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Diversités magazine numéro 9

Diversités magazine le magazine de toutes les diversités

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diversités<br />

Magazine<br />

N°9 - décembre 2015<br />

Sexistes, nos jouets ?


le débat<br />

Sexistes, nos jouets ?<br />

4<br />

sommaire<br />

N°9 - Décembre 2015<br />

6<br />

Rosa Parks<br />

Le feuilleton<br />

Suggestions<br />

Lectures, films, musique<br />

8


10<br />

Culture<br />

gastronomie<br />

et recettes<br />

Togo<br />

LIÈGE<br />

Focus<br />

Amnesty International<br />

Editreur responsable : François Graas, 9 rue Berckmans à 1060 Bruxelles<br />

12<br />

LE JEUDI 10 DÉCEMBRE<br />

REJOIGNEZ AMNESTY PLACE XAVIER NEUJEAN<br />

Dès 17 h 30 Signatures pour Hamid Babaei<br />

18 h Illuminons Liège<br />

18 h 30 Fanfare Vlakidrachko<br />

20 h Film au Sauvenière : « Eurovillage »<br />

21 h Conférence de François Gemenne<br />

+<br />

7<br />

7<br />

14<br />

15<br />

13<br />

La vidéo du mois<br />

la parole est à vous<br />

du côté du cripel<br />

Agenda<br />

Figures<br />

emblématiques<br />

Hannah Arendt<br />

& Elizabeth Magie<br />

Merci à nos partenaires qui ont collaboré à ce<br />

<strong>numéro</strong> : Point Culture, la Maison des Sciences<br />

de l’Homme, le Cripel, les Bibliothèques de la<br />

Ville de Liège, L’Université de Liège, le CPCR,<br />

Alliage, Amnesty International.


LE débat<br />

" Tu bricoleras,<br />

mon fils "<br />

Sexistes, nos jouets ?<br />

- Que vas-tu demander à<br />

Saint-Nicolas, Thierry ?<br />

- Une poupée ?<br />

- Et toi Caroline ?<br />

- Un tracteur !<br />

- Mmmm, on ne ferait pas plutôt<br />

l’inverse ?<br />

Pourquoi pense-t-on que<br />

certains jouets sont plus<br />

adaptés aux filles et<br />

d’autres aux garçons ?<br />

Cette ségrégation est liée aux stéréotypes.<br />

Elle est analysée et dénoncée<br />

depuis les années 70. Elle<br />

continue à exister malgré les engagements<br />

internationaux, européens<br />

ou nationaux de lutte contre les<br />

stéréotypes de genre qui assignent<br />

filles et garçons à des rôles spécifiques.<br />

Le phénomène a même eu<br />

tendance à s’amplifier depuis les<br />

années 90 suite à l’arrivée de méthodes<br />

de marketing, propices à la<br />

schématisation, spécialisation, customisation.<br />

Dans un contexte de mondialisation<br />

et d’appât du gain, deux tendances<br />

contradictoires apparaissent. D’une<br />

part, une standardisation des produits.<br />

D’autre part, une segmentation<br />

du public. Il s’agit de jouer sur<br />

des repères facilement identifiables<br />

par le plus grand nombre mais de<br />

donner l’impression que tel ou tel<br />

produit est développé spécialement<br />

pour répondre à vos besoins<br />

et envies spécifiques. En effet, la<br />

segmentation filles-garçons permet<br />

aux entreprises de dégager<br />

plus de bénéfices : les jouets<br />

s’échangent moins. Une fille peut<br />

à la rigueur se servir des Playmobil<br />

de son frère. Un petit garçon récupérera<br />

difficilement le vélo rose de<br />

sa sœur. Pour une discussion en<br />

image de ce thème, cliquez ici<br />

Les catalogues de jouets<br />

sont donc de plus en plus<br />

remplis de stéréotypes,<br />

comment cela s’exprime ?<br />

Si nous combinons les études de<br />

vie féminine et de la sociologue<br />

Mona Zegaï, nous pouvons constater<br />

les éléments suivants :<br />

• Code couleur : la couleur rose<br />

(parfois mauve) est majoritairement<br />

associée aux filles, le bleu aux<br />

garçons.<br />

• Polices de caractère spécifiques :<br />

Pour les garçons, une écriture style<br />

machine à écrire est utilisée. Elle<br />

renvoie à la vitesse et la technique.<br />

Pour les fillettes, les polices sont arrondies.<br />

Elles évoquent la douceur<br />

et l’amour. Souvent, on trouve des<br />

cœurs à la place des points sur les i.<br />

• Plus grande présence des garçons<br />

dans les catalogues : 29<br />

garçons contre 8 filles dans le<br />

catalogue Carrefour de 2010, par<br />

exemple.<br />

• Les filles plus souvent passives :<br />

La plupart (81%) des enfants présentés<br />

dans les catalogues sont<br />

présentés dans l’action. Mais ceux<br />

qui sont montrés dans une attitude<br />

passive sont majoritairement des<br />

filles : 31% contre 10% pour les garçons<br />

ou les bébés.<br />

• Véhicules et armes pour les garçons<br />

: Les armes sont quasi-exclusivement<br />

présentées comme<br />

des jouets de garçons (92% des<br />

cas). Pour ce qui est des véhicules<br />

et grues, 78% de leurs utilisateurs<br />

sont des garçons.<br />

• Musique et dessin pour les filles,<br />

sciences pour les garçons : Les<br />

filles dominent les photos concernant<br />

les jouets liés à la musique<br />

(59%) ou au dessin (73%). Mais les<br />

garçons sont mis en avant pour les<br />

jouets scientifiques (77%).<br />

• Professions sexualisées : Dans les<br />

catalogues, les professions représentées<br />

sont toujours hyper sexualisées.<br />

Les filles se transforment en<br />

infirmières, mannequins ou femmes<br />

de ménage. Les garçons sont médecins,<br />

pompiers ou ouvriers.<br />

• Plus d’ouverture vers l’extérieur<br />

pour les garçons : Les enfants présentés<br />

dans une activité sportive<br />

ou d’extérieur (cabane, toboggan...)<br />

sont des garçons dans 60%<br />

des cas.<br />

• Plus de variété pour les garçons :<br />

Les filles sont reléguées à quelques<br />

jeux qui touchent à la sphère privé,<br />

la coopération et le câlin. Les garçons,<br />

eux, sont invités à se dépasser<br />

dans de nombreux domaines :<br />

déguisements de super-héros, voitures<br />

et armes, jeux de compétition<br />

(société ou extérieurs), etc.<br />

Débat et enjeux : le jouet :<br />

reflet ou formateur de la<br />

société ?<br />

Certains disent que le jouet n’est<br />

que le reflet de la société, c’està-dire<br />

qu’il présente une image<br />

du monde dans lequel les enfants<br />

vivent et que les fabricants de<br />

jouets s’adaptent aux habitudes de<br />

la société.<br />

D’autres insistent sur le rôle formateur<br />

du jeu, sur son influence dans<br />

Le débat


la construction de l’identité des enfants,<br />

sur les rapports familiaux et<br />

de genre. D’autres encore insistent<br />

sur le côté réactionnaire des jouets,<br />

qui présentent un rapport de sexes<br />

dépassé où les femmes restent à<br />

la maison et font le ménage, alors<br />

que les hommes travaillent et se<br />

situent dans l’action. Le fait que<br />

cette sexualisation varie et s’amplifie<br />

à travers le temps démontre de<br />

son caractère construit.<br />

Pourtant, les conséquences de ces<br />

représentations véhiculées par les<br />

jouets sont multiples. Tout d’abord,<br />

en offrant aux enfants des jouets<br />

en fonction de leur sexe ou en leur<br />

interdisant de jouer avec un jeu<br />

«qui ne serait pas de son sexe», les<br />

adultes reproduisent des normes<br />

patriarcales, hétérosexuelles et<br />

hétéronormatives. Ils enferment<br />

les enfants dans des rôles prédestinés,<br />

limitent leurs découvertes<br />

et leur capacité à se développer<br />

librement. Ce fonctionnement joue<br />

toujours à la défaveur des femmes.<br />

Leur rôle est toujours moins intéressant,<br />

réducteur. Prenons en pour<br />

exemple, le cas de microscopes et<br />

télescopes moins puissants en version<br />

rose que noire ou celui d’ordinateurs<br />

portables pour enfants, en<br />

gris pour les garçons avec 50 fonction<br />

et en rose pour les filles avec<br />

25 fonctions !<br />

" apprends à<br />

récurer, ma fille "<br />

Comment réagir ?<br />

La délégation aux droits des<br />

femmes du Sénat en France rappelle<br />

que l’objectif n’est pas de<br />

tendre vers des jouets tous totalement<br />

neutres, mais plus simplement<br />

d’associer tous les jouets<br />

aux deux sexes. Afin d’y parvenir,<br />

elle propose la mise en place d’une<br />

charte de bonnes pratiques dans<br />

les grands magasins, une valorisation<br />

de ceux qui la mettent en<br />

oeuvre et une dénonciation des<br />

pratiques contestables. Par ailleurs,<br />

elle insiste sur le besoin de privilégier<br />

les jouets non sexistes dans<br />

les commandes publiques et de<br />

former des professionnels de l’enfance<br />

au « jouer ensemble ».<br />

L’association Vie Féminine partage<br />

ces deux derniers points. D’une<br />

part, elle suggère de créer des<br />

moments où tout le monde joue<br />

à la même chose, avec l’heure des<br />

poupées, des contes, des petites<br />

voitures. D’autre part, elle insiste<br />

sur le rôle de l’éducation. A travers<br />

les parents et les professionnels,<br />

qui peuvent expliquer par exemple,<br />

qu’il existe des autres relations que<br />

les traditionnels Ken et Barbie.<br />

L’association propose aussi de ne<br />

pas séparer les jouets et de privilégier<br />

ceux qui laissent la place à<br />

l’invention. Elle avance que moins<br />

les distinctions de genre et d’âge<br />

sont marquées et plus l’enfant dispose<br />

d’une marge de liberté, d’une<br />

invitation à mettre en place lui/ellemême<br />

une partie du jeu. Elle invite<br />

également à adopter un point de<br />

vue global et à se demander quelles<br />

valeurs véhicule chaque jouet.<br />

Pour lutter contre le consumérisme<br />

et encourager la circulation<br />

des jouets entre les sexes, les ludothèques<br />

sont conseillées, ainsi<br />

que les jouets de seconde main,<br />

« faits maison », le troc, la redistribution<br />

ou les échanges. Tous les<br />

détails de leur étude et solutions<br />

se trouve dans leur dossier pédagogique<br />

« Drôles de jeux ! » disponible<br />

via secretariat-national@<br />

viefeminine.be<br />

Couples et Familles évoque une<br />

organisation des catalogues par<br />

thème, afin de les rendre unisexe.<br />

L’association suggère également<br />

de laisser l’enfant jouer avec ce qui<br />

l’attire et de lui permettre d’expérimenter<br />

avec des univers divers et<br />

variés. En se glissant dans la peau<br />

de différents personnages, disentils,<br />

(une fillette qui se déguise en<br />

pompier, un petit garçon qui se déguise<br />

en princesse) l’enfant se met<br />

dans la peau de l’autre et apprend<br />

à le comprendre. Ses relations futures<br />

n’en deviendraient que plus<br />

riches. N’oublions pas que,dans les<br />

mots de Tahar Ben Jelloun, si la<br />

nature crée des différences, c’est<br />

la société qui en fait des inégalités.<br />

Une exploration de différents rôles<br />

ne peut constituer qu’une éducation<br />

à la tolérance et à la compréhension<br />

de l’autre.<br />

• Pour une discussion en vidéo<br />

• Pour un peu d’humour et d’ironie.<br />

Top 8 des jouets les plus sexistes<br />

(version filles)<br />

le débAT


Rosa Parks<br />

Le feuilleton<br />

Dès les années 70, la vie devient<br />

de plus en plus difficile pour Rosa<br />

Parks. Sa santé et celle de son mari<br />

se dégradent. En 1977, son mari<br />

décède. Elle n’avait vraiment jamais<br />

été très riche, car elle donnait la<br />

majorité de ses rentrées financières<br />

pour défendre des causes de droits<br />

civiques. Là, avec tous les frais médicaux,<br />

elle se retrouve sur la paille.<br />

Elle continue pourtant son combat.<br />

En 1980, elle crée une bourse<br />

pour élèves de dernière année en<br />

secondaire et en 1987, elle co-fonde<br />

le Rosa and Raymond Parks Institute<br />

for Self Development (Institut<br />

Rosa et Raymond Parks pour le<br />

développement personnel). En octobre<br />

1995, elle participe à la « Million<br />

Man March », qui rassemble plus<br />

d’un million de Noirs à Washington.<br />

Les bus ont vraiment joué un rôle<br />

déterminant dans la vie de Rosa.<br />

L’institut qu’elle a co-créé organise<br />

des visites en bus pour les jeunes<br />

générations en leur montrant les<br />

sites importants du mouvement<br />

pour les droits civiques. Lors d’une<br />

visite en 1997, le bus tombe dans une<br />

rivière. L’accident fait de nombreux<br />

blessés et tue Adisa Foluke, que<br />

tout le monde considérait comme<br />

son petit-fils adoptif. Rosa sera très<br />

affectée. Ses dernières années sont<br />

difficiles. Elle est notamment hospitalisée<br />

après un hold-up. À la fin<br />

de ses jours, elle doit faire appel à<br />

l’aide de son Église pour payer son<br />

loyer et pour que son propriétaire<br />

cesse les poursuites judiciaires.<br />

Elle décède le 24 octobre 2005 à<br />

l’âge de 92 ans. La classe politique<br />

dans son ensemble lui rend hommage.<br />

Sa dépouille reste exposée<br />

deux jours dans la rotonde du Capitole<br />

pour un hommage public.<br />

Le corbillard lui-même est suivi<br />

d’un bus des années 1950 recouvert<br />

d’un linceul noir. Le bus dans<br />

lequel Rosa Parks avait été arrêtée<br />

fut drapé d’un linceul rouge et<br />

noir jusqu’aux obsèques officielles.<br />

Enfin, les premières places des bus<br />

de Montgomery restèrent vacantes<br />

jusqu’au jour de son enterrement.<br />

Elles étaient recouvertes d’une photographie<br />

de Rosa Parks entourée<br />

d’un ruban noir portant l’inscription<br />

suivante : « La société de bus RTA<br />

rend hommage à la femme qui s’est<br />

tenue debout en restant assise. »<br />

Regardez le petit film ci-dessous<br />

pour un résumé de la vie de Rosa<br />

Parks en images.<br />

rosa parks


La parole est à vous<br />

Lors d’une réunion, deux personnes<br />

n’étaient pas en accord sur la façon<br />

d’avancer. L’ambiance était assez<br />

tendue, pour tout le monde. A tel<br />

point qu’un homme a même commencé<br />

à crier et à dire des insanités.<br />

Pourtant à la fin de la réunion,<br />

un autre homme, se trouvant sans<br />

doute très marrant, a conclu : «Les<br />

réunions, c’est quand même mieux<br />

sans les femmes !»<br />

Vous aussi, libérez-vous ! Parlez-nous<br />

de votre expérience<br />

de discrimination.<br />

Contribuez à une oeuvre artistique.<br />

Pour plus d’info, cliquez ici<br />

la vidéo du mois<br />

Pas d’amalgame !<br />

la parole est à vous


Suggestions<br />

S<br />

U<br />

G<br />

G<br />

E<br />

S<br />

T<br />

I<br />

Livres<br />

ESsai • adulte<br />

Album • Jeunesse<br />

Roman • Adulte<br />

Edward W. SAID, L’Orientalisme.<br />

L’Orient créé par l’Occident, Seuil ;<br />

réédition 2005, Seuil, « La Couleur<br />

des Idées<br />

Cet essai sur L’Orientalisme propose<br />

un décryptage du discours<br />

sur l’Orient, tel qu’il se mit en place<br />

en Europe au début du XIX e siècle,<br />

et dont nous sommes encore aujourd’hui<br />

tributaires.<br />

Il découvre un pan entier de l’histoire<br />

des idées, en s’appuyant non<br />

seulement sur des écrits politiques,<br />

mais également sur des productions<br />

littéraires ou sur les récits de<br />

ces voyageurs mi-mercenaires miscientifiques,<br />

chargés de défricher<br />

le territoire des futures colonies.<br />

Ce corpus, illustré par des personnalités<br />

et des tempéraments aussi<br />

divers, étonne cependant par la<br />

cohérence des stéréotypes et des<br />

jugements de valeurs sommaires<br />

qu’il véhicule.<br />

Description extraite de Frédéric<br />

SAENEN – Revue Jibrile 6, 2006<br />

Une suggestion de l’Université de<br />

Liège.<br />

Adeline Yzac, De quelle couleur<br />

sera le bébé ?, Alice Jeunesse,<br />

2008.<br />

La narratrice raconte la visite de sa<br />

tante Zoé et de son nouveau mari<br />

Arb. Elle apprend que le couple<br />

va avoir un bébé. Lui est noir et<br />

elle est blanche, ce qui les intrigue<br />

beaucoup, elle et sa petite soeur.<br />

Les deux petites filles s’amusent à<br />

imaginer le futur bébé mais elles<br />

savent qu’il sera avant tout le bébé<br />

de l’amour. Un album sur le mariage<br />

mixte et la question du métissage<br />

culturel.<br />

Disponible dans toutes les bibliothèques<br />

de la Ville de Liège.<br />

Serge Noël : Aux premières heures<br />

d’un jour nouveau, Maelström ReEvolution,<br />

2013<br />

Nous sommes en 2098. Dans une<br />

société ultra-marchandisée, où tout<br />

est affaire de cours en Bourse et de<br />

crédit bancaire, les femmes sont<br />

éliminées de la concurrence sociale,<br />

n’apparaissant qu’en de rares<br />

occasions liées à l’intendance ou à<br />

la reproduction. Un jeune homme,<br />

le héros malgré lui, s’ennuie.<br />

Progressivement, s’adonnant à<br />

l’écriture poétique dans la clandestinité,<br />

il se trouvera au centre<br />

d’un faisceau d’événements<br />

d’abord anodins, qui vont concourir<br />

à l’effondrement du système<br />

dictatorial, et de l’économie de<br />

marché sans partage, dans lesquels<br />

son ennui le ronge.<br />

Une suggestion d’Alliage<br />

suggestions


O N S<br />

Films<br />

Théâtre<br />

Musique<br />

Je lutte donc je suis<br />

Après «Ne vivons plus comme des<br />

esclaves», l’écrivain et cinéaste<br />

franco-grec Yannis Youlountas se<br />

laisse porter par ce vent du sud<br />

qui souffle sur l’Europe et repousse<br />

les nuages du pessimisme… De<br />

Barcelone à Athènes, d’Andalousie<br />

en Crète, dans les villes et les<br />

campagnes, dans les îles et les<br />

montagnes, il balade sa caméra au<br />

cœur des luttes et des alternatives<br />

en actes. Il délaisse l’analyse chiffrée<br />

pour un voyage poétique fait<br />

de chansons et de rencontres avec<br />

des femmes, des hommes, mais<br />

aussi des enfants refusant la résignation.<br />

Projection-débat le lundi 7 décembre<br />

à la salle Gothot de l’Université<br />

de Liège, Place du XX Août,<br />

dès 19h. Prix libre.<br />

Plus d’info ici<br />

Plan Joker<br />

Electrisé par la déclaration de Monico<br />

De Coninck en 2012 : « il y a<br />

du travail pour tout le monde, les<br />

jeunes, les vieux et les inadaptés<br />

sociaux », Marc Jobber s’est donné<br />

une mission : relever le défi du plein<br />

emploi. Auto-proclamé Profiler de<br />

Ressources Humaines et Tailleur<br />

d’Emplois sur Mesure, il développe<br />

deux ans durant le concept et les<br />

conditions de mise en oeuvre du<br />

Plan Joker. Une fiction sarcastique<br />

pour interroger l’obligation de l’emploi<br />

à tout prix…<br />

Écriture et mise en scène Yvonne<br />

Charlot | Avec Mathieu Besnard,<br />

Valentine Gérard, Sarah Gilman,<br />

Aurélie Henceval, Pierre Lafleur et<br />

Bernard Lapierre<br />

Représentations à la Cité Miroir<br />

du 2 au 5 décembre, 20h, 15€ prix<br />

plein, 10€ tarif réduit.<br />

Those Metal Boys with their Metal<br />

Toys<br />

Contrairement à ce que leur nom<br />

pourrait laisser supposer, pas de<br />

« metal » au programme du concert<br />

de cette joyeuse bande faisant la<br />

part belle aux instruments à cordes<br />

en tous genres (ukulélé, guitare à<br />

résonateur, mandoline, violon, lap<br />

steel et contrebasse, pour n’en citer<br />

que quelques-uns), mais plutôt<br />

du country blues, du jug band, de<br />

la musique hawaïenne et du swing.<br />

Concert à l’An Vert, 20h, 3€. Dans<br />

le cadre de Ukulélé sur Meuse à<br />

l’An Vert, le dimanche 13 décembre.<br />

Scène ouverte dès 15h30 avec petite<br />

restauration.<br />

Pour tous les détails et quelques<br />

pré-écoutes : cliquez ici<br />

suggestions


Culture, gastronomie et recettes<br />

Togo<br />

« À la croisée des cultures ».<br />

Cultures dans l’assiette... Mais pas<br />

uniquement !<br />

Les voyages, la découverte d’une<br />

culture commencent dans... l’assiette.<br />

Dommage d’en rester là !<br />

La Maison de la Laïcité d’Angleur,<br />

Chênée et Grivegnée, le CRIPEL<br />

et l’Echevinat de la Culture de la<br />

Ville de Liège vous proposent une<br />

croisière gourmande. Gourmande<br />

de goûts, de rencontres, de découvertes.<br />

Un samedi par mois, escale<br />

est faite dans un nouveau pays, une<br />

nouvelle région. Repas, musiques,<br />

échanges...<br />

Rendez-vous le 5 décembre à 18h<br />

pour poser vos valises au Togo.<br />

Au programme de cette soirée<br />

: présentation du pays par l’asbl<br />

Togodo et exposition de peintures<br />

de l’artiste Joël Pahamkeham. Ambiance<br />

musicale traditionnelle et<br />

repas togolais.<br />

Au menu (15 € par personne)<br />

Entrée : Salade<br />

Plat : Abolo, banane Plantin frite,<br />

riz au gras togolais, sauce tomate<br />

et poulet bien garni<br />

Dessert : Dèguè<br />

Poulet Djenkoumé<br />

Temps de préparation<br />

45 minutes<br />

Temps de cuisson<br />

45 minutes<br />

Ingrédients (pour 4 personnes)<br />

• 1 poulet<br />

• 400 g de semoule fine de blé<br />

• 1 kg de tomates fraîches<br />

• 1/4 de l d’huile de tournesol<br />

• 1 tablette de bouillon de volaille<br />

• 2 à 3 oignons<br />

• 50 g de gingembre frais<br />

• 4 gousses d’ail<br />

• 1 l d’eau<br />

• sel et poivre<br />

Préparation<br />

Nettoyer le poulet, le couper en 4<br />

en laissant de côté la carcasse et<br />

les ailes.<br />

Mixer ail, oignons et gingembre.<br />

Saler, poivrer et ajouter la tablette<br />

de bouillon de volaille ainsi que<br />

10 cl d’huile. Imprégner les 4 morceaux<br />

de poulet de la moitié de ce<br />

jus de macération.<br />

Faire revenir 5 minutes les morceaux<br />

de poulet dans une poêle<br />

d’huile chaude, puis les mettre de<br />

côté dans un plat à four.<br />

Couper en morceaux les tomates<br />

et les passer au mixer. Verser le jus<br />

de tomate obtenu dans l’huile qui a<br />

servi a faire revenir le poulet.<br />

Faire cuire à feu doux 15 minutes en<br />

rajoutant la seconde moitié du jus<br />

de macération.<br />

Pour faire le Djenkoumé, verser la<br />

moitié de la sauce tomate obtenue<br />

dans une marmite avec 1l d’eau,<br />

ajouter la carcasse de poulet et les<br />

ailes.<br />

Faire revenir à feu doux 20 minutes,<br />

puis retirer la carcasse.<br />

Faire tomber en pluie les 400 g de<br />

semoule fine de blé et mélanger<br />

harmonieusement l’ensemble.<br />

Retirer du feu le mélange et le répartir<br />

dans 4 ramequins.<br />

Faire rôtir les 4 morceaux de poulet<br />

au four.<br />

Servir le poulet dans 4 assiettes, y<br />

démouler les 4 ramequins de Djenkoumé.<br />

Ajouter le reste de sauce tomate<br />

sur le côté avec éventuellement<br />

une feuille de salade et des rondelles<br />

de tomate et d’oignon.<br />

Pour participer au repas, il est souhaitable<br />

de vous inscrire avant le<br />

lundi 30 novembre soit par téléphone<br />

au 04 361 04 56, soit par<br />

mail à angleur.laicite@gmail.com.<br />

Cet évènement est réalisé en partenariat<br />

avec l’ASBL Togodo.<br />

TOGO<br />

Pour en savoir plus sur<br />

la culture du Togo, voici<br />

quelques suggestions disponibles<br />

chez PointCulture<br />

Musique<br />

• Gododo Lé Togo : Rencontre<br />

au Togo<br />

• Togo : orchestres et lithophones<br />

Kabyié<br />

• Togo : Music from West-<br />

Africa<br />

culture, gastronomie et recette


© ma cuisine bleu combava<br />

culture, gastronomie et recette


focus<br />

Amnesty<br />

Un 10 décembre mémorable<br />

à Liège pour les droits humains<br />

Le 10 décembre, c’est la Journée internationale<br />

des droits de l’homme.<br />

Depuis quelque années déjà, la<br />

Ville de Liège s’associe au combat<br />

d’Amnesty pour les droits humains,<br />

en devenant « Ville Lumière » et en<br />

faisait briller la Ville de nombreuses<br />

bougies en signe de soutien à<br />

toutes les victimes de discriminations<br />

et de traitements dégradants.<br />

Rendez-vous<br />

Place Xavier Neujean<br />

dès 17h : Accueil place Xavier<br />

Neujean, début de Ecrire pour les<br />

droits (sur Hamid Babaei), stand,<br />

vin chaud<br />

18h : Discours de représentants de<br />

la Ville, de l’Université de Liège et<br />

d’Amnesty International<br />

vers 18h15 : Réalisation d’une bougie<br />

géante avec des centaines de<br />

petites bougies déposées par les<br />

liégeois<br />

vers 18h30 : Concert de la fanfare<br />

Vlakidrachko<br />

19h45 : Ouverture de la salle au<br />

Sauvenière<br />

20h : Projection de « Eurovillage»,<br />

un film inédit de François Pirot<br />

Le synopsis : Entouré par la forêt<br />

ardennaise, Eurovillage, un ancien<br />

centre de vacances, s’est transformé<br />

en 2011 en centre d’accueil «<br />

ouvert » pour demandeurs d’asiles,<br />

géré par la Croix Rouge. Isolés<br />

dans ce centre reculé pendant de<br />

nombreux mois (certains y sont<br />

depuis plus de 2 ans), comment les<br />

300 résidents qui l’habitent font-ils<br />

pour supporter cette angoissante<br />

attente, ce moment suspendu et<br />

vide, qui, pour une majorité d’entreeux,<br />

se conclura par un « Ordre de<br />

Quitter le Territoire » ?<br />

21h30 : Conférence de François<br />

Gemenne, « Dix raisons d’ouvrir<br />

les frontières »<br />

François Gemenne est chercheur<br />

en science politique (ULg - Observatoire<br />

des Migrations environnementales<br />

/ Sciences Po - Politiques<br />

de la Terre).<br />

www.liege.be<br />

focus


figures emblématiques<br />

Hannah<br />

Arendt<br />

Hannah Arendt, née Johanna Arendt à<br />

Hanovre le 14 octobre 1906 et morte<br />

le 4 décembre 1975 à New York, est une<br />

philosophe allemande naturalisée américaine,<br />

connue pour ses travaux sur l’activité<br />

politique, le totalitarisme et la modernité.<br />

Elle ne se désignait pas elle-même<br />

comme « philosophe », mais plutôt d’après<br />

sa profession : professeur de théorie politique<br />

(« political theorist »).<br />

Ses ouvrages sur le phénomène totalitaire<br />

sont étudiés dans le monde entier et sa pensée<br />

politique et philosophique occupe une<br />

place importante dans la réflexion contemporaine.<br />

Son livre Eichmann à Jérusalem, publié en<br />

1961 à la suite du procès d’Adolf Eichmann<br />

en qui elle voit l’incarnation de la banalité du<br />

mal a suscité une énorme controverse.<br />

Extrait de Résistants, Publics ou anonymes,<br />

à travers le monde et à travers le temps,<br />

CP_CR éditions.<br />

C’est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant<br />

que l’éducation doit être conservatrice, c’est-à-dire assurer la « continuité du<br />

monde ».<br />

Hannah Arendt<br />

Et Elizabeth Magie inventa le « jeu du propriétaire foncier »,<br />

précurseur du Monopoly<br />

Rendez-vous à la prison sans passer par la case départ<br />

! Qui n’a pas de souvenirs d’une partie de Monopoly<br />

? Et bien c’est à une femme, Elizabeth Magie,<br />

que nous les devons. Elle est née en 1866, juste après<br />

la guerre de sécession. Elle apprécie les idées de<br />

l’économiste Henry George qui veut limiter le pouvoir<br />

des propriétaires fonciers. En 1903, elle dépose un<br />

brevet pour un jeu de société The Landlord’s Game<br />

(Le jeu du propriétaire foncier), avec lequel elle souhaite<br />

illustrer la nature antisociale du monopole.<br />

Monopoly. Elle meurt en 1978 et ce n’est que dans les<br />

années 70 que son rôle dans l’inspiration du Monopoly<br />

sera reconnu.<br />

Il se diffuse sur les campus, dans le milieu des intellectuels<br />

de gauche et parmi les quakers, notamment<br />

à Atlantic City. Des amis de Charles Darrow lui font<br />

découvrir cette version. Il s’en inspire pour créer le<br />

figures emblématiques


Du côté du<br />

Pour une commune<br />

interculturelle<br />

Alors que la Belgique décide en<br />

1974 de mettre officiellement un<br />

terme à l’immigration, nous constatons<br />

que les Communes ont enregistré<br />

récemment plus de migrants<br />

que dans les années 50-60. Elles<br />

sont donc confrontées à l’arrivée<br />

de très nombreux primo-arrivants.<br />

Si d’aucuns en font un problème<br />

au point de chercher à attiser des<br />

réactions de rejet et de xénophobie,<br />

nous estimons, au contraire,<br />

que l’immigration a toujours été<br />

pour notre région, une inestimable<br />

source de développement économique,<br />

social et culturel.<br />

Si nous voulons permettre aux<br />

habitants de concrétiser leurs aspirations<br />

à un mieux vivre et soient<br />

à même de conjuguer le respect<br />

des singularités avec une adhésion<br />

collective à des modes de vie<br />

communs, il est nécessaire qu’elles<br />

soient habitées par un projet à la<br />

fois ambitieux et concret. CE PRO-<br />

JET, NOUS L’APPELONS « POUR<br />

UNE COMMUNE INTERCULTU-<br />

RELLE »<br />

Une Commune interculturelle veut<br />

aller au-delà d’une simple coexistence<br />

pacifique de communautés<br />

et de personnes dont les expressions<br />

culturelles distinctes seraient<br />

cantonnées à la sphère artistique,<br />

culinaire, familiale ou domestique.<br />

Elle considère que la diversité est<br />

une richesse. Sans compromettre<br />

les principes de la démocratie<br />

et des droits fondamentaux tels<br />

qu’ils figurent, par exemple, dans<br />

la Constitution ou la Déclaration<br />

universelle des Droits de l’Homme,<br />

elle promeut l’idée que les interactions<br />

entre les habitants de cultures<br />

diverses façonnent de nouvelles<br />

façons d’agir, de penser et de percevoir<br />

qui améliorent leur bien-être,<br />

renforcent la cohésion sociale et<br />

enrichissent la cité.<br />

C’est pourquoi, une telle Commune<br />

met en place une gouvernance<br />

participative qui mobilise les institutions,<br />

les organisations, les associations,<br />

les entreprises et tous les<br />

habitants, migrants ou non, pour<br />

accueillir les nouveaux venus, lutter<br />

contre les discriminations et<br />

préjugés, multiplier les échanges<br />

entre les communautés et réaliser<br />

un vivre ensemble harmonieux. Une<br />

telle mobilisation déploie de nouvelles<br />

initiatives entrepreneuriales<br />

pour faire reculer la pauvreté et la<br />

précarité, assurer un logement décent,<br />

fournir un enseignement qui<br />

élargisse le champ des possibles,<br />

améliorer les dispositifs de santé,<br />

rendre la ville plus attractive, nouer<br />

des relations avec des peuples lointains,<br />

etc.<br />

Fondée sur la solidarité, le dialogue<br />

entre les cultures, la volonté<br />

d’établir une égalité dans l’exercice<br />

des droits et un développement<br />

qualitatif et durable, la Commune<br />

interculturelle s’inscrit dans une<br />

démarche profondément citoyenne<br />

puisqu’elle crée les conditions d’une<br />

participation active, créative et critique<br />

de ses résidents de toutes<br />

nationalités ou origines à la vie politique,<br />

sociale, culturelle et économique.<br />

Pour ce faire, un Mémorandum pour<br />

construire une commune interculturelle<br />

a été développé par le DISCRI<br />

(Dispositif de Concertation et d’Appui<br />

aux Centres Régionaux d’Intégration)<br />

en 2012. Vous en trouverez<br />

tous les détails en cliquant ici.<br />

Le Cripel.<br />

le cripel


agenda<br />

>15 décembre<br />

Reste Sauvage !<br />

Quatre photographes revisitent<br />

un thème central des féministes :<br />

«Mon corps m’appartient !».<br />

Point Culture, entrée libre.<br />

1 er décembre<br />

Journée mondiale de<br />

lutte contre le SIDA<br />

Stand, exposition, projections vidéo,<br />

mini-conférences, lecture...<br />

Maison Arc-en-ciel, entre 14h et<br />

20h15, entrée libre.<br />

5 décembre<br />

Identité et stéréotypes<br />

postcoloniaux<br />

Un regard critique sur la littérature,<br />

la BD et la Belgique.<br />

Point Culture, 15h, 3€ membres, étudiants,<br />

chômeurs. 5€ non-membres.<br />

5 décembre<br />

A la croisée des<br />

cultures, spécial Togo<br />

Voir détails en page 10.<br />

Maison de la laïcité d’Angleur, Chênée,<br />

Grivegnée, dès 18h, repas 15€.<br />

11 décembre<br />

Projection de "L’homme<br />

qui réparait les femmes"<br />

de Thierry Michel et Colette Braeckman<br />

sur le docteur Mukwege.<br />

Auditorium du Grand Curtius, 18h30,<br />

entrée libre, réservation obligatoires<br />

: www.lesmuseesdeliege.be<br />

11 & 12 décembre<br />

Marché de Noël d’artistes<br />

et de créateurs<br />

Le Trianon, le vendredi 11 de 16h à<br />

21h et le samedi 12 de 11h à 18h.<br />

2 décembre<br />

Projection de "Corps<br />

Etranger"<br />

documentaire sur le quotidien d’Arnaud,<br />

19 ans, souffrant d’obésité.<br />

L’Aquilone, 19h.<br />

2 > 5 décembre<br />

Plan Joker<br />

Voir détails en page 9<br />

Cité Miroir, 20h, prix plein 15€, tarif<br />

réduit 10€.<br />

4 décembre<br />

Nuits du Paradoxe : La<br />

fuite 4 : Cuba<br />

Musique afro-cubaine et latino. 2<br />

DJ’s, un groupe, repas caribéen.<br />

Casa Nicaragua, Repas 19h, Soirée<br />

21h, 7€ (5€ étudiants et chômeurs).<br />

5 décembre > 17 janvier<br />

Expo Hope & Optimism<br />

25 graveurs du monde entier déclinent<br />

le thème de l’espoir, sur<br />

base d’une linogravure de John<br />

Mufangejo qui servit d’image de<br />

propagande à Nelson Mandela.<br />

Grand Curtius, Vernissage le vendredi<br />

4 décembre, 18h.<br />

7 décembre<br />

Projection de "Je lutte<br />

donc je suis"<br />

Voir page 9<br />

Salle Gothot de l’ULg, Place du XX<br />

Août, dès 19h. Prix libre.<br />

9 décembre<br />

Les Midis de l’Egalité<br />

« Penser en milieu consensuel (à<br />

quoi consentons-nous ?) »<br />

Barricade, 12h30, Entrée libre.<br />

13 décembre<br />

Ukulélé sur Meuse<br />

Avec concert de Those Metal Boys<br />

with their Metal Toys. Voir page 9.<br />

L’An Vert, scène ouverte dès 15h,<br />

entrée libre, concert 20h, 3€.<br />

13 décembre<br />

Marché Vintage des Fêtes<br />

Vente de vêtements, accessoires,<br />

objets, et mobilier vintage. Dj’s, bar,<br />

restauration et spectacle de claquettes.<br />

Caserne Fonck, dès 12h.<br />

18 > 20 décembre<br />

Objets d’Artistes, marché<br />

de Noël alternatif<br />

Créations d’artistes et artisans, cadeaux<br />

de Noël, issus du commerce<br />

équitable. Restauration, concerts...<br />

Le Hangar, entrée libre.<br />

5 décembre<br />

Red Night<br />

Projection-débat autour du film No<br />

Habrá Revolución sin Canción. Repas<br />

chilien et concert de Xamanek.<br />

Au Reflektor, Projection 18h, repas,<br />

20h, concert, 21h, entrée 5€.<br />

10 décembre<br />

Liège Ville lumière avec<br />

Amnesty<br />

Voir page 12.<br />

Place Xavier Neujean dès 17h et<br />

passage au Sauvenière vers 19h30.<br />

20 décembre<br />

Apéritif de Nöel<br />

À la découverte de la région italienne<br />

de Basilicata. Concert de la<br />

Quintina (chants polyphoniques) et<br />

gastronomie italienne.<br />

L’an Vert, 18h, 15 € (buffet+concert)<br />

non membre, 13 € membre.<br />

agenda


diversités<br />

Magazine<br />

Cabinet de l’échevin de la Culture<br />

et des Relations interculturelles<br />

04 221 93 33<br />

www.liege-diversites.be<br />

Mensuel - N°9 - Décembre 2015

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