Diversités magazine numéro 8
Diversités magazine le magazine de toutes les diversités
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diversités<br />
Magazine<br />
N°8 - novembre 2015<br />
Les jeux au service du handicap ?
le débat<br />
Les jeux au service du<br />
handicap ?<br />
4<br />
sommaire<br />
N°8 - Novembre 2015<br />
6<br />
Rosa Parks<br />
Le feuilleton<br />
Suggestions<br />
Lectures, films, musique<br />
8
10<br />
Culture<br />
gastronomie<br />
et recettes<br />
Etats-Unis<br />
Focus<br />
Féministe toi-même !<br />
12<br />
13<br />
Figures<br />
emblématiques<br />
Leïla Shadid<br />
& Maria Beasley<br />
+<br />
7<br />
7<br />
14<br />
15<br />
La vidéo du mois<br />
la parole est à vous<br />
du côté du cripel<br />
Agenda
LE débat<br />
Les jeux au service du handicap ?<br />
Difficile parfois de s’imaginer ce<br />
que vivent les personnes en situation<br />
de handicap. D’où l’existence<br />
d’activités comme des repas dans<br />
le noir ou de balades à l’aveugle en<br />
ville (promenade en ville avec un<br />
bandeau au bras d’un accompagnateur).<br />
Mais grâce aux nouvelles technologies,<br />
d’autres outils existent maintenant<br />
pour sensibiliser et éduquer.<br />
Il s’agit des serious games, selon<br />
leur nom anglais, dits « jeux sérieux<br />
» en français. De quoi s’agitil<br />
? Ce « sont des applications<br />
développées à partir des technologies<br />
avancées du jeu vidéo, faisant<br />
appel aux mêmes approches<br />
de design et savoir-faire que le jeu<br />
classique (3D temps réel, simulation<br />
d’objets, d’individus, d’environnements…)<br />
mais qui dépassent la<br />
seule dimension du divertissement»<br />
(CERIMES). Ils poursuivent donc un<br />
but pédagogique ou de sensibilisation,<br />
mais de manière ludique.<br />
A Blind Legend<br />
Les buts des jeux sérieux<br />
En général, les jeux sérieux doivent<br />
diffuser un message, permettre un<br />
entraînement et favoriser l’échange<br />
de connaissances. Selon un blog<br />
sur les jeux sérieux, un jeu sérieux<br />
doit rassembler cinq fonctions :<br />
apprendre (engager une connaissance,<br />
se former), comprendre (se<br />
sensibiliser, faire évoluer sa perception),<br />
promouvoir (améliorer une<br />
image, expliquer le bien-fondé),<br />
évaluer (mesurer le savoir-être ou<br />
savoir-faire des utilisateurs), soigner<br />
(prodiguer un soin ou éduquer<br />
à l’auto-soin). Une petite vidéo<br />
les explique tous. Visionnez-là<br />
en cliquant ici.<br />
Quelques jeux sérieux<br />
pour une sensibilisation<br />
au handicap dans les<br />
entreprises ou les écoles<br />
Il existe un nombre incalculable de<br />
thèmes pour les jeux sérieux (l’économie,<br />
la santé, la défense, le mar-<br />
Le débat<br />
keting et la publicité, le marché de<br />
l’emploi, la formation professionnelle,<br />
l’écologie, la politique, l’humanitaire,<br />
la religion, l’art, …). Nous<br />
nous concentrons ici sur les jeux<br />
sérieux en lien avec les situations<br />
de handicap.<br />
Le jeu « Handicap et travail » permet<br />
de former les entreprises et<br />
leur salariés à la prise en compte<br />
humaine et professionnelle des<br />
spécificités d’une personne en situation<br />
de handicap.<br />
Handicohésion s’adresse aux salariés<br />
et recruteurs. C’est un jeu<br />
d’aventure créé afin de contribuer<br />
à l’intégration des personnes handicapées<br />
en entreprise. Tour à tour<br />
le rôle de la personne en situation<br />
de handicap, du manager, du directeur<br />
des ressources humaines ou<br />
du collaborateur est abordée.<br />
Vis ma vue a pour but de faciliter<br />
la discussion autour de la question<br />
du handicap visuel avec des élèves.<br />
Le jeu s’appuie sur des environnements<br />
connus, comme par exemple<br />
la cour de récréation, la cantine,<br />
etc. pour mettre en évidence les<br />
difficultés rencontrés à l’école par<br />
les malvoyants.<br />
Quelques jeux sérieux de<br />
sensibilisation au handicap<br />
pour le grand public<br />
The Deaf, the Disabled and the<br />
Blind est un jeu de plateau où l’on<br />
incarne tour à tour un personnage<br />
handicapé souffrant de paraplégie,<br />
surdité et cécité. Le but est de résoudre<br />
les énigmes en fonction des<br />
compétences de chacun pour finir<br />
les niveaux.<br />
Très fantasy, le silence d’Aquari est<br />
un jeu d’aventure et de sensibilisation<br />
au handicap de la personne<br />
malentendante. Il commence avec<br />
l’histoire de Fairom, qui sauvée<br />
d’une noyade en pleine mer, s’éveille<br />
dans la cité légendaire d’Aquari. Les
Aquariens sont un peuple de malentendants,<br />
qui utilisent la langue<br />
des signes pour communiquer. Fairom<br />
réussira-t-elle à surmonter son<br />
handicap d’entendante pour parvenir<br />
à rentrer chez elle ?<br />
Comprendre le handicap par le jeu<br />
permet d’appréhender le monde<br />
tel que les malvoyants le perçoivent<br />
en se mouvant et en interagissant<br />
dans une cuisine virtuelle.<br />
A Blind Legend est un projet de<br />
jeu collaboratif d’action-aventure<br />
audio jouable sur GSM. Il propose<br />
de se repérer dans un environnement<br />
en 3 dimensions uniquement<br />
par le biais de l’audio, et les gestes<br />
tactiles multi-points pour contrôler<br />
le héros. Les yeux ne sont d’aucun<br />
secours pour aider à s’orienter, se<br />
déplacer et se battre : pour parvenir<br />
à la fin de ce voyage épique<br />
et périlleux, l’ouïe devra être aussi<br />
aiguisée que la lame du héros que<br />
est incarné… A Blind Legend s’inscrit<br />
dans un univers médiéval légèrement<br />
teinté de fantastique, inspiré<br />
par les légendes arthuriennes<br />
et la littérature du Moyen-Âge. Il<br />
s’adresse autant à un public nonvoyant<br />
qu’à des joueurs valides<br />
désireux de vivre une expérience<br />
de jeu inédite, en utilisant l’ouïe<br />
comme unique moyen de repérage<br />
et de prise de décision.<br />
Quelques jeux sérieux pour<br />
personnes en situation de<br />
handicap<br />
Certains jeux laissent de côté le<br />
tout public et se spécialisent uniquement<br />
dans le travail avec des<br />
personnes en situation de handicap,<br />
permanent ou temporaire.<br />
Ainsi, il existe un jeu (Ki-Breath)<br />
développé pour rendre les séances<br />
de kiné moins pénibles et plus ludiques<br />
puisqu’en combinant souffle<br />
et mouvement le patient peut faire<br />
évoluer un personnage dans le jeu<br />
et combattre des monstres.<br />
Diverses applications reposent sur<br />
les ordinateurs pour aider les autistes<br />
comme Kaspar. Au MIT, une<br />
section du groupe de recherche<br />
sur l’informatique émotionnelle se<br />
consacre essentiellement à élaborer<br />
des outils numériques pour faciliter<br />
la reconnaissance des expressions<br />
faciales et la compréhension<br />
des signaux non verbaux, des opérations<br />
particulièrement difficiles<br />
pour un autiste.<br />
Les victimes d’AVC peuvent également<br />
travailler à la récupération<br />
de leurs mouvements de façon<br />
amusante et motivante grâce à<br />
ArmAssist, un appareil high-tech<br />
de rééducation qui fait également<br />
office de contrôleur de jeu-vidéo. Il<br />
se fixe au bras et est branché à un<br />
dispositif orthopédique. On parle<br />
ici de télé-rééducation car les thérapeutes<br />
peuvent suivre l’évolution<br />
de la capacité des membres à distance,<br />
en consultant le résultat de<br />
l’utilisateur avec les jeux-vidéos.<br />
En résumé, les jeux sérieux permettent<br />
d’aborder les thématiques<br />
liées au handicap avec le grand<br />
public et peuvent également avoir<br />
une vraie utilité sociale. Cependant,<br />
beaucoup les jeux sérieux bénéficient<br />
rarement d’un grand budget,<br />
ne trouvent pas de financement<br />
ou de possibilités de diffusion. Par<br />
exemple, ArmAssist n’est disponible<br />
que dans très peu d’hôpitaux<br />
et le jeu Les secrets d’Ombyliss,<br />
développé dans la même ligne<br />
qu’Aquaris n’a pas pu aboutir pour<br />
manque de financement, même<br />
par crowdfunding. Une plus grande<br />
utilisation des jeux pourrait cependant<br />
permettre d’avancer dans la<br />
lutte contre les discriminations.<br />
ArmAssist<br />
le débAT
Rosa Parks<br />
Le feuilleton<br />
Suite à son arrestation, le boycott<br />
qui en suivit et l’abolition de la<br />
ségrégation dans les bus publics,<br />
Rosa Parks devient une icône pour<br />
le mouvement des droits civiques.<br />
Ce statut lui crée cependant des<br />
soucis, puisqu’elle perd son travail<br />
pour cause de répression envers<br />
les « activistes » et reçoit fréquemment<br />
des menaces de mort.<br />
Elle finit par déménager à Hampton<br />
en Virginie, puis à Détroit dans<br />
le Michigan. La Ville jouit d’une<br />
réputation progressiste mais Rosa<br />
Parks s’étonne d’y trouver néanmoins<br />
une grande discrimination,<br />
notamment dans le domaine du<br />
logement.<br />
En 1965, elle rejoint l’équipe du représentant<br />
démocrate du Michigan,<br />
l’Afro-Américain, John Conyers à la<br />
Chambre des représentants des<br />
Etats-Unis. Elle travaillera pour lui<br />
jusqu’à ce qu’elle prenne sa retraite<br />
en 1988. Il dira d’elle : « Vous la traitiez<br />
avec déférence, parce qu’elle<br />
était calme, sereine – juste une<br />
personne très spéciale. Il n’y avait<br />
qu’une Rosa Parks. »<br />
Pendant toute cette époque, Rosa<br />
Parks se montre particulièrement<br />
active pour la défense des droits<br />
civiques et humains.<br />
Elle collabore avec Edgar Nixon et<br />
Martin Luther King et supporte les<br />
marches de Selma à Montgomery,<br />
le parti pour la liberté maintenant<br />
(Freedom Now Party) ou encore<br />
l’organisation pour la liberté de<br />
Lowndes County (associant éléctorale<br />
visant à faciliter le vote des<br />
Afro-Américains dans un comté de<br />
l’Alabama sous domination du Ku<br />
Klux Klan).<br />
Elle devient aussi l’amie de Malcom<br />
X qu’elle considère comme<br />
un héros. Après des émeutes à<br />
Détroit en 1967, elle travaille avec<br />
différentes ligues pour conscientiser<br />
la société aux abus de la police<br />
envers les « Noirs ».<br />
Elle prendra également part au<br />
mouvement Black Power en participant<br />
à diverses conférences et<br />
elle visitera l’école des panthères<br />
noires (Black Panthers) à Oakland.<br />
Venez figurer dans le clip<br />
de notre chanson sur<br />
Rosa Parks<br />
Dans leur album Yellow Moon ide<br />
1989, les Neville Brothers enregistrent<br />
une chanson Sister Rosa<br />
pour rendre hommage à Rosa<br />
Parks. Cliquez ici pour en voir la<br />
vidéo<br />
A l’occasion du vingtième anniversaire<br />
de la Charte « Liège<br />
contre le racisme » et des 60<br />
ans du « non » de Rosa, la Ville<br />
de Liège a également décidé de<br />
composer un hymne en son honneur,<br />
concocté par Domgué, avec<br />
la participation de Shana M’punga.<br />
Vous êtes tous cordialement<br />
invités à participer au tournage<br />
de son clip le dimanche premier<br />
novembre, dès 14h, Place Saint<br />
Lambert. Si vous voulez vous familiariser<br />
avec la chanson, vous<br />
pouvez l’écouter ici.<br />
rosa parks
La parole est à vous<br />
Lorsque je recherchais un appartement,<br />
il y a un peu plus d’un an, on<br />
a refusé ma candidature sur base<br />
du fait que j’étais isolée avec deux<br />
enfants, avec un salaire peu élevé.<br />
Rien de bon ne peut venir de cela<br />
ont-ils pensé. Ce que les propriétaires<br />
veulent, ce sont des blancs<br />
de classe moyenne travaillant tous<br />
les deux. Et si possible, sans enfants<br />
!<br />
Vous aussi, libérez-vous ! Parlez-nous<br />
de votre expérience<br />
de discrimination.<br />
Contribuez à une oeuvre artistique.<br />
Pour plus d’info, cliquez ici<br />
la vidéo du mois<br />
Info/Intox ? Une illustration d’une certaine manipulation médiatique autour du thème des migrants.<br />
la parole est à vous
Suggestions<br />
S<br />
U<br />
G<br />
G<br />
E<br />
S<br />
T<br />
I<br />
Livres<br />
ESsai • adulte<br />
BD • Jeunesse<br />
Roman • Adulte<br />
Nicolas BANCEL, Thomas DAVID,<br />
Dominic THOMAS (dir.)<br />
L’invention de la race. Des représentations<br />
scientifiques aux exhibitions<br />
populaires Découverte, coll. «<br />
Recherches », 2014.<br />
Comment est né le concept de «<br />
race » ? Pourquoi est-il devenu si<br />
rapidement hiérarchique, distinguant<br />
les « races inférieures » des<br />
« races supérieures » ? Et comment<br />
ce concept a-t-il pu revêtir une telle<br />
importance, aussi bien au sein de la<br />
communauté scientifique qu’auprès<br />
du grand public, au cours du<br />
XIXe siècle et du début du XXe ?<br />
L’invention de la race analyse la genèse<br />
des conceptions scientifiques<br />
de cette notion. Il avance qu’à partir<br />
d’une origine européenne l’idée<br />
de race s’est étendue à tout l’Occident,<br />
mais aussi au Japon, à la Corée<br />
et à une partie de la Chine. Partout,<br />
elle suscite représentations et<br />
politiques raciales discriminatoires.<br />
Pour une discussion plus détaillée<br />
de ce livre, cliquez ici<br />
Une suggestion de l’Université de<br />
Liège<br />
David Gilson<br />
Bichon : 1. Magie d’amour<br />
Et pourquoi les petits garçons n’auraient<br />
pas le droit d’être sensibles ?<br />
Surtout reste toi-même, Bichon !<br />
Se déguiser en princesse pour un<br />
goûter d’anniversaire, jouer à l’élastique,<br />
entamer une chorégraphie<br />
en pleine cour de récré… Un peu<br />
compliqué quand on aime faire<br />
toutes ces choses et qu’on est un<br />
petit garçon de 8 ans. Mais pas<br />
pour Bichon : il transgresse les<br />
règles de la société sans même s’en<br />
rendre compte ! Heureusement, sa<br />
famille et ses amis l’aiment tel qu’il<br />
est. Même que parfois Jean-Marc,<br />
le beau garçon du CM2 (5ème primaire)<br />
prend sa défense quand on<br />
se moque de lui…<br />
Une suggestion de Alliage<br />
Richard Wright<br />
Une faim d’égalité<br />
En 1944, Richard Wright accepta<br />
que l’on publie seulement la partie<br />
de son autobiographie qui traitait<br />
de son enfance dans le Sud, Black<br />
Boy. Le livre remporta un immense<br />
succès. Sur la suggestion de son<br />
éditeur, Wright réserva pour un volume<br />
à venir le récit de sa jeunesse<br />
à Chicago, Une faim d’égalité.<br />
Richard Wright dresse un tableau<br />
sans indulgence de l’Amérique des<br />
années 30, de sa lutte quotidienne<br />
pour survivre dans un ghetto décimé<br />
par le grand krach économique<br />
de 1929 et condamne sans appel<br />
le racisme. Il retrace ses débuts<br />
d’écrivain, ses démêlés avec le club<br />
communiste John Reed et sa découverte<br />
des chefs-d’œuvre de la<br />
littérature.<br />
Disponibles dans les bibliothèques<br />
suivantes de la Ville de Liège : Chênée,<br />
Fétinne, Grivegnée, Jupille,<br />
Xhovémont, St-Léonard, St-Gilles,<br />
Sclessin, Outremeuse, Thier-à-<br />
Liège.<br />
suggestions
O N S<br />
Films<br />
Théâtre<br />
Musique<br />
Récit<br />
de juin<br />
Pippo Delbono<br />
Suffragette<br />
Au début du siècle dernier, en<br />
Angleterre, des femmes de toutes<br />
conditions décident de se battre<br />
pour obtenir le droit de vote. Face<br />
à leurs revendications, les réactions<br />
du gouvernement sont de plus en<br />
plus brutales et les obligent à entrer<br />
dans la clandestinité pour une<br />
lutte de plus en plus radicale.<br />
Si le droit de vote des femmes est<br />
aujourd’hui devenu une donnée<br />
inaliénable, Suffragette parvient<br />
néanmoins à recréer un sentiment<br />
d’urgence infusé de rage et d’indignation.<br />
Le film vient nous rappeler<br />
qu’il s’agissait d’une victoire de<br />
haute lutte, impliquant les mêmes<br />
dangers que les autres batailles emblématiques<br />
pour l’égalité, comme<br />
les droits civiques aux États-Unis<br />
quelques décennies plus tard.<br />
© Marie-Françoise Plissart<br />
Récits de juin<br />
Devant nous, dans un décor minimaliste,<br />
Pippo Delbono est là.<br />
L’immense poète, habitué des plus<br />
grands festivals a posé ses valises<br />
pour nous rencontrer. Dans une<br />
véritable mise à nu, l’auteur et metteur<br />
en scène se livre et se délivre<br />
à travers les mots. Il nous raconte<br />
ses rencontres déterminantes, ses<br />
amours, son enfance, son parcours<br />
avec ses complices de toujours… À<br />
travers l’histoire réelle de sa vie et<br />
sur un ton proche de la confidence,<br />
il nous parle de lutte, de théâtre,<br />
de politique et de poésie, de ce qui<br />
appartient à chacun…<br />
Soirée de gala au profit de la Fondation<br />
Ihsane Jarfi le 10 novembre<br />
à 20h.<br />
Mardi 10 novembre 2015 - 20<br />
Théâtre de Liège, Salle de la Grande Main<br />
Microguagua Soirée de gala au profit de la<br />
Microguagua est un pur produit<br />
de Barcelone, ville métissée: sept<br />
musiciens en provenance de pays,<br />
de cultures et styles différents que<br />
la rue a fait se rencontrer.<br />
Ils ont baptisé leur style Street<br />
Power Reggae, un son qui s’inspire<br />
autant de Mano Negra, The Clash,<br />
Dub inc., Seeed, Los Fabulosos Cadillacs,...<br />
Microguagua a été élu en 2012<br />
parmi les 10 meilleurs disques espagnols<br />
dans la catégorie « mestizaje<br />
», selon le prestigieux <strong>magazine</strong><br />
Mundo Sonoro.<br />
Microguagua a depuis effectué des<br />
centaines de concerts dans des<br />
lieux de tous styles en Espagne,<br />
France, Italie, Suisse, Allemagne<br />
et Argentine… et dépassé de loin<br />
1000 spectacles de rue.<br />
Ils nous arrivent à la Casa Nicaragua<br />
en ce 13 novembre à 22h, avec<br />
leur tout nouvel album « Grandhotel<br />
Cosmopolis” et trop plein<br />
d’énergie et de talent!<br />
En salle à partir du 11 novembre.<br />
Visionnez un extrait vidéo en cliquant<br />
ici.<br />
Rencontre le jeudi 12 novembre<br />
autour des droits des femmes, Le<br />
Parc, 20h.<br />
suggestions
Culture, gastronomie et recettes<br />
Etats-Unis<br />
Combien de mots de spécialités<br />
culinaires américaines ne sontils<br />
pas passé dans notre vocabulaire<br />
de tous les jours ? Brownie,<br />
cheesecake, crumble, hamburger,<br />
cheeseburger, milk-shake, salade<br />
Waldorf, popcorn, etc. Connue<br />
pour ses grandes portions et ses<br />
mélanges (le sandwich beurre de<br />
cacahouète/confiture, le hamburger<br />
avec un milk-shake), la cuisine<br />
américaine peut cependant nous<br />
surprendre par sa variété. En effet,<br />
elle s’est enrichie des apports des<br />
nombreux colons et de l’expertise<br />
des peuples natifs.<br />
Venez en découvrir quelques<br />
exemples le 28 novembre à la Maison<br />
de la Laïcité de Liège dans<br />
ses nouveaux locaux (Boulevard<br />
d’Avroy, 86 4000 Liège) pour entrer<br />
dans l’univers des Etats-Unis à<br />
l’époque de Rosa Parks.<br />
De 14h à 17h : Journée portes-ouvertes<br />
dans le cadre de la réouverture<br />
de la Maison de la Laïcité de<br />
Liège, avec exposition, présentation<br />
des associations partenaires,<br />
et de la bière La-hic, projection de<br />
métrages divers sur la diversité,<br />
jeux, quizz, etc.<br />
Dès 19h et durant toute la soirée :<br />
présence du camion du MADCafé<br />
pour vous faire découvrir des spécialités<br />
des Etats-Unis à prix démocratiques<br />
19h30 : Présentation du clip ROSA,<br />
réalisé dans le cadre du vingtième<br />
anniversaire de la Charte « Liège<br />
contre le racisme » de la Ville de<br />
Liège. En présence de Domguè et<br />
Shana Mpunga.<br />
20 h : Initiation Charleston et Lindy<br />
Hop pour toutes et tous proposée<br />
par l’école Easy Swing.<br />
Après cela, soirée dansante sur le<br />
thème Etats-Unis à l’époque de<br />
Rosa Parks organisée par Easy<br />
Swing<br />
Pour en savoir plus sur la<br />
culture des Etats-Unis, voici<br />
quelques suggestions disponibles<br />
chez PointCulture<br />
Musique<br />
• Chansons et comptines des<br />
Etats-Unis<br />
• Zydeco Blues’n’boogie :<br />
Musique de Louisiane<br />
• Musique des indiens natifs<br />
Hopis<br />
Documentaire<br />
• Voyage aux Etats-Unis<br />
• Les Etats-Unis vus de l’espace<br />
• Etats-Unis, une géographie<br />
impériale<br />
Banana Bread<br />
Cake à la banane<br />
Temps de préparation<br />
30 minutes<br />
Temps de cuisson<br />
60 minutes<br />
Ingrédients (pour 6 personnes)<br />
• 250 g de farine<br />
• 160 g de sucre<br />
• 2 cuillères à café de levure<br />
chimique<br />
• 1/2 cuillère à café de bicarbonate<br />
de soude<br />
• une bonne pincée de sel<br />
• 2 à 3 bananes moyennes mûres<br />
(plus elles sont mûres, mieux c’est)<br />
• 85 g de beurre<br />
• 2 cuillères à soupe de lait<br />
• 2 oeufs<br />
Préparation<br />
Préchauffer le four à 165° C (thermostat<br />
5-6).<br />
Mélanger 150 g de la farine avec le<br />
sucre, la levure chimique, le bicarbonate<br />
et le sel.<br />
Ajouter les bananes écrasées, ainsi<br />
que le beurre et le lait.<br />
Battre (de préférence avec un<br />
mixeur) doucement, jusqu’à l’obtention<br />
d’une pâte homogène, puis<br />
vigoureusement 2 min.<br />
Ajouter les oeufs et le reste de la<br />
farine, et bien mélanger.<br />
Graisser le fond d’une moule à<br />
cake, et y verser la pâte. Faire cuire<br />
au four à 165°C pendant 55 à 60<br />
min (vérifier la cuisson).<br />
Peut être glacé avec un glaçage<br />
à base de fromage blanc ou de<br />
crème fraîche.<br />
culture, gastronomie et recette
culture, gastronomie et recette
focus<br />
Féministe toi-même !<br />
Le 14 novembre aura lieu la première<br />
édition liégeoise de Féministe<br />
toi-même ! Un aperçu ludique<br />
et festif du féminisme aujourd’hui.<br />
Organisé par Point Culture et la Ville<br />
de Liège, cet événement consiste en<br />
un mini salon des militances inventives<br />
auquel participent un collectif<br />
d’associations féministes, dont les<br />
FPS, Be Cause Toujours!, le CVFE,<br />
l’asbl Voix de Femmes, le Collectif<br />
Elles Bougent/Vie Féminine...<br />
La matinée sera consacrée à une<br />
table-ronde. La parole y sera donnée<br />
à 3 féministes liégeoises : Nicole<br />
Van Enis, Claudine Drion et<br />
Lisette Lombé. Elles nous apporteront<br />
un éclairage sur les enjeux qui<br />
traversent les mouvements féministes<br />
actuels.<br />
L’après-midi sera l’occasion de partir<br />
à la découverte d’outils féministes<br />
et de participer à différents<br />
ateliers concoctés par les associations<br />
partenaires. (attention : certains<br />
requièrent une inscription.<br />
Pour le programme complet et les<br />
modalités d’inscription, cliquez ici).<br />
Mais aussi : des projections vidéo,<br />
un atelier de fabrication de... pissedebout<br />
(une urinette sur mesure!),<br />
une tente pour y rencontrer une<br />
féministe et lui poser des questions<br />
en toute intimité, une animation<br />
autour de la(l’) (in)sécurité,...<br />
La journée se clôturera sur une<br />
note festive puisque dès 17h nous<br />
laisserons place aux performances<br />
slam. Elles donneront le départ de<br />
l’inauguration de l’exposition collective.<br />
A 18h30, le duo féminin bruxellois,<br />
Nasty Candy & Coco Lipstick, nous<br />
fera bouger sur des rythmes popélectro...<br />
électrisants!<br />
Féministe toi-même!<br />
Samedi 14 novembre<br />
de 10h00 à 19h30<br />
Dans les locaux de Point<br />
Culture Rue de l’Official, 1-5<br />
(îlot Saint-Michel)<br />
à 4000 Liège<br />
focus
figures emblématiques<br />
Leïla<br />
Shadid<br />
Née le 13 juillet 1949 à Beyrouth (Liban),<br />
Leïla Shadid a été de 1994 à 2005 déléguée<br />
générale de l’Autorité palestinienne<br />
en France, puis, de 2005 à 2015 ambassadrice<br />
de la Palestine auprès de l’Union européenne,<br />
de la Belgique et du Luxembourg.<br />
La guerre des Six Jours, qui oppose Israël<br />
à l’Egypte, la Jordanie et la Syrie, éclate le<br />
jour où Leïla Shahid passe son bac le 5 juin<br />
1967. Elle n’a pas 18 ans. Bouleversée par la<br />
défaite inattendue des trois armées arabes<br />
face à la seule armée israélienne, elle réagit<br />
en s’impliquant dans l’action politique.<br />
Elle commence par une formation militaire,<br />
mais elle s’aperçoit très vite qu’elle n’a pas<br />
la vocation. Elle décide alors de se consacrer<br />
à une action sociale et politique dans<br />
les camps palestiniens du Sud-Liban.<br />
Elle a pu visiter pour la première fois les territoires<br />
palestiniens en 1994 après la signature<br />
des accords d’Oslo en 1993.<br />
Elle est l’une des trois promoteurs du tribunal<br />
Russell sur la Palestine. Il s’agit d’un tribunal<br />
d’opinion, fondé en mars 2009, pour<br />
mobiliser les opinions publiques et pour<br />
aboutir à un règlement juste et durable de<br />
du conflit israelo-palestinien.<br />
En 2015, elle prend sa retraite professionnelle<br />
pour se consacrer à des actions culturelles<br />
pour la diaspora palestinienne.<br />
Extrait de Résistants, Publics ou anonymes,<br />
à travers le monde et à travers le temps,<br />
CP_CR éditions.<br />
La liberté est indivisible...<br />
Leïla Shadid<br />
Et Maria Beasley inventa<br />
le radeau de sauvetage<br />
Nous savons peu de choses sur Maria Beasley, si ce n’est qu’elle se détache<br />
du lot par le nombre d’inventions qu’elle a imaginées et par le fait<br />
qu’elle a pu en faire fortune.<br />
En effet, entre les années 1878 et 1898, elle a reçu pas moins de quinze<br />
brevets. Par exemple, pour un réchauffeur de pieds ou un anti-dérailleur<br />
pour trains. Celui pour une machine à construire des tonneaux la rendra<br />
particulièrement riche alors que l’invention de radeaux de sauvetages la<br />
rendra célèbre.<br />
figures emblématiques
Du côté du<br />
Pour les Centres Régionaux<br />
d’Intégration, le parcours<br />
d’accueil obligatoire doit<br />
bâtir une société plus riche de sa<br />
diversité<br />
Les presses nationale et locale y<br />
ont largement fait écho : le « parcours<br />
d’accueil » en Wallonie est<br />
en passe de devenir un processus<br />
obligatoire. L’obligation portait, au<br />
départ, sur le seul module d’accueil<br />
(un bilan social et une information<br />
sur les droits et devoirs). Elle sera<br />
à présent étendue à une formation<br />
en français langue étrangère, à un<br />
cours de citoyenneté et à un suivi<br />
de l’insertion socioprofessionnelle.<br />
Est-ce une bonne chose ou pas<br />
d’avoir rendu ce processus obligatoire<br />
par décret ? Pour les Centre<br />
Régionaux d’Intégration (en abrégé,<br />
les CRI), la question n’est pas là !<br />
Le vrai débat est ailleurs…<br />
Le décret actuel n’est pas parfait,<br />
loin s’en faut. Mais celui de demain<br />
le sera-t-il ? Ce décret demande<br />
certainement une évaluation sérieuse<br />
et des modifications précises<br />
afin de coller aux réalités multiformes<br />
de la région wallonne. Rejoignant<br />
l’avis d’experts comme Marco<br />
Martiniello, chercheur au CEDEM<br />
(Centre d’Études de l’Ethnicité et<br />
des Migrations) de l’Ulg, les Centres<br />
Régionaux d’Intégration préféreraient<br />
une dynamique qui garantit<br />
la participation volontaire à la vie<br />
économique, sociale, culturelle, érigée<br />
en concept, plutôt qu’une obligation<br />
assortie de sanctions.<br />
Mais le « parcours d’accueil » existe<br />
et c’est une bonne chose d’avoir<br />
légiféré sur la mise en place d’une<br />
réelle dynamique d’accueil et d’accompagnement<br />
des personnes<br />
étrangères primo-arrivantes sur<br />
notre territoire. Il s’agit dès lors bien<br />
d’un accès aux droits fondamentaux.<br />
L’accès à l’apprentissage de<br />
la langue est un droit, tout comme<br />
la participation à la vie citoyenne.<br />
Pour faire un parallèle simple : le<br />
droit de vote est obligatoire en<br />
Belgique, mais personne n’en parle<br />
jamais comme d’un droit assorti<br />
d’une sanction en cas de non participation.<br />
Le parcours d’accueil, c’est<br />
pareil : l’obligation est la possibilité<br />
pour les personnes étrangères, qui<br />
sont majoritairement demandeurs,<br />
de faire valoir une série de droits.<br />
le cripel<br />
C’est indispensable et, pour mémoire,<br />
assumé sur le terrain, depuis<br />
pas loin de vingt ans, par les services<br />
des CRI. Avec un constat sans<br />
détour : plus de 90% des personnes<br />
étrangères s’inscrivent de manière<br />
volontaire à des formations de français,<br />
mais les opérateurs manquent<br />
de moyens pour rencontrer l’ensemble<br />
des besoins en matière<br />
d’apprentissage de la langue. Les<br />
CRI sont néanmoins clairvoyants<br />
et perçoivent que l’inscription aux<br />
cours de citoyenneté et à l’insertion<br />
socioprofessionnelle sont plus<br />
complexes.<br />
La mise en lumière de cette modification<br />
partielle du décret ne doit<br />
pas occulter l’essentiel. Le « parcours<br />
d’accueil » n’est qu’un élément,<br />
un outil dans l’ensemble de<br />
la politique d’intégration qui vise<br />
plus particulièrement les personnes<br />
étrangères en démarche d’insertion<br />
socioprofessionnelle. En effet,<br />
la politique d’intégration est une<br />
dynamique large qui aborde tant<br />
les questions de participation des<br />
migrants au marché de l’emploi que<br />
les revenus des ménages, le logement,<br />
l’état de santé, l’engagement<br />
civique, la scolarité, etc.<br />
Le spectre d’une stigmatisation<br />
La crainte des CRI est de voir apparaître,<br />
comme le souligne la chercheuse<br />
de la VUB Ilke Adam, la<br />
stigmatisation d’une frange de la<br />
population, considérée par certains<br />
comme ne voulant pas s’intégrer.<br />
Il est également important de rappeler<br />
que, si ce public mérite une<br />
attention particulière, il n’est pas le<br />
seul concerné. Un grand nombre<br />
de migrants proviennent d’un pays<br />
de l’Union Européenne et sont<br />
exemptés de l’obligation de suivre<br />
le parcours d’accueil. Or, en ont-ils<br />
moins besoin ? En tant que Centres<br />
Régionaux d’Intégration, il nous paraît<br />
essentiel d’insister sur l’importance<br />
d’accompagner toutes les<br />
personnes étrangères (primo-arrivantes<br />
ou non, au sens du décret),<br />
y compris celles qui n’entrent pas<br />
dans le schéma particulier de l’insertion<br />
socioprofessionnelle. Cette<br />
vision inclut toutes les personnes<br />
qui entament un cursus d’intégration,<br />
via une démarche sociale<br />
et culturelle, que les CRI accompagnent,<br />
tout comme le fait également<br />
le tissu associatif dense qu’ils<br />
coordonnent.<br />
Notons, à ce propos, qu’une étude<br />
de l’OCDE (Organisation de Coordination<br />
et de Développement Économiques)<br />
fixe que l’intégration passe<br />
d’abord par l’emploi. Malgré ce fait,<br />
les CRI estiment qu’il faut travailler<br />
avec toutes les personnes étrangères.<br />
Il importe de mettre en place<br />
un réel système de lutte contre les<br />
discriminations (cfr. Baromètre de<br />
la diversité du Centre Interfédéral<br />
d’Égalité des chances). Par ailleurs,<br />
les centres régionaux tiennent également<br />
à rappeler que l’intégration<br />
est un processus à double sens<br />
qui implique largement la société<br />
d’accueil et plus spécifiquement les<br />
citoyens. Ainsi, les responsables des<br />
Centres Régionaux d’Intégration<br />
militent notamment pour que les<br />
cours de citoyenneté, imposés pour<br />
l’heure à une fine tranche de primo-arrivants,<br />
soient délivrés avec<br />
les mêmes contraintes à l’ensemble<br />
des citoyens, belges de souche ou<br />
non. L’encadrement pédagogique<br />
alternatif serait sans doute la voie<br />
royale pour dispenser cette formation<br />
et ainsi garantir une sensibilisation<br />
du plus grand nombre. Il s’agirait<br />
de renforcer l’apprentissage<br />
de la citoyenneté auprès tous les<br />
citoyens dans toutes les tranches<br />
de vie, des enfants aux personnes<br />
âgées. Ce n’est, en effet, que par<br />
l’éducation, l’apprentissage de l’esprit<br />
critique et la mise en perspective<br />
des migrations que nous pourrons<br />
construire une société basée<br />
sur les valeurs de cohésion, de multiculturalité<br />
et d’altruisme.<br />
Au-delà de ces constats, les politiques<br />
d’intégration demandent,<br />
selon les centres, au contraire<br />
d’aujourd’hui, des réponses transversales<br />
concrètes qui fédèrent<br />
les différents niveaux de pouvoir,<br />
du fédéral au communal, et qui<br />
décloisonnent de manière volontariste<br />
les différentes responsabilités<br />
au sein d’un projet commun, hors<br />
de tout enjeu politique : un projet<br />
tourné vers l’accompagnement des<br />
personnes étrangères, primo-arrivantes<br />
ou non, mais aussi et surtout<br />
, comme le recommande l’Europe,<br />
vers la société d’accueil, avec<br />
pour finalité la construction d’une<br />
société riche de sa diversité.<br />
Le Cripel.
agenda<br />
1 er novembre<br />
Tournage du clip<br />
Rosa Parks<br />
Voir page 6<br />
Place Saint Lambert - 14h - gratuit.<br />
6 novembre<br />
Celtic Arts Trio<br />
Quand 4 musiciens classiques<br />
opèrent un pontage entre l’Europe<br />
et l’Amérique en explorant la musique<br />
Celtique, le son et l’esprit se<br />
métissent et rayonnent.<br />
L’Aquilone - 20h30<br />
7 novembre<br />
Concours international<br />
de breakdance<br />
Ancien manège de la caserne<br />
Fonck - 18h - 13 €.<br />
7 novembre<br />
La Diversité dans la Cité<br />
table ronde autour de l’ouvrage<br />
Dialogues sur la diversité, produit<br />
par la Maison des Sciences de<br />
l’Homme et la Ville de Liège.<br />
Cité miroir - 18h20 - gratuit.<br />
11 novembre<br />
Récits de juin<br />
Soirée de gala de la Fondation Ihsane<br />
Jarfi. Voir page 9.<br />
Théâtre de Liège - prix variés.<br />
12 novembre<br />
Suffragette<br />
Projection du film et rencontre.<br />
Voir page 9.<br />
Cinéma Le Parc - 20h - prix d’entrées<br />
habituels.<br />
13 novembre<br />
Duo de musique indienne<br />
Versions courtes de différents ragas<br />
indiens à la flûte en bambou<br />
(bansuri) et à l’harmonium indien.<br />
Péniche Spectacle le Ventre de la<br />
Baleine (quai de Gaulle), Adultes<br />
10€, Enfants 7€ - 20h30<br />
13 novembre<br />
Microguaga<br />
Concert à la Casa Nicaragua<br />
Voir page 9 - 22h - 5 €<br />
14 novembre<br />
Féministe toi même !<br />
Voir page 12.<br />
Point Culture - 10h-19h30. Gratuit.<br />
16 > 27 novembre<br />
Question de genre<br />
Animations, expositions et rencontres<br />
pour susciter la réflexion,<br />
sensibiliser aux préjugés, promouvoir<br />
des relations de couple plus<br />
égalitaires.<br />
Cité miroir, gratuit sauf le spectacles<br />
« Les silencieuses » - 5€ sur<br />
réservation.<br />
22 novembre<br />
Repair café axé cadeau<br />
Le Repair Café est un lieu d’accès<br />
libre où des « experts » en différentes<br />
disciplines (couture, menuiserie,<br />
électricité, vélos, ordis…)<br />
réparent gratuitement les objets<br />
défectueux apportés par tout un<br />
chacun.<br />
Centre culturel d’Ans-Alleur<br />
14-18h - gratuit.<br />
24 novembre<br />
Conférence : Homosexualité<br />
et monothéisme<br />
: des points de<br />
vue irréconciliables ?<br />
Conférence médiatrice donnant<br />
la parole à des représentants des<br />
trois religions « du livre » sur le rapport<br />
qu’entretiennent les trois religions<br />
monothéistes avec l’homosexualité.<br />
20h - Cité miroir - gratuit<br />
25 novembre<br />
Tania de Montaigne<br />
Présentation de son livre «Noire»<br />
sur Claudette Colvin et échange<br />
avec le public - Cité Miroir - 18 à 20h<br />
28 novembre<br />
Culture et Gastronomie<br />
spécial Etats-Unis<br />
Présentation du clip de la chanson<br />
Rosa Parks et soirée « en avant<br />
dans le monde de Rosa Parks ».<br />
Voir page 10.<br />
Maison de la laïcité de Liège - activités<br />
gratuites - consommations à<br />
prix variés.<br />
>28 novembre<br />
Monsieur<br />
Ce spectacle permet de présenter<br />
le sujet de l’appauvrissement sous<br />
un regard artistique et alternatif,<br />
loin des stéréotypes et de l’appitoiement.<br />
Théâtre de la communauté - 6€ ou<br />
art.27.<br />
Merci à nos partenaires qui ont collaboré<br />
à ce <strong>numéro</strong> : PointCulture - La Maison<br />
des Sciences de l’Homme (ULg) - le Cripel<br />
- Les Bibliothèques de la Ville de Liège -<br />
l’Université de Liège - le CPCR - Alliage<br />
- La Maison de la Laïcité de Liège - l’école<br />
de Danse Easy Swing - Le MADCafé du<br />
Parc d’Avroy<br />
agenda
diversités<br />
Magazine<br />
Cabinet de l’échevin de la Culture<br />
et des Relations interculturelles<br />
04 221 93 33<br />
www.liege-diversites.be<br />
Mensuel - N°8 - novembre 2015