journal_iebc_2016c_automne.pdf

Le journal
de l’iebc
Automne
2016
Livres, films, DVD, BD ..... 2
Nouvelles de l’IEBC................ 2
Edito............................................... 3
Question de choix ................. 4-5
Explication de texte .............6-7
Vécu ............................................8-9
La Bible chez nous ..............10-11
La mort...
À méditer ................................. 12

Livres, films, DVD, BD...
LA RESURRECTION DU CHRIST
Clavius, un puissant tribun militaire romain, et son aide
de camp Lucius sont chargés de résoudre le mystère entourant
ce qui est arrivé à un Hébreu nommé Yeshua
après sa crucifixion. S’ils veulent empêcher une insurrection
à Jérusalem, ils doivent à tout prix mettre fin aux
rumeurs assurant qu’un Messie est revenu d’entre les
morts...
Film / 1h42 / Version française / Zone 2
Des nouvelles de l’IEBC
UN NOUVEAU CORRECTEUR :
BENJAMIN SENTY
Depuis le 1er septembre, Benjamin a pris la relève de Raphaël,
qui lui-même assurait pendant l’été la correction des cours IEBC
suite au départ en juin de Mélanie après 4 ans de bons et loyaux
services !
Benjamin nous rejoint à la suite d’un stage pastoral de 2 ans à
Nîmes. En effet, après l’obtention d’un Master en théologie en
2014 dans l’optique de devenir pasteur, il a finallement souhaité
réorienter son ministère et c’est avec joie que nous l’accueillons
au sein de notre équipe.
Benjamin est marié à
Gilliannie (née Frivet)
et père de deux
petits clowns : Joshua
(à droite sur la photo)
et Raphaël (à gauche).
Nous souhaitons à
Benjamin beaucoup de
joie dans ses correspondances avec vous et dans sa collaboration
avec Karel pour les projets futurs de l’IEBC !
Le Journal de l’IEBC
Édition francophone
Automne 2016
IEBC
B.P. 100
F-77193 Dammarie-les-Lys
contact@iebc.org
Rue Victor Genot, 6
B–5001 Belgrade
19 Chemin des Pépinières
CH–1020 Renens
contact@iebc.ch
Directeur de publication
Karel Denteneer
Marie-José Pierre-Piquet : Belgique
Yolande Grezet : Suisse
Maquette et mise en page
Benjamin Senty
Imprimé en France
Maileva, filiale du groupe La Poste
Dépôt légal 1993, n°539
ISSN 0990-8188
Dépôt Bruxelles X
Prix du numéro : 1 Euro - 1.21 CHF
Tirage : 1550 exemplaires
2

Edito
N’AIE PAS PEUR...
Imaginons la scène : deux cortèges
avancent l’un vers l’autre : un cortège
formé par Jésus et ses disciples,
qui se dirige vers un petit village, et
un cortège funèbre, qui sort de ce
même village pour mettre dans un
tombeau le fils unique d’une veuve ;
d’un côté un cortège encore dans la
joie d’avoir vu une guérison – Jésus
vient de guérir le fils d’un centurion
– et de l’autre un cortège de mort en
proie aux pleurs et aux lamentations
devant la tragédie de l’existence. Au
travers de ces deux cortèges, c’est la
vie et la mort qui se font face.
Dans ce récit,
Jésus ressuscite
le fils d’une
veuve, comme
Elie, le célèbre
prophète de l’Ancien
Testament.
Et lorsque Jésus
fait cela, que se
passe-t-il ? Le
cortège funèbre
s’arrête ; ceux
qui portent le cercueil ne font plus
un pas. Le mouvement de la vie a
gagné sur le mouvement de la mort
! Et celui qui était mort se met à parler.
Car la mort, c’est l’absence de paroles
; le psalmiste disait déjà :
« Car dans la mort on ne peut plus
penser à toi, chez les défunts on ne
peut plus te louer. »
(Psaume 6.6, Bible en français courant)
Alors ceux qui sont dans ce cortège
funèbre ne restent pas indifférents.
Certes, ils prennent Jésus seulement
pour un prophète, et le souvenir de
ce qu’Elie a fait y est certainement
pour quelque chose. Mais c’est un
début, même s’ils ne le reconnaissent
pas encore comme le Fils de
Dieu.
J’espère que pour vous, Jésus est
plus qu’un prophète, un envoyé de
Dieu, mais le Fils de Dieu lui-même
! Il est le Christ ressuscité, le Messie
qui a les clés de la vie et de la mort.
Ceux qui l’acceptent comme Seigneur
de leur vie ont la garantie que
la mort est un
ennemi vaincu.
Comme à l’apôtre
Jean dans le dernier
livre du NT.
Le Seigneur Jésus
dit : « N'aie pas
peur. Je suis le
premier et le dernier,
le vivant.
J'étais mort et
voici, je suis vivant
aux siècles
des siècles. Je détiens les clés de la
mort et du séjour des morts. »
(Apocalypse 1.17-18, Bible Segond 21)
Karel Denteneer
Responsable IEBC
3

Question de choix...
Face à la mort, l’homme fait silence.
Il s’interroge et tente de donner des
réponses apaisantes à des questions
bouleversantes. Cette incertitude,
renforcée par un sentiment d’angoisse
à l’endroit d’un phénomène
qu’il ne peut maîtriser, pousse
l’homme à chercher des raisons qui
pourraient justifier la mort. Il n’en
trouve aucune et
doit constater son
impuissance face à
cette horrible faucheuse.
L’humanité a
tenté diverses explications
sans jamais
satisfaire la raison.
Nous n’envisagerons ici que de considérer
le message de la Bible sur cette
question.
Le livre de la Genèse nous apprend
que lors de la création, l’homme est
devenu une âme vivante, ou si l’on
préfère une autre traduction, un être
vivant, une fois que Dieu lui a donné
un souffle de vie (Genèse 2.7). Cette
âme vivante n’est pas une âme venue
d’ailleurs s’incarner dans un élément
terreux, mais bien le résultat d’une
double intervention de Dieu ; il façonne
puis il insuffle. L’humain est
alors dépendant de ce souffle pour
vivre. Si ce souffle de vie n’est plus,
l’homme est appelé âme morte (Nombres
6.6). Cet être qui n’est plus au
bénéfice du souffle de vie est alors
placé dans ce que la Bible appelle le
séjour des morts. Cette expression
traduit l’idée du lieu et du temps de
la mort, sans être attachée à la notion
de souffrances et de peines.
4
Le message biblique est un message
d’espérance qui ne décrit jamais le retour
à la vie en terme de réincarnation,
mais bien de résurrection, de
réveil. La mort consécutive à l’attaque
de l’ennemi de Dieu est normalement
définitive. Cette mort est sans retour.
Mais les auteurs bibliques présentent
une situation dans laquelle Dieu se révèle
comme sauveur de
celui qui lui accorde sa
confiance. Toute l’histoire
de la présence du Christ
sur la terre est là pour
montrer cet amour infini
d’un Père à la recherche
de ses enfants, prêt à leur
redonner la vie.
Le texte biblique rapporte plusieurs
récits de retours à la vie, que l’on
nomme résurrection. L’évangéliste
Jean conduit ses lecteurs dans une réflexion
profonde concernant la résurrection
de Lazare. Alors que tous sont
en pleurs, Jésus dit à ses disciples :
« Lazare, notre ami, s’est endormi,
mais je vais le réveiller de son sommeil
» (Jean 11.11).
Lorsque l’apôtre Paul s’adresse aux habitants
de Thessalonique (1 Thessaloniciens
4.13), il les encourage en leur
disant que ceux qui ne sont plus, ils
se sont endormis. Il utilise ici le vocabulaire
du sommeil pour montrer
qu’il y a bien une possibilité de réveil.
Ce retour à la vie il le situe, dans ce
même passage, lors de la seconde
venue du Seigneur.
La Bible nous encourage à comprendre
que la mort, non voulue par Dieu dans
son plan de création, est bien une réa-

La mort : autre vie ou sommeil ?
lité durant laquelle il n’y a plus de savoir,
ni de d’action possible (Ecclésiaste
9.5). Elle est présentée comme
étant arrivée à la suite du dérèglement
de la création, par l’ennemi de
Dieu qui porte le nom de diviseur (le
diable) ou d’adversaire
(le satan). La
mort n’est pas assimilée
à un temps de
souffrance ou de vie
active dans un autre
lieu, mais bien à un
temps d’attente
comparé, dans le vocabulaire
biblique, à
un temps de sommeil sans conscience
ni action, en attendant le réveil de
ceux qui auront fait confiance à ce
Dieu créateur, capable aussi de réveiller
celui qui dort.
Pour parler de cette situation d’après
mort, que nous appelons résurrection,
les auteurs bibliques utilisent
différentes expressions, telles que se
lever, se mettre debout, se réveiller.
Le vocabulaire employé pour parler
de la mort est celui qui fait référence
à un sommeil, quant à celui choisi
pour parler de la résurrection, il fait
référence à un réveil.
Mais la résurrection n’est pas une action
au hasard. Elle répond à un principe
divin, tout comme la création.
La mort est assimilée à
un temps de sommeil sans
conscience ni action, en
attendant le réveil de
ceux qui auront fait
confiance à ce Dieu
créateur.
Les récits bibliques nous donnent
connaissance de la mort et de la résurrection
de Jésus (1 Corinthiens 15)
qui permettent aux humains qui l’acceptent
d’accéder, par grâce et sans
mérite, à la vie immortelle.
La résurrection enseignée
par la Bible
est un acte créateur,
instantané. C’est ce
que confirme l’apôtre
Paul (1 Corinthiens
15.52) lorsqu’il écrit
que cela se passera
« en un instant, en
un clin d’œil ». Il
emploie des expressions indiquant un
laps de temps incalculable à son
époque, tant il est bref. Nous rejoignons
ici le mystère de la création que
nous acceptons par la foi sans pouvoir
la démontrer rationnellement.
La mort a été vaincue par la résurrection
du Christ. Elle sera définitivement
éradiquée à son retour, selon les paroles
de l’apôtre Jean : « La mort ne
sera plus, et il n’y aura plus de deuil,
ni de cri, ni de douleur » (Apocalypse
21.4).
En attendant cette victoire finale de
notre Dieu, nous vivons des instants
profondément bouleversants et la foi
n’enlève rien aux drames qui frappent
l’humanité à chaque seconde, elle permet
de placer sa confiance en un Dieu
qui souffre avec sa créature, mais qui
la porte dans ses bras bienfaisants
jusqu’à son retour.
Roland Meyer
Professeur de théologie
5

Explication de texte
Le jour suivant…
Ce récit est propre à Luc. En effet, il est le seul à
raconter cet épisode émouvant. La scène se passe à Naïn,
un petit village que les auteurs anciens (Eusèbe, Jérôme) situaient
à 12 km au sud- ouest de Capernaum, près des
sources du Kison, localité appelée de nos jours
En-Nasira.
On portait en terre un
mort, fils unique de sa mère :
Terrible détresse. Elle avait déjà conduit
son mari au cimetière. Elle refait maintenant le
même chemin, cette fois-ci pour son fils. Son seul
soutien moral et financier est un fils unique qui vient
de mourir. Elle est désormais réduite à la solitude et
la pauvreté. Une grande foule de voisins et d'amis
l’accompagne, capables tout juste de pleurer avec
elle et de bredouiller quelques paroles de
condoléances, mais incapables de lui rendre
le seul être qu'elle avait encore
dans ce monde.
Luc
11 Le jour suivant, Jésus alla dans
ples [en assez grand nombre] et une
lui.
12 Lorsqu'il fut près de la porte de l
un mort, fils unique de sa mère qui
de la ville l'accompagnaient.
13 En voyant la femme, le Seigneu
elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
14 Il s'approcha et toucha le cercue
rent. Il dit: « Jeune homme, je te le
15 Et le mort s'assit et se mit à parl
16 Tous furent saisis de crainte et ils
: « Un grand prophète a surgi parm
peuple. »
17 Cette déclaration sur Jésus se
dans toute la région.
Jeune homme, je te le dis, lève-toi !
Jésus touche ce que nos Bibles appellent un cercueil,
mais qui n'était en fait qu'un brancard sur lequel on
portait le mort. Les juifs en effet n'utilisaient pas de cercueils
car ils n'inhumaient pas leurs morts dans la terre mais les déposaient
dans des chambres funéraires taillées dans la roche. Cf. la
tombe de Lazare, les tombes où erraient les démoniaques de Matthieu
8.28, et celle dans laquelle on coucha le Christ.
Jésus parle au mort comme s'il dormait (Luc 8.52). Pour lui, ressusciter
un mort n'est pas plus difficile que réveiller un dormeur.
En fait, la Bible nous dit que la mort « est » un sommeil inconscient,
et que tous les morts seront ressuscités par
Celui qui a les clés de la vie et de la mort.
Cette dé
sur Jésus
Naïn n'était qu'un petit vil
mention ailleurs. Mais de Na
toute la Judée et tout le pays d
cles concentriques s'éloignant de
de ce prodige se répandit, parcou
la Galilée il passa en Judée. De l
la Palestine. Cette constatation
la nouvelle parvint jusqu'au
prison. Il lui enverra un
mander s'il es
6

Luc 7.11-17
7.11-17
une ville appelée Naïn ; ses discigrande
foule faisaient route avec
a ville, voici qu'on portait en terre
était veuve; beaucoup d’habitants
r fut rempli de compassion pour
il ; ceux qui le portaient s'arrêtèdis,
lève-toi ! »
er. Jésus le rendit à sa mère.
rendaient gloire à Dieu en disant
i nous » et : « Dieu a visité son
propagea dans toute la Judée et
claration
se propagea
lage dont la Bible ne fait pas
ïn la nouvelle se répandit dans
'alentour (verset 17). Tels des cerplus
en plus de leur centre, le récit
rant un kilomètre après l'autre. De
a Judée il parvint aux frontières de
sert de transition au verset 18 :
x oreilles de Jean-Baptiste en
e délégation pour lui det
bien le Messie.
Emu de compassion pour
elle, il lui dit : Ne pleure pas !
Deux cortèges se croisent à l'entrée du village :
le Prince de la vie rencontre la mort emportant une
victime impuissante.
« Ému de compassion » : grec ‘splagchnizomai’ = être
remué dans ses entrailles (considérées comme le siège des sentiments).
Dans la Bible, la « compassion » (litt. ‘souffrir avec’) et
la « miséricorde » (litt. ‘qui a le cœur sensible à la pitié’) sont
pratiquement synonymes. On retrouve aussi l’expression « entrailles
de miséricorde » (voir Lc 1.78, Col 3.12)
« Ne pleure pas ! » Littéralement : « Cesse de pleurer ! » L'ordre
contient une promesse extraordinaire. Il signifie, non
pas : « Tes pleurs ne servent à rien et ne ressusciteront
pas ton fils », mais : « Tes pleurs n'ont plus de raison
d'être, je vais te le rendre ». Quand Jésus
donne des ordres, il donne aussi les
moyens de lui obéir.
Tous
furent saisis de crainte…
Il y avait de quoi ! Imaginons la scène
dans un convoi funèbre d'aujourd'hui, aux
portes d'un cimetière. Jésus arrache une proie à la
mort, alors que personne ne s'attendait à cela.
La peur se transforme bien vite en louange. « On glorifie
Dieu. Grâce à Jésus, venu dans le monde précisément pour
cela (Jean 17.1-4). Les témoins de la scène l'appellent un «
grand prophète ». Pour eux, il est cela, un prophète semblable à
ceux des temps passés. Un envoyé de Dieu, agissant au nom de
Yahvé, et non le Messie revêtu de la toute-puissance divine. Ils
saluent en lui quelqu'un par qui « Dieu a visité son peuple »,
peut-être le grand prophète dont les juifs de l'époque attendaient
la venue et qui serait chargé de préparer le
chemin du Messie. Ils n'avaient pas compris que
Jean-Baptiste avait été ce prophète-là et que
le Messie promis était là, en la personne
de Jésus de Nazareth.
7

Vécu : Gabin, Ingénieur Logiciel
Gabin, quel est ton métier ? Peux-tu nous en dire quelques mots ?
Je travaille en Informatique en tant qu’Ingénieur Logiciel. Mon métier consiste à
définir une bonne approche et une architecture adaptée à votre projet de développement
informatique. Ensuite, je développe la solution logicielle pour votre projet.
J’aide également à mettre à jour des applications existantes en développant de nouvelles
fonctionnalités.
Depuis quand le pratiques-tu et pourquoi ce choix ?
J’exerce professionnellement ce métier depuis
2012 à la fin de mes études universitaires
en sciences informatiques. Pour la
question du choix, c’est une longue histoire
dont je ne voudrais pas ennuyer les lecteurs.
Mais je peux néanmoins tenter un résumé.
J’ai toujours aimé tout ce qui est en rapport
avec les technologies et surtout l’Informatique
appliquée aux Mathématiques.
Suite à mes études en Licence de Mathématiques
pures au Bénin, et en l’absence de la
formation que je désirais, j’avais entrepris un
voyage d’études en Mathématiques – Informatique
à l’Université de Genève, mais à ma
grande surprise, l’université n’a pas reconnu
ma formation antécédente et je devais commencer depuis la première année en
Sciences ou abandonner ce projet de formation. J’avais donc le choix entre recommencer
les études en Maths depuis la première année ou opter pour une toute autre
formation scientifique depuis la première année. C’est ainsi que j’ai choisi les
sciences informatiques; ce que je ne regrette pas et ce dont je remercie le Seigneur.
Quelle place ta foi occupe-t-elle dans ta vie quotidienne ?
L’exercice de la foi au quotidien est une « carrière » importante pour moi. Dans notre
métier, en développement / ingénierie logicielle, on peut facilement se laisser emporter
par la programmation tellement c’est passionnant. Mais je prends du temps
pour un moment dans la prière et la lecture ou l’étude de la Parole, même si parfois
c’est difficile, mais c’est d’autant plus intéressant…
8

Ta foi chrétienne influence-t-elle ton travail ?
Oui, en effet. Tout comme dans les autres métiers, les tentations sont présentes
aussi dans mon métier et en tant que chrétien, je m’efforce grâce au Seigneur de
faire une différence pour laisser un bon témoignage.
En vivant ma foi, j’assure une honnêteté dans l’évaluation du travail effectué pour
un client et également dans la mise en place de la solution informatique pour ce
dernier. Car rien n’empêche le développeur de facturer des choses qui n’ont pas été
faites puisque le client n’a pas forcément les compétences techniques pour apprécier
la justesse et l’exactitude de l’évaluation du travail. A mon humble avis, dans
un milieu motivé par la recherche effrénée du profit, la conscience seule ne suffit
pas…
As-tu eu parfois des choix à faire en lien avec ta foi ?
Oui, pour des questions d’urgence ou de mise en production de nouvelles applications,
c’est déjà arrivé que d’être invité à travailler le samedi. Mais j’ai toujours
évité cela et les employeurs que j’ai eus jusqu’à présent ne le prennent pas mal. La
question du samedi est un élément de ma foi que j’essaie de clarifier dès le début
d’une nouvelle collaboration en entreprise.
Tes collègues savent-ils que tu es chrétien ?
Quel regard ont-ils sur ta foi ?
Tous mes collègues ne savent pas que je suis
chrétien. Et ceux qui le savent ont en général
un esprit assez ouvert.
J’ai avec quelques-uns de très bons échanges
d’ordre religieux même avec ceux d’entre eux
qui sont « athées ». Et parfois j’apprends beaucoup
à travers ces échanges !
Propos reccueillis par Yolande Grezet
9

La Bible chez nous ...
Alain Decoppet apporte la lumière
de la Bible aux aveugles
Source de l'article : christianismeaujourd’hui.info
Handicapé de la vue depuis la naissance,
Alain Décoppet a consacré sa
vie à traduire la Bible en braille afin
d’évangéliser aussi les aveugles du
monde. Portrait.
« Pour moi, le plus important est d’avoir
permis aux aveugles d’accéder à la
Bible, comme tout le monde. » C’est
ainsi qu’Alain Décoppet, de la Mission
évangélique braille (MEB), résume
trente-six années d’engagement.
A deux ans de la retraite, il compte aller
jusqu’au bout. Son objectif : terminer la
nouvelle édition en braille de la Bible
TOB de 2010.
Un travail commencé en 2010. Responsable
du département braille, il est
convaincu que cet alphabet en relief
est fondamental pour les aveugles.
« Je me bats pour que le braille soit encore
enseigné. » Les enregistrements
permettent certes de prendre connaissance
d’un contenu, mais le toucher
crée un autre rapport au texte.
Etats-Unis : Inauguration d'une réplique
de l'Arche de Noé
Source de l'article : www.evangeliques.info
Plusieurs milliers de personnes étaient présentes
à Williamstown dans l'Etat du Kentucky,
pour l'inauguration d'une réplique de
l'Arche de Noé, le 7 juillet.
L'embarcation construite par Noé et racontée
dans la Bible a été reconstruite aux
mêmes dimensions : 155 mètres de long, 25
de large et 15 de haut.
A l'origine du projet, on trouve la mission
Answers in Genesis (Réponses dans la Genèse).
Pour son président, l'Australien Ken
Ham, l'Arche de Noé version 2016 est appelée
à devenir un des plus grands projets
d'évangélisation contemporain. Ses promoteurs
attendent pas moins de deux millions
de visiteurs dans ce parc d'attraction baptisé
Ark Encontre, pour la première année.
Lors de la conférence de presse, un journaliste
a demandé si le bateau pourrait réellement
naviguer. Ken Ham a renvoyé son
interlocuteur à la Bible: « Nous avons
construit cette Arche pour rappeler aux gens
que le Déluge s'est réellement produit il y a
six mille ans et que la Parole de Dieu est vérité
».
La démarche du promoteur s'inscrit dans
une interprétation créationniste « Jeune
10

et ailleur
Terre », qui postule que la terre a été
créée il y a un peu plus de six mille ans.
L'Arche de Noé constitue l'élément principal
de ce parc d'attraction. On y trouve
également un zoo, un restaurant ou encore
des tyroliennes. A l'intérieur de
l'Arche, une exposition sur trois niveaux
permet de découvrir l'histoire de Noé, des
répliques d'animaux y compris des dinosaures.
Archéologie :
Déchiffrage d’un rouleau brûlé du Lévitique,
la plus grande découverte depuis
les manuscrits de la mer Morte
Source de l'article : www.evangeliques.info
Un rouleau brûlé du Lévitique a été déchiffré
grâce aux nouvelles technologies,
a annoncé LiveScience le 21 septembre.
Des chercheurs de l’université du Kentucky
ont virtuellement déroulé le manuscrit
grâce à un scanneur. Ce serait « le
texte biblique datant de l’Antiquité le plus
important » depuis la fin du déchiffrage
des manuscrits de la mer Morte il y a dix
ans, selon Michael Segal de l’université
hébraïque de Jérusalem, co-auteur de
l’étude.
Le rouleau avait été trouvé à Ein Gedi en
Israël en 1970, dans le coffre sacré, dit
arche, d’une synagogue. Il daterait du
4ème siècle et aurait brûlé environ 300
ans plus tard, le rendant illisible. Le texte
déchiffré provient du livre du Lévitique,
dans la Bible hébraïque. Pour l’équipe
d’archéologues, le rouleau d’Ein-Gedi «
offre un éclairage sur le début d’une période
de près de 800 ans de silence quasi
total dans l’histoire du texte biblique ».
Etats-Unis : Une Bible trouvée sur le
site du 9/11 appelle à tendre l’autre joue
Source de l'article : www.evangeliques.info
A l’occasion du quinzième anniversaire de
l’attentat du 11 septembre à New-York,
l’histoire d’une Bible trouvée sur le site des
attaques refait surface. Ouverte à la page
du Sermon sur la montagne, la Bible était
collée à un bloc d’acier fondu. En 2002, un
pompier a remis ces pages au photographe
Joel Meyerowitz, qui travaillait sur
le site.
Le photographe a a été frappé par les versets
suivants: «Vous avez appris qu'il a
été dit: œil pour œil et dent pour dent.
Mais moi je vous dis de ne pas résister au
méchant. Si quelqu'un te gifle sur la joue
droite, tends-lui aussi l'autre.» Emerveillé
par la pertinence du passage en question,
Joël Meyerowitz confie: «Cela m’a fait réaliser
que le message de la Bible perdure à
travers le temps, et qu’à chaque époque,
nous interprétons ses enseignements de
manière renouvelée, selon l’occasion.»
En 2012, Joël Meyerowitz a fait don de
l’objet au musée du mémorial du 11 septembre.
Le pape François a pu le voir lors
de sa visite à New York en 2015.
11

À méditer...
F A I T E S U N D O N !
Les cours de la Bible sont gratuits mais vous pouvez nous aider en participant
aux frais postaux ou grâce à vos dons.
Certains d’entre vous nous soutiennent déjà et nous vous remercions !
- IEBC – BELGIQUE : Rue Ernest Allard 11-13, 1000 Bruxelles
Libellé : FBL - IEBC
IBAN : BE02 0000 0975 2540
BIC : BBRUBEBB
Communication : IEBC - don
- IEBC – FRANCE : B.P. 100, 77193 F–Dammarie-lès-Lys Cedex
Chèque à l’ordre de l’IEBC
IBAN : FR61 3004 1000 0116 9275 0B02 014
BIC : PSSTFRPPPAR
www.iebc.ch
- IEBC – SUISSE : 19 Chemin des Pépinières, CH–1020 Renens
Libellé : IEBC, 1020 Renens
CCP : 10-14427-9
IBAN : CH93 0900 0000 1001 4427 9