Effet des plantes de service sur les bio-agresseurs des ... - Cirad
Effet des plantes de service sur les bio-agresseurs des ... - Cirad
Effet des plantes de service sur les bio-agresseurs des ... - Cirad
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Document obtenu <strong>sur</strong> le site http://agroecologie.cirad.fr<br />
Figure 11; Pourcentage <strong>de</strong> viabilité <strong><strong>de</strong>s</strong> spores <strong>de</strong> Thielaviopsis basicola avec ou sans vesce – (Source ; Candole et<br />
Rothrock, 1997)<br />
Cependant, <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats issus <strong>de</strong> ces mêmes expériences indiquent que dans certains cas, la<br />
concentration d’ammoniac produite par la vesce en se décomposant n’est pas assez importante pour<br />
être nocive et donc, pour bloquer le développement <strong><strong>de</strong>s</strong> ravageurs. Quelques précautions s'imposent<br />
donc avant d'utiliser la vesce pour lutter contre Thielaviopsis basicola.<br />
3) <strong>Effet</strong> <strong>sur</strong> Septoria lycopersici Speg et <strong>sur</strong> Alternaria solani<br />
Les informations concernant ce phénomène sont présentées au sein <strong>de</strong> la publication <strong>de</strong> Mills et al.<br />
(2002). Leurs expériences ont montré que <strong>les</strong> taches « septoriennes » - maladie causée par Septoria<br />
lycopersici Speg et l'alternariose - maladie causée par Alternaria solani Sorauer- sont sensiblement<br />
réduites <strong>sur</strong> une culture <strong>de</strong> tomate précédée d'une couverture hivernale <strong>de</strong> vesce qui fût ensuite<br />
restituée <strong>sur</strong> la parcelle sous forme <strong>de</strong> mulch.<br />
Les mécanismes impliqués dans ce phénomène seraient <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ordres mais ils ne semblent<br />
pas être encore tous déterminés. La brève présentation <strong>de</strong> ces mécanismes est basée <strong>sur</strong> <strong>les</strong><br />
hypothèses avancées par Mills et al. (2002).<br />
a) <strong>Effet</strong> non trophique – barrière physique.<br />
C'est bien l'apport <strong><strong>de</strong>s</strong> résidus <strong>de</strong> culture <strong>de</strong> Vicia villosa (tout ou partie <strong>de</strong> la plante) sous forme <strong>de</strong><br />
mulch qui joueraient le rôle <strong>de</strong> barrière physique. Les auteurs observent que le mulch diminue<br />
sensiblement l'effet splash ; ainsi, <strong>les</strong> éclabous<strong>sur</strong>es lors <strong>de</strong> fortes pluies sont ostensiblement<br />
réduites et cela limite <strong>de</strong> fait, la propagation <strong>de</strong> Septoria lycopersici Speg et <strong>de</strong> Alternaria solani<br />
Sorauer, du sol vers <strong>les</strong> feuil<strong>les</strong>. La diminution <strong>de</strong> l'humidité <strong><strong>de</strong>s</strong> feuil<strong>les</strong> <strong>de</strong> tomates en raison <strong>de</strong> la<br />
présence du mulch est également à prendre en compte ; cela nuit au développement <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux<br />
champignons. Enfin, la couverture hivernale <strong>de</strong> vesce ainsi que sa restitution <strong>sur</strong> le sol favorise<br />
30