticale garantissant l’accès au loft et point d’observation extérieur. Ces deux lignes
directrices seront concrétisées par la mise en place d’un ascenseur et d’une cage d’escalier
pour la première et par l’ajout d’un niveau avec terasse offrant une vue dégagée sur la Ville de
Liège pour la deuxième. Ce bâtiment « tour » ne sera bien évidemment pas limité à ces deux
fonctions, chaque niveau représente un espace de vie de caractère unique présenté par sa
couleur. Cette dernière est utilisée pour marquer un arrêt à chaque niveau et éviter qu’il soit
réduit à un simple lieu de passage. En outre, le projet a aussi eu pour but de mettre en place
un bon système d’isolation
permettant d’adapter le bâtiment
aux exigences actuelles.
D’une part, les murs existants
seront isolés par l’intérieur
afin de garder l’aspect original
du bâtiment au niveau de la
rue. D’autre part, les parois du
nouveau niveau seront isolées
par l’extérieur afin de mettre
en évidence la diférence entre
l’ancien et le contemporain.
Ainsi, un nouveau départ est
offert à cette petite perle du
centre-ville.
©Piérart
Commanditaires
Mme Tassignon et M. Piérart
Intervenants
Architecte - Atelier Nord sprl
Couvreur et chauffage-sanitaire
- Xavier Pickman sprl
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Potiérue 5
Rénovation de la Cité administrative
Construite afin de regrouper les différents services communaux dispersés dans la ville, la cité
administrative de Liège est un témoignage iconique et audacieux de l’architecture moderniste
en Belgique (architectes Poskin et Bonhomme). Érigé en lieu et place d’un ensemble d’îlots
jugés vétustes, l’objet construit est devenu au fil du temps un repère visuel majeur du bord de
Meuse. Si le projet de reconversion propose nécessairement la réorganisation complète des
services de l’Administration, l’ensemble rénové est également un vecteur de mutation urbaine.
Les fonctions abritées dans le socle reconfiguré et le nouveau rapport au sol ainsi généré
dévoilent le potentiel inexploité d’un espace public en devenir. Celui-ci positionne le centre
administratif (et son entrée publique principale) au cœur d’une circulation piétonne reliant le
centre d’information touristique de la ville et l’îlot Saint-Georges. La porosité recherchée participe
à la redynamisation
d’une partie importante de
l’hyper centre historique
de la ville. L’arrivée imminente
du tram en tant que
moyen de transport écologique,
moderne, rapide et
fiable renforcera la dynamique
urbaine recherchée.
©Matthieu Litt
Commanditaire
Ville de Liège
Intervenants
Architectes - AM Baumans-Deffet et Canevas
Entrepreneurs - AM Louis De Waele et Gillion
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Boulevard de la Constitution 41
Rénovation, isolation et réaménagement du bâtiment E1/2
L'état vétuste de la toiture de l’aile du site Fonck, à front du boulevard de la Constitution,
a nécessité une intervention importante conduite avec le triple objectif d’apporter les réparations
sanitaires nécessaires, d'améliorer les performances énergétiques et de minimiser
l'intervention architecturale en redonnant à l'existant sa matérialité. L'isolation a été réalisée
par l'extérieur en conservant les barbacanes historiques remises en état ; intervention pratiquement
invisible qui a permis de libérer l'espace intérieur de toute intervention, laissant ainsi
à découvert la charpente métallique et ses structures en bois. Un matériau unique est employé
: l'acier galvanisé, tant pour les châssis que pour les cimaises, marquant ainsi clairement
l'intervention suivant les préceptes de la Charte d'Athènes.
©Wycotec
Commanditaire
ULiège
Intervenants
Services techniques
- ULiège - Administration des Ressources Immobilières
Entreprise générale - Wycotec
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Esplanade de l'Europe 2
Palais des Congrès : réfection du parking et des abords
Le projet porte sur la démolition et la reconstruction complète du parking du Palais des Congrès.
Celui-ci présente des problématiques liées à la stabilité ainsi que des dégradations importantes
induites par sa fonction. Le sous-sol, non sécurisé, doit également être entièrement revu. Le
projet étudié et réalisé revoit entièrement l'entrée et les accès au parking et à l'esplanade, en y
ajoutant de la végétation permettant une meilleure intégration paysagère. L'ensemble du parking
est conçu (dans la gestion de ses espaces, circulations ainsi que dans le choix de ses matériaux)
pour répondre aux prescriptions et normes en vigueur. Conçu comme esplanade contemporaine,
cet espace extérieur est liaisonné au sous-sol via de nouveau accès et grâce à des percements
dans la dalle permettant des prises de lumière dans cet ancien espace peu sécurisé. Les anciennes
galeries jouxtant la façade du Palais des Congrès, bâtiment classé, sont supprimées
pour remettre en valeur la façade d'origine. Les châssis sont reproduits à l'identiques, le début
de la cour d'honneur ainsi que l'escalier classé sont restaurés. En finalité, l'ensemble des ces
interventions permet de créer un parking contemporain remettant en évidence la façade du
Palais et amorçant l'entrée dans le parc de la Boverie.
©Cabinet p. HD
Commanditaire
Groupe IGIL
Intervenants
Architectes - Association momentanée
Cabinet d'architectes p.HD - Bureau d'études Greisch
Entreprise générale - Galère
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue de l'Académie 53
« La Menuiserie »
En 2018, la coopérative à finalité sociale « Novacitis » a remporté l’appel à intérêt économique
de la Ville de Liège pour le réaménagement du site d’une ancienne menuiserie de la
Ville. « La Menuiserie » devient ainsi le premier centre d’entreprises en Wallonie entièrement
dédié aux entrepreneurs de la transition vers une économie soutenable et souhaitable. Le
centre comportera des bureaux, des espaces partagés, des espaces de réunion, un espace
HoReCa et un espace de cuisine partagée. Lors de la transformation du bâti, dont nous avons
respecté les volumes historiques, nous avons ajouté une touche plus contemporaine en lien
avec les préoccupations climatiques actuelles et avec le plan Maya qui prône le refroidissement
passif, le confort acoustique, l’amélioration du bien-être et de la qualité de l’air : des
façades végétalisées qui évoluent au gré des saisons.
©Novacitis
Commanditaire
Novacitis SCES agréée
Intervenants
Architecte - Hélium3 architectures
Spin-off VIVUS - ULiège - Artisans façades végétales
Artisans façades végétales - HD Systems
Entrepreneur - G. Corman Halleux & Fils SRL
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Quai Sainte-Barbe 10
Extension d'une maison d'habitation unifamiliale
Le souhait de la propriétaire est de créer une extension en toiture afin d’y installer un espace
polyvalent et une terrasse.
Le projet propose de réaliser un espace totalement ouvert sur la Meuse à travers une large
baie vitrée immergeant le volume dans les arbres. Un balcon et une loggia mettent en scène
l’ensemble de cet espace vers la vue. L’écriture sobre et immatérielle de l’extension met en
valeur l’architecture riche et patrimoniale du quai Sainte-Barbe sans confusion ni conflit.
A l’arrière, une terrasse idéalement orientée (sud-ouest) est aménagée dans un univers de
toitures.
©dA architectes
Commanditaire
Laura Mathieu
Intervenants
Architectes - dA architectes
Entrepreneur - Hiligsmann Frères
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
En Féronstrée 129
Rénovation de l'Hôtel particulier Wodon-Merken
Rénovation de l’ancien hôtel particulier Wodon-Merken, dont le bâtiment initial date de la fin
du XVIII e siècle. Rénovation des espaces en permettant d'accueillir un programme de bureaux.
Les espaces sont rénovés dans le plus grand respect de leur caractère patrimonial. Au vu du
programme de bureaux, l’ensemble des circulations ont été repensées de façon à ce que le
bâtiment soit entièrement exploité et qu’il soit sûr pour ses utilisateurs. Le volume situé dans la
première cour, dont les façades sont des pièces rapportées aux façades d’origine, est démoli
pour faire place à un nouveau volume en R+1. La volonté est de proposer un nouveau volume
contemporain et d’éviter ainsi le façadisme par le mimétisme de l’existant. L’accès a été repensé
en proposant un escalier métallique plein. L’escalier patrimonial est totalement restauré dans les
couleurs de l’époque et stabilisé par l’ajout de poutrelles et de suspentes qui viennent reprendre
le limon de l’escalier qui s’affaisse. Les deux entrées, rue des Brasseurs et En Féronstrée, seront
ornées de grilles contemporaines racontant l’histoire de la Vierge de Delcour. Ces grilles permettront
un apport de lumière et inviteront le touriste à pénétrer dans la cour en journée.
©AAEG
Commanditaire
Asbl « Mille et une choses à faire »
Intervenants
Architecte - AAEG sprl
Menuiserie - Xyllome
31

CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Quai Van Beneden 1
Transformation d'un immeuble
Inscrit à l’Inventaire du Patrimoine pour sa valeur d’ensemble avec les numéros 2 à 5 du
même quai, cet immeuble néoclassique datant de la fin XIX e siècle se trouvait dans un état
d’abandon lorsque les propriétaires l’ont acquis. Il avait subi de nombreux travaux de démolitions
telle la cage d’escaliers qui avait disparu, comme planchers, plafonds et finitions.
Outre la restitution à l’identique des façades et menuiseries, le projet propose une rénovation
énergétique complète et discrète de l’enveloppe. Le programme comprend une surface
HoReCa, trois logements de qualité, des bureaux et une terrasse intégrée à la toiture. Autant
la perception du projet de l’espace public vise la restitution de l’immeuble originel, autant le
reste des interventions a prioritarisé la qualité de vie des logements, assorti à la création de
nombreux espaces extérieurs de qualité.
©Caroline Dethier
Commanditaire
Danaos sa
Intervenants
Architecte - Olivier fourneau architectes
Menuiserie entrepreneur, entreprise générale - Christophe liégeois
Menuiserie - Collignon
32

CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue Ernest Solvay 15
Centrale thermoélectrique du Val-Benoît
Dans la foulée des grandes expositions du début du XX e siècle à Liège, le site du Val-Benoît associe
vision urbanistique, performances techniques et architecturales, et ouverture sur le monde
des sciences et de l’industrie. La centrale thermoélectrique est un témoin majeur de cette aventure
urbanistique et architecturale d’envergure. C’est une cathédrale moderniste. Elle a été conçue en
1937 par l’architecte Duesberg comme une vitrine technologique, l’emblème visible d’une époque
en transition aux avancées technologiques et industrielles jamais connues. Son architecture emploie
le vocabulaire formel de l’époque moderniste et associe un système structurel poteau / poutre avec
un très grand niveau de transparence.
Le projet de réhabilitation accueille des programmes spécifiques lies à l'enseignement (auditoires de
l'ULiège) et à la formation (Cité des Métiers). La mise en place de ces programmes dans le bâtiment
existant a générée une nouvelle organisation spatiale atypique dont les spécificités (structures, dimensions
des espaces,...) émanent d’exigences techniques particulières. Le partage d’un lieu unique
associé à une mutualisation des fonctions évoquées représente un enjeu premier du projet.
©Maude Faivre
Commanditaire
SPI
Intervenants
Architectes - AM Baumans-Deffet srl
Architecture Alain Dirix scprl
33

CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL
Rue du Jardin Botanique 39
Restauration de la façade de la « Maison Jules Alexandre »
Cette demeure Art nouveau d'inspiration Renaissance-mosane est édifiée en 1902-1903 sur
une maison plus ancienne, par l'architecte Victor Rogister, pour le peintre Jules Alexandre.
L’objectif est de rénover l’entièreté de la façade Art nouveau pour prolonger et clore la restauration
intérieure de cette maison commencée il y a une vingtaine d’années.
Ce projet a eu pour effet, outre l’aide substantielle du Fonds Richard Forgeur de la Fondation
Roi Baudouin, de pouvoir lever une autre aide financière qui a participé au projet sous la
forme d’un dossier parallèle retenu par le Petit Patrimoine populaire wallon (restauration de
l’oriel et reconstitution du garde-corps en bois disparu qui le sommait).
Commanditaire
Emmanuel Vanderheyden
Intervenants
Fondation Roi Baudouin - Fonds Richard Forgeur
Petit Patrimoine populaire wallon
Agence wallonne du Patrimoine
Entreprise de rénovation de façade - Marc Ledent
Artisan/Restauratrice de sgraffites - Caroline Pholien
Menuiserie-ébénisterie - Vandegaar sa
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CATÉGORIE 1 - BIENS CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL - MENTION
" Maison Rogister " - Rue Lairesse 37
Victor Rogister (1874-1955) est l’un des trois architectes les plus importants de l’Art nouveau à Liège. La maison a été
construite en 1902 pour sa famille et lui-même dans le quartier alors en pleine expansion du Longdoz a servi de vitrine
à son art au début de sa carrière. L’étude de l’œuvre de Rogister par Pierre Hebbelinck (1981) a montré combien cette
maison synthétise déjà son vocabulaire architectural, avec un jeu de briques et de pierres de taille, des vitraux à motifs
cordiformes, des sculptures d’Oscar Berchmans et un sgraffite figuratif (sans doute dû à Jules Alexandre, proche de
l’architecte), complété par la devise en latin « l’art est esprit et matière ». Pour la première fois, l’ensemble de la façade
a fait l’objet d’un programme complet de restauration suivant le projet initial de l’architecte.
©D. Laboury ©C. Deroanne ©F. Durmis
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CATÉGORIE 2 - BIENS NON CLASSÉS À CARACTÈRE PATRIMONIAL ET MATRIMONIAL - LAURÉAT
Transformation d'un immeuble
Inscrit à l’Inventaire du Patrimoine pour sa valeur d’ensemble avec les numéros 2 à 5 du même quai, cet immeuble
néoclassique datant de la fin XIX e siècle se trouvait dans un état d’abandon lorsque les propriétaires
l’ont acquis. Il avait subi de nombreux travaux de démolitions telle la cage d’escaliers qui avait disparu, comme
planchers, plafonds et finitions. Outre la restitution à l’identique des façades et menuiseries, le projet propose
une rénovation énergétique complète et discrète de l’enveloppe. Le programme comprend une surface HoReCa,
trois logements de qualité, des bureaux et une terrasse intégrée à la toiture. Autant la perception du projet de
l’espace public vise la restitution de l’immeuble originel, autant le reste des interventions a prioritarisé la qualité
de vie des logements, assorti à la création de nombreux espaces extérieurs de qualité.
Avant
©OFA
Avant
©OFA
Après
©Caroline Dethier
Avant
©OFA
Après
©Caroline Dethier
36

©Caroline Dethier
©Caroline Dethier ©Caroline Dethier
37

38

03
CATÉGORIE 3
ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Cette catégorie vise un détail, un élément ancien qui fait partie intégrante du
bâtiment... Exemple : une fresque, une peinture murale, un détail en ferronnerie,
un élément en bois, un vitrail, un panneau de mosaïques, un morceau de parement
en enduit, des éléments de décor intérieur, une structure fixe de décor de
jardin… Les projets inscrits dans la logique du « Petit Patrimoine populaire » de
la Région Wallonne peuvent se retrouver dans cette catégorie. Les interventions
de restauration de ces éléments ne nécessitent généralement pas de demande
de permis d’urbanisme.
39

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Rue Warroquiers 19
Restauration complète d'une potale d'un christ « nomade »
d'Outremeuse
Anciennement, la potale se trouvait en façade du 166 quai de Bêche devenu aujourd’hui
quai de l’Ourthe. Après expropriation du quartier en 1928 elle fut déplacée rue Warroquiers.
Initialement le christ était polychrome, anciennement il fut décapé, ensuite vernis, ensuite recouvert
d’une dorure-bronze puis de divers surpeints satisfaisant aux modes successives. Les
traces retrouvées d’une polychromie initiale situent l’œuvre à la période baroque liégeoise et
suggèrent qu’elle proviendrait plus antérieurement d’un lieu fermé. Afin de restaurer l’œuvre
par des interventions minimales c’est la couche de dorure largement conservée qui fut choisie
pour finaliser la restauration.
©C. Deffense
Commanditaire
Christian Deffense
Intervenants
Restauratrice de l'ensemble de la potale
sauf démontage-remontage et auvent - Joana Pacewicz
Restaurateur d'orgues-ébéniste - Hadrien Paulus
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CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
N633 - Pont de Fragnée
« Perles Universelles » du Pont de Fragnée
Le projet « Perles Universelles » est une installation sculpturale in situ de Maria Vita Goral
(1991 - UA), diplômée de la Nationale Academy of Arts de Lviv (UA) et de l’Académie des
Beaux-Arts de Liège. Réalisées en collaboration avec le bureau d'étude Pôle Design, « Perles
Universelles » se compose de quatre perles en acier laqué (1m de diamètre, 550kg) intégrées
à l’ornementation sculpturale du pont de Fragnée. L’oeuvre conçue par l’artiste a été réalisée,
d’un point de vue conceptuel et technique, en vue d’intégrer, à la fois, l’espace public de la
Ville de Liège ainsi que d’entrer en harmonie avec un ouvrage classé Patrimoine exceptionnel
de Wallonie. Le pont de Fragnée et son ornementation sculpturale sont conçues par le sculpteur
belge Victor Rousseau pour l’Exposition Universelle de Liège en 1905.
©Pierre Gonda
Commanditaire
Maria Vita Goral
Intervenant
Coordination - Pôle Design srl
41

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Place Ferrer 40
Intégration d’un nouveau vitrail
A l’initiative des fabriciens de l’église Notre-Dame du Saint-Rosaire de Sclessin et avec la collaboration
de l’Agence wallonne du Patrimoine, une importante et originale réhabilitation des
verrières de la nef sur le thème des saisons a commencé. Une deuxième paire de vitraux rendant
hommage à la saison estivale a pris place dans la baie située le plus au sud du vaisseau.
Celle-ci a été réalisée au sein de l’église qui s’est transformée en véritable atelier pendant
une semaine. Ce projet est un chaleureux rendez-vous entre la tradition et l’art contemporain.
Les vitraux ont été réalisés selon les techniques anciennes enseignées à un groupe de huit
stagiaires dirigés par Patrick Broers. Des êtres dansant, imaginés par Stana Grubisic inspirée
par le peintre Matisse, accueillent désormais le visiteur avec éclat.
©AWaP
Commanditaire
Fabrique d'église Notre-Dame du Saint-Rosaire
Intervenants
Centre des Métiers du Patrimoine (AWaP)
Acteurs socio-culturels -
Centre Culturel Ourthe et Meuse
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CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Gare des Guillemins
« Comme tombées du ciel, les couleurs in situ et en mouvement »
Ce projet artistique monumental a été réalisé par l’artiste français de renom, Daniel Buren,
à l’initiative du groupe Uhoda, sans cesse mouvant selon la lumière du jour, les heures et
les saisons. Avec ce geste, l’artiste métamorphose la gare et invite le public à renouveler
son regard sur cette architecture, sur les possibilités poétiques du quotidien, à la découverte
d’expériences inattendues. « Comme tombées du ciel, les couleurs in situ et en mouvement
» s’appuie sur la voûte principale et les deux casquettes latérales de la gare due à
l’architecte espagnol Santiago Calatrava. Pour un laps de temps défini (15 octobre 2022
au 15 juin 2024), le travail de l’artiste et celui de l’architecte forment un tout. Empruntant
ce sur quoi et avec quoi l’oeuvre existe. La disposition des couleurs en damier permet aux
visiteurs de contempler de manière concomitante l’évolution du ciel et celle des projections
de couleurs. Leurs permettant de découvrir et comprendre le rapport entre la lumière et la
projection colorée. En résulte un jeu de contrastes forts à la fois mobile grâce aux projections
et reflets toujours changeants, et stable par l’effet des auto-adhésifs sur le toit.
©JL Deru
Commanditaire
Groupe Uhoda
Intervenant
Daniel Buren
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CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Rue Dartois 40
Ceiling - Center Dartois
Ce plafond de pièce d'apparat en façade de la seconde moitié du XIX e siècle a été systématiquement
détruit tous les 90cm environ vers 1966 par la pose des poutres d'un faux plafond
qui l'a dissimulé pendant plus de 50 ans. Exhumé et rendu à la vie par le savoir d'un artisan
staffeur, il renaît enfin et son centre décoré et doré nous projette six générations en arrière,
comme une capsule temporelle à peine ouverte.
©Genabel
Commanditaire
Genabel sa
Intervenant
Artisans Staffeurs - Ateliers Menchior sprl
44

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Rue Basse Wez 258
Rénovation d'un sgraffite
Le sgraffite représente un buste de femme avec une chevelure rousse, un diadème et un
arrière plan arboré de rayon lumineux et parsemé de marguerites. Les propriétaires la
surnomment « Wonder Woman ».
©Benjamin Pirenne
Commanditaires
Benjamin Pirenne et Pierre Clobus
Intervenant
Restauratrice - Caroline Pholien
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CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Place Saint-Christophe 8
Restauration d'une marquise
Dans la cour patio de cet endroit vivant et hospitalier se cache une marquise qui a souffert des
intempéries. La solution la plus simple est de la remplacer par un auvent anonyme. Les membres
de l’association propriétaire, le Foyer Féminin Liégeois ont conscience de la valeur esthétique de
ce petit patrimoine. Décision est prise de rénover la marquise dans le respect du travail des artisans
qui ont, à l’origine, conçu et réalisé l’ouvrage.
Introduire un dossier de subsidiation à la Région Wallonne donne la possibilité matérielle de pouvoir
lancer le projet. La marquise est sauvée ! Sa présence a du sens dans la petite cour, carrefour où
se croisent les membres des associations socio-culturelles, les jeunes et moins jeunes du quartier
et d’ailleurs. Projets musique, impro, arts plastiques, phot, rencontres intergénérationnelles, interpersonnelles
et de groupes. Un tremplin pour une société conviviale, encourageant les échanges
et les discussions. Un lieu où l’on se sent chez soi et où on accueille les autres.
©Benjamin Pirenne
Commanditaire
Foyer Féminin Liégeois Marguerite Delruelle
Intervenants
Architecte - Bureau Legia
Artisan ferronnier - Geo Modulair
46

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Rue Cathédrale 16
Résidence « Cour des Tourneurs »
Les pierres remarquables des anciennes façades n°16, 20, 22 et 24 de la rue de la Cathédrale
sont réutilisées pour l’aménagement d’une assise en intérieur d’îlot et l'habillage du mur
mitoyen. La pierre de l’enseigne À LA † D’OR (XVlll e siècle) , de la maison n°20, trouvera une
place particulière à gauche du mur.
©Lacomble Architecture
Commanditaires
Régie Foncière de la Ville de Liège et Gehlen Immo
Intervenant
Architectes - Lacomble Architecture
47

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Rue des Glacis 159
Interventions sur une porte d'entrée
Une porte d’entrée des années 50 garnie d’une grille en fer, animée de motifs entrelacés,
disposée devant un verre gaufré. Pendant le chantier, le verre se brise. Se pose alors la question
de son remplacement. Faut-il renouveler la porte d’entrée ou la restaurer ? Nous avons
opté en faveur de cette dernière option et lors d’une discussion avec un ami maitre verrier,
celui-ci a proposé de reproduire dans le verre le motif simple et élégant de la grille avec la
technique du thermoformage. Le motif a été désaxé en oblique pour créer des jeux d’ombres
et de lumières qui révèlent la nature poétique de la matière.
©VIA
Commanditaires
Mme Cathy Gente-Baron et M. Xavier Tonon
Intervenants
Architectes - VIA architecture
Maître Verrier - Atelier Loire
Entreprise Binome Menuiserie Bois & Alu - Valery Constant
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CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Avenue Rogier 3
Maison de la cigogne
Restauration de la cigogne démontée par les pompiers car elle risquait de tomber. Remplacement
de la tête et du socle. Restauration du reste de la cigogne et traitement de la patine
pour avoir un résultat unifome. Parmi les autres travaux entrepris, l’aérogommage de la facade
et restitution à l'identique des chassis en double vitrage ont été réalisés ainsi que la diminution
de 35% de la consommation de gaz. Cette restitution démontrent qu'on peut préserver
l'authenticité du batiment tout en améliorant l'impact énergétique et donc pérenniser le patrimoine
pour 20% en plus d'un châssi normal.
©A. Laurent
Commanditaire
Andy Laurent
Intervenante
Dinanderie Clabots
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CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Rue des Champs 68
Restauration d’un balcon et ravalement d’une façade
Les propriétaires ont effectué la restauration du balcon à l'identique, en préservant le matériau
initial (fonte) et l'esthétique de l'ouvrage. Dans le même temps, les propriétaires ont
commandé le ravalement de la façade (première fois depuis la construction de la maison fin
du XIX e siècle). Ces travaux avaient pour but d'embellir la maison familiale mais aussi de lui
rendre ses lettres de noblesse, et faire honneur au patrimoine liégeois.
©N. Sougné
Commanditaires
Mme Chahrazed Jendoubi et M. Nicolas Sougné
Intervenants
Façadier - Geoffrey Calcagnini
Ferronier - Promeca sprl
50

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Pont de Lhonneux
Pierre commémorative du pont de Lhonneux
Situé à Chênée, le pont de Lhonneux a été construit en 1895. Suite aux inondations de juillet
2021, ce pont a été totalement immergé. Dès lors, des travaux ont été entrepris par le SPW
Mobilité et Infrastructure pour combler la fragilité des berges du pont. Ce chantier a mis à jour
une pierre commémorative datant de l'année de construction de ce pont. Dès cette découverte,
le SPW a pris contact avec l'AWaP qui s'est tournée vers les services du Patrimoine de la Ville
de Liège. Ces derniers ont sollicité le Service des Tailleurs de pierre de la Ville de Liège. La
pierre a été retaillée et restaurée par le Service des Tailleurs de pierre pour lui permettre d'être
réintégrée dans le parement en moellons monté devant le voile en béton. Depuis sa réintégration
en mai 2022, la pierre commémorative connaît une nouvelle vie et est devenue un symbole
important de ce travail de reconstruction post-inondations constant et collectif.
Ce projet a été entrepris par la Ville de Liège avec
le soutien du SPW Mobilité et Infrastructure.
Lors de ce chantier l’entreprise Jan DE NUL a mis
à jour et a pris soin de mettre de côté la pierre
commémorative du pont de Lhonneux.
©Tailleurs de pierre
Commanditaire
Ville de Liège
Intervenants
Service des Tailleurs de pierre de la Ville de Liège
Gestion de l'Espace public de la Ville de Liège
51

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE
Pont-barrage Monsin
Restauration du monument commémoratif du pont-barrage Monsin
Le responsable des Compagnons de la Mémoire des Fusillés de la Citadelle de Liège a interpellé
les services du Patrimoine de la Ville de Liège du vol de la plaque commémorative du
pont-barrage de Monsin. Depuis novembre 2022, la nouvelle plaque réalisée par les services
des Tailleurs de pierre de la Ville de Liège nous permet de ne pas oublier cet événement. Ce patrimoine
mémoriel commémore le souvenir du 07/09/1944 et la mort de 23 membres de l'AS.
©Tailleurs de pierre
Intervenants
Service des Tailleurs de pierre de la Ville de Liège
Gestion de l'Espace public de la Ville de Liège
52

CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE - MENTION
Restauration d'une marquise - Place Saint-Christophe 8
Dans la cour patio de cet endroit vivant et hospitalier se cache une marquise qui a souffert des intempéries. La solution
la plus simple est de la remplacer par un auvent anonyme. Les membres de l’association propriétaire, le Foyer Féminin
Liégeois ont conscience de la valeur esthétique de ce petit patrimoine. Décision est prise de rénover la marquise dans
le respect du travail des artisans qui ont, à l’origine, conçu et réalisé l’ouvrage.
Introduire un dossier de subsidiation à la Région Wallonne donne la possibilité matérielle de pouvoir lancer le projet.
La marquise est sauvée ! Sa présence a du sens dans la petite cour, carrefour où se croisent les membres des associations
socio-culturelles, les jeunes et moins jeunes du quartier et d’ailleurs. Projets musique, impro, arts plastiques,
phot, rencontres intergénérationnelles, interpersonnelles et de groupes. Un tremplin pour une société conviviale, encourageant
les échanges et les discussions. Un lieu où l’on se sent chez soi et où on accueille les autres.
Avant
Avant
©Foyer Féminin Liégeois Marguerite Delruelle
Après
©Foyer Féminin Liégeois Marguerite Delruelle
Après
©Foyer Féminin Liégeois Marguerite Delruelle
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CATÉGORIE 3 - ÉLÉMENTS PONCTUELS À VALEUR PATRIMONIALE ET MATRIMONIALE - LAURÉAT
« Perles Universelles » du Pont de Fragnée
Le projet « Perles Universelles » est une installation sculpturale in situ de Maria Vita Goral (1991 - UA), diplômée
de la Nationale Academy of Arts de Lviv (UA) et de l’Académie des Beaux-Arts de Liège. Réalisées en collaboration
avec le bureau d'étude Pôle Design, « Perles Universelles » se compose de quatre perles en acier laqué (1m
de diamètre, 550kg) intégrées à l’ornementation sculpturale du pont de Fragnée. L’œuvre conçue par l’artiste a
été réalisée, d’un point de vue conceptuel et technique, en vue d’intégrer, à la fois, l’espace public de la Ville de
Liège ainsi que d’entrer en harmonie avec un ouvrage classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Le pont de
Fragnée et son ornementation sculpturale sont conçues par le sculpteur belge Victor Rousseau pour l’Exposition
Universelle de Liège en 1905.
Avant
©Pole Design srl
Après
©Pierre Gonda
54

©Tuan Vu Anh
©Tuan Vu Anh
©Pole Design srl
55

PRIX DE L’INITIATIVE ÉNERGÉTIQUE
Rénovation de la Cité administrative
Construite afin de regrouper les différents services communaux dispersés dans la ville, la cité administrative de
Liège est un témoignage iconique et audacieux de l’architecture moderniste en Belgique (architectes Poskin et
Bonhomme). Érigé en lieu et place d’un ensemble d’îlots jugés vétustes, l’objet construit est devenu au fil du
temps un repère visuel majeur du bord de Meuse.
Si le projet de reconversion propose nécessairement la réorganisation complète des services de l’Administration,
l’ensemble rénové est également un vecteur de mutation urbaine.
Les fonctions abritées dans le socle reconfiguré et le nouveau rapport au sol ainsi généré dévoilent le potentiel
inexploité d’un espace public en devenir. Celui-ci positionne le centre administratif (et son entrée publique
principale) au cœur d’une circulation piétonne reliant le centre d’information touristique de la ville et l’îlot
Saint-Georges. La porosité recherchée participe à la redynamisation d’une partie importante de l’hyper centre
historique de la ville. L’arrivée imminente du tram en tant que moyen de transport écologique, moderne, rapide
et fiable renforcera la dynamique urbaine recherchée.
©Matthieu Litt
©Matthieu Litt
©Matthieu Litt
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Avant
©Matthieu Litt
©Matthieu Litt
57

PRIX DU PUBLIC
« La Menuiserie »
En 2018, la coopérative à finalité sociale « Novacitis » a remporté l’appel à intérêt économique de la Ville de Liège
pour le réaménagement du site d’une ancienne menuiserie de la Ville. « La Menuiserie » devient ainsi le premier
centre d’entreprises en Wallonie entièrement dédié aux entrepreneurs de la transition vers une économie soutenable
et souhaitable. Le centre comportera des bureaux, des espaces partagés, des espaces de réunion, un espace
HoReCa et un espace de cuisine partagée. Lors de la transformation du bâti, dont nous avons respecté les volumes
historiques, nous avons ajouté une touche plus contemporaine en lien avec les préoccupations climatiques actuelles
et avec le plan Maya qui prône le refroidissement passif, le confort acoustique, l’amélioration du bien-être et de la
qualité de l’air : des façades végétalisées qui évoluent au gré des saisons.
©Novacitis
©helium3
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©helium3
©helium3
©helium3 ©helium3
©helium3 ©helium3
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GRAND PRIX DU JURY
TRANSFORMATION D'UN IMMEUBLE CLASSÉ EN BAR
Un projet fou entrepris et relevé par un amoureux du Patrimoine !
Le propriétaire a consacré à cette ambitieuse aventure pour rendre le lustre d'antan à ce bâtiment situé à l’angle
des rues du Pot d’Or et de Tête-de-Boeuf qui date, dans sa forme actuelle, de la première moitié du XVII e siècle et
a connu quelques transformations dans le courant du XIX e siècle. Il est classé depuis le 12 avril 1999. Les façades
en briques et calcaire s’élèvent sur deux niveaux et demi. L’accès principal s’opère en travée d’angle par une porte
rectangulaire. Les deux premiers niveaux sont éclairés par des baies à piédroits chaînés primitivement à croisée.
Une seconde porte de style néoclassique, datée du milieu du XIX e siècle, donne accès au bâtiment sur la gauche.
Une bâtière d’asbeste-ciment à coyaux, soulignée par une corniche à cymbales, coiffe l’immeuble. Vers la rue Têtede-Boeuf,
le bâtiment a englobé une partie d’une maison du XVIII e siècle. Depuis de nombreuses années, le bien
était entre les mains d'exploitants HoReCa qui ont négligé l'entretien et la conservation. Le propriétaire souhaite
faire de ce bâtiment et du Carré un symbole vivant et culturel. Les avis sont unanimes, c’est vraiment un joyaux de
l’histoire et du patrimoine Liégeois qui renaît ! C'est devenu à nouveau un des plus beaux, voir le plus beau bâtiment
du Carré. Puisse cette rénovation donner des idées de sauvegardes du patrimoine à d’autres propriétaires. Le
propriétaire est ravi du nouveau sort du refuge, trop longtemps délaissé avec comme seul but un profit court-terme
au détriment du Patrimoine. L'investissement aura été un sacrifice personnel au profit d'un patrimoine commun.
Le projet de restauration dirigé par le bureau d’architecture Atelier Phi comprend :
- les travaux du gros-œuvre comprenant :
- la maçonnerie-restauration des pierres et briques ; le traitement des façades…
- des travaux de ferronnerie : garde-corps, soupiraux
- des travaux de stabilité
- les travaux de restauration complète de l’ancienne charpente et couverture en ardoises naturelles.
- les travaux de restauration des menuiseries extérieures existantes et la fourniture de nouvelles menuiseries.
Le propriétaire est particulièrement fier des restaurations spécifiques effectuées sur cette bâtisse par les artisans de notre région.
Avant
©G. de Paul
Après
©G. de Paul
60 90

©G. de Paul
©Soc. Liegeois ©G. de Paul
91 61

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SERVICE DES PERMIS D’URBANISME DE LA VILLE DE LIÈGE
Îlot Saint-Georges, La Batte 10 / 4 e étage, 4000 Liège
04 221 90 57
urbanisme@liege.be
Les heures d’ouvertures sont communiquées sur le site internet de la Ville : www.liege.be
Les mots-clés pour la recherche sont « urbanisme » et « service des permis ».
crédits photographiques
Les copyrights des auteurs ont été indiqués lorsque cela a été demandé par les candidat·e·s.
Néanmoins, toutes les images contenues dans cette publication ne peuvent être reproduites
sans l'autorisation de l'auteur.
colophon
Réalisation
Ville de Liège – Département de l’Urbanisme – Service de l’Aménagement
La Batte 10 à 4000 Liège
Tél. 04 221 90 57 – urbanisme@liege.be
Cette brochure est également téléchargeable sur : www.liege.be
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Version finalisée en décembre 2023