Gabriel Rosset (1904-1974). « Ne te dérobe pas à ton semblable »
Véritable « abbé Pierre » de la région lyon- naise, Gabriel Rosset (1904-1974) a consacré sa vie à venir en aide aux sans-abri, aux travailleurs immigrés, à toutes les personnes en état de précarité. Ayant fortement ressentit la terrible crise du logement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il fonda le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri et construisit plusieurs cités d’urgence et près de 1 500 logements dans les banlieues de Lyon. Il s’employa aussi à ouvrir des ateliers d’insertion pour que ceux qui étaient accueillis puissent retrouver une vie digne par le travail. Sur la suggestion du cardinal Garrone, un dossier en vue de sa béatification a été constitué.
Véritable « abbé Pierre » de la région lyon- naise, Gabriel Rosset (1904-1974) a consacré sa vie à venir en aide aux sans-abri, aux travailleurs immigrés, à toutes les personnes en état de précarité. Ayant fortement ressentit la terrible crise du logement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il fonda le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri et construisit plusieurs cités d’urgence et près de 1 500 logements dans les banlieues de Lyon. Il s’employa aussi à ouvrir des ateliers d’insertion pour que ceux qui étaient accueillis puissent retrouver une vie digne par le travail.
Sur la suggestion du cardinal Garrone, un dossier en vue de sa béatification a été constitué.
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Avant-propos<br />
Au début du Carême 2016, le pape François offrit un<br />
très beau <strong>te</strong>x<strong>te</strong> de méditation aux chrétiens, dont<br />
voici un <strong>pas</strong>sage qui ne manque <strong>pas</strong> d’évoquer l’admirable<br />
figure de <strong>Gabriel</strong> <strong>Rosset</strong>, fonda<strong>te</strong>ur du Foyer Notre-<br />
Dame des Sans-Abri <strong>à</strong> Lyon <strong>à</strong> Noël 1950 :<br />
C’est <strong>à</strong> chaque fois un miracle que la miséricorde divine<br />
puisse se répandre dans la vie de chacun de<br />
nous, en nous incitant <strong>à</strong> l’amour du prochain et en<br />
suscitant ce que la tradition de l’Église nomme les<br />
œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Elles<br />
nous rappellent que notre foi se traduit par des ac<strong>te</strong>s<br />
concrets et quotidiens, destinés <strong>à</strong> aider notre prochain<br />
corporellement et spirituellement, et sur lesquels<br />
nous serons jugés : le nourrir, le visi<strong>te</strong>r, le réconfor<strong>te</strong>r,<br />
l’éduquer. C’est pourquoi j’ai souhaité que le peuple<br />
chrétien réfléchisse durant le Jubilé sur les œuvres de<br />
miséricorde corporelles et spirituelles. Ce sera une façon<br />
de réveiller notre con science souvent endormie<br />
face au drame de la pauvreté, et de pénétrer toujours<br />
davantage le cœur de l’Évangile, où les pauvres sont<br />
les destinataires privilégiés de la miséricorde divine 1 .<br />
1. Église catholique en France : https://eglise.catholique.fr/vatican/messages-du-saint-pere/415230-message-du-pape-francoispour-le-careme-en-2016<br />
(consulté le 30 mars 2018).<br />
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